CAPES 2007 ( Correction du sujet d`analyse )
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CAPES 2007 ( Correction du sujet d’analyse ) Dernière mise à jour : Mardi 17 Avril 2007 Vincent OBATON, lycée Stendhal de Grenoble ( [email protected] ) Avec la correction attentive de Muriel et Nathalie Daval 1 J’aimais et j’aime encore les mathématiques pour elles-mêmes comme n’admettant pas l’hypocrisie et le vague, mes deux bêtes d’aversion. Stendhal 2 Table des matières 1 PREMIÈRE PARTIE 1.1 Première méthode . 1.2 Deuxième méthode 1.3 Troisième méthode : . . . Convergence de la . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 4 4 4 2 DEUXIÈME PARTIE : Utilisation de polynômes 5 3 TROISIÈME PARTIE : Utilisation des intégrales de Wallis 9 4 QUATRIÈME PARTIE : Noyau de Dirichlet 12 5 CINQUIÈME PARTIE : Une somme double 15 6 SIXIÈME PARTIE : La fonction Dilogarithme 18 3 1 1.1 PREMIÈRE PARTIE : Convergence de la suite Première méthode a) ∀k ≥ 2 on a 1 k − (k − 1) 1 1 − = = k−1 k k(k − 1) k(k − 1) de plus ∀k ≥ 2 on a k ≥ k − 1 > 0 donc k 2 ≥ k(k − 1) > 0 d’où Conclusion : ∀k ≥ 2 on a 1 1 ≤ 2 k k(k − 1) 1 1 1 − ≤ 2 k k−1 k n X 1 b) Sn = 1 + k2 k=2 1 1 1 − Or d’après a) ∀k ≥ 2, 2 ≤ k k −1 k n X 1 1 Donc Sn ≤ 1 + − k−1 k k=2 n X 1 1 1 1 Or 1 + − =1+ 1− =2− <2 k−1 k n n k=2 Conclusion : ∀n ∈ N∗ on a 0 < Sn < 2 n+1 n X X 1 1 1 c) Sn+1 − Sn = − = >0 2 2 2 k k (n + 1) k=1 k=1 Donc (Sn )n∈N∗ est croissante or d’après la question précédente elle est majorée donc elle converge et 2 est un de ses majorants. 1.2 Deuxième méthode a) tn − Sn = De plus 1 donc lim tn − Sn = 0 n→+∞ n 1 1 1 1 − = − 2 n+1 n (n + 1) n(n + 1) 1 1 Or n ≥ 1 on a (n + 1)2 > n(n + 1) donc − <0 2 (n + 1) n(n + 1) On a donc : lim tn − Sn = 0 • n→+∞ donc (Sn )n∈N∗ et (tn )n∈N∗ sont adjacentes. •(Sn )n∈N∗ est strictement croissante •(S ) ∗ est strictement décroissante n n∈N tn+1 − tn = Sn+1 − Sn + 1 et S10 < S < t10 10 ≈ 1.649767731 donc 1.549767 < S < 1.649767 b) D’après la question précédente t10 = S10 + Or S10 ≈ 1.549767731 et t10 1.3 Troisième méthode On note la fonction f : x 7→ 1 définie sur R∗ . x2 1. Étudier rapidement la fonction f . 4 2. Tracer Cf la courbe représentative de f dans un repère orthonormal. 3. En utilisant les résultats précédents, démontrer que : n n Z k X X 1 1 < dx 2 2 k x k−1 k=2 k=2 4. On note (Sn )n≥1 la suite définie par : ∀n ≥ 1, Sn = n X 1 k2 k=1 (a) Montrer que Sn > 0 Z (b) Déduire des questions précédentes que 0 < Sn < 1 + 1 (c) En déduire que 0 < Sn < croissante. n 1 dx x2 2n − 1 Démontrer que (Sn )n∈N∗ est une suite n (d) Que peut-on en déduire sur la convergence de Sn ? 2 DEUXIÈME PARTIE : Utilisation de polynômes 1. Si P (X) = n X ak X k , an 6= 0 et σ1 = n X αk alors : k=1 k=0 σ1 = − an−1 an 2. (a) Démontrons cette formule à l’aide de celle du binôme de Newton : n (a + b) = n X Cpn an−p bp p=0 Soient p ∈ N et ϕ ∈ R. On remarque que sin[(2p + 1)ϕ] = Im ei(2p+1)ϕ = Im (cos ϕ + i sin ϕ)2p+1 On obtient, d’après la formule du binôme de Newton : 2p+1 2p+1 (cos ϕ + i sin ϕ) = X 2p+1 Cm cos2p+1−m ϕ × im × sinm ϕ m=0 On applique ensuite le changement de variable m = 2k + 1 pour obtenir la partie imaginaire et on obtient : i sin(2p + 1)ϕ = p X 2p+1 C2k+1 cos2p+1−2k−1 ϕ × i2k+1 × sin2k+1 ϕ k=0 Or i 2k+1 =i×i 2k k = i(−1) , donc : ∀p ∈ N, ∀ϕ ∈ R on a X 2p+1 sin(2p + 1)ϕ = C2k+1 cos2p−2k ϕ × (−1)k × sin2k+1 ϕ p k=0 5 (b) Soit ϕ 6= 0 + 2kπ alors sin(2p + 1)ϕ 6= 0 On peut donc factoriser la formule précédente par sin2p+1 ϕ On obtient donc : ∀p ∈ N, ∀ϕ ∈ R avec ϕ 6= 0 + 2kπ on a 2p+1 sin(2p + 1)ϕ = sin ϕ p X 2p+1 (−1)k C2k+1 k=0 cos2p−2k ϕ × sin2k+1 ϕ sin2p+1 ϕ donc 2p+1 sin(2p + 1)ϕ = sin ϕ p X 2p+1 (−1)k C2k+1 k=0 cos2p−2k ϕ sin2p+1−2k−1 ϕ d’òu 2p+1 sin(2p + 1)ϕ = sin ϕ p X 2p+1 (−1)k C2k+1 k=0 2(p−k) or (Cotan2 ϕ)p−k = cos2p−2k ϕ sin2p−2k ϕ 2p−2k cos ϕ cos ϕ = 2p−2k 2(p−k) sin ϕ sin ϕ donc 2p+1 sin(2p + 1)ϕ = sin ϕ p X 2p+1 (−1)k C2k+1 (Cotan2 ϕ)p−k k=0 ∗ 3. Soit p ∈ N et P ∈ R[X] tel que P (X) = p X 2p+1 p−k (−1)k C2k+1 X k=0 (a) On note∀k ∈ [|1, p|], γk = Cotan 2 kπ 2p + 1 Calculons P (γk ) : Si k ∈ [|1, p|] alors γk 6= 0 + 2k 0 π donc p−k p p X X kπ k 2p+1 p−k k 2p+1 2 P (γk ) = (−1) C2k+1 (γk ) = (−1) C2k+1 Cotan 2p + 1 k=0 k=0 kπ 2p+1 En utilisant la formule de la question précédente et sachant que sin 6= 0 on 2p + 1 trouve que sin(kπ) =0 P (γk ) = kπ sin2p+1 2p+1 et donc P (γk ) = 0 , ∀k ∈ [|1, p|] (b) ∀k ∈ [|1, p|] alors π < kπ ≤ πp donc 0 < d’où 0 ≤ kπ ≤ 2p + 1 πp < π 2 π kπ πp ≤ ≤ 2p + 1 2p + 1 2p + 1 1 p i πh kπ donc ∀k ∈ [|1, p|] alors ∈ 0; 2p + 1 2 i h kπ π kπ On a évidemment ∈ 0; alors sin 6= 0 2p + 1 2 2p + 1 p 2+ 6 kπ (k + 1)π 6= et comme la fonction x 7→ Cotan(x) est 2p + 1 i 2ph + 1 π alors toutes les racines de P sont distincts. srtictement décroissante sur 0; 2 Conclusion : P admetγ1 , γ2 , . . ., γp−1 , γp comme racines distincts avec kπ γk = Cotan2 . 2p + 1 p X an−1 (c) D’après la deuxième partie, 1) on a σ1 = − or σ1 = γk an k=1 donc (2p + 1)! p 1 2p+1 X (2p)! (−1) C3 (2p − 1)(2p) p(2p − 1) 3!(2p − 2)! = = σ1 = γk = − 2p+1 = (2p + 1)! = 0 3!(2p − 2)! 2×3 3 (−1) C1 k=1 1!(2p)! p p X X kπ 2 Or σ1 = γk = Cotan 2p + 1 k=1 k=1 donc p X kπ p(2p − 1) 2 Cotan = 2p + 1 3 k=1 Comme ∀k ∈ [|1, p|], i πh Ensuite ∀ϕ ∈ 0; on a 2 1 − sin2 ϕ 1 cos2 ϕ = = −1 Cotan2 ϕ = 2 2 sin ϕ sin ϕ sin2 ϕ kπ Donc pour ϕ = on obtient 2p + 1 p p p X X X kπ 1 p(2p − 1) 2 = 1+ Cotan =p+ kπ 2p + 1 3 k=1 k=1 k=1 sin2 2p + 1 donc p X 3p + 2p2 − p p(2p + 2) 2p(p + 1) 1 = = = kπ 3 3 3 k=1 sin2 2p + 1 donc p X k=1 1 sin2 kπ 2p + 1 = 2p(p + 1) 3 πh 4. On a toujours ϕ ∈ 0; 2 i πh on a sin ϕ > 0 (a) ∀ϕ ∈ 0; 2 à On note f la fonction définie sur R telle que f (x) = sin x − x f est continue et dérivable sur R et f 0 (x) i =πcos h x−1≤0 donc f est strictement décroissante sur 0; et comme f (0) = 0 2 i πh alors ∀ϕ ∈ 0; on a 0 < sin ϕ < ϕ 2 àOn note g la fonction définie sur R \ {kπ, k ∈ Z} telle que f (x) = tanx − x i 7 g est continue et dérivable sur son domaine de définition et g 0 (x) = 1 + tan2 x − 1 = tan2 x ≥ 0 i πh donc g est strictement croissante sur 0; et comme g(0) = 0 2 i πh alors ∀ϕ ∈ 0; on a ϕ < tan ϕ 2 Conclusion : i πh on a 0 < sin ϕ < ϕ < tan ϕ ∀ϕ ∈ 0; 2 i πh kπ ∈ 0; donc d’après la question précédente (b) On sait d’après II 3) b) que 2p + 1 2 kπ kπ kπ 0 < sin < < tan 2p + 1 2p + 1 2p + 1 Or la fonction carré est strictement croissante sur [0; +∞[ donc 2 kπ kπ kπ 2 < < tan2 0 < sin 2p + 1 2p + 1 2p + 1 Or la fonction inverse est strictement décroissante sur ]0; +∞[ donc 2 1 2p + 1 1 < < kπ kπ kπ 2 2 tan sin 2p + 1 2p + 1 donc p X k=1 Cotan 2 kπ 2p + 1 < 2 p X 2p + 1 k=1 kπ < p X k=1 1 sin 2 kπ 2p + 1 D’après la question II 3) c) on obtient donc p 1 2p(p + 1) p(2p − 1) X (2p + 1)2 < × 2 < 2 3 π k 3 k=1 donc p (2p + 1)2 X 1 2p(p + 1) p(2p − 1) < < 3 π2 k2 3 k=1 (c) (2p + 1)2 (2p + 1)2 > 0 donc on peut diviser l’inégalité par pour obtenir π2 π2 p p(2p − 1) X 1 π2 2p(p + 1) π2 × < < × 2 2 2 (2p + 1) 3 k (2p + 1) 3 k=1 donc p(2p − 1)π 2 2p(p + 1)π 2 < S < n 3(2p + 1)2 3(2p + 1)2 or p(2p − 1)π 2 2p2 π 2 π2 à lim = lim = n→+∞ 3(2p + 1)2 n→+∞ 12p2 6 et 2p(p + 1)π 2 2p2 π 2 π2 à lim = lim = n→+∞ 3(2p + 1)2 n→+∞ 12p2 6 d’après le Théorème d’encadrement des suites ( ou Théorème des Gendarmes ) on obtient : 8 S = lim Sn = n→+∞ π2 6 5. Etude nde certaines suites : n X 1 1X 1 un = = (2k)2 4 k=1 k 2 k=1 Donc (un )n≥1 est convergente et U = π2 π2 1 π2 = donc U = 4 6 24 24 n X 2n+1 n X 1 X 1 1 vn = = − = S2n+1 − un 2 2 2 (2k + 1) k (2k) k=0 k=1 k=1 or S2n+1 est une suite extraite de Sn donc elle est convergente 3π 2 π2 π2 π2 π2 − = = donc V = donc (vn )n≥1 est convergente et V = 6 24 24 8 8 2n+1 X n n X X (−1)k+1 1 1 = − + = −un + vn 2 2 2 k (2k) (2k + 1) k=1 k=1 k=0 donc (w2n+1 )n≥1 est convergente. De plus n n−1 2n X X X 1 1 (−1)k+1 = − + = −un + vn−1 à w2n = 2 2 2 k (2k) (2k + 1) k=1 k=0 k=1 donc (w2n )n≥1 est convergente. 1 1 à w2(n+1)+1 − w2n+1 = − + > 0 donc (w2n+1 )n∈N est décroissante. 2 (2n + 2) (2n + 3)2 1 1 à w2(n+1) − w2n = − > 0 donc (w2n )n∈N est croissante. 2 (2n + 1) (2n + 2)2 Les suites (w2n+1 )n≥1 et (w2n )n≥1 ont la même limite, l’une est croissante, l’autre est décroissante et donc elles sont adjacentes De plus w2n ≤ wn ≤ w2n+1 (évident par différence Ex : w2n − wn ≤ 0) donc on peut conclure que (wn )n∈N est convergente par le théorème d’encadrement 2π 2 π2 π2 π2 et W = −U + V = − + = donc W = 24 8 24 12 à w2n+1 = 3 TROISIÈME PARTIE : Utilisation des intégrales de Wallis Pour tout entier n ∈ N, on pose Z In = π 2 2n cos tdt, 0 Z Jn = π 2 2 2n t cos tdt et 0 1. Calcul I0 et J0 : Z π π Z de π 2 2 π π I0 = cos0 tdt = 1dt = [t]02 = donc I0 = 2 2 0 0 3 π2 Z π Z π 2 2 t π3 π3 J0 = t2 cos0 tdt = t2 dt = = donc J0 = 3 0 24 24 0 0 9 4n (n!)2 Kn = Jn (2n)! 2. Recherche de In en fonction de n : Z π Z π 2 2 2(n+1) (a) In+1 = cos tdt = cos2n+1 t × cos tdt 0 0 On pose v(t) = cos2n+1 t et u(t) = sin t. h πi Les deux fonctions u et v sont de classe C 1 sur 0; donc on peut appliquer la formule 2 d’intégration par partie, et obtenir : Z π Z π π 2 2 2(n+1) 2n+1 2 In+1 = cos tdt = [t × cos t]0 + (2n + 1) sin2 t cos2n tdt donc 0 0 Z In+1 = (2n + 1) donc π 2 (1 − cos2 t) cos2n tdt = (2n + 1)In − (2n + 1)In+1 0 In+1 + (2n + 1)In+1 = (2n + 1)In donc pour tout n ∈ N, on a In+1 = 2n + 1 In 2n + 2 (b) Montrons cette formule par récurrence : (2k)! π On note (Pk ) la proriété : Ik = k 4 (k!)2 2 π à (P0 ) est vraie car I0 = 2 à On suppose maintenant que (Pn ) soit vraie. à Montrons que dans ce cas (Pn+1 ) l’est aussi : 2n + 1 (2n)! π 2n + 1 (2n)! π (2n + 1)(2n + 2) (2(n + 1))! π In+1 = In = n = = 2n + 2 4 (n!)2 2 2n + 2 4n (n!)2 2 4(n + 1)2 4n+1 ((n + 1)!)2 2 donc (Pn+1 ) est vraie. Par récurrence on prouve donc que : Pour tout n ∈ N, on a In = Z 3. In = π 2 (2n)! π 4n (n!)2 2 cos2n tdt 0 (a) On pose u(t) = cos2n t et v(t) = t. h πi Les deux fonctions u et v sont de classe C 1 sur 0; donc on peut appliquer la formule 2 d’intégration par partie,π et obtenir : Z Z π π 2 2 2n 2 2n−1 In = [t cos t]0 + 2n t sin t × cos tdt = 2n t sin t × cos2n−1 tdt 0 0 t2 On pose u(t) = sin t × cos t et v(t) = . 2 h πi 1 Les deux fonctions u et v sont de classe C sur 0; donc on peut appliquer la formule 2 d’intégration par partie, et obtenir : On note que u0 (t) = cos2n t − (2n − 1) sin2 t cos2n−2 t = cos2n t − (2n − 1)(1 − cos2 t) cos2n−2 t = 2n cos2n t − (2n − 1) cos2n−2 t donc ! 2 π2 Z π 2 t 2n − 1 nt2 cos2n t − sin t × cos2n−1 t − t2 cos2n−2 tdt In = 2n 2 2 0 0 2n − 1 donc In = 2n −2Jn + Jn−1 = n(2n − 1)Jn−1 − 2n2 Jn 2 2n−1 10 Conclusion : Pour tout n ∈ N, on a In = n(2n − 1)Jn−1 − 2n2 Jn (b) D’après la question précédente et la III 3) b) on obtient : (2n)! (2n)! π n(2n − 1)(2(n − 1))! π = − 2n2 n Kn n 2 n−1 2 4 (n!) 2 4 ((n − 1)!) 2 4 (n!)2 donc 2(2n)! (2n)! π = n [Kn−1 − Kn ] n 2 4 (n!) 2 4 ((n − 1)!)2 2(2n)! En divisant par n on obtient : 4 ((n − 1)!)2 (2n)! π 1 π π 4n ((n − 1)!)2 × n = 2 = 2 Kn−1 − Kn = 2 2(2n)! 4 (n!) 2 2n 2 4n donc Pour tout n ∈ N, on a Kn−1 − Kn = π 4n2 (c) D’après la question précédente : n n n X X πX 1 π = = (Kk−1 − Kk ) = K0 − Kn 4 k=1 k 2 4k 2 k=1 k=1 or K0 = J0 donc on obtient la relation : n πX 1 = J 0 − Kn 4 k=1 k 2 4. Encadrement de Jn et Kn πi (a) La fonction sinus sur 0; est concave donc sa courbe est au-dessus de la corde 2 π d’extrémités les points d’abscisse 0 et 2 h πi 2 π donc ∀x ∈ 0; on a sin x ≥ x ⇔ sin x ≥ x 2 π 2 Z π 2 t2 cos2n tdt (b) Jn = 0 π à t2 cos2n t ≥ 0 et 0 < donc pour tout n ∈ N on a Jn ≥ 0 2h πi à De plus pour tout t ∈ 0; la fonction carré est croissante donc d’après la question 2 π2 précédente on a t2 ≤ sin2 t 4 donc Z π π2 2 Jn ≤ sin2 t × cos2n tdt 4 0 donc Z π π2 2 Jn ≤ (1 − cos2 t) cos2n tdt 4 0 donc Z π Z π π2 2 π2 2 2n Jn ≤ cos tdt − cos2(n+1) tdt 4 0 4 0 donc π2 π2 π2 2n + 1 π2 Jn ≤ In − In+1 = 1− In = In 4 4 4 2(n + 1) 8(n + 1 Conclusion : h 11 Pour tout n ∈ N on a 0 ≤ Jn ≤ π 2 In 8(n + 1) 4n (n!)2 4n (n!)2 π 2 In Jn ≤ (2n)! (2n)! 8(n + 1) (2n)! π or In = n 4 (n!)2 2 donc 4n (n!)2 π2 (2n)! π Kn ≤ (2n)! 8(n + 1) 4n (n!)2 2 Conclusion : De plus Kn = Pour tout n ∈ N on a 0 ≤ Kn ≤ (c) D’après la question précédente, on obtient : − π3 16(n + 1) π3 ≤ −Kn ≤ 0 16(n + 1) n πX 1 or d’après la question III 3) c) on a = J 0 − Kn 4 k=1 k 2 donc n π3 πX 1 J0 − ≤ ≤ J0 16(n + 1) 4 k=1 k 2 donc X n 4 π3 1 4 J0 − ≤ ≤ J0 2 π 16(n + 1) k π k=1 or 4 π3 4 π2 à lim J0 − = J0 = n→+∞ π 16(n + 1) π 6 et π2 4 à J0 = π 6 donc d’après le théorème d’encadrement des suites ( ou théorème des Gendarmes ) on obtient : n X 1 π2 S = lim = n→+∞ k2 6 k=1 4 QUATRIÈME PARTIE : Noyau de Dirichlet x 6= 0. 2 n n n n X X X X 2Dn (x) = 1 + 2 cos(kx) = 1 + cos(kx) + cos(kx) = cos(kx) = Re 1. On note x 6= 0 + 2kπ alors sin k=1 k=1 k=1 donc 2Dn (x) = Re e−inx i(2n+1)x 1−e 1 − eix −inx = Re e donc 12 k=−n i(n+ 12 )x ×e x ei 2 k=−n −i(n+ 12 )x × n X e −i x2 e i(n+ 21 )x −e x − ei 2 ! ! ikx e 2Dn (x) = Re ! 1 x x sin 2n+1 e−inx × ei(n+ 2 )x 2i sin 2n+1 2 2 × = x x i x2 2i sin 2 sin 2 e Conclusion : 1 sin n + 1 2 Dn (x) = x 2 sin 2 Z x π 2. Pour tout n ≥ 1, on note Ln = xDn (x)dx 0 Z (a) On note K = π x cos(kx)dx 0 1 sin(kx) k Les deux fonctions u et v sont de classe C 1 sur [0; π] donc on peut appliquer la formule d’intégration par partie, Z π et obtenir : 1 x 1 1 K = [ sin(kx)]π0 − sin(kx)dx = − [− cos(kx)]π0 k k k 0 k donc 1 1 1 1 K=− − (−1)k + = 2 ((−1)k − 1) k k k k Conclusion : Z π 1 x cos(kx)dx = 2 ((−1)k − 1) k 0 # Z π Z π " n 1 X (b) Ln = xDn (x)dx = x cos(kx) dx + 2 k=1 0 0 donc Z Z π X Z n n Z π π X 1 π x cos(kx)dx = x cos(kx)dx Ln = dx + x xdx + 2 0 0 0 2 0 k=1 k=1 Z π 1 x cos(kx)dx = 2 ((−1)k − 1) or d’après la question précédente k 0 donc n n n π X X 1 (−1)k 1 x2 π2 X 1 k Ln = + ((−1) − 1) = − + 2 2 0 k=1 k 2 4 k 2 k=1 k 2 k=1 Conclusion : On pose u(x) = x et v(x) = n Ln = n X (−1)k π2 X 1 − + 4 k 2 k=1 k 2 k=1 3. On note f la fonction définie sur [0; π] par : x x si x ∈]0; π] et f (0) = 2 f (x) = sin 2 à f est continue sur [0; π] à f est dérivable sur ]0; π] et f 0 (x) = à En 0, on a : 13 sin x 2 − x sin2 x cos 2 2x 2 h−2 sin( h 2) 3 + o(h ) h − 2 sin sin( ) sin( ) f (h) − f (0) = = = = 3 h h h h sin h2 h h2 − h48 + o(h3 donc h3 h + o(h3 ) + o(h) h f (h) − f (0) h2 24 12 = = = h2 + o(h) 1+ + o(h) h2 h2 3] 3) h 12 24 1 − + o(h 1 − + o(h 2 24 24 donc f (h) − f (0) h = + o(h) h0 12 donc f (0) esxiste et vaut 0. à Montrons que f 0 est continue en 0 : En 0, on a : x2 x3 x x 3 2 x3 − 48 + o(x ) − 2 1 − 8 + o(x ) + o(x3 ) 2 0 24 = f (x) = 2 2 3 x x + o(x2 ) − x48 + o(x3 ) 4 2 donc x + o(x) x 0 = + o(x) f (x) = 6 1 + o(1) 6 d’où : lim f 0 (x) = 0 = f 0 (0) donc f 0 est continue en 0. h −2 h 2 h 2 h 2 h−2 h 2 − h3 48 n→0 à d’autre part, f 0 est continue sur ]0; π] comme somme et produit de fonctions continues sur ]0; π] donc f est de classe C 1 sur [0; π] 4. Soit φ : [0; π] → R une fonction de classe C 1 sur [0; π]. φ et x 7→ sin(λx) sont toutes les deux de classe C 1 sur [0; π] On peut appliquer la formule d’intégration par partie, et obtenir : π Z π 0 Z π φ (x) φ(x) φ(x) sin(λx)dx = − cos(λx) + cos(λx)dx λ λ 0 0 0 donc Z π 0 Z π 0 φ(π) φ(0) φ (x) cos(λπ) − + cos(λx)dx φ(x) sin(λx)dx = − λ λ λ 0 0 Or φ est continue sur le compact [0; π] donc elle atteint ses bornes et il existe N dans R tel que N = sup φ0 (x). x∈[0;π] On a donc Z π Z π φ(π) φ(0) cos(λx)) φ(x) sin(λx)dx ≤ cos(λπ) + +N dx λ λ λ 0 0 donc Z π 0 φ(π) sin(λx) π φ(0) φ(x) sin(λx)dx ≤ cos(λπ) + +N λ λ λ2 0 donc Z 0 π φ(π) sin(λπ) φ(0) +N φ(x) sin(λx)dx ≤ cos(λπ) + λ2 λ λ Or |cos(λπ)| ≤ 1 et |sin(λπ)| ≤ 1 donc Z π φ(π) φ(0) ≤ +N 1 φ(x) sin(λx)dx + λ λ2 λ 0 14 or φ(π) φ(0) + =0 λ→+∞ λ λ 1 à lim 2 λ→+∞ λ donc à lim Z lim λ→+∞ π φ(x) sin(λx)dx = 0 0 1 Z π sin n + 1 2 5. On sait que Ln = xDn (x)dx et Dn(x) = = x 2 0 sin 2 x (a) On a donc Z π 1 x 1 x sin n+ x dx Ln = 2 0 2 sin 2 1 x x est de classe C 1 sur [0; π] d’après la question 3). On sait que la fonction f (x) = 2 sin 2 1 On peut donc appliquer la formule du 4) avec φ(x) = f (x) et λ = n + 2 On obtient donc lim Ln = 0 n→+∞ (b) On utilise la question IV 2) b) et II 5) n n X X π2 1 (−1)k π2 On a lim Ln = − lim + lim = −S−W 2 2 n→+∞ n→+∞ n→+∞ 4 k k 4 k=1 k=1 π2 or lim Ln = 0 donc S = −W n→+∞ 4 Cherchons W en fonction de S. 1 1 D’après la question I 5) on a U = S, W = V − U = (S − U ) − U = S − 2U = S 4 2 3 π2 2 π2 π2 donc S = donc S = = 2 4 3 4 6 π2 S= 6 5 CINQUIÈME PARTIE : Une somme double 1. On note N un entier tel que N ≥ 1 1 (a) La fonction x 7→ est strictement décroissante sur ]0; +∞[ x On a donc Z n+1 Z n 1 1 1 ∀n > 1, dx ≤ ≤ dx x n n n−1 x donc en sommant de 2 à N on obtient Z N +1 Z N N Z n+1 N N Z N X X X 1 1 X n 1 1 1 1 dx ≤ ≤ dx donc dx ≤ ≤ dx x n x n x n n−1 x 2 1 2 2 2 2 15 En calculant les intégrales, on obtient ln(N + 1) − ln 2 ≤ HN − 1 ≤ ln N donc ln(N + 1) + 1 − ln 2 ≤ HN ≤ 1 + ln N or 1 − ln 2 ≈ 0.3069 > 0 donc ln(1 + N ) < ln(N + 1) + 1 − ln 2 donc ln(N + 1) < HN ≤ 1 + ln(N ) (b) D’après la question précédente, si N 6= 0 on a or ln(N + 1) à lim =0 N →+∞ N 1 + ln(N ) à lim =0 N →+∞ N donc d’après le théorème d’encadrement, on a HN 1 + ln(N ) ln(N + 1) < ≤ N N N HN =0 N →+∞ N lim M X 1 1 (c) Pour tout M ≥ 2 on applique la transformation d’Abel à mm m=1 donc M M M −1 X X X 1 1 1 1 1 1 1 =1+ (Hm − Hm−1 ) = 1 − H1 + HM + Hm − m m m 2 M m m+1 m=1 m=2 m=2 donc M −1 M X X 1 HM 1 1 Hm = + − m2 M m m+1 m=1 m=1 1 1 1 or − = m m+1 m(m + 1) donc M −1 M X X HM Hm 1 = + 2 m M m(m + 1) m=1 m=1 (d) Comme M −1 X m=1 Hm HM HN = SM − , que lim =0 N →+∞ N m(m + 1) M et que SM converge alors M −1 X m=1 Hm converge aussi m(m + 1) +∞ X Hm π2 = m(m + 1) 6 m=1 2. On note m un entier tel que m ≥ 2 (a) On remarque que Comme m ≥ 2 alors n +m − 1 6= 0 et comme n 6= 0 alors on a 1 1 1 1 = − n(n + m − 1) m−1 n n+m−1 donc N N X 1 1 1 1 X 1 1 ZN,m = − = − m−1 n n+m−1 m − 1 n=1 n n + m − 1 n=1 donc 16 N N X 1 1 X 1 ZN,m = − m − 1 n=1 n n=1 n + m − 1 k = n + m − 1 on obtient ZN,m ! 1 = m−1 et en posant dans la deuxième somme N N +m−1 X X 1 1 − n k n=1 k=m ! Il y a deux cas possibles : à Si m ≤ N alors ! ! m−1 N N +m−1 N +m−1 X1 X X 1 X 1 1 1 1 ZN,m = + − = Hm−1 − m − 1 n=1 n n=m n k m − 1 n n=N +1 k=m à Si m ≥ N alors ! ! m−1 m−1 N +m−1 X1 X 1 X 1 N +m−1 X 1 1 1 − − = Hm−1 − ZN,m = m − 1 n=1 n n=N +1 n n m − 1 n n=m n=N +1 Conclusion : Pour tout entier m ≥ 2 on a : ! N +m−1 X 1 1 ZN,m = Hm−1 − m−1 n n=N +1 (b) On a 0 < N +m−1 X n=N +1 N +m−1 X 1 1 1 m−1 < < (N + m − 1 − N − 1 + 1) < n N +1 N +1 N +1 n=N +1 m−1 or lim =0 N →+∞ N + 1 Donc lim ZN,m N →+∞ 1 = lim N →+∞ m − 1 Hm−1 − N +m−1 X n=M +1 1 n ! = Hm−1 m−1 donc lim ZN,m = N →+∞ Hm−1 m−1 3. Etude de la somme double : (a) Pour tout entier N ≥ 1 et tout entier M ≥ 2 on a N X M M X N X X 1 1 An,m = = mn(n + m − 1) m=1 n=1 mn(n + m − 1) n=1 m=1 donc M N M X X 1 X 1 ZN,m An,m = = m n=1 n(n + m − 1) m=1 m m=1 donc M N M X ZN,m ZN,1 X ZN,m X 1 + An,m = + = 1 m n2 m=2 m m=2 n=1 Conclusion M N X X N M X 1 X ZN,m 1 = + mn(n + m − 1) n=1 n2 m=2 m n=1 m=1 (b) Calculons la limite de la relation précédente lorsque N tend vers +∞ 17 N X 1 π2 à lim = N →+∞ n2 6 n=1 M M M lim ZN,m X X X ZN,m Hm−1 N →+∞ = = à lim N →+∞ m m m(m − 1) m=2 m=2 m=2 N X M X N M X X 1 1 ZN,m donc lim existe et vaut lim + lim 2 N →+∞ N →+∞ N →+∞ mn(n + m − 1) n m n=1 m=1 n=1 m=2 Conclusion : N X M X M 1 π 2 X Hm−1 lim = + N →+∞ mn(n + m − 1) 6 m(m − 1) n=1 m=1 m=2 M −1 M X X Hm−1 Hm (c) On a = m(m − 1) m=1 m(m + 1) m=2 donc N X M M −1 X X 1 Hm π2 lim = + lim N →+∞ N →+∞ mn(n + m − 1) 6 m(m + 1) n=1 m=1 m=1 or d’après la question V 1) d) on a lim M −1 X N →+∞ donc N X M X 1 N →+∞ N →+∞ mn(n + m − 1) n=1 m=1 Conclusion : lim lim lim N →+∞ 6 m=1 ! = Hm π2 = m(m + 1) 6 π2 π2 π2 + = 6 6 3 N X M X 1 lim N →+∞ mn(n + m − 1) n=1 m=1 ! = π2 3 SIXIÈME PARTIE : La fonction Dilogarithme 1. La fonction x 7→ De plus : ln(1 − t) est continue sur [−1; 0[∪]0; 1[ t ln(1 − t) ∼ −t donc 0 ln(1 − t) ∼ −1 0 t ln(1 − t) est prolongeable par continuité en 0 donc elle est intégrable sur [−1; 1[ t 2. f (t) ∼ ln(1 − t), or ln(1 − t) est intégrable sur [o; 1] donc Li(1) existe et lim Li(x) = Li(1) donc 1 x→1 3. Développement de Li(x) en série entière : +∞ X 1 (a) Pour tout x ∈] − 1; 1[ on a = xn 1 − x n=0 +∞ +∞ +∞ n X X X 1 xn+1 x n donc − =− x et donc en intégrant ln(1 − x) = − =− 1−x n+1 n n=0 n=0 n=1 +∞ X xn−1 ln(1 − x) On obtient donc que =− x n n=1 18 donc Z xX +∞ n−1 ln(1 − t) t Li(x) = − dt = dt t 0 0 n=1 n Puisque x ∈] − 1; 1[ alors la convergence de la série entière est normale donc uniformement convergente et on peut donc intervertir somme et intégrale, pour obtenir +∞ Z x n−1 +∞ n x +∞ n X X X x x t Li(x) = dt = = 2 n n 0 n=1 n2 n=1 0 n=1 donc Z x Li(x) = +∞ n X x n=1 (b) La série entière +∞ n X x n=1 n2 n2 est uniformement convergente sur ] − 1, 1[ et Li(x) est +∞ X 1 π2 prolongeable par continuité en 1 donc Li(1) = = n2 6 n=1 donc Li(1) = π2 6 4. Etude de Li(x)+Li(1 − x) : (a) On applique la formule suivante : Z ax+b Si f (x) = g(t)dt alors f 0 (x) = ag(ax + b) 0 On obtient donc pour tout x ∈]0; 1[ que (Li(x))0 = − Conclusion : (Li(x)+Li(1 − x))’= ln(x) ln(1 − x) et (Li(1 − x))0 = x 1−x ln(x) ln(1 − x) − 1−x x (b) Si on pose u(x) = − ln(1 − x) et v(x) = ln(x) alors on a Li(x) + Li(1 − x) = u0 (x)v(x) + u(x)v 0 (x) donc Li(x)+Li(1 − x) = − ln(1 − x) ln(x) + λ De plus ln(1 − x) ln(x) ∼ −x ln(x) donc lim ln(1 − x) ln(x) = 0 0 x→0 donc π2 lim Li(x)+Li(1 − x) = λ donc λ =Li(1) = x→0 6 Conclusion ∀x ∈]0; 1[ , Li(x)+Li(1 − x) = π2 − ln(1 − x) ln(x) 6 1 5. On applique la formule précédente pour x = en sachant que X 2 +∞ 1 1 1 1 = et que Li 1 − =Li Li n 2 2 2 n 2 2 n=1 donc 19 +∞ X 1 1 π2 π2 2 1 − 2 − ln = − (ln(2))2 = n n2 2 6 2 6 n=1 donc +∞ X 1 π 2 (ln(2))2 − = n n2 2 12 2 n=1 6. Etude de Li(x)+Li(−x) : ln(1 − x2 ) ln(1 − x) ln(1 + x) + =− (a) Pour tout x ∈] − 1; 1[ on a (Li(x)+Li(−x))’ = − x −x x or Li(0)+Li(−0) = Z0 donc x ln(1 − t2 ) Li(x)+Li(−x) = − dt t 0 1 du On applique le changement de variable u = t2 (dt = √ ) alors 2 u Z x2 1 ln(1 − u) 1 du = Li(x2 ) Li(x)+Li(−x) = − 2 u 2 0 Conclusion 1 Li(x)+Li(−x) = Li(x2 ) 2 1 (b) D’après la formule précédente : Li(1)+Li(−1) = Li(1) 2 1 π2 donc Li(−1) = − Li(1) = − 2 12 donc +∞ X (−1)n n=1 n2 =− π2 12 1−x x−1 7. Etude de A(x) =Li(x)-Li(−x)+Li -Li 1+x 1+x ln(1 − x) x ln(1 + x) à (Li(−x))’= − 0 x 1−x 2x 2 ln à Li = 2 1 + x 0 1 − x 1 + x x−1 2 2 à Li = ln 1+x 1 − x2 1+x On obtient donc 2 2x 2 2 ln(1 − x) ln(1 + x) 0 − A (x) = − + + ln ln x x 1 − x2 1+x 1 − x2 1+x donc 1 1+x 2 0 A (x) = ln + ln(x) x 1−x 1 − x2 donc 0 1+x 1+x 0 0 A (x) = (ln(x)) ln + ln ln(x) 1−x 1−x On a donc (a) à (Li(x))’= − 20 1+x A(x) = ln ln(x) + α 1−x Pour trouver α on fait tendre x vers 0 et on obtient : Li(1) − Li(−1) = α 3π 2 π2 π2 π2 + = = donc α = 6 12 12 4 Conclusion 1−x x−1 π2 1+x Li(x) − Li(−x) + Li − Li = + ln ln(x) 1+x 1+x 4 1−x √ (b) On applique la formule précédente pour x = 2 − 1 On obtient √ ! √ ! √ ! √ √ √ 2− 2 π2 2 2− 2 √ √ √ − Li = ln( 2 − 1) Li( 2 − 1) − Li(1 − 2) + Li + ln 4 2 2 2− 2 donc √ √ √ √ √ √ π2 + ln( 2 + 1) ln( 2 − 1) Li( 2 − 1) − Li(1 − 2) + Li( 2 − 1) − Li(1 − 2) = 4 donc √ √ √ √ π2 2(Li( 2 − 1) − Li(1 − 2)) = + ln( 2 + 1) ln( 2 − 1) 4 donc √ √ √ π2 1 √ Li( 2 − 1) − Li(1 − 2) = + ln( 2 + 1) ln( 2 − 1) 8 √ 2 +∞ √ +∞ X √ ( 2 − 1)n X (−1)n ( 2 − 1)n π2 1 √ donc − = + ln( 2 + 1) ln( 2 − 1) 2 2 n n 8 2 n=1 n=1 Dans le membre de gauche il reste que les termes d’exposants impairs, donc +∞ √ X √ ( 2 − 1)2n+1 π2 1 √ = + ln( 2 + 1) ln( 2 − 1) 2 (2n + 1) 8 2 n=0 21