Mommy de Xavier Dolan

Transcription

Mommy de Xavier Dolan
Ciné-temps libre
Séance du lundi 15 décembre à 14h30 au Palace (4 €).
Présentée par les élèves de la section cinéma du lycée Paul Duez et
animée par Lionelle Fourcade et Evelyne Plaquet
Mommy de Xavier Dolan
Prix du jury au festival de Cannes
Avec Mommy, Xavier Dolan, 25 ans (déjà cinq films à son actif), passe à la vitesse supérieure. Il lui suffit
cette fois de faire coexister intensément trois cabossés magnifiques et de faire alterner savamment des
périodes de crises et des périodes d'accalmies. La mère, Diane (Anne Dorval, actrice fétiche de Dolan),
Steve (Antoine-Olivier Pilon) le fils diagnostiqué hyperactif, et la voisine (Suzanne Clément, autre
abonnée aux films de Dolan) forment un trio détonnant. Ensemble ils se débattent, tombent, s'aiment
avec une véracité de jeu époustouflante. Toute la force de Mommy repose sur le regard empathique que
Dolan porte à ses personnages. On rit, on pleure, à la tristesse succède l'espoir, ça secoue mais c'est
plein d'humanité. Le réalisateur joue avec la lumière, du sombre au clair et avec la dimension de l'image
qui s'ouvre brusquement comme si l'horizon s'éclaircissait. Xavier Dolan signe là un très grand film.
Synopsis : Une veuve monoparentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et
violent. Au cœur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment
grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois retrouvent une forme
d’équilibre et bientôt, d’espoir.
Impossible de ne pas se sentir proche de Mommy. Impossible de ne pas partager ses tourments et ses
espoirs, de ne pas comprendre le dilemme auquel elle doit faire face. Dolan ne juge jamais. Avec
panache, musique au clair, il s'empare d'un minuscule fragment de condition humaine pour en faire un
grand film. Le Monde, Franck Nouchi
"Mommy" est un film dur, cru, son sujet est grave, mais on y rit énormément. Il a bien mérité son Prix du
Jury à Cannes, une distinction minimale pour ce grand, ce très grand film. Culturebox, Pierre-Yves Grenu
Nous vous souhaitons à toutes et tous de bonnes fêtes de fin d’année.