JEAN www.lesrestos.com Informations générales

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JEAN www.lesrestos.com Informations générales
Jean
Le Guide Michelin
Périodes d'ouverture : Fermé 8-22 août, samedi et dimanche
Prix repas Menu: 46€/ 95€ - Carte: 66€/85€
Cuisine : inventive
Equipements
Commentaires : Séduisante cuisine actuelle dans ce restaurant à l‘atmosphère chaleureuse (tons blanc-rosé, tissus à
rayures, motifs fleuris, mosaïque au sol). Salon cosy à l‘étage.
Spécialités : Escargots, crémeux de risotto, herbes hachées, beaufort, épices. Lotte, navets longs, pois gourmands, radis
roses, coquillages, algues, sauce au pinot gris. Sablé cœur caramel coulant, quinoa soufflé caramélisé, framboises au
citron vert.
JEAN www.lesrestos.com
Informations générales
Type de cuisine:
Restaurant Gastronomique
Genre d'établissement: Restaurant
Fermeture hebdo: samedi midi et soir, dimanche midi et soir
Fermeture annuelle: ouvert toute l'année
Prix du menu/carte: à partir de 41 € jusqu'à 79 €
Cité dans les guides: Michelin, Zagat, Elle, Pudlo, Champérard, Lebey, La Bible de R. Escaig
Commentaire sur le restaurant
"Chez Jean" devient Jean en janvier 2006 et reçoit une étoile Michelin en mars 2006.
— Un beau décor des années cinquante redécoré par Delphine Guidoni, avec un long
comptoir en bois clair, la superbe porte-tambour, des banquettes et du cuivre créent une
atmosphère unique dans cette maison reprise par Jean-Frédéric Guidoni - un ex de
Taillevent - où le jeune chef Anthony Boucher dirige la Cuisine depuis février 2008 pour
livrer une cuisine subtile, toute en finesse et pleine de fraîcheur au grand plaisir des clients
ravis.
— Anthony Boucher est passé par les Cuisines de Petrossian, de Pierre Gagnaire et a
travaillé avec Benoît Bordier ; il est secondé par Manuela Correyeur.
— Venez vous régaler avec les plats du chef : le foie gras mâche rouge jus de petit pois
pommes Granny, la truite de Banka fumée grecque de chou fleur artichaut poivrade brocoli
et oeufs de truite, la chair de tourteau gelée de crustacés émulsion homardine chapelure
épicée huile de café, le veau et son crémeux de risotto Beaufort, cresson cocos plats, ou le rouget et sa ratatouille
courgettes céleri et ail noir.
— Pour le dessert, Alison Johnson nous tente avec les agrumes cheesecake croustillant speculos compote d'orange et
sorbet noix de coco litchi, les pommes pochées au miel sablé breton sauce vin rouge et figue sorbet au lait ribot, ou le
chocolat fondant lait et blanc nougatine cacahuète sorbet cacao et thé de Chine.
— Le Menu du jour à 46Euro avec entrée, plat et dessert est servi midi et soir.
— A la carte comptez autour de 41Euro à 79Euro.
— Menu dégustation à 75Euro en 5 services.
— Service de 12h à 14h30 et de 20h jusqu'à 22h30.
— Accueil souriant et service adorable.
— La belle et vaste salle enchante toujours le visiteur avec sa grande hauteur sous plafond, les poutres peintes en
blanc, le carrelage du sol, les lattes de bois blond sur les murs, les banquettes de velours rouge et le large escalier
vers l'étage pour découvrir le Salon à la décoration d'Outre-mers, pour 12 à 25 couverts.
— Réservation conseillée.
TELERAMA SORTIR
janvier 2009
200 bonnes adresses Paris et alentours
par Roland Zemour
Jean
Cette maison traverse les époques comme Gainsbourg a su traverser les vagues yé-yé, disco, soul, pop, reggae… : avec une
faculté d'adaptation étonnante. Équipes et chefs s'y sont succédé. N'empêche, ce caméléon culinaire bluffe encore par la
qualité de ses prestations.
La belle carte d'Anthony Boucher, dont les intitulés se déclinent par produits (très tendances), titilles la curiosité. Ainsi, les
encornets et couteaux à l'encre de seiche, fenouil et ail noir, ou encore des oursins en crémeux, betteraves de chioggia et
mousse de lait au raifort interpellent les sens tant par leurs textures que par leurs saveurs rares. Côté plats, les succulents
Saint-Pierre au coco de Paimpol, chou Shanghai, citronnelle et vinaigre celtique rivalisent avec le pigeon de Mesquer, ravioles
au foie de volaille, amandes corses, poires et jus de volailles chocolaté. Et que dire de cet agneau confit huit heures aux
cébettes thaïes, avec tajines de fruits, épices orientales et trévise, qui vous berce de ces fins arômes ? Une cuisine vive et
intensive, qui nous conduit jusqu'au dessert (Alison Johnson), comme cette pêche de vigne pochée au vin blanc, tomates
confites, croustilles caramélisée et enrobée d'une glace aux amandes. Pour tout gourmet qui se respecte.
VALEURS ACTUELLES
juillet 2008
par O. D'ALBA et V. ANDRE
ELLE ET LUI ONT AIME…
« Jean », un piano sucre et sel
Cette belle enseigne dirigé par Delphine et Jean-Fréderic Guidoni vient de changer de chef et accueille en cuisine Anthony
Boucher et une pâtissière américaine Alison Jonhson. Un nouveau décor très années 1950 avec de jolis tissus, de larges tables
nappées face à l'immense bar, et, dans l'assiette, une cuisine traditionnelle.
Il se régale en entrée d'un risotto de lentilles à l'orange (16 euros), en plat il choisit un agneau et gnocchis purée de pulpe de
carottes et roquette (41 euros). Pour elle, en entrée, des langoustines, mâches et céleri (2à euros) et, en plat, un turbot,
betteraves topinambours et échalotes (43 euros). En dessert, ils se partagent un brownie aux noix (12 euros).
Ils vous conseillent les menus, moins cher. Au déjeuner : le menu du jour (45 euros) avec une entrée un plat et un dessert ;
le soir, un menu 7 plats à 85 euros et plats à 65 euros. Ils apprécient la jolie carte des vins, dont de nombreuses étiquettes
sont proposées au verre.
LE FIGAROSCOPE
septembre 2008
Des tandems sucrés – salés
A contrario des lustres passé où les grands restaurants planquaient leurs « chargés de douceurs » derrière un nuage de
chantilly, désormais le chef pâtissier se hisse à la hauteur (en compétence et notoriété) du chef tout court. C'est le cas chez
Jean (un macaron Michelin), où une Américaine, Alison Jonhson, à la fois technicienne et athlète (elle a travaillé dans l'art
contemporain), est mise en avant sur la carte pour sa gamme de « desserts en couleurs »au même titre que le responsable
des cuisines.
PRIVATE EQUITY
mars 2008
Jean
Avec son feutré de néo-manoir normand, ses manières de velours et son petit prince secouant savamment les creux de
l'assiette, Jean s'était trouvé une envergure au hasard du quartier Saint Lazare. Michelin aimait beaucoup, Paris aussi, l'appétit
suivait son jolie cours ! Et puis soudain, le petit prince s'en est allé. Piqué par une belle table au vert de ville d'Avray. On
attendait alors un Jean qui pleure, on découvre, aussi sec, un Jean qui rit. Un chef de perdu, deux de retrouvés. L'un au salé
et l'autre au sucré. L'un, jeune ancien du grand Gagnaire soignant le risotto de lentilles au jambon d'Auvergne et les saintjacques au quinoa-oseille-chou. L'autre fraîche pâtissière made in New York signant quelques très spirituel desserts
(remarquable orange émulsionnée, gelée de mandarine et glace ivoire-menthe en façon de milk-shake chic).
LE FIGAROSCOPE
mars 2008
par EMMANUEL RUBIN
La seconde mi-temps du Jean
Quand une table d'envergure perd son chef en cours de route, c'est un peu comme le grand club de foot lorsqu'il se fait piquer
son avant centre au mercato. On sent l'adresse orpheline, auscultant le banc de touche, prête à filer ses fourneaux au premier
commis pour assurer la première saison. Il y a encore un mois, le restaurant Jean, bistrot très policé des abords de SaintLazare, avait encore son Benoît Bordier, petit prince de la casserole. Celui-là vient de partir pour Ville-d'Avray. On craignait
donc le pire et puis, petit miracle, l'adresse s'est retrouvée une offensive à l'action d'un binôme propice au « une-deux ». Un
chef, une pâtissière! Lui, Anthony Boucher, jeune ancien de chez Gagnaire. Elle, Alison Jonhson,
Toute fraîche Américaine. L'un et l'autre très techniques, déployant une cuisine de beau jeu, encore à l'échauffement, mais
d'ores et déjà promise à une belle énergie