Dimanche 26 06 16 - Le jour d`Algérie
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Dimanche 26 06 16 - Le jour d`Algérie
Malgré la cherté de la vie et la flambée des prix Des tonnes de nourriture gaspillées durant le ramadhan LE JOUR V o t r e q u o t i d i e n D’ALGERIE n a t i o n a l Onzième année -N° 3907 - Dimanche 26 juin 2016 – Prix : 10 DA Page 2 Emprunt obligataire de l'Etat 251 milliards DA collectés depuis avril Page 4 Exposée à la contrefaçon et aux fluctuations du marché La bijouterie kabyle en quête de protection Page 2 Par Mohamed Habili D avid Cameron, le Premier ministre désormais sortant, avait promis en 2013 à l'aile droite de son parti de demander aux Britanniques s'ils veulent ou non rester dans l'Union européenne. Et il a fait exactement comme il avait dit, avec les conséquences que l'on sait, et pour lui personnellement et pour son pays, et pour l'Europe, et peut-être aussi pour le reste du monde. Encore qu'il ne soit pas facile de mesurer dès à présent, serait-ce avec une relative précision, les répercussions de tous ordres, et notamment économiques, de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne. Les chutes des bourses et de la monnaie britannique faisant suite à l'annonce des résultats du référendum de jeudi peuvent n'être que les réactions de panique excessives dont les places financières font rarement l'économie sous l'effet d'un événement sortant de l'ordinaire. Il faut sans doute attendre les semaines et même les mois qui viennent, étant entendu que la Grande-Bretagne n'entamera les négociations de retrait qu'avec l'arrivée d'un nouveau Premier ministre, ce qui n'aura pas lieu avant le mois d'octobre, pour se faire une idée plus exacte de la portée de ce divorce. Notons tout de même qu'elle-même n'a jamais fait qu'à moitié partie de l'Union européenne, n'ayant appartenu ni à la zone euro ni à l'espace Schengen, sans même parler des nombreuses dispenses et exceptions sectorielles dont elle bénéficiait, et qui faisaient que de tout temps elle a eu un pied dedans et un pied dehors. Suite en page 3 Absentéisme des députés et colère de l'opposition L’APN dans l’impasse Ph/D. R. Brexit : un effet de pourrissement La direction de l'Assemblée populaire nationale maintient son calendrier et insiste à faire passer plusieurs projets avec un rythme incroyable malgré la protestation de plusieurs formations politiques siégeant au sein de cette institution et l'absentéisme flagrant des députés de la majorité. Page 3 18 anniversaire de son assassinat e Recueillement sur la tombe de Matoub Lounes à Taourirt Moussa Page 24 Concert où l’authenticité se mêle à la musique universelle «Evasion andalouse» présenté à Alger Page 13 2 L’événement Jeudi 3 avril Dimanche 262014 juin 2016 Le Jour D’ALGERIE Malgré la cherté de la vie et la flambée des prix Des tonnes de nourriture gaspillées durant le ramadhan Par Meriem Benchaouia C' est au cours du mois de ramadhan, en pleine période de jeûne et d'abstinence, que le triste phénomène du gaspillage alimentaire explose en Algérie. Durant ce mois sacré, la consommation augmente sensiblement et prend une place importante dans le budget familial. Mais le gaspillage alimentaire prend également des proportions intolérables par rapport au reste de l'année, faute d'un manque de culture de la consommation chez certaines familles. En effet, malgré la cherté de la vie et la flambée des prix de certains produits essentiels, les achats des citoyens se multiplient et se diversifient, que ce soit en qualité ou en quantité. Pain sous toutes ses formes, fruits, légumes, viandes, boissons, sucreries et autres friandises sont achetés à outrance sans être totalement consommés, mais jetés au moment où des familles entières restent dépourvues des aliments les plus élémentaires. La consommation immodérée, un fléau ancré au sein de la société algérienne, prend de plus en plus d'ampleur, alors que paradoxalement on parle de la dégradation du pouvoir d'achat. Le gaspillage de pain par excellence est la principale manifestation de ces comportements excessifs. Selon l'Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA), quelque trois millions de baguettes de pain sont jetées au quotidien à la poubelle à l'échelle nationale. Des estimations qui renseignent, si besoin est, sur les proportions alarmantes de ce fléau. Il semble en effet que les appels à rationaliser la consommation de cet aliment de base n'ont pas trouvé d'écho, en dépit des campagnes de sensibilisation. Au niveau de la capitale seulement, plus de 6 200 baguettes ont été triées des ordures ménagères durant la première semaine du mois de piété et de ferveur spirituelle. Une quantité qui correspondrait au double de celle collectée pendant le reste de l'année, selon Souhila Lardjem, directrice de l'entreprise de gestion du centre d'enfouissement technique (CET Hamici) de Zéralda. La sonnette d'alarme est tirée face à ce phénomène, qui outre le préjudice économique qu'il cause, donne lieu à des spectacles désolants d'amas de pain jonchant les entrées d'immeubles ou entassés dans des sacs en plastique sur la chaussée à même les poubelles et les bennes de Netcom. Face aux effets néfastes, sur le plan socio-économique, du gaspillage alimentaire en général, PH/D. R. Malgré la cherté de la vie et la flambée des prix de certains produits essentiels, les achats des citoyens se multiplient et se diversifient, que ce soit en qualité ou en quantité. Pain sous toutes ses formes, fruits, légumes, viandes, boissons, sucreries et autres friandises sont achetés à outrance sans être totalement consommés, mais jetés au moment où des familles entières restent dépourvues des aliments les plus élémentaires. du pain plus particulièrement, le ministère du Commerce a lancé une campagne nationale sous le thème «Lutter contre le gaspillage est la responsabilité de tous». Cette campagne qui s'étale du 1 juin au 10 juillet et organisée en collaboration avec la société civile et les représentants des corps de sécurité, sera axée sur la rationalisation de la consommation des produits alimentaires et le respect des conditions de conservation. Il s'agira surtout de sensibiliser les citoyens à la nécessité de corriger leurs habitudes de consommation et à adopter les bons réflexes en la matière. Des instructions ont été er données aux boulangeries à l'effet de réduire la production de pain durant le ramadan, les maîtresses de maison ayant pour habitude en ce mois de confectionner le pain artisanal, a fait savoir le président de l'association nationale des boulangers, Youcef Kalfat. Il a préconisé la révision de la politique de subvention du pain estimant que le prix de la baguette accessible à toutes les bourses encourageait sa surconsommation. Le citoyen a tendance à acheter le pain en quantité dépassant de loin ses besoins quotidiens, a-t-il argué. Le président de l'association de protection et d'orientation du consommateur et son environnement (Apoce) de la wilaya d'Alger fait état de son côté d'un léger recul du phénomène qu'il impute à la prise de conscience et la réduction du pouvoir d'achat. L'imam de la mosquée Errahmania, Abderrahmane Bisker, a exhorté les citoyens à se plier aux consignes de la religion et à bannir le gaspillage sous toutes ses formes. Il les a incités à se rapprocher des nécessiteux et à leur faire des dons car il est inacceptable dans notre religion, de jeter les aliments quand d'autres en ont besoin. M. B. Exposée à la contrefaçon et aux fluctuations du marché La bijouterie kabyle en quête de protection L a bijouterie kabyle est en quête de protection contre les fluctuations du marché du corail, les matières premières très coûteuses et la contrefaçon qui casse la chaîne de production. Les problèmes de taille auxquels est confronté cet art traditionnel subsistent toujours et ce, malgré l'existence d'organismes de protection intellectuelle, industrielle et d'orientation. A cet effet, selon le directeur de la chambre de l'artisanat et des métiers, Kali Azzedine, la wilaya d'Alger compte 25 fabricants de bijoux kabyles. D'après ce dernier, une dizaine seulement parmi eux sont connus et continuent d'exercer. Un nombre restreint d'artisans compte tenu de l'intérêt majeur porté par beaucoup de gens aux bijoux kabyles. C'est dire toute la difficulté de ce métier en quête de protection. Pour Rachid Oukal, artisan en bijouterie kabyle à Alger, cet artisanat rencontre davantage de difficultés ces derniers temps. S'exprimant à ce sujet, ce dernier, lors de sa participation au dernier Salon de l'artisanat tenu du 16 juin au 2 juillet 2015 au Palais de la culture, a affirmé que «la pratique de ce métier est de plus en plus difficile, voire aléatoire dans la conjoncture actuelle imposée par un marché flottant». Parmi les causes principales rendant le métier dur, M. Oukal, à ce propos, a évoqué la rareté du corail dont le prix au marché noir a atteint 150 000 DA le kg après avoir été vendu à 6 000 DA seulement. «Les 15 dernières années ont beaucoup nui aux artisans professionnels, notamment après l'interdiction de la pêche au corail en vertu du décret 201», a-t-il souligné. Le directeur de la Fédération nationale des artisans algériens, Redha Yaysi, a précisé pour sa part que «les fabricants de bijoux kabyles sont contraints de traiter avec le marché noir, à cause de la matière première essentielle en l'occurrence l'argent qui n'est pas disponible auprès de l'Agence nationale de transformation et de distribution de l'or et des métaux précieux (Agenor)», a-t-il expliqué. A cause de l'absence donc d'une pêche de corail réglementée, de la cherté de la matière première, liée à sa pénurie, les fabricants de bijoux semblent de plus en plus se heurter à de sérieuses contraintes de travail. Ce constat décourage plusieurs d'entre eux d'ailleurs à changer de métier. Cet état de fait a rendu le marché de la bijouterie kabyle à contenir peu d'artisans qui proposent de nouveaux modèles autres que les modèles classiques. Afin de pallier ce manque et accompagner ces artisans ou d'autres artisans activant dans la wilaya d'Alger, M. Yaysi propose la création d'une réserve stratégique des matières premières à même d'assurer à l'artisan la pérennité de son métier et d'organiser le marché. Car celui-ci, rappelle-t-on, enregistre le retrait d'un grand nombre de professionnels en raison d'embûches quotidiennes. Par ailleurs, pour ce qui est de la contrefaçon, un autre aspect menaçant également le métier, tous les artisans partagent la même inquiétude face aux faussaires et aux importateurs d'accessoires au détriment de l'industrie artisanale traditionnelle. Sur ce point, ces derniers affirment d'ailleurs ne pas savoir comment protéger leurs produits du vol et de la contrefaçon. De son côté, le directeur de la chambre de l'artisanat de la wilaya d'Alger a affirmé, à ce propos, que la meilleure façon de freiner l'avancée de ces produits contrefaits est l'organisation de salons périodiques qui contribuent à la commercialisation du produit traditionnel outre l'encadrement promotionnel assuré par la chambre de la wilaya. De ce fait, même le manque d'informations du côté des professionnels de la bijouterie constitue un véritable frein pour la promotion de cette profession. Le directeur général de l'Institut national de la propriété industrielle (Inapi) Bouhnik Amar, se prononçant sur le sujet, a déclaré que «la plupart des artisans sont mal informés et ignorent qu'il existe des établissements publics chargés de la protection du produit traditionnel. Nombre d'entre eux n'enregistrent, d'ailleurs, même pas leurs créations auprès de l'Inapi ou de l'Office national des droits d'auteur et des droits annexes», a-t-il rappelé. «Pour 90% de ces artisans, il s'agit d'une copie conforme consacrée depuis longtemps», a-t-il ajouté. Yacine Djadel L’événement Le Jour D’ALGERIE Dimanche 26 juin 2016 Absentéisme des députés et colère de l'opposition LA QUESTION DU JOUR L'APN dans l'impasse Brexit : un effet de pourrissement S' La direction de l'Assemblée populaire nationale maintient son calendrier et insiste à faire passer plusieurs projets à un rythme incroyable, malgré la protestation de plusieurs formations politiques siégeant au sein de cette institution et l'absentéisme flagrant des députés de la majorité. Ph/DR Par Nacera Chennafi L' Assemblée connaît une accélération incroyable des plénières. Les différentes commissions travaillent jour et nuit. Aujourd'hui, une séance plénière sera consacrée à la présentation et l'examen du projet de loi organique relatif au régime électoral et le projet de loi organique relatif à la Haute instante indépendante de surveillance des élections. Les deux textes seront présentés par le ministre de l'Intérieur, Nourreddine Bedoui, mais devant combien de députés. Il le fera sachant que les précédentes plénières étaient désertées. Le vote des deux textes est prévu pour jeudi prochain, donc en trois jours tout doit être finalisé selon la logique de la direction de l'APN. Le projet portant nouveau code électoral a été rejeté par plusieurs partis politiques, notamment dans ses deux articles 94 et 73, dans lesquels il est exigé aux partis et candidats indépendants un seuil de 4% afin de pouvoir participer aux prochaines élections, ou le recours à la collecte des signatures. Ce qui est une mission difficile pour les partis comme pour les candidats libres qui estiment jugement que ces deux articles visent «l'exclusion» de certaines formations politiques, dont celles créées en 2012. D'autre part, la séance d’aujourd’hui sera consacrée au vote de six projets de loi en une journée ! Il s'agit du projet de loi portant organisation de la profession de vente aux enchères, celui de loi portant règlement budgétaire 2013, le projet de loi relatif aux statuts des officiers de réserve ainsi que le projet de loi portant les statuts des fonctionnaires militaires. Cette séance sera aussi consacrée au vote du projet de loi amendant et complétant la loi organique définissant l'organisation et le fonctionnement de l'APN et du Conseil de la nation et leurs relations fonctionnelles avec le gouverne- ment ainsi que la loi relative à la promotion des investissements. Cependant, au-delà du contenu de ces textes et du rythme imposé par la direction de l'APN, l'attitude des députés de la majorité reste incompréhensible. En effet, jeudi dernier, avec l'absence du quorum, le président de l'APN s’est vu dans l’obligation d’annoncer le report d'une plénière de vote de quatre projets de loi à lundi prochain. S'absenter à cause du ramadhan est probablement l'excuse la plus banale qu'on peut avancer. A comprendre que les députés ne voient aucune urgence à sacrifier leurs journées de ramadhan et le ftour avec leurs familles, pour ceux qui habitent loin, pour venir à l'APN et débattre d'une loi ou participer au vote ! Il faut savoir que l'absentéisme des députés n'est pas un phénomène nouveau mais déserter les plénières de l’Assemblée de cette manière depuis le début de ce mois sacré exige un réaction efficace. Dans le règlement intérieur de l'Institution législative, rien n'interdit l'absence. Mais en tant que représentant du peuple, un député a un engagement moral même si le geste de «lever la main» n'apporte pas grandchose pour les citoyens qui s'attendent à l'amélioration de leur quotidien. Dans ce cadre, la SG du PT, Louisa Hanoune, a fustigé vendredi «la manière expéditive» avec laquelle sont traités des lois importantes au niveau de l'APN et qui «ne sert pas l'exercice politique» dans le pays. Lors d'une rencontre avec les membres de la commission des travailleurs de son parti, elle a qualifié la manière de débattre ces lois de «tentatives d'écarter l'opposition de la scène politique», ce qui représente «une déviation des principes fondamentaux de la démocratie et des libertés consacrés dans la Constitution amendée». Pour rappel, l'opposition s'est regroupée mercredi dernier à l'APN pour dénoncer le projet portant régime électoral. Jeudi, plusieurs partis ont improvisé un point de presse à l'Assemblée. Ils ont rejeté «la manière avec laquelle a été programmée le débat de plusieurs projets de lois décisifs et importants pour le pays est inique et menace même le processus démocratique, les droits politiques et les libertés fondamentales en Algérie». Les partis sont l'Alliance de l'Algérie verte (AAV, Mouvement de la société pour la paix, El Islah et Enahdha), le Parti de la justice et du développement, le Front des forces socialistes, le Parti des travailleurs et de la dignité. Ces partis se sont donnés rendezvous aujourd'hui au niveau de l'Assemblée pour décider une série d'actions. N. C. L'universitaire Mustapha Cherif : «L'Algérie peut donner l'exemple de la coexistence et de la tolérance» Le penseur algérien, Mustapha Cherif, a estimé, vendredi soir à Oran, que l'Algérie peut donner l'exemple de la coexistence et la tolérance pour relever les défis de la nation musulmane. «S'inspirant de la sunna authentique et les vrais sens et valeurs du message du Prophète Mohamed (QSSL), l'Algérie, terre des saints et communauté médiane et du juste milieu, peut donner l'exemple de la coexistence et la tolérance afin de relever les défis de notre temps et ceux de la nation musulmane», a souligné l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur, lors d'une conférence animée dans le cadre des rencontres «Dourouss Mohamadia». «Aujourd'hui, la nation musulmane, en tant qu'ensemble spirituel, est divisée, perturbée par des fitnas et des problèmes multiples», a-t-il observé, notant que «par un dialogue sincère, une foi réfléchie et un savoir bénéfique et sur les traces de la voie du Prophète de la miséricorde, notre nation peut retrouver sa place dans le monde», a estimé le conférencier. Mustapha Chérif a rappelé que le Prophète «recommandait au croyant de se tenir loin des divisions et du désespoir, et d'être utile à sa patrie, à sa communauté et à l'humanité», estimant que la réconciliation de la nation avec elle-même est recommandée par la Sunna afin d'être un rempart contre l'oubli du créateur, la perte du sens de la vie et contre l'injustice. Cette conférence a été donnée dans le cadre de la 11 édition des rencontres «Dourouss Mohamadia», qui se tient au siège de la Zaouïa Belkaïdia el Hebria, situé dans la localité de Sidi Maarouf, à l'Est d'Oran. Cette édition voit la participation d'ulémas et chercheurs venus de Tunisie, de Syrie, du Liban, de Jordanie, du Soudan, d'Egypte et du Maroc. Chafik L./APS e 3 suite de la page Une il est donc un membre de l'Union le plus indiqué pour reprendre sa liberté (son indépendance dirait son extrême droite) avant les autres, c'est bien elle. Or bien des pays sont d'ores et déjà tentés de suivre son exemple, dont deux au moins, la Hollande et la France, comptent au nombre des membres fondateurs. Le reproche que l'on fait à présent le plus souvent à David Cameron, ce n'est pas bien sûr d'avoir tenu parole, mais d'avoir attendu le pire moment pour tenir son engament de 2013. Il aurait fallu, dit-on maintenant, qu'il organise le référendum dans les circonstances mêmes du moment, quand il était acquis pour lui et pour à peu près tout le monde que le choix du maintien dans l'Union l'emporterait de loin sur celui de la sortie. Alors, explique-t-on, le phénomène de l'immigration n'avait pas encore atteint les proportions qui sont les siennes aujourd'hui, du fait notamment de la crise des réfugiés fuyant les guerres du Moyen-Orient. Cette explication du vote de jeudi dernier revient à faire du parti d'extrême droite (UKIP) non pas seulement le grand vainqueur du référendum mais son artisan, et du même coup le plus grand parti du Royaume-Uni. La réalité est tout autre. La majorité des Britanniques n'a pas suivi les consignes de vote du parti de Nigel Farraj, mais sa propre analyse de la situation, comme en témoignent les divisions apparues à ce propos au sein des deux grandes formations, les Tories et le Labour. Or ces divisions ne datent pas d'aujourd'hui, elles sont plus anciennes. Déjà en 2013 David Cameron savait qu'il ne remporterait pas les élections à venir, celles de 2015, s'il ne s'engageait pas vis-à-vis des eurosceptiques de son parti, qui étaient nombreux, en leur promettant ce qu'ils demandaient avec force : un référendum sur le maintien dans l'Union européenne. Dès ce moment, cette question était centrale. Dès ce moment, on prenait un gros risque en prenant sur soi de la poser à l'opinion publique. C'est dire que la poser en 2013 n'aurait pas été moins aléatoire qu'en 2016, et même plus tard. Car il y a quelque chose de beaucoup plus déterminant que la crise des réfugiés, qui du reste n'a guère touché le Royaume-Uni, c'est la crise économique de 2008, qui en réalité remonte à plus loin dans le passé, au moins à 2006, dont ni l'Europe ni le reste du monde ne sont encore sortis, une décennie plus tard. La sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne est précisément l'avatar qu'elle revêt pour le moment, après bien d'autres, et en attendant que l'avenir lui en offre de nouveaux à porter, par définition impossibles à prévoir. M. H. 4 Actuel Jeudi 3 avril Dimanche 262014 juin 2016 Emprunt obligataire de l'Etat Algérie - France LES DESSERTES directes entre Jijel et Marseille (France) ont été reprises vendredi avec l'atterrissage au tarmac de l'aéroport Ferhat-Abbas d'un Boeing 737-800 de la compagnie nationale Air Algérie, a-ton constaté. Ce vol inaugural a totalisé quatre vingt seize passagers à l'arrivée contre vingt six au départ, ont précisé les responsables des services aéroportuaires. Cette reprise s'inscrit dans le cadre du programme d'été arrêté par la compagnie nationale Air Algérie, a-t-on encore indiqué. Des usagers, rencontrés dans le hall de l'aérogare, ont fait part à l'APS de leur vœu de voir maintenir «pour de bon» cette ligne en direction de la ville phocéenne, et également penser à introduire d'autres dessertes, depuis les villes françaises à forte concentration de citoyens originaires de la région de Jijel. Cette ligne directe permet à de nombreux résidants de Jijel et ses environs d'éviter des déplacements longs et onéreux sur les aéroports de Constantine ou Béjaïa pour se rendre à Marseille. Pour rappel, en 2014, Air Algérie avait ouvert deux vols par semaine entre l'aéroport de Jijel-Ferhat-Abbas et MarseilleProvence, opérés en Boeing 737-800 d'une capacité d'accueil de 162 passagers. Le directeur de wilaya du transport, Bensaad Guessar, a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour le bon accueil des membres de la communauté algérienne installée à l'étranger, notamment en France. Venant de Marseille, un vieux couple d'Algériens a déclaré être venu passer quelques jours du mois sacré de ramadhan et fêter l'Aïd-el-fitr en compagnie des membres de la famille, dans une atmosphère typiquement du «bled». Les formalités douanières et policières se sont déroulées dans les meilleures conditions, affirment les passagers du vol Jijel-Marseille dont beaucoup ont émis le souhait de voir améliorer dans le traitement des bagages, manipulés par trois ou quatre agents manutentionnaires. L'aéroport Ferhat-Abbas qui traite plus de 32 000 passagers par an, selon des sources aéroportuaires, a bénéficié de plusieurs actions de modernisation, dont l'opération de réhabilitation de sa principale piste, contribue efficacement au désenclavement et au développement socio-économique de la wilaya d'autant que de nombreux projets d'envergure sont en cours de réalisation dans cette région. Les liaisons entre Jijel et Alger à raison de deux vols affichent complet, selon un responsable de l'aéroport. Adel N. 251 milliards DA collectés depuis avril Les obligations sont assorties de deux taux d'intérêts fixés en fonction du délai de remboursement: les obligations de 3 ans avec un taux d'intérêt de 5% et celles de 5 ans avec un taux d'intérêt de 5,75%. Ph/DR Reprise des dessertes entre Jijel et Marseille Le Jour D’ALGERIE L' emprunt obligataire de l'Etat a permis de drainer un montant de près de 251 milliards de dinars depuis son lancement en avril dernier, a appris l'APS auprès d'une source financière. La quasi-majorité de ces souscriptions a été enregistrée au niveau des agences bancaires et des compagnies d'assurances, alors que les trésoreries des wilayas ont collecté une part infime de l'ordre de 1%, ajoute la même source. Interrogée sur la cadence des souscriptions, la même source estime que ce niveau de fonds collectés constitue un «bon départ» et que dans le cas d'un maintien du même rythme durant les prochains mois, le bilan final devrait être appré- ciable. Lancé le 17 avril dernier, ce dispositif, baptisé «Emprunt national pour la croissance économique» (ENCE), a une durée de souscription de 6 mois (avriloctobre 2016). Les obligations sont assorties de deux taux d'intérêts fixés en fonction du délai de remboursement: les obligations de 3 ans avec un taux d'intérêt de 5% et celles de 5 ans avec un taux d'intérêt de 5,75%. Au lancement de cette opération, un seul type d'obligations avait été émis d'une valeur de 50 000 DA chacune. Mais en début mai, deux autres catégories d'obligations ont été introduites: celles de 10 000 DA destinées notamment aux particuliers et celles d'un million DA pour les gros épar- gnants. La souscription qui est ouverte aux particuliers, aux entreprises, aux établissements financiers comme aux différents organismes publics (caisses de retraite, de sécurité sociale...) se fait à travers les guichets de banques commerciales et de la Banque d'Algérie, bureaux de postes, compagnies d'assurances et trésoreries publiques. Près de 7 000 sites et centres de souscription ont été mobilisés à travers le territoire national pour accueillir les souscripteurs. La souscription à ce emprunt est proposée sous deux formes: titre nominatif ou titre au porteur (anonyme), alors que le mode de paiement se fait par chèque ou par cash ou par virement. Quant au mode de transmission des titres, ces derniers sont librement négociables et pourront être achetés et/ou cédés à des personnes physiques ou morales par voie de transaction directe ou par endossement par le biais d'intermédiaires légalement habilités. Le remboursement par anticipation des titres souscrits est possible, mais un souscripteur ne peut demander ce remboursement qu'après écoulement de la moitié de la durée globale du titre et après avis du directeur général du Trésor. Ihsane D./APS Université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou U Un manque à gagner de plus de 1 400 enseignants n manque à gagner de 1 464 enseignants permanents est exprimé par l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou dans le cadre de l'amélioration des conditions d'encadrement pédagogique, a-t-on appris samedi auprès du rectorat. Selon un document consacré à l'état des lieux actuel et aux prévisions de la prochaine rentrée universitaire, l'UMMTO devrait disposer d'un effectif théorique de 3 590 enseignants pour répondre à la norme universelle en matière d'encadrement pédagogique qui est d'un enseignant pour 15 étudiants. Pour un effectif global de 56 000 étudiants, l'université de Tizi Ouzou dispose de 2 126 enseignants permanents, représentant un taux d'encadrement moyen d'un enseignant pour 25 étudiants, selon des statistiques arrêtées au mois de mai 2016. Une situation qui «se répercute négativement» sur la qualité des enseignements et la bonne prise en charge des étudiants sur le plan pédagogique, notamment dans certaines facultés comme les Lettres et Sciences sociales, humaines et économiques où la moyenne de couverture se situe entre un enseignant pour 30 à 56 étudiants, a-t-on signalé. Parmi les mesures prises dans la perspective de combler ce manque en matière d'encadrement, figure l'accélération de la finalisation des thèses de doctorat et d'habilitation par l'allègement et la fluidification des procédures administratives, a-t-on encore précisé, relevant, toutefois, des difficultés liées à la conduite des travaux de recherche dans les structures universitaires. Il a été relevé, par ailleurs, une «nette croissance» de l'effectif des enseignants de rang magistral qui a atteint, au terme de l'exercice 2015-2016, 28,5% du personnel enseignant de l'université qui sera renforcé à la prochaine rentrée par l'intégration des diplômés en post-graduation, notamment en magister et doctorat. Pour la rentrée universitaire de septembre 2016, les responsables de l'UMMTO prévoient le recrutement de 170 nouveaux maîtres assistants en vue de garder l'actuel taux d'encadrement d'un enseignant pour 25 étudiants. Selon les prévisions établies par les mêmes services, l'université de Tizi Ouzou recevra, pour l'année 2016-2017, quelque 10 500 nouveaux bacheliers contre un effectif sortant de 7 000 diplômés avec un taux de croissance de 6,5% de la population estudiantine qui atteindra les 57 300 étudiants inscrits dans les différentes filières. Les infrastructures d'accueil seront, cependant, renforcées de 7 000 places pédagogiques au pôle universitaire de Tamda dont 2 500 déjà achevées, 1 700 places à livrer à la fin septembre prochain et 2 700 autres à réceptionner au plus tard en décembre 2016, selon les prévisions de la direction des équipements publics de la wilaya de Tizi Ouzou. Yanis G. Le Jour D’ALGERIE Economie Dimanche 26 juin 2016 5 Recul se chiffrant à plus d'un milliard de dollars Chute notable des importations de véhicules Par Amel B. Q uant aux quantités importées, elles ont chuté de 75% avec 35 925 véhicules importés entre début janvier et fin mai 2016, contre 144 060 unités sur les cinq premiers mois de 2015, soit une réduction de 108 135 véhicules, selon les données provisoires du Centre national des statistiques des Douanes (Cnis). Par concessionnaire, les baisses ont oscillé entre 2% et 98% et elles ont été plus sensibles chez ceux des marques asiatiques. Pour rappel, les licences d'importation des véhicules ont été attribuées, en mai dernier, à 40 concessionnaires sur 80 postulants. Fixé initialement à 152 000 unités pour l'année 2016, le contingent quantitatif d'importation des véhicules a été réduit à 83 000 unités. Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type «break» et les voitures de course) et les véhicules dédiés au transport de marchandises. Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels importent pour le fonctionnement de leur entreprise ne sont pas concernés par le dispositif des licences. Selon les prévisions du ministère du Commerce, la facture d'importation des véhicules ne dépassera pas un mil- liard usd en 2016, contre 3,14 milliards usd (265 523 véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en 2014 (417 913 unités). «Nous avons fait l'effort de réduction car il fallait rationaliser nos importations et ne plus importer de véhicules pour les stocker. Nous importerons essentiellement les véhicules dont les acheteurs sont déjà connus (à travers les commandes faites par ces derniers)», avait déclaré récemment le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb. Parallèlement à l'octroi des licences, le gouvernement a exigé des concessionnaires d'engager des investissements dans le secteur des véhicules et dont un cahier des charges a été élaboré par le ministère de l'Industrie et des Mines. Lors de sa visite jeudi dernier à Tiaret, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rappelé l'obligation de tous les concessionnaires automobiles d'investir localement, en avisant que sans quoi la licence d'impor- Ph.>D. R. La facture d'importation des véhicules a reculé à près de 555 millions de dollars (usd) durant les 5 premiers mois de 2016 contre 1,72 milliard usd durant la même période de 2015, soit une baisse de 1,165 milliard usd (-68%), selon les Douanes. tation leur sera retirée en 2017. Dans le sillage de la chute des prix du pétrole, le gouvernement a décidé de plafonner certaines importations à travers la mise en œuvre du régime des licences d'importation. Jusqu'à présent, les produits concernés sont les véhicules, le ciment portland gris, le rond à béton et certains produits agricoles. A.B. Commerce à El-Bayadh Ouverture de deux marchés de proximité de fruits et légumes eux nouveaux marchés de proximité de de l'ensemble des commodités requises à la marché que constituait celui du centre-ville. D fruits et légumes ont été ouverts, durant pratique commerciale, surtout les conditions Selon M. Salhi, une opération d'assainissele mois de ramadhan, dans la commune d'El- d'hygiène, ces nouveaux espaces commer- ment des listes des bénéficiaires des locaux Bayadh, a-t-on constaté. Les commerçants informels qui s'étaient établis autour du marché du centre-ville d'El-Bayadh ont été transférés vers ces deux nouveaux marchés localisés dans les quartiers «Sidi Hadj Bahous» et «1 300 logements», et dont quelque 150 jeunes ont bénéficié de locaux, a précisé le président de l'Assemblée populaire communale (P/APC), Mohamed Amine Salhi. Dotés ciaux ont contribué à mettre fin au commerce informel qui dénaturait la ville de El-Bayadh, notamment au niveau quartiers El-fidayine (ex- Graba) et En-Nasr, a-t-il ajouté. Les habitants des quartiers «Sidi Bahous» et «1 300 logements» ont accueilli avec satisfaction l'ouverture de ces deux marchés de proximité de fruits et légumes, qui les ont soulagés de la contrainte des déplacements vers l'unique commerciaux non exploités dans ces deux marchés de proximité a été lancée, en parallèle, par les services concernés de la commune d'El-Bayadh. Des mises en demeure ont été transmises aux bénéficiaires concernés, avant d'entamer les procédures de récupération de ces locaux pour les réaffecter à d'autres bénéficiaires souhaitant vraiment les exploiter, a-t-il souligné. Samy O./APS Matières premières L Le cacao tiré par le Brexit, le sucre et le café en baisse e cacao restait sur une tendance haussière au lendemain du vote sur le Brexit en Grande-Bretagne tandis que le café et le sucre étaient en baisse, plombés par des prévisions de production en hausse. Le cacao est sur une tendance haussière depuis le début de l'année, reflétant les inquiétudes sur l'approvisionnement créées par la sécheresse qui touche les producteurs clés en Afrique de l'Ouest. En Côte d'Ivoire, «l'été chaud et sec a stressé les arbres plus qu'à la normale et pourrait même avoir affecté le potentiel de production», selon les experts de Commerzbank. Mais «les mouvements récents des prix du cacao ont surtout reflété les changements d'opinions et les mouvements des taux en amont du vote du Brexit», a expliqué Sébastien Marlier, analyste matières premières chez The Economist Intelligence Unit, ajoutant que «le cacao est une des matières premières les plus exposées au Brexit», car les échanges sont cotés en Grande- Bretagne (en livre sterling) et aux Etats-unis (en dollars américains). Pour lui, «la volatilité liée au Brexit est susceptible de fortement toucher les prix du cacao à court terme, avec un marché à terme londonien qui pourrait trouver du soutien dans la faiblesse de la livre sterling». Le cours du cacao est ainsi monté vendredi à Londres jusqu'à 2 325 livres, un maximum depuis le 8 mars 2011, tandis qu'il avait atteint jeudi à New York jusqu'à 3 190 dollars, un maximum en sept semaines, avant de fortement décrocher vendredi. Par ailleurs, les cours du sucre ont baissé cette semaine, après avoir atteint un maximum en deux ans et demi début juin. La livre de sucre brut est ainsi tombée vendredi à New York à 18,53 cents, un minimum en plus de deux semaines. «Les événements ‘’extérieurs’’ au marché du sucre ont pris la main à court terme», a commenté Tom Kujawa, analyste chez Sucden Financial pour expliquer la chute des cours vendre- di. «La prédominance est naturellement donnée au ‘’choc’’ économique du vote du Brexit (...) avec des conséquences fortes sur les performances des marchés des changes, des stocks et des matières premières», indique-t-il. A cela s'ajoute le fait que «dans leur ruée sur le marché du sucre lors de la première partie de l'année 2016, les opérateurs ont volontairement ignoré les données les plus pessimistes du marché», souligne Sébastien Marlier. Du côté de la demande, le rythme auparavant élevé des importations chinoises semble s'être considérablement ralenti. Du côté de l'offre, peu d'attention est portée au potentiel de production de l'Europe et des anciennes républiques soviétiques qui va s'accroître considérablement dans les mois qui viennent. «Ces facteurs, ajouté à l'impact négatif provoqué par le Brexit devrait maintenir la pression sur les prix du sucre à court terme», assure M. Marlier. Les prix du café ont, quant à eux, baissé cette semaine malgré une récolte brésilienne attendue en hausse. «La récolte de robusta au Brésil est vraiment limitée cette année en raison du phénomène El Niño», a toutefois souligné Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group. Mais, «des améliorations de la météo, spécialement au Brésil, ont allégé les inquiétudes sur l'offre d'arabica», selon M. Marlier. Cela explique pourquoi l'arabica a perdu du terrain cette semaine, après un très bon début au mois de juin. Le cours a également pâti des «prises de bénéfice de la part des investisseurs après les récentes hausses» et des «réactions négatives après le vote du Brexit vendredi», souligne-t-il, ajoutant que «la volatilité va s'amplifier sur les marchés financiers en raison du Brexit qui aura un effet négatif sur les prix à très court terme». «Les pluies sont bonnes en ce moment au Mexique et en Amérique centrale, et l'état des récoltes s'améliore. Il n'y a pas non plus de problème en Colombie et au Vénézuela», assure également Jack Scoville. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en septembre valait 1 674 dollars vendredi contre 1 668 dollars le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en septembre valait 137,65 cents, contre 143,10 cents sept jours auparavant. A Londres, la tonne de cacao pour livraison en septembre valait 2 326 livres sterling, contre 2 271 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en septembre valait 3 046 dollars, contre 3 068 dollars sept jours plus tôt. A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 526,40 dollars, contre 540,80 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en octobre valait 18,66 cents, contre 20,02 cents sept jours auparavant, mais pour livraison en juillet. R. E. 6 Société Dimanche 26 juin 2016 Le Jour D’ALGERIE Dans une pâtisserie centenaire Zlabia de Boufarik ou le goût raffiné du ramadhan Par Salem K. L e visiteur de Boufarik, une ville située à une vingtaine de km du chef-lieu de wilaya de Blida et à 30 km de la capitale Alger, durant ce mois béni de ramadhan, est facilement happé par la multitude de commerces aux devantures bien apprêtées pour l'accueil de ce mois sacré, synonyme pour eux de la vente de la pâtisserie préférée des jeûneurs algériens, «zlabiette Boufarik» Une pâtisserie dont le goût authentique aurait toutefois perdu de sa splendeur, selon des habitants de Blida, qui estiment que la véritable zlabia de Boufarik ne se trouve guère chez ces vendeurs ayant pignon sur rue, mais plutôt chez quelques familles boufarikoises, qui ont su préserver ce goût distingué, dont le secret est jalousement perpétué de père en fils. Un flop culinaire transformé en une pâtisserie à succès Pour la famille Aksil, l'invention, ou plutôt la découverte de la zlabia est le fruit d'un heureux hasard (pour les générations futures s'entend). Car selon la légende perpétuée jusqu'à ce jour, une dame de cette vieille famille voulait préparer du s'fendj (sorte de beignets à l'huile), sur une demande expresse de son mari, mais la malheureuse rata complètement sa recette et, pour ne pas perdre la face, elle présenta à son mari un gâteau à la forme bizarre, en lui disant «Zala-Bia», qui veut littéralement dire «j'ai fauté». Le mari goûta le gâteau et lui plut, et en redemanda, et c'est ainsi que naquit la belle zlabia de Boufarik, pour devenir avec le temps la douceur préférée de beaucoup de gens. A un certain temps, la zlabia de Boufarik pénétra même, dans les arcanes, de l'ex-prison de Serkadji, lorsqu'un détenu de la famille Aksil l'y introduisit en 1956, au grand bonheur de ses codétenus, qui l'apprécièrent et en redemandèrent, selon le fils de ce moudjahid – détenu Abdelkrim Aksil. Encore plus, M. Aksil a assuré à l'APS que la zlabia de Boufarik était considérée durant la guerre de Libération nationale, comme un présent précieux, qui était acheminé aux moudjahidine à dos de baudet. Une pâtisserie précieuse préparée une fois par an Poursuivant son récit captivant, Abdelkrim Aksil a souligné que ce gâteau était dans le passé préparé une seule fois dans l'année, soit durant le mois sacré seulement, d'où l'engouement impressionnant dont il jouissait chez les gens de l'époque. Au début des années 20 du siècle dernier, la zlabia était confectionnée à Dar Nakous, de Hai Laksari, puis vendue au niveau de Zenkate Laàreb de la Ph.>D. R. En dépit des années qui passent, la zlabia de Boufarik, une pâtisserie réputée de cette ville cuite en friture et gorgée de miel, continue de faire le bonheur des jeûneurs durant le ramadhan, dont l'Iftar et les soirées ne pourraient être ce qu'elles sont sans cette indétrônable douceur sur la table. ville de Boufarik. Elle était cuite sur du bois, d'où son goût inimitable. Mais le secret de la recette demeure, à ce jour, jalousement bien gardée par la famille Aksil, qui se refuse à en révéler une «miette» à quiconque, à l'exception de sa belle-famille Chenoune, qui a pu accéder, grâce aux liens de parenté tissés avec le temps, aux arcanes de cette recette centenaire, qui fait la joie des papilles de milliers d'adeptes de la zlabia de Boufarik. La famille Chenoune, autre marque déposée de la zlabia de Boufarik Chez la famille de Djelloul Chenoune, une très bonne adresse de la cité Beriane, réputée pour sa zlabia boufarikoise authentique, la confection de ce gâteau est une affaire des femmes de la famille, soit l'épouse, les filles et les proches, dont l'«amour du métier est derrière le goût distingué de sa zlabia», soutient-il. «Les femmes chargées de la confection de la zlabia sont interdites de révéler le secret de la recette, même à leurs parentes ou amies les plus proches», affirme-t-il. Pour ce spécialiste de la zlabia de Boufarik, ce qui se vend actuellement en Algérie, sous ce label (zlabia de Boufarik) «n'est qu'une pâle copie de l'authentique gâteau confectionné, depuis près d'un siècle, dans les maisons biens gardées de quelques familles boufarikoises, dont la pâte à la recette sécrète est préparée par les femmes, avant que les hommes ne se chargent de sa cuisson sous un feux doux». M .Chenoune s'est démarqué, à l'occasion, de certains commerçants «de la contrefaçon» qui ont exploité le label de la zlabia de Boufarik, pour faire un gâteau dont le goût ne ressemble en rien au véritable, jusqu'à perdre, avec les années, toutes les saveurs propres à cette pâtisserie à succès. S. K./APS Laghouat Les jeunes s'impliquent nombreux aux actions de bienfaisance Des actions de solidarité similaires sont es jeunes de la wilaya de Laghouat s'im- repas de Ramadha, celui du S'hour (précépliquent nombreux, en ce mois sacré du dant le moment de la reprise d'une nouvelle quotidiennement menées par des âmes L bienfaitrices, en groupe et en individuel, à ramadhan, aux actions de bienfaisance et de journée de jeûne). solidarité, en assurant des repas de rupture du jeûnes aux nécessiteux et passagers. Ces activités bénévoles de solidarité se sont accentuées et consolidées ces derniers jours, avec l'adhésion d'autres catégories sociales aux actions caritatives et à diversification des aides de solidarité à travers les différentes régions de Laghouat, à l'instar de l'association «Chabab Laghouat» (jeunes de Laghouat). Ce groupe assure, dans le cadre de la solidarité et depuis le début du mois du Ramadhan, la distribution quotidienne, au niveau de la gare routière et aux bords de la RN-1 traversant la ville de Laghouat, de près de 300 repas chauds d'Iftar (rupture du jeûne). Une fois ces repas servis, ces jeunes entament aussitôt les préparatifs du second Ces derniers jours, «Chabab Laghouat» s'apprête à lancer, en prévision de la fête de l'Aïd El-Fitr, une campagne de «Vêtements de l'Aïd» pour enfants, en plus de l'organisation et l'animation de concours culturels et religieux sur les réseaux sociaux devant être sanctionnés par une remise de prix le 27 du mois de Ramadan, à l'occasion de la célébration de la veillée religieuse de «Leïlat El-Kadr» (la nuit du destin). N'étant pas la seule sur le terrain de la solidarité ramadanesnque, d'autres associations telles que «Ness El-Khir» et «Echiffa» et d'autres groupes de jeunes se mobilisent pour venir en aide, durant ce mois de piété et d'entraide, aux passagers et personnes nécessiteuses, dont des ressortissants étrangers de confession musulmane vivant sur le territoire de la wilaya de Laghouat. travers les axes routiers de la wilaya, notamment aux entrées des communes traversées par les routes nationales, à l'instar de Brida, Gueltat Sidi Saâd et Sidi-Makhlouf ainsi que les concentrations d'habitants de Bouzbaier et Bellil. Par ailleurs, huit restaurants de la Rahma ont été ouverts durant ce mois de Ramadhan dans certaines communes de la wilaya pour apporter servir des repas d'Iftar aux passagers et familles nécessiteuses. Une enveloppe de 136 millions DA, constituée de contributions de la wilaya, des communes et d'un apport du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, a été consacrée aux actions de solidarité durant ce mois de Ramadhan dans la wilaya de Laghouat. Hani Y. Takerwait B Une boisson en vogue durant le ramadhan à Ghardaïa oisson traditionnelle à base de plante médicinale, «Takerwait» se fraye une place importante dans les habitudes culinaires des Ghardaouis durant le mois de ramadhan et trône majestueusement sur la table du ftour et shour des jeûneurs. Cette boisson «infusion» à base de brin d'herbes en vrac agréables au goût, désaltérante et rafraîchissante, traditionnellement connues dans la région comme breuvage utile pour lutter contre la soif et les excès de chaleur ainsi que pour tonifier, est préparée par besoin de vivre dans un environnement hostile chaud et climat sec, a expliqué D.Boumediène, un herboriste de Theniet El Makhzen. Les habitants de la région ont su, au fil des siècles, tirer profit de leur milieu environnemental et dénicher les ingrédients leur permettant de préparer des plats quotidiens et des boissons appropriées pour lutter contre les aléas de la nature, a expliqué, de son côté, K.Abdelkader, un sociologue de la région. Ces recettes et ingrédients prennent un intérêt particulier durant le mois de ramadhan pour la préparation de Takerwait, boisson élaborée à partir d'un mélange d'herbes (myrte, souchet adorable, télèphe, boutons de fleurs séchées, clous de girofles marinés dans l'eau sucrée) avec un ajout de jus de citron. Plusieurs familles Ghardaouies acquièrent les ingrédients nécessaires à la veille du mois sacré, préparent ce breuvage et le conservent au frigo, avant de le distribuer aux proches et autres invités. Ce breuvage possède de nombreuses vertus thérapeutiques aux propriétés notamment diurétique, tonique, antifatigue et drainante. Takerwait, une curiosité aux vertus thérapeutiques Depuis le début du mois de Ramadhan, les épiceries de quartiers ont aménagé des présentoirs dédiés à cette boisson, fabriquée traditionnellement à la maison, au même titre que les limonades et autres boissons qui ont le vent en poupe, avec des vendeurs vantant ses vertus thérapeutiques. Des files entières de clients attendent leur tour devant les épiceries pour acquérir un litre de Takerwait cédé en vrac entre 150 et 200 DA le litre. Entouré de mythe, Takerwait, célèbre également comme boisson nuptiale, attire de nombreux consommateurs juvéniles et des visiteurs de la région mus par la curiosité. Consommée fraîche, cette boisson traditionnelle aiderait surtout à supporter la chaleur. Elle est conservée généralement dans un récipient préparé à base de calebasse sèche que l'on met dans un endroit frais. Kamel L. Santé Le Jour D’ALGERIE r Des consultations d’ophtalmologie pour les habitants des zones enclavées Pas moins de 435 habitants des zones enclavées de la wilaya de Khenchela ont bénéficié, ces deux derniers jours, de consultations ophtalmologiques assurées par une caravane médicale, a indiqué le directeur local de la santé et de la Population. Par Amel F. Ph.>D. R. LE CAP-VERT a recensé 11 bébés (dont un mort-né) atteints de microcéphalie, défaut de naissance d’habitude rare, en lien avec l’épidémie de Zika qui a atteint l’archipel en octobre 2015 mais qui est actuellement en recul, selon le ministère de la Santé. Le dernier décompte du ministère, communiqué peu avant fin mai, faisait état de trois cas : deux à Praia, la capitale située sur l’île de Santiago, et un sur l’île de Maio (sud de l’archipel). Les femmes tombées enceintes durant le second semestre 2015 «commencent à accoucher et maintenant nous comptabilisons 11 cas de bébés avec une microcéphalie en total cumulé», a affirmé Maria de Lourdes Monteiro, médecin épidémiologiste du ministère de la Santé, citée vendredi par les médias. Neuf de ces cas ont été recensés à Praia et deux sur l’île de Maio. Le décompte inclut un bébé mort-né, a précisé D Monteiro, qui s’exprimait jeudi lors d’une réunion organisée par l’ONU à Praia, sur l’impact de Zika. Depuis l’apparition du virus, le Cap-Vert a enregistré environ 7 500 cas, en majorité sur les îles de Santiago et de Fogo. La plupart du temps, il provoque des symptômes bénins qui passent souvent inaperçus. Selon les autorités, l’épidémie de Zika demeure sous contrôle dans l’archipel. Un laboratoire, permettant de dépister toutes les femmes enceintes qui vivent dans les îles touchées par le virus a été mis en place en mars à Praia un laboratoire, avec l’aide de l’Institut Pasteur de Dakar. En mai, les autorités avaient parlé d’une nette décrue depuis les premiers cas suspects découverts en octobre 2015, comme d’ailleurs en Amérique latine et aux Caraïbes. Ce recul se maintient mais le ministère a appelé à une vigilance accrue pendant la saison des pluies, qui s’étend généralement d’août à octobre. Le virus se propage principalement par des piqûres de moustiques infectés mais peut aussi se transmettre sexuellement, ainsi que de la mère au fœtus. L’épidémie actuelle touche plusieurs pays d’Amérique du Sud, le plus affecté étant le Brésil. R.S. 7 Caravane médicale à Khenchela Zika 11 bébés nés avec une microcéphalie au Cap-Vert Dimanche 26 juin 2016 E ncadrée par un staff médical et paramédical spécialisé, à l’initiative de la direction de la santé de Kenchela, une clino-mobile a sillonné les 20 et 21 juin les régions enclavées de la wilaya, offrant des consultations et conseils à ses habitants, a précisé Faycal Nemouchi, soulignant que l’objectif de cette action est de «rapprocher les prestations médicales des citoyens habitant dans des zones éloignées et de soutenir les populations démunies en ce mois de ramadhan». L’initiative a connu «une grande affluence» de la part des citoyens de différentes communes de la wilaya, soutenant que quelque 150 patients ont bénéficié des consultations lors de la première journée dans la localité de Yabous (ouest de Khenchela), tandis que 285 consultations ont été effectuées lors de la deuxième journée dans la commune d’Ouled Rechache, à l’est de Khenchela, et qui a bénéficié même à des citoyens de la wilaya voisine de Tébessa. Cette campagne a touché en grande partie les personnes âgées et les enfants, en leur prodiguant des soins liés à diverses pathologies congénitales oculaires, précisant que des opérations chirurgicales seront programmées, par le même staff médical, au profit de plusieurs scolarisés de ces régions avant la rentrée scolaire. Par ailleurs, le même responsable a souligné que cette caravane fera une halte, le 28 juin prochain, dans la localité de Chechar, au sud de la wilaya, dans une autre opération de solidarité visant les habitants de la région. Cette action humanitaire s’inscrit, selon M. Nemouchi, dans «une vision de consolidation de l’offre médicale de proximité», et en droite ligne avec les objectifs de la politique de l’Etat. Malformation ou paralysie de membres supérieurs Quinze enfants seront opérés à l’hôpital de Ben Aknoun U ne quinzaine d’enfants atteints de malformation ou de paralysie de membres supérieurs seront opérés, samedi et dimanche, à l’hôpital de Ben Aknoun (Alger), par une équipe de spécialistes français en chirurgie de membres supérieurs. «Au total, 90 enfants venus de différentes régions du pays ont été examinés vendredi, parmi lesquels une quinzaine ont été retenus pour se faire opérer samedi et dimanche», a indiqué à l’APS le professeur Abderrahmane Benbouzid, chef de service chirurgie orthopédique à l’hôpital de Ben Aknoun, précisant que les autres le seront en septembre pro- chain. L’équipe française, spécialisée notamment dans la chirurgie de malformation et de paralysie de plexus brachial, se trouve à Alger pour une mission de trois jours. Elle est dirigée par P Alain Gilbert, de l’Institut de la main (Paris). Selon le professeur Benbouzid, le travail de l’équipe française «relève du bénévolat et consiste également à former de jeunes chirurgiens algériens dans le traitement de ces pathologies», soulignant que l’objectif étant d’assurer la prise en charge de ces malades en Algérie et de leur éviter d’être transférés à l’étranger. Souhila B. r M’sila L’Etablissement public hospitalier de Sidi-Aïssa doté d’un scanner L’ÉTABLISSEMENT public hospitalier (EPH) de Sidi-Aïssa, situé a 100 km au nord ouest de la wilaya de M’sila, a été doté d’un scanner, a-t-on appris auprès des services de la wilaya. Cet équipement, le troisième à l’échelle de la wilaya, et dont la phase installation a été achevée, «va mettre fin aux difficultés rencontrées par les patients vivant dans cette localité de près de 140 000 habitants», a précisé la même source, soulignant que les habitants de cette localité «n’auront plus à se déplacer vers d’autres villes». Les services de santé ont lancé, en parallèle, une formation au profit des techniciens et des radiologues appelés à utiliser ce scanner «ultramoderne qui répond aux normes exigées», en attendant, a-t-on encore souligné, l’affectation d’un médecin spécialiste. La mise en place d’un scanner à l’hôpital de 240 lits de Sidi-Aïssa avait été annoncée en octobre 2014 par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, alors en visite officielle dans la wilaya de M’sila qui dispose rappelons-le, à l’heure actuelle, de trois scanners dans les hôpitaux de M’sila, Boussaâda et Sidi Aissa. F.D./Agences Cancers de la peau L Le mélanome plantaire plus fréquent sur les zones d’appui des pieds es cancers de la peau situés sous les pieds se développent plus souvent au niveau des régions de contraintes mécaniques comme les zones d’appui, de cisaillements et de callosités. A quoi est dû le mélanome des pieds ? Des chercheurs de l’école de médecine de Matsumoto, au Japon, se sont intéressés aux cancers de la peau situés sous les pieds. Cette partie n’est que peu exposée au soleil, premier facteur de risque des cancers de la peau. Pourtant, selon l’Institut national du cancer (Inca), les mélanomes acro-lentigineux (plante des pieds, des mains, et sous les ongles) représentent 5% des mélanomes chez les personnes à peau blanche et jusqu’à 60% des mélanomes en Afrique et en Asie où la pigmentation de la peau diminue l’incidence de ces cancers. Les régions de contraintes mécaniques plus propices aux mélanomes plantaires. Les chercheurs ont réuni 123 patients (54 hommes et 69 femmes) atteints de mélanomes plantaires et ayant reçu un traitement à l’hôpital universitaire de Shinshu (Japon) entre janvier 1990 et décembre 2014. Ils ont ensuite regardé les localisations des mélanomes et les ont comparées avec les points d’appui des pieds lors de la station debout ou de la marche, les zones de cisaillements et de callosités ou de corne, regroupés sous le terme de régions de contraintes mécaniques. Ils ont alors observé que ces zones de contraintes étaient aussi les zones les plus touchées par les mélanomes plantaires : «Même si les traumatismes et d’autres facteurs augmentent les risques de mélanome dans les régions de peau qui ne sont pas exposées au soleil, nous avons trouvé que les conditions subies par l’arrière et l’avant du pied étaient plus favorables au développement de mélanomes que les autres régions de la surfa- ce plantaire», expliquent les scientifiques dans leur étude publiée dans le New England Journal of Medicine. En cause : la pression plantaire et le stress lié aux cisaillements répétés à ces niveaux du pied. «Nos résultats suggèrent que les contraintes mécaniques augmentent la formation de mélanomes sur la surface plantaire», concluent les auteurs de l’étude. Des recherches supplémentaires sur un plus grand nombre de patients sont maintenant nécessaires pour évaluer le caractère pathogène du mélanome plantaire. Top Santé.com Le Jour D’ALGERIE Maghreb Dimanche 26 juin 2016 11 Libye Nouvelle contre-offensive de Daech repoussée à Syrte Les forces progouvernementales libyennes ont repoussé une nouvelle contre-offensive des terroristes retranchés à Syrte (centre-nord) après de «féroces» combats, selon un communiqué militaire. Ph : DR Par Kamel L. A la faveur d’une offensive lancée le 12 mai pour reprendre Syrte au groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daech), les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) sont entrées le 9 juin dans la cité et assiègent depuis les éléments de Daech dans une zone de 5 km qui s’étend du centre de la ville côtière jusqu’à la mer, au nord. Les pro-GNA peinent toutefois à progresser dans cette zone en raison de la forte résistance des terroristes qui mènent des contre-attaques, des attentats suicide et à la voiture piégée notamment. Située à 450 km à l’est de la capitale Tripoli, Syrte est le principal fief de Daech en Libye, qu’ils contrôlent depuis juin 2015. Vendredi avant l’aube, les pro-GNA ont «repoussé une nouvelle contre-offensive de Daech près de la route côtière au prix de violents combats qui ont contraint les terroristes à reculer», a indiqué un communiqué des forces progouvernementales. Les combats ont fait quatre morts et 24 blessés dans les rangs des forces du GNA, a indiqué un second communiqué. Au moins 10 éléments de Daech ont également péri dans les affrontements. Par ailleurs, l’ONU a condamné les attaques des trois derniers jours contre des installations médicales à Benghazi, dans l’est de la Libye, s’alarmant des «conséquences à long terme» de ces attaques sur la population civile et le système de soins de santé dans le pays. «Je suis consterné par ces 2 attaques qui mettent en danger les patients et le personnel médical», a déclaré vendredi le coordonnateur humanitaire de l’ONU par intérim, D Syed Jaffar Hussain, dans un communiqué. S’alarmant des conséquences à long terme de ces attaques sur la population civile et le système de soins de santé en Libye, D Hussain, qui représente également l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le pays, a appelé «à respecter pleinement les obligations en vertu du droit international, y compris le droit international des droits de l’Homme». Le coordonnateur humanitaire a condamné fermement les actes de violence, les attaques et les menaces contre le personnel médical et le perr r sonnel humanitaire exclusivement affectés à des tâches médicales, contre leurs moyens de transport et leurs équipements, ainsi que contre les hôpitaux et autres établissements médicaux. «Il est essentiel de respecter les principes et les règles du droit international humanitaire conformément à la résolution 2286 du Conseil de sécurité des Nations Unies», conclu le communiqué. Le dernière attaque remonte à vendredi soir, lorsque quatre civils ont été tués et 14 autres blessés par l’explosion d’une voiture piégée devant un hôpital de Benghazi. Deuxième ville de Libye, Benghazi est depuis près de deux ans le théâtre de combats sanglants entre les forces loya- listes et des groupes armés, dont les éléments du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (Daech/EI) et d’Ansar Asharia, affilié à Al-Qaïda. 4 morts et 14 blessés dans l’explosion d’une voiture piégée Quatre civils ont été tués et 14 autres blessés, vendredi, par l’explosion d’une voiture piégée devant un hôpital de Benghazi, dans l’est de la Libye, a indiqué une responsable à l’hôpital. «Une voiture piégée a explosé devant l’entrée de l’hôpital, tuant quatre civils et en blessant 14 autres», a dit à l’AFP Fadia alBarghathi, une porte-parole de l’établissement visé, l’hôpital Al- Jalaa. L’explosion s’est produite à 20h00 GMT, a indiqué sous couvert d’anonymat un responsable militaire, ajoutant qu’elle avait été «causée par une bombe adhésive placée sous une voiture garée devant l’hôpital». De nombreux soldats blessés dans des combats sont soignés dans cet hôpital, l’un des deux principaux établissements de Benghazi. Deuxième ville de Libye, située à 1 000 km à l’est de la capitale Tripoli, Benghazi est depuis près de deux ans le théâtre de combats sanglants entre les forces loyalistes et des groupes armés, dont les éléments du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (Daech/EI) et d’Ansar Asharia, proche d’Al-Qaïda. K. L./Agences Sahara occidental L’ambassade d’Algérie à Bruxelles réaffirme la position constante de l’Algérie L’ ambassade d’Algérie à Bruxelles a réaffirmé avec «force» la position constante de l’Algérie sur la question du Sahara occidental, qui est celle de la communauté internationale en matière de décolonisation. «Je tiens à souligner avec force que la position de l’Algérie sur la question du Sahara occidental s’identifie au consensus international et à la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation», a écrit l’ambassadeur d’Algérie, Amar Belani, dans une mise au point adressée au site européen d’information EurActiv. Exerçant son droit de réponse à ce site qui a publié deux articles contenant des informations «erronées» sur la situation au Sahara occidental et des «accusations fantaisistes» prêtant à l’Algérie l’«intention délibérée de déstabiliser le Maroc», l’ambassade d’Algérie à Bruxelles a sou- ligné que la position algérienne sur la question sahraouie est également «en cohérence avec son propre cheminement historique», l’Algérie ayant obtenu son indépendance après une longue guerre de Libération, par voie référendaire. «Il s’agit donc d’une question de principe qui transcende les liens d’amitié historique, et de parente sociologique qui unissent les peuples algérien et marocain», est-il souligné dans la mise au point. Rappelant que le Sahara occidental est inscrit sur la liste des territoires non-autonomes des Nations unies, l’ambassade d’Algérie à Bruxelles a souligné que «la responsabilité du Maroc est établie et entière dans la perpétuation du conflit» de même que pour les souffrances et frustrations endurées par le peuple du Sahara occidental, privé depuis plus de 40 ans d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination. L’ambassade d’Algérie a dénoncé, en outre, le témoignage «douteux» de l’eurodéputé français Gilles Pargneaux, rapporté dans l’article diffusé par EurActiv, dans lequel il critique la position de l’Algérie sur le conflit au Sahara occidental, estimant qu’«elle date du temps de la guerre froide». Elle a relevé, à ce titre, que cet eurodéputé connu pour sa proximité avec le Maroc, épouse publiquement les thèses «expansionnistes et annexionnistes» de ce pays. Elle a invité, à ce titre, cet eurodéputé, dont la «crédibilité» est bien connue dans les rangs de l’hémicycle européen, à expliquer le fait qu’aucun Etat au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur la Sahara occidental, même pas ses proches alliés. L’ambassade d’Algérie à Bruxelles a, par ailleurs, «démenti catégoriquement les allégations» contenues dans l’un des articles publiés par ce site européen d’information faisant état d’une radicalisation croissante en Algérie et dans les camps des réfugiés sahraouis. Selon l’ambassade d’Algérie, il s’agit d’un «argument spécieux et sans fondement» que le Maroc agite comme un chiffon pour décrédibiliser le Front Polisario et, dans le même temps, faire croire à des plans diaboliques fomentés par l’Algérie pour déstabiliser son voisin de l’ouest. Qualifiant ces accusations de «grotesques et irresponsables», l’ambassade d’Algérie à Bruxelles a rappelé que pendant que le pays luttait, dans les années 1990, contre les hordes barbares de terroristes sur son territoire, certains de leurs chefs se voyaient accordés facilement un havre au Maroc et en Europe. L’ambassade a mis l’accent, dans ce contexte, sur les efforts accomplis par l’Algérie pour la stabilité de la région en sécurisant son large territoire et ses longues frontières, empêchant ainsi les terroristes de Daech d’accéder à la région du Maghreb et en Europe. Elle a fait remarquer, à ce titre, que l’Algérie et le pays de la région du Maghreb qui enregistre le moins de départs de «combattants étrangers» vers la Syrie dont le nombre ne dépasse pas la centaine, tout le contraire du Maroc qui a fort à faire avec ses quelques milliers de «foreign fighters». L’Algérie «n’utilise pas les questions de la migration et du terrorisme, cyniquement comme certains, qui espèrent ainsi renforcer leurs capacités de négociations avec l’UE», est-il souligné dans la mise au point. R.M. 12 Monde Dimanche 26 juin 2016 Le Jour D’ALGERIE Brexit «On ne laissera personne nous prendre notre Europe» E ntre consternation et appels au calme, dirigeants et responsables européens se mobilisent pour faire en sorte qu'après le choc du Brexit, la transition soit la moins douloureuse possible. «Je suis sûr que ces États vont envoyer comme message qu'on ne laissera personne nous prendre notre Europe, ce projet de paix et de stabilité», a-t-il dit avant sa rencontre avec ses homologues français, italien, belge, néerlandais et luxembourgeois. Le ministre allemand FrankWalter Steinmeier reçoit ses homologues Jean-Marc Ayrault (France), Bert Koenders (Pays-Bas), Paolo Gentiloni (Italie), Didier Reynders (Belgique) et Jean Asselborn (Luxembourg) pour un «échange sur les thèmes actuels de la politique européenne», selon un communiqué. M. Steinmeier a regretté le vote des Britanniques, favorables à 51,9% au Brexit selon les résultats officiels, déplorant «un jour triste pour l'Europe et la Grande-Bretagne». Paris et Berlin vont présenter à leurs partenaires des «solutions concrètes» pour rendre l'UE «plus efficace», «sans entrer dans de grandes constructions», a dit à l'AFP M. Ayrault. La chancelière Angela Merkel, qui a regretté le «coup porté à l'Europe» et au «processus d'unification européenne», a invité, lundi à Berlin pour en débattre, le président français François Hollande et le chef du gouvernement italien Matteo Renzi. Elle recevra aussi séparément le président du Conseil européen, Donald Tusk. Après le Brexit, «l'Allemagne va continuer à jouer un rôle central, voire même encore plus important au sein de l'Union européenne», a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, au quotidien allemand Bild. Les places boursières mondiales, prises à contre-pied par un vote qu'elles n'avaient pas anticipé, ont terminé la séance de vendredi en déroute, à l'exception notable de Londres, qui tirait son épingle du jeu du fait de la présence de nombreuses multinationales qui, pour certaines, ont peu d'activité en Europe. La chute de la livre britannique a cependant obligé la Banque d'Angleterre à se dire prête à débloquer 250 milliards de livres (326 milliards d'euros). Le référendum laisse un pays divisé, avec Londres, l'Ecosse et l'Irlande du Nord qui voulaient rester dans l'UE, tandis que le nord de l'Angleterre ou le Pays de Galles ont largement voté pour le Out. Une pétition signée par plus de 350 000 personnes appelle à un nouveau référendum, tandis qu'une autre, signée par 90 000 personnes, réclame l'indépendance de Londres et son maintien dans l'UE. Le Premier ministre conservateur, David Cameron, a annoncé sa démission quelques heures après la publication des résultats. Il a toutefois déclaré qu'il resterait en Points chauds Rejet Y Par Fouzia Mahmoudi a-t-il un scénario dans lequel on imaginerait que François Hollande connaisse tout d'un coup une révélation, se rende compte de son abyssale popularité et décide par lui-même qu'il serait ridicule pour lui de se présenter pour un second mandat quand tous les signes montrent à quel point les Français le rejettent, qu'ils soient de droite, neutres ou même de gauche ? Tous ne veulent qu'une chose, que le président socialiste s'abstienne de se présenter devant eux en 2017 pour requérir leur vote. Très exactement, ils sont 85% des sondés à ne pas vouloir voir le président sortant se présenter à la prochaine présidentielle. Même chez les sympathisants de gauche, 68% des interrogés n'en veulent pas. Ainsi, à la question : souhaiteriez-vous pour chacune des personnalités de gauche suivantes «qu'elle soit candidate à la présidentielle ?», François Hollande n'obtient que 14% de réponses positives. Le chef de l'État est devancé par Emmanuel Macron, dont 40% des personnes interrogées souhaitent la candidature, mais que 59% ne veulent pas non plus comme candidat. Suivent Arnaud Montebourg avec 31% d'avis favorables, contre 68%, Martine Aubry 27% contre 72%, et Manuel Valls qui recueille 26%, contre 73% d'avis négatifs. Selon ce sondage réalisé pour iTélé, les sympathisants de gauche souhaitent en priorité une candidature de Martine Aubry (50%), devant celles d'Arnaud Montebourg (40%), d'Emmanuel Macron (37%), de Manuel Valls (36%), et enfin de François Hollande (31%, contre 68%). Le chef de l'État est en meilleure position chez les proches du PS, qui désignent d'abord Manuel Valls (47%) pour représenter la gauche, devant Emmanuel Macron et François Hollande (45%), Martine Aubry (44%) et Arnaud Montebourg (34%). Enfin, s'ils devaient choisir entre François Hollande et Emmanuel Macron, une nette majorité de Français se prononceraient en faveur d'une candidature du ministre de l'Économie (68%) à celle de l'actuel chef de l'État (26%). Ils sont encore plus nombreux à préférer une candidature d'Arnaud Montebourg (72%) à une de François Hollande (23%). Reste à savoir si la primaire de la gauche qui doit se tenir dans quelques mois permettra aux Français de se débarrasser de Hollande une bonne fois pour toutes, lui coupant accès à la présidentielle même, ou si l'acharnement de ce dernier à tenter de conquérir un second mandat sera plus fort que la volonté des Français. F. M. Ph.>D. R. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a déclaré hier que les six membres fondateurs de l'UE qui se retrouvent à Berlin pour des pourparlers post-Brexit ne se laisseront pas «prendre (leur) Europe». poste jusqu'à la désignation d'un nouveau leader par son parti en octobre. M. Cameron a ajouté qu'il laisserait à son successeur le soin de mener la négociation avec l'UE sur le processus de sortie de son pays. Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a jugé «scandaleux» le choix de M. Cameron de ne quitter ses fonctions qu'en octobre. «Tout un continent est pris en otage par cette décision», a-t-il déclaré à la chaîne ARD. Les quotidiens britanniques d’hier reflétaient la diversité des opinions des électeurs. «Pourquoi devrais-je faire le sale boulot ?», titrait en Une hier le tabloïd The Sun à côté d'une photo d'un David Cameron à la mine frustrée. Le Daily Telegraph, conservateur et pro-Brexit, annonçait en Une «la naissance d'une nouvelle GrandeBretagne», alors que l'Independent titrait : «Bienvenue sur l'île de Boris» en référence à l'ancien maire de Londres, Boris Johnson, qui a fait campagne pour le Brexit. «Inclinetoi, Grande-Bretagne !», lançait le Daily Mail, saluant «le jour où les masses silencieuses de GrandeBretagne se sont élevées contre la classe politique arrogante et inaccessible». Alors que les mouvements populistes prospèrent à travers l'Europe, le Brexit pourrait provoquer une réaction en chaîne. Déjà, la chef de l'extrême droite française Marine Le Pen (FN) et le député d'extrême droite néerlandais Geert Wilders ont appelé à des référendums dans leurs pays. Londres va à présent entrer dans un long tunnel de négociations avec l'UE sur les conditions de sortie, qui pourraient durer jusqu'à deux ans. D'ici là, le Royaume-Uni restera lié par les accords existants. Les dirigeants des institutions de l'UE ont pressé Londres de lancer «dès que possible» cette procédure, et le Fonds monétaire international (FMI) a souhaité une transition «en douceur». Nationalement, la démission de M. Cameron ouvre la question de sa succession. Le chef de file conservateur de la campagne pro-Brexit, Boris Johnson, ancien maire de Londres, semblerait un choix logique. Mais M. Johnson, hué et injurié par une foule de partisans de l'UE devant chez lui vendredi, pourrait se révéler trop clivant pour rassembler un parti et un pays divisés. Le leader du parti europhobe Ukip, Nigel Farage, autre grand gagnant du référendum, a, lui, immédiatement appelé à la formation d'un gouvernement pro-Brexit. Le Premier ministre écossais, Nicola Sturgeon, a quant à elle remis «sur la table» la possibilité d'un second référendum d'indépendance de l'Ecosse. Elle doit présider une réunion d'urgence de son gouvernement autonome hier matin. Colombie Le compte à rebours de la paix est lancé a Colombie célébrait vendredi la signature d'un accord de L cessez-le-feu historique entre le gouvernement et la guérilla des Farc, mais plusieurs étapes cruciales restaient à franchir pour tourner enfin la page de plus d'un demi-siècle de conflit. L'accord signé jeudi sur les modalités de fin de conflit, prévoyant le cessez-lefeu et le désarmement de la guérilla, a levé le dernier obstacle à un accord de paix avec les Farc, première guérilla du pays, au terme de trois ans et demi d'âpres négociations à Cuba. L'accord a été salué par la Maison blanche et par le pape François, et le président français François Hollande a «félicité» vendredi le président colombien Juan Manuel Santos «pour cette réussite». En Colombie, la presse a unanimement salué la poignée de mains de la veille à La Havane entre M. Santos et le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) Timoleon Jimenez, symbole d'un accord de paix final désormais à portée de main. «Sous les yeux du monde, le gouvernement et les Farc imposent le silence des armes», titrait notamment El Tiempo. Mais les prochaines semaines seront décisives. Selon une source proche de la présidence, la première échéance concerne une décision de la Cour constitutionnelle, saisie par le gouvernement d'une proposition de référendum sur un futur accord de paix. Les parties se sont engagées jeudi à respecter l'arrêt de la Cour, mais il n'a toujours pas été établi quelle serait la conséquence, en cas de référendum, d'un rejet des accords de paix par les Colombiens. La ministre colombienne des Affaires étrangères, Maria Angela Holguin, a confié vendredi à la radio Caracol que l'arrêt de la Cour était attendu «dans les premiers jours de juillet». Devrait ensuite venir la signature officielle de l'accord final avec la guérilla marxiste, issue en 1964 d'une insurrection paysanne. Dès vendredi, la rébellion a affiché son désaccord avec le gouvernement au sujet du pays devant abriter cette signature. «Les Farc souhaitent que la paix soit signée à La Havane», a déclaré devant la presse le numéro deux de la guérilla Ivan Marquez. La veille, le président Santos avait assuré que la signature aurait lieu en Colombie. Pour cette cérémonie très attendue, le chef de l'État a évoqué la date du 20 juillet, symboliquement forte car c'est celle de la fête nationale en Colombie, mais elle n'a pas encore été confirmée. «Il reste encore quelques points à négocier, mais il paraît évident qu'après la signature d'hier cela se produira rapidement», note Arlene Tickner, enseignante en relations internationales à l'Université des Andes à Bogota. Cette signature est «très, très proche», confirme M Holguin. Cinq jours après l'officialisation de la paix, le processus de désarmement et de démobilisation débutera sous la surveillance d'une mission de 400 à 450 observateurs internationaux de l'ONU. Les 7 000 combattants des Farc seront progressivement placés dans 23 zones de démobilisation, situées dans des régions sous influence de ce groupe rebelle, notamment dans les provinces de Meta (centre), Santander (est) et du Cauca (ouest). Ils devront en sortir sans armes dans les 6 mois. «Pour tout ce processus, 180 jours semble constituer un délai relativement court», note M Tickner, qualifiant un désarmement aussi rapide de véritable «défi». me me Culture Le Jour D’ALGERIE Dimanche 26 juin 2016 13 Concert où l’authenticité se mêle à la musique universelle Ph. DR «Evasion andalouse» présenté à Alger La jeune chanteuse Lamia Ait Amara et le maestro Khalil Baba Ahmed et son ensemble ont présenté, vendredi soir à Alger, «Evasion andalouse», un concert de musique marqué par un contenu authentique aux formes classiques universelles. Par Adéla S. L e public nombreux présent au Palais de la culture Moufdi-Zakaria a pu apprécier, près de 80 minutes durant, le rendu d’une fusion prolifique qui a allié la musique andalouse et le «mouwachah» oriental à la rigueur de l’harmonisation de la musique classique. Un répertoire d’une douzaine de titres a réuni des pièces du patrimoine andalou algérien et d’autres du terroir proche-oriental, dans une distribution musicale judicieusement soumise à la richesse de la polyphonie et la créativité de Khalil Baba Ahmed. Dans son «karakou», Lamia Ait Amara, cantatrice souriante à la voix suave, a séduit l’assistance avec son timbre vocal à la tessiture large, son interprétation juste et sa grande musicalité. «Ya Men Saken Sadri», «Mani Aâref man’Dir», «Lel’Lah Ya bn’El Werchane», «Selli Houmoumek», «Mehboub El Qalb Zarni» (genre marocain), «Taht El Yasmina Fellil» et «Wa Mili Bi Djismi», figurent parmi les pièces interprétées. Quelques titres bien applaudis dont «Lamma Bada Yatathanna», «Hamasset» (mouwachah composé par le maestro) et «Bent Echalabiya» de la diva de la chanson arabe, Faïrouz, ainsi que «EscudaraKatip» (patrimoine turc), ont mis en valeur le travail de création et celui des arrangements du maestro. Les sonorités relevées de la contrebasse, du violoncelle et du luth, mêlées à celles cristallines du qanun, des trois violons et du piano, ont orné le silence dans des interprétations aux atmosphères aérées, soutenues par des cadences rythmiques aux mesures composées. Dans une orchestration marquée par le quart de ton oriental et les variations modales de la musique andalouse à l’instar des modes «Mezmoum», «Sika» et «Djarka», les instrumentistes, issus d’Annaba, Béjaïa, Alger, Mostaganem, Oran et Tlemcen, ont brillé de maîtrise et de dextérité. Le maestro Khalil Baba Ahmed au violon, Belkacem Benalioua au qanun et Mokhtar Choumane au nay, ont particulièrement fait montre de toute l’étendue de leurs talents de virtuoses dans des passages en solo, interprétant des «istikhbars» (préludes musicaux). Le public, donnant du bon répondant aux artistes par des applaudissements nourris et des youyous, a savouré chaque instant de la soirée dans l’allégresse et la délectation. Khalil Baba Ahmed, passionné de musique andalouse et classique universelle, entend ouvrir le patrimoine algérien sur Spectacle de marionnettes «Le mécanicien de l’ombre» devant le public restreint de Dar Abdeltif «L e mécanicien de l’ombre», un spectacle d’art de la marionnette, mêlant théâtre d’ombres aux théâtres de papier et d’objets, a été présenté vendredi soir à Alger par le collectif d’artistes marionnettistes «Tu veux que je te dise quelque chose !». Présenté à la villa Dar Abdeltif, ce spectacle est le fruit de la première étape d’une résidence de création organisée par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et encadrée par le marionnettiste Boualem Ben-Gueddache du 4 au 23 juin. «Le mécanicien de l’ombre», présenté devant un public très restreint, relate l’histoire d’un jeune garçon voyageant souvent dans son imaginaire grâce à sa fascination pour les cartes routières et qui va recondui- re son père dans son village natal dans un voyage à travers le temps et l’histoire. Cette résidence a permis le développement d’un travail d’écriture dramaturgique avec Yacine Tounsi et Waheed Nebab, en plus des techniques de manipulation et de fabrication de marionnettes suivies par Salima Laïb, Sarah Mahfoudi, Chaïma Ouerrane et Halim Chanane, tous accompagnés sur scène par le guitariste Yazid Bekkari. Boualem Ben-Gueddache a indiqué que ce spectacle était encore «au stade d’ébauche» et que trois autres résidences de création étaient encore au programme de cette année avant de présenter le rendu définitif. Avant la fin de l’année en cours, ce col- lectif sera «mieux familiarisé» avec toutes les variantes des arts de la marionnette, l’écriture dramaturgique et la création musicale nécessaire à ce type de spectacle, a-t-il expliqué. Formateur professionnel dans le domaine du théâtre d’ombres et la manipulation de marionnettes, Boualem BenGueddache travaille depuis plus de 20 ans sur différentes variantes des arts de la marionnette dans plusieurs pays d’Europe, en Chine et aux Etats-Unis. Ses spectacles ont été distingués en 2009 du Molière du meilleur spectacle jeune public en plus du Prix de l’expérimentation et de la recherche du Festival mondial de la marionnette à Charleville (France) en 2013. Ilham N. Inaugurée à Alger Exposition de photographies «Près d’ici» L’ exposition «Près d’ici», regroupant des œuvres issues d’ateliers de photographie organisés par les instituts culturels allemands de dix pays arabes, a été inaugurée vendredi soir à Alger. Visible à «Sylabs», une ancienne usine du centre d’Alger récemment transformée en lieu de «coworking» (espace de travail partagé pour les entrepreneurs), cette exposition propose de découvrir le regard de dixhuit jeunes photographes amateurs du Maghreb, d’Egypte, de Palestine ou encore du Liban qui ont été encadrés par des professionnels. Accrochés sur les murs de cet espace en forme de voûtes de plus d’une centaine de mètres carrés, ces séries de photos évoquent en grande majorité des thèmes comme l’urbanisation et l’écologie ou des réalités socio-politiques comme la question des réfugiés. Pris au Caire, à Beyrouth ou à Amman, ces clichés montrent des bâtisses en ruine ou en chantier, des paysages désertiques ou des espaces verts menacés par des constructions. Les photos de Mejdi El Bekri (Tunisie) et de Gilan Haji Omar (Irak) sont, quant à elles, davantage centrées sur l’humain et abordent le quotidien des éboueurs de la médina de Tunis pour le premier et celui des réfugiés syriens de la ville d’Erbil pour le second. Plus conceptuel que les autres exposants, l’Egyptien Karim Aboukelila propose des photos de personnes aux allures soignées dans des environnements comme des décombres ou un marché aux poissons. Ces mises en scène se veulent un «renversement» d’une «image familière dans le quotidien égyptien» où «des pauvres et des sans-abri» évoluent dans un «environnement de luxe», écrit ce photographe de 28 ans dans le catalogue de l’exposition. Très éloignée des thématiques sociales, la photographe algérienne Awel Haouati a préféré exposer des clichés «intimistes» sur le thème de l’absence. Cette thématique est présentée par deux manières : soit par des clichés de femmes en postures d’attente ou de réflexion, suggérant l’absence d’un être cher, ou par des photos de jardin ou de terrasses où les objets (lits, vêtements, tasses) témoignent du passage récent d’un sujet absent sur la photo. Visible jusqu’au 23 juillet, «Près d’ici» est la deuxième exposition organisée à l’espace «Sylabs» depuis son ouverture en mars dernier. Racim C. les musiques du monde. A la tête de l’ensemble éponyme, il s’est livré à une série d’expériences basées sur la fusion des genres, à l’instar de celle réalisée en 2013 avec l’Association «Arcangelo» de la ville de Lille (France). De son côté, Lamia Ait Amara, enfant déjà, a débuté le chant avec l’Association «El Anadiles» d’Alger, dirigée alors par Youcef Ouznadji, avant de rejoindre, depuis une dizaine d’années, «El Inchirah», une autre association de musique andalouse dirigée par Smaïl Henni. Lamia Ait Amara se produira avec son orchestre le 1 juillet prochain à la salle Ibn-Khaldoun, à Alger, et est en phase de finalisation de son premier album, dont la sortie est prévue pour l’automne 2016. A. S./APS er RENDEZ -VOUS CULTURELS Maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki (Mostaganem) : Jusqu’à la fin du mois de juillet : Exposition de peinture «25 anniversaire du décès de Mohammed Khadda». e Musée d’art moderne et contemporain d’Alger (Rue Larbi-Ben-M’hidi, Alger) Jusqu’à la fin du mois de juin : Exposition «Genèse II, une collection qui s’agrandit» avec des œuvres de Issiakhem, Khadda, Chegrane, Mokrani, etc. Cirque national d’Algérie Cirque Amar (Chapiteau à Place Ardis, Pins Maritimes, Alger) Jusqu’au 30 juillet : Spectacles du cirque Il Florelegio. Horaires : Du dimanche au jeudi, à 18h30, vendredi et samedi à 15h et à 18h30. Au programme des soirées de Dar Abdeltif durant le ramadhan Du 9 juin au 1er juillet à partir de 22:30 Jeudi 30/06 : Imzad Vendredi 01/07 : Lemma Becharia Sports Le Jour D’ALGERIE Assurer son rang ! Par Mahfoud M. L' heure de vérité est ainsi arrivée pour les Verts qui doivent maintenant prouver qu'ils méritent le titre de meilleure équipe africaine, et équipe la mieux classée dans le ranking FIFA. Nonobstant le fait qu'il s'agisse d'un groupe très relevé, la sélection nationale ne devrait pas avoir peur de ses adversaires et faire face à son destin. Les Algériens qui ont pris goût à battre, avec des scores fleuves, des formations de seconde zone se doivent maintenant de montrer s'ils sont en mesure de tenir tête à des équipes réputées solides et qui jouent régulièrement cette compétition mondiale en plus de remporter les trophées africains. Ça ne sert à rien de se lamenter sur son sort et de rester dans une telle situation d'attentiste, alors qu'il faut passer à l'acte en préparant comme il se doit ce rendez-vous. Peut-on dire que ces éliminatoires seront un véritable thermomètre pour les Verts ? En tout cas ils seront fixés sur leurs véritables capacités à jouer leur va-tout dans ces éliminatoires pour tenter d'atteindre la phase finale du Mondial pour la troisième fois consécutive. Les Fennecs se doivent de rassurer leur public qui attend d'eux une autre qualification à la première messe du football et souhaitent de tout cœur ne pas trébucher lors de ces éliminatoires. M. M. Réactions algériennes après le tirage au sort : RABAH MADJER (ex-attaquant international) : «C'est un tirage difficile pour les quatre équipes. Il nous faut beaucoup de sacrifices pour prendre le seul billet du groupe. Le staff doit gérer minutieusement chaque confrontation. Pour être franc, l'Algérie bat facilement ces dernières années ses adversaires à domicile, mais elle trouve par contre d'énormes difficultés quand il s'agit de jouer hors de ses bases notamment avec les conditions climatiques souvent défavorables. Cette fois-ci, la mission sera encore plus compliquée car nous allons affronter la Zambie, le Cameroun et le Nigeria et non pas des équipes comme le Lesotho, la Tanzanie ou l'Ethiopie. Je souhaite toute la réussite à notre équipe». Abdelhak Bencheika (ex-sélectionneur national) : «Il s'agit d'un groupe difficile pour l'Algérie mais aussi pour les autres équipes du groupe B qui ne vont certainement pas dormir cette nuit. L'équipe algérienne fait peur à ses adversaires vu son organisation et la qualité de l'effectif. Nous avons quelques soucis en défense, si nous arrivons à les régler, notre équipe sera difficile à battre». Chaabane Merzkane (ancien défenseur international): «L'Algérie est l'équipe la mieux classée en Afrique, elle doit donc confirmer son statut de meilleure sélection du continent qui s'est qualifiée aux deux dernières éditions du Mondial en 2010 et 2014. Le premier match face au Cameroun sera important pour la suite». MC Oran Omar Belatoui nouveau coach OMAR BELATOUI sera le futur entraîneur du MC Oran en vue de l'exercice 2016-2017, apprend-on vendredi auprès de ce club de Ligue 1 algérienne de football. Belatoui avait déjà fait des passages dans cette formation en tant que joueur et entraîneur. Il devra signer son contrat en début de semaine après son retour de France où il se trouve actuellement en vacances, ajoute-t-on de même source. Le MCO, qui avait vu défiler JeanMichel Cavalli et Foued Bouali sur la barre technique de son équipe première lors de l'exercice écoulé, allait engager d'abord Mohamed Henkouche, puis le Français Dominique Bijotat (exJS Kabylie), avant de se raviser. Par ailleurs, le club s'apprête à clôturer son opération de recrutement après l'arrivée de 9 nouveaux joueurs : Heriat, Hichem Cherif (USM Blida), Sebbah, Bentiba, Boudoumi (ASM Oran) Gafaiti (équipe B de Norwich City, Angleterre), Ferrahi (JS Kabylie), Aguid et Benali (MO Béjaia). Avec le groupe relevé des Verts aux éliminatoires du Mondial Raouraoua devra trouver un «grand» entraîneur Passé le choc du tirage au sort pour le Mondial 2018, la sélection nationale se doit de se remettre au travail pour préparer le rendezvous russe qui s'annonce plus que jamais difficile. Par Mahfoud M. A insi, les Verts qui devront donner la réplique au Nigeria, le Cameroun, et la Zambie seront dans l'obligation de bien négocier ces matchs, à commencer par le premier qui l'opposera au Cameroun à domicile, probablement au stade Tchaker de Blida, le 3 octobre prochain. Pour le reste du programme, il faut savoir que l'EN se déplacera ensuite le 7 novembre pour affronter le Nigeria avant d'aller défier la Zambie chez elle le 28 août 2017, pour le compte de la 3e journée. Les coéquipiers de Faouzi Ghoulam accueilleront, dans le cadre de la 4e journée, la Zambie le 2 septembre 2017, avant de défier ensuite le Cameroun le 2 octobre 2017 à Yaoundé et de recevoir le Nigeria le 6 novembre 2017 dans le cadre de la 6 et dernière journée. D'aucuns estiment que l'Algérie a de fortes chances de passer, même dans ce groupe B, dit groupe de la mort, surtout qu'elle est la première équipe africaine si l'on tient compte du classement FIFA. Les observateurs avérés pensent que c'est e e un mal pour un bien le fait que l'EN affrontera des grosses écuries en Afrique et ce pour jauger ses véritables capacités et dans le même temps mériter sa qualification au Mondial. Une troisième qualification d'affilée pour la plus grande compétition planétaire passe inévitablement par une gestion parfaite de ces éliminatoires en assurant un sans faute à domicile et en ramenant un maximum de points de l'extérieur. Il faut savoir que le Nigeria et le Cameroun ne sont plus ces mêmes équipes aussi redoutables et sont à la portée de nos capés, à condition qu'ils les prennent aussi au sérieux et se donnent à fond lors de leurs confrontations face à ces sélections. Par ailleurs, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, devra maintenant prendre entièrement ses responsabilités pour ramener un entraîneur de grande envergure pour bien mener ces éliminatoires. M. M. «Nous sommes dans le groupe de la mort» e sélectionneur de l'équipe camerounaise de football le Belge Hugo Broos a estimé que les L «Lions Indomptables»avaient hérité du «groupe de la mort», au 3 et dernier tour qualificatif de la Coupe du monde 2018 en présence de l'Algérie, du Nigeria et de la Zambie. «C'est le groupe de la mort et c'est un groupe très difficile, surtout avec une équipe comme l'Algérie, vous avez aussi la Zambie et le Nigeria, trois très bonnes équipes», a affirmé le coach du Cameroun au site de la Confédération africaine (CAF). Le Cameroun entae mera la campagne qualificative le 3 octobre prochain en déplacement face à l'Algérie. «Ça va être très difficile pour chacune des équipes du groupe. On verra déjà ce qui se passera pour les premières journées en octobre et novembre prochains», a-t-il ajouté. Broos (64 ans) avait rejoint la barre technique du Cameroun en février dernier en remplacement de l'Allemand Volker Finke. L'ancien international des «Diables rouges» connaît bien le football algérien pour avoir déjà dirigé la JS Kabylie et le NA Hussein Dey entre 2014 et 2015. Amaju Pinnick (président de la NFF) «Nous allons nous battre pour aller en Russie» e président de la fédération allons nous battre pour le faire. La Nigeria est dirigé, à titre intérimainigériane de football (NFF) préparation doit commencer dès re par Salisu Yusuf, après le L Amaju Pinnick a affirmé que le maintenant», a affirmé le premier départ en avril dernier de Samson Nigeria allait se battre pour décrocher son billet pour la Coupe du monde 2018 en Russie, au lendemain du tirage au sort du dernier tour qualificatif qui a mis les «Super Eagles» dans le groupe B avec l'Algérie, le Cameroun, et la Zambie. «Il s'agit d'un tirage difficile, mais je l'ai toujours dit que nous devons battre les meilleurs pour aller en Russie, et nous responsable de la NFF, cité par la presse locale. Les coéquipiers du capitaine John Obi Mikel entameront la campagne qualificative le 3 octobre prochain en déplacement face à la Zambie. «L'urgence maintenant est de régler le problème relatif au sélectionneur et ses assistants et de mettre toute autre chose en place en temps utile», a-t-il ajouté. Le Siasia qui avait remplacé à son tour Sunday Oliseh. Le Nigeria, champion d'Afrique en 2013 en Afrique du Sud, a échoué à se qualifier pour la dernière Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 disputée en Guinée équatoriale, alors qu'il est déjà éliminé de la course pour la CAN-2017 au Gabon, à une journée de la fin des qualifications. Classement Fifa dames GSP-NRBBA le 2 juillet à Birkhadem nier tournoi national comptant pour la 3e phase du championnat national Une A qu'abrite la salle de Douéra (Alger) du 23 au 25 juin et à l'issue duquel sera connu le champion d'Algérie de la saison 2015-2016. Par ailleurs, la finale de la Coupe d'Algérie des minimes-garçons, entre le CRB Chlef et la JS Messelmoune, se déroulera le mercredi 29 juin (22h00) à la salle Beaulieu (Alger), ajoute la même source. Les Verts dans un groupe très difficile Hugo Bross, sélectionneur du Cameroun Coupe d'Algérie de Volley-ball (finale) LA FINALE de la Coupe d'Algérie de volley-ball (messieurs), devant mettre aux prises le NR Bordj Bou Arréridj (tenant du trophée) au GS Pétroliers, aura lieu le 2 juillet prochain à la salle omnisports de Birkhadem (Alger, 23h00), a indiqué la Fédération algérienne de volleyball (FAVB) sur son site officiel. Cette finale initialement programmée pour ce week-end, a été décalée d'une semaine, en raison du déroulement du 4 et der- Ph.>D. R. Coup-franc direct 23 Dimanche 26 juin 2016 L'EN perd sept places (81 ) LA SÉLECTION algérienne de football dames a perdu sept places au classement mondial de la Fédération internationale (Fifa), du mois de juin publié vendredi et pointe à la 81 place, alors que le Nigeria est toujours en tête des sélections africaines (37 avec 1 592 points). L'Algérie qui totalise 1 283 points, soit moins 28 pts que son dernier classement, se retrouve en 10è position au niveau africain. Le meilleur classement mondial des Algériennes remonte à décembre 2009, avec une 64è place, tandis que son plus mauvais ranking date de 2013, avec une peu confortable 118è position. Outre l'Algérie et le Nigeria, le Top 10 africain au classement Fifa du mois de juin est composé par e e e ordre, du Ghana (46 /1487 pts), du Cameroun (47 /1484 pts), de la Guinée Equatoriale (51 /1446 pts), de l'Afrique du Sud (52 /1442 pts), de la Côte d'Ivoire (62 /1386 pts), de la Tunisie (71è/1313 pts), du Maroc (74 /1299 pts) et de l'Egypte (79 /1287pts). La sélection de Maurice est dernière au classement mondial avec 335 points seulement, mais gagne, tout de même, quatre places. Le sommet de la hiérarchie du classement mondial féminin de la Fifa/Coca-Cola reste inchangé, avec les EtatsUnis qui dominent toujours, alors que la Suisse a atteint la 15 place, soit le meilleur classement de son histoire. Le prochain classement féminin sera publié le 26 août 2016. e e e e e e e e LE JOUR Vo t r e q u o t i d i e n D’ALGERIE n a t i o n a l http://www.lejourdalgerie.com Tizi-Ouzou Un homme meurt dans une bagarre entre deux groupes de jeunes UN HOMME, âgé de 35 ans, a trouvé la mort lors d’une bataille rangée entre deux groupes de personnes, dans la soirée de jeudi à vendredi dernier au niveau d'un parking de véhicule situé non loin de la recette des impôts Krim Belkacem de la nouvelle ville de Tizi-Ouzou, a-t-on appris de source sécuritaire. La victime, gardien d'un parking, a succombé à ses graves blessures après avoir été atteinte de plusieurs coups de poignard au cours de cette violente bagarre durant laquelle un arsenal d'armes blanches a été utilisé, notamment des sabres et des battes de base-ball. Le lieu de la bagarre se trouvant à quelques centaines de mètres de la 4 sûreté urbaine, les policiers sont immédiatement intervenus pour interpeller pas moins de 12 personnes impliquées dans ce drame. Le motif à l'origine de cette bagarre reste inconnu. Hamid M. e Alger Soirée en l'honneur des chanteuses kabyles Djida et Hnifa UNE SOIRÉE artistique a été animée vendredi soir à la salle El Mougar en l'honneur des grandes dames de la chanson kabyle Chikha Djida «essaghira» et Chikha Hnifa. Organisée à l'initiative de l'Office national de la culture et de l'information (Onci) dans le cadre des soirées ramadanesques en l'honneur des grands noms de la musique algérienne, la soirée a été une occasion pour rendre hommage à ces deux artistes qui ont contribué à la promotion de la chanson kabyle, d'une part, et à la découverte de jeunes talents, d'autre part. Des chansons qui ont fait la renommée des deux artistes ont été reprises par la chanteuse Tinhinane, à l'instar de «Ayin azizen» (Ya li aziz alia) de Chikha Djida et «Achelha» (Touahacht) du chanteur Sofiane qui évoque la nostalgie du pays et les souffrances de l'immigration. La deuxième partie de la soirée a été animée par la chanteuse kabyle Nadia Baroud qui a présenté des chansons du répertoire artistique des deux divas telles que «Thakhatmet» (el khatem) de Chikha Djida et «Dha errayou» (el rai) de Chikha Hnifa, outre des chansons de son propre répertoire, notamment «Aya rghaz» (Ya rajal) et «Aourar» (El ers). La soirée a été clôturée par la prestation du chanteur Massi qui a choisi une chanson de Chikha Hnifa et quelques-unes de ses propres chansons telles que «Ayama azizen amrouh» qui rend hommage à la femme algérienne. Dans une déclaration, Tinihinane, lauréate de l'école «Alhane wa Chabab», a exprimé sa joie quant à l'hommage rendu à ces deux grandes dames de la chanson kabyle, estimant que les deux artistes sont un «exemple à suivre dans son parcours artistique». Pour sa part, Nadia Baroud a souligné qu'elle avait tendance à honoré de telles figures emblématiques de la chanson kabyle en reprenant leurs œuvres lors de ses prestations, ajoutant que ces artistes ont «beaucoup donné pour la chanson kabyle». Chikha Hnifa (1924-1981) a débuté sa carrière artistique en 1952 à Alger sur les ondes de la Radio algérienne avant de quitter le pays pour la France. En 1962, elle revient au pays et repart une deuxième fois pour la France en 1975 en raison de circonstances défavorables pour y demeurer jusqu'à son dernier concert en 1978. L'artiste a à son actif près de 200 chansons. Chikha Djida «tamachtouht» (essaghira) a fait son entrée dans le monde de la chanson, du théâtre radiophonique et de la danse en 1951. Elle faisait partie de la chorale «Therbaat el khalat» (djamaayat el nisaa) composée, entre autres, de voix kabyles connues à l'instar de Nouara et Cherifa. La chanteuse a laissé un répertoire artistique de plus de 132 chansons. D'autres artistes de renom seront honorés durant ces soirées ramadanesques, dont chikha Titma, Khelifi Ahmed, Abdelhamid Ababsa. Racim C. [email protected] 18 anniversaire de son assassinat e Recueillement sur la tombe de Matoub Lounes à Taourirt Moussa Des milliers de personnes étaient présentes, hier à Taourirt Moussa, dans la commune d'Ait Mahmoud (27 km au sud de Tizi Ouzou) pour la cérémonie de recueillement sur la tombe du chanteur Lounes Matoub, à l'occasion de la commémoration du 18 anniversaire de son assassinat au tournant de Tala Bounane, sur la route reliant Tizi Ouzou à Ath Douala, par un groupe armé terroriste un certain 25 juin 1998. e Par Hamid M. I ls sont venus des quatre coins de la Kabylie pour se recueillir sur la tombe située en face de la demeure familiale devenue, en la circonstance, un lieu de pèlerinage. Aux côtés de la présidente de la Fondation Lounes-Matoub et sa sœur Malika, se sont joints le maire d'Ait Mahmoud, le président de l'Assemblée Populaire de wilaya, la directrice de la culture de wilaya, des élus locaux et nationaux, le fils du défunt président Mohamed Boudiaf, Nacer, d'anciens militants du combat identitaire, Nordine Ait Hamouda, fils du colonel Amirouche Ait Hamouda et d'anonymes qui ont tenu à marquer l'événement de leur présence malgré une chaleur de plomb. Le recueillement a été précédé du dépôt de gerbes de fleurs par les délégations précitées. Puis Malika a pris la parole pour saluer tous les présents, sans manquer d'exprimer à nouveau l'attachement de sa famille à l'instar de tous ceux qui aiment le chanteur rebelle à l'éclatement de la vérité sur les circonstances exactes de son assassinat. Elle a annoncé, à l'occasion, une pétition pour la réouverture du dossier de l'affaire de l'assassinat de Lounes Matoub. Plusieurs personnes, qui seraient des partisans du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), ont tenté de perturber la cérémonie de recueillement, lançant des slogans hostiles au pouvoir mais aussi au fils du colonel Amirouche. Ils ont même hué la sœur du chanteur. A noter que le programme de commémoration de ce triste anniversaire se poursuivra pour la fondation par le concours de chants «Anza Lounes» à la maison de la culture Mouloud-Mammeri. La direction locale de la culture de TiziOuzou organise une exposition sur Matoub Lounes et un programme artistique de proximité à travers plusieurs localités de la wilaya, en collaboration avec le mouvement associatif. H. M. Bouira Les dépouilles de deux terroristes découvertes par les forces de l'ANP LES DÉPOUILLES de deux terroristes, abattus lors de l'opération de ratissage lancée le 17 mai dernier par les forces de l'Armée nationale populaire, ont été découvertes samedi, suite à une opération de recherche dans la forêt d'Errich, à Bouira, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l'ANP a découvert, ce matin du 25 juin 2016, suite à une opération de recherche et de fouille dans la forêt d'Errich, commune d'Aïn Turk, wilaya de Bouira, les dépouilles de deux terroristes, deux pistolets automatiques de type Kalachnikov, une grenade, une quantité de munitions, des documents, des téléphones portables et d'autres objets. Ces terroristes ont été abattus lors de l'opération lancée par nos forces armées le 17 mai 2016, dont le bilan s'élève ainsi à la mise hors d'état de nuire quatorze criminels et la récupération d'un lot d'armements et de munitions», précise le MDN. En outre et à Sidi Bel-Abbès, des éléments de la Gendarmerie nationale «ont arrêté trois terroristes», alors qu'à El Oued, un détachement de l'ANP «a appréhendé un terroriste et quatre éléments de soutien aux groupes terroristes», ajoute-t-on. Par ailleurs, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'Armée nationale populaire «a arrêté, à Djanet, deux narcotrafiquants à bord d'un véhicule tout-terrain chargé de 406 kg de kif traité», rapporte encore la même source. Slim O./APS