Téléchargez le Dossier de presse au format PDF

Transcription

Téléchargez le Dossier de presse au format PDF
Compagnie Nationale de
Théâtre lyrique et musical
Direction Charlotte Nessi
Présente
« OPERA PROMENADE »
En décor naturel, de villages en villages,
là où l’opéra ne s’installe pas…
Juillet – août 2008
En Franche – Comté
avec
« CARMEN » de G. Bizet
« HANSEL ET GRETEL » de E. Humperdinck
ENSEMBLE JUSTINIANA
74 Grande Rue 25000 Besançon
03 81 82 34 43 – [email protected]
ATTACHÉE DE PRESSE
MURIELLE RICHARD
01 43 09 98 02 / 06 11 20 57 35
[email protected]
L’ENSEMBLE JUSTINIANA est subventionné par le Ministère de la Culture et de la
Communication / DRAC de Franche-Comté, la Région de Franche-Comté, les Départements
de la Haute-Saône, du Doubs, du Jura et du Territoire de Belfort
1
« OPERA PROMENADE »
Quand l’opéra bat la campagne…
Depuis plus de 25 ans avec la volonté de faire sortir l’opéra de ses
bâtiments grandioses pour aller à la rencontre d’un public nouveau,
l’Ensemble Justiniana - une des quatre compagnies nationales de théâtre lyrique
et musical - et sa directrice Charlotte Nessi livrent à chaque fois, au gré des
créations, des projets originaux et imprévisibles. À travers la France (Cité de la
Musique, Maison de la Culture de Bourges, Opéra de Montpellier, de Lyon… et
chaque année à l’Opéra National de Paris), l’Ensemble Justiniana tente à chaque
fois de renouveler l'approche du répertoire lyrique et de produire des œuvres
ouvertes à différentes formes d'expression musicale. Toujours fidèle à cette
envie de sensibiliser un public nouveau, curieux et sans cesse plus nombreux,
l’Ensemble Justiniana va à sa rencontre, imagine pour lui des projets de toute
sorte, le forme et l’intègre dans certaines de ses productions, en privilégiant
toujours un vrai travail de terrain. Des projets de longue haleine, d’autres plus
légers, pour s’installer là où l’opéra ne s’installe pas… L’opéra dans toute sa
diversité pour combler aussi bien les connaisseurs que les non connaisseurs.
Hors les murs et hors les villes, Justiniana fait vivre cette même idée en
Franche-Comté conduisant l’opéra dans des endroits insolites et jusqu’aux
villages les plus reculés de la région. Bien campé sur ses bases franc-comtoises,
soutenu par l’État et l’ensemble des collectivités territoriales, la compagnie
imagine des projets de mise en scène s’intégrant dans la vie des villages qui
accueillent les spectacles et les artistes. Opéra promenade, opéra itinérant, c’est
le public qui se déplace et non le décor qui se transforme.
Depuis la création de cette manifestation estivale, il y a 8 ans, ont été créés
« Quichotte, un voyage à travers le temps » (2000-2001), « Hansel et Gretel »,
d’après le conte des frères Grimm, opéra de Engelbrecht Humperdinck, dans une
adaptation de Sergio Menotti (2002-2003) ; puis, en 2004, « le Château de
Barbe Bleue » de Bartok
et en 2005-2006 « Cendrillon, Cenerentola,
Cinderella » sur des musiques de Isouard, Rossini, Massenet Prokofief, Viardot
Pour l’édition 2008, « Opéra Promenade » propose en juillet-août la
création de « CARMEN » de G. Bizet et une reprise de « HANSEL ET
GRETEL » de E. Humperdinck, se rendant dans une vingtaine de villages
et jusqu’au cœur des forêts. Comme à chaque fois, artistes
professionnels et habitants des villages se mêleront pour donner vie à
un spectacle unique.
AUTRES RENDEZ-VOUS
En juillet 2008, l’Ensemble Justiniana présente également « GOLDEN
VANITY », opéra de B. Britten pour voix d’enfants au Festival Les
Pluralies, en partenariat avec la Ville de Luxeuil-les-Bains et le festival.
 En Mars 2009, ce sera la création de « LA PETITE RENARDE RUSEE »
de L. Janáček à l’Opéra National de Paris, au Théâtre Musical de
Besançon et à l’Opéra de Lille.
2
CREATION  DU 20 JUILLET AU 3 AOUT 2008
OPERA ITINERANT
DANS LES VILLAGES DE FRANCHE-COMTE
CARMEN
Opéra de Georges Bizet
D’après la nouvelle de Prosper Mérimée
Poème de Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Composition & adaptation de Takénori Némoto
Mise en scène de Charlotte Nessi
Imaginer Carmen dans un village… Non pas transporter tout l’univers de
l’Espagne, de la fabrique de cigarettes, du Toréador… Mais, au contraire
intégrer les personnages de l’opéra à la vie d’un village... 8 villages, 8 mises en
scènes…. Autant de lieux, autant d’atmosphères différentes à découvrir à la
tombée de la nuit.
POUR UN SPECTACLE EN PERPETUELLE RECREATION…
C’est le pari que fait l’Ensemble Justiniana en adaptant le spectacle selon la
configuration de chaque commune et pour mettre en valeur son patrimoine.
Chaque représentation est ainsi unique et chacune implique un travail de 9 mois
en amont. C’est là qu’est aussi la singularité de cette création ! Aller à la
rencontre de la population locale en proposant des ateliers de formation chorale
et théâtrale, en donnant aux habitants d’un village l’occasion d’être associés à
une production artistique professionnelle. Dans chacune des communes
traversées, une quarantaine d’habitants formera ainsi le chœur de « CARMEN ».
Composition & adaptation
orchestrale
Takénori Némoto
Direction musicale
Sylvie Leroy
Mise en scène
Charlotte Nessi
Chef de choeur
Roberto Graiff
Scénographie
Gérard Champlon
Costumes
Louis Désiré
assisté de Michèle Paldacci
avec
Carmen : Daïa Durimel
Don José : Nicolas Gambotti
Micaela : Aurore Bucher
Frasquita : Luanda Siqueira
Mercedes : Jennifer Tani
Le Dancaire : Nicolas Rouault
Remendado : Euken Ostolaza
Zuniga : Jean-Marc Huber
Escamillo : nn
Orchestre de 9 musiciens
DATES & LIEUX des représentations
Dimanche 20 juillet à 21h15
 BERMONT (Territoire de Belfort)
Mardi 22 juillet à 21h15
 AUXELLES-HAUT (Territoire de Belfort)
Jeudi 24 juillet à 21h15
 ORMOY (Haute-Saône)
Samedi 26 juillet à 21h15
 BOURGUIGNON-LES-MOREY
(Territoire de Belfort)
Lundi 28 juillet à 21h15
 FRONTENAY (Jura)
Mercredi 30 juillet à 21h
 LECT-VOUGLANS (Jura)
Vendredi 1er août à 21h
 LA RIVIERE-DRUGEON (Doubs)
Dimanche 3 août à 21h
 PROVENCHERE (Doubs)
Une production de l’Ensemble Justiniana
Avec le soutien de 3
la SPEDIDAM
- Société de perception et de distribution des droits des artistes interprètes de la musique et de la danse.
CARMEN
Opéra de Georges Bizet
MISE EN SCENE : Charlotte Nessi
« Ici pas l’Espagne. Pas de Toréador, ni de fabrique de cigares…
Mais une Carmen bien présente dans le village : femme d’une autre culture, elle dérange,
interroge, fascine et déchaîne les passions.
Une femme libre, ni pute ni soumise, ne sortant pas tout droit d’un livre d’images
évoquant les clichés d’une Espagne torride… Mais une Carmen bien en chair et en os.
Une fille « normale » qui veut vivre sa vie pleinement là, tout près de vous, fragile,
battante, sensible, vulnérable…
Ici, pas de temps théâtral mais un temps bien réel.
Plus qu’une réorchestration, Takénori Némoto proposera une réécriture avec un choix
d’instruments qui raconteront cette idée d’ailleurs, d’autres cultures…
Ici, les gens vivent comme les gens vivent « en vrai ». Les chœurs seront la foule dans
la vie du village avec l’idée de s’approprier cette histoire sans la dénaturer.
Garder la fierté et la fluidité de cette musique. Repartir du texte de Mérimée dont le
personnage principal est Don José. Ici, il sera homme du village, devenu garde amoureux
d’une belle du village voisin, Micaela… Et puis tout à coup, plus qu’un coup de lune, un
coup de foudre et tout s’écroule. Carmen est là. La rencontre sera si forte mais si brève.
La jalousie, la pression du village, Escamillo, homme du moment vient donner un
meeting dans la salle des fêtes.
Déjà le public chauffe la salle. On est là, tous, prêts à rentrer dans la salle.
Mais le drame se joue et plus rien ne retient cet homme, ce Don José fou d’amour.
Carmen mourra devant nos yeux. Jamais nous n’entendrons Escamillo
Le destin et la mort qui rode, qui surprend, qui joue avec …
La vie quoi »
DIRECTION MUSICALE : Sylvie Leroy
« C'est l'histoire d'une fille... Non, d'un homme qui rencontre une fille... non, d'un village,
par où passe cette fille... Mais cette fille, qui est-elle au juste ? Vous la connaissez ? Elle,
en tous cas, semble vous connaître et c'est troublant, ou plutôt elle semble se connaître
elle-même très bien et c'est fascinant, ça donne envie de partager son secret. Voici que
s'éveille la musique de l'amour, l'amour qu'on avait un peu oublié en bêchant la terre, en
surveillant le ciel, en calculant ses fins de mois. Cette fille est une catastrophe
providentielle, elle vous oblige à vous arrêter pour la regarder, pour vous regarder en
elle ! La voilà qui chante... Et voilà que tous se remettent à chanter, voilà qu'on n'a plus
peur.
Mérimée nous l'a livrée insaisissable, délicatement irréelle. Bizet lui a donné une voix,
une poitrine, une chair et depuis elle fait le tour du monde. Son public la suit, cohorte de
militaires, de musiciens, de gens du peuples, de femmes jalouses ou émerveillées,
d'hommes bien-pensants ou de racailles. La voici aujourd'hui parmi nous, et la foule de
Bizet, c'est nous, qui sommes venus là pour la voir faire ou dire ce qu'on n'a pas le droit
de faire ou de dire.
José est dans la foule et comme les autres, il regarde : c'est lui qu'elle a choisi, c'est lui
qui entrera dans la danse de l'amour, lui le nomade forcé, dont le coeur battra le temps
d'une journée avec un peu du sang qui coule dans ses veines à elle... la fille de personne,
sa femme jusqu’à la mort. »
4
TAKENORI NEMOTO  COMPOSITION ET ADAPTATION
ORCHESTRALE
Né au Japon, il commence sa formation musicale dès l’âge de 3 ans (violon,
piano) et l’étude du cor à 15 ans. Il obtient en 1991 une licence ès musique
à l’Université nationale des Beaux-Arts et de la Musique de Tokyo. Il reçoit
ses premières commandes par le Festival des Arts de Kyoto et l’orchestre
symphonique de son université puis, dès 1991, d’autres festivals prestigieux
comme le Festival international de Musique de Sapporo se succèdent au
rang des commanditaires. Il arrive en France en 1992 et entre à l’École
Normale de Musique de Paris où il obtient, à l’unanimité avec les félicitations
du jury, le diplôme supérieur d’exécution (1993) et le diplôme supérieur de
concertiste de cor (1997) dans la classe de G. Barboteu. Entre ces deux
diplômes, il poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris et obtient en 1996 le premier prix de cor à l’unanimité
dans la classe d’A. Cazalet ainsi que le diplôme de formation supérieure
avec mention très bien. Il y effectue également un cycle de
perfectionnement dans la classe de M. Bourgue en tant que membre du
quintette à vent Zéphyr pour lequel il réalise plusieurs transcriptions. Depuis
1989, il se produit en formation de chambre aux côtés des grands solistes tels que Wolfgang Sawallisch, Jean
Guillou, Makhaïl Rudy et Jean-François Heisser dans divers festivals tels que le Festival de l’Orangerie de
Sceaux, le Festival international d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence, l’Académie de Musique de Jérusalem, le
Festival d’été de Morat (Suisse), BBC Prom's de Londres... Par ailleurs, il est lauréat de plusieurs concours
internationaux tels que le Concours international de Toulon (prix « Spedidam » & « Varois de Paris »), le
Concours international de Trévoux (3e prix), le Concours international « Premio Rovere d’Oro » (2e prix) ainsi
que le Concours international de quintette à vent « Henri Tomasi » de Marseille (2e prix). Après plusieurs
années consacrées au cor, il revient vers la composition à l’occasion de la « Nuit blanche à Paris » et écrit une
pièce pour l’Ensemble Calliopée. Sa dernière oeuvre « Annonciation pour flûte et harpe » a été primée au
Tournoi international de Musique de Rome en 2004. Il est actuellement cor solo à l’Orchestre Pelléas (direction
Benjamin Levy), à l’Orchestre Poitou-Charentes (direction Jean-François Heisser) et aux Musiciens du LouvreGrenoble (direction Marc Minkosvski). Il est régulièrement invité en tant que soliste dans différentes salles de
concert telles que le Théâtre du Châtelet et l'Opéra de Vichy. Il est professeur de cor et de musique de chambre
au Conservatoire de Cachan et dirige l'Orchestre Symphonique du Val de Bièvre.
SYLVIE LEROY  DIRECTION MUSICALE
Formée au CNSM de Paris (premier prix de direction de chant dans la classe de Serge Zapolsky) après des
études universitaires de lettres, elle débute au théâtre d’Heidelberg en Allemagne, comme répétitrice de la
troupe. Sylvie Leroy est pianiste, répétitrice de chanteurs d'opéra, chef de chant du lyrique en électron libre
depuis plus de vingt ans. Elle rencontre Charlotte Nessi une première fois en 1989 sur l’opéra BEAU SOIR de
Gérard Pesson. Elle a depuis collaboré souvent aux productions de l’Ensemble Justiniana (Celui qui dit oui,
Brundibar, Les Marimbas de l’exil, Quichotte, Hansel et Gretel, Cendrillon…). Travaillant régulièrement comme
chef de chant à Paris pour le Théâtre du Châtelet, l'Opéra Bastille, ainsi qu'au chœur de Radio France et à
l'Orchestre national de France, son goût de l’éclectisme la mène souvent hors des sentiers battus : elle apprécie
le travail réalisé auprès des comédiens et des metteurs en scène de théâtre, collaborant avec Alain Maratrat,
Alain Françon, Christophe Perton, Hélène Vincent, sur de nombreux projets associant la musique et le théâtre.
Elle enseigne depuis 1998 au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon.
ROBERTO GRAIFF  CHEF DE CHŒUR (Formation des habitants des villages)
Après avoir obtenu une maîtrise en psychologie à l' Université de Padoue en Italie, il a été formé au chant par
Rosanna Lippi, Pamela Hebert, Joy Kane et Giovanna Marini. Il a reçu aussi une formation en danse
contemporaine au Centre de Danse Charà de Padoue et à l'Académie de Danse Folkwanghochschule de Essen,
dirigée par Pina Bausch. Egalement chorégraphe, il a reçu le prix du meilleur solo au Concours de Chorégraphie
de Nyon en Suisse pour "Le rêve de Vaslav" inspiré de la biographie de Nijinsky, et le prix du jury de
Vignaledanza en Italie pour "La Montagne aux Chênes". Il a créé la chorégraphie "Dissipatio" sur commande du
Festival Astiteatro en Italie. En Allemagne il a dansé pour la compagnie de Mark Sieczkarek, en Belgique pour
Pierre Droulers, en Italie pour sa propre compagnie Fortevento, et pour Caterina Sagna. Il a fait de la radio à
Radio France sous la direction de Marguerite Gâteau, du théâtre musical et jeune public au Théâtre Athenor de
Saint-Nazaire ainsi qu’au Théâtre du Peuple à Bussang. Il a chanté en tant que soliste à l'Opéra de Nancy dans
"La Bague Magique", opéra de Giovanna Marini, dans une mise en scène de Jean-Claude Berutti ; il s'est
produit à Paris avec l'ensemble de Musique Contemporaine Solitutti et le groupe Izegani, il chante actuellement
avec le quatuor de voix d'hommes Tempoideale et le quintet yiddish Oyfn Veg. Il suit aussi une formation en
jazz vocal à l'Arpej de Paris. Il a créé et interprété avec Anna Andreotti le spectacle "C'est l'aube de nouveau"
d'après l'oeuvre de Dino Campana et Sibilla Aleramo sur une musique d’Isabelle Morelli. Il a assisté Rosine
Lefebvre pour la mise en scène de "Chico et Grilo" à La Maison de la Culture de Bourges. Formateur, il a assuré
pendant cinq ans la pédagogie pour les ateliers de formation de l'acteur au Théâtre du Peuple à Bussang, à la
Comédie de Bethune, au Centre Artopie (Moselle) et, en collaboration avec Rosine Lefebvre, au C.D.N. Comédie
de St.-Etienne. Il enseigne actuellement au Conservatoire de St. Quentin en Picardie.
5
Après des études musicales et un diplôme d’Etat d’Enseignement de
l’accordéon classique, elle découvre sa voix. Elle suit les cours de
CARMEN Christiane Eda-Pierre et de Mireille Alcantar avant d’entrer au
CNSMD de Lyon, où elle obtient son diplôme et son prix dans la
classe d’Isabelle Germain et Françoise Pollet. Elle intègre rapidement des formations de renom telles que les
jeunes solistes de Rachid Safir, le chœur français d’Opéra, les solistes de Notre Dame de Paris ou encore le
chœur Britten de Nicole Corti. Elle fut également sollicitée pour diriger l’ensemble vocal féminin « col canto ».
Elle est présente en soliste dans différentes cantates, messes ou oratorios ; quelques ateliers lyriques lui
donnent l’occasion de travailler avec Udo Reinemann, Christiane Patard, Rachel Yakar et d’interpréter les rôles
de « Carmen » de Bizet, « Dalila » de Saint Saëns, la troisième dame dans « La Flute Enchantée » de Mozart,
Charlotte dans « Werther » de Massenet à l’amphithéâtre de l’Opéra de Lyon en 2003. Parallèlement à son
poste de professeur de technique vocale de la maîtrise de l'opéra de Marseille et des Chorégies d'Orange, Daïa
Durimel a été demi-finaliste au concours international de Marseille, de Marmande ainsi qu’au tournoi des voix
d’or à Metz. Depuis peu, elle est artiste permanent au sein de l'Orchestre philharmonique et Choeur de Radio
France. Elle a également chanté en soliste dans la production « Love songs » de l'Opéra Angers-Nantes au sein
de l'ensemble des jeunes solistes, « Don Giovanni » à l'Opéra Garnier en février 2006 avec le metteur en
scène Michaël Haneke. En Juin 2006, elle s’est produite en soliste dans la « Messe du Couronnement » de
Mozart et la « Messe en ré » de Dvorak avec l'Orchestre National d'Île de France sous la direction de Jean-Marie
Puissant et de Janos Fürst et achève une tournée de « Carmen » de Bizet avec le Théâtre de la Manufacture de
Colmar et l’Opéra du Rhin sous la direction de Dominique My et Matthew Jocelyn en mise en scène. En 2007,
elle participe à de nombreux concerts d’oratorios en soliste et notamment avec l’Orchestre de Picardie. Elle
participe également à l’opéra « Cendrillon » avec l’Ensemble Justiniana dans le cadre du Festival d’Ile de
France. En 2008, elle se produit à l’Opéra de Lyon dans le rôle d’Annie dans « Porgy and Bess » de Gershwin.
DAÏA DURIMEL, mezzo soprano
Titulaire d'un Premier Prix de Chant au Centre d’Etudes Supérieures de
la Musique de Toulouse (où il suit les Master classes de G.Bacquier,
JC.Benoit, A.Guiot, JP.Lafont) ainsi que d'un Certificat de Fin d’Etudes
au CNSMD de Lyon, il remporte le Grand Prix du Concours International de Rennes en 2000. Il est membre
de l'Opéra-Studio de l'Opéra National de Lyon de 1999 à 2001 et perfectionne depuis son art avec Christiane
Stutzmann. Il a notamment interprété en France et à l'étranger : « Cosi fan tutte » (Ferrando), « The Turn Of
The Screw » (Quint), « Le médecin malgré lui » (Léandre), « La Colombe » de Gounod (Horace), « La Poule
Noire « (Berbiqui), « La Veuve Joyeuse » (Coutançon), le « Te Deum » de Bizet, « La Flûte Enchantée » (Erste
Geharnichter) à Edinburgh et Lisbonne, le « Stabat Mater » de Schubert, le « Stabat Mater » de Dvorak, la
« Missa di Gloria » de Puccini, « Madame Butterfly » (Pinkerton), Danceny dans « Les Liaisons Dangereuses »
de Claude Prey à l'Opéra de Metz, Flavio dans « Norma de Bellini, Piquillo dans « La Périchole au Festival d'Aixles-Bains, le « Requiem » de Mozart, Souchong dans Le « Pays du Sourire », Jean dans « La Vierge » de
Massenet au Festival de Musique Sacrée de l'Opéra de Marseille, « Tosca » (Cavaradossi) à Nîmes, Pâris dans
« La Belle Hélène » et Turiddu dans « Cavalleria Rusticana » de Mascagni à l'Opéra de Metz... On pourra
l'entendre cette saison notamment dans : « Mac Beth » (Malcolm) à l'Opéra de Nice, « La Belle Hélène » (Pâris)
au Théatre de Verdure de Nice, « Hin und Zurück » (le mari) et « Das Lage Weihnachtsmah » (Roderick) de
Hindemith à l'Opéra de Metz, à la Cité de la Musique à Paris et ensuite en tournée à l'automne 2009 avec la
Péniche-Opéra...
NICOLAS GAMBOTTI, ténor
DON JOSE
AURORE BUCHER, soprano
Après l’obtention d’une maîtrise de philosophie, elle entre dans la classe
de chant de Marie-Claire Cottin dont elle sort en 2001 avec un Premier
Prix. Elle décide de continuer sa formation au sein de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris. Elle obtient son
diplôme en 2003 avec la mention Très Bien. Elle se perfectionne auprès de Margreet Honig et Malcolm King. Par
ailleurs, elle travaille la mélodie française avec Françoise Pollet et François Le Roux à l’Académie Maurice Ravel
de Saint-Jean-de-Luz où elle remporte le Prix Gérard Souzay en septembre 2004 et le Prix Pierre Bernac en
2006. Elle interprète régulièrement le répertoire baroque sous la direction F. Lasserre et l’Ensemble Akadêmia
avec lequel elle enregistre les rôles d’Aurora, Nisa et Euridice dans « La Morte di Orfeo » de Landi, et avec Il
Seminario Musicale en duo avec Gérard Lesne dans des cantates de Haendel, des duetti da camera (Marcello,
Frescobaldi), et des madrigaux de Monteverdi. Elle aborde la scène en septembre 2003 avec le rôle de Josabeth
dans « Athalia « de Haendel sous la direction de Paul McCreesh au festival d’Ambronay. Puis elle est Eugenio
dans « Les Pèlerins au Sépulcre » de Hasse avec Il Seminario Musicale au Festival de la Chaise-Dieu, et la
Messagère dans « Orfeo » de Monteverdi avec l’ensemble la Fenice sous la direction de Jean Tubéry au grand
Théâtre de Rennes. Elle sera ensuite Proserpine et Eurydice à Bilbao et au Festival de Pontoise. Avec Jean
Tubéry elle donne également des récitals (un Concert pour Mazarin), aborde la musique anglaise (Celebrate this
festival de Purcell) et enregistre des cantates de Bach pour le temps de Noël. Elle vient également de participer
à l’enregistrement de « Orfeo Dolente » de Belli avec le Poème Harmonique dirigé par Vincent Dumestre. Elle
commence à aborder un répertoire plus classique et romantique avec le rôle de Sara dans « Paul et Virginie »
de Jean-François Le Sueur avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par H. Niquet.
MICAËLA
6
Née à Rio de Janeiro, Luanda Siqueira finit ses études en chant
lyrique au Conservatoire National de Musique de Rio de Janeiro en
FRASQUITA
1999. En 2000, elle remporte le Premier Prix du concours
Armando Prazeres pour des jeunes solistes organisé par L'Orquestre Pro Musica. Cette même année, à partir de
sa rencontre avec Monique Zanetti lors des festivals de musique ancienne au Brésil, elle obtient une bourse du
gouvernement français pour se perfectionner en chant baroque au CNR de Paris. Dans cet établissement, elle
finit son cursus avec Howard Crook, Michel La Plénie, Sophie Boulin et Keneth Weiss en obtenant en 2003 son
prix à l'unanimité et avec félicitations du jury. En 2002, Luanda a aussi obtenu le premier prix du Concours
International de chant baroque du Château de Chimay présidé par William Christie. De 2003 à 2005, Luanda a
intégré Les Jeunes voix du Rhin, atelier lyrique de l'Opéra National du Rhin. Elle a eu ainsi l'occasion
d'interpréter dans la programmation de l'Opéra Blummenmädchen, Barbarina, Papagena, Damigella et
Polymnie, sous direction de Günter Neuhold, Dietfrid Bernet, Emmanuelle Haïm et Rinaldo Alessandrini. Avec le
Parlement de Musique, dirigé par Martin Gester, Luanda a interprété « Apollon et Daphnée » de Händel et « La
muse de l'Opéra » de Cléramault. Elle s’est produit en soliste avec l'Orchestre Symphonique de Mulhouse en
chantant le motet "Exsultate, Jubilate" de Mozart. Elle a également joué La Vie dans l'opéra « La vita humana »
de Marazzoli avec l'Ensemble Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre lors du festival de Sablé-surSarthe. Cette année, avec ce même ensemble, elle a participé à la production de « Cadmus et Hermione » de
Lully en jouant le rôle de Junon à l'Opéra Comique et à l'Opéra de Rouen.
LUANDA SIQUEIRA, soprano
Née à Caracas (Venezuela), Jennifer Tani étudie le chant à Paris
puis à la Guildhall School of Music and Drama de Londres.
MERCEDES
Lauréate de la Bourse Lavoisier du Ministère des Affaires
Etrangères et du prix Margaret Fleming, elle poursuit ses études à la Royal Scottish Academy of Music and
Drama de Glasgow où elle obtient un Master en Opéra en 1999. Elle est finaliste de l’Audition Annuelle des
Directeurs de Théâtre (CFPL) et du Concours de Marmande. Elle a chanté Zerlina (Don Giovanni) au Festival
Theater d'Edimbourg, Nancy (Albert Herring), Hyppolita (Midsummer Night's Dream) et Carmen au New
Athenaeum Theater de Glasgow. Elle a été Tisbé (La Cenerentola) au Festival d’Aix-en-Provence sous la
direction de Laurence Equilbey, Komponist (Ariadne auf Naxos) en tournée en France avec l’Orchestre de
Picardie. Elle chante le rôle titre de Ma Tante Aurore de Boieldieu à l’Opéra de La Haye et en tournée avec le
Barokopera Amsterdam mise en scène par Vincent Tavernier. En 2005, elle chante sa première Rosine (Le
Barbier de Séville) à l’Opéra de Montpellier sous la direction de Juraj Valcuha. C’est sous la direction de Marc
Minkowski qu’elle fait ses débuts au Châtelet avec le rôle de Charlotte dans « La Grande Duchesse de
Gerolstein » mise en scène par Laurent Pelly. Puis avec la Compagnie Les Brigands sous la direction de
Benjamin Lévy, elle est Viviane dans « Toi c’est Moi » de Moises Simons au Théâtre de l’Athénée et en tournée
pour une soixantaine de représentations. Cette saison, elle retrouve Benjamin Levy pour un concert Chabrier
conçu par Jérôme Deschamps à l’Opéra Comique de Paris où elle chante le rôle de Gontran de Boismassif dans
« Une Education Manquée » et de Goulgouly dans « Fisch-Ton-Kan » avec l’Orchestre Pelléas.
Elle a participé à de nombreux récitals, notamment en Italie avec le Trio Georges Sand et prochainement au
Musée d’Orsay. Sa discographie comprend « La Grande Duchesse de Gerolstein » (EMI), « Toi c’est Moi »
(Tourbillon), des Motets de Nivers (Astrée Auvidis). Parmi ses engagements récents et à venir, « Ma Tante
Aurore » de Boieldieu à l’Opéra de Compiègne et à l’Opéra de La Haye, « La Vie Privée des Anges » au Théâtre
du Lucernaire à Paris, un Récital Strauss, Duparc et Granados en Suisse.
JENNIFER TANI, mezzo soprano
Nicolas Rouault commence la musique par l’étude du violon ; il
obtient un Certificat de Fin d’Etudes au Conservatoire de Poitiers dans
LE DANCAïRE
la classe de Catherine Roux. Il intègre la classe de chant d’AnneMarie Rodde au Conservatoire du 9ème arrondissement de Paris, où il obtient son Diplôme de Fin d’Etudes avec
mention Très Bien à l’unanimité du jury. Titulaire d’un diplôme de musique ancienne du Conservatoire de Paris
(classes de Kenneth Weiss, Howard Crook et Michel Laplénie), il achève son cursus lyrique au Conservatoire
d’Argenteuil dans la classe de Micaëla Etcheverry où il obtient son prix de chant.
On a pu l’entendre récemment dans le rôle d’un Burschen dans « Der Mond » de Carl Orff dirigé par Denis
Comtet et mis en scène par Charlotte Nessi, dans le rôle de Bacchus dans la production de « Philémon et
Baucis » de Haydn dirigée par Mirella Giardelli avec les Musiciens du Louvre et la mise en scène d’Emilie
Valentin (Opéra de Rouen, Amphithéâtre de l’Opéra Bastille…), dans le rôle titre de « Orfeo » de Monteverdi au
Studio-Opéra de Lyon sous la direction de Christophe Coin et David Pickett et la mise en scène de Antonio
Latella, le rôle de Cléon dans « L’Ivrogne corrigé » de Gluck à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra de Bordeaux
sous la direction de Michel Laplénie, mis en espace par Françoise Masset. Cette saison, il interprète le prince
Azor dans « Cendrillon » du compositeur Jean-Louis Laruette dans la mise en scène de Christian Duchange.
NICOLAS ROUAULT, baryton
Après des études au Centre de Musique Baroque de Versailles et au
Conservatoire National de Région de Versailles, où il a obtenu les
meilleures qualifications, il a entamé une carrière baroque. Il a
chanté avec des Ensembles comme Al Aire Espanol, Los Musicos de
Su Alteza, Capella Penaflorida et participé à la recréation de Tetis y Peleo de Lopez-Roldan et Roland de Lully,
dirigé par des chefs comme W. Christie, R. Jacobs, E. Lopez-Banzo, J-C Malgloire.
Dans le registre contemporain, il a participé à la création de l’opéra « Prova d’Orchestra » de G. Battistelli à
l’Opéra du Rhin et l’Oratorio Zuk Zer Dezu de F.Ibarrondo à Saint Sébastien.
Il a reçu les cours magistraux de S. Jurinac, R. Jacobs, Paul Eswood, Charles Brett, J. Smith, M. Honing, M.
Isepp, J. Bowman. Il a été titulaire comme artiste des chœurs de l’Opéra du Rhin, de l’Orféon Donostiarra et de
l’Opéra de Paris. Actuellement, il fait partie du chœur de Radio France. Il prépare un CD de musique
romantique basque. Avec l’Ensemble Justiniana et Charlotte Nessi, il a interprété Mr. Bumble dans « Oliver ! »
EUKEN OSTOLOZA, ténor
REMENDADO
7
Depuis sa formation au Conservatoire d’Art Dramatique de
Strasbourg et au cours Viriot, à Paris, Jean-Marc Huber alterne
ZUNIGA
théâtre classique (Sylvestre dans « Les fourberies de Scapin »,
le Maître dans « Jacques le Fataliste » ou le soldat fanfaron
dans la pièce éponyme de Plaute) et contemporain (le Président des vaches dans « Didactatures » d’Alexandre
Friedrich, Francisco de Médicis dans « Flamineo » de Robert Merle, ou encore Alphonse Bégonia dans « Comme
sur un nuage » dont il est également auteur). Au cinéma on a pu le voir dans « L’empire des loups » et « Le
baiser mortel du dragon » de Chris Nahon, « Fanfan la Tulipe » de Gérard Krawczyk ou « Les araignées de la
nuit » de Jean-Pierre Mocky et à la télévision dans « La Crim », « Navarro » et dans différents téléfilms. Sous
la direction de Patrice Leconte, Gérard Jugnot, Gérard Krawczyk ou Joe Pytka il a participé à plusieurs films
publicitaires.
En 2002 il fait une incursion dans le lyrique. Engagé par Coline Serreau pour interpréter Ambrogio dans « Le
barbier de Séville » à l’Opéra Bastille, il y rencontre Charlotte Nessi avec qui il créera « Le sourire au pied de
l’échelle » d’après Henry Miller.
JEAN MARC HUBER, comédien
GERARD CHAMPLON,
Il débute à l’Espace Planoise-Besançon en 1981 où il côtoie de
nombreuses compagnies dont celle de Jean-Luc Lagarce. Depuis
1985, il participe à tous les spectacles de l’Ensemble Justiniana
en créant décors et lumières. Cette collaboration l’amène à investir aussi bien des usines désaffectées avec « La
Petite Sirène » (Yourcenar/D.Probst), « La Guerre des Boutons » (Servan/Tabet/Danais) que l’amphithéâtre de
l’Opéra Bastille pour y créer « Noye’s Fludde » (B.Britten), « Bundibar » (H.Krasa), « Le Journal d’un usager de
l’espace-II » (G. Perec/D. Lockwood), « Oliver ! » (L. Bart),
« Le Sourire au pied de l’échelle »
(H.Milter/F.Raulin), « Der Mond » (C.Orff). Il contribue également aux créations dans différents théâtres ou
opéras : « Celui qui dit oui » (B.Brecht/K.Weil), « Le Journal d’un usager de l’espace-I » (G. Perec/A.Litolf),
« Quichotte » création opéra-jazz (J-L Lagarce/M. et K.Westbrook), « La petite Messe solennelle » (G.Rossini),
« Guys and Dolls » (F.Loesser), « Le voyage dans la lune » (J.Offenbach), trois opéras de Brecht, Weil et
Hindemith « Celui qui dit oui », « Le vol au-dessus de l’océan », « l’Importance d’être d’accord », « La
Princesse au petit pois » (M.Rodgers), « Choc, lyrique de chocolat » (C.Tabet/P.Mion), « Hansel et Gretel »
(A.Wette/E.Humperdinck), « West Side story » (L.Bernstein/A.Laurents), « Aventures, Nouvelles Aventures »
(G.Ligeti), « Cendrillon, Cenerentola, Cinderella » (N.Isouard/G.Rossini/S.Prokofiev/P.Viardot), « On devine la
mer tout près » (P.Mion) et à l’étranger « Les Marimbas de l’exil » (P.Serrano/L.Le Masne), création pour le
festival de Mexico.
Parrallèlement à sa collaboration avec l’Ensemble Justiniana, il travaille régulièrement à l’Opéra de Montpellier :
décors de « Didon et Enée » en 1991, « Les Contes d’Hoffmann » en 1993, « Samson et Dalila » au Corum en
1998, décors et lumières de « La Voix humaine » et « Les Mamelles de Tirésias » en 1999 et récemment les
décors et les lumières de « Die Lustigen Nibelungen » de Oscar Straus. Actuellement, il prépare « La Petite
Renarde Rusée , créée en mars 2009 à l’Opéra National de Paris.
SCÉNOGRAPHIE & LUMIÈRES
Également scénographe, il a participé à de nombreuses
productions d'opéra en Europe comme en Amérique : Opéra
National de Paris, Opéras de Marseille, Montpellier, Nice, Théâtre
du Capitole de Toulouse, Chorégies d’Orange, Opera Ireland de Dublin, Teatro Filarmonico di Verona, Teatro
Regio di Torino, Teatro Massimo Bellini de Catania, Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, Théâtre Royal de
Copenhague, Festival de Santander, Festival de Perelada, Liceo de Barcelona, Opéra de Leipzig, Megaron
d’Athènes et Thessaloniki, Festival del Centro Historico de Mexico, Teatro Colón de Buenos Aires, New York City
Opera, etc... Il a notamment réalisé les décors et/ou les costumes de « Le sourire au pied de l'échelle », « Der
mond », « Ali Baba », « Aventures et nouvelles aventures », « Nabucco », « Les pêcheurs de perles », les
« Contes d'Hoffmann », « La Forza del destino », « Macbeth », « Republica!! », « Samson et Dalila », « Die
Lustigen » « Nibelungen », « Goya », « Vol de Nuit », « l'Heure espagnole », « Temistocle », « Die
Zauberflöte », « Ballo in maschera », « Simone Boccanegra », « Ariane et Barbe-Bleue, Aida, Elektra, Don
Carlos, Salomé, Carmen, I Pagliacci, Werther, Oberon, Idomeneo, Il trionfo del'onore, Rigoletto, Mozart/Salieri,
Gianni Schicchi, il Trittico, La clemenza di Tito, Les mamelles de Tiresias, La voix humaine, Le nozze di Figaro,
l'Olimpiade, Die Lustige Witwe, Las marimbas del'exilio, A midsummer night's dream, La belle Hélène, etc.Ces
spectacles ont été mis en scène par Joël Lauwers, Nicolas Joël, Jean Claude Auvray, Jean Marc Forêt, Charlotte
Nessi, Petrika Ionesco, Guy Montavon, Panagis Pagoulatos, Dieter Kaegi, Jose Antonio Guitièrrez, Bruno
Stefano, David et Federico Alagna, Paul-Emile Fourny et Francisco Negrin.En septembre 2007, il fait ses débuts
à la mise en scène décor et costumes avec Werther au Teatro Colón de Buenos Aires. Les prochaines saisons
l’amènent à Séville (Werther), à Nice (Tosca, A Midsummer Night’s dream), Modena (Tosca), au Liceo de
Barcelona (La Clemenza di Tito, El Arbore de Diana - Martin y Soler), à Leipzig (La Clemenza di Tito), Marseille
(Un Ballo in Maschera), à Valencia (La Corte de Faraon), à Madrid (El Arbore de Diana), à Copenhague
(Partenope), à Nice (Les contes d'Hoffmann), à Santa Fe (Alceste), à Amsterdam ,Genève et Athènes (I
Puritani), à Strasbourg (Macbeth), à Gênes (Giovanna d'Arco), à Valencia (Una cosa rara). En 2010, Louis
Désiré est invité à Athènes et Monte-Carlo pour la mise en scène, décor et costumes de Francesca da Rimini et
Madama Butterfly à Nice.
LOUIS DESIRE,
CRÉATION COSTUMES
8
DU 16 AU 30 AOUT 2008
OPERA PROMENADE
DANS LES SOUS-BOIS, DANS LES CLAIRIERES
FORETS
HANSEL ET GRETEL
Opéra de Engelbert Humperdinck
d'après le conte des frères Grimm
Adaptation de S. Menozzi et A. Baatsch
Mise en scène de Charlotte Nessi
LE PARADIS DE L'ENFANCE RETROUVE CHAQUE SOIR…
Imaginer une promenade dans la forêt, retrouver nos yeux
d'enfants en découvrant au hasard des sous-bois la maison en
pain d'épices.
C'est ainsi que Charlotte Nessi et son équipe présentent ce
merveilleux conte des frères Grimm transposé en décor naturel.
Les musiques sont inspirées des chansons populaires de
Westphalie, interprétées par des musiciens ambulants, des
enfants chanteurs et une musique invisible de la forêt.
Il y a la mauvaise maman, les enfants perdus, la sorcière
gourmande dans les sous-bois, les surprises pour faire sourire et
faire peur…
DATES & LIEUX des représentations
Direction musicale
Samedi 16 août 20h30
 LAMADELEINE VAL DES ANGES
Sylvie Leroy
Direction vocale des enfants solistes
Scott Alan Prouty
(Territoire de Belfort)
Mise en scène
Lundi 18 août 20h15
 VY-LES-RUPT (Haute-Saône)
Charlotte Nessi
Scénographie, lumières
Gérard Champlon
Mercredi 20 août 20h15
 LEVRECEY (Haute-Saône)
Costumes
Jean Racamier
Avec
Vendredi 22 août 20h15
 LA TOUR DE SCAY (Doubs)
La mère : Catherine Cardin
Le père : Gustavo Gibert
Les enfants : solistes du Chœur d’enfants
Dimanche 24 août 20h15
 LA PESSE (Jura)
Sotto Voce
Les personnages de la forêt :
Mardi 26 août 20h15
 ROCHEJEAN (Doubs)
Pascal Toussaint, Luanda Siqueira
La sorcière : Christophe Carré
Son complice : Eric Wolfer
Jeudi 28 août 20h
 CHAPOIS (Jura)
Orchestre de 7 musiciens
Samedi 30 août 20h
 BY (Doubs)
Une production de l’Ensemble Justiniana
Spectacle créé en 2002 avec le soutien du programme FEDER
(Fonds Européen de Développement Economique Régional)
Par l’Union Européenne.
9
HANSEL ET GRETEL
Opéra de E. Humperdinck
MISE EN SCENE : Charlotte Nessi
« Dans la continuité des aventures de Quichotte, Barbe Bleue, Cendrillon, nous repartons
sur les routes de Franche-Comté… avec une histoire connue de tous… dans les sous-bois,
dans les clairières…
Toujours à l’heure de l’été, au détour d’un chemin… à l’orée d’une forêt mystérieuse… Un
conte des frères Grimm sur les traces du petit Poucet…
Un conte grandeur nature, dans un décor naturel ! »
Repartir du conte original. Jouer des
différences entre le conte de tradition
orale et la vision de ce compositeur
allemand
de
la
fin
du
dix-neuvième
siècle. Confier cela à des voix d’enfants.
Imaginer une promenade dans la forêt
comme
pour
mieux
se
perdre
avec
Hansel et Gretel.
Retrouver
nos
yeux
d’enfants
en
découvrant au hasard des sous-bois la
maison en pain d’épices…
Plus rien à manger…
La mauvaise maman…
Les enfants perdus…
La forêt profonde…
La maison en pain d’épices…
La sorcière gourmande…
Être accompagné tout au long de ce
périple d’une musique de la forêt…
Un zeste de petit Poucet,
Une pincée
De Chaperon rouge,
Saupoudrez
De Blanche-Neige…
Et vous y êtes !
10
SCOTT ALAN PROUTY  DIRECTION VOCALE
DES ENFANTS SOLISTES
De nationalité américaine et connu en France surtout comme
spécialiste des voix d'enfants, Scott Alan Prouty fait partie dès
son plus jeune âge d'Ensembles vocaux, de Barbeshop
quartets, joue dans de nombreuses comédies musicales et
accompagne très vite les chœurs au piano. Il effectue ses
études à l'Eastman School of Music de New York où il obtient
un Master of Arts Degree en direction de chœur et de
pédagogie musicale pour enfants. Parallèlement, il poursuit des
études de piano, de chant et de théâtre. Venu en France en
1986, comme Directeur musical adjoint de la Maîtrise de Paris,
il dirige des concerts et effectue des tournées dans le monde
entier. En 1990, Claude Bessy le nomme professeur
d'expression musicale/corporelle et de chant des « Petits Rats
de l'Opéra » à l'École de Danse de l'Opéra National de Paris.
Chaque année, ces cours font partie des "démonstrations" à l'Opéra Garnier. En 2004, Elisabeth Platel le
nomme responsable des études musicales à l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris. En 1992, il crée le Chœur
d'Enfants Sotto Voce avec la complicité de Marc-Olivier Dupin. Scott Alan Prouty est souvent sollicité pour
préparer des enfants solistes et des chœurs pour des spectacles présentés dans des salles prestigieuses telles
que le Théâtre du Châtelet, l'Opéra Bastille, le Palais de l'UNESCO, le Théâtre des Champs-Élysées, l'Opéra
Comique ou la Cité de la Musique. Il dirige de nombreux stages sur la voix d'enfant et intervient aussi dans les
Cours Supérieurs de Direction à l'intention des chefs de chœur, professeurs de musique et instituteurs auprès
des Conservatoires Nationaux de Musique, de la Ville de Paris, de l'Education Nationale et de l'Institut Européen
de Chant Choral. Il travaille régulièrement à l'Opéra National de Paris et au Théâtre du Châtelet où il dirige des
opéras d'enfants et les concerts jeune public. Dans un autre domaine, il dirige depuis 2000 l'Atelier de Chant
proposé aux enfants dans le cadre des Concerts du Dimanche Matin des Productions Jeanine Roze au Théâtre
du Châtelet.
En résidence au Théâtre du
Châtelet, le Chœur d’Enfants
Sotto Voce est composé de 60
enfants âgés de 9 à 18 ans.
Considéré comme « l’un des
chœurs
d’enfants
les
plus
dynamiques et inventifs en France
aujourd’hui », ce chœur s'est enrichi d'un large répertoire et a séduit des publics variés à l’occasion de plus
de 400 concerts et spectacles aussi bien en région parisienne qu’en France et à l’étranger. La plupart des
enfants jouent d’un instrument et étudient le solfège dans un conservatoire de musique. Il obtient dès 2002 le
parrainage de la Fondation Orange et le soutien des Ministères de la Culture et de l'Education Nationale, du
Conseil Général du Val-de-Marne et de la Ville de Créteil. En 2005, le Chœur d’Enfants Sotto Voce a obtenu
le soutien de la DRAC et du Fonds d'Action de la SACEM. Depuis 10 ans, le chœur a marqué la scène parisienne
en montant chaque année un grand projet à l'Opéra National de Paris ou au Théâtre du Châtelet. Le choeur est
surtout connu en France pour l’originalité de ses prestations et par son répertoire très varié allant de la
musique classique en passant par le jazz, la chanson française, et jusqu’à la comédie musicale américaine. Les
dernières saisons musicales ont été très riches : « Pollicino », « Peter Pan », « Carmen » et « Boris Godounov »
au Théâtre du Châtelet, « Miniwanka » à l'Opéra de Paris, plusieurs concerts à Matignon pour la Fête de la
Musique, des concerts à la Salle Gaveau, au Louvre et au Théâtre des Champs-Elysées. Le chœur a enregistré 2
CD l'année dernière destinés aux écoles élémentaires de toute la France. Par ailleurs, le réalisateur Christian
Leblé a tourné un documentaire sur le choeur intitulé « Chamboule-Chant », diffusé à plusieurs reprises sur
Arte. Les enfants solistes du chœur sont souvent sollicités pour des projets comme « Gladiateur » au Palais des
Sports, « Le Roi Lion » à Mogador, « Le Livre de la Jungle 2 » de Disney, « Le Petit Prince », « le Pub Orange »,
« Kids Will Rock You 2 » ou « Le Pôle Express ». Les Editions Nathan viennent de sortir un livre basé sur la
pédagogie de Scott Alan Prouty intitulé « Chanter en Chœur avec le Chœur d’enfants Sotto Voce ».
En alternance,
MERWAN BENMENSOUR, CAMILLE CHOPIN
JULIETTE CHOPIN, JEAN PARE, THIBAUT
REROLLE, solistes du chœur d’enfants Sotto Voce,
HANSEL ET GRETEL
11
Né à Buenos Aires, il a fait ses études artistiques à L'Institut des
Arts du Théâtre Colon. Il a débuté comme membre de la troupe
de l'Opéra de Chambre du même institut dans « Don Pasquale »
(Donizetti). Depuis 1989, il est régulièrement invité par le Théâtre Colon où il a l'occasion de chanter dans des
ouvrages aussi variés que « Manon » (Massenet), « Die Fledermaus » (Strauss), « Don Pasquale » (Donizetti),
« La Cenerentola » (Rossini), « Le Comte Ory » (Rossini), « The Rise and fall of Mahagonny City » (K.Weil),
« La Bohême » (Puccini), « La Dame de Pique » (Tchaikovsky), « La Clemenza di Tito » (Mozart), « Don
Giovanni » (Mozart), « La Zapatera Prodigiosa » (Castro), « Tannhäuser » (Wagner), « Il Barbiere di Siviglia »
(Rossini), « Cosi fan tutte » (Mozart), « Werther » (Massenet), « Il Turco in Italia » (Rossini), « Les Noces de
Figaro » (Mozart), « Turandot » (Puccini), « L'Italiana in Algieri » (Rossini), « Faust » et « Romeo et Juliette »
(Gounod)... Il a participé aux créations de « Help!Help! The Globolinks » de Menotti, « Beatrix Cenc »i de
Ginastera et à la première mondiale de « Marathon » de P.Camps; on l'a entendu ces dernières années dans
« Manon Lescaut » (Puccini), « A Midsummer Night's Dream » (Britten), « La bohème » (Puccini) et
« Wozzeck » (A.Berg). Gustavo Gibert fait ses débuts en Europe dans « La Cenerentola » au Komische Oper de
Berlin (97/98). Au cours de derniers saison, il s'est à nouveau produit dans « La Cenerentola » au Théâtre de
Besançon et avec l'Orchestre National de Lille en tournée en France, « L'Italiana in Algieri » au Stadttheater
Stuttgart, « Don Giovanni » à Bordeaux, « Romeo et Juliette » au Teatro Colon, « La Boheme » au Rio de
Janeiro, « Carmen » à Anvers, « Les Noces di Figaro » à Grenade et Jerez, « La première nuit de Valpurgis » et
la « Messe du Couronnement » en France et Belgique avec l'Orchestre National de Lille, « Madama Butterfly »,
« Il Turco in Italia » au Teatro Colon, « Marimbas de L’exil » à l'Opéra de Massy et au Mexique, « Les Tréteaux
de Maître Pierre » dans les cadre du Festival d’Ile de France aussi que « Le Sourire au pied de l'échelle » à
l’Opéra National de Paris (Amphithéâtre Bastille). Son ouverture lui a permis de se produire dans la comédie
musicale « The man of La Mancha » de M.Leigh dans les cadre du quatrième centenaire de l'ouvrage de M.
Cervantes, « Maria de Buenos Aires » Opéra-Tango de A.Piazzolla à Valencia, Madrid et Santander (Espagne). Il
consacre également une large part de son temps au concert. Il a entre autres interprété « La Résurrection du
Christ » de Haendel, « Magnificat » de Bach, « Stabat Mater » de Schubert, « Die erste Walpurgisnacht » de
Mendelssohn, « Requiem » de G. Fauré, « Carmina Burana » de Carl Orff, « Lieutenant Kijé » de Prokofiev,
« Foerklaedd Gud » de L.E.Larsson, « Canto General » de M.Theodorakis, « Stabat Mater » de Dvorak. Il a
travaillé sous la direction de chefs tels que Nello Santi, Julius Rudel, Gabriele Ferro, Maurizio Benini, Leopold
Hagger, Jacques Delacôte et Garcia Navarro. Parmi ses projets, citons « Midsummer nigth Dream » à Nice,
« Les Tréteaux de Maître Pierre » au Teatro Colon, « Maria de Buenos Aires » de Piazzolla à Washington, « Les
Contes d'Hoffman » au Teatro Argentino.
GUSTAVO GIBERT, baryton basse
LE PERE
Professeur d'Art Lyrique au Conservatoire de Courbevoie, elle est aussi
pianiste et professeur d'éducation musicale. Encouragée dans le travail du
chant par Arthur Oldham, chef du chœur de l'Orchestre de Paris, elle devient
l'élève de Maria Gracia Dilluvio, puis de Marguerite Pifteau, avant de se perfectionner auprès de Gabriel
Bacquier, Andréa Guiot, Régine Crespin… Elle débute sa carrière de soliste dans l'oratorio dans le cadre des
grands concerts parisiens, se distinguant dans tous les répertoires, de Carissimi à Messian, et donne de
remarquables interprétations du « Requiem » de Verdi, saluées encore tout récemment par la critique à
Cannes. Elle incarne également Orphée, Dalila, et on a pu l'applaudir dans les « Dialogues des Carmélites » de
Francis Poulenc, avec l'Orchestre National d'Île-de-France, ainsi que dans la « Vida Breve » de Manuel De Falla.
Elle s'illustre par ailleurs régulièrement dans des récitals et a participé à l'émission d’Eve Ruggieri Musiques au
cœur ainsi qu’à l’émission radiophonique de Jean-Michel Damian sur France Musique, consacrées toutes deux à
Manuel Rosenthal. Pour le disque, elle a enregistré notamment les Requiem de Verdi, Mozart et Durufle, Les
« Litanies à la Vierge » de Monteverdi et, en création mondiale, le « Requiem » d'Ignaz Pleyel et des mélodies
avec orchestre d'Alain Krotenberg.
CATHERINE CARDIN,
LA MERE
Haute-contre, depuis dix ans Christophe Carré se fait
remarquer dans le répertoire de la musique ancienne en
LA SORCIERE
chantant des messes, des oratorios, des cantates, des œuvres
du Moyen Âge, de la Renaissance, baroques, religieuses ou profanes, en petites formations instrumentales ou
accompagné le plus souvent par un instrument, luth, orgue, clavecin. Certains compositeurs de musique
contemporaine lui ont donné l’occasion d’interpréter leurs créations : « Choc, lyrique de chocolat » (opéra
électro-acoustique de Philippe Mion), « Anne-Laure et les Fantômes des Trois-Huit » (opéra-rock ethnique),
« Le Dormeur éveillé » (de François Bou dirigé par Paul Méfano -2E2M). Il se présente aussi régulièrement en
récital, s’adaptant aux situations qui lui sont offertes de se donner en spectacle, accompagné au piano dans des
programmes variés de mélodie française (Berlioz, Fauré…) ou de musique allemande (Bach, Brahms,
Haendel…).
CHRISTOPHE CARRE, haute-contre
Comédien depuis 1978, Eric Wolfer a joué Molière, Feydeau, Labiche,
Shakespeare, Vian, Obaldia, Gogol, Synge, Courteline, Jarry, Haïm,
Tremblay, Brecht, Musset, Yourcenar, Bourgeade, Cervantes, Kafka,
COMPLICE DE LA SORCIERE
Prévert, Baudelaire, La Fontaine, Lagarce, Tirso de Molina, sous la
direction de J. Wingler, J.Weber, P.Faur, J.Beauf, M.Pierre, P.Lemauff, G.Chavassieux, R.Topor, M.Jacquemont,
JL.Robert, J.Stewart, `
A-L.Liégeois, F. Kergourlay , D.Amard, JM. Montel, R. Albold, G. de Gouvello.
Il a joué également dans de nombreux spectacles musicaux, Offenbach, Weil.... sous la direction de P.
Jaquemont , J.M Forêt, Ch.Nessi. La saison prochaine il sera seul en scène, dans « Verlaine avant-centre » de
Jean-Louis Grimon, mis en scène par René Albold.
ERIC WOLFER, comédien
12
Son père dirigeant une chorale, il est très tôt attiré par le chant. En
1995, il est accepté à la Maîtrise de Paris (CNR de Paris) et y parfait sa
PERSONNAGE DE LA FORET
technique vocale. En 1999, il est soliste au Théâtre Impérial de
Compiègne dans le spectacle « La Légende de Joseph en Égypte » d’Étienne Méhul. Parallèlement, il commence
à travailler avec l’Ensemble Justiniana dans « Les Marimbas de l’exil », « Le Journal d’un usager de l’espace
II », et « Quichotte, un voyage à travers le temps … » en 2000 et 2001. Puis il élargit sa palette en suivant une
formation jazz avec Anne Ducros et en 2003, il commence a travailler dans un cabaret parisien: les trois
mailletz!
PASCAL TOUSSAINT,
LUANDA SIQUEIRA, soprano
Née à Rio de Janeiro, Luanda Siqueira finit ses études en chant
PERSONNAGE DE LA FORET
lyrique au Conservatoire National de Musique de Rio de Janeiro en
1999. En 2000, elle remporte le Premier Prix du concours Armando Prazeres pour des jeunes solistes
organisé par L'Orquestre Pro Musica. Cette même année, à partir de sa rencontre avec Monique Zanetti lors des
festivals de musique ancienne au Brésil, elle obtient une bourse du gouvernement français pour se
perfectionner en chant baroque au CNR de Paris. Dans cet établissement, elle finit son cursus avec Howard
Crook, Michel La Plénie, Sophie Boulin et Keneth Weiss en obtenant en 2003 son prix à l'unanimité et avec
félicitations du jury. En 2002, Luanda a aussi obtenu le premier prix du Concours International de chant
baroque du Château de Chimay présidé par William Christie. De 2003 à 2005, Luanda a intégré Les Jeunes voix
du Rhin, atelier lyrique de l'Opéra National du Rhin. Elle a eu ainsi l'occasion d'interpréter dans la
programmation de l'Opéra Blummenmädchen, Barbarina, Papagena, Damigella et Polymnie, sous direction de
Günter Neuhold, Dietfrid Bernet, Emmanuelle Haïm et Rinaldo Alessandrini. Avec le Parlement de Musique,
dirigé par Martin Gester, Luanda a interprété « Apollon et Daphnée » de Händel et « La muse de l'Opéra » de
Cléramault. Elle s’est produit en soliste avec l'Orchestre Symphonique de Mulhouse en chantant le motet
"Exsultate, Jubilate" de Mozart. Elle a également joué La Vie dans l'opéra « La vita humana » de Marazzoli avec
l'Ensemble Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre lors du festival de Sablé-sur-Sarthe. Cette
année, avec ce même ensemble, elle a participé à la production de « Cadmus et Hermione » de Lully en jouant
le rôle de Junon à l'Opéra Comique et à l'Opéra de Rouen.
Il débute à l’Espace Planoise-Besançon en 1981 où il côtoie de
nombreuses compagnies dont celle de Jean-Luc Lagarce. Depuis
SCÉNOGRAPHIE & LUMIÈRES
1985, il participe à tous les spectacles de l’Ensemble Justiniana en
créant décors et lumières. Cette collaboration l’amène à investir aussi bien des usines désaffectées avec
« La Petite Sirène » (Yourcenar/D.Probst), « La Guerre des Boutons » (Servan/Tabet/Danais) que
l’amphithéâtre de l’Opéra Bastille pour y créer « Noye’s Fludde » (B.Britten), « Bundibar » (H.Krasa), « Le
Journal d’un usager de l’espace-II » (G. Perec/D. Lockwood), « Oliver ! » (L. Bart), « Le Sourire au pied de
l’échelle » (H.Milter/F.Raulin), « Der Mond » (C.Orff). Il contribue également aux créations dans différents
théâtres ou opéras : « Celui qui dit oui » (B.Brecht/K.Weil), « Le Journal d’un usager de l’espace-I » (G.
Perec/A.Litolf), « Quichotte » création opéra-jazz (J-L Lagarce/M. et K.Westbrook), « La petite Messe
solennelle » (G.Rossini), « Guys and Dolls » (F.Loesser), « Le voyage dans la lune » (J.Offenbach), trois opéras
de Brecht, Weil et Hindemith « Celui qui dit oui », « Le vol au-dessus de l’océan », « l’Importance d’être
d’accord », « La Princesse au petit pois » (M.Rodgers), « Choc, lyrique de chocolat » (C.Tabet/P.Mion), « Hansel
et Gretel » (A.Wette/E.Humperdinck), « West Side story » (L.Bernstein/A.Laurents), « Aventures, Nouvelles
Aventures » (G.Ligeti), « Cendrillon, Cenerentola, Cinderella » (N.Isouard/G.Rossini/S.Prokofiev/P.Viardot),
« On devine la mer tout près » (P.Mion) et à l’étranger « Les Marimbas de l’exil » (P.Serrano/L.Le Masne),
création pour le festival de Mexico.
Parrallèlement à sa collaboration avec l’Ensemble Justiniana, il travaille régulièrement à l’Opéra de Montpellier :
décors de « Didon et Enée » en 1991, « Les Contes d’Hoffmann » en 1993, « Samson et Dalila » au Corum en
1998, décors et lumières de « La Voix humaine » et « Les Mamelles de Tirésias » en 1999 et récemment les
décors et les lumières de « Die Lustigen Nibelungen » de Oscar Straus. Actuellement, il prépare « La Petite
Renarde Rusée , créée en mars 2009 à l’Opéra National de Paris.
GERARD CHAMPLON,
Partagé entre sculpture et décor scénique, ses activités sont
éclectiques. Ses sculptures traitent du mouvement et ses décors
mettent en jeu des effets spéciaux ou des sculptures monumentales. Il
participe depuis 1989 aux opéras d’extérieurs de Bregenz en Autriche. Notamment Le Bal masqué, où il a conçu
et coréalisé le fameux squelette de 25 m de haut et également sur scène, La Bohème, dont il a conçu l’effet
feu. Il travaille avec l’Ensemble Justiniana sur « Choc, lyrique de chocolat » avec les « machines à chocolat » et
JEAN RACAMIER,
CRÉATION COSTUMES
« Quichotte, un voyage à travers le temps… » qui fut sa première expérience de costumier.
13
CHARLOTTE NESSI
METTEUR EN SCÈNE
DIRECTRICE DE L’ENSEMBLE JUSTINIANA
Après des études supérieures et premier prix de piano,
solfège et acoustique au Conservatoire National de
Strasbourg, une Licence, Maîtrise et un DEA en musicologie
à la Sorbonne à Paris (actuellement en doctorat de
musicologie à la Sorbonne à Paris), Charlotte Nessi
s'oriente en 1980 vers la mise en scène et obtient du
Ministère de la Culture une bourse d'assistante pour
travailler au Festival d'Aix-en-Provence sur « Les liaisons
dangereuses » de Pierre Choderlos de Laclos sur une
musique de Claude Prey.
Depuis 1982 Charlotte Nessi s'intéresse à de nouvelles formes de production et tente de
renouveler l’approche du répertoire théâtre/musique et de produire des œuvres nouvelles
ouvertes à différentes formes d’expression musicale et théâtrale, sans oublier les autres
arts de la scène.
Elle crée donc l'Ensemble Justiniana en région Franche-Comté devenu
aujourd'hui compagnie nationale de théâtre lyrique et musical, qui lui permet de
mettre en place des productions singulières très ancrées autour de chaque lieu
de création. C’est dans ce cadre là qu’elle est en résidence à l’Opéra national de
Paris où la plupart de ces productions ont été créées.
Avec l’Ensemble Justiniana, privilégiant les créations pluridisciplinaires et des projets
pluriculturels pour lesquels elle se lance dans l’aventure de spectacles réunissant sur
scène des artistes de différents pays, elle réalise des projets qui vont à la rencontre d’un
nouveau public, le forme et l’intègre dans ses spectacles avec la mise en place d'ateliers
de formation (chant danse théâtre).
Tous ces projets ont permis ainsi à des milliers d'enfants, d’adolescents et d’adultes de
découvrir le monde du spectacle en y participant (enfants solistes, chœur, comédiens,
certains effectifs d'orchestre) avec les mêmes exigences que les professionnels.
DIVERSES PUBLICATIONS
LA MISE EN SCENE LYRIQUE - Revue Observatoire Musical Français 1984
DES ARTISTES A LA MATERNELLE – Scérén, Académie de Lyon 2005
L’ART COMME LIEN SOCIAL – Revue Constructif 2007
(Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 1995.
Médaille Beaumarchais de la SACD en 2002)
14
1982... Dans les calmes matins de Haute-Saône… Montjustin... une idée... Et si
l'opéra sortait de ces bâtiments grandioses pour s'installer ailleurs ? À la campagne...
...2008 Plus de 25 ans, de travail, de créations, de reprises, de voyages.... Et
toujours la même envie, la même idée : comment imaginer l’opéra pour tous ?
l’Ensemble Justiniana s’intéresse à de nouvelles formes de production. Avec une
équipe à géométrie variable, il tente de renouveler l’approche du répertoire lyrique
Indépendamment de son propre parcours de metteur en scène, Charlotte Nessi, avec
l’Ensemble Justiniana, invente et imagine des projets de toutes sortes : en 1986, est
réalisé CELUI QUI DIT OUI de K. Weill et B. Brecht dans cinq villes de France, puis
à l’Opéra de Montpellier (en 1995, présenté à l’Amphithéâtre de l’Opéra-Bastille. En
1993, deux autres mises en scène d’opéras didactiques de B. Brecht, K. Weill et P.
Hindemith voient le jour : VOL AU-DESSUS DE L’OCEAN et L’IMPORTANCE
D’ETRE D’ACCORD.
Souhaitant privilégier les projets pluriculturels, l’Ensemble Justiniana se lance en
1989 dans l’aventure de QUICHOTTE, opéra jazz qui met en relation l’écrivain
français J.-L. Lagarce et le compositeur britannique M. Westbrook. Au début 2000,
après deux années de résidence d'artistes, LES MARIMBAS DE L’EXIL, opéra
franco-mexicain, texte de P. Serrano et musique de L. Le Masne, est créé à l’Opéra
de Besançon puis au Festival du centre historique de Mexico. En 2004, c’est une
rencontre avec la Hongrie qui permet d’associer des musiciens traditionnels hongrois
à la réalisation de BARBE-BLEUE suivie DU CHATEAU DE BARBE-BLEUE de B.
Bartok. La piste de la création lyrique est également explorée. En 1987, LE
JOURNAL D’UN USAGER DE L’ESPACE I, première aventure avec le texte de G.
Perec « Espèces d’espaces » (musique d’A. Litolff) en Franche-Comté, puis au
Théâtre de la Bastille à Paris en 1988, conduit au JOURNAL D'UN USAGER DE
L'ESPACE II sur une partition de Didier Lockwood, créé en 1999 à l'Amphithéâtre de
l'Opéra-Bastille. Une autre création, CHOC LYRIQUE DE CHOCOLAT du
compositeur P. Mion, montée avec Île-de-France Opéra et Ballet.
L’Ensemble Justiniana s’intéresse également au répertoire avec L’ARCHE DE NOE
de B. Britten à l’Amphithéâtre de l’Opéra-Bastille et LA PETITE MESSE
SOLENNELLE de Rossini au Festival international de musique de Besançon en 1990,
la création du VOYAGE DANS LA LUNE de J. Offenbach dans une orchestration de
J.-C. Pennetier en 1994, BA-TA-CLAN à l’Opéra de Caen et à l’Opéra Théâtre de
Besançon en 1998.
Le souci d’un véritable travail sur le terrain conduit l’Ensemble Justiniana à assurer la direction artistique d’un projet qui
aboutit en 1993 à la création de LA PETITE SIRENE (livret de M. Yourcenar, musique de D. Probst) dans une usine
désaffectée de Poligny, dans le Jura. Reprise en 1994 à l’Opéra Théâtre de Massy, puis à Lille, en 1999, après deux nouvelles
années de travail. En 1996, toujours en région Franche-Comté, l’Ensemble Justiniana et Charlotte Nessi sont chargés d’un
nouveau projet d’opéra sur un livret de L. Pergaud et une musique de P. Servain, LA GUERRE DES BOUTONS. En 1993, un
Centre d’art lyrique junior est mis en place en Franche-Comté. Il monte GUYS AND DOLLS, comédie musicale de F. Loesser
et LA PRINCESSE AU PETIT POIS et s’associe chaque année aux projets de l’Ensemble Justiniana jusqu’ en juin 2004 avec
WEST SIDE STORY de L.Bernstein présenté au Théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul.
Depuis 2000, l’Ensemble Justiniana et l’ADDIM de la Haute-Saône ont mis en place une collection « La voix d’enfants dans les
musiques d’aujourd’hui » et proposent des résidences à des compositeurs dans le département de la Haute-Saône pour créer
des œuvres avec voix d’enfants. À l’été 2000, QUICHOTTE, UN VOYAGE A TRAVERS LE TEMPS…, opéra itinérant dans les
villages, est créé dans le cadre du Festival international de musique de Besançon-Franche-Comté et du Festival d'île-deFrance et repris l’année suivante. C’est dans ce même esprit qu’HANSEL ET GRETEL d’E. Humperdinck, opéra promenade
voit le jour en 2002-2003. Puis ce sera BARBE-BLEUE suivie DU CHATEAU DE BARBE-BLEUE de B. Bartok, balade et
tragédie nuptiale, dans les châteaux de Franche-Comté et d’Île-de-France en 2004, CENDRILLON,CENERENTOLA,
CINDERELLA en 2005-2006. Actuellement un réseau de 70 villages accueillent ces productions en Franche-Comté et en Ile
de France.
Depuis 1997 et la création de BRUNDIBAR de H. Krása à l’Amphithéâtre de l’Opéra-Bastille (repris dans ce même lieu et
en région Nord-Pas-de-Calais en 1998, et à l'Opéra national de Lyon en mai 2001), OLIVER ! de Lionel Bart, et dernièrement
LE SOURIRE AU PIED DE L’ECHELLE de H. Miller avec le compositeur F. Raulin, l’Ensemble Justiniana en association avec
la région Franche-Comté, travaille régulièrement à l’Opéra National de Paris et devient Compagnie nationale de théâtre
lyrique et musical.
En 2005, c’est la création d’un spectacle lyrique et chorégraphique dédié aux tout petits avec ON DEVINE LA MER
TOUT PRES du compositeur P. Mion. Après plus de 70 représentations en Franche-Comté, ce spectacle est programmé en
mars 2007 à la Cité de la Musique à Paris, dans le cadre d’une tournée nationale.
En mars 2007, l’Ensemble Justiniana réalise également en coproduction avec l’Opéra National de Paris DER MOND de Carl
Orff, d’après le conte de Grimm après 12 mois d’ateliers pour enfants et adultes.
Après un concert mis en espace avec l’Ensemble Intercontemporain à la Cité de la musique, l’Ensemble Justiniana a créé
AVENTURES, NOUVELLES AVENTURES de G.Ligeti. Tournée en Franche-Comté, à Lyon et Paris. Cette production associée
à la création de MINIWANKA de M. Schafer a été présentée à l’Opéra National de Paris en décembre 2007 et tournera tout
au long de la saison 2009/2010.
15
DATES • LIEUX DES REPRESENTATIONS
RESERVATIONS OBLIGATOIRES
 CARMEN
(nombre de places limitées à 300)
Dimanche 20 juillet à 21h15
 BERMONT (Territoire de Belfort) - 03 84 56 13 13
Mardi 22 juillet à 21h15
 AUXELLES-HAUT (Territoire de Belfort) - 03 84 29 52 01
Jeudi 24 juillet à 21h15
 ORMOY (Haute-Saône) - 03 84 68 03 16
Samedi 26 juillet à 21h15
 BOURGUIGNON-LES-MOREY
(Haute-Saône) - 03 84 91 09 44
Lundi 28 juillet à 21h15
 FRONTENAY (Jura) - 03 84 44 62 47
Mercredi 30 juillet à 21h
 LECT-VOUGLANS (Jura)
Vendredi 1er août à 21h
 LA RIVIERE-DRUGEON
(Doubs) - 03 81 89 86 46
Dimanche 3 août à 21h
 PROVENCHERE (Doubs) - 03 81 44 33 21
 HANSEL ET GRETEL
(nombre de places limitées à 250)
Samedi 16 août 20h30
LAMADELEINE VAL DES ANGES
(Territoire de Belfort) - 03 84 54 64 08
Lundi 18 août 20h15
VY-LES-RUPT (Haute-Saône) - 03 84 68 89 04
Mercredi 20 août 20h15
LEVRECEY (Haute-Saône) - 03 84 68 89 04
Vendredi 22 août 20h15
LA TOUR DE SCAY (Doubs) - 03 81 86 13 73
Dimanche 24 août 20h15
LA PESSE (Jura)
Mardi 26 août 20h15
ROCHEJEAN (Doubs) - 03 81 49 97 27 / 06 86 93 64 17
Jeudi 28 août 20h
CHAPOIS (Jura) - 03 84 51 40 20
Samedi 30 août 20h
BY (Doubs) - 03 81 63 84 63
16

Documents pareils