Soirée d`ouverture du tricentenaire

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Soirée d`ouverture du tricentenaire
SOIREÉ D’OUVERTURE
SOIRÉE
Direction musicale ................................................................................. François-Xavier Roth
Mise en scène................................................................................................................ Michel Fau
Scénographie et costumes ...................................................................... Emmanuel Charles
Lumières ........................................................................................................................ Joël Fabing
D’OUVERTURE
Assistant mise en scène .................................................................................Damien Lefevre
Assistant scénographie ............................................................................................ Lucie Rizzo
Graphisme............................................................................................................... Pascal Valdès
Chef de chant .................................................................................................... Mathieu Pordoy
SI L’OPÉRA COMIQUE M’ÉTAIT CONTÉ…
Sopranos ........................... Anna Caterina Antonacci, Sabine Devieilhe, Julie Fuchs
Soprano colorature......................................................................................... Patricia Petibon
Ténor .................................................................................................................... Frédéric Antoun
Barytons .................................................................... Stéphane Degout, Vincent Le Texier
jeudi 13 novembre 2014 à 20h
L’Opéra Comique fête cette année ses 300 ans. Pour célébrer cet anniversaire,
cette soirée de gala exceptionnelle conçue avec ARTE retrace l’histoire
singulière et tumultueuse de l’institution qui a vu naître les plus grands titres du
répertoire lyrique français. Des extraits de ces œuvres, mis en scène par Michel
Fau, seront interprétés par de grands artistes familiers de la scène de l’Opéra
Comique et qui retrouvent ainsi leurs rôles de prédilection.
Cette soirée festive est retransmise en direct sur
Elle sera diffusée sur
le 28 décembre à 17h30.
et
Académie de l’Opéra Comique, promotions 2012 à 2015 :
Soprano ............................................................................................................ Sandrine Buendia
Mezzo ............................................................................................................... Eléonore Pancrazi
Baryton ......................................................................................................................Ronan Debois
Baryton-Basse.............................................................................................. Vianney Guyonnet
Chœur .................................................................................................................................. accentus
Orchestre........................................................................................................................Les Siècles
Et avec la participation de Jérôme Deschamps, Michel Fau, Christian Hecq,
sociétaire de la Comédie-Française, et Julien Lubek
Coproduction .................................. Opéra Comique, Arte France, François Roussillon et Associés
SI L’OPÉRA COMIQUE M’ÉTAIT CONTÉ…
LÉO DELIBES
Extrait de Lakmé
« Où va la jeune hindoue » .................................................................................... Sabine Devieilhe
JULES MASSENET
Extraits de Manon
GEORGES BIZET
Extrait de Carmen
Acte 1, scène 5
ANTOINE DAUVERGNE
Extrait de Les Troqueurs
« Ne me rebute pas »......................................................Sandrine Buendia, Eléonore Pancrazi
........................................................................................................Ronan Debois, Vianney Guyonnet
EGIDIO DUNI et CHARLES-SIMON FAVART
La Fée Urgèle ........................................................................ Eléonore Pancrazi, Christian Hecq
ANDRÉ-ERNEST-MODESTE GRÉTRY
Extrait de Richard cœur de lion
« Je crains de lui parler la nuit... »
FRANÇOIS-ADRIEN BOIELDIEU
Ouverture de La Dame Blanche
GAETANO DONIZETTI
Extrait de La Fille du régiment
Air du Cour-la-Reine ............................................................................. Patricia Petibon et chœur
Duo de Saint-Sulpice ............................................................ Patricia Petibon, Frédéric Antoun
AMBROISE THOMAS
Ouverture de Mignon
CLAUDE DEBUSSY
Extraits de Pelléas et Mélisande
Scène de la Tour......................................................................... Jérôme Deschamps, Michel Fau
Sortie des souterrains (Acte III, scènes 2 et 3) ..... Stéphane Degout, Vincent Le Texier
HENRI RABAUD
Extrait de Mârouf, savetier du Caire
« À travers le désert » .............................................................................................Stéphane Degout
MAURICE RAVEL
Extrait de L’Enfant et les sortilèges
FRANCIS POULENC
Extrait de La Voix humaine ................................................................. Anna Caterina Antonacci
« C’en est donc fait…. Par le rang… Salut à la France » .................... Julie Fuchs et chœur
FINALE
JACQUES OFFENBACH
HECTOR BERLIOZ
Extrait de Les Contes d'Hoffmann
Extraits de La Damnation de Faust
Barcarolle .......................................................................................................................... Tutti et chœur
Marche de Rakoczy
« D'amour l'ardente flamme » ............................................................ Anna Caterina Antonacci
GEORGES BIZET
Extraits de Carmen
Ouverture
Habanera ..............................................................................Anna Caterina Antonacci et chœur
JACQUES OFFENBACH
Extrait de Les Contes d'Hoffmann
« Les oiseaux dans la charmille » ........................................................................ Sabine Devieilhe
« Scintille, Diamant » en ré majeur.................................................................... Vincent Le Texier
Spectacle sans entracte, durée : 2h
Georges Bizet, Carmen
Opéra-comique sur un livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy d’après Prosper
Mérimée
Création à l’Opéra Comique, deuxième Salle Favart, le 3 mars 1875
Si Carmen est l’ouvrage le plus joué à l’Opéra Comique (2906 fois) et dans le
monde, Bizet n’en a guère profité. La création choque : le pittoresque espagnol ne
transfigure pas la trivialité mise en scène ; le meurtre de Carmen n’est pas
racheté par la pieuse Michaëla. Et pourtant, celle-ci a été ajoutée au récit de
Mérimée afin d’amadouer le public. Bizet meurt d’une crise cardiaque après la 33e
représentation. Souffrante le matin, la créatrice du rôle, Célestine Galli-Marié, en
aurait eu la prescience le soir pendant la scène des cartes ! Carmen triomphe à
l’étranger grâce aux récitatifs composés par Ernest Guiraud, ce qui incitera
l’Opéra Comique à le remonter en 1883. L’année de la mort de Wagner, la France
mesurera quel maître elle a perdu.
Antoine Dauvergne, Les Troqueurs
Intermède sur un livret de Jean-Joseph Vadé d’après La Fontaine
Création à la Foire Saint-Laurent le 30 juillet 1753
Sous l’Ancien Régime, on dévoile l’identité des auteurs après la première, au
moment des saluts. En pleine Querelle des Bouffons, grande dispute sur les
prétendus mérites et défauts des musiques française et italienne, l’Opéra
Comique annonce qu’il réconciliera les deux camps avec un intermède
commandé à un Italien sur un texte français. Or le 30 juillet 1753, dans le joli
théâtre forain restauré par François Boucher, le compositeur qui paraît n’est
pas l’Italien qu’ovationnent déjà les partisans de Pergolèse… C’est le chef
d’orchestre de l’Opéra ! L’Opéra Comique démontre ainsi qu’il est seul capable
de concilier la langue française avec le chant, et le jeu théâtral avec la création
musicale. Moins de dix ans après, il devient une institution royale.
Egidio Duni, La Fée Urgèle, ou ce qui plaît aux dames
Comédie mêlée d’ariettes sur un livret de Charles-Simon Favart d’après Voltaire
Création à Fontainebleau, Théâtre de la Cour, le 26 octobre 1765
Favart a réformé l’opéra-comique en lui imprimant les idéaux des Lumières.
Grâce à des musiciens comme Dauvergne puis Duni, le vaudeville laisse place à
des partitions inventives. Les œuvres nouvelles sont créées à la Cour, signe de la
faveur royale, par une troupe où brillent Marie-Justine Favart et Clairval. La
Fée Urgèle, qui lance la mode troubadour, inspire cet éloge de Voltaire à
Favart : « Lorsque je vois à la fois finesse, gaieté, naturel, grâces, et légèreté, je
dis que c’est vous. Vous êtes inventeur d’un genre infiniment agréable ; l’opéra
aura en vous son Molière ». Favart en est aussi l’ambassadeur en Europe : les
livrets et les partitions qu’il envoie à Vienne inspireront Gluck puis Mozart.
André-Ernest-Modeste Grétry, Richard cœur de lion
Comédie mise en musique sur un livret de Michel-Jean Sedaine
Création à l’Opéra Comique, première Salle Favart, le 21 octobre 1784
Du règne de Louis XV aux lendemains de la Révolution, Grétry domine l’art
lyrique français. Dans la salle de l’Opéra Comique inaugurée par MarieAntoinette en 1783, dite Salle Favart du vivant de l’auteur, son Richard aux
tonalités troubadour démontre que l’opéra-comique peut traiter les sujets
historiques et pathétiques aussi bien que l’opéra. Deux airs connaitront un
succès particulier. « Ô Richard, ô mon roi » ralliera les royalistes pendant la
Révolution. « Je crains de lui parler la nuit » est utilisé par Tchaïkovski dans La
Dame de pique, illustrant la popularité européenne de Grétry au XIXe siècle.
Gaetano Donizetti, La Fille du régiment
Opéra-comique sur un livret d’Henri Vernoy de Saint-Georges et Alfred Bayard
Création à l’Opéra Comique, Théâtre de la Bourse, le 11 février 1840
Premier ouvrage français de Donizetti, alors le plus fameux compositeur italien
en activité, La Fille du régiment est devenu son titre le plus populaire. Donizetti y
démontre une compréhension parfaite de ce qu’est l’opéra-comique : un
mélange d’efficacité théâtrale et d’exigence musicale, de bouffonnerie et
d’émotion, de virtuosité vocale et de délicatesse orchestrale. Il en vivifie les
ingrédients traditionnels que sont le traitement familier de l’Histoire, le soldat
patriote, l’orpheline éprouvée et la leçon de musique. L’Opéra Comique l’a
souvent programmé pour le 14 juillet.
François-Adrien Boieldieu, La Dame blanche
Opéra-comique sur un livret d’Eugène Scribe d’après Walter Scott
Création à l’Opéra Comique, Théâtre Feydeau, le 10 décembre 1825
Cet opéra-comique enthousiasma à la fois Rossini (« Vous avez accompli un tour de
force, êtes resté spirituel et vrai, animé et dramatique »), Weber (« C’est le charme,
c’est l’esprit. Depuis Les Noces de Figaro de Mozart, on n’a pas écrit un opéracomique de la valeur de celui-ci ») et Wagner (« C’est la plus belle qualité des Français
qui s’exprime dans cet opéra, une certaine légèreté mélancolique, qui sait la tristesse
de toute chose et qui pourtant sourit »). L’œuvre, qui exploite la vogue des romans de
Walter Scott, lancera celle des imprimés écossais dans le vêtement et même
l’ameublement. La place devant le théâtre prendra le nom de Boieldieu en 1852.
Hector Berlioz, La Damnation de Faust
Légende dramatique sur un livret du compositeur d’après Johann Wolfgang von
Goethe. Création à l’Opéra Comique, deuxième Salle Favart, le 6 décembre 1846
C’est lors d’une tournée de concerts en Europe que Berlioz développe ses Huit
scènes de Faust aux dimensions d’une légende dramatique. La Marche de
Rakocsy est composée pour le public hongrois, peut-être sur l’indication de l’ami
Liszt. L’exécution de l’œuvre à Paris s’avère difficile à programmer : Berlioz doit
louer la Salle Favart, rémunérer les forces musicales nécessaires et diriger son
œuvre en version de concert. L’entreprise le ruine et La Damnation ne connaîtra le
succès que lorsqu’il la dirigera, de 1847 à 1848, en Russie (où il part vêtu d’une pelisse
prêtée par Balzac…) puis en Allemagne, Angleterre et Autriche. Elle deviendra un
classique du concert et de la scène – à l’Opéra – après la mort du compositeur.
Ambroise Thomas, Mignon
Opéra-comique sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré d’après Johann
Wolfgang von Goethe
Création à l’Opéra Comique, deuxième Salle Favart, le 17 novembre 1866
Bien que la deuxième Salle Favart ait brûlé au cours d’une représentation de
Mignon, le 25 mai 1887, l’ouvrage est le troisième le plus joué in situ avec 2066
dates. L’œuvre adapte sans scrupule le Wilhelm Meister de Goethe au goût des
abonnés de Favart : Mignon épouse le héros afin de garantir un succès au théâtre
où se tiennent, chaque soir, les entrevues de mariage nécessaires à la prospérité
parisienne. Œuvre conventionnelle écrite par le directeur du Conservatoire,
Mignon est aussi l’acclimatation réussie du romantisme allemand célébré par
Mme de Staël. À la fin du siècle, deux de ses airs surgiront dans le folklore relevé
dans les campagnes françaises, au grand étonnement des premiers
ethnomusicologues.
Jacques Offenbach, Les Contes d’Hoffmann
Opéra fantastique sur un livret de Jules Barbier
Création à l’Opéra Comique, deuxième Salle Favart, le 10 février 1881
Le créateur de l’opérette a toujours rêvé d’un succès à l’Opéra Comique. Quatre
échecs successifs ne l’ont pas démobilisé, même s’il est marginalisé après 1870
pour ses origines allemandes et pour sa prétendue adhésion aux valeurs de
l’Empire déchu. Renouant avec l’Allemagne romantique grâce à une pièce de ses
amis Barbier et Carré, Offenbach se lance le défi d’écrire un opéra dramatique
alors que ses forces déclinent. L’usage de partitions antérieures, l’intervention de
complices dont Guiraud, puis sa mort pendant les répétitions font de la partition
un vrai puzzle. Le testament poétique et musical de l’« infernal Offenbach »
(dixit Bizet) remporte un immense succès à sa création.
Léo Delibes, Lakmé
Opéra-comique sur un livret d’Edmond Gondinet et Philippe Gille d’après Théodore
Pavie et Pierre Loti
Création à l’Opéra Comique, deuxième Salle Favart, le 14 avril 1883
Pour retenir dans la troupe une brillante soprano de passage, Marie Van Zandt, le
directeur de l’Opéra Comique demande à Delibes de lui offrir un rôle de déesse,
d’où le sujet oriental propre à plaire aux Français, d’autant qu’il met en cause la
directeur de l’Opéra Comique demande à Delibes de lui offrir un rôle de déesse,
d’où le sujet oriental propre à plaire aux Français, d’autant qu’il met en cause la
colonisation à l’anglaise. Là réside l’audace du livret, situé dans les Indes
britanniques contemporaines. Le traditionnel trio constitué par la belle autochtone,
l’officier étranger et le religieux fanatique inspire au meilleur compositeur de ballet,
de son temps une partition raffinée qui fera le tour du monde, Delibes n’ayant, lui,
pas dépassé Constantinople dans sa quête d’exotisme musical.
Jules Massenet, Manon
Opéra-comique sur un livret d’Henri Meilhac et Philippe Gille d’après l’abbé Prévost
Création à l’Opéra Comique, deuxième Salle Favart, le 19 janvier 1884
Le XVIIIe siècle séduit la Troisième République. Pour les Goncourt, la femme régnait
sur ce siècle de volupté. Or la sensibilité féminine est le sujet favori de Massenet,
autant par opportunisme (une femme ne peut sortir sans son époux, ce qui multiplie
les spectateurs) que pour des raisons artistiques : le sentiment, qui est l’affaire des
femmes, ne renouvelle-t-il pas l’expression musicale ? Manon est le deuxième titre le
plus joué dans le théâtre (2154 dates) et le Massenet le plus programmé au monde.
À l’entrée de notre troisième Salle Favart, deux statues accueillent le public : le
gracieux sourire de Manon tempère l’œillade menaçante de Carmen.
Claude Debussy, Pelléas et Mélisande
Drame lyrique sur un texte de Maurice Maeterlinck adapté par le compositeur
Création à l’Opéra Comique, troisième Salle Favart, le 30 avril 1902
Plus audacieux que ses prédécesseurs, Debussy choisit une pièce en prose sur
laquelle il s’assure tous les droits. Il remporte ce dont rêvent Satie, d’Indy, Fauré
et Chausson : un texte du Shakespeare moderne ! La dramaturgie du silence
de Maeterlinck inspire à Debussy une partition inouïe qu’il orchestre pour la
Salle Favart et qu’il confie à la baguette d’André Messager. Malgré le scandale
lié à l’interprète de Mélisande (Mary Garden remplace Georgette Leblanc,
compagne de l’écrivain), cette création tourne une page : après Wagner, une
autre voie est possible. L’Europe musicale affluera à l’Opéra Comique pour
découvrir ce nouveau théâtre.
Henri Rabaud, Mârouf, savetier du Caire
Opéra-comique sur un livret de Lucien Népoty d’après les Contes des Mille et
une nuits
Création à l’Opéra Comique, troisième Salle Favart, le 15 mai 1914
Alors que la menace d’un conflit avec l’Allemagne se précise, l’Opéra Comique
promeut la gaieté et programme cette turquerie à l’orientalisme raffiné – cela
sonne très français cette année-là. L’intrigue repose sur un coup de « bluff » et
popularisera l’usage de ce terme. C’est le même chanteur, Jean Périer, qui crée
à douze ans d’intervalle Pelléas et Mârouf. De Buenos Aires à San Francisco en
passant par Le Caire, Mârouf passera jusqu’à la Seconde Guerre mondiale
comme l’une des plus belles réussites du théâtre lyrique français.
Maurice Ravel, L’Enfant et les sortilèges
Fantaisie lyrique sur un poème de Colette
Création à Monte-Carlo le 21 mars 1925 ; création parisienne à l’Opéra
Comique, troisième Salle Favart, le 1er février 1926
Conçue dans l’enthousiasme par Colette puis longuement mûrie par Ravel,
l’œuvre tourne le dos à toutes les conventions scéniques : comment mettre en
scène des objets, des animaux et des éléments ? Mais un enfant ne
s’embarrasse pas du matériel lorsqu’il cède à la fantaisie du rêve et du jeu…
Francis Poulenc, La Voix humaine
Tragédie lyrique sur un texte de Jean Cocteau
Création à l’Opéra Comique, troisième Salle Favart, le 6 février 1959
Lors de la création de La Voix humaine, cela fait presque trente ans que
Poulenc fréquente la place Boieldieu. À son interprète fétiche, Denise Duval, la
Thérèse des Mamelles de Tirésias, il offre le rôle unique de cette « tragédie
lyrique » moderne qui lui avait été suggérée pour la Callas. Jean Cocteau
conçoit pour son monologue téléphonique, jadis créé à la Comédie-Française,
une mise en scène que Poulenc qualifiera de « terrifiante ».
BIOGRAPHIES
FRANÇOIS-XAVIER ROTH
DIRECTION MUSICALE
Désigné comme Chefdirigent du SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und
Freiburg en 2011, François-Xavier Roth est également Associate Guest
Conductor du BBC National Orchestra of Wales et il entretient par ailleurs des
relations privilégiées avec le London Symphony Orchestra Son répertoire
s’étend de la musique du XVIIe siècle aux créations contemporaines, du
répertoire symphonique ou lyrique à la musique d’ensemble. En accord avec
cette démarche, il crée en 2003 Les Siècles, orchestre d’un genre nouveau,
jouant tant sur instruments anciens que modernes et cela au sein d'un même
concert. La saison dernière, il dirigea Lakmé à l’Opéra Comique.
MICHEL FAU
MISE EN SCÈNE
Après avoir beaucoup travaillé avec O. Py, il a mis en scène et joué Le
Misanthrope de Molière avec J. Depardieu et E. Scob, Que faire de Mister
Sloane? de J. Orton avec C. de Turckheim et G. Ulliel, Demain il fera jour de
Montherlant avec L. Drucker, Britannicus de Racine avec G. Page et A. Bonitzer,
Nono de S. Guitry avec J. Depardieu et B. Catillon, Maison de poupée d'Ibsen
avec A. Tautou, American buffalo de D. Mamet avec M. Vuillermoz et N.
Duvauchelle… et à l'opéra Ciboulette de Hahn, Madame Butterfly de Puccini,
Eugène Onéguine de Tchaïkovsky, Rigoletto de Verdi, Cosi fan tutte de Mozart,
Tosca de Puccini… En 1998 il a reçu le prix Gérard Philipe de la ville de Paris et
en 2006 le prix du meilleur comédien du syndicat professionnel de la critique. En
2015 il doit mettre en scène Dardanus de Rameau au Grand Théâtre de
Bordeaux.
ANNA CATERINA ANTONACCI
SOPRANO
C’est en 2003 qu’elle s’illustre dans le rôle de Cassandre dans Les Troyens
(Châtelet, dir. Sir J. E. Gardiner). S’ensuivent les rôles des grandes héroïnes du
répertoire français. Elle joue entre autres dans la Juive puis Carmen (Covent
Garden, Opéra Comique), dans Incoronazione di Poppea (Munich, Paris). Avec
D. Sulzen, elle se concentre de plus en plus sur la mélodie italienne
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(Tosti Respighi) et française (Fauré, Debussy, Hahn). Récemment, elle s’est
produite dans Il Segreto di Susanna & La Voix humaine à l’Opéra Comique, a
chanté en concert Sigurd de Reyer, a incarné une nouvelle fois Carmen à
Covent Garden et Cassandre au Teatro alla Scala.
SABINE DEVIEILHE
SOPRANO
Révélation Artiste lyrique aux 20e Victoires de la Musique Classique, elle
entame une étroite collaboration avec de nombreux ensembles (Pygmalion, Les
Cris de Paris), ainsi qu’avec J.-C. Malgoire et A. Kossenko, l’Orchestre national
d’Île-de-France et l’Orchestre de Paris. Dernièrement, elle chante notamment
Les Dialogues des Carmélites au Théâtre des Champs-Élysées (dir. J. Rohrer) et
à l’Opéra de Lyon où elle chante également La Flûte Enchantée, fait ses débuts
à l’Opéra Comique dans Lakmé (dir. F.-X. Roth), à l’Opéra de Paris dans La
Flûte enchantée (dir. P. Jordan) et à la Monnaie de Bruxelles dans Orphée et
Eurydice. Cette saison, elle revient à l’Opéra Comique dans La Chauve-Souris
de J. Strauss.
JULIE FUCHS
SOPRANO
Victoires de la musique 2013. Actuellement membre de la troupe de l'Opéra de
Zurich elle y interprète les rôles de Marzelline (Fidelio), Morgana (Alcina), Susanna
(Le Nozze di Figaro). Elle a chanté dans The Sound of Music (Châtelet), La Bohème,
La Veuve Joyeuse, Galatea (Aix-en-Provence, Venise), Ariadne auf Naxos, Boréades
(Aix-en-Provence, Versailles, Cracovie), récemment le rôle-titre de Ciboulette
(Opéra Comique) et en ce moment Clemenza di Tito (Théâtre Champs-Élysées). Elle
fera ses débuts à l'Opéra de Paris dans Platée, à Vienne dans La Fille du Régiment.
Elle sera de retour à l’Opéra Comique en 2015 avec le spectacle créé pour elle De
quoi j’ai l’air? avec l’ensemble LeBalcon (dir. M. Pascal).
PATRICIA PETIBON
SOPRANO COLORATURE
Découverte par William Christie, elle maîtrise aujourd’hui un répertoire qui
s’étend du baroque français à la musique moderne, qu’elle aborde avec Francis
Poulenc et Alban Berg. Depuis ses débuts à l’Opéra de Paris en 1996 dans
Hippolyte et Aricie de Rameau, elle est apparue dans des opéras très divers, de
Mozart à Offenbach, en passant par Donizetti et Verdi. Dernièrement, elle
chante Manon (au Staatsoper de Vienne), le rôle-titre de Lulu (Genève, Festival
de Salzburg et Barcelone) et Blanche (TCE). Cette saison, elle revient à l’Opéra
Comique pour Au monde de P. Boesmans.
FRÉDÉRIC ANTOUN
TÉNOR
Originaire du Québec, il a étudié le chant au prestigieux Curtis Institute of
Music de Philadelphie. Son vaste répertoire s’étend de Rameau à Stravinsky
avec une prédilection pour l’opéra français (Roméo et Juliette, Béatrice et
Bénédict, Les Pêcheurs de Perles…), Mozart (Cosi fan tutte, L’Enlèvement au
Sérail, La Flûte Enchantée…) ou le belcanto (Il Barbiere di Siviglia, Cenerentola,
L’Elisir d’amore, I Puritani…). Récemment on a pu l’entendre dans L’Italiana in
Algeri (Marseille), L’Heure Espagnole (Orchestre national de Lyon), Armide
(Amsterdam), Dialogues des Carmélites et Falstaff (Toronto), La Fille du
Régiment pour ses débuts à Covent Garden, Charlotte de Dalbavie (Festival de
Salzburg). Après L’Amant Jaloux (2009) et Lakmé (2014) à l’Opéra Comique, il
sera de retour Salle Favart pour La Chauve-Souris de J. Strauss.
STÉPHANE DEGOUT
BARYTON
Il est formé à Lyon, puis fait ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence et après il
s’est entre autres produit à l’Opéra de Paris (La Bohème, Ariadne auf
Naxos, Iphigénie en Tauride, Le Nozze di Figaro, Tannhäuser, Hippolyte et
Aricie, Pelléas et Mélisande), au Theater an der Wien (L’Orfeo, Hamlet), au
Royal Opera House de Londres (La Cenerentola, Roméo et Juliette), au
l’Opéra Lyrique de Chicago, au Teatro alla Scala, au Bayerische Staatsoper et
au Metropolitan Opera de New York (Le Comte Ory). Il est Chevalier de
l’Ordre des Arts et des Lettres et Artiste Lyrique de l’année 2012 aux
Victoires de la Musique Classique. Il a aussi été nommé Beste männliche
Hauptrolle en 2013 au Musictheatrepreises pour son rôle-titre dans Hamlet.
VINCENT LE TEXIER
BARYTON
Étudiant à l'École d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris, il fait ses débuts dans le
rôle de Golaud (Pelléas et Mélisande). Dès lors, son répertoire s’étend du
baroque (Platée) à la création contemporaine (Charlotte Salomon de
M.A.Dalbavie à Salzbourg) en passant par Mozart (Don Giovanni, le Comte),
l'opéra du XIXe (Faust, Carmen, Le Vaisseau Fantôme...) et du XXe siècles
(Salomé, Wozzeck, L’affaire Makropôulos, Saint François d’Assise...). Il chante
sous la direction de M. Minkowski, K. Nagano, A. Altinoglu, M. W. Chung, R. Muti,
P. Jordan, et dans des mises en scènes de P. Brook, B. Wilson, R. Carsen, Y.
Kokkos, L. Pelly, O. Py. Il se produit régulièrement en récital, tant dans le
domaine du lied que de la mélodie. Parmi ses projets, Golaud à Tokyo et à Lyon,
Balstrode (Peter Grimes) à Nice et Balducci (Benvenuto Cellini) à Cologne.
SANDRINE BUENDIA, SOPRANO
Formée au CNSMDP (Premier Prix à l’unanimité du jury), elle se produit dans un vaste
répertoire, de la musique ancienne (S. Kuijken au Châtelet, festival Specs’n’arts à
Athènes, E. Haïm) à la musique contemporaine (Out of the Cage, Italie). Elle chante
Abner (Athalie, dir. K. Weiss), la Deuxième Dame (La Flûte enchantée, dir. D. Comtet,
Corse), L’Enfant et les Sortilèges (dir. D. Levi, Salle Pleyel), le rôle-titre féminin dans Echo
et Narcisse (dir. J. Chauvin, Cité de la Musique). Elle est membre de la première
promotion de l’Académie de l’Opéra Comique (2012-2013), durant laquelle elle
interprète le rôle-titre de Cendrillon.
ELÉONORE PANCRAZI, MEZZO-SOPRANO
Elle étudie à l’École Normale de Musique de Paris (I. Garcisanz) et remporte
différents concours (Béziers, Médoc, Marmande, Arles). En 2012, elle intègre
l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence. Sur scène, elle chante Chérubin dans Les
Noces de Figaro (Opéra de Massy), Zerlina dans Don Giovanni (Festival des Nuits
d’été de Corté), Hänsel dans Hänsel et Gretel (Compagnie Péniche Opéra) ou
Carmen (Yomiuri Hall de Tokyo). En 2014, elle intègre l’opéra studio de l’Opéra de
Lyon et y interprète le rôle de Jody dans Jeremy Fischer d’I. Aboulker. En 2015, elle
jouera dans Falstaff avec le Concert d’Astrée). Membre de la promotion 2014-2015 de
l’Académie, elle sera doublure d’Orlofsky dans La Chauve-Souris et doublure de Louise
dans Les Mousquetaires au Couvent.
VIANNEY GUYONNET, BARYTON-BASSE
Membre de la manécanterie des Petits chanteurs à la Croix de Bois, il étudie la
flûte traversière, le piano et le chant (CNR de Rueil-Malmaison). Lauréat des
concours de Béziers et Vivonne, finaliste du concours de Marmande il chante dans
L’Enfant et les Sortilèges (Festival de Sens), La Flûte enchantée (Festival de la
Charité-sur-Loire, Théâtre du Châtelet), Carmen (rôle de Zuniga), L’Enfance du
Christ de Berlioz, La Traviata, Così fan tutte, Faust, La Bohème, La Belle Hélène, Don
Giovanni. Durant la saison 2013-2014, il intègre l’Académie de l’Opéra Comique et
interprète le rôle de Kandgiar dans Ali Baba de Lecocq.
RONAN DEBOIS, BARYTON
Révélation Lyrique 2008 de l’ADAMI, il étudie au CNR de Rennes, puis au CNSMDP
(I. Guillaud). Pensionnaire du CNIPAL (2008-2009), il chante par la suite dans Les
Brigands d’Offenbach (Bordeaux, Opéra Comique, Toulon), Gianni Schicchi de
Puccini, Ô Mon Bel Inconnu (Metz), La Flûte enchantée (Théâtre de la Porte SaintMartin), La Chouette Enrhumée, L'Heure Espagnole, Mesdames de la halle (Opéra
studio de Lyon), Songe d'une nuit d'été (Théâtre de la Porte Saint-Martin), Didon et
Enée (Opéra royal de Versailles), En 2012-2013, il intègre la première promotion de
l’Académie de l’Opéra Comique et interprète Roger dans Ciboulette. De retour
cette année, il sera de nouveau Roger dans Ciboulette et Rigobert dans Les
Mousquetaires au couvent.
JÉRÔME DESCHAMPS
COMÉDIEN, METTEUR EN SCÈNE, DIRECTEUR DE L’OPÉRA COMIQUE
Comédien à la Comédie-Française, puis dans ses propres spectacles, il tourne
au cinéma sous la direction de C. Vincent, R. Kahane, P. Lounguine, etc. Avec M.
Makeïeff, il réalise Tam-Tam, C’est Dimanche, La Véritable Histoire du Chat
Botté (P. Hérold), fonde Les Films de mon oncle (S. Tatischeff). Ensemble, ils
créent Les Deschiens, qui fait les grandes heures de Canal +. Nommé directeur
de l’Opéra Comique en 2005, il assure depuis les mises en scène de L’Étoile (dir.
Sir J. E. Gardiner), Zampa (dir. W. Christie), Fra Diavolo (dir. J. Rhorer), Les
Boulingrin de G. Aperghis (dir. J. Deroyer), Les Brigands (dir. F.-X. Roth), Mârouf,
savetier du Caire. (dir. A. Altinoglu) et prochainement Les Mousquetaires au
Couvent (dir. L. Campellone).
CHRISTIAN HECQ
COMÉDIEN
SOCIÉTAIRE DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE
Molière de la Révélation masculine en 2000 pour La Main passe de Feydeau, et
Molière du Comédien en 2011 pour Un fil à la patte de Feydeau, il est nommé
sociétaire de la Comédie-Française en 2013. On le retrouve ainsi dans Les Noces
de Figaro par C. Rauck, Les Joyeuses Commères de Windsor par A. Lima,
Mystère Bouffe 1 et Mystère Bouffe 2 par M. Mayette, Cabaret par P. Meyer, La
Critique de l’École des femmes par C. Hervieu-Léger, Amphitryon par J. Vincey ou
dernièrement Le Chapeau de paille d’Italie par G. Barberio Corsetti. Au cinéma, il
joue dans Belphegor de J.-P. Salomé, Tout pour plaire de C. Telerman, Fauteuils
d'orchestre de D. Thompson, La Guerre des boutons de Y Samuell, Neuf mois
Ferme d’A. Dupontel, Les Trois Frères – Le Retour de D. Bourdon et B. Campan ou
Le Petit Nicolas de L. Tirard. Il fait ses débuts à l’Opéra Comique.
JULIEN LUBEK
COMÉDIEN, METTEUR EN SCÈNE
Formé auprès de M. Marceau, il a également étudié le théâtre de texte,
l’acrobatie, la danse et l’illusion. En 2008, il créé, avec la comédienne C.
Roussat, le Shlemil Théâtre, compagnie de théâtre visuel invitée dans le monde
entier avec des spectacles inclassables et pluridisciplinaires, dont le duo Les
Âmes Nocturnes. Ils collaborent par ailleurs avec des chefs renommés (Sir J. E.
Gardiner, H. Malgoire, V. Dumestre, P. Davin) et signent depuis 2010 des mises
en scène d’opéra : La Flûte Enchantée, La Cenerentola (Opéra Royal de
Wallonie), Didon & Enée (Opéras de Rouen et Versailles). Il a enseigné l’art du
mime au Conservatoire National d’Art dramatique de Paris de 2010 à 2014. En
2011, il signe la chorégraphie de Cendrillon de Massenet avec C. Roussat dans
une mise en scène de B. Lazar.
ACCENTUS
accentus est un chœur de chambre fondé par Laurence Equilbey. Il participe
régulièrement à des productions lyriques à l’Opéra de Paris, au Festival d’Aix-enProvence, à l'Opéra Comique et à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie où il poursuit
une résidence importante. Il est ensemble associé à l'Orchestre de chambre de Paris et
en compagnonnage avec la Cité de la musique/Salle Pleyel. Son chef associé est C.
Grapperon. Son dernier disque est « Mozart Requiem » (naïve). Il prépare deux
enregistrements (naïve) autour de Mantovani et Gluck (2015). accentus a été consacré
Ensemble de l'année par les Victoires de la musique classique en 2002, 2005 et 2008.
erda | accentus bénéficie du soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile- de-France, Ministère de
la culture et de la communication ; est subventionné par la Ville de Paris, la Région Ile-de-France ; et reçoit
également le soutien de la SACEM. accentus est en résidence à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie. Les activités
de diffusion et d'actions culturelles d'accentus dans le département bénéficient du soutien du Conseil général des
Hauts-de-Seine. Le cercle des mécènes d'erda | accentus accompagne son développement.
Suivez @Opera_Comique sur Twitter
et découvrez les coulisses du spectacle !
Réagissez avant ou après la représentation
en mentionnant le hashtag #galaOC
Sorpanos Emilie Brégeon, Laurence Favier Durand, Kristina Vahrenkamp, Catherine Padaut, Sylvaine Davené, Zulma
Ramirez, Geneviève Boulestreau, Caroline Chassany / Altos Violaine Lucas, Thi-Lien Truong, Valérie Rio, Isabelle Dupuis
Pardoel, Emmanuelle Biscara, Hélène Moulin / Ténors Mathieu Montagne, Maurizio Rossano, Sébastien D'Oriano, Romain
Champion, Maciej Kotlarski, Jean Christophe Hurtaud, Nicolas Maire, Jean-Yves Ravoux / Basses Nicolas Rouault,
Thomas Roullon, Pierre Jeannot, Guillaume Pérault, Anicet Castel, Christophe Sam, Cyrille Gautreau / Chef de chœur
Christophe Grapperon / Chef de chant Nicolaï Maslenko
LES SIÈCLES
Formation unique au monde, réunissant des musiciens d’une nouvelle génération,
capables d’utiliser aussi bien les instruments anciens que modernes, Les Siècles mettent
en perspective plusieurs siècles de création musicale. Soucieux de transmettre au plus
grand nombre la passion de la musique classique, les musiciens de l’ensemble proposent
très régulièrement des actions pédagogiques dans les écoles, les hôpitaux ou encore les
prisons. Les Siècles sont également l’acteur principal de l’émission de télévision Presto
proposée sur France 2 et éditée en DVD.
Remerciements Centre de musique baroque de Versailles, l’Opéra de Paris,
Le Vestiaire, Antoine Fontaine, Laurent Peduzzi, Thibaut Welchlin, Dick Bird
Soirée en partenariat avec Vigneau-Desmarest Event Management
Les Troqueurs © Les Éditions du Centre de musique baroque de Versailles
Pelléas et Mélisande © Éditions Durand – Universal Music Publishing Classical
Mârouf, savetier du Caire © Éditions Choudens – Première Music Group
L’Enfant et les sortilèges © Éditions Durand – Universal Music Publishing Classical
La Voix humaine © Ricordi - Universal Music Publishing Classical
Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal des Siècles.L’orchestre est conventionné par le Ministère de la
Culture et de la Communication et la DRAC Picardie pour une résidence en Picardie. Il est soutenu depuis 2011 par le
Conseil Général de l’Aisne pour renforcer sa présence artistique et pédagogique sur ce territoire. L’orchestre est
également artiste en résidence au Forum du Blanc-Mesnil avec le soutien du Conseil Général de Seine-Saint-Denis et
intervient régulièrement dans les Hauts-de-Seine grâce au soutien du Conseil Général 92 et de la Ville de Nanterre.
L’orchestre est soutenu par l’Art Mentor Foundation pour l’achat d’instruments historiques, le Palazzetto Bru Zane - Centre
de musique romantique française, la Fondation Echanges et Bibliothèques, Katy & Matthieu Debost et ponctuellement par
la SPEDIDAM, l’ADAMI et le FCM. L’ensemble est artiste associé au Grand Théâtre de Provence, au Festival Berlioz de La
Côte Saint-André, au Festival de Saint-Riquier et au Festival de l’Epau.
Violon 1 François-Marie Drieux – violon solo, Amaryllis Billet, Jérôme Mathieu, Laetitia Ringeval, Matthias Tranchant,
Vanessa Ugarte, Ian Orawiec, Sébastien Richaud / Violons 2 Martial Gauthier - Chef d'attaque, Laure Boissinot, Caroline
Florenville, Mathieu Kasolter, Arnaud Lehmann, Simon Milone, Claire Parruitte, Jin HI Paik / Altos Vincent Debruyne – solo,
Carole Dauphin, Lucie Uzzeni, Marie Kuchinsky, Hélène Barre, Hélène Desaint / Cellos Julien Barre –solo, Guillaume
François, Emilie Wallyn, Jérome Huille, Lucile Perrin / Contrebasses Axel Bouchaux - solo, Damien Guffroy, Cécile
Grondard / Flûtes Marion Ralincourt, Gionata Sgambaro, Julie Huguet / Hautbois Hélène Mourot, Stéphane Morvan,
Rémy Sauzedde / Clarinettes Christian Laborie, Rhéa Vallois / Clarinette basse Laurent Bienvenu / Bassons Michael
Rolland, Antoine Pecqueur, Thomas Quinquenel, Cécile Jolin / Cors Yannick Maillet, Pierre Rougerie, Cédric Muller,
Takenori Nemoto / Trompette Sylvain Maillard, Antoine Azuelos / Cornets Fabien Norbert, Emmanuel Alemany /
Trombones Fabien Cyprien, Damien Prado, Lucas Perruchon / Tuba Sylvain Mino / Timbales David Dewaste / Percussions
Camille Basle, Eriko Minami, Sylvain Bertrand / Harpe Valeria Kafelnikov
L’Académie de l’Opéra Comique
promotion 2014-2015 est soutenue par

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