Carmina Burana - Associations non

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Carmina Burana - Associations non
La Roue de la Fortune, manuscrit des Carmina Burana*
Carmina Burana
Carl Orff
Fortune des Carmina Burana
Quel point commun entre votre téléphone portable, la bière
australienne Carlton Draught, le film Excalibur, un match de
football, 30 Seconds to Mars et… le Chœur universitaire ? Version
électronique, publicitaire, grand écran, entrée des joueurs,
rock’n’roll ou… classique, tous font entendre le chœur d’entrée
O fortuna des Carmina Burana ! "Classique", l’œuvre de Carl
Orff l’est ainsi à plus d’un titre, au point que chacun semble en
avoir quelques mesures à l’oreille. Aussi ne s’étonnera-t-on pas
qu’elle figure au répertoire de tout ensemble choral amateur, qui
plus est étudiant, comme le Chœur Universitaire de Lausanne.
Les Carmina Burana font, il est vrai, partie de ces opus rabâchés
autant que décriés par les puristes : absence de développement,
facilités harmoniques, manque d’intériorité… Toujours est-il que
cette apparente simplicité, médium nécessaire d’une intention
pédagogique fondamentale, a assuré à l’œuvre sa popularité. A
l’opposé de la complexité de certains des contemporains de Orff,
tels Schoenberg, Berg ou Webern, les Carmina Burana figurent
aujourd’hui au rang de ces compositions qui permettent à tout
un chacun une première entrée dans l’univers parfois élitaire de
la "grande musique".
Le plaisir de l’écoute n’est pas étranger à ce succès. La vivacité
rythmique et l’amplitude des nuances, l’utilisation fréquente
de l’ostinato (répétition obstinée d’une formule), ou encore la
limitation au chant strophique, assurent en effet à l’œuvre une
dynamique soutenue, qui emporte d’emblée l’adhésion. Chargée
originellement d’accompagner la représentation scénique et
dansée du texte, la musique des Carmina Burana, dans sa version
cantate (ici pour pianos et percussions), conserve également
une forte capacité d’évocation : les tableaux que brossent les
poèmes médiévaux repris par Orff s’enchaînent ainsi en autant
d’« images magiques », conformément au sous-titre de l’œuvre.
A commencer par l’invocation puissante et solennelle de la
déesse du destin, « Fortuna, imperatrix mundi », dont la roue
tourne sur fond de percussions retentissantes pour le bonheur
ou le malheur des hommes. Suit la célébration allégorique du
renouveau printanier (Primo Vere), annonçant par ses carillons
les douceurs de l’amour. Dans la prairie (Uf dem Anger), entre air
de danse populaire et ronde effrénée, le dialogue amoureux des
jeunes gens est rythmé par la langueur, la séduction et les appels
du désir… en moyen-haut-allemand : « Chume, chum, geselle
min » (« Viens, viens, mon amour »).
La taverne (In Taberna) est ensuite le lieu d’une théâtralité de
plus en plus débridée. Le baryton confesse avec enthousiasme
la recherche immodérée des plaisirs et la jouissance du corps
(Estuans interius), avant de se transformer en Abbé de Cocagne,
patron des joueurs de dés et des compagnons de la dive bouteille
(Ego sum Abbas). Les hommes suivent en chœur l’exhortation,
et la célébration culmine en une beuverie gargantuesque :
« une tournée pour le pape, une pour le roi, tous boivent sans
retenue » !
Dans la Cour d’amours, l’innocence enfantine et les délicats
soupirs amoureux alternent avec les évocations plus franchement
érotiques. Une balance du cœur (In trutina) qu’emportent encore
les sens, « quand le garçon et la jeune fille se retrouvent dans la
chambrette…» (Si puer cum puellula). L’hymne à la beauté,
incarnée par Blanchefleur, Hélène et Vénus, précède donc
logiquement le chœur final : reprise du premier mouvement, ce
dernier symbolise la révolution désormais accomplie de la roue
du destin.
Après une année romantique marquée par la célébration de
son soixantième anniversaire (Messe en mi bémol de Schubert
et Erste Walpurgisnacht de Mendelssohn), avant une prochaine
Symphonie no 2 de Mahler, et, en 2010, un programme
résolument baroque (Dixit Dominus de Haendel, Magnificat et
messe de Bach), le Chœur Universitaire de Lausanne ne pouvait
souhaiter mieux, pour continuer à séduire son public, que de
partager la bonne fortune de ces Carmina Burana.
Michaël Comte
Président du Chœur Universitaire de Lausanne
Les Carmina Burana
De l’université médiévale
au laboratoire de Carl Orff
C’est en 1803, lors de la sécularisation des couvents de Bavière
que l’on découvrit, en l’abbaye de Benediktbeuren, l’épais
manuscrit qui renferme les aujourd’hui célèbres Carmina Burana
(« Poèmes de Bura », ce dernier nom désignant Benediktbeuren
en latin). Edité en 1847 puis dans une vaste édition critique
qui s’est étalée, en trois volumes, de 1930 à 1970, et qui fait
aujourd’hui autorité, ce recueil est tout simplement la plus
vaste collection de poésie latine du Moyen Âge. Il témoigne
essentiellement de cet âge d’or méconnu de la poésie latine
qu’ont représenté les XIe et XIIe siècles, et compte même,
épars, des fragments de poètes antiques, et quelques strophes en
moyen-haut-allemand du XIIIe siècle. Rédigée dans le second
quart du XIIIe, par un scribe anonyme vraisemblablement
originaire du sud de l’Autriche, comme en témoignent certaines
graphies influencées par l’italien, cette collection était sans doute
une anthologie personnelle, composée pour la délectation d’un
amateur, car tout indique qu’elle a peu voyagé.
De fait, le milieu dans lequel ont été recueillis ces poèmes
est aisément identifiable : c’est celui des « goliards », des
clercs errants ou « vagants », ancêtres médiévaux des étudiants
« en mobilité », et, tout compte fait, plus mobiles que ceux
d’aujourd’hui, car le latin, qu’ils parlaient tous, leur servait
alors de suffisant passeport. Ces étudiants – dont le « pauvre
Rutebeuf » ou encore Villon, deux siècles plus tard, nous
donnent une certaine idée – aimaient comme ceux d’aujourd’hui
s’adonner à l’amour, à la boisson et au jeu, ce dont les Carmina
Burana témoignent éloquemment ! Le recueil, qui ne comporte
pas moins de 228 textes, est cependant loin de se réduire à ces
thématiques, puisqu’il commence par des poèmes satiriques
et moraux et se clôt sur deux petits drames liturgiques, nous
rappelant que la gaîté, aussi débridée qu’elle soit, n’est jamais
très éloignée, au Moyen Âge, du regard moral que l’on peut
porter sur elle.
Parmi les auteurs des poèmes se pressent les plus grands
noms de la poésie médiévale, et même s’ils ne disent plus
grand chose à la plupart d’entre nous, les noms de Baudri de
Bourgueil, de Gautier de Châtillon, de Philippe le Chancelier
ou de « l’Archipoète » étaient sans doute alors plus célèbres
parmi les lettrés que celui de Chrétien de Troyes. Pour
certains poèmes, nous possédons une musique, écrite en neumes
(notation du chant grégorien, sténographique et par là peu
précise hors contexte) ; mais par recoupement avec d’autres
manuscrits, les musicologues modernes sont parvenus à retrouver
quelques-unes des musiques originales. Précisons tout de
suite que celles-ci n’ont aucun rapport avec celles dont Carl
Orff habillera au XXe siècle certains des poèmes du recueil. À
une seule exception près (« In taberna quando sumus »), Orff
choisira d’ailleurs de ne mettre en musique que des poèmes dont
l’accompagnement ancien est perdu.
On ne saurait sous-estimer l’importance des Carmina Burana
dans l’œuvre de Carl Orff ; à quarante ans bien sonnés,
celui-ci signait, en 1937, avec ce vaste oratorio profane la
première partition qu’il jugeait digne d’être répertoriée dans
son catalogue. Né et mort à Munich, Carl Orff (1895-1982) a
en effet cherché sa voie pendant longtemps, évoluant d’un style
impressionniste à la Debussy vers un « primitivisme » qui devait
beaucoup à l’exemple de Stravinski. Une manière concrétisée
pour la première fois dans les Carmina Burana, célébration à leur
façon de la Bavière natale du compositeur, et qui ne renient pas
toujours un certain aspect un peu « Fête de la bière », même si,
reprenant en cela la structure du recueil médiéval, Orff a tenu
à entourer les chants joyeux par l’évocation de la terrible déesse
Fortune.
Orff s’est également illustré dans le domaine de la pédagogie
musicale, ouvrant des écoles pour apprendre les principes
du rythme aux enfants ; il a par ailleurs composé un nombre
assez restreint d’œuvres dont la succession n’est pas sans
évoquer, mutatis mutandis, celle des pièces de Beckett : comme
En attendant Godot pour le dramaturge irlandais, les Carmina
Burana sont en effet l’œuvre la plus complexe et colorée, en
même temps que la plus populaire, de leur auteur, les partitions
suivantes n’ayant eu de cesse de restreindre leurs couleurs, leur
effectif (hormis la percussion !) et leur matériel harmonique,
jusqu’à aboutir à un résultat d’où l’élément musical est pour ainsi
dire absent (on songe à Souffle de Beckett, pièce sans acteurs ni
décor). Parmi les œuvres de Orff, on compte des opéras (La
Lune, 1939 ; La Femme rusée, 1943), des oratorios complétant la
« trilogie païenne » inaugurée par les Carmina Burana (Catulli
Carmina, 1943 ; Trionfo di Afrodite, 1953) et des drames
d’inspiration antique d’un ascétisme extrême (Antigone, 1949 ;
Œdipe le tyran, 1959 ; Prométhée, 1968).
On a souvent reproché à Orff ses complaisances pour le
régime nazi ; il n’a cependant jamais eu de carte du parti,
et, même s’ils ont été plébiscités par le Troisième Reich, les
Carmina Burana participent d’un projet purement musical lié à
l’essence du rythme, et dénué de toute intention politique. Ainsi
ne s’étonnera-t-on pas qu’il se soit élevé quelques voix, parmi les
dignitaires nazis, pour s’interroger sur les aspects « dégénérés »
d’un tel goût du primitif et de l’originel. C’est que Orff est aussi,
à sa manière, un antidote à Wagner…
Alain Corbellari
Professeur de littérature médiévale à l’Université de Lausanne
Jeu d’échecs, manuscrit des Carmina Burana*
Carmina Burana
Cantationes profanae
cantoribus et choris cantandae comitantibus
instrumentis atque imaginibus magicis
Carl Orff (1895 – 1982)
Fortuna Imperatrix Mundi
1. O Fortuna
(Choeur)
O Fortuna
velut luna
statu variabilis,
semper crescis aut decrescis;
vita detestabilis
nunc obdurat et tunc curat
ludo mentis aciem,
egestatem, potestatem
dissolvit ut glaciem.
Ô Fortuna,
comme la Lune
tu es variable,
toujours croissante et décroissante;
la vie détestable
d’abord oppresse et puis calme
comme le jeu s’empare de la raison,
pauvreté et pouvoir
elle les fait fondre comme glace.
Sors immanis et inanis,
rota tu volubilis,
status malus, vana salus
semper dissolubilis,
obumbrata et velata
michi quoque niteris;
nunc per ludum
dorsum nudum
fero tui sceleris.
Sort monstrueux et vide,
tu fais tourner la roue,
tu es mauvais, vaine bien-portance
toujours divisible,
ombragée et voilée
tu me tourmentes aussi;
là par le jeu
mon dos nu
j’apporte à ta vilenie.
Sors salutis et virtutis
michi nunc contraria,
est affectus et defectus
semper in angaria.
Hac in hora sine mora
corde pulsum tangite;
quod per sortem sternit fortem,
mecum omnes plangite!
Le salut du Sort et son mérite
est maintenant contre moi,
est poussé et affaibli,
toujours en esclavage.
Donc à cette heure sans délai
pincez les cordes vibrantes;
car le Sort étend l’homme fort,
pleurez tous avec moi!
2. Fortune plango vulnera
(Choeur)
Fortune plango vulnera
stillantibus ocellis
quod sua michi munera
subtrahit rebellis.
Verum est, quod legitur,
fronte capillata,
sed plerumque sequitur
Occasio calvata.
Je pleure les blessures que Fortuna
me fait, les yeux en larmes,
pour les présents qu’elle me fit
elle s’éloigne méchamment.
Il est vrai et écrit
que sa chevelure est fine,
mais quand il échoit
une occasion, la voilà chauve.
In Fortune solio
sederam elatus,
prosperitatis vario
flore coronatus;
quicquid enim florui
felix et beatus,
nunc a summo corrui
gloria privatus.
Sur le trône de Fortuna
je m’asseyais bien haut,
couronné des fleurs
variées de la prospérité;
si j’ai pu prospérer
heureux et comblé,
là du sommet je chois
privé de gloire.
Fortune rota volvitur:
descendo minoratus;
alter in altum tollitur;
nimis exaltatus
rex sedet in vertice
caveat ruinam!
nam sub axe legimus
Hecubam reginam.
La roue de Fortuna tourne:
je descends, dégradé;
un autre en hauteur est monté;
bien trop élevé
le roi s’assoit au sommet
gare à la chute!
car sous la planche on lit
Reine Hécube.
I PRIMO VERE
3. Veris leta facies
(Choeur)
Veris leta facies
mundo propinatur,
hiemalis acies
victa iam fugatur,
in vestitu vario
Flora principatur,
nemorum dulcisono
que cantu celebratur
La joyeuse face de Printemps
s’offre au monde,
l’hiver rigoureux,
vaincu, déjà fuit;
parée d’habits colorés
Flora règne,
la douce harmonie des bois
chante ses louanges.
Flore fusus gremio
Phebus novo more
risum dat, hac vario
iam stipate flore.
Allongé sur les genoux de Flora
Phébus une fois encore
fait un sourire, couvert
là de fleurs colorées
Zephyrus nectareo
spirans in odore.
Certatim pro bravio
curramus in amore.
Zéphyr souffle un souffle
d’une senteur de nectar.
A qui mieux mieux pour le prix
de l’amour nous courons.
Cytharizat cantico
dulcis Philomela,
flore rident vario
prata iam serena,
salit cetus avium
silve per amena,
chorus promit virgin
iam gaudia millena.
Dans les chants comme les cithares
la douce Philomèle,
parés des fleurs colorées
les calmes prés se rient,
un groupe d’oiseaux s’élève
dans l’amène forêt,
le choeur des vierges promet
déjà un milliers de joies.
4. Omnia sol temperat
(Baryton)
Omnia sol temperat
purus et subtilis,
novo mundo reserat
faciem Aprilis,
ad amorem properat
animus herilis
et iocundis imperat
deus puerilis.
Le Soleil chauffe tout,
pur et léger,
encore une fois il révèle au monde
la face d’Avril,
vers l’amour se presse
l’esprit de l’homme
et les joies sont commandées
par l’enfant-dieu.
Rerum tanta novitas
in solemni vere
et veris auctoritas
jubet nos gaudere;
vias prebet solitas,
et in tuo vere
fides est et probitas
tuum retinere.
Toute cette renaissance
dans la fête solennelle du printemps
et le pouvoir du printemps
nous ordonnent de nous réjouir;
il nous montre des voies familières,
et en ton printemps
cela est juste et bon
de garder ce qui est tien.
Ama me fideliter,
fidem meam nota:
de corde totaliter
et ex mente tota
sum presentialiter
absens in remota,
quisquis amat taliter,
volvitur in rota.
Aime-moi fidèlement!
Vois comme je suis fidèle:
de tout mon coeur
et de toute mon âme,
Je suis avec toi
même quand je suis loin;
qui que ce soit qui aime ainsi
tournera sur la roue.
5. Ecce gratum
(Choeur)
Ecce gratum et optatum
Voici l’agréable et le souhaité
Ver reducit gaudia,
purpuratum, floret pratum,
Sol serenat omnia.
Iamiam cedant tristia!
Estas redit, nunc recedit
Hiemis sevitia.
Printemps ramène la joie,
vêtu de pourpre, fleurit les prés,
le Soleil rend tout serein.
la tristesse s’en va aussitôt!
Eté revient, là se retire
la rigueur de l’hiver.
Iam liquescit
et decrescit
grando, nix et cetera;
bruma fugit, et iam sugit
Ver Estatis ubera;
illi mens est misera,
qui nec vivit, nec lascivit
sub Estatis dextera.
Maintenant fondent
et disparaissent
glace, neige et le reste,
l’hiver fuit, et déjà il tète,
Printemps, à la mamelle d’Eté;
il est malheureux l’esprit
qui ni ne vit ni ne folâtre
sous la main droite d’Eté.
Gloriantur
et letantur
in melle dulcedinis,
qui conantur,
ut utantur premio Cupidinis;
simus jussu Cypridis
gloriantes
et letantes
pares esse Paridis.
Ils se glorifient
et se réjouissent
dans une douceur de miel
qu’ils se préparent
pour se servir du prix de Cupidon;
sur l’ordre de Vénus
glorifions-nous
et réjouissons-nous
d’être les égaux de Pâris.
Uf dem anger
6. Tanz
7. Floret silva nobilis
(Choeur)
Floret silva nobilis
floribus et foliis.
La noble forêt fleurit
de fleurs et de feuilles.
(Choeur de filles)
Ubi est antiquus
meus amicus?
Où donc est celui qui est
mon amour?
Hinc equitavit,
Il chevauchait!
(Choeur de filles)
eia, quis me amabit?
Oh! Qui donc m’aimera?
(Choeur)
Floret silva undique,
nah min gesellen ist mir we.
La forêt fleurit toute entière,
Je me languis de mon amour.
(Petit Choeur)
Gruonet der walt allenthalben,
wa ist min geselle alse lange?
La forêt verdit toute entière,
pourquoi mon amour est-il si long?
(Choeur d’hommes)
Der ist geriten hinnen,
Il était à cheval,
(Choeur de filles)
o wi, wer sol mich minnen?
Hélas! Qui donc m’aimera?
8. Chramer, gip die varwe mir
(Choeur de filles)
Chramer, gip die varwe mir,
die min wengel roete,
damit ich die jungen man
an ir dank der minnenliebe noete.
Seht mich an, jungen man!
lat mich iu gevallen!
Gardien, donne-moi de la couleur
pour rosir mes joues,
ainsi pourrai-je faire que les
jeunes hommes
m’aiment contre leur volonté.
Regardez-moi, jeunes hommes!
Laissez-moi vous plaire!
Minnet, tugentliche man,
minnecliche frouwen!
Minne tuot iu hoch gemout
unde lat iuch in hohen eren
Schouwen.
Seht mich an jungen man!
lat mich iu gevallen!
Hommes bons, amour,
femmes dignes d’amour!
L’amour ennoblit ton esprit
et te donne de l’honneur.
Wol dir, werit, daz du bist
also freudenriche!
ich will dir sin undertan
durch din liebe immer sicherliche.
Seht mich an, jungen man!
lat mich iu gevallen!
Je te salue, monde,
si riche en joies!
Je te serai obéissante
par les plaisirs que tu offres.
Regardez-moi, jeunes hommes!
Laissez-moi vous plaire!
Regardez-moi, jeunes hommes!
Laissez-moi vous plaire!
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9. Reie
Swaz hie gat umbe
(Choeur)
Swaz hie gat umbe,
daz sint alles megede,
die wellent an man
allen disen sumer gan!
Chume, chum, geselle min!
Chume, chum, geselle min,
ih enbite harte din,
ih enbite harte din,
chume, chum, geselle min.
Swaz hie gat umbe
Suzer rosenvarwer munt,
chum un mache mich gesunt
chum un mache mich gesunt,
suzer rosenvarwer munt.
Swaz hie gat umbe
Swaz hie gat umbe,
daz sint alles megede,
die wellent an man
allen disen sumer gan!
Douces lèvres du rouge de la rose,
viens et rends-moi meilleur,
viens et rends-moi meilleur,
douces lèvres du rouge de la rose.
Swaz hie gat umbe
Celles qui tournent
sont toutes vierges,
elles veulent faire sans un homme
durant tout l’été!
Celles qui tournent
sont toutes vierges,
elles veulent faire sans un homme
durant tout l’été.
Chume, chum, geselle min!
Viens, viens, mon amour,
Je te désire ardemment,
Je te désire ardemment,
viens, viens, mon amour.
10. Were diu werlt alle min
(Choeur)
Were diu werlt alle min
von deme mere unze an den Rin
des wolt ih mih darben,
daz diu chunegin von Engellant
lege an minen armen.
Tout le monde était mien
de la mer jusques au Rhin,
je m’en priverais pour
qu’ainsi la reine d’Angleterre
s’allongeât dans mes bras.
II IN TABERNA
11. Estuans interius
(Baryton)
Estuans interius
ira vehementi in amaritudine
loquor mee menti:
factus de materia,
cinis elementi
similis sum folio,
de quo ludunt venti.
Rongé intérieurement
d’une violente colère, amèrement
à mon âme je parle:
fait de matière,
des cendres des éléments,
je suis semblable à une feuille,
avec quoi jouent les vents.
Cum sit enim proprium
viro sapienti
supra petram ponere
sedem fundamenti,
stultus ego comparor
fluvio labenti,
sub eodem tramite
nunquam permanenti.
Car que ce soit propre
à l’homme sage
de poser sur la roche
le siège des fondations,
je suis le fou comparé
au fleuve qui coule,
qui dans sa course folle
jamais ne change de route.
Feror ego veluti
sine nauta navis,
ut per vias aeris
vaga fertur avis;
non me tenent vincula,
non me tenet clavis,
quero mihi similes
et adiungor pravis.
Je suis emporté tel
un navire sans matelot,
et par la voie des airs
tel qu’est porté l’oiseau flottant;
les chaînes ne peuvent me tenir,
la clef ne peut me lier,
je cherche les gens comme moi
et rejoins les tortus.
Mihi cordis gravitas
res videtur gravis;
iocis est amabilis
dulciorque favis;
quicquid Venus imperat,
labor est suavis,
que nunquam in cordibus
habitat ignavis.
La lourdeur de mon coeur
me semble un lourd fardeau;
plaisanter est plus aimable
et plus doux qu’un gâteau de miel;
quoi que Vénus ordonne
la tâche est douce,
elle n’habite jamais
les coeurs paresseux.
Via lata gradior
more iuventutis
inplicor et vitiis
immemor virtutis,
voluptatis avidus
magis quam salutis,
mortuus in anima
curam gero cutis.
Sur la large voie je marche
au désir de la jeunesse
je me plie ainsi qu’aux vices
oublieux de ma vertu,
je suis avide de plaisirs
plus que pour mon salut,
mort dans mon âme,
je porterai soin à la chair.
12. Olim lacus colueram
(Ténor)
Olim lacus colueram,
olim pulcher extiteram,
dum cignus ego fueram.
Jadis j’habitais sur un lac,
jadis ma beauté exaltait
lors que j’étais un cygne.
(Choeur d’hommes)
Miser, miser!
modo niger
et ustus fortiter!
O malheureux!
Maintenant noir
et brûlé fortement!
(Ténor)
Girat, regirat garcifer;
me rogus urit fortiter;
propinat me nunc dapifer,
Le commis me tourne et retourne;
je brûle sacrement sur le bûcher;
le cuistot maintenant me sert.
(Choeur d’hommes)
Miser, miser!
modo niger
et ustus fortiter!
O malheureux!
Maintenant noir
et brûlé fortement!
(Ténor)
Nunc in scutella iaceo,
et volitare nequeo
dentes frendentes video:
Maintenant je gis sur un plateau,
et je ne puis plus voler,
je vois d’impatientes dents:
(Choeur d’hommes)
Miser, miser!
modo niger
et ustus fortiter!
O malheureux!
Maintenant noir
et brûlé fortement!
13. Ego sum abbas
(Baryton)
Ego sum abbas Cucaniensis
et consilium meum est cum
bibulis,
et in secta Decii voluntas mea est,
et qui mane me quesierit in
taberna,
post vesperam nudus egredietur,
et sic denudatus veste clamabit:
Je suis l’abbé de Cocagne
et mon assemblée est une
d’ivrognes,
et être dans l’ordre de Decius est
ma volonté,
et qui me cherche dans la taverne
au matin,
après Vêpres il sortira nu,
et ainsi dénudé de ses habits il
criera:
Jeu du tric trac, manuscrit des Carmina Burana*
(Baryton et Choeur d’hommes)
Wafna, wafna!
quid fecisti sors turpassi
Nostre vite gaudia
abstulisti omnia!
Holà! Holà!
Qu’as-tu fait, infâme Sort?
La joie de notre vie
tu as tout emporté!
14. In taberna quando sumus
(Choeur)
In taberna quando sumus
non curamus quid sit humus,
sed ad ludum properamus,
cui semper insudamus.
Quid agatur in taberna
ubi nummus est pincerna,
hoc est opus ut queratur,
si quid loquar, audiatur.
Quand nous sommes dans la taverne,
que nous importe de n’être que
poussière,
mais nous nous hâtons pour les jeux
qui nous mettent toujours en sueur.
Ce qui se passe dans la taverne,
où l’argent est le roi,
ça vaut le coup de demander,
et d’écouter ce que je dis.
Quidam ludunt, quidam bibunt,
quidam indiscrete vivunt.
Sed in ludo qui morantur,
ex his quidam denudantur
quidam ibi vestiuntur,
quidam saccis induuntur.
Ibi nullus timet mortem
sed pro Baccho mittunt sortem.
Certains jouent, certains boivent,
d’autres vivent sans pudeur.
De ceux qui jouent,
certains se retrouvent nus,
certains sont rhabillés,
d’autres sont mis en sac.
Personne ici ne craint la mort,
mais ils misent le sort pour Bacchus.
Primo pro nummata vini,
ex hac bibunt libertini;
semel bibunt pro captivis,
post hec bibunt ter pro vivis,
quater pro Christianis cunctis
quinquies pro fidelibus defunctis,
sexies pro sororibus vanis,
septies pro militibus silvanis.
Le premier est pour la tournée
puis les affranchis boivent,
une autre fois pour les prisonniers,
une troisième pour les vivants,
une quatrième pour les Chrétiens,
une cinquième pour les fidèles défunts,
une sixième pour les soeurs légères,
une septième pour la troupe en campagne.
Octies pro fratribus perversis,
nonies pro monachis dispersis,
decies pro navigantibus
undecies pro discordaniibus,
duodecies pro penitentibus,
tredecies pro iter agentibus.
Tam pro papa quam pro rege
bibunt omnes sine lege.
Une huitième pour les frères pervertis,
une neuvième pour les moines dispersés,
une dixième pour ceux qui naviguent,
une onzième pour les plaideurs,
une douzième pour les pénitents,
une treizième pour les voyageurs.
une pour le Pape et une pour le Roi,
tous boivent sans loi.
Bibit hera, bibit herus,
bibit miles, bibit clerus,
La patronne boit, le patron boit,
le soldat boit, le prêtre boit,
bibit ille, bibit illa,
bibit servus cum ancilla,
bibit velox, bibit piger,
bibit albus, bibit niger,
bibit constans, bibit vagus,
bibit rudis, bibit magus.
celui-ci boit, celle-ci boit,
l’esclave boit avec la servante,
l’agile boit, le paresseux boit,
le blanc boit, le noir boit,
le pondéré boit, l’inconstant boit,
le fou boit, le sage boit,
Bibit pauper et egrotus,
bibit exul et ignotus,
bibit puer, bibit canus,
bibit presul et decanus,
bibit soror, bibit frater,
bibit anus, bibit mater,
bibit ista, bibit ille,
bibunt centum, bibunt mille.
Le pauvre et le malade boivent,
l’exilé et l’étranger boivent,
l’enfant boit, le vieux boit,
l’évêque et le doyen boivent,
la soeur boit, le frère boit,
la vieille boit, la mère boit,
celui-ci boit, celui-là boit,
cent boivent, mille boivent.
La taverne, manuscrit des Carmina Burana*
Parum sexcente nummate
durant, cum immoderate
bibunt omnes sine meta.
Quamvis bibant mente leta,
sic nos rodunt omnes gentes
et sic erimus egentes.
Qui nos rodunt confundantur
et cum iustis non scribantur.
Six cent pièces filent
vite, quand, sans retenue,
tous boivent sans fin.
Mais ils boivent l’esprit gai,
ainsi nous sommes ceux que tous
méprisent,
et ainsi nous sommes sans le sou.
Ceux qui nous critiquent iront
au diable
et avec les justes ne seront pas comptés.
III COUR D’AMOURS
15. Amor volat undique
(Choeur de filles)
Amor volat undique,
captus est libidine.
Iuvenes, iuvencule
coniunguntur merito.
Amour vole partout,
saisi de désir.
Jeunes hommes et jeunes femmes
sont unis équitablement.
(Soprano)
Siqua sine socio,
caret omni gaudio;
tenet noctis infima
sub intimo
cordis in custodia:
La fille sans compagnon
manque tous les plaisirs;
elle tient la nuit la plus basse
profondément
cachée dans son coeur:
(Choeur de filles)
fit res amarissima.
c’est la plus grande amertume.
16. Dies, nox et omnia
(Ténor et Baryton)
Dies, nox et omnia
michi sunt contraria;
virginum colloquia
me fay planszer,
oy suvenz suspirer,
plu me fay temer.
Jour, nuit et tout
sont contre moi,
le caquetage des vierges
me fait pleurer,
et souvent soupirer,
et surtout m’effraie.
O sodales, ludite,
vos qui scitis dicite
michi mesto parcite,
grand ey dolur,
attamen consulite
per voster honur.
O compagnons, raillez,
vous ne savez ce que vous dites,
épargnez le malheureux que je suis,
grande est ma douleur,
conseillez-moi au moins,
sur votre honneur.
Tua pulchra facies
me fay planszer milies,
pectus habet glacies.
A remender statim vivus fierem
per un baser.
Ta superbe face,
me fait mille fois pleurer,
ton coeur est comme de la glace.
Tel un remède, je serai sitôt vivant
par un baiser.
17. Stetit puella
(Soprano)
Stetit puella
rufa tunica;
Une fille debout
dans une tunique rouge;
si quis eam tetigit,
tunica crepuit.
Eia.
si quelqu’un la touche,
la tunique froufroute.
Eia!
Stetit puella
tamquam rosula;
facie splenduit,
os eius fioruit.
Eia.
Une fille debout
comme une petit rose:
sa face était radieuse
et sa bouche en fleur.
Eia!
18. Circa mea pectora
(Baryton et Choeur)
Circa mea pectora
multa sunt suspiria
de tua pulchritudine,
que me ledunt misere.
Dans mon coeur
nombreux sont mes soupirs
pour ta beauté,
qui me blessent misérablement.
Manda liet,
Manda liet
min geselle
chumet niet.
Mandaliet,
Mandaliet,
mon amour
ne vient pas.
Tui lucent oculi
sicut solis radii,
sicut splendor fulguris
lucem donat tenebris.
Tes yeux brillent
comme les rayons solaires,
comme l’éclat de l’éclair
donne la lumière aux ténèbres.
Manda liet
Manda liet,
min geselle
chumet niet.
Mandaliet,
Mandaliet,
mon amour
ne vient pas.
Vellet deus, vallent dii
quod mente proposui:
ut eius virginea
reserassem vincula.
Que Dieu veuille, que les dieux
veuillent
ce qui est dans mon esprit:
que de sa virginalité
j’ouvre enfin les chaînes.
Manda liet,
Manda liet,
min geselle
chumet niet.
Mandaliet,
Mandaliet,
mon amour
ne vient pas.
19. Si puer cum puellula
(Choeur d’hommes)
Si puer cum puellula
moraretur in cellula,
felix coniunctio.
Amore suscrescente
pariter e medio
avulso procul tedio,
fit ludus ineffabilis
membris, lacertis, labii
Si un garçon avec une fille
demeure dans une petite pièce,
heureux dans leur union.
L’amour augmente,
et entre eux
la pudeur est oubliée,
un ineffable jeu commence
avec leur membres, bras et lèvres.
Déclaration d’amour, manuscrit des Carmina Burana*
20. Veni, veni, venias
(Choeur)
Veni, veni, venias
Viens, viens, O viens
Veni, veni, venias,
ne me mori facias,
hyrca, hyrce, nazaza,
trillirivos.
Viens, viens, O viens,
ne me laisse pas mourir,
hycra, hycre, nazaza,
trillirivos!
Pulchra tibi facies
oculorum acies,
capillorum series,
o quam clara species!
Belle est ta face,
la lueur de tes yeux,
tes cheveux tressés,
ô quel glorieux être!
Rosa rubicundior,
lilio candidior
omnibus formosior,
semper in te glorior!
Plus rouge que la rose,
plus blanc que le lys,
plus aimant que les autres,
toujours je te glorifierais!
21. In trutina
(Soprano)
In trutina mentis dubia
fluctuant contraria
lascivus amor et pudicitia.
Sed eligo quod video,
collum iugo prebeo;
ad iugum tamen suave transeo.
Dans l’hésitante balance de mes sens
fluctuants qui s’opposent,
amour lascif et pudicité.
Mais je choisis ce que je vois,
et soumets mon cou au joug:
au joug malgré tout doux je me
soumets.
22. Tempus est iocundum
(Choeur)
Tempus est iocundum,
o virgines,
modo congaudete
vos iuvenes.
Le temps est joyeux,
ô vierges,
réjouissez-vous avec vos
jeunes hommes!
(Baryton)
Oh, oh, oh,
totus floreo,
iam amore virginali
totus ardeo,
novus, novus amor
est, quo pereo.
Oh! Oh! Oh!
je fleuris entièrement!
de mon tout premier amour
je brûle ardemment!
Un nouvel, nouvel amour
est ce dont je meurs.
(Choeur de filles)
Mea me confortat
promissio,
mea me deportat
Je suis réconfortée
par ma promesse,
je suis abattue par mon refus
(Soprano et Choeur de filles)
Oh, oh, oh
totus floreo
iam amore virginali
totus ardeo,
novus, novus amor
est, quo pereo.
Oh! Oh! Oh!
je fleuris entièrement!
de mon tout premier amour
je brûle ardemment!
Un nouvel, nouvel amour
est ce dont je meure.
(Choeur d’hommes)
Tempore brumali
vir patiens,
animo vernali
lasciviens.
Au solstice d’hiver
l’homme patient,
par l’esprit printanier
devient folâtre.
(Baryton)
Oh, oh, oh,
totus floreo,
iam amore virginali
totus ardeo,
novus, novus amor
est, quo pereo.
Oh! Oh! Oh!
je fleuris entièrement!
de mon tout premier amour
je brûle ardemment!
Un nouvel, nouvel amour
est ce dont je meurs.
(Choeur de filles)
Mea mecum ludit virginitas,
mea me detrudit simplicitas.
Ma virginité me rend folâtre,
ma simplicité me retient.
(Soprano et Choeur de filles)
Oh, oh, oh,
totus floreo,
iam amore virginali
totus ardeo,
novus, novus amor
est, quo pereo.
Oh! Oh! Oh!
je fleuris entièrement!
de mon tout premier amour
je brûle ardemment!
Un nouvel, nouvel amour
est ce dont je meurs.
(Choeur)
Veni, domicella, cum gaudio,
veni, veni, pulchra,
iam pereo.
Viens, ma maîtresse, avec joie,
viens, viens, ma toute belle,
déjà je me meurs!
(Baryton et Choeur)
Oh, oh, oh,
totus floreo,
iam amore virginali
Oh! Oh! Oh!
je fleuris entièrement!
de mon tout premier amour
totus ardeo,
novus, novus amor
est, quo pereo.
je brûle ardemment!
Un nouvel, nouvel amour
est ce dont je meurs.
23. Dulcissime
(Soprano)
Dulcissime,
totam tibi subdo me!
Ô cher entre tous,
je me donne à toi totalement!
Blanziflor et Helena
24. Ave formosissima
(Choeur)
Ave formosissima,
gemma pretiosa,
ave decus virginum,
virgo gloriosa,
ave mundi luminar,
ave mundi rosa,
Blanziflor et Helena,
Venus generosa!
Je salue la plus belle,
précieux joyau,
Je salue la gloire de la vierge,
glorieuse vierge,
Je salue la lumière du monde,
Je salue la rose du monde,
Blanche-fleur et Hélène,
noble Vénus!
Fortuna Imperatrix Mundi
25. O Fortuna
(Choeur)
O Fortuna,
velut luna
statu variabilis,
semper crescis aut decrescis;
vita detestabilis
nunc obdurat et tunc curat
ludo mentis aciem,
egestatem, potestatem
dissolvit ut glaciem.
Ô Fortuna,
comme la Lune
tu es variable,
toujours croissante et décroissante;
la vie détestable
d’abord oppresse et puis calme
comme le jeu s’empare de la raison,
pauvreté et pouvoir
elle les fait fondre comme glace.
Sors immanis et inanis,
rota tu volubilis,
status malus, vana salus
Sort monstrueux et vide,
tu fais tourner la roue,
tu es mauvais, vaine bien-portance
* Illustrations : fac-similé du manuscrit des Carmina Burana, Bayerischen
Staadtsbibliothek, München, 1967.
semper dissolubilis,
obumbrata et velata
michi quoque niteris;
nunc per ludum
dorsum nudum
fero tui sceleris.
toujours divisible,
ombragée et voilée
tu me tourmentes aussi;
là par le jeu
mon dos nu
j’apporte à ta vilenie.
Sors salutis et virtutis
michi nunc contraria,
est affectus et defectus
semper in angaria.
Hac in hora sine mora
corde pulsum tangite;
quod per sortem sternit fortem,
mecum omnes plangite!
Le salut du Sort et son mérite
est maintenant contre moi,
est poussé et affaibli,
toujours en esclavage.
Donc à cette heure sans délai
pincez les cordes vibrantes;
car le Sort étend l’homme fort,
pleurez tous avec moi!
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PROCHAINS CONCERTS
Salle Métropole, 10 mai 2009, 17h
G. Mahler, Symphonie no 2
(Résurrection)
avec l’Orchestre Symphonique
Universitaire de Lausanne

Grange de Dorigny et
Cathédrale de Lausanne,
18 et 19 mai 2010
G. F. Haendel, Dixit Dominus
J.-S. Bach, Magnificat
et messe brève BWV 235
Le Chœur Universitaire
de Lausanne
Créé en 1947 par Carlo Hemmerling et le pasteur Edouard
Mauris, le Chœur Universitaire de Lausanne est ouvert depuis lors
librement aux membres de l’Université et de l’Ecole Polytechnique
Fédérale de Lausanne. Sous la direction de chefs renommés,
tels Charles Dutoit et Michel Corboz, puis Christiane Chapuis­Monod et, depuis 1980, Jean‑Christophe Aubert, il aborde chaque
année l’étude d’un compositeur et d’une œuvre majeure différente.
Lieu de découvertes musicales, où se mêlent l’envie spontanée
de chanter et le plaisir de participer à une activité collective de
longue haleine, le Chœur universitaire vit en équilibre constant
entre les forces et les contraintes qu’implique le dynamisme d’un
effectif jeune et chaque année renouvelé. Pour parvenir à se
présenter publiquement deux à cinq fois dans l’année, il se doit
d’être également un lieu d’exigence et d’étude, où l’on tente de saisir
l’œuvre musicale dans la complexité de son discours.
En ce sens, le Chœur universitaire constitue dans le domaine
artistique et collectif une activité formatrice complémentaire aux
cursus académiques individuels. A côté de la préparation des
concerts, l’association du Chœur universitaire propose ainsi à ses
membres des activités sociales et culturelles, telles que conférences
et échanges internationaux avec d’autres chœurs universitaires.
Cette année, la formation a ainsi chanté les Carmina Burana avec
la Chorale universitaire de Louvain-la-Neuve, en Belgique et au
sein du campus lausannois.
CENTRE PATRONAL
Nous sommes heureux
d’apporter notre appui à la
réalisation de ce concert
Direction
Jean-Christophe Aubert
Jean-Christophe Aubert a mené parallèlement des études
scientifiques (mathématiques) et musicales (orgue) à Genève.
Depuis 1980, il dirige le Chœur Universitaire de Lausanne,
avec lequel il aborde un répertoire éclectique. À l’occasion des
quelque trente programmes donnés en concerts, il a en effet
proposé des compositeurs aussi différents que Victoria, Byrd,
Schütz, Bach, Haydn, Mozart, Schubert, Mendelssohn, Berlioz,
Brahms, Stravinsky et Frank Martin, Poulenc, Honegger ou
Berio, avec toutefois une prédilection pour des œuvres du 19e et
du 20e siècle, plus appropriées à l’effectif de l’ensemble.
Avec la complicité de quelques choristes désireux de s’engager
davantage dans la pratique du chant, Jean-Christophe Aubert
fonde en 1983 la Chapelle Vocale de l’Université, devenue
depuis la Chapelle Vocale de Lausanne. Avec cet ensemble, il
dirige les Passions de Bach dans des versions sur instruments
anciens, et collabore avec un autre ensemble appelé à porter
un regard attentif sur la musique baroque : le Contrepoint de
Besançon. En 1992, il prend la direction du Labyrinthe de
Lyon, avec lequel il poursuit son étude de la musique des 16e,
17e et 18e siècles.
On lui doit, en collaboration avec Catherine Lassalle,
professeur de chant au Conservatoire de Saint-Étienne, un
enregistrement CD consacré au psaume huguenot, commandé
par le Musée International de la Réforme de Genève, ainsi
que des concerts consacrés au discours énigmatique de Carlo
Gesualdo (Répons et Madrigaux), Claudio Monteverdi (Vêpres
et Selva Morale) et Henri Du Mont (Musique pour la Chapelle
du Roy). Avec Marinette Extermann, professeur d’orgue et
de clavecin aux Conservatoires de Genève, il a récemment
donné une intégrale des Motets de J.-S. Bach et des Concerti
brandebourgeois.
A côté de ces activités de direction, Jean-Christophe Aubert
est organiste à l’église Saint-Germain de Genève, donne des
cours de mathématiques au Collège de Saussure, et collabore à
la direction de la fondation Culture & Rencontre de Genève.
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Moteurs: 1.0 l VVT-i avec 68 ch, 1.3 l Dual VVT-i avec 99 ch, 1.4 l
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Soprano
Elizabeth Bailey
La soprano anglaise Elizabeth Bailey est originaire de Bristol.
Elle effectue ses études musicales à la Guildhall School of Music
& Drama de Londres où elle reçoit différentes bourses, et se
perfectionne ensuite au sein de l’opéra studio de cette même
école.
Elle s’est produite dans les rôles de Barbarina (Le Nozze de
Figaro) à l’opéra de Lausanne, Monica (Le Médium, Menotti)
à l’opéra de Fribourg, Dijon et Besançon, Crobyle (Thais,
Massenet) pour Grange Park Opera, Ernestine (Monsieur
Choufleuri, Offenbach) au Festival Off and Bach à Venelles,
Philine (Mignon, Ambroise Thomas), Lucia (Viol de Lucrèce,
Britten), Barbarina (The little green swallow, Dove) et Thérèse
(Les mamelles de Tirésias, Poulenc).
Elizabeth a été finaliste et lauréate de très nombreux concours
internationaux dont : Barcelone (Vinas), Genève, Toulouse,
Strasbourg et Berne (Ernst Haefliger). Elle a aussi été triple
lauréate du concours européen de Mâcon et lauréate du
concours international de chant de Marmande, où elle a reçu
le prix « jeune espoir » et le prix décerné par la Chambre
professionnelle des directeurs de théâtres.
Parmi ses projets 2008-2009, on peut citer : les rôles de
Blonde (L’enlèvement au Sérail), Rosine (Un Mari à la porte,
Offenbach), Oscar (Un ballo in Maschera). Elizabeth chantera
aussi La Comtesse de Foleville (Voyage à Reims, Rossini), dans
une grande tournée en France (CFPL). Elizabeth est soutenue
par la Swiss Global Artistic Foundation.
Simon Witzig
Né en 1976 à Zoug, le ténor Simon Witzig prend ses
premières leçons de chant pendant sa formation de maître
primaire. Après avoir exercé son métier d’enseignant pendant
quelque temps, il commence des études musicales à la Haute
école de Musique et Théâtre de Zurich-Winterthour dans la
classe du ténor Paul Steiner ; en été 2005, il obtient le diplôme
de concert, option opéra. Durant les deux dernières années de
sa formation, Simon Witzig a intensifié son travail de répertoire
d’opéras et d’art dramatique auprès du Studio suisse d’opéra et à
la Haute Ecole des Arts de Berne. Actuellement, il continue de
se perfectionner avec le ténor américain Scot Weir.
Simon Witzig a suivi différentes master classes, notamment
avec Laurel Miller, Karl Engel, Oliver Widmer et Jan Schultsz.
Il a également collaboré avec Hans Peter Blochwitz, Shari
Rhoads, et a travaillé sous l’égide des metteurs en scène
Johannes Schaaf, Alessandro Marcchetti et Peter Rasky.
Si son répertoire s’étend de Schütz à la musique contemporaine,
son intérêt principal se porte vers l’interprétation des partitions
d’opéra de Mozart, du lied romantique et de l’oratorio. Lors
de ses représentations, entre autres aux Zürcher Festspiele en
2008 (avec Howard Griffiths) ou dans le cadre du Festival
de Lucerne en 2007 (avec Alois Koch), Simon Witzig a eu
l’occasion de travailler avec diverses formations instrumentales,
parmi lesquelles l’Orchestre symphonique de Düsseldorf et
l’orchestre baroque Arsatius Consort de Munich. Le ténor
lyrique était également sous contrat pour la saison 2004/2005
avec le Théâtre Associé de Bienne-Soleure où il interprétait
notamment le premier rôle d’une transposition scénique de La
Création de Haydn. D’autres productions à son actif : Cosí fan
tutte, Die Fledermaus, Il mondo della luna, Le nozze di Figaro,
H.M.S. Pinafore, et King Arthur.
Ténor
Baryton
Marc Scoffoni
Marc Scoffoni est né à Marseille le 25 septembre 1979.
Parallèlement à des études de langues à l’université d’Aix en
Provence, où il obtient une maîtrise de linguistique anglaise, il
décide d’approfondir le chant. Après trois années d’études avec
Jean Claude Sassone, médaille d’or du Conservatoire National
de Marseille, il entre à ce même conservatoire dans la classe de
Claude Méloni.
En juin 2001, il remporte la médaille d’or du Conservatoire
National de Marseille. En février 2002, il est reçu au Conservatoire
National Supérieur de Paris. Sa formation débute en septembre
de la même année dans la classe de Glenn Chambers. En juin
2005, il est diplômé du Conservatoire National de Musique de
Paris et est admis à la Guildhall School of Music and Drama à
Londres au sein du département « Opéra » - Professeur Susan
McCulloch - dont il est sorti au printemps 2007.
En 2005, il est nommé révélation lyrique de l’ADAMI et
participe à l’Académie Européenne de Musique du Festival
d’Aix en Provence.En octobre 2007, il est Le Prince Yamadori
dans Madame Butterfly à l’Opéra de Marseille, et au printemps
2008 Alfio dans Cavalleria Rusticana au Barbican Theatre sous
la direction de Paolo Olmi en Italie.
Outre de nombreuses participations à des ouvrages lyriques
et concerts en Angleterre (en octobre 2008 aux côtés de José
Carreras), il sera Salvatore dans The Saint of Blecker Street de
Menotti à l’Opéra de Marseille en janvier 2010, De Brétigny
dans Manon de Jules Massenet à l’Opéra d’Angers Nantes à
l’automne 2009, et chantera dans l’opéra Vive la Machine-à-rire
avec l’Orchestre National d’Ile­-de-France à la salle Pleyel en
mai prochain.
Atena Carte
Atena Carte est née à Timisoara (Roumanie). Après son
baccalauréat, elle est admise à l’Académie de musique de
Timisoara d’où elle sort cinq ans plus tard, munie d’une
licence universitaire. Elle participe à diverses master classes
internationales de piano et de musique de chambre, notamment
avec Jean-François Antonioli, Jacques Saint‑Yves, Axel Bauni
et François‑René Duchâble.
Après l’obtention d’un diplôme de concert avec les félicitations
du jury en 2002, elle reçoit également le diplôme de soliste avec
les félicitations du jury au Conservatoire de Lausanne, en 2004,
dans la classe de Jean-François Antonioli.
De 2000 à 2002 elle est boursière de la Confédération Suisse
et, en 2002, reçoit le prix de la société Paderewski pour l’activité
musicale. Entre 2005 et 2007 elle poursuit une formation de
musique de chambre à la Musikhochschule Zürich-Winterthur
dans la classe de Ulrich Koella et obtient le diplôme de concert
en février 2007.
Titulaire de neuf prix nationaux et internationaux, elle donne
des récitals solo ou de musique de chambre et des concerts avec
orchestre dans de nombreux pays (Roumanie, Serbie, Moldavie,
Italie, Suisse, Suède, Allemagne, Danemark, Angleterre, France,
Espagne, République Tchèque).
Depuis 2007, elle travaille à la Musikhochschule ZürichWinterthur comme accompagnatrice des classes professionnelles,
et comme professeur de piano à l’Ecole de musique d’Aigle.
Cet été, elle a été invitée à donner une master class de piano à
Oravita en Roumanie.
Atena Carte a enregistré avec le groupe Triade deux disques
consacrés à la musique d’Astor Piazzolla (« Maria de Buenos
Aires » et « Tangos ») et un CD de musique française (Debussy,
Ravel, Fauré...) avec la violoniste Rachel Kolly.
Piano
Piano
Elisabeta Codreanu
Originaire de la capitale roumaine, Bucarest, Elisabeta
Codreanu commence le piano à l’âge de six ans au Lycée de
musique « Dinu Lipatti » dans sa ville natale.
Pendant les sept ans qu’elle y reste, elle participe déjà aux
concours les plus prestigieux du pays. En 1991, elle déménage
avec sa famille à Timisoara et poursuit ses études au lycée de
musique « Ion Vidu ». Après l’obtention de son baccalauréat,
Elisabeta continue sa formation à l’Université de Musique dans
la classe de Manuela et Dragos Mihailescu jusqu’en 2001 où elle
obtient sa licence universitaire en piano, option interprétation
musicale.
Elle se perfectionne également lors de master classes, bénéficiant
des conseils de Jean-François Antonioli, François‑René
Duchâble, Gabriel Amiras, Massimiliano Valenti et Amanda
Penick. Comme pianiste, Elisabeta Codreanu se produit
régulièrement en récital solo, avec orchestre ou différents
groupes de musique de chambre.
Depuis plusieurs années elle collabore régulièrement avec
l’Orchestre Philharmonique de Timisoara, pour lequel elle
assure la partie de piano d’orchestre lors des concerts et
enregistrements. Récemment, Elisabeta a joué les Carmina
Burana dans une tournée de cet orchestre en Hollande. Cette
fois-ci elle se réjouit de jouer la variante sans orchestre. En
2008 elle a terminé son master à l’Université de Musique de
Timisoara ; le thème de sa recherche et de son récital final était
« L’intégrale des études de Debussy ».
Depuis 2001, elle travaille comme professeur de piano au
Collège National d’Art de Timisoara et prépare de nombreux
élèves pour des examens et concours nationaux et internationaux.
Sa passion pour la musique ne s’arrête pas à l’intérêt pour le
piano, puisque Elisabeta dirige également un chœur avec lequel
elle donne régulièrement des concerts.
Maîtrise du Conservatoire
de Lausanne
En 1999, la Maîtrise du Conservatoire est créée sous la
direction de Yves Bugnon. La Maîtrise chante des programmes
allant de la subtile chanson pour enfants aux œuvres réputées
du répertoire : Stabat Mater de Pergolèse, Motets et Messe
basse de Fauré, Chansons de Michel Hostettler et Jean Absil,
Vêpres et Messe de Haydn pour la Fête des SS. Innocents, Les
beaux habits du Roi, Les Musiciens de Brême, spectacles musicaux
codirigés par André Besançon, et Pinocchio court toujours,
un opéra pour enfants de Romain Didier mis en scène par
Christophe Balissat.
La Maîtrise se produit dans des concerts internes au
Conservatoire, seule ou en collaboration avec les ensembles
instrumentaux, mais également à l’extérieur, à l’occasion de
Noëls ou de concerts organisés par des chœurs de la région. La
Maîtrise collabore également avec l’Opéra de Lausanne pour les
œuvres scéniques, Carmen, La Bohème, Le Songe d’une nuit d’été.
Si la Maîtrise s’adresse d’abord aux enfants du Conservatoire,
elle accueille aussi tous les enfants qui se passionnent pour
le chant. Elle est composée de différents chœurs regroupant
les enfants par l’âge et leur qualité. La pratique chorale avec
Yves Bugnon et l’éducation vocale avec Stéphanie Burkhard,
professeure de chant, enrichissent le travail instrumental et
solfégique individuel de chacun des enfants.
Percussions du Conservatoire
de Lausanne
Depuis la création du Conservatoire de Lausanne, la classe
de percussions forme des musiciens professionnels dans cette
discipline.
La classe de percussions permet à des élèves professionnels
ainsi qu’à des étudiants de l’école de musique de créer des
programmes dynamiques et variés qui contribuent à la vie active
et vivante des jeunes musiciens.
Sous la direction de leur professeur Stéphane Borel, la
formation se produit lors de nombreux concerts en Suisse avec
des choeurs et orchestres. Elle est également sollicitée pour
interpréter la musique de films.
Elle participe régulièrement aux concours au niveau national
où elle décroche de nombreux prix et distinctions.
Le groupe de percussions s’est produit également à l’étranger,
notamment en France, en Hongrie et au Canada. En 2004, le
groupe a effectué une tournée en Roumanie.
© Yvan Zedda / Gitana S.A.
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Tél. +41 21 318 88 88
L’association du Chœur Universitaire de Lausanne remercie,
pour leur soutien annuel, l’Université de Lausanne et l’Ecole
Polytechnique Fédérale de Lausanne.
Ce concert a été réalisé avec l’appui de l’Etat de Vaud et de
la Ville de Lausanne, via la Conférence des Sociétés Chorales
Vaudoises de Concert.
Nous remercions également chaleureusement : la Chorale
universitaire de Louvain-la-Neuve et Charlotte Messiaen,
sa directrice ; le professeur Alain Corbellari ; Ismaël Pommaz
et son professeur de l’ERACOM, Fairouz Joudié ; Alexandre
Défayes ; la Reprographie de l’EPFL ; les Aumôneries
universitaires ; Hug Musique ; ainsi que toutes les personnes
qui ont collaboré à un titre ou un autre à la réalisation de ce
concert et de ce programme.
DIRECTEUR
Jean-Christophe Aubert
FORMATRICES
Marie-Hélène Essade
Annamaria Barabas
PIANISTES
Atena Carte
Philippe Zahnd
COMITÉ
Michaël Comte, président
Aurélie Fayet
Aurore Fellay
Frédéric Grosjean
Stefan Mennella
Aurélie Moinat
Véra Salvisberg
Laure Vallotton
PROGRAMME
impression : Reprographie EPFL
conception : Laure Vallotton
AFFICHE
Ismaël Pommaz
Chœur Universitaire de Lausanne
Case postale 28
1015 Lausanne
www.unil.ch/choeur
[email protected]

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