CHEO B - Caring For Tiny Hearts
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CHEO B - Caring For Tiny Hearts
Features in this magazine Sommaire Un message du Président-directeur général Kaitlin and her family turned to CHEO when they had de la Fondation du CHEO 4 nowhere else to go Message from the President & CEO of the CHEO Foundation 5 Kaitlin et sa famille se tournent vers le CHEO, seul endroit Un message du Président-directeur général du CHEO 6 qui puisse les aider Message from the President & CEO of CHEO 7 Mom’s instincts, high fat diet and CHEO expertise help 8 L’instinct maternel et l’expertise du CHEO aident Luke CHEO Research Institute 9 Maisy inspired by cancer research Meet CHEO’s Champion 10 Faites la recontre de l’enfant-champion du CHEO 10 Un message du Président-directeur général et Directeur scientifique de l’Institut de recherche du CHEO Message from the CEO and Scientific Director of the Heartfelt thanks to CHEO Un merci du fond du Coeur au CHEO! 12 Good things come in small packages 14 Dans les petits pots, les meilleurs onguents 14 Donor dollars to help revamp CHEO’s Day Care Surgery and Post Anesthetic Care Unit 16 Luke thrive à se développer 24 26 26 La recherche sur le cancer inspire Maisy 28 Helping children and youth cope with Mental Health issues 30 Le CHEO aide les enfants et les ados aux prises avec des problèmes de santé mentale 30 Getting kids to move is as easy as learning their ABC’s 32 La recherche en action 32 Baby Patrick breathing easily thanks to CHEO 34 Bébé Patrick respire librement grâce au CHEO 34 Innovations made at CHEO Research Institute Les dons du public aident à rénover les unités de chirurgie d’un jour et de soins post-anesthésie 16 to directly impact kids’ lives À jamais pour le CHEO 18 Les découvertes de l’Institut de recherche du CHEO Forever CHEO 19 CHEO goes above and beyond to keep patients safe Le CHEO fait tout pour protéger ses patients 20 Lasting impressions 22 Le cycle de vie 22 To make a donation to The CHEO Foundation call (613) 737-2780 or donate online at www.cheofoundation.com 24 auront un impact direct sur la vie des enfants 36 36 With help from CHEO, Renée marches on Grâce au CHEO, Renée regagne sa mobilité 38 Writing my own happy ending with CHEO’s help 40 Mon nom est Vienna et j’aime les histoires qui finissent bien 40 Des dons à la Fondation du CHEO peuvent être faits en ligne en consultant le www.cheofoundation.com ou par téléphone en composant le (613) 737-2780. Cover photograph generously taken and donated by Michelle Valberg (visit www.valbergimaging.com) La photo en page couverture a été prise gracieusement par Michelle Valberg (visitez le site www.valbergimaging.com) Dans ce magazine, le générique masculin est utilisé pour faciliter la lecture. 3 Un message du Président-directeur général de la Fondation du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario Message from the President & CEO of The Children’s Hospital of Eastern Ontario Foundation Lorsqu’un enfant est hospitalisé, cela peut entraîner des répercussions importantes. Même si chaque jeune patient s’adapte éventuellement à la blessure ou à la maladie qui l’a amené au CHEO, sa vie et celles de sa famille, de ses amis et de ses camarades de classe sont transformées instantanément. La gravité du problème de santé déterminera jusqu’à quel point les parents devront modifier leurs horaires pour s’assurer que leur enfant ne soit pas seul et déterminer à quel rythme les membres de la famille et les amis peuvent être sur place. Il faudra aussi prévoir des sessions de rattrapage au CHEO pour l’enfant qui est absent de son programme scolaire. Les soins axés sur la famille par les médecins, le personnel infirmier et tous les intervenants de la santé aident les familles à vivre ces difficultés avec plus de facilité. Dans mon travail ici à la Fondation du CHEO, je suis privilégié de voir sur place les multiples exemples où, à chaque jour, le personnel hospitalier fait une énorme différence dans la vie des patients et de leur famille. Je suis fier de faire partie de cette grande famille et de son personnel qui, par les gestes qu’il pose et par le travail qu’il accomplit, sauve des vies. Il est facile de voir la passion qui les habite – médecins, infirmiers et infirmières, intervenants, chercheurs et scientifiques – et dont le seul objectif est de redonner à chaque jeune patient une vie en santé. Heureusement, les résidents de l’est de l’Ontario et de l’ouest du Québec partagent cette même passion. L’appui financier qu’ils apportent au CHEO se manifeste, entre autres, par les 250 évènements spéciaux organisés au cours de la dernière année. Plusieurs des organisateurs d’évènements ont présenté les résultats de leurs efforts de collectes de fonds lors du Téléthon du CHEO sur CTV. Nous sommes fiers de dire que l’édition 2013 du Téléthon a amassé l’incroyable somme de 6 749 150 $! Nous sommes toujours émerveillés de voir à quel point la communauté s’engage auprès du CHEO et, sans cette aide, 4 il nous serait impossible d’offrir au personnel médical les pièces d’équipement dont ils ont besoin pour accomplir leur travail. Quant aux scientifiques et aux chercheurs, ils ne pourraient poursuivre leurs quêtes pour trouver des cures et des traitements qui guérissent et sauvent des vies. Merci de prendre le temps de lire notre magazine Coup de cœur… Au service des enfants. Vous y trouverez des histoires de patients, du personnel et de la vie au CHEO. Nous présentons plusieurs des recherches de pointe qui s’accomplissent à l’Institut de recherche du CHEO ainsi que notre nouveau programme À jamais pour le CHEO, une façon de s’assurer que le CHEO soit toujours là pour les enfants et les familles qui en ont tant besoin. Je profite de cette occasion pour remercier tous les annonceurs publicitaires de notre région. Grâce à vous, les patients du CHEO et leur famille retrouveront plus rapidement une vie normale en santé. Le président-directeur général de la Fondation du CHEO, Kevin Keohane in mind; to get life back to normal for each and every child and youth who comes to CHEO. Thankfully, the people of eastern Ontario and western Quebec share this passion and believe in the staff at CHEO. Their support is truly incredible as evidenced by over 250 special fundraising events that were organized for the hospital last year. Many of them celebrated their achievement and showed their pride by presenting the proceeds from their events during the annual CHEO Telethon on CTV. The 2013 CHEO Telethon total of $6,749,150 was another record breaking effort by the people of our region. We are always overwhelmed by the warmth and caring our communities show towards CHEO. Without it, we wouldn’t be able to provide the doctors with the new medical equipment they so desperately need, and our researchers couldn’t continue their quest to find cures for the thousands of diseases that keep our kids in hospital. We are happy you picked up this edition of the Caring for Tiny Hearts Magazine. Inside you will find stories about patients and staff and life inside CHEO. You will learn about cutting edge research being done at the CHEO Research Institute and we’ll tell you about “Forever CHEO,”a way you can help ensure that CHEO will always be here for the kids and families who need it. I would like to thank all of the advertisers and CHEO supporters across the region. With your help, we can keep making hospital stays shorter, and family life normal for more and more kids. Sincerely, Kevin Keohane President and CEO CHEO Foundation A child having to spend time in hospital has implications that reach farther than one might think. While each young patient deals with the injury or illness that has brought them to CHEO, their lives and the lives of their family, friends and schoolmates are instantly changed. The severity of the ailment determines the length of time that parents must juggle schedules to ensure someone is bedside; how often family and friends can come and visit; or how much school the patient will miss or whether the option of being taught at CHEO will become a reality. The family-centred care that the doctors, nurses and staff are so passionate about providing helps families deal with all of these issues and so many more. In my work here at the CHEO Foundation I am fortunate to see examples of hospital staff making a difference in the lives of patients and their families every day. It’s what they do, and it always makes me proud to be part of the work that is done here at the CHEO Foundation. Seeing the hospital staff in action makes it easy to believe in the power of passion, because every doctor, nurse, researcher and staff member at CHEO comes to work with one goal 5 Un message du Président-directeur général du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario Message from the President and CEO of the Children’s Hospital of Eastern Ontario Lorsqu’il est question de soins de santé et de votre enfant, imaginez ce qui arriverait si… Le CHEO a demandé aux membres de la communauté de compléter cet énoncé et a reçu des milliers de réponses des familles, du personnel et des fournisseurs de services de toute la région. C’était une des nombreuses questions posées dans le cadre d’un examen stratégique de huit mois – l’examen le plus exhaustif de l’histoire du centre hospitalier. L’examen a porté sur les forces du CHEO et les domaines à améliorer, les besoins de la collectivité, les tendances démographiques, le paysage politique et financier changeant, les données d’utilisation, les tendances cliniques et les tendances dans le système de santé en général. Le résultat : CHEOlasuite – notre plan d’avenir pour le CHEO, que nous avons dévoilé dans un microsite spécial. CHEOlasuite est la façon dont nous favoriserons, chez les enfants et les familles, le meilleur état de santé possible. C’est aussi la façon pour nous de donner à notre organisation les meilleurs outils qui soit dans cette prochaine décennie, la cinquième pour le CHEO. Au cours des dix dernières années, les revenus et le nombre de médecins ont pratiquement doublé au CHEO. On a ajouté deux nouvelles ailes et une demi-douzaine de grands programmes provinciaux ou régionaux. La taille de notre infrastructure de recherche a quadruplé. Le CHEO a atteint une masse critique et se trouve à un point tournant intéressant. Le centre est toujours suffisamment petit pour se soucier de ses patients et suffisamment grand pour avoir de l’influence. 6 Les dix prochaines années au CHEO seront marquées par un cheminement bien différent. Il ne sera pas question de grandir, mais bien d’attention ciblée et d’effets : Attention ciblée : Le CHEO aidera davantage d’enfants, nous établirons des liens plus étroits entre les soins à l’interne et ceux administrés à l’externe et nous rendrons l’expérience du patient plus agréable. Effets : Nos soins changeront de jeunes vies au sein de notre collectivité; nos innovations pourront changer de jeunes vies à travers le monde. Dans 20 ans, on comptera 70 000 enfants et adolescents de plus dans notre région qu’aujourd’hui. La demande de nos services ne cessera d’augmenter et, compte tenu du vieillissement de la population, nous devrons jouer un rôle plus décisif que jamais. Ce sont nos jeunes patients qui seront les parents, les travailleurs, les contribuables et les innovateurs de demain. Leur réussite sera aussi celle de notre collectivité. Le CHEO a toujours accordé beaucoup d’importance à la relation particulière qu’il entretient avec la collectivité. Nous vous invitons à vous joindre à nous dans cette nouvelle aventure. Cette année nous avons fixé le cap. Ensemble, nous pouvons réimaginer le milieu de la santé pour nos enfants et notre collectivité. L’avenir commence ici. Mes salutations. Alex Munter Président-directeur général In the last 10 years, CHEO has nearly doubled its revenue and the number of physicians, added two new wings and half a dozen major provincial or regional programs, and quadrupled our research infrastructure. CHEO has reached critical mass and is poised on an interesting tipping point – still small enough to care, but big enough to really matter. CHEO’s next 10 years will be marked by a very different kind of journey. It won’t be about growing bigger, but about focus and impact: Focus: CHEO will help more kids, we’ll better connect care inside and beyond the hospital, and we’ll improve the patient experience. Impact: Our care will change young lives in our community; our innovation can change young lives around the world. There will be 70,000 more children and youth in our region in 20 years than there are today. The need for our services will continue to grow and, in the context of an aging society, we will have a more crucial role than ever. It is our young patients who will be tomorrow’s parents, workers, taxpayers and innovators. Their success will be our community’s success. CHEO has always valued the special relationship it has with the community and we invite you to join us on this new journey. This year we have set the course. Together we can re-imagine healthcare for our children and our community. Tomorrow starts here. Sincerely, Alex Munter President and Chief Executive Officer When it comes to health care and your child, imagine if… CHEO asked the community to finish this statement and received thousands of responses from families, staff and service providers from across the region. This was one of many questions asked in an eight month strategic review – the most comprehensive review in the hospital’s history. The review examined CHEO’s strengths and areas for improvement, community needs, demographic trends, shifting political and fiscal landscape, usage data, clinical trends and trends in the broader health system. The result is CHEOnext – our plan for CHEO’s future, which was unveiled in a special microsite – www.cheonext.com. CHEOnext is how we’ll help kids and families be their healthiest and it is how we’ll best equip our organization as we move forward into our fifth decade. 7 Un Message du Président-directeur général et Directeur scientifique de l’Institut de recherche du CHEO Message from the CEO and Scientific Director of the CHEO Research Institute C’est avec plaisir que je prends quelques instants pour partager avec vous des nouvelles de l’Institut de recherche du CHEO et des découvertes que nous sommes privilégiés de connaître pour qu’à l’avenir nos enfants soient en meilleure santé. Nous avons connu en 2012 une année exceptionnelle. Le financement de nos programmes de recherche a connu une augmentation de 25 % ce qui représente un rendement quadruplé durant les derniers 10 ans. Les docteurs Kim Boycott et Alex MacKenzie se sont vus octroyés la plus importante subvention concurrentielle de l’histoire de l’Institut de recherche du CHEO – somme de 11,7 $ millions offerte par Genome Canada et par les Instituts de recherche en santé du Canada. L’octroi d’un fonds de jumelage de 1 $ million de la Fondation du CHEO a permis de garantir l’octroi de cette subvention. Ce financement donnera son appui au programme de recherche et de soins sur les maladies génétiques rares appelé « CARE FOR RARE ». Cet appui de taille permettra la découverte de gênes et favorisera, plus rapidement, la mise en pratique de thérapies auprès d’enfants atteints de maladies génétiques rares. Et, nous sommes prêts, car nous identifions déjà des troubles génétiques rares à un rythme incroyable – à raison d’un par semaine! En collaboration avec l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et l’Université d’Ottawa, nous avons annoncé l’embauche du Dr Bernard Thébaud, scientifique et pédiatre de renommée mondiale. Il se penche actuellement sur l’utilisation de cellules souches pour réparer les poumons endommagés de bébés prématurés. Nous sommes privilégiés de pouvoir profiter de l’expertise du Dr Thébaud et sommes confiants qu’il pourra aider nos patients les plus vulnérables. L’Institut de recherche du CHEO compte plus de 160 chercheurs et scientifiques et 275 membres du personnel et stagiaires qui ont pour seul objectif de réaliser des découvertes dans des domaines clés de la recherche comme le cancer, l’obésité, la maladie mentale, la médecine d’urgence, les maladies osseuses et la mise en place de systèmes électroniques d’information sur la santé. En voici quelques points saillants : • Le Groupe de recherche de vie active saine et obésité a publié une étude démontrant qu’une augmentation excessive de poids durant la grossesse peut conduire à la naissance d’un bébé au poids plus élevé que la moyenne et augmente les risques de santé tant pour la mère que pour l’enfant; • Le Dr Dayre McNally et son équipe ont dirigé la première étude pédiatrique sur les effets de la vitamine D sur les 8 maladies graves. Ils ont observé que les patients ayant des niveaux de vitamine D moins élevés tendent à être plus malades et nécessitent plus souvent des interventions pour le maintien de la vie et des périodes prolongées à l’Unité des soins intensifs; • Le Dr Robert Korneluk et son équipe ont découvert que les médicaments anticancéreux favorisent le développement et la réparation de tissus musculaires; • Les chercheurs qui utilisent la base de données des naissances de l’Ontario – BORN Ontario – ont découvert que l’utilisation du vaccin H1N1 durant la grossesse était reliée à un risque réduit d’enfants morts nés, de naissances prématurées et de naissances d’enfants extrêmement petits. L’Institut de recherche contribue à la mission d’aider les enfants et les familles du CHEO à vivre en santé le plus possible. À cette fin, plus de 280 articles ont été publiés l’an dernier ce qui est fort impressionnant car chaque découverte nous permet d’aider davantage les enfants de notre collectivité et ceux du monde entier. Je tiens à remercier toutes les personnes qui donnent si généreusement à la Fondation du CHEO pour appuyer nos efforts en recherche. Ainsi, nos chercheurs et scientifiques peuvent orienter leurs recherches vers des solutions qui desservent les patients et les familles du CHEO le mieux possible. Pour en connaître davantage sur la recherche au CHEO et sur comment elle vise l’excellence en soins de santé, consultez le www. cheori.org. Le président-directeur général et Directeur scientifique Dr Martin Osmond Also exciting, we announced the recruitment of world-renowned scientist and pediatrician, Dr. Bernard Thébaud in partnership with the Ottawa Hospital Research Institute and the University of Ottawa. He is here now to pursue the goal of using stem cells to repair the lungs of premature babies. We look forward to this new direction of research and are optimistic that Dr. Thébaud will succeed and help some of our most vulnerable pediatric patients. The CHEO Research Institute is comprised of over 160 scientists and investigators and 275 staff and trainees who are dedicated to making discoveries in key areas of research including cancer, obesity, mental health, emergency medicine, bone health and electronic health information. Some highlights include: • Our Healthy Active Living and Obesity (HALO) research group published a study that indicated excessive weight gain during pregnancy is a predictor for above-average birth weight which increases risk for mom and baby; • Dr. Dayre McNally and team led the first pediatric study to look at the role of Vitamin D in critical illness and found that those with lower Vitamin D levels were noted to be sicker, requiring more life-sustaining therapies and longer stays in intensive care; • Dr. Robert Korneluk and team discovered that anti-cancer drugs also induce the growth and repair of muscle; and • Researchers using Ontario’s birth record database, BORN Ontario, discovered that getting the H1N1 vaccination during pregnancy was associated with a significantly reduced risk of stillbirth, preterm birth and extremely small babies at birth. We fully support and contribute to CHEO’s mission to help kids and families be their healthiest. To that end, we published more than 280 research articles last year which is significant because each discovery is a step toward helping improve the health of children in our community and around the world. My heartfelt thanks goes to the generous donors who give to the CHEO Foundation to support our research. This enables our scientists to carry out the critical research which allows CHEO to offer exceptional patient care to each and every child and family. My only challenge in sharing a research update with the community is sticking to one page! It’s a privilege to report on the many ways the CHEO Research Institute is making discoveries today for healthier kids tomorrow. We had a banner year in 2012. Our research funding has grown by 25 percent which means that we’ve quadrupled in growth over the past decade. Recently, Drs. Kym Boycott and Alex Mackenzie secured the largest competitive grant in the history of the CHEO Research Institute – worth $11.7M funded by Genome Canada and the Canadian Institutes of Health Research. Matching support of one million dollars from the CHEO Foundation was critical in securing this grant. This funding will support our CARE for RARE genetic diseases research program that will accelerate gene discovery and bring therapies to the clinic to improve the care of children with rare disorders. And we’re off to a great start! We’re identifying rare disorders at an incredible rate – one every week! If you are interested in learning more about research at CHEO and how it relates to better health outcomes, please visit www.cheori.org. Dr. Martin Osmond CEO and Scientific Director CHEO Research Institute 9 Meet eet CH CHEO’s HEO’s Champion Cha ampion n ntre de e l’enfant-champion l’enfant-c champ pio on du du CHEO CHE EO Faites la recontre For the Phillips family Christmas 2008 008 began as any other year…family celebrations ions and children anticipating opening their gifts. But that year Christmas unfolded differently. ntly. That Christmas Day after dinner Josh, then hen age nine, fell to the floor yelling, “I can’t feel my left side!” He was having classic symptoms of a stroke roke which is extremely rare in a healthy child. hild. That very day Josh was airlifted to CHEO HEO where an expert healthcare team was waiting. ing. Once Josh was transferred to the Intensive nsive Care Unit the family found out just how serious his condition was. Tests showed Josh had a blood clot in his brain stem. “Th Thee neurologist told us the stroke was in such ch a critical location we should prepare ourselves elves that Josh might never walk again,” says mom Susan. “When Josh heard this he turned d to us and said, ‘don’t worry Mom and Papa, I’m going to walk out of here!’” Treatment began right away and by New Year’s Day the Phillips family celebrated ated the first time Josh was able to make a tiny movement with his paralyzed leg. Intensive nsive rounds of physiotherapy and occupational onal therapy followed until fifty days later, Josh recovered enough to walk out of the hospital, ital, leaning a bit on his proud parents with the CHEO staff cheering him on! It was because of Joshua’s determination that the staff called him the comeback kid! Josh was determined to return to life as he knew new it. He underwent grueling physiotherapy rapy and occupational therapy and had to learn earn how to walk, dress himself again, and feed himself. Josh is left handed so this added dded to the difficulty he already faced. Today, y, he has a few limitations but he walks normally mally and he even ran in a school marathon! But, because the blood clot remains trapped ped in scar tissues in his brain stem, he cannot nnot risk playing the contact sports he loves, like hockey and soccer. 10 Thiss experience has taught Josh to not giv give ve up and d although he can’t play certain sportss his parents sports, pareents encourage him to play several spo orts, as long loong as they are non-contact. Now, Josh Josh is running ru unning and playing piano with the very very hand han nd that was once paralyzed. He has shown shoown empathy emp pathy for other CHEO patients and has has a message messsage for them, “Don’t back down. Even Even if it’s itt’s hard don’t give up. CHEO is on your your side,” sidee,” says Josh. His positive outlook is just one of the reas reasons sons Josh Champion h was chosen to be this year’s Champ pion Child, Chiild, a Children’s Miracle Network program sponsored spon nsored by Walmart. Every year CHEO O is represented child reprresented at various events by one ch hild whoo has shown incredible determination, determinaation, spirit and spirrit and empathy. Josh fits the bill an nd is proud family; prou ud to help CHEO. The whole fam mily; mom m Susan, dad Scott, brother Matthew w and sister sisteer Summer, are all thankful to CHEO O for helping help ping Josh get back on his feet. Pour Noël Pou ur la famille Phillips, la fête de Noë ël en 2008 20008 ressemblait aux autres … célébrations célébraations ns familiales, fam miliales, joie et fébrilité des enfantss qui qu ui attendent d’ouvrir leurs cadeaux. Mais Maais la la suite des choses fut fort différente. Après Aprrès le le repas s’écrasa repaas de Noël, Josh, âgé de neuf ans, s’é écrassa au sol sol en criant « je ne ressens plus mon n côté côtté gauche! gaucche! » Les symptômes s’apparentaient à ceux ceu ux d’un qui est n accident vasculaire cérébral ce qu ui es st extrêmement extrrêmement rare chez un enfant en bonne bonn ne santé. santté. Josh fut immédiatement transporté transp portté par hélicoptère au CHEO où une équipe éqquip pe de spécialistes spécialistes l’attendait. Une fois admis adm mis à l’Unité l’Un nité des soins intensifs, la famille de Josh h apprit app prit à quel point son état de santé était étaiit grave. démontrèrent gravve. Les résultats d’examens démontrè èren nt qu’un qu’u un caillot de sang s’était logé dans le ttronc ron nc cérébral. céréébral. « Le l’AVC Le neurologue nous informa que l’A AVC C s’était critique s’étaait produit dans un endroit très crit tiqu ue et qu’ill ne ne serait seraait pas ass étonnant étonnaantt pour pou ur Josh Josh de ne plus plu us pouvoir pouvvoir marcher marcher » dit sa sa mère mère Susan. « Lorsque Su Lorr squee Josh eentendit n tend d it ce ccess paroles, paa roless , il i l se tourna too urnaa vers nous noo u s et affirma a ffirr ma m avec avv ec conviction coo nvii ction n : « Papa, Papa, maman, maaman, ma ne ne vous vous inquiétez in nquiéttez pas, pas, je sortirai sortirrai d’ici en n marchant! marccha h ntt! » Les Lees traitements traaitem ments débutèrent débu utèrent immédiatement im mméd é iaatem me ment ett dès l’arrivée l’arrrivée du du jour joour de l’an, l’an a , la famille fam millle Phillips célébrait dee JJosh Ph hillipss cé élébraiit less effortss d osh h à bouger boouger légèrement, léggèremeent, pour pour la première preemièr ère fois, foois, saa jambe jambbe paralysée. paralyséée. Des Des sessions sessiionss intensives inttenssives de physiothérapie phy hysioothéraapie et et d’ergothérapie d’erggoth héraapi p e se prolongèrent pendant après prolonggèreent pen pr endantt 50 jours, jou urss, apr rès è quoi qu uoi Josh congé. Jo reçu reççu son son cong ngé. Sous So les encouragements en ncou uraggem ments du personnel dèle parole, perso son nnel hospitalier hosspitaliier et, fi fid dèle à sa pa aroole, il sortitt d du CHEO marchant, u CHE HEO en n marc chan nt, ssoutenu ou uteenu n délicatement délicateement par dé ar ses parents, parents,, tous toous deux deu euxx si fi fils.. fieers ers dee lleurs eu urs fils. Sa détermination valut surnom d’enfant Sa déterm mination n lui val allut u le sur rnom om « d ’enfant prodigue prodigu pr ue »! Josh h était itt résolu à retrouver retrou uver sa vie vi tellee qu’il qu’il l’avait l’aavait connue connue auparavant. aup up paravan an nt. Il fut fu soumis soum um mis à des des sessions sessions épuisantes épu ép uisanttes de physiothérapie physioth ph hérapie et d’ergothérapie d’errgo g thérrapiee et réapprit rééapp prit à marcher, manger. Étant marche herr, à ssee vêtir et à m an nger. É taant gaucher, gaaucher, cela cela augmenta au ugmentaa le niveau nivveau u de de diffi fficulté cu ulté d’apprentissage, d’’appren ntissagee, mais à le voir voi oir aujourd’hui, au ujo j urd’’hui, il est esst évident éviden nt quee ces limites limiites sont soont minimes minimes ess car caar il marche marche normalement normaalement et et a même mêmee participé partici ciipéé au marathon marathon on n de son son école! écolle! Malheureusement, Malheu eu ureuseement, le caillot ot demeure dem meure toujours tooujourrs logé loogé dans dan a s le an tissu tisssu cicatriciel cica cattricieel ce qui uii l’empêche l’em mpêcche de jouer jooue ur aux au ux sports sporrts de contact qu’il adore, adorre, comme com mme le hockey soccer. hoockey eett le so occer. On toujours leçons expériences On tire to toujou urs des leç çons dee noss expér rien nces et, ett, dans lee cass de Josh, Josh h, il a appris app pp pris qu’il qu u’ill ne faut faaut u jamais jamaais ai abandonner. abandonneer. Même Même si s les sports spoorts dee contact contaact lui lu ui sont interdits, interd dits, ses ses parents parents l’encouragent donner d’autres l’eencouraagent ag à se don nner à d’au autres ssports au poorts ett activités. activitéés. Il I court et et joue jou ue maintenant mai a nten nan nt le piano piiano avec avvec laa main qui qui était éttait paralysée. paralyssée ée. Il a ffait preuve d’empathie ait pre reeuvee d’empa ath thie eenvers nverrs les aautres utres patients paatients du du CHEO CHEO et leur le envoie envoiie le message messa sage suivant «N’abandonnez su uiv ivant : «N’ ’abandon nnez pas, pas, même même sii c’est c’ diffi cile. Le fficile. Le CHEO CHEO estt là à vos côtés. côtés. » Son attitude positive est l’une des raisons pour lesquelles il a été choisi champion du CHEO cette année. Cette initiative fait partie d’un programme du Réseau Enfants-Santé parrainé par Walmart. À chaque année, le CHEO est représenté par un enfant qui a fait preuve de détermination, de cœur et d’empathie. Josh répond à tous ces critères avec éclat et est fier de représenter le CHEO. Sa famille entière, sa mère Susan, son père Scott, son frère Matthew et sa sœur Summer remercient le CHEO d’avoir joué un si grand rôle dans sa réhabilitation. CHEO Champion Josh Phillips, enfant-champion du CHEO Photo credit/crédit photographique: Valberg Imaging 11 11 Heartfelt thanks to CHEO Un merci du fond du Coeur au CHEO! Jacqueline Roberts-Amos is a mother of three children. When pregnant with her third child having an ultrasound performed was certainly routine. What was not routine was hearing the doctor say that there was something wrong with the baby’s heart. At 24 weeks gestation Jacqueline and her husband Robert went to CHEO to have another ultrasound; this time an echocardiogram in order to get more answers. Today Aurora is three years old and mom reports she is doing well. She has many follow ups at CHEO and the family knows she’ll need another surgery at some point in her life as she continues to grow and develop. For now this busy family is happy and thankful to CHEO for making it possible for Aurora to be the feisty child she is today. “As I was sitting there I was just hoping that it would be something small,” recalls Jacqueline. “But three people came into the room after the test and I just knew something serious was coming. I remember grabbing onto the chair for support while they told us the diagnosis.” Jacqueline Roberts-Amos est la maman de trois enfants. Se soumettre à un ultrason lors de la gestation de son troisième enfant n’était, pour elle, que routine. Elle ne s’attendait surtout pas à entendre le médecin lui dire que quelque chose n’allait pas avec le cœur du bébé. À sa 24e semaine de grossesse, Jacqueline et son mari Robert se rendirent au CHEO pour subir un second ultrason, cette fois un échocardiogramme, pour en savoir davantage. Baby Aurora had a congenital heart defect called truncus arteriosus type 1. While a normal heart is developing it has a single large vessel (truncus arteriosus) exiting the heart that divides into two parts. One part becomes the lower portion of the aorta, which is attached to the left ventricle. The other part becomes the lower portion of the pulmonary artery, which is attached to the right ventricle. During the development process, the ventricles develop into two chambers separated by a wall. For baby Aurora, the single large vessel never finished dividing into two separate vessels and the wall separating the two ventricles never closed completely, resulting in a large hole between the two chambers. This type of condition is very uncommon and meant open heart surgery was needed. At just two weeks of age, Aurora underwent surgery to repair her damaged heart. Her first five months in the world were spent at CHEO. While fighting to survive her heart condition she also contracted a serious blood infection and needed antibiotics to cure it. “My husband Robert and I are so thankful to CHEO,” says Jacqueline. “Without the experienced and kind staff Aurora really wouldn’t be here. We almost lost her a couple of times and thanks to CHEO, she is strong.” 12 « Alors que j’attendais, je priais pour que cela ne soit pas trop grave » se souvient Jacqueline. «Mais trois personnes sont entrées dans ma chambre après l’examen et je savais à ce moment que c’était sérieux. Je me souviens de m’être agrippée à la chaise alors que les médecins nous donnaient le diagnostic. » Bébé Aurora souffrait d’une malformation cardiaque congénitale appelée « truncus arteriosus » de type 1. Lorsqu’un cœur normal se développe, une seule artère principale (truncus arteriosus) à la sortie du cœur se divise en deux parties. L’une d’elle devient la partie inférieure de l’aorte qui est reliée au ventricule gauche. L’autre devient la partie inférieure de l’artère pulmonaire qui est reliée au ventricule droit. Durant la période de déploiement, les ventricules se développent en deux cavités séparées par une paroi. Dans le cas d’Aurora, l’artère principale ne s’est jamais complètement divisée en deux parties et la paroi séparant les deux ventricules ne s’est pas fermée comme prévue, ayant comme résultat la formation d’un large trou entre les deux ventricules. Cette situation est chose rare et nécessite une chirurgie à cœur ouvert. La petite Aurora, âgée de deux ans, fut opérée au cœur. Elle demeura au CHEO pour les cinq premiers mois de sa vie où elle lutta de toutes ses forces contre ses problèmes cardiaques et contre une grave infection sanguine qui nécessita des antibiotiques. « Mon mari Robert et moi sommes tellement reconnaissants au CHEO » dit Jacqueline. « Sans l’expertise de toute l’équipe, Aurora ne serait pas en vie aujourd’hui et, grâce au CHEO, elle est forte maintenant. » Aurora est maintenant âgée de trois ans et se porte bien. Elle se rend au CHEO régulièrement pour des suivis et une seconde chirurgie aura sans doute lieu lorsqu’elle sera plus grande. Mais pour l’instant, la famille est heureuse et remercie le CHEO d’avoir permis à Aurora d’être une petite fille active et enjouée. CHEO patient Aurora Amos, patiente du CHEO 13 3 Good things come in small packages Dans les petits pots, les meilleurs onguents This past Christmas Eve, two year old Jake and his big brother, four year old Gavin, were filled with excitement awaiting Santa’s arrival. But before presents were laid under the tree, their mother went into premature labour and Christmas celebrations were thrown off course. Early Christmas morning, the Friel’s greeted their special surprise gift – a boy they named Lucas. Though he was born eight weeks early, he was healthy for a premature baby and, initially, only required assistance from a ventilator while his lungs matured. Three days later however, in the middle of the night, the hospital called Stephanie and Kevin. Baby Lucas had kidney failure and needed to be transported to CHEO right away. Lucas’ parents were in shock. When Little Lucas arrived at the Neonatal Intensive Care Unit (NICU) at CHEO, Dr. Jana Feberova, a neonatologist, and her team were ready for him. After numerous tests and treatments, the team observed an unusual pouch of air in the baby’s tummy. Something wasn’t right. “When a man in blue scrubs walked into our pod, I thought `they must have the wrong baby’, but quickly realized that something serious was happening with Lucas,” explains Stephanie. “The man in blue was a surgeon, Dr. Nasser, who came in to explain that he needed to operate on Lucas to help identify what was wrong. When I asked him when the operation would take place, he replied`right now’. We then understood that our son’s life was in danger.” “I’ve never felt that kind of fear before in my life,” remembers Stephanie. “But the medical team was amazing. Dr. Feberova even held my hand when she explained the urgency of investigating what was wrong with Lucas, and Dr. Nasser promised to take care of our baby as if he were his own during the operation. The team also took the time to walk my husband and I through every step of the procedure and made sure we fully understood what was happening. It was comforting and helpful to be able to make 14 sense of such an unexpected and frightening situation.” Once in the operating room, the CHEO team was able to see that baby Lucas had a ruptured bladder. This finally explained his ailments: the air in the tummy, the malfunctioning kidneys, and the difficulty urinating. A ruptured bladder is very rare, especially at birth, but it can be life-threatening. In baby Lucas’ case it is unknown how he sustained the injury. In fact, Dr. Michael Leonard, a urologist, told the family that in his entire 30 year career he had only seen one similar case in a baby before. “If it wasn’t for the diligence of the CHEO staff the air in Lucas’ stomach would not have been detected as early as it was,” stresses Stephanie. “Had they not immediately investigated the cause, they wouldn’t have found the bladder rupture and Lucas’ situation would have become much more grave. We are so grateful for CHEO! The treatment that we, and our baby, received was second to none. Now our son is safe and healthy and he can go on to lead a normal life.” In fact, Lucas is now home safe and sound, and is the picture of health! A sweet ending to an unforeseen surprise. À la veille de Noël l‘an dernier, Jake, âgé de deux ans et son grand frère Gavin, âgé de quatre ans, attendaient impatiemment l’arrivée du Père Noël. Mais avant même que les cadeaux ne soient placés sous l’arbre, leur mère enceinte débuta prématurément ses contractions … ce qui affecta grandement le déroulement des célébrations de Noël. C’est ainsi que le matin de Noël, la famille Friel accueillait plus tôt que prévu, un petit garçon nommé Lucas. Même s’il naissait huit semaines avant terme, il était en bonne santé et ne nécessita initialement que l’aide d’un ventilateur pulmonaire jusqu’à ce que ses poumons puissent fonctionner normalement. Mais, trois jours plus tard, au milieu de la nuit, l’hôpital appela Stephanie et Kevin pour les aviser que Lucas souffrait d’insuffisance rénale et qu’il devait être transporté immédiatement au CHEO. Les parents de Lucas étaient sous le choc. En arrivant à l’Unité néonatale des soins intensifs du CHEO, le petit Lucas fut accueilli par la Dre Jana Feberova, néonatalogue, et son équipe. Suite à plusieurs examens et traitements, l’équipe médicale détecta une pochette d’air anormale située dans le ventre du bébé. Quelque chose n’allait pas. « Lorsqu’un homme en combinaison bleue entra dans la salle d’attente, nous avons vite compris que quelque chose de sérieux se passait » explique Stephanie. « Il s’agissait du chirurgien, le Dr Nasser, qui venait nous expliquer que Lucas devait être opéré immédiatement pour mieux comprendre ce qui se passait. Nous avons alors compris que la vie de notre fils était en danger. » « Jamais, je n’ai ressenti une telle peur dans ma vie » se rappelle Stephanie. « L’équipe médicale a été exceptionnelle. La Dre Feberova a même tenu ma main en expliquant l’urgence de la situation. Elle promit de prendre soin de notre bébé comme si c’était le sien et toute l’équipe nous a expliqué les étapes de la chirurgie pour s’assurer que nous comprenions ce qui allait se passer. Au moment de la chirurgie, l’équipe du CHEO s’aperçut que Lucas souffrait d’une rupture vésicale, ce qui expliquait ses malaises : pochette d’air dans le ventre, dysfonctionnement des reins et difficulté à uriner. Une rupture vésicale est chose rare, surtout à la naissance, et peut mettre la vie du patient en danger. Dans le cas de Lucas, on ne connait pas la cause de cette rupture. En fait, le Dr Michael Leonard, urologue, a mentionné à la famille que dans ses 30 ans de carrière, il n’avait vu qu’un seul cas auparavant. « Si l’équipe du CHEO n’avait pas été aussi efficace et diligente à agir, elle n’aurait pas détecté la rupture vésicale et la situation de Lucas aurait été beaucoup plus grave. Nous leur en sommes si reconnaissants! Le traitement que nous avons tous reçu a été incomparable. Notre fils est sauvé et il peut maintenant grandir et mener une vie normale. » Lucas est maintenant rentré à la maison en toute sécurité et est en bonne santé! Une surprise inattendue qui finit bien! Stephanie Wilson Friel, Kevin Friel and their children/et leurs enfants Lucas, Gavin & Jake. Photo credit/crédit photographique: Sara McConnell Photography 15 Donor dollars to help revamp CHEO’s Day Care Surgery and Post Anesthetic Care Unit Les dons du public aident à rénover les unités de chirurgie d’un jour et de soins post-anesthésie Much has changed since CHEO began practicing surgery over 40 years ago. For example, only a small portion of surgeries require admission to the hospital and a vast majority are now “day surgeries” in which patients can be in and out on the same day. While this improvement is substantial, there are still many ways to improve the patient flow in our surgical unit and cut wait times for children and youth needing surgery. Parents in our community know all too well that waiting for treatment of any kind is very stressful on their children and the entire family. Delays in surgery can impact our children’s ability to grow, develop and learn. CHEO is preparing to move and reorganize CHEO’s day care surgery and recovery units and build two additional treatment rooms. This reorganization will dramatically increase patient flow, improve patient privacy, and will have a direct impact on CHEO’s ability to perform more procedures and reduce waiting times. Last year over 7,700 procedures were performed in the operating rooms at CHEO and CHEO surgeons spent over 6,400 hours operating on children and youth. in the operating room creating increased capacity and access for our patients. la croissance, le développement et les facultés d’apprentissage d’un enfant. Currently, patients with inflammatory bowel disease have their endoscopic procedures completed in the operating room, but following construction, one of the new procedure rooms will be equipped with stateof-the-art technology and equipment to perform those procedures. There will always be challenges to ensure patients have access to the services within the current system but the new renovation and acquisition of new equipment will ensure the needs of CHEO patients and families are met. C’est la raison pour laquelle afin d’améliorer les soins offerts à la communauté, le CHEO va réaménager ses unités de chirurgie d’un jour et de soins post-anesthésie et construire deux salles de traitement supplémentaires. Cette réorganisation augmentera le roulement des patients, aidera à préserver la vie privée et permettra au CHEO de procéder à un plus grand nombre de procédures chirurgicales et ainsi réduire les temps d’attente. “All of these changes will help make CHEO more efficient, improve the clinical environment and reduce stress for countless families by lessening surgical wait times for some patients by as much as three months,” says Dr. Baxter Willis, Chief of CHEO’s Department of Surgery. “These renovations would not happen if it were not for the community support CHEO receives during the telethon and all year round.” The renovation to the Day Care Surgery and Post Anesthetic Care Unit are scheduled to begin in December of 2014. CHEO will increase its capacity to perform surgeries by 29 percent The newly constructed Day Care Surgery (DCS) and Post Anesthetic Care Units (PACU) will provide increased capacity from the existing structure to help facilitate patient flow through perioperative services. The new construction will make the DCS and PACU one functional unit instead of two units in different areas of the building. The renovation will provide an increased number of stretcher bays in both DCS and PACU and separation rooms for children and families needing a quiet environment. Bien des choses ont changé depuis que le CHEO a commencé à pratiquer des chirurgies il y a de cela plus de 40 ans. Par exemple, aujourd’hui seule une petite portion des chirurgies demande un temps de convalescence à l’hôpital, la majorité étant plutôt des chirurgies de jour où les patients se font opérer et retournent à la maison le même jour. Bien que ce soit une nette amélioration, il existe d’autres manières de réduire les temps d’attente pour les enfants et adolescents qui ont besoin de chirurgie. The addition of two new procedures rooms will serve as multifunctional spaces to complete medical services cases and minor surgical cases that are currently completed Les parents de notre communauté savent qu’attendre pour un traitement ou une procédure est un exercice fort stressant pour toute la famille et que tout délai d’attente pour une chirurgie peut avoir un impact sur 16 L’an dernier, plus de 7 700 procédures ont été effectuées au bloc opératoire du CHEO et les chirurgiens ont passé plus de 6 400 heures à opérer enfants et adolescents. Le CHEO augmentera de 29 pourcent sa capacité de procéder à des chirurgies La nouvelle unité de chirurgie d’un jour et celle des soins post-anesthésie serviront à faciliter un plus grand roulement de chirurgies au bloc opératoire. Ces deux unités fonctionneront de concert dans un même endroit. La rénovation permettra l’ajout de baies de rangement de brancards dans les deux unités, de même que des salles d’isolation pour les patients et familles ayant besoin d’un environnement plus serein. L’ajout de deux nouvelles salles multifonctionnelles permettra de procéder à des chirurgies mineures ou de prodiguer d’autres services médicaux, libérant ainsi les salles d’opération. Les patients atteints de maladies inflammatoires de l’intestin reçoivent leurs traitements d’endoscopie dans une salle d’opération; cependant, suite aux rénovations, ces procédures seront effectuées dans l’une des salles multifonctionnelles munies d’équipement et de technologie de pointe. po p oin inte nte te. Bien te. Bien Bi n que que ue ce ce soit soit so it toujours toou ujjoour urs un un défi défi éfi d’assurer aux patients un d d’ ’assu asssu surreeerr aau ux pa ati tien entss u n accès accè ac cès rapide rraap piid dee aux aux ux services se erv rvic ices es chirurgicaux ch hiirru urg rgiiccau aux ux dans dan da nss le le contexte cont co nteexxte te actuel, actue ctue ct uell,l, ces d’équipement cce es ré rrénovations én noov ovati vati va tion ons et et ll’acquisition ’acq ’a cqui uissiiti uisi tioon nd ’éqqu ’é uiip pemen pem em men nt de pointe de pooiint in ntte sauront ssaau urroon nt répondre r po ré pond ndre drree aux aux ux besoins bes esoi oins ns des des es patients du CHEO p pa attiieen nts ts d uC CH HEO EO eett fa ffaciliter faci aci cilit lite li ter le lleur eur ur aaccès. ccè cc cès èss.. Tous rendre « Tou To T ous us cces eess cchangements haan h ang ngem emen men ents tss aaideront id ider der eroon nt à re en nd dre r plus llee CHEO CHE HEO pl p lu uss eeffi fficcace, ffi cac ace, e, à améliorer amé méli lior orer err clinique l’ll’environnement ’een nvi viro ron nn nem ne emen ent ccl lin lin iniiqque qu uee eett à rréduire ré réd édu dui uir ire llee taux tau aux de de stress str treesss pour poou p urr de nombreuses de noom mbr breu use ses familles fami fa milllles en en mois rréduisant ré édu duiissan ant de de ttrois rrooiiss m ooiis le temps le tem emps ps d’attente d’a ’atten ttente tt enttee pour en pou our certaines chirurgies, » cce ert rtai ain in nees chiirrur ch urggiieess, s, explique eex xp plliq ique ue le le Dr Dr Baxter Baaxxtteer Willis, Wiillis W lllliisss,, Chef du département Ch C heeff d u d dé dép épa partemen emeen em nt de chirurgie. de chi hiru rurg rgiiee. e. « Et Et il il est et es important noter im mp poort rtan an ntt de de n oteerr qque ot uee u ces ce es rénovations rréénova nova no vati vati tioon ns ne ne seraient ser erai a en ent nancier pas possible pa pas p ss po ssiibble le sans san ans l’appui l’l’ap appui fi fina na anccie ier d dee llaa communauté. cco om mm mun unau auté té. » L début Le début ébut éb ut des deess rénovations rén énov ovatio atio at ions nss des dess unités uni n té t s dee cchirurgie ch hir irur urggiie d’un d’u d’ un n jour jou our et et de de soins soiin so ns post-anesthésie ns poosstt-a p -ane nest sth héésiie prévu mois dee d décembre eest es st pr p évu pour év poour p u llee m mo ois is d dé écceemb mbrree 22014. 014. 01 4 4. CHEO’s C CHE CH HE H EO O’ss Ch C Chief ief of ief of SSu Surgery, u urge rgerry rge ryy, Dr. ry, Drr. B D Baxter axxt aaxt xter W Wil Willis, iilllis lliiiss, C Chef, hef he h ef ef, d département éépa ép p parte rteme men me ent d dee cchirurgie hirrurg rggiee 17 17 Que signifie À jamais pour le CHEO? C’est une façon de s’assurer que le CHEO sera toujours là afin de dispenser les meilleurs soins de santé possible, de poursuivre sa quête d’excellence en élaborant une recherche de pointe et de contribuer à la vie des enfants, des adolescents et de leur famille à chaque jour. Lorsque vous laissez un don en héritage par le biais de votre testament, vous pouvez diriger votre contribution à des besoins déjà identifiés par l’hôpital, à l’Institut de recherche ou au Fonds de dotation À jamais pour le CHEO. Ce fonds de dotation conservera le montant intégral de votre don tout en distribuant annuellement au CHEO les intérêts sur le capital. Puisque ce fonds vivra à jamais, votre don vivra lui aussi à perpétuité pour assurer le bien-être et la santé des générations d’enfants à venir. Voilà une façon à la fois significative et perpétuelle de laisser votre marque. Pour des renseignements sur la façon de laisser un don en héritage dans votre testament, vous êtes priés de communiquer avec Megan Doyle Ray au megandoyle@cheofoundation. com ou par téléphone au (613) 738-3694. Le don en héritage À jamais pour le CHEO de Ruth et Bill Hamilton Ruth et Bill Hamilton, deux canadiens qui ont toujours travaillé fort, ont accompli des choses extraordinaires dans leur vie. Même 18 s’ils n’ont pas eu d’enfants, ils ont joué un rôle important dans les vies de plusieurs enfants et familles du CHEO. Lorsque Ruth décédait en 2011, elle avait déjà établi un fonds de dotation à la Fondation du CHEO au nom de son défunt mari, l’Honorable William McLean Hamilton. Elle a choisi d’instituer le Fonds de dotation de l’Honorable Bill et Ruth Hamilton pour « soulager la douleur et les souffrances des enfants qui sont physiquement handicapés ». Les intérêts générés par ce fonds ont aidé plusieurs enfants, adolescents et leur famille pendant 12 ans alors que Ruth vivait toujours et cela continuera maintenant à perpétuité. Ruth avait un grand intérêt pour les enfants ayant des besoins spéciaux et c’est pourquoi elle tenait à inclure le CHEO dans son testament. Bill et Ruth Hamilton ont légué 1,2 million de dollars, le plus imposant legs testamentaire de l’histoire du CHEO. Il est toujours intéressant de connaître les raisons qui servent de motivation à un tel geste. L’une de ces raisons est sans doute le fait que Bill Hamilton a eu à relever d’énormes défis tout au long de sa vie. Il naissait à Montréal en 1919 et était lourdement handicapé ce qui le limita grandement dans ses activités physiques. Encouragé par un père à l’attitude positive, cela ne l’empêcha pas de vivre pleinement et de devenir un jeune homme déterminé et travaillant. Il fut conseiller municipal à la ville de Montréal, fut élu député à Ottawa en 1952 et nommé ministre dans le gouvernement Diefenbaker. Par la suite, il fut nommé ministre des Postes du Canada. C’est là qu’il fit la connaissance de Ruth qui travaillait sur la Colline du Parlement, tout prêt de son bureau. Ils se marièrent en 1954 et débutèrent une longue vie à deux. Une autre raison qui motiva Ruth fut la naissance d’une petite fille née de son premier mariage à un vétéran de la Seconde guerre mondiale tué lors d’un vol d’entraînement en 1946. Sa fille mourut à l’âge de trois mois suite au Syndrome de mort subite du nourrisson. La perte de son unique enfant créa un immense vide qui l’habita tout au long de sa vie. Malgré cette lourde perte et l’amour qu’elle aurait pu apporter à sa fille, Ruth a quand même trouvé le moyen de donner généreusement pour aider les enfants du CHEO à vivre heureux et en santé. Ce fonds de dotation laissé en héritage par Bill et Ruth Hamilton apportera un appui de taille au département de réhabilitation du CHEO. Cela a déjà permis d’importantes réalisations incluant l’ajout d’un système de réalité virtuelle pour la réhabilitation et a contribué à la recherche sur la réhabilitation menée à l’Institut de recherche du CHEO. Bill et Ruth Hamilton ont créé quelque chose de spécial qui vivra À jamais pour le CHEO et nous leur en seront éternellement reconnaissants. What is Forever CHEO? It is a way to ensure that CHEO will always be here to provide excellent care, life-saving research and invaluable support to children and their families every day. When you leave a gift in your Will to CHEO you have the option of designating it to address immediate needs within the Hospital, the Research Institute or the Forever CHEO Endowment Fund. This fund will preserve the full amount of your gift and disperse the interest to CHEO annually. Since the fund will live on in perpetuity, so will your gift to future generations of children at CHEO. This is a way to leave a permanent and meaningful mark on your community. For more information about making a gift in Will or about Forever CHEO, please contact Megan Doyle Ray at megandoyle@ cheofoundation.com or (613) 738-3694. When Ruth Hamilton died in 2011, she had already established an endowment fund with the CHEO Foundation in the name of her late husband, the Honourable William McLean Hamilton. She chose to make The Honourable Bill and Ruth Hamilton Endowment Fund’s purpose “to alleviate the pain and suffering of children that are physically handicapped.” The annual interest generated from this fund has helped many children, youth and families for 12 years during Ruth’s lifetime and will continue to do so in perpetuity. Given Ruth’s commitment to children with specialized needs it was important to her that she also included CHEO in her Will. Bill and Ruth Hamilton left $1.2 million to CHEO, the largest such gift in our history. It is always inspiring and interesting to understand the motivation behind such gifts. We would like to share with you the story behind Bill and Ruth’s personal motivation to support the children at CHEO. Ruth and Bill Hamilton’s Forever The first motivation was because of the CHEO Legacy Ruth and Bill Hamilton were two hard working ordinary Canadians who achieved many extraordinary things during their lifetime. Although they never had children of their own together, they left a permanent mark on many young lives of the patients and their families at CHEO. challenges that her husband Bill Hamilton faced during his lifetime. Bill Hamilton was born in 1919 in Montreal with a serious physical handicap that greatly limited what he was able to do physically. Bill did not let this slow him down and largely due to his father’s “can do” attitude he grew into a very determined, hard-working young man. He served as a Montreal City Councillor and then in 1952 was elected to Parliament and became a cabinet minister in the Diefenbaker government and later Post-Master General. This is where he met Ruth who was working as a secretary on Parliament Hill across the hall from his office. They married in 1954 and began a life-long partnership. The second motivation may have been that Ruth had an infant daughter from her first marriage to a World War II veteran who was killed on an air training flight in 1946. This child died at only three months of age from, what we now know as, Sudden Infant Death Syndrome. The loss of her only child created a huge void for Ruth which was never filled. Although Ruth never had the opportunity to raise her own children and care for them, she found a way to express her love for children by giving generously and caring for others through her support of the children at CHEO. This generous legacy gift will provide continuous support for CHEO’s Rehabilitation Department. It has already allowed for a number of important improvements, including the addition of a virtual reality system for rehabilitation and important rehabilitation research at CHEO’s Research Institute. Bill and Ruth Hamilton have created something that will be Forever CHEO and for that we are eternally grateful. 19 CHEO goes above and beyond to keep patients safe Le CHEO fait tout pour protéger ses patients Jonathan Puerto was born healthy but a few weeks later began having seizures after he woke up from his naps. Worried, his parents Elizabeth Pineda and Jose Eduardo Puerto took him to their pediatrician who referred them to the Children’s Hospital of Eastern Ontario (CHEO). Under the trusted care of Dr. Sharon Whiting, a pediatric neurologist, Jonathan underwent testing to identify the cause of the severe seizures he experienced on a daily basis, some of which left him unconscious and fighting to breathe. Tests revealed a lesion on the front left side of his brain, the result of a stroke he had likely suffered at birth. Then at six months of age, following additional testing to eliminate other conditions, Jonathan was diagnosed with epilepsy, a complex neurological condition. Although some people with epilepsy have mild symptoms, others like Jonathan have full-fledged convulsions that leave him unconscious. After the initial excitement that his seizures were under control thanks to medications commonly used to treat epilepsy, they returned with a vengeance. In fact during most episodes his parents have to call 911 to ensure their son will make it to CHEO as quickly as possible because he struggles to breathe. To make things worse, when Jonathan was six years old, he had a severe allergic reaction to the standard seizure drug that paramedics carry and went into anaphylactic shock. CHEO specialists were able to help him and to search for another medication to control his seizures. Dr. Whiting herself called paramedic services and officials at Ottawa Public Health to lobby for Jonathan. They were very receptive and now have a specific care plan tailored to his needs, and Jonathan now carries his new medication with him at all times to ensure paramedics can access it when he needs to be transported to CHEO. “That is the CHEO difference. Our son’s doctor took the time to not only identify the best medicine for him, but she made calls herself to various agencies to ensure they’d use this new medication to keep our 20 son safe,” explains Elizabeth, who shudders as she recalls a particularly severe seizure that lasted 24 hours. “Without that care plan, Jonathan’s life would be at risk.” Further tests revealed that Jonathan also suffers from cerebral palsy, and he’s since been diagnosed as having autism. Despite those additional challenges, Jonathan is thriving. He speaks three languages, and is in a special needs grade four class, where he loves working on the computer, playing with trucks and being with his friends. One role he particularly enjoys is that of older brother to his 18 month old sibling David. Ultimately, the goal is for Jonathan to live his best life, seizure-free and safe. For now, there has been some progress: though he still has occasional seizures they only last 10 minutes or less, as opposed to hours at a time - and their frequency decreased from daily episodes to once every two weeks. If Jonathan’s seizures were to come back at a higher frequency, the next step would be brain surgery but his parents are hopeful that he can avoid that… at least for a while. “Jonathan is a good boy and he’s so handsome,” coos Elizabeth. “My husband and I are very proud of him because despite all his health issues he remains a positive little boy who is very loving and caring. Every morning he wakes up with a smile on his face. We are lucky to have him and his brother David.” With the help of his loving family, their friends and the expert CHEO staff, Jonathan, now 10, can trust that he is in good hands and that he will be well-cared for with a treatment plan tailor-made to his needs. And this is something the Puerto family is truly grateful for. Jonathan Puerto paraissait en santé à la naissance mais, quelques semaines plus tard, il était victime de convulsions en se réveillant de ses siestes. Ses parents, Elizabeth Pineda et Jose Eduardo Puerto l’amenèrent chez leur pédiatre qui les référa au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario – le CHEO. Entre les habiles mains du Dr Sharon Whiting, pédiatre neurologue, Jonathan fut soumis à des examens pour identifier les causes des convulsions qu’il expérimentait quotidiennement, certaines d’entre elles le laissant inconscient et avec de grandes difficultés à respirer. Les examens révélèrent une lésion sur le lobe avant du côté gauche du cerveau résultant sans doute d’un accident vasculaire cérébral subi à la naissance. Puis, à l’âge de six mois, à la suite d’examens supplémentaires pour éliminer d’autres problèmes de santé, Jonathan reçut un diagnostic d’épilepsie, condition neurologique complexe. Certaines personnes souffrant d’épilepsie ont des symptômes plus légers, mais dans le cas de Jonathan, de graves convulsions se prolongeaient et le laissaient inconscient. Au début des traitements, les convulsions étaient contrôlées grâce à un médicament utilisé communément pour soigner l’épilepsie, mais, elles réapparurent avec force. En fait, lors de ces crises, ses parents appellaient le 911 pour s’assurer qu’il puisse se rendre au CHEO le plus rapidement possible puisqu’il peinait à respirer. De plus, pour rendre la situation encore plus difficile, lorsque Jonathan avait six ans, il eut une réaction allergique sévère au médicament pour épilepsie administré par les ambulanciers paramédicaux, engendrant un choc anaphylactique. Les médecins ont finalement trouvé un médicament convenable, capable de répondre à ses crises convulsives. La Dre Whiting communiqua même avec les services ambulanciers et la Santé publique d’Ottawa pour plaider en faveur de Jonathan. Tous ont répondu à l’appel et un protocole particulier a été mis sur pied pour répondre aux besoins particuliers de Jonathan qui, maintenant, porte avec lui sa médication pour que les ambulanciers puissent lui administrer lors de son transport vers le CHEO. « Voilà comment le CHEO diffère. Le médecin de notre fils a non seulement trouvé le meilleur médicament pour lui, mais elle a même pris le temps de communiquer avec les groupes concernés pour s’assurer que Jonathan soit en sécurité en tout temps » précise Elizabeth. Elle frisonne encore en pensant à une crise qui dura plus de 24 heures. « Sans ce protocole, la vie de Jonathan serait à risque. » considérer une chirurgie au cerveau, mais, pour le moment, ses parents sont confiants que cela ne sera pas nécessaire. Des examens supplémentaires ont révélé que Jonathan souffre aussi de paralysie cérébrale et, plus récemment, il a reçu un diagnostic d’autisme. Malgré ces défis, Jonathan se développe. Il parle trois langues et est en 4e année d’un programme scolaire pour enfants ayant des besoins particuliers. Il aime travailler à l’ordinateur, jouer avec ses camions et être avec ses amis. Et, il adore être le grand frère du petit David qui a 18 mois. « Jonathan est un bon garçon et il est si beau » dit Elizabeth avec fierté. « Mon mari et moi sommes si fiers de lui car malgré tous les défis qu’il a à relever, il a une attitude positive, est aimant et se préoccupe des autres. À tous les matins, il se réveille avec le sourire aux lèvres. Nous sommes si chanceux d’avoir Jonathan et David dans nos vies. » Ultimement, le but est de permettre à Jonathan de vivre le mieux possible, sans convulsions et en sécurité. Pour l’instant, les choses semblent s’améliorer : maintenant les crises ne se produisent qu’aux deux semaines et ne durent que 10 minutes. Si elles devaient revenir à une fréquence accélérée, il faudrait Avec l’amour de sa famille, de leurs amis et du personnel du CHEO, Jonathan, maintenant âgé de loans sait qu’il est entre bonnes mains et qu’il sera bien soigné grâce au protocole élaboré pour ses besoins particuliers. Voilà pourquoi la famille Puerto est si reconnaissante au CHEO. CHEO patient Jonathan Puerto, patient du CHEO Photo credit/crédit Walmart Photography Studios 21 1 Lasting impressions Le cycle de vie Some of the loveliest flowers do not bloom for long, but when they do, they are a sight to behold: the vibrancy of their color and the contour of their petals remain with you long after they fade. Perhaps their short life adds to their allure inviting us to savour every moment - from sprout to blossom. Renée Lalande and her husband Ian Butcher couldn’t agree more. Their daughter Jovie was born on September 15, 2011 after an uneventful pregnancy. But moments after her birth the medical staff at their local hospital, suspecting a problem with the baby’s heart, arranged for her transfer to the Children’s Hospital of Eastern Ontario (CHEO). Once at CHEO Jovie, which means ‘joie de vivre’ or lust for life, was diagnosed as having Trisomy 18. Children with this genetic disorder have an extra copy of chromosome 18, which can cause severe heart defects, kidney problems, low birth weight, and delayed growth. “Although we were stunned by the diagnosis, we were ready to raise a child with a disability, but then we learned that most children with Trisomy 18 die within the first three months of life,” explains mom Renée. “The CHEO Genetics team met with us to explain what our daughter’s condition entailed and my husband did a lot of research on this as well, so we knew what to expect.” Trisomy 18 is a genetic anomaly that occurs at conception and that, unfortunately, kills about 90 percent of children affected by it, often in utero. Children with Trisomy 18 who do live past birth suffer from problems of varying severity. Jovie’s parents, buoyed by their love for their daughter, asked the medical team if they could take her home. Once at home Jovie began to reach certain milestones - to her parents’ delight. She even charmed the family’s two dogs, who became her steadfast protectors. Nevertheless, Jovie would get sick from time to time and would need help from some of CHEO’s specialists; in fact, the family got to know their daughter’s medical team quite well. “Everyone was wonderful but we got 22 to know Dr. Issa really well and she was fantastic,” explains Ian. “And each week Dr. Splinter or Dr. Vadeboncoeur would call our home to check in on Jovie and make sure we felt confident in caring for her special medical needs.” But after a few months, Jovie got a severe case of pneumonia which made it difficult for her to breathe. She got really sick as her body began to betray her. A few days later, Renée called her husband at work, then Jovie’s grandparents and the palliative care team at Roger’s House on the grounds at CHEO to let them know that Jovie was particularly unwell and that her condition was deteriorating. Later that same evening Jovie passed away peacefully, surrounded by everyone who loved her. “We had hoped to have Jovie with us for as long as possible, and we feel lucky that we had her for five months,” explains Renée. “We have many beautiful photographs of her, we have prints of her hands and feet and we have sweet memories to treasure. But we miss her.” As with some of the most exquisite blooms, Jovie’s life cycle from sprout to blossom did not last long. But her parents cherished every single moment spent in her presence and they say that their daughter’s determined spirit was something to behold -- and that the vibrancy of her smile will stay with them forever. Le cycle de vie de certaines variétés de fleurs est très court, mais le souvenir qu’elles laissent derrière elles, perdure. L’éclat d’une couleur ou la forme gracieuse d’un pétale attire le regard et demeure souvent gravé dans notre mémoire bien après que la fleur ne soit fanée. C’est pourquoi il faut savourer chaque moment. Renée Lalande et son époux Ian Butcher partagent cet avis. Leur fille Jovie est née le 15 septembre 2011 après une grossesse sans histoire, mais fut rapidement transférée au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario lorsque le personnel médical détecta un problème avec son cœur. Une fois au CHEO le personnel fut en mesure de diagnostiquer Jovie, dont le prénom signifie ‘joie de vivre’ : Trisomie 18. Les enfants qui souffrent de cette anomalie génétique possèdent une copie supplémentaire du chromosome 18, ce qui peut entrainer de graves problèmes de santé au cœur et aux reins, un poids réduit à la naissance et des délais de croissance. “Bien que nous ayons été surpris par le diagnostic, nous étions prêts à élever une enfant avec un handicap, mais nous avons rapidement appris que la majorité des enfants atteints de Trisomie 18 décèdent dans les trois premiers mois suivant leur naissance,” explique Renée. “L’équipe en génétique du CHEO nous a expliqué en détails ce qu’était cette condition et mon mari a également effectué des recherches, alors nous étions bien informés et savions à quoi nous attendre.” Une trisomie 18 est une condition génétique qui se produit au moment de la conception et qui, malheureusement, tue près de 90 pourcent des enfants qui en sont atteints, bien souvent in utero. Les enfants qui survivent sont atteints de problèmes de santé dont le degré de sévérité varie. Mais les parents de Jovie, motivés par leur amour inconditionnel pour leur enfant, ont demandé au personnel médical s’ils pouvaient l’emmener à la maison. Et au grand bonheur de tous, Jovie s’est mise à atteindre certaines des étapes de développement propres aux nouveau-nés. Elle a même pris le temps de charmer les deux chiens de la maison qui sont devenus de facto ses grands protecteurs. Inévitablement, Jovie a souvent eu besoin de l’aide des spécialistes du CHEO; de fait, sa famille a appris à bien connaitre l’équipe médicale de leur fille. “Tout le monde a été formidable, mais nous avons beaucoup côtoyé la Dre Issa et elle fut merveilleuse,” explique Ian. “Et à chaque semaine, le Dr Splinter ou le Dr Vadeboncoeur communiquait avec nous afin de prendre des nouvelles de Jovie et de répondre à nos questions.” Mais après quelques mois Jovie a contracté une pneumonie ce qui a grandement affecté sa fonction respiratoire. Elle est devenue gravement malade et son état s’est détérioré. Quelques jours plus tard, Renée a senti que les choses n’allaient pas se replacer. Elle a appelé son époux au travail, puis les grandsparents de Jovie et enfin, l’équipe de soins palliatifs de la Maison de Roger, voisine du CHEO,pour les avertir que l’état de santé de sa fille empirait. Quelques heures plus tard, Jovie est décédée entourée de tous ceux et celles qui l’ont aimée. “Nous avons tant espéré que Jovie vive le plus longtemps possible; malgré tout, nous considérons que nous sommes chanceux qu’elle ait vécue cinq mois avec nous,” explique Renée. “Nous avons de belles photos d’elle, nous avons des empreintes de ses mains et de ses pieds, et de beaux souvenirs. Mais elle nous manque tellement!” Comme ces fleurs dont la période de floraison est courte mais spectaculaire, le cycle de vie de Jovie bien qu’éphémère, fut saisissant. Ses parents ont su apprécier chaque moment de son existence et garderont en mémoire la volonté de vivre de leur fille et… l’éclat de son sourire. Jovie Butcher Photo credit/crédit photographique Beehold Photography 23 3 Kaitlin and her family turned to CHEO when they had nowhere else to go Kaitlin et sa famille se tournent vers le CHEO, seul endroit qui puisse les aider Three year old Kaitlin’s lips were purple, she was overly thirsty, and her breathing was alarmingly deep, as if she was struggling for every breath. As a parent, this is your worst case scenario. Your child is sick and you’re not sure how to help. “Get in the car, we’re going to CHEO,” Kaitlin’s mom Sheree said after a failed diagnosis with their pediatrician left her getting sicker. Within minutes of arriving to CHEO’s Emergency department nurses instantly recognized that Kaitlin was struggling with the effects of childhood diabetes and immediately gathered a team of doctors and nurses to act. They were able to regulate Kaitlin’s insulin levels just in time. Another five to ten minutes could have put Kaitlin in a dangerous coma. Panic turned to calm once Kaitlin’s parents knew she would be alright. But soon, that calmness would turn to worry as they grappled with uncharted territory: being responsible for her insulin levels without any experience. What if we make a mistake? What if we get it wrong? Word of Kaitlin’s condition made its way to the Intensive Care Unit at CHEO to a nurse whose son also suffered from childhood diabetes. On her own time, she made her way to the waiting room to meet with Sheree and her husband and explain to them that they would be fine. She was comforting and talked about her own struggles and feelings of uncertainty when her son was a child. “She came and talked to us and walked us through how we were feeling about it. It does get easier,” said Sheree. “The nurse told us that you’ll start to learn about it. She really comforted us and made us feel better.” Every year in Canada one in five children present with new onset diabetes. CHEO’s diabetes clinic provides specialized care to 850 children who have type 1 diabetes and 40 children with type 2 diabetes. The clinic also provides an insulin pump program, individual or group education sessions, and transition to adult care information sessions. 24 CHEO offered Sheree and her husband training sessions to learn about childhood diabetes and the things they would need to do as caregivers. While the parents were taking all of this information in, the nurses entertained their daughter with toys and colouring books. For Kaitlin, they brought in the resident diabetic centre puppet to put her mind at ease and to show her where the needles would go. Sheree is thankful to CHEO for saving her daughter’s life and supporting her family’s journey throughout their struggle. The physicians, nurses, and other health care professionals made a real impact in their lives and helped them get to where they are today: happy, healthy, and confident in their ability to regulate Kaitlin’s insulin levels. As for Kaitlin, she’s six years old now and dreaming about her future. Like every other kid talking about what they want to do when they grow up, she has a few ideas. One idea is a dancer. But the other one, her mom says, is a diabetes doctor to help other kids like her. La petite Kaitlin, âgée de trois ans, avait les lèvres bleues, avait une soif insatiable et respirait très profondément comme si elle allait manquer d’air. Pour des parents, c’est le pire scénario – votre enfant est malade et vous ne savez comment l’aider. « Faites vite, nous allons au CHEO » dit sa mère Sheree, car l’état de santé de Kaitlin semblait se détériorer. Peu de temps après leur arrivée au Service des urgences du CHEO, les infirmières ont reconnu instantanément que Kaitlin luttait contre les symptômes du diabète juvénile. Une équipe de médecin et d’infirmières fut formée pour s’occuper d’elle et ils réussirent à régulariser ses niveaux d’insuline juste à temps. Une dizaine de minutes de plus et elle aurait sombré dans un dangereux coma. Pour les parents de Kaitlin, la panique fit lentement place au calme une fois que sa situation se stabilisa. Toutefois, l’inquiétude s’installa à nouveau lorsqu’ils pensaient à l’ inconnu : être responsable des niveaux d’insuline sans en avoir l’expérience … et s’ils commettaient une erreur ou si quelque chose n’allait pas? Une infirmière de l’Unité des soins intensifs dont le fils fut également diagnostiqué de diabète juvénile entendit parler de l’histoire de Kaitlin. Dans son temps libre, elle se rendit à la salle d’attente pour rencontrer Sheree et son mari et leur expliquer que tout irait bien. Elle fut rassurante et parla de ses propres expériences avec son fils lorsqu’il était enfant. « Elle est venue à notre rencontre pour nous parler et fut très empathique. Au fur et à mesure, les choses deviendront plus faciles » dit-elle. « Vous allez apprendre ce qu’il faut faire. » « Elle nous a tellement rassurés, nous nous sentions beaucoup mieux » ajouta Sheree. Au Canada, un enfant sur cinq est nouvellement diagnostiqué de diabète juvénile. La Clinique du diabète du CHEO offre des soins spécialisés à 850 enfants qui souffrent de diabète de Type 1 et à 40 enfants qui luttent contre le diabète de Type 2. La clinique offre aussi le traitement par pompe insuline, des sessions éducatives pour individus et groupes, ainsi que des sessions d’information et de transition pour les diabétiques qui atteignent l’âge adulte. Sheree et son mari ont suivi des sessions de formation pour savoir ce qu’est le diabète juvénile et pour apprendre comment aider Kaitlin. Pendant cette formation, le personnel du CHEO s’occupait de Kaitlin en s’amusant avec des jouets et des livres à dessiner. Et pour la rassurer et lui montrer où iraient les aiguilles, la marionnette de la clinique se joignit au groupe. Sheree est reconnaissante au CHEO d’avoir sauvé la vie de sa fille et d’avoir été à là pour accompagner la famille dans ses moments difficiles. Médecins, personnel infirmier et tous les professionnels de la santé ont joué un rôle déterminant dans leur vie et ont aidé à rendre ce périple moins ardu. Aujourd’hui ils sont heureux, confiants dans l’avenir et dans leur habileté à s’occuper de leur fille et à contrôler ses niveaux d’insuline. Aujourd’hui, Kaitlin est âgée de six ans et elle rêve à son avenir. Comme bien des petites filles de son âge, elle voudrait être danseuse, mais elle songe aussi à devenir médecin pour soigner d’autres enfants qui, comme elle, souffrent de diabète. CHEO patient Kaitlin Lovell, patiente du CHEO 25 2 5 Mom’s instincts, high fat diet and CHEO expertise help Luke thrive L’instinct maternel et l’expertise du CHEO aident Luke à se développer Luke is a nineteen month old bundle of energy. Though he was born healthy his mother, Lisa Wadden, suspected he might have a few health challenges. Lisa thought that Luke might have Down syndrome. Despite having tested negative during her pregnancy she recognized some of the features seen in children with this syndrome. Then, just shy of his three month birthday, Luke started sleeping for much longer periods of time and had a bluish tint around his lips. Again, mom’s instincts kicked in and she took him to the pediatrician suspecting a problem with her son’s heart, but the doctor didn’t agree with her. A few days later, as Luke was sitting in his father Darren’s arms, Lisa noticed that he was struggling to breathe. Worried, they took him directly to CHEO. “I will remember Dr. Lindsay Mills, a cardiology fellow, for my entire life,” says Lisa as her voice breaks. “She asked me about my son and told me she found him very engaging, bright and alert. When I told her I suspected he might have Down syndrome and a heart problem she told me they would test him to know how best they could help Luke. I finally felt some relief just knowing someone trusted my instincts and wanted to help Luke as much as his father and I did.” Once the results came back they confirmed each one of Lisa’s suspicions: Luke did have Down syndrome - his mother had been in the ten percent that receive a false negative prenatal screening result. Luke also had a heart defect called Patent ductus arteriosus (PDA) that caused him to be in heart failure. “For a parent, it is beyond your wildest nightmare to learn that this is happening to your child,” explains Lisa. But thankfully, the CHEO team quickly fixed Luke’s heart. Yet, Luke’s most devastating and challenging diagnosis was yet to come. At the age of five months his demeanor changed. He went from being a smiling, engaging baby to one that significantly regressed. He stopped making eye contact and following objects around a room. Then one morning as Lisa was changing his diaper, Luke started to move his arms and legs awkwardly every few seconds, as if he was startled. The movements continued every 20 seconds for several minutes. 26 Lisa’s instincts told her he may be having seizures, which is a known - although rare - complication of Down syndrome. After further testing Luke was diagnosed as having West syndrome, a severe form of epilepsy. When none of the anti-convulsing therapies helped treat Luke’s seizures, he was referred to the CHEO ketogenic diet program, where with the help of dietician Julie Murray, Luke began following a special diet to help control his seizures. A ketogenic diet, high in fat and low in carbohydrates, requires strict adherence by the whole family. Every bite of food is calculated to a medically prescribed ratio of fat to carbohydrate and protein, and each morsel of food must be weighed to one tenth of a gram accuracy. After 10 weeks of fine tuning the diet, Luke woke up without seizing for the first time in 13 months. That same week, he began to smile and laugh again for the first time in more than a year. “Every single day we wake up grateful for all that CHEO has done for our son and for our family,” adds Lisa. “CHEO has been able to give us hope even when the prognosis sounded very bleak. Luke’s specialists answered our questions, addressed our concerns and gave us the guidance and encouragement we desperately needed.” Luke has now stopped having seizures. He is reaching for toys again, smiling at his family and progressing on his developmental milestones. Mom’s instincts now tell her that with his loving family by his side, including big brother James, and with continued monitoring from CHEO, Luke will be just fine. And this mother’s instincts are always right. Luke, âgé de 19 mois, est une petite boule d’énergie. Quoiqu’il semblait en santé à la naissance, sa mère Lisa Wadden se doutait qu’il avait des problèmes de santé. Lisa croyait que Luke souffrait possiblement du syndrome de Down car, malgré des tests négatifs durant la grossesse, il présentait des caractéristiques de la maladie visibles chez d’autres enfants trisomiques. Peu de temps avant ses trois mois, Luke commença à dormir pour de plus longues périodes de temps et le contour de ses lèvres était bleuté. Lisa l’emmena chez le médecin croyant que son fils avait peut-être un problème au cœur. Il n’était pas du même avis qu’elle mais, quelques jours plus tard, alors que Luke était dans les bras de son père, elle s’aperçut que son petit avait de la difficulté à respirer. C’est à ce moment qu’elle décida de se rendre au CHEO. « Toute ma vie, je me souviendrai de la Dr Lindsay Mills, stagiaire de cycle supérieur en cardiologie » dit Lisa avec émotion. « Elle m’a posé des questions sur mon fils et m’a dit qu’elle le trouvait intelligent et alerte. Lorsque je lui ai dit que je croyais que Luke était atteint du syndrome de Down et qu’il avait peut-être un problème au cœur, elle m’avisa qu’il allait être testé pour voir comment on pouvait l’aider. J’étais soulagée de voir que quelqu’un se fiait à mon instinct maternel et qu’elle voulait l’aider autant que mon mari et moi. » Les résultats confirmèrent les craintes de Lisa : Luke était atteint du syndrome de Down – Lisa était parmi les 10 % de femmes qui reçoivent un résultat faussement négatif lors d’examens prénataux. Luke avait aussi un problème cardiaque appelé persistance du canal artérien (PCA) ce qui entraînait une défaillance cardiaque. « C’est terrible pour des parents d’apprendre que leur enfant souffre » explique Lisa. Mais heureusement pour Luke, l’équipe du CHEO a rapidement réparé son cœur. Malgré cette intervention, Luke avait encore de gros défis à relever. À l’âge de cinq mois, son comportement changea et son sourire et sa présence engageante firent place à une régression. Il cessa d’établir un contact visuel avec des objets dans la pièce. Et un matin lorsque Lisa lui mettait sa couche, ses bras et ses jambes se mirent à bouger maladroitement à quelques secondes d’intervalle, comme s’il avait peur. Les mouvements se faisaient au 20 secondes et duraient plusieurs minutes. L’instinct maternel de Lisa agit encore une fois – Luke semblait souffrir de convulsions associées au syndrome de Down. Suite à de multiples examens, on confirma que Luke était atteint du syndrome de West, une forme rare d’épilepsie. Lorsque les médicaments anti convulsifs ne réussirent pas à aider Luke, il fut référé au programme de régime cétogène. Avec l’aide de la diététiste Julie Murray, Luke entreprit un régime spécial pour aider à contrôler ses convulsions. Une diète cétogène, haute en gras et faible en hydrates de carbone, exige le strict respect du processus par toute la famille. Chaque bouchée est médicalement calculée et doit respecter le ratio du gras aux hydrates de carbone et aux protéines. De plus, chaque bouchée de nourriture doit être pesée avec une précision au dixième de gramme. guidés et nous ont encouragés lorsque nous en avions tant besoin. » Les convulsions ont cessé. Luke cherche ses jouets à nouveau, nous donne ses plus beaux sourires et franchit les étapes marquantes de son développement. L’instinct maternel est toujours au rendez-vous car Lisa sait qu’avec une famille aimante à ses côtés, incluant son frère James et la grande famille du CHEO, Luke est sur la bonne voie. Après avoir rodé son régime pendant 10 semaines, Luke s’éveilla sans convulsion pour la première fois en 13 mois. Il retrouva son sourire et sa joie de vivre pour la première fois dans un an. « À chaque jour nous réalisons à quel point nous sommes reconnaissants au CHEO pour ce qu’il a fait pour notre fils et notre famille » ajoute Lisa. « Le CHEO nous a redonné espoir même dans les périodes les plus difficiles. Les spécialistes ont répondu à nos questions, se sont préoccupés de nos inquiétudes, nous ont CHEO patient Lucas Wadden, patient du CHEO 27 27 Maisy inspired by cancer research La recherche sur le cancer inspire Maisy At age seven, Maisy Anderson is already a fundraiser. She’s also fighting leukemia. Going to CHEO is tough for her but the day she had a private tour of a research lab is described as her best day at CHEO. Maisy wants to make sure no other kid has to go through what she is going through, so when she learned that CHEO researchers are busy looking for cures for childhood cancer, she felt that was something she wanted to stand behind. Instead of dreading the one year mark of Maisy’s diagnosis, the Anderson family wanted to do something positive to support the fight against the number one cause of death by disease for Canadian children. Supporting research by Dr. David Stojdl seemed like the right way to mark the occasion. And so, on April 12, 2013 Maisy presented a cheque for $2,500 to Dr. Stojdl! Her community penny drive was a huge success. In Maisy’s words, “I want researchers to cure cancer faster.” Mom, Kari and dad,Eric want the same thing. When their precious little girl was diagnosed with high risk Pre-B acute lymphoblastic leukemia (ALL) they didn’t know anything about the disease. But, they have armed themselves with lots of information since that day. “One in five diagnosed children in Canada and the United States will die from cancer and two out of three children will develop long term side effects from the very treatments that will save their lives,” says Kari. That is why research is so important to this family. When Maisy was feeling tired and unwell mom and dad never dreamed that CHEO would become a second home. “Our pediatrician called us at home when the blood results came in and we were told to go to CHEO right away,” says Kari. “When we got to CHEO we were immediately escorted to an isolation room and were seen by a warm doctor from Newfoundland. I’ll be forever grateful to her for how she handled that visit and giving us the worst news of our lives.” Initially physicians thought Maisy had standard-risk ALL, but when she achieved remission later than most children, her diagnosis became that of high risk ALL. This meant a more aggressive treatment plan and the nasty side effects that go along 28 with it. Maisy has had pain, nausea, mouth sores, loss of appetite, hair loss and more, but she remains the sweet, funny girl her parents love. She doesn’t cry or protest when she needs to have a treatment and bravely faces chemotherapy, lumbar punctures, and hundreds of needle pokes. Maisy is indeed brave but she has her limits. For example just the sound of the chemo pumps make her nauseous, and the minute she gets home from the hospital she changes her clothes and washes the hospital smell off her skin. She is finding ways to have some control in her life during a time she has to listen to adults as they help to save her life. When asked what parts of CHEO she likes she answers, “I made friends there. I like giving money to the scientists and I love Molly Penny.” For mom and dad the feelings go even deeper. “The CHEO oncology team aren’t just doctors and nurses anymore. When you visit the hospital as much as we do, you develop relationships with people,” expresses Kari. “They are so good to us.” The Anderson family is also good to CHEO. On May 5, Team Maisy participated in the CN Cycle for CHEO event, raising over $5,700 for research at CHEO. The importance of supporting cancer research can be easily summed up by Maisy. “One minute of living with cancer is too much for any child.” Now who can argue with that? À l’âge de sept ans, Maisy Anderson est déjà experte en collectes de fonds … et, en même temps, elle lutte avec détermination contre la leucémie. Ses visites au CHEO ne sont pas toujours faciles, mais une tournée privée de l’un des laboratoires de recherche a été l’une de ses meilleures journées. Elle ne souhaite en aucune façon voir d’autres enfants souffrir comme elle. C’est pourquoi elle a décidé d’appuyer les scientifiques du CHEO qui se penchent sur des cures et traitements pour soigner les enfants qui sont atteints de cancer. Plutôt que de s’apitoyer sur son sort lors du premier anniversaire du diagnostic de Maisy, la famille Anderson a voulu poser un geste positif pour lutter contre la première cause de décès chez les enfants au Canada. Elle a choisi de donner son appui à la recherche menée par le Dr David Stodjl et c’est ainsi que le 12 avril 2013, Maisy lui remettait un chèque de 2 500 $ !! Sa cueillette communautaire de sous a été un véritable succès. Comme elle le dit si bien : « Je veux que les chercheurs trouvent rapidement une cure au cancer infantile. » Ses parents, sa mère Kari et son père Eric, veulent aussi la même chose qu’elle. Lorsque leur petite fille fut diagnostiquée de leucémie lymphoblastique aiguë B-LLA, type de leucémie à risques élevés, ils ne connaissaient rien de cette maladie. Mais, depuis ce jour, ils en sont très bien informés. « Un enfant sur cinq diagnostiqué de cancer au Canada et aux États-Unis en mourra et deux sur trois développeront des effets à long terme suite aux traitements qu’ils recevront pour sauver leur vie » dit Kari. Voilà pourquoi la recherche est si importante pour notre famille. » Dans les moments difficiles, lorsque Maisy n’était pas bien et très fatiguée, ses parents n’ont jamais pensé que le CHEO deviendrait leur seconde demeure. « Notre pédiatre nous a joins à la maison et nous a demandé de se rendre immédiatement au CHEO. Dès notre arrivée, nous avons été vus par un chaleureux médecin originaire de Terre-Neuve. Elle a été exceptionnelle et, même si cela n’est jamais facile, elle a su nous annoncer la pire nouvelle de notre vie avec le plus grand doigté. Au départ, les médecins croyaient que Maisy souffrait du B-LLA à risques moyens, mais lorsqu’elle fut en rémission plus tardivement que la plupart des enfants, ils ont conclu que sa leucémie était à risques élevés. Cela signifiait que ses traitements seraient plus agressifs et que les effets seraient plus néfastes. Maisy a souffert de douleurs, de nausées, d’ulcères buccaux, de perte d’appétit et de cheveux et de grands maux mais, malgré cela, elle est demeurée la petite fille gentille et drôle que ses parents aiment tant. Elle ne pleure pas, ni ne maugrée, lorsqu’elle subit un traitement, mais affronte avec courage la chimiothérapie, les ponctions lombaires et les centaines d’injections. Maisy est une petite fille très courageuse mais elle connait aussi des limites. Par exemple, le seul bruit du distributeur à chimiothérapie lui donne la nausée et, dès son retour à la maison, elle retire ses vêtements et se lave pour éliminer les odeurs médicamentées. Elle tente de garder le contrôle sur sa vie alors qu’elle doit obéir aux adultes qui tentent par tous les moyens de la sauver. Lorsqu’on lui demande ce qu’elle aime du CHEO, elle répond : « je me fais des amis au CHEO et j’aime donner des sous aux chercheurs. Et, j’aime aussi Mollypenny. » Pour ses parents, les sentiments sont plus profonds. « Les médecins et le personnel infirmier en oncologie sont beaucoup plus que de simples intervenants. Lorsqu’on est au CHEO aussi souvent que nous le sommes, des liens privilégiés se développent avec ces professionnels » déclare Kari. « Ils sont si généreux avec nous. » La famille Anderson est aussi très généreuse envers le CHEO. Le 5 mai, l’équipe Maisy a participé au Défi CN pour le CHEO et a amassé à elle seule 5 700 $ pour la recherche au CHEO. Pour Maisy, la recherche sur le cancer infantile peut se résumer ainsi : « De vivre une seule minute avec le cancer est déjà trop pour un enfant. » Voilà qui dit tout. CHEO patient Maisy Anderson presents Dr. David Stojdl with a $2,500 cheque to support cancer research. Maisy Anderson, patiente du CHEO, présente un chèque de 2 500 $ au Dr David Stojdl pour appuyer la recherche sur le cancer 29 29 Helping children and youth cope with Mental Health issues Le CHEO aide les enfants et les ados aux prises avec des problèmes de santé mentale For more than 39 years, CHEO has been helping to change the trajectory of young lives – helping the children and teens of this community with the most complex, most dangerous mental illness, to get healthy and well again. In fact, CHEO admits more children and teens with mental illness than any other hospital in Ontario – more than 430 last year alone. The physicians, nurses, psychologists and counsellors help to stabilize kids in severe mental health crisis – helping them to get well enough to start a longer-term treatment program. CHEO’s out-patient services often take over from there – with the team seeing more than 21,155 patient visits last year in one of its several mental health clinic programs, which include: Urgent Care, Mood and Anxiety, Eating Disorders, ADHD and Disruptive Behaviour Disorder, Abuse and Trauma, and Behavioural Neurosciences and Consultation Liaison (BNCL). These programs are not just for patients discharged from the hospital. Most of the patients come in through a referral from a family doctor or other local health expert. CHEO’s Urgent Care Program, for instance, provides assessment and consultation for children and youth who have urgent mental health needs such as suicidal behaviour, abrupt decrease in mood or functioning. Patients are assessed and diagnosed by psychiatrists and psychologists with particular attention to safety and risk. The Consultation Team provides assessment for children and youth up to 15 years old who have significant emotional and behavioural problems. The team consists of psychiatrists, psychologists, and a psychological associate. The assessment evaluates the child’s level of functioning, determines whether there is a mental health diagnosis to be made and if required, provides recommendations for follow-up. Our outpatient teams offer consultation for children and youth with a range of complex mental health needs. Health care professionals bring a range of perspectives 30 to the consultation process from their backgrounds in psychiatry, psychology, social work and occupational therapy. CHEO also sees more than 2,800 children and teens come into its Emergency department in mental health crisis – a 67 percent increase in the last three years. The kids are seen by a crisis worker or emergency physician who does medical and psychological assessments. More than 400 of the most serious cases are admitted to hospital. Others are referred to the CHEO out-patient clinics, and many are referred to services in the community, like Youth Services Bureau, Crossroads, and private psychiatrists, psychologists and counsellors. A lot of CHEO’s work also takes place outside the hospital walls. CHEO’s Back on Track is a care and treatment program, with educational and therapeutic components, that works hand-in-hand in re-integrating adolescents back into community schools and community living. Centre Ado du Millennium offers the same setting for fracophone adolescents. CHEO’s Youth Net is a bilingual program for youth by youth. When struggling with the challenges of teenage life most young people prefer to talk with peers before their parents or professionals and that’s the basic idea behind Youth Net. They offer a broad range of clinically supported services aimed at mental health promotion and youth engagement. In an effort to reach out to parents and caregivers seeking information to help their children and teens deal with mental health issues, last year CHEO launched a new educational web forum titled “I’m Glad you Asked.” Find answers or ask your own question at cheo.on.ca/glad-you-asked or at cheo.on.ca/mental health. CHEO is very proud of the work that its mental health experts are doing to help save the lives of children and youth in this community, and get them back on track. But the hospital also acknowledges that there is much more that still needs to be done. There are hundreds of children still on waiting lists at the hospital, and with community organizations, looking for help. “As one of the largest providers of child and youth mental health services in Ontario, CHEO has a front row seat for what has been a very significant change. We are seeing unprecedented demand for our services and a significant increase in the seriousness of the cases,” said Alex Munter, hospital president and CEO. “The current system is not equipped to handle this surge. As a society, we need to do things differently, invest differently, and organize differently. But we are very optimistic that things are poised to change – and that as a community we can make a big difference.” Depuis plus de 39 ans, le CHEO aide à corriger les trajectoires des plus jeunes membres de la collectivité, soit les enfants et les adolescents qui souffrent de problèmes de santé mentale complexes. Ce faisant, nous les aidons à recouvrer la santé et à se sentir mieux. Le CHEO est l’un des plus grands fournisseurs de services de santé mentale auprès d’enfants et d’adolescents en Ontario; de fait, plus de jeunes atteints d’une maladie mentale sont admis au CHEO que dans tout autre hôpital en Ontario. Les médecins, le personnel infirmier, les psychologues et conseillers aident à stabiliser les jeunes en état de crise afin de les aider à profiter d’un programme de soins à long terme. Pour bon nombre d’entre eux, cela signifie que nos services en consultation externe prennent la relève pour répondre aux besoins spécifiques de ces enfants et adolescents. Ces services incluent des consultations auprès de professionnels de la santé et des consultations avec un ou des experts en santé mentale du CHEO. L’an dernier, le nombre de visites de patients s’est chiffré à plus de 21 155 dans les cliniques de santé mentale du CHEO qui incluent le service des soins d’urgence, l’équipe de l’humeur et de l’anxiété, le programme des troubles de l’alimentation, la clinique du trouble CHEO’s mental health leadership team/l’équipe de gestion du département de santé mentale L-R/G-D: Karen Tataryn, Dr. Hazen Gandy, David Murphy, Maureen Fedorus and/et Dr. Clare Gray. du déficit de l’attention/hyperactivité et trouble de comportement perturbateur, l’équipe des abus et des traumatismes et l’équipe de liaison et de consultation en neurosciences comportementales (LCNC). Certains patients sont référés par l’hôpital, mais la majorité d’entre eux proviennent de références de médecins de la communauté. Le service des soins d’urgence fournit des services d’évaluation et de consultation aux jeunes jusqu’à l’âge de 17 ans qui ont des besoins urgents en santé mentale (par exemple, un comportement suicidaire, une baisse d’humeur ou du mal à fonctionner) et qui répondent à des critères spécifiques. Ces services sont fournis par des psychiatres et des psychologues. L’évaluation est basée principalement sur le niveau de risque du jeune. L’Équipe de consultation, elle, a pour mandat d’offrir un service d’évaluation et de consultation pour les enfants et les adolescents (jusqu’à 15 ans) qui ont de graves troubles d’ordre émotif et de comportement. Quant à la clinique de l’humeur et de l’anxiété, elle se compose d’une équipe qui offre des services de consultation aux enfants ou aux adolescents atteints de troubles qui affectent leur humeur et créent de l’anxiété. Les membres de l’équipe offrent diverses perspectives grâce à leur formation en travail social, en ergothérapie, en psychologie, en pédiatrie et en psychiatrie. Un autre service offert au CHEO est le programme Back-on-Track, qui offre des soins et des traitements ayant des volets éducatifs et thérapeutiques et qui visent à réintégrer les adolescents dans leurs écoles communautaires et dans la collectivité. Pour sa part, YouthNet/RéseauAdo est un programme de promotion et d’intervention en santé mentale élaboré par des jeunes, pour des jeunes. Il répond aux besoins des jeunes âgés entre 13 et 20 ans en offrant différents services de soutien et ce sont des jeunes qui viennent en aide à d’autres jeunes afin de les aider à développer les compétences nécessaires pour atteindre un équilibre dans leur santé mentale au quotidien. « Notre collectivité est témoin d’une demande de services de santé mentale inégalée jusqu’à maintenant », de dire Alex Munter, président-directeur général du CHEO. « Ce n’est pas seulement le nombre de cas qui augmente, mais aussi la gravité de ces cas. Le système actuel n’est pas équipé pour traiter ce niveau de demande. En tant que société nous devons faire les choses autrement, investir autrement et nous organiser autrement afin de répondre aux besoins des jeunes de notre collectivité. Heureusement, nous sommes fort optimistes que ces changements sont possibles et que notre communauté saura faire une grande différence dans la vie de nos jeunes. » 31 Getting kids to move is as easy as learning their ABC’s La recherche en action The Healthy Active Living and Obesity Research Group (HALO), based out of CHEO’s Research Institute was established in 2007 in response to the escalating obesity crisis in our country. Since its inception researchers at HALO have gained worldrenowned status and recognition as leaders in their field. Information and statistics gathered on childhood obesity are raising grave concerns about the well-being of today’s young generation. Children and teens today are increasingly inactive and as a result, many are suffering from obesity. Researchers at HALO are sounding the alarm and conducting innovative research with the goal of finding realistic solutions to tackle this worrisome epidemic. The early years have been identified as a critical time point to develop the foundation for a healthy lifestyle and healthy habits that will carry over into their adult life. These healthy habits may help reduce the frequency of downstream obesity. For this reason HALO researchers set out to measure and make a difference in the lives of young children through their new research study titled Activity Begins in Childhood (ABC) funded by the Canadian Institute of Health Research. The goal of the research study is to increase the amount of moderate to vigorous physical activity – the type of activity that gets children to use their big muscles and gets them sweaty and out of breath and to decrease the amount of sedentary time that children engage in. The children targeted in this study are all preschool children, aged three to five years who are currently enrolled in a full time licensed daycare. A vast majority of Canadian children spend a great deal of time in daycare. “We recognize that children are in daycare for a long period of time; sometimes eight hours or more a day,” explains Dr. Kristi Adamo, research scientist at CHEO’s Research Institute and principle investigator for this study. While daycare can provide a safe, inspiring and scholastic based environment, it may also create a sedentary environment where children are confined to small spaces and spend a great deal of time sitting. The early years should be about moving, jumping, 32 playing and running around. This isn’t always the case. “Kids have to sit to pay attention and that’s not necessarily healthy for a child,” says Adamo. Through the ABC trial, Adamo and her team sent out a letter of invitation to daycares in the National Capital Region to participate in the ABC study. Interested daycares then contacted the ABC team and were separated into one of three groups, the target number of daycares being nine in each of two cohorts. The first group to receive the ABC programming at their daycare centre (intervention 1), the second group to receive the same ABC programming at their daycare as well as have a program sent home to the parents (intervention 2), and the third group to maintain the current programming as usual (control). The schools that receive the programming will have all daycare providers attend two workshops lead by an expert in the field where they will be trained to increase all types of physical activity and reduce the time children spend sitting around. The second group will receive the same type of training, except the parents of the children will also receive training on how to incorporate physical activity into their child’s routine at home. As previously mentioned, the final group will offer their typical curriculum and will receive all ABC programming at the end of the study period. Over the course of six months, at three different time points (baseline, three months, six months) the team will measure the children’s levels of physical activity using an accelerometer (a ‘super’ pedometer). Biweekly, a master trainer will visit the daycares where physical activity will be increased to engage the kids in a variety of engaging activities. “We have a whole training program for daycare providers as well as a manual that gives them ideas for games to play,” explains Adamo. The team will also measure the children’s height and weight and evaluate whether the added physical activity improved their gross motor skills, which includes running, jumping, catching and throwing. At the end of the study, the team will examine the potential effects of the study programming. Adamo and her team ultimately hope that all daycares and families involved will increase their level of activity, both in the daycare and at home and will decrease their daily sedentary time. Adamo’s long term goal is to make a difference on a much higher level by helping to develop new curriculum for early childhood educators training to work in daycares or with young children. This new curriculum would include a much higher level of physical activity. HALO is proud to be conducting the first study in Canada attempting to modify physical behaviour in licensed daycare centres and looking at parental involvement. Adamo says thus far the study has been very well received by the daycares. Le groupe de recherche sur l’obésité et la vie active de l’Institut de recherche du CHEO fut établi en 2007 en réponse à la crise d’obésité infantile au Canada. Depuis, les chercheurs du HALO sont devenus des sommités dans le domaine et ont acquis une grande notoriété, même sur la scène internationale. L’information et les statistiques qui brossent le portrait de l’obésité infantile démontrent qu’il y a lieu de s’inquiéter du bien-être de nos jeunes.Les enfants et les adolescents sont de plus en plus inactifs et par conséquent, bon nombre d’entre eux deviennent obèses. Les chercheurs du HALO sonnent l’alarme et cherchent des solutions réalistes à cette pandémie. La jeune enfance est une période essentielle du développement d’un style de vie sain et actif où l’on commence à créer des habitudes qui nous suivront jusqu’à l’âge adulte. De saines habitudes de vie sauront équiper les enfants contre le risque d’obésité relié à l’inactivité. Pour cette raison, les chercheurs du HALO ont entrepris de faire une différence positive dans la vie des enfants avec leur étude intitulée Activity Begins in Childhood (ABC), qui signifie qu’une vie active devrait débuter dès l’enfance, projet financé par l’Institut canadien de recherche sur la santé. Le but de cette étude est de réduire le taux d’inactivité chez les enfants et de mesurer l’impact d’une vie active en augmentant le degré d’activité des enfants de ‘modéré’ à‘vigoureux’ – soit L-R/G-D: Shanna Wilson, Zach Ferrato and/et Dr. Gary Goldfield. Front row/première rangée : Kevin Belanger, Kristi Billard, Kasey Parker, Dr. Kristi Adamo, Kendra Brett, Kimberly Grattan and/et Sonia Jean-Phillipe. le type d’effort qui nécessite l’utilisation des muscles principaux, qui fait transpirer et qui rend à bout de souffle. Les enfants visés par cette étude sont âgés de trois à cinq ans et sont présentement inscrits à temps plein dans un service de garde accrédité. Au Canada, de nos jours, il n’est pas rare qu’un enfant passe la majorité de sa journée à la garderie. « Nous réalisons que les enfants sont au service de garde pendant de longues heures; certains y sont même pendant plus de huit heures par jour, » explique la Dre Kristi Adamo, chercheure à l’Institut de recherche du CHEO et investigatrice principale de cette étude. Quoique la garderie puisse être un environnement stimulant, sécuritaire et motivant, elle peut aussi être un endroit sédentaire où les enfants sont confinés dans des endroits exigus où ils passent de longues périodes de temps assis. La jeune enfance est un temps où les enfants devraient jouer, sauter et courir, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas. « Bien des enfants doivent demeurer assis afin de porter attention à ce qui leur est enseigné, ce qui n’est pas sain pour les enfants de cet âge, » ajoute Dre Adamo. La Dre Adamo et son équipe ont ainsi invité des garderies de la région de la capitale nationale à prendre part à l’étude ABC. Les garderies qui ont accepté cette invitation ont été séparées en trois groupes; le premier groupe bénéficiera de la programmation ABC (intervention 1), le second recevra également cette programmation, mais inclut un second aspect, soit un programme additionnel qui doit être suivi à la maison (intervention 2), et le troisième est le groupe témoin qui ne changera en rien sa planification actuelle (groupe de contrôle). Les centres de garde qui vont bénéficier de la programmation ABC prendront part à deux séminaires offerts par des experts en vie saine et active et seront entrainés à encourager l’activité physique de tout acabit et à diminuer la fréquence et la durée des périodes où les enfants sont assis. Le deuxième groupe recevra cette même formation sauf que les parents des enfants de ce groupe seront également formés à incorporer de l’activité physique au quotidien. Enfin, le troisième groupe ne changera en rien son curriculum, mais le personnel recevra la formation ABC à la fin du projet de recherche. Au cours des prochains six mois l’équipe du Dre Adamo mesurera les progrès des enfants des trois groupes à intervalles réguliers en utilisant des accéléromètres (sorte de ‘super’ podomètre). Aux deux semaines, un entraineur rendra visite aux garderies qui tentent d’augmenter le niveau d’activité des enfants et proposera des sessions d’activités physiques. « Nous offrons un programme de formation pour le personnel des garderies de même qu’un manuel leur fournissant des idées de jeux actifs, » précise la Dre Adamo. Son équipe mesurera aussi la taille et le poids des enfants et tentera d’évaluer si l’apport en activité physique a un impact positif sur la motricité globale des enfants, par exemple, lorsqu’ils courent, sautent, lancent et attrapent des objets. À la fin de la période d’observation, l’équipe sera en mesure d’évaluer si cette étude aura eu un impact positif sur les enfants. La Dre Adamo et son équipe espèrent que tous les enfants et toutes les familles impliquées dans cette étude augmenteront leur niveau d’activité physique à la garderie, mais aussi à la maison. Cependant, l’objectif à long terme du Dre Adamo est de faire une différence à un niveau supérieur en contribuant à l’élaboration de nouveaux curriculums qui accorderont une place d’importance à l’activité physique et qui seront adoptés pas tous les éducateurs de la petite enfance à travers le pays. L’équipe du HALO est fière d’être le premier groupe de recherche à mener une étude qui tente de modifier le niveau d’activité physique chez les enfants en garderie et d’étudier l’impact la collaboration des parents. Mais déjà, la Dre Adamo est fort encouragée par l’enthousiasme que suscite son projet dans les garderies participantes. 33 Baby y Patrick breathing breath hing easily ea asily thanks than nkss to to CHEO CHEO Bébé Patrick respire e librement librem ment grâce grâ âce au au CHEO CHEO Patrick Milindi is a beautiful and active ten month old little boy. He has a friendly demeanour, big black eyes and a smile that charms everyone around him. He is a happy child who enjoys his family and the close proximity of his twin sister, Gracia. Just looking at him you wouldn’t know that he is dealing with health issues that affect his quality of life. From the time he was born, Patrick has had bouts of some of the typical ailments of childhood: fever, colds, and runny noses. But when he started to have problems breathing that left him gasping for air his mother, Bongèle Enyeka, immediately took him to CHEO’s Emergency department to seek help. The diagnosis came back quickly. Patrick was suffering from a pulmonary infection that required immediate hospitalization. “It certainly came as a surprise that he was so sick and needed to be hospitalized right away but I felt safe knowing I’d done the right thing by coming to CHEO,” explains Bongèle. At CHEO, Patrick was treated for the infection and his sweet demeanour and smiles charmed the nursing staff that cared for him. He was then able to go home a week later. Patrick was given asthma inhalers to help open his airways and one to provide instant relief, should he need it, and this seems to be doing the trick. Though he currently has no official diagnosis, his medical team suspects he may have asthma, a chronic disease of the lungs which causes the airways to tighten and swell, therefore making breathing difficult during flare-ups. The workings of a baby’s lungs can complicate the diagnosis of asthma. Because the airways of infants are quite small, when a young baby gets ill with a respiratory tract infection, his already narrow passages quickly get filled with mucus resulting in a wheezing sound and coughing, hallmarks of asthma. But the culprits could just as easily be other conditions that cause symptoms similar to asthma, such as has recurring infections, a virus or immature lungs that need to get stronger with time. 34 Another reason why it is difficult to diagnose asthma in children under the age of two is because it’s difficult to precisely measure a baby’s lung function (how well they breathe). However, once Patrick is older, he can better cooperate with the lung function tests - which involve taking a deep breath on demand and blowing out as fast as you can. In the meantime, Bongèle is thrilled that Patrick is back home. “Now he’s back to being his happy, healthy self,” she says. Patrick Milindi est un beau petit garçon âgé de 10 mois. Il est de nature amicale, a de beaux yeux noirs et un sourire très aguichant. C’est un enfant heureux qui aime sa famille et qui est très près de sa sœur jumelle Gracia. En le regardant, on ne peut s’imaginer qu’il est malade et qu’il doit faire face à des problèmes de santé qui affectent sa qualité de vie. Depuis sa naissance, Patrick a, comme tous les enfants, été affecté par des maladies infantiles courantes : fièvre, rhumes et toux. Mais lorsqu’il a commencé à respirer avec grande difficulté, sa mère, Bongèle Enyeka, l’emmena sans tarder au Service des urgences du CHEO. Le diagnostic fut rapide. Patrick souffrait d’une infection pulmonaire qui nécessita une hospitalisation immédiate. « Cela m’a surpris de savoir qu’il était si malade et qu’il devait être hospitalisé tout de suite, mais j’étais certaine d’avoir fait la bonne chose en l’emmenant au CHEO » explique Bongèle. Patrick fut soigné pour son infection pulmonaire et sa personnalité attachante et ses sourires réussirent à captiver le personnel infirmier soignant. Il reçut son congé une semaine plus tard avec, en main, des inhalateurs contre l’asthme pour ouvrir, au besoin, les voies respiratoires et offrir un soulagement immédiat. Même s’il n’a pas encore été diagnostiqué officiellement, l’équipe médicale est d’avis qu’il souffre d’asthme, maladie chronique des poumons qui a pour effet de rétrécir les voies respiratoires, rendant ainsi la respiration difficile lors de crises. Le fonctionnement pulmonaire chez les bébés peut parfois rendre plus difficile le diagnostic de l’asthme. Lorsqu’un jeune bébé est affecté d’une infection respiratoire et, puisque ses voies respiratoires sont très petites, ces passages étroits s’emplissent de mucus causant une respiration sifflante et une toux, toutes deux symptômes de l’asthme. Il est parfois difficile de distinguer l’asthme de d’autres problèmes similaires comme des infections récurrentes, des virus ou des poumons immatures qui, avec le temps, deviendront plus forts. Le diagnostic de l’asthme chez les petits enfants de moins de deux ans est parfois complexe parce qu’il est difficile d’évaluer et de mesurer précisément le fonctionnement pulmonaire chez les touts petits, à savoir s’ils respirent bien ou non. Lorsque Patrick sera plus vieux, il pourra coopérer davantage lors d’examens pulmonaires – comme ceux qui impliquent d’inspirer profondément et, sur demande, d’expirer le plus rapidement possible. En attendant, Bongèle est heureuse d’avoir Patrick à la maison. « Pour le moment, il est heureux et a retrouvé la santé » dit-elle. CHEO patient Patrick Milindi, patient du CHEO Photo credit/crédit photographique: Valberg Imaging 35 5 Innovations made at CHEO Research Institute to directly impact kids’ lives Les découvertes de l’Institut de recherche du CHEO auront un impact direct sur la vie des enfants Discoveries fuel quality care at the Children’s Hospital of Eastern Ontario (CHEO); some 288 peer-reviewed publications just last year from CHEO physicians and scientists can attest to this. Sifting through the research at the CHEO Research Institute makes for an interesting read; it highlights how innovative thinking can help improve the care provided to children and youth but also how local researchers have a global reach. What follows is a snapshot of the investigative work done right here in Ottawa. Discovered a connection between severe illness and low Vitamin D levels Until recently, there had been little consideration given to the role of vitamin D in more severe diseases. But a recent study led by Dr. Dayre McNally, a clinical researcher and intensivist at the Children’s Hospital of Eastern Ontario and assistant professor in the Department of Pediatrics at the University of Ottawa, found that in three of every four critically ill children, blood vitamin D levels were below the target considered safe by many experts and medical societies. Further, those with lower vitamin D levels were noted to be sicker, requiring more life-sustaining therapies (breathing tubes, medications to support heart function) and staying in the ICU for longer periods of time. “Although these findings are of concern, we are very encouraged because we’ve discovered something that is modifiable,” explained Dr. McNally. “There are simple ways to prevent this problem, and it may be possible to rapidly restore vitamin D levels at the time of severe illness.” Discovered how anti-cancer drugs can help muscle repair Few drugs are available to treat muscle injury, muscle wasting and genetic disorders causing muscle degeneration, such as Duchenne muscular dystrophy. The future is promising thanks to a compelling discovery that may change this. A research group led by Dr. Robert Korneluk, distinguished professor at University of Ottawa’s Faculty of Medicine 36 and the founder of the CHEO Research Institute’s Apoptosis Research Centre, looked at an anti-cancer drug to see if it offered other avenues of treatment, as recently reported in the journal Science Signaling. modest amount of aerobic exercise – not a change in weight or body fat,” explained Dr. Goldfield. “If you can improve your physical activity and fitness even minimally, it can help improve your overall mental health.” Dr. Korneluk and his team discovered that an experimental anti-cancer drug helps muscles repair and regenerate after injury. The IAPtargeting experimental anti-cancer drugs, that promote the death of cancer cells, show dual benefit by also inducing the growth and repair of muscles. This snapshot of success demonstrates that the scientists and clinical investigators at the CHEO Research Institute are clearly in the business of making discoveries today for healthier kids tomorrow. “We were able to identify the mechanism by which this process happens, through the activation of a specific cell-signalling or communication pathway,” described Dr. Korneluk. “This pathway governs muscle growth and repair by promoting the fusion of muscle cells to create new muscle fibres or repair damaged fibres. It ultimately offers two potential therapies to treat damaged muscle.” Les découvertes alimentent la qualité des soins offerts au Centre hospitalier des enfants de l’est de l’Ontario; les quelques 288 publications examinées par des pairs qui ont été soumises par le personnel médical et les chercheurs du CHEO en font foi. Il est intéressant de parcourir ces documents car ils démontrent comment une approche novatrice peut améliorer les soins prodigués aux enfants et aux adolescents, mais aussi comment des découvertes locales peuvent avoir un impact global. Ce qui suit est un bref aperçu du travail de recherche qui est fait ici-même à Ottawa. Discovered positive impact of exercise on mental health Dr. Gary Goldfield, a registered psychologist and clinical investigator at the Children’s Hospital of Eastern Ontario Research Institute, and Associate Professor in the Department of Pediatrics, University of Ottawa, set out to discover how exercise might impact mental health in teens, as recently reported in the Journal of Pediatric Psychology. After only a modest amount of weekly exercise the teens reported improvements in perceived scholastic competence, social competence, and several markers of body image including appearance esteem and weight esteem. According to Dr. Goldfield, these results are psychologically empowering and may help buffer against some of the weight-based teasing and discrimination or bias that’s often inflicted on obese teens, which can have devastating effects on their emotional well-being. “The psychological benefits were derived from improved fitness resulting from a Découverte d’une corrélation entre le taux de vitamine D des patients et la maladie Jusqu’à tout récemment, rares sont ceux qui ont scruté le lien entre les taux de vitamine D des patients et les maladies graves. Mais une étude récente effectuée par le Dr Dayre McNally, chercheur clinique et intensiviste au CHEO et professeur adjoint au département de pédiatrie de l’Université d’Ottawa, démontre que trois enfants gravement malades sur quatre ont des taux de vitamine D plus bas que ce qui est considéré sécuritaire par la plupart des experts dans le domaine. De plus, le Dr McNally a découvert que les patients qui avaient les taux de vitamine D les plus faibles étaient également ceux qui étaient les plus malades, nécessitant davantage de soins de maintien de la vie et des séjours plus longs aux soins intensifs. “Bien que ces découvertes soient inquiétantes, Dr. Gary Goldfield, Dr. Robert Korneluk and/et Dr. Dayre McNally. nous sommes encouragés par le fait que c’est une situation que nous pouvons aisément corriger,” précise le Dr McNally. “Il existe de simples moyens de prévenir ce problème et de rétablir les taux de vitamines D à des taux adéquats lors de maladies graves.” Découverte de l’impact de médicaments anti-cancérigènes sur la réparation des muscles Il existe peu de médications pour traiter les blessures ou la dégénération musculaire et les maladies génétiques ayant un impact sur les muscles, comme la dystrophie musculaire Duchenne. Cependant, le futur semble prometteur grâce à une découverte qui a le pouvoir de changer le tout. En effet, un groupe de recherche sous la gouverne du Dr Robert Korneluk, professeur distingué à la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa et fondateur du centre de recherche sur l’apoptose à l’Institut de recherche du CHEO, a étudié d’un nouvel angle un traitement anti-cancérigène afin de voir s’il possédait un potentiel thérapeutique pour d’autres maladies ou conditions, ainsi que publié dans le journal scientifique Science Signaling. Ce faisant, Dr Korneluk et son équipe ont découvert qu’un médicament expérimental contre le cancer aidait les muscles à se régénérer après une blessure. Les médicaments IAP qui aident à la destruction des cellules cancéreuses ont aussi le pouvoir de favoriser la croissance et la réparation des muscles. “Nous avons réussi à identifier le mécanisme selon lequel ce processus se produit, soit l’activation de chaines de communication,” précise le Dr Korneluk. “Cette chaine gouverne la croissance et la régénération musculaire en favorisant la fusion des cellules pour créer de nouvelles fibres musculaires ou pour réparer les fibres endommagées. Cela nous offre ultimement deux nouvelles pistes de traitement pour les muscles.’ Découverte de l’impact positif de l’exercice sur la santé mentale Le Dr Gary Goldfield, psychologue et enquêteur clinique à l’Institut de recherche du CHEO et professeur associé au département de pédiatrie de l’Université d’Ottawa, a étudié l’impact de l’exercice physique sur la santé mentale des adolescents, tel que publié dans le Journal of Pediatric Psychology. Dans le cadre de cette étude les adolescents devaient, après une courte période d’exercice hebdomadaire, noter toute amélioration perçue sur leurs compétences académiques et sociales, et sur leur image corporelle, comme la confiance en soi. Selon le Dr Goldfield, les adolescents ont tous noté des progrès dans ces domaines, ce qui est fort motivant et peut aider à protéger les jeunes psychologiquement contre l’intimidation et la discrimination auxquelles les adolescents obèses peuvent être soumis et qui a un effet dévastateur sur leur bien-être. “Les bénéfices psychologiques sont le résultat de l’amélioration de la forme physique, et ce, même suite à un effort aérobic modeste – ils ne sont pas le résultat d’une perte de poids ou de masse corporelle,’ précise le Dr Goldfield. “Donc si vous augmentez votre niveau d’activité physique, ne serait-ce que de façon minimale, vous pouvez améliorer votre santé mentale.’ Ce bref aperçu de réussites démontre bien que les scientifiques et les enquêteurs cliniciens de l’Institut de recherche du CHEO travaillent à faire des découvertes aujourd’hui pour des enfants en meilleure santé demain. 37 With help from CHEO, Renée marches on Grâce au CHEO, Renée regagne sa mobilité CHEO is a place where miracles can happen. Children can beat the odds. Teens can be so determined they inspire others. Renée Lamont, 11, is one such miracle. On May 14, 2012 Renée went off to school as she did every day, but this day would not be an ordinary day. “I got a call from her school informing me that Renée had hurt herself in the schoolyard and that she needed to see a doctor,” remembers mom Sylvie. Renée was brought to CHEO’s Emergency department with no feeling from the knees down. After a variety of tests it was determined she had a serious spinal cord injury, known as a spinal cord stroke. Renée was admitted and remained at CHEO for two and half months. Her spinal cord, specifically T12 and L1, had suffered permanent damage.“We were scared she would never walk again,” says Sylvie. But, Renée was a determined young woman. She underwent grueling physiotherapy twice a day. It was a slow painful process as she went from no feeling in her legs to now having “spots of numbness.” Renée’s progress was measured by milestones: being able to move a toe, a foot, stand again, and then being able to stand unassisted. She left CHEO using a wheelchair but with hard work she is now only using a walker when she is tired. Throughout this entire time Renée was strong. She’s frustrated that she can’t participate in her usual sports but she’s making a new plan. She is enrolled in a new school for next year that has a sports program to which she was accepted and now this will become part of her physiotherapy. “Renée is fiercely independent and maintained her sense of humour this past year,” says Sylvie. “Her father Robert, sister Michelle and I are just so proud of how far she’s come.” CHEO has really become like a second home to the Lamont family. Following their two and half month stay at CHEO they are now there twice a week for Renée’s physiotherapy. Every four months she visits with a neurologist; every three months she sees a urologist and a physiotrist (someone who monitors bone, muscle and nerves). Regardless of the numerous appointments 38 mom says coming to CHEO means coming to a place where they are supported and respected. “You always hear that CHEO has a family centered care approach, and we became a part of it,” says Sylvie. Not only did the Lamont family have support from CHEO staff, their whole community has shown how much they care. Renée’s classmates and sports teammates were regular visitors while she was in hospital and a neighbour who is a contractor built a stone ramp for Renée to have easier access into her home. Neighbours and friends allowed unlimited access to their pools. The support was tremendous. As with many spinal cord injuries the first two years post-accident is a time for the body to heal. At the two year mark reassessments will be done to determine if surgery will be needed to help Renée in her recovery. For now, she is working hard at her treatment and hopeful that with time she will heal and get stronger. If her tremendous progress to date is any indication Renée will continue this momentum and CHEO will be there by her side. Le CHEO est un endroit où se produisent des miracles, où les enfants peuvent survivre à l’impossible et où les adolescents peuvent être si déterminés qu’ils inspirent une communauté en entier. Renée Lamont, 11 ans, est l’une de ces jeunes. Bien que pour elle le 14 mai 2012 débuta comme un jour d’école typique, il se termina de façon fort différente. « J’étais au bureau lorsque j’ai reçu un appel de l’école de ma fille, » explique Sylvie. « On m’informa qu’elle s’était blessée dans la cour d’école et qu’elle devait voir un médecin sans tarder. » Lorsque Renée fut emmenée au Service des urgences du CHEO, elle n’avait plus de sensations des genoux aux pieds. Une batterie de tests détermina qu’elle avait une lésion médullaire. Elle fut donc admise au CHEO et dut y rester pendant plus de deux mois et demi. Sa colonne vertébrale, en particulier au niveau T12 et L1, a souffert des dommages permanents. « Nous avons pensé qu’elle ne marcherait jamais plus, » précise Sylvie. Mais Renée est une jeune fille déterminée. Elle endura des sessions de physiothérapie douloureuses afin de retrouver une partielle sensation dans ses jambes. Ses progrès furent mesurés au compte-goutte : recouvrer la force de bouger un orteil, puis un pied et enfin se lever debout, puis se tenir debout sans aucune aide. Lorsqu’elle quitta le CHEO pour rentrer à la maison, elle était en fauteuil roulant; aujourd’hui elle déambule en marchette et ce, seulement quand elle est fatiguée. A travers cette épreuve Renée est restée forte. Elle est déçue de ne pas pouvoir prendre part aux sports qu’elle aime tant, mais elle prépare un nouveau plan d’attaque, adapté à ses besoins. Elle vient d’être acceptée au programme de sports d’une nouvelle école et cela lui servira de sessions de physiothérapie. «Renée est très indépendante et elle a su garder son sens de l’humour malgré les événements de la dernière année, » ajoute Sylvie. « Son père Robert, sa sœur Michelle, et moi sommes si fiers de ses progrès. » Le CHEO est pratiquement devenu une deuxième demeure pour la famille Lamont. Après un premier séjour de deux mois et demi, ils y reviennent deux fois par semaine pour la physiothérapie de Renée, tous les quatre mois pour les rendez-vous auprès du neurologue, et tous les trois mois pour rencontrer l’urologue et le spécialiste en réhabilitation qui veille au bon fonctionnement des os, muscles et nerfs. Peu importe le nombre de rendez-vous médicaux, Sylvie précise que le CHEO est un endroit où la famille se sent appuyée et respectée. « On entend souvent parler de l’approche centrée sur la famille et je peux témoigner qu’elle existe et que nous en avons fait l’expérience,» dit Sylvie. La famille Lamont a bénéficié du soutien du personnel du CHEO mais aussi du soutien de la communauté. En effet, les amis d’école de Renée, de même que ses coéquipiers lui ont rendu visite à maintes reprises et pendant qu’elle était encore à l’hôpital, voisins et amis ont travaillé de concert pour construire une rampe d’accès à la maison afin que Renée puisse aller et venir plus aisément - sans compter les voisins qui ont ouvert leur piscines afin d’aider Renée à faire un peu d’exercice. Cet appui fut d’un incroyable réconfort pour la famille. Comme dans la plupart des cas de lésions médullaires, les deux premières années suivant l’accident sont des années de guérison; après cela, l’équipe médicale de Renée verra si elle a besoin de chirurgie. Pour l’instant elle travaille fort à sa réadaptation et elle espère que le temps l’aidera à se rétablir et à prendre des forces. Mais si les progrès qu’elle a déjà fait sont une indication du futur, Renée continuera sans doute sa fulgurante progression, avec l’aide du CHEO. CHEO patient Renée Lamont, patiente du CHEO 39 3 9 Writing my own happy ending with CHEO’s help Mon nom est Vienna et j’aime les histoires qui finissent bien My name is Vienna and I am nine years old. I’m in grade three, play defense on my hockey team, and enjoy doing crafts and writing stories. I love spending time with my parents Sherry and Richard Arbic, and my friends. And I have cancer. My ‘real’ life had to be put on hold while the doctors at CHEO help me get rid of cancer. Mine is called Germ cell tumor, a very rare form of brain cancer - and I want it to go away. If this were a story I came up with, there wouldn’t be a port-a-cath, operations and chemotherapy involved. I wouldn’t need lumbar punctures and I could be home with my parents and my dogs instead of in the hospital. I’d be playing hockey and would have graduated grade three with everyone in my class. If this were a story I made up, it’d be funny like the Robert Munsch books that I love so much. But cancer is serious. One day at hockey practice I hurt my head and ended up with a concussion. I had all the classic symptoms, and even after the prescribed rest period I was not getting better. I was sleeping 18 hours a day, falling asleep at school and again later in the afternoon. I had severe headaches that even the pain medicine would not relieve. I had no short-term memory and my parents say I just wasn’t myself. So my parents took me to CHEO. An endocrinologist ordered a CT scan and it detected a tumor in the center of my brain that was pressing against my thyroid, pituitary and hypothalamus glands causing fluid to build up. Then Dr. Vassilyadi, a CHEO neurosurgeon, installed a shunt in my brain to drain the fluid and relieve the pressure; that’s when I started to feel much better. The oncologists told us that Germ cell tumors in the brain are very rare but the good news is that they usually respond well to radiation; although some do need a mix of radiation, chemotherapy and surgery. In my case, we quickly started with chemotherapy. Had it not been for my parents’ persistence 40 to push for physicians to investigate further because they knew something was wrong with me, had it not been for the concussion itself and for the team of CHEO neurologists, endocrinologists and oncologists who care for me, my story could have had a sad ending. But now, there’s hope. Chemotherapy is not fun - it actually makes me very sick. I lost my hair and I look very different because of the cortisone, but it is helping me get better. It is shrinking the size of my tumor, and that is great news! Once the last cycle of chemotherapy will be finished, we’ll start radiation therapy to help reduce the tumor even more and hopefully make it go away forever. I hope we’re done by the end of the summer so I can start my hockey season and go back to school. Mom and dad have already found special hockey equipment that will protect my port (where the doctors inject the medications). I can’t wait to get back to my real life. Until then, I will take my medicine, continue chemo and rest so my body can fight cancer and I can get better. It’s funny because I’ve always wanted to become a doctor when I grow up. Now, as mom says, I’m getting an insider’s view and that will help make me be a great doctor someday. I also want to keep writing, so maybe I’ll become a doctor-writer. But one thing is certain: my stories will always have happy endings. Just like this one will. Bonjour, mon nom est Vienna et j’ai neuf ans. Je suis en troisième année, je joue au hockey à la défense, et j’aime bien dessiner et rédiger des histoires. J’adore aussi être avec mes parents Sherry et Richard Arbic et mes amies. Ah oui, et j’ai le cancer. Ma ‘vraie vie’ s’est donc arrêtée le temps que les médecins du CHEO m’aident à guérir. J’ai une tumeur germinale cérébrale - c’est une forme de cancer du cerveau très rare – et je veux qu’elle disparaisse! Si ceci était une histoire que j’avais inventée, il n’y aurait pas de port d’accès, d’opérations et de chimiothérapie. Je n’aurais pas besoin d’endurer des ponctions lombaires et je pourrais être à la maison avec mes parents et mes chiens au lieu d’être à l’hôpital. Je serais en train de jouer au hockey et j’aurais pu finir l’année scolaire avec mes amies. Si c’était une histoire que j’avais inventé elle serait drôle, comme celles de Robert Munsch que j’aime tant. Mais le cancer n’est pas drôle. Un jour, pendant une pratique de hockey je me suis frappée la tête et j’ai subi une commotion cérébrale. J’avais tous les symptômes classiques, mais même après la période de repos obligatoire, je n’allais pas mieux; au contraire, je dormais tout le temps! Je somnolais en classe et allait me coucher dès que je revenais à la maison. Je dormais plus de 18 heures par jour! J’avais tellement mal à la tête que les médicaments ne m’aidaient pas du tout. En plus, je n’avais plus de mémoire à court terme – mes parents disaient que je n’étais vraiment pas moi-même. Alors mes parents m’ont emmenée au CHEO. Un endocrinologue m’a fait passer une tomographie et cela l’a aidé à voir que j’avais une tumeur au cerveau qui appuyait sur la glande thyroïde, sur la glande pituitaire et sur mon hypothalamus, faisaint en sorte que j’avais du liquide qui s’y accumulé. Puis, le Dr Vassilyadi, neurochirurgien au CHEO, m’a installé un drain au cerveau qui a aidé à drainer le liquide et comme par magie, j’ai commencé à me sentir mieux. Puis, un oncologue nous a expliqué qu’il avait trouvé une masse au cerveau. Il nous a dit que les tumeurs germinales cérébrales sont extrêmement rares, mais qu’en général elles répondent bien aux traitements. Dans mon cas, on a commencé par la chimiothérapie. Si mes parents n’avaient pas insisté, si je n’avais pas subi de commotion cérébrale et si l’équipe de neurologues, d’endocrinologues et d’oncologues du CHEO n’avaient pas pris bien soin de moi, mon histoire aurait pu avoir une toute autre fin. Mais aujourd’hui, il y a de l’espoir. La chimiothérapie n’est vraiment pas agréable – en fait, ça me rend très malade. J’ai perdu mes cheveux, et je ne me ressemble plus à cause de la cortisone que je dois prendre, mais il semble que ça fasse effet parce que la taille de ma tumeur diminue. Une fois le dernier cycle de chimio terminé, on va faire de la radiation pour essayer de chasser le cancer pour toujours. Ce que j’espère, c’est que tout soit fini d’ici la fin de l’été pour que je puisse recommencer à jouer au hockey en septembre et aller à l’école. aux premières loges. Mais je souhaite aussi continuer d’écrire des histoires, alors peutêtre que je serai une auteure-médecin. Mais une chose est certaine, mes histoires à moi, elles finiront toujours bien… comme celleci, j’espère. J’ai hâte de réintégrer ma vraie vie. D’ici là, je vais prendre mes médicaments, continuer mes traitements et me reposer pour que mon corps puisse combattre le cancer et guérir. C’est bizarre - j’ai toujours voulu devenir médecin quand je serai grande. Ma mère dit que ce que je vis maintenant va m’aider à réaliset mes rêves parce que je suis CHEO patient Vienna Arbic, patiente du CHEO 41 41