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WWW.MARSEILLE-CASSIS.COM © Maindru Photo OURS Laurent MANNEVEAU Coach Athlé Santé certifié par la Fédération Française d’Athlétisme et le Ministère de la Santé Ce guide a été réalisé par l’Assurance Maladie des Bouches-du-Rhône en partenariat avec la SCO Sainte-Marguerite. Conception/Impression : PAO/SRGI - CPCAM des Bouches-du-Rhône 56, chemin Joseph Aiguier 13297 Marseille Cedex 9 Crédit photos : REK-ON / C.Pons, M.Di Martinot, M. Fisquet, A. Robert MAINDRU PHOTO - MERYL DIFFUSION Luc MAYNARD Kinésithérapeute Centre de Réadaptation Fonctionnelle de Valmante - UGECAM PACAC Ont collaboré à la rédaction de ce guide : Dr Jacques PRUVOST Médecin du sport Médecin conseiller du Directeur Régional et Départemental Jeunesse et Sports PACA Dr Charles AGENET Prix de Thèse Ancien Attaché d’Enseignement à la Faculté de Médecine de Marseille D.E.S de Gériatrie-Gérontologie D.E.S. des Pathologies liées à la Pratique du Sport Membre de la commission médicale du CNOSF Hélène DEFRANCE Diététicienne Spécialisation en suivi nutritionnel du sportif Frédéric HUET & Damien PARAYRE Pédicures-podologues Diplômés d’Etat Membres de l’Association Nationale des Podologues du Sport Podologues FFA 2 ÉDITO Marseille-Cassis approche et cette année encore vous serez près de 15000 au rendez-vous de cet évènement mythique suscitant passion, émotion, bonheur partagé en famille ou entre amis et dépassement de soi. Dans cette perspective, la Caisse Primaire Centrale d’Assurance Maladie des Bouches-du-Rhône, partenaire de la course, et la SCO Ste Marguerite, organisateur de l’événement, vous proposent un petit livret apportant un éclairage et de précieux conseils en matière de médecine du sport, nutrition, podologie, échauffements, étirements et gestion de course. SIGNIFICATION DES PICTOGRAMMES NUTRITION pages 4/5/6 PODOLOGIE Nous espérons que vous parcourrez avec plaisir ce guide et trouverez les informations utiles qui vous accompagneront tout au long des dernières étapes de votre préparation jusqu’au jour de MarseilleCassis. page 7 MÉDICAMENTS pages 8/9 Bonne course à tous ... L’ÉCHAUFFEMENT pages 10/11 GESTION DE COURSE pages 12/13 SUIVI MÉDICAL pages 14/15 3 © REK-ON / A. Robert UNE ALIMENTION ADAPTÉE POUR LE COUREUR À PIED… LES RECOMMANDATIONS DE LA DIÉTÉTICIENNE L ’activité physique, de la pratique ponctuelle au haut niveau, demande de s’intéresser à la nutrition. L’effort sollicite l’organisme. Plus on prendra soin de notre alimentation au quotidien et autour de l’effort, plus l’organisme sera armé pour s’adapter au contexte de l’exercice. Cela va dans le sens d’une meilleure réponse à l’effort et à la récupération. © REK-ON / M. Di Martinot Notre alimentation est un réservoir de nutriments et micronutriments. La présence suffisante de certains d’entre eux est essentielle. 4 AU QUOTIDIEN AYEZ DANS VOTRE ASSIETTE : • DES MINÉRAUX (céréales complètes, légumes secs, oléagineux, fruits et légumes) L’équilibre minéral de l’organisme détermine le bon déroulement de certains processus, comme la contraction musculaire. • DES ACIDES GRAS L’organisme a besoin des graisses. (Les viandes, poissons, œufs, produits laitiers, oléagineux, huiles en contiennent) Mais il est important de les équilibrer. Enrichissez votre alimentation avec des huiles de qualité : huile d’olive et de colza, elles apportent ensemble des acides gras essentiels à l’organisme, les oléagineux (noix) également. • DES GLUCIDES (pain, pâtes, riz, pomme de terre, quinoa, légumes secs, fruits, fruits secs… ) Indispensables à l’apport d’énergie. Trop peu de glucides fragilise nos défenses, impacte nos émotions. Les omégas 3 (colza, poissons gras…) ont la capacité de tempérer l’inflammation pouvant être notamment causée par l’exercice. Cela concerne l’apport de glucides aux différents repas ainsi qu’aux glucides consommés pendant et après l’effort. • DES PROTÉINES Utiles pour la réparation musculaire, la fonction cérébrale (motivation, concentration, vigilance) et nos défenses. • DES ANTIOXYDANTS (fruits et légumes entre autres) Ils nous protègent des agressions multiples du stress oxydatif (causées notamment par l’activité physique) et des blessures plus fréquentes qui peuvent en découler. 5 AUTOUR DE L’EFFORT : • AVANT L’EFFORT… Il est préférable de consommer le dernier repas 3h avant l’épreuve pour favoriser un confort digestif. Ajouter des protéines aux glucides (pain, müesli) à ce repas permet une meilleure régulation de la glycémie. Œuf mollet et jambon se digèrent rapidement. Pour ce qui est du solide, pensez aux fruits secs, pâtes de fruits, barres de céréales. Attention aux gels et à leur concentration élevée en glucides, ils peuvent provoquer des troubles digestif : consommez le gel en plusieurs fois et en buvant de l’eau. Dans tous les cas, tester ces choses à l’entrainement pour connaître ce qui vous va le mieux et pour travailler votre système digestif à l’effort. • PENDANT L’EFFORT… Une boisson énergétique contenant 20 à 40g de glucides s’avère très utile (pour 500ml d’eau/heure en moyenne). À la fois sur le plan énergétique mais aussi pour maintenir l’équilibre global de l’organisme car un manque de glucides autour de l’effort fragilise l’organisme. La présence de minéraux et d’acides aminés dans cette même boisson d’effort complèterait idéalement la composition. • DÈS LA FIN DE L’EFFORT LA RATION DE RÉCUPÉRATION PERMET DE REMETTRE UN PEU D’ORDRE DANS L’ORGANISME Tout de suite après l’effort consommez de l’eau gazeuse : riche en minéraux elle permet de compenser les pertes liées à la sudation pendant la course, et d’alcaliniser l’organisme grâce aux bicarbonates. Puis consommez sans trop attendre des fruits secs, une banane, un jus de fruit pour l’apport en glucides et en anti oxydants et leur potentiel alcalinisant, une boisson de récupération riche en acides aminés ramifiés pour la reconstruction musculaire (ou à défaut un yaourt à boire). © REK-ON / C. Pons Commencez à vous hydrater dès l’échauffement. 6 COUREZ DU BON PIED … L’ŒIL DES PODOLOGUES • PLUSIEURS SEMAINES AVANT LA COURSE ette période est idéale pour faire le point sur votre équipement : Vous devez dés maintenant prévoir de • UN MOIS AVANT LA COURSE Pour éviter les ampoules le jour J, appliquez quotidiennement sur vos pieds un crème antifrottement. C renouveler vos chaussures de running • QUELQUES SEMAINES AVANT LE DÉPART L’heure est venue de faire un soin de pédicurie chez votre podologue pour : réaliser une coupe régulière de vos ongles, une abrasion des hyperkératoses excessives sous les points d’appuis. qui montrent des signes de faiblesse (perte de l’amorti, déformations, usure de la semelle…). Prenez soin de vous faire conseiller par des professionnels en ce qui concerne le choix de vos nouvelles chaussures. Ce choix se fera en fonction de plusieurs paramètres : votre type de foulée (pronateur, supinateur, universel), votre niveau, votre corpulence, etc. De même, si vous portez des orthèses plantaires, il est temps de prévoir la visite annuelle chez votre podologue, afin de faire le point avec lui. • QUELQUES HEURES AVANT LE DÉPART Avant de vous chausser, appliquez une bonne couche de crème anti-frottements sur vos pieds et vérifiez qu’aucun corps étranger (graviers, brindille…) ne se trouve dans vos chaussures. • À QUELQUES MINUTES DU DÉPART… Assurez-vous qu’on ne marche pas sur vos lacets ! LEXIQUE • Pronation On dit qu’il y a pronation, lorsque la partie interne de la semelle et de la voûte plantaire est écrasée. • Supination On dit qu’il y a supination lorsque la partie extérieure de la semelle et le bord externe du pied sont aplatis. 7 LE BON USAGE DES MÉDICAMENTS • ENTRE UN ET TROIS MOIS AVANT LA COURSE ’est le moment de consulter votre médecin si vous êtes suivis pour une maladie chronique. Profitez de la consultation et du renouvellement de votre ordonnance pour informer votre médecin que vous suivez un entraînement régulier en vue d’une compétition de course à pied d’une durée probablement supérieure à 1h30 minutes. En effet de nombreux médicaments ne sont pas recommandés en cas d’effort intensif car pouvant, par exemple, entraîner des douleurs musculaires, perturber la sensation de soif, favoriser l’apparition de troubles du rythme cardiaque. © REK-ON / C. Pons C • QUELQUES SEMAINES AVANT … La course à pied de longue durée peut déclencher des troubles digestifs à type de diarrhée ou de douleurs abdominales. Les erreurs diététiques sont souvent en cause. Mais ces troubles digestifs peuvent exister et perdurer malgré une bonne conduite nutritionnelle. Dans ce cas un traitement préventif par pansements gastro-intestinaux ou anti-diarrhéiques est indiqué. Consultez votre médecin et testez l’efficacité du traitement sur un entrainement long par exemple. 8 • QUELQUES JOURS AVANT … • QUELQUES HEURES APRÈS … Pas d’aspirine, pas d’antalgique ou d’antiinflammatoire pour traiter les douleurs musculaires, tendineuses ou articulaires dans les 48 heures après la course. Les troubles digestifs sont toujours possibles avec ces médicaments qui peuvent aussi prolonger vos courbatures d’après la compétition. Pas d’automédication «sauvage» !!! De nombreux coureurs sur route prennent de l’aspirine, des antalgiques ou des antiinflammatoires pour prévenir les douleurs musculaires, tendineuses ou articulaires qui surviennent pendant et après les compétitions. Attention, ces médicaments peuvent déclencher des problèmes digestifs multiples (douleurs gastriques et intestinales, vomissements, diarrhées, hémoragies digestives) et même aggraver un coup de chaleur d’exercice. © Meryl Diffusion • QUELQUES HEURES AVANT … La course à pied de longue durée peut déclencher des troubles digestifs à type de diarrhée ou de douleurs abdominales. C’est le moment de prendre le traitement préventif à base de pansements gastro-intestinaux ou d’anti-diarrhéiques prescrit par votre médecin. 9 LE BON ÉCHAUFFEMENT… LES CONSEILS DU KINÉ • COMMENT FAUT-IL S’ÉCHAUFFER ? L’échauffement sera adapté en fonction des conditions extérieures (froid, vent, pluie…), du moment de la journée (matin, soir, après le travail…), de l’effort à fournir (longue distance, courte distance, saut…). Pour un bon échauffement, il faut donc vous couvrir (plus ou moins en fonction du temps bien sûr) et trottiner pour fabriquer de la chaleur, rester couvert le plus longtemps possible pour conserver cette chaleur, augmenter doucement votre effort en fonction de vos objectifs lors de la course. 10 • À PRATIQUER TOUT AU LONG DE L’ANNÉE La pratique d’étirements actifs (stretching) de manière régulière lors d’effort ne produisant pas de courbatures et/ou lors de séances dédiée a un intérêt reconnu dans la prévention des blessures. D’autre part, ces étirements peuvent être réalisés immédiatement après effort, très doux et brefs, afin d’éliminer les tensions relatives à l’effort dans un simple but de confort. © Maindru Photo E • POURQUOI FAUT-IL S’ÉCHAUFFER ? n période de repos, la température du corps est de 37°, par contre : les muscles et les tendons ont un rendement maximum à la température de 39°, le système nerveux a un fonctionnement optimum entre 38° et 39°, au cours d’un effort, les cartilages des articulations s’adaptent progressivement. Un sujet échauffé à 38°/39° peut fournir un travail mécanique plus important, avec moins de fatigue, moins de traumatisme musculaire et articulaire et avec une précision supérieure qu’un sujet non échauffé. Nous nous échauffons donc pour : augmenter en profondeur la plasticité des masses musculaires, irriguer les muscles, retrouver les gestes adaptés, protéger les articulations. © REK-ON / M. Fisquet • CONCLUSION N’oubliez jamais qu’un bon échauffement est une action individuelle tant au niveau de son contenu, que de sa durée. • ATTENTION ! Les étirements passifs, comme par exemple, la prise manuelle du coup de pied par l’arrière pour étirer le quadriceps (muscle de la cuisse) ne sont absolument pas des techniques d’échauffements et n’évitent absolument pas les risques d’accidents musculaires. • À RETENIR Par contre, des mouvements à base d’alternance de contractions/relâchements pour faire « pomper » le muscle, permettent de bien le chauffer. Exemple : monter sur la pointe des pieds puis relâcher, pour échauffer les mollets. Des alternances de travail de muscles opposés suffisent à étirer naturellement les muscles concernés (tirez la pointe du pied à vous pour étirer le mollet, descendez la pointe pour les muscles antérieures de la jambe). Enfin, faites quelques mouvements de grande amplitude pour le genou (tendu/plié), la hanche et les bras qui favorisent l’équilibre de votre corps lors de la course. 11 RÉUSSIR SON MARSEILLE-CASSIS... LES CONSEILS DU COACH Après votre phase de préparation qui a duré entre 8 et 16 semaines, vous voilà prêt pour « votre MarseilleCassis 2014 ». 5 phases feront la différence le jour J L • GARDER SON PLAN DE COURSE Si vous avez suivi une préparation avec un objectif chronométrique, suivez bien vos allures. Si vous partez sans objectif de performance, il vous faudra réguler en permanence votre effort pour arriver en haut de la « côte des pompiers » avec encore un peu d’énergie ! • UN DÉPART CONTROLÉ ’engouement et l’ambiance festive de la course va créer cet état d’excitation qui vous fera oublier de réguler votre départ, et de maintenir votre allure fixée depuis plusieurs semaines. Alors soyez vigilant car quelques secondes de gagner les premiers kilomètres seront des minutes perdues à la fin. • S’HYDRATER ET SE RAVITAILLER Il est impératif de s’hydrater à chaque ravitaillement, quelques gorgées d’eau suffisent. Si votre course dépasse les 2 heures, vous pouvez également vous ravitailler en solide. • UNE MONTÉE ÉCONOMIQUE Il vous faudra trouver une harmonie entre votre foulée, vos inspirations et expirations, et votre concentration sur votre rythme de course dans les lacets de la gineste. • UNE DESCENTE AMORTIE Le sommet de la Gineste franchi, nombre de coureurs démarrent la descente beaucoup trop vite. Cette portion de course est de loin la plus complexe à gérer avec les impacts au sol en descente, le travail musculaire, la gestion du rythme plus élevé. Veillez à garder le contrôle de votre foulée. 12 Un départ contrôlé Garder son plan de course S’hydrater et se ravitailler Une descente amortie Une montée économique 13 LE REGARD DU MÉDECIN DE COURSE L La majorité des interventions médicales survient dans les trois derniers kilomètres. C’est là que nous relevons les accidents les plus importants qui parfois nécessitent un transport médicalisé. Ces accidents ne sont pas sans conséquence. Ils peuvent être responsables de séquelles irréversibles. a particularité de Marseille-Cassis ne réside pas uniquement dans le fait du site qu’il traverse. Cette course présente des difficultés inhabituelles pour un 20km. La région où elle se déroule, la météorologie particulière du jour de l’épreuve et de sa date, son parcours accidenté nécessitent, outre la préparation physique adéquate habituelle avant épreuve, une gestion de l’effort tout au long du trajet. Nous observons rarement des accidents traumatiques. Le début de la course est une montée de dix kilomètres. Cette ascension est progressive par trois paliers où la pente s’accentue à chacun d’eux. Il est important de doser son S’il est indispensable de faire une préparation à l’épreuve, il est tout aussi important de se connaître soi-même, de connaître les réactions de son organisme à l’effort pour pouvoir le cas échéant réduire son allure, voire s’arrêter. Nous observons beaucoup d’accidents par le fait que le coureur est allé jusqu’à l’épuisement. Il dépasse ses capacités. La course à pied, pour bon nombre d’entre nous est un plaisir ludique. Il est dommage que ce jeu devienne toxique et nuisible au risque de grever l’avenir. effort pour ne pas dépenser trop sur cette première partie de la course. © Maindru Photo Toute énergie utilisée trop rapidement manquera à la fin de la course. 14 APTITUDE MÉDICALE & CERTIFICAT TYPE P CERTIFICAT MÉDICAL OU LICENCE our retirer votre dossard, vous devrez obligatoirement fournir un certificat médical ou une licence (respectivement conformes à la réglementation de la course) par téléchargement avant le 1er octobre ou à présenter lors du Village Expo. • Licencié FFA (compétition, santéloisir option running, pass running) et licencié FF Triathlon, FF Orientation, FF Pentathlon Moderne : Présentation de votre licence en cours de validité. • Licencié FSCF, FSGT ou UFOLEP : Présentation de votre licence en cours de validité faisant apparaître de façon précise la mention « ATHLÉTISME ». • Licencié FFA non compétiteur (dirigeant, santé-loisir option santé) ou licencié d’autres fédérations sportives ou non licencié : Présentation d’un certificat médical de moins d’un an à la date de la course (valable au 26 octobre 2014) portant obligatoirement la mention « non contre-indication à la pratique de l’athlétisme ou de la course à pied en compétition ». ATTENTION : Toutes autres mentions ou autres licences sportives seront catégoriquement refusées MODÈLE DE CERTIFICAT MÉDICAL CERTIFICAT MÉDICAL DE NON CONTRE-INDICATION À LA PRATIQUE DU SPORT Je sousigné(e), Docteur en Médecine, certifie avoir examiné Mr/Mme Né(é) le et avoir constaté, ce jour, l’absence de signe clinique décelable contre-indiquant la pratique de la course à pied en compétition. Certificat fait pour servir et valoir ce que de droit sur la demande de l’intéressé et remis en main propres le à Signature et Cachet du Médecin 15 N’ATTENDEZ PLUS, DEMANDEZ VOTRE CODE D’ACCÈS DANS NOS ACCUEILS OU SUR .