àlaune

Transcription

àlaune
mars 2007 • ISSN 1765-3770
www.ebs co. f r
Depuis 1927, chaque année à la
même époque, un célèbre magazine
américain décerne le titre de la
« Personnalité de l’année » à celui ou
celle qui a « le plus marqué l’année
écoulée, pour le meilleur ou pour le pire ». En
décembre 2006, la rédaction de cet hebdomadaire
américain tranchait, la « Personne de l'année : c'est
vous. Oui. Vous. Vous contrôlez l'ère de l'information. »
Chez EBSCO, nous n’avons pas attendu le résultat de
cette élection pour VOUS placer au cœur de nos
préoccupations. Tout au long de l’année 2006 et
depuis le début de cette année 2007, notre priorité est
restée la même : toujours mieux répondre à vos
attentes et vous servir aussi efficacement que possible.
En terme de gestion, au cours de la saison des
réabonnements, nos équipes se sont mobilisées et
sont parvenues à tenir le cap de manière à ce que
nous puissions respecter les délais imposés par les
éditeurs pour les renouvellements.
Du point de vue du développement, nous avons
amélioré nos solutions et services de gestion des
ressources électroniques de manière à ce qu’ils
restent en phase avec l’évolution du marché de
l’information. Nous avons conclu des partenariats
clés avec des éditeurs et des fournisseurs de
systèmes intégrés de bibliothèques et nous nous
sommes impliqués dans des réflexions poussées sur
les enjeux et besoins de notre industrie. Notre
participation active au groupe de travail créé à
l’initiative du GFII sur la gestion des périodiques en
est une illustration.
Enfin, au cours de ces derniers mois, une autre de nos
priorités a été de maintenir notre action de soutien
envers certaines des causes qui nous touchent en
France et à l’étranger. Ainsi, parmi nos « engagements »,
reviennent le Torball (Fédération Française Handisport)
et l’Institut Gustave Roussy pour la recherche contre le
cancer. A ceux-ci s’ajoutent des actions ciblées telle
que notre participation à la reconstruction de
bibliothèques au Liban.
Je vous invite à découvrir toute notre actualité dans
ce huitième numéro d’Informail.
Toute l’équipe d’EBSCO Information Services se
joint, d’ailleurs, à moi pour vous en souhaiter une
bonne lecture !
Cordialement,
Luc Prudhon - Vice Président & Directeur Général
EBSCO Information Services
àlaune...
Catherine Baude, membre du comité de
pilotage du groupe de travail sur la gestion
des périodiques
« … le premier objectif d’un marché d’abonnements n’est
pas d’obtenir les conditions financières
les plus avantageuses, mais de définir le
cadre de travail qui va lier pendant
plusieurs années les deux partenaires, le
client et son fournisseur. »
Catherine Baude
En 2003, un groupe de travail sur la gestion des abonnements aux
périodiques voit le jour à l’initiative du GFII. L’ADBS, l’ADBU, la FNPS et le
SNIEL s’associent pleinement à ce projet dans lequel des représentants de
clients, d’agences d’abonnements et d’éditeurs confrontent leurs
connaissances, leurs points de vue ainsi que leurs contraintes et leurs
besoins pour dégager les règles de conduite à observer en matière de
gestion des abonnements.
Fruit d’un travail de longue haleine - deux ans d’échanges et de réflexions
ont été nécessaires à sa naissance -, le guide des bonnes pratiques relatives
à la gestion des abonnements aux périodiques est finalisé en 2005, sous la
forme d’un vade-mecum. Il décortique le processus de la chaîne de gestion
des abonnements en mettant en lumière les dysfonctionnements éventuels
et les pistes d’amélioration nécessaires à chaque étape du processus.
En tant que membre de l’ADBS, Catherine Baude participe activement au
comité de pilotage du groupe de travail sur la gestion des périodiques qui a
donné naissance à ce vade-mecum, baptisé « Clients, agences, éditeurs,
comment gérer ensemble les abonnements aux périodiques ».
Dans le prolongement de ce travail, Catherine Baude et ses collègues de
l’ADBS se sont penchés sur la question de la rédaction des cahiers des
charges dans les appels d’offres. Elle nous parle de son expérience et nous
confie les résultats de ces réflexions.
interview pages 2 et 3
Catherine Baude,
chef du bureau de la politique documentaire au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé ;
membre du comité de pilotage du groupe de travail du GFII sur la gestion des périodiques
INFORMAIL : Madame Baude, vous êtes membre du comité
de pilotage du groupe de travail du GFII sur la gestion des
périodiques. Qu’est-ce que ce groupe de travail ? Quelle est
son action ?
Catherine Baude : Le groupe de travail est né de la volonté de
différents professionnels de la documentation bibliothécaires, éditeurs, agences - de réagir après les graves
difficultés rencontrées dans les services documentaires en
raison de la défaillance d’un prestataire d’abonnements en
2003. Cet événement a eu pour effet une concertation entre
les acteurs dans le but d’avoir une meilleure connaissance du
fonctionnement du marché et d’agir ensemble pour dégager
les bonnes pratiques en la matière. Depuis le départ, la force
et l’efficacité du groupe résultent du principe de travailler
toujours dans le cadre d’une discussion tripartite - clients,
Au cours de l’analyse de la chaîne de gestion des
abonnements, quels dysfonctionnements ont été identifiés ?
On n’achète pas les abonnements comme le mobilier ou le
carburant, mais dans les grands organismes, en réalité, on ne
fait pas toujours la distinction. Le premier dysfonctionnement
est donc la mauvaise connaissance des spécificités des
abonnements et de l’état du marché par une partie des
professionnels. Les services d’achats généralistes, par
exemple, n’ont pas une connaissance suffisante des
spécificités de l’abonnement (notamment électronique) et
peuvent être amenés à avoir des pratiques inadaptées. De
leur côté les bibliothécaires et documentalistes, qui ont la
connaissance des exigences des utilisateurs, ne maîtrisent pas
toujours les règles de la commande publique ou des achats.
Par ailleurs, les clients déplorent une
défiance des éditeurs vis à vis des
F
agences.
ocus
CE QU’IL FAUT FAIRE EN MATIÈRE DE GESTION DES ABONNEMENTS
Source : Vade-mecum du groupe de travail du GFII, sur la gestion des abonnements aux périodiques
Le Groupe de Travail
• encourage les clients à privilégier une Selon le Groupe de travail,
rédaction ouverte des appels d’offres qui • il convient de différencier le délai de
permet aux agences de proposer des
traitement (enregistrement et envoi de la
solutions créatives.
commande à l’éditeur) et le délai de mise
• déconseille formellement le dispositif des
en service effective par l’éditeur (réception
prix fermes dans la mesure où il n’est pas en
du premier numéro par le client).
phase avec la réalité du marché de • chaque acteur de la chaîne doit être vigilant
l’abonnement.
pour éviter une réclamation infondée.
• recommande que les devis comprennent • l’éditeur doit répondre systématiquement
quatre colonnes : tarif éditeur public, année
à l’agence.
de référence, durée de l’abonnement, tarif
• l’agence transmet dans tous les cas la
agence incluant les frais de service. Une
réponse au client.
mention spéciale sera ajoutée, si
pour
les
prestations • le client doit signaler toute réception
nécessaire,
constatée ensuite.
particulières.
• insiste sur le fait que le tarif agence doit • les pénalités pour la prestation doivent être
circonscrites à la prestation propre de
être supérieur au tarif public de l’éditeur ou
l’agence : pénalités pour non-respect des
au minimum égal à celui-ci.
obligations
de
transmission
des
• recommande que les appels d’offres ne
réclamations.
comportent pas pour l’agence d’obligation
de remise sur le tarif public de l’éditeur : en
effet, ce n’est pas une pratique saine pour le
marché de l’abonnement.
Dans ces conditions, quelles
solutions ont été proposées ?
Outre le dialogue entre
professionnels, qui a permis
au groupe de constituer
ensemble une compétence
forte, nous avons misé sur les
vertus d’une pédagogie
concrète : informer les
professionnels, les aider à
travailler mieux, leur fournir
des outils adaptés. D’où
l’idée de la rédaction du
vade-mecum, qui a eu
d’emblée
un
excellent
accueil, car il répondait à un
vrai besoin. Dans ce domaine
comme dans d’autres, une
meilleure information est
déjà en soi un progrès.
J’en déduis que votre étude
sur les cahiers des charges
des appels d’offres s’inscrit
dans
cette
dynamique
pédagogique. Selon vous,
quelles sont les grandes
règles à observer, les erreurs
à éviter lors de la rédaction d’un cahier des charges ?
agences, éditeurs -, malgré les situations de concurrence qui
peuvent exister, et de se concentrer sur les questions
opérationnelles dans un effort de transparence. Le groupe
s’est avéré ainsi un formidable outil d’auto-formation, chaque
acteur apportant aux autres son expérience.
mars 2007 | page 2
Il faut travailler sur des principes simples : contrairement à une
idée reçue fort répandue, le premier objectif d’un marché
d’abonnements n’est pas d’obtenir les conditions financières
les plus avantageuses, mais de définir le cadre de travail qui
va lier pendant plusieurs années les deux partenaires, le client
et son fournisseur. Ce qui est important, c’est d’avoir prévu
des clauses adaptées aux
contraintes et utiles à
l’institution dans la durée, par
exemple pour les uns
d’une
forte
l’exigence
réactivité et les délais de
mise en place, pour les autres
des outils de suivi permettant
une réaffectation ultérieure
des coûts aux utilisateurs en
comptabilité interne. En
d’autres termes, il faut être
réaliste et miser sur la qualité
de la prestation.
De plus en plus d’entreprises
et d’institutions font appel à
une agence pour les accompagner dans la gestion de leurs
abonnements. Selon vous, quel enjeu y a-t-il aujourd’hui à
travailler avec un prestataire de service pour la fourniture et la
gestion des abonnements périodiques ?
Dans la sphère publique, c’est très simple : passer par une
mise en concurrence, puis un contrat est une obligation
légale. Les entreprises privées ne sont pas soumises à cette
contrainte, mais elles ont tout intérêt à jouer la mise en
concurrence pour choisir le prestataire le plus adapté à leur
besoin. Par ailleurs il est tout à fait impossible, matériellement,
pour un organisme qui prend des centaines d’abonnements,
de gérer lui-même les relations commerciales et financières
avec les éditeurs, notamment quand ceux-ci sont étrangers.
Le prestataire globalise les achats et se charge du traitement
et du paiement des commandes, allégeant ainsi le travail du
client. En revanche, il ne peut pas remplacer les contacts
directs des professionnels avec certains producteurs non
commerciaux, notamment pour la littérature grise.
En tant que professionnelle de l’information-documentation,
quel regard portez-vous sur le marché actuel des
abonnements aux périodiques ?
dans le temps. En outre, la forte pression en faveur de la
gratuité incite les éditeurs à rechercher un retour sur
investissement rapide. Les prix demandés sont souvent très
élevés et erratiques, obligeant les bibliothèques et centres de
documentation à des choix difficiles entre support papier et
électronique.
La question mériterait que lui soit consacrée une étude à part
entière semble-t-il. Est-ce prévu ? Quelle est la prochaine
étape du groupe de travail sur la gestion des périodiques ?
Nous ambitionnons de faire l’équivalent du vade-mecum pour
les abonnements électroniques, ce qui est autrement plus
difficile. Dans un premier temps, nous allons continuer à
travailler sur l’état du marché et les attentes des
professionnels de l’information.
Focus
LES 10 PRINCIPALES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
DANS LA GESTION DES ABONNEMENTS ÉLECTRONIQUES
Source : Résultats de l’enquête ADBS sur les attentes des clients en matière
d’abonnements électroniques
Des dysfonctionnements sont généralement identifiables au
niveau du traitement :
• de l’adéquation ou l’inadéquation entre le Système
d’information interne et celui de l’éditeur
• des coûts
• de la diversité des modes de tarification
• de la variété des offres
• de l’installation et la maintenance des abonnements
• des conditions contractuelles
• de la continuité du service
• de la gestion des réclamations
• de l’accès aux archives après interruption de l’abonnement
• du format des archives acquises
Pour télécharger les résultats complets de l’enquête :
http://www.adbs.fr/site/publications/texte_ref/reference.php
Aujourd’hui les professionnels sont confrontés à deux enjeux
importants : l’émergence d’une demande de mutualisation
des achats, notamment dans le secteur public, et par ailleurs
la question des abonnements électroniques, dont le cadre
juridique est tout à fait différent de l’abonnement papier.
C’est une nouvelle compétence à acquérir pour les
professionnels de l’information, clients, mais aussi agences,
qui doivent accentuer leur professionnalisme.
Quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent dans la gestion
des périodiques électroniques ?
La principale difficulté est le statut juridique de l’abonnement
électronique : ce n’est pas un achat que l’on conserve le
temps qu’on veut, comme l’abonnement papier, c’est un droit
d’usage d’une ressource qui s’inscrit dans le temps. Pour faire
court, on passe d’une logique d’acquisition à une logique de
location. Deux choses changent avec les abonnements
électroniques : d’une part on n’a qu’un accès à distance à la
ressource, sans la stocker, d’autre part cet accès est limité
Pour télécharger ce vade-mecum :
http://www.ebsco.com/france/images/vademecum_abonnement.pdf
mars 2007 | page 3
LA FRANCE DÉCROCHE LA 3ÈME PLACE DU PODIUM DU MARCHÉ DE
L’INFORMATION PROFESSIONNELLE ÉLECTRONIQUE EN EUROPE.
Au cours du 4ème trimestre 2006, le cabinet britannique IRN
Research a publié le dernier volet de son étude du marché
européen de l’information professionnelle électronique, « The
European Online Information Market ».
Cette étude analyse les tendances observées sur l’ensemble du
marché de l’information électronique en Europe au cours de
l’année 2005, en mettant l’accent sur les deux secteurs clés que
sont l’information économico-commerciale1 professionnelle et
l’information scientifique, technique et médicale (STM).
et en Grande-Bretagne, essentiellement, parce que la
communauté scientifique française puise largement dans la
littérature savante rédigée en langue anglaise. En
conséquence, certainement par manque de littérature
scientifique en langue française, les budgets d’acquisition
d’information STM des bibliothèques académiques françaises
sont encore en moyenne 2 ou 3 fois inférieurs à ceux de
Sur les deux marchés spécifiques de l'information l’Allemagne et de la Grande-Bretagne, et 4 fois moins
commerciale professionnelle et STM, la Grande-Bretagne, importants que ceux des Etats-Unis. Malgré ces
problématiques budgétaires, le marché français de
l'Allemagne et la France mènent la course en tête.
l’information STM électronique a
Part du marché de l’Information Part du marché de l’Information augmenté de près de 10% en 2005 ; une
commerciale professionnelle
STM
bonne performance pour un marché
encore largement dominé par le papier.
On y apprend que cette année là, le marché européen de
l'information électronique a enregistré une croissance de 14%
à 3,5 milliards d’Euro - à prix constant - par rapport à 2004.
Selon les analystes, cette augmentation découle largement du
transfert des dépenses d'acquisition des ressources papier
vers les ressources en ligne, dans les domaines LTR2 et STM.
Grande-Bretagne
33,3%*
Allemagne
17,2%*
France
15,8%*
* Part de marché en pourcentage, sur le total des ventes européennes du secteur
En 2005, la France décroche donc la troisième place du
podium du marché de l’information économico-commerciale
professionnelle en Europe et enregistre la plus forte
croissance des trois principaux marchés géographiques de ce
secteur. Selon IRN Research, cette croissance résulte
essentiellement du taux élevé de transfert du papier
vers l’électronique.
L’essor du numérique sur ce segment de marché en France a
connu un tournant décisif lorsqu’à l’automne 2005, l’agence
économique et financière française, AGEFI a décidé de se
séparer de son quotidien et de ses newsletters papier. Selon
l’AGEFI, le papier n’était plus un support adapté aux
professionnels de la finance, gros consommateurs
d’information en temps réel.
Pour ce qui est de l’acquisition d’information électronique STM,
au cours de l’année 2005, la croissance observée a
essentiellement été drainée par l'augmentation des ventes dans
l’industrie pharmaceutique et le secteur de la santé. A l’instar
des deux années précédentes, la pression a, en revanche, été
maintenue sur les budgets académiques traditionnels.
Globalement, ces dernières années, le marché français de
l’information STM en France a été moins actif qu’en Allemagne
mars 2007 | page 4
32,6%*
En conclusion, IRN prévoit une croissance
des ventes européennes de 9% sur le
19,8%*
marché de l’information électronique en
2006 suivi d’une augmentation d’environ
16,8%*
7,7% en 2007. Les solutions à valeur
ajoutée et les offres personnalisées
contribueront à cette augmentation sur le
segment
de
l’information
économico-commerciale
professionnelle. Sur le segment de l’information STM, les
budgets académiques resteront faibles et toute croissance
proviendra très probablement du développement de nouveaux
produits, et d’un accroissement de l’utilisation de l’information
électronique par les praticiens et scientifiques des secteurs nonacadémiques. La santé et l’industrie pharmaceutique resteront
très probablement les principaux secteurs où la croissance
se manifestera.
Enfin, selon IRN, toujours, l’information économico-commerciale,
devrait assister à une certaine amélioration des budgets dans le
secteur corporate.
Le marché de l’information commerciale inclut ici les sous-secteurs suivants : information
d’entreprise, information financière et actualité, études de marché, législation et
réglementation, information économique et géopolitique
1
le sigle LTR est utilisé pour Legal, Tax and Regulatory, traduit en français par législation
et réglementation
2
LE SAVIEZ-VOUS...
?
En 2006, plus de 50% des commandes
d’abonnements traitées par EBSCO avaient
une composante électronique.
PressDisplay
LIRE SON QUOTIDIEN PRÉFÉRÉ, OÙ QUE L’ON
SOIT DANS LE MONDE, DANS SON FORMAT
D’ORIGINE ET DÈS LE JOUR DE SA PARUTION...
C’EST POSSIBLE !
Au siècle dernier, Gaston Berger disait
« Demain ne sera pas comme hier. Il sera
nouveau et il dépendra de nous. Il est moins
à découvrir qu'à inventer ». Au moment où il
s’exprimait, ses contemporains étaient loin
de s’imaginer que ces lendemains auxquels
il faisait allusion évolueraient jusqu’à prendre
en considération les détails les plus
élémentaires de notre quotidien.
relayée quel qu’en soit le pays d’origine. La société canadienne
NewspaperDirect™ en a fait sa priorité, son cheval de bataille en
mettant au point une solution de diffusion numérique de
quotidiens, journaux et magazines du monde entier,
PressDisplay™. Conçue et développée à partir de la technologie
propriétaire, PrintToScreen, cette solution permet de collecter et
d’afficher sur l’écran d’un PC ou d’un ordinateur de poche, tous
les formats existants de journaux, livres, revues
et lettres d’information.
En tant que leader mondial des fournisseurs de
service et solution d’accès et gestion de
l’information, EBSCO est particulièrement
attentif aux développements entrepris en
matière de diffusion et gestion de l’information.
Aussi en décembre dernier, l’infomédiaire a-t-il
signé un accord de partenariat avec
NewspaperDirect™ concernant la distribution
de PressDisplay en France. Grâce à ce nouvel
accord, les clients d’EBSCO France pourront
accéder à plus de 400 quotidiens et journaux
du monde entier dans leur format d’origine,
dès le jour de leur parution.
Ainsi, en 2007, le monde est tel que le
présageait le philosophe français… différent,
nouveau, à l’image de ce que nous sommes
devenus ! Un monde régi par l’information et
peuplé d’individus « mobiles », qui voyagent
souvent plus et bien plus loin que ne le
faisaient leurs grands-parents.
Conséquence de ces mutations, ce qui semblait être une
excentricité, hier - pouvoir lire son quotidien local, son journal
économique ou son magazine préférés, dans son format
d’origine, le jour même de sa parution, tout en étant à plusieurs
milliers de kilomètres de son lieu de résidence -, peut être une
nécessité aujourd’hui. Ignorer les frontières géographiques.
Pouvoir consulter l’information à la source, le jour même où elle
est disponible. Pouvoir rapidement vérifier une information
PressDisplay offre, en effet, un moyen interactif
d’accéder à des centaines de journaux à partir d’une interface
« utilisateur » unique dotée d’outils de navigation et de
fonctionnalités de gestion de l’information destinés à faciliter
l’accès à l’information : recherche avancée, partage d’articles
(e-mail ou blog), lecture hors ligne, impression et sauvegarde,
écoute audio de certains articles, etc.
Parmi les atouts de la solution PressDisplay, on retrouve, de plus,
un service d’archives à 60 jours et un outil de traduction
instantanée disponible en 12 langues.
Elsevier fait d’EBSCO son partenaire pour le lancement de ScienceDirect
ArticleChoice, une nouvelle offre d’acquisition de copies d’articles sans
abonnement
Quelques mois après leur association pour
le lancement en France d’E-Select™,
Elsevier et EBSCO collaborent à nouveau
pour, cette fois, offrir des forfaits d’achat
d’articles électroniques à l’unité, aux
administrations et institutions de recherche
publiques, en France. Cette offre est baptisée ScienceDirect
ArticleChoice.
Grâce à ce nouveau service, les clients d’EBSCO peuvent accéder
instantanément au contenu STM (scientifique, médical et technique)
et de sciences sociales, disponible sur la plate-forme ScienceDirect.
Ce fonds de ressources documentaires électroniques représente plus
de 8 millions d’articles en texte intégral, publiés dans près de 2000
revues entre 1823 et aujourd’hui. Les utilisateurs du service
ScienceDirect ArticleChoice peuvent également utiliser l’outil de
recherche de la plate-forme de l’éditeur, consulter gratuitement les
résumés des articles, choisir celui ou ceux qu’ils souhaitent acquérir
et en télécharger très facilement le texte intégral.
Anne Simoneau, Directeur Commercial d’EBSCO Information
Services explique : « En achetant l’un des forfaits ScienceDirect
ArticleChoice, nos clients bénéficient de la flexibilité d’une formule
pay-per-view tout en profitant de tarifs attractifs pour l’acquisition des
articles à l’unité. Notre ambition est de pouvoir répondre aux besoins
spécifiques de notre clientèle. L’offre mise au point par Elsevier
répond à une réelle demande. Nous sommes heureux d’y être
associés. »
A l’automne dernier, Elsevier avait déjà retenu EBSCO
comme partenaire exclusif pour le lancement de l’offre
E-Select™ : E-journals, spécifiquement conçue pour les
institutions académiques et les administrations qui ne souhaitent
pas plus de 5 accès simultanés pour une même revue électronique.
En souscrivant à l’offre E-Select™ : E-journals, ces derniers
bénéficient tout simplement d'un accès en ligne individuel aux titres
qu’ils sélectionnent parmi plus de 1300 des revues électroniques
phares d’Elsevier dans les domaines STM (scientifique, technique et
médical) et des sciences sociales. Ils peuvent dès lors consulter le
texte intégral ainsi que les 10 dernières années d’archives de ces
revues grâce à un système de mot de passe individuel.
mars 2007 | page 5
A-TO-Z®
WITH
W E B F E A T
EXPRESS : UN
RÉPERTOIRE EN LIGNE ET UN MOTEUR DE
RECHERCHE FÉDÉRÉE EN FRANÇAIS !
De plus en plus dans
l’air du temps, le
moteur de recherche
fédérée est un guichet
unique d’interrogation
qui permet d’effectuer,
en une seule requête,
une recherche dans
plusieurs sources de
données hétérogènes
et de formats différents
(bases de données,
plates-formes éditeurs,
revues, annuaires, pages de sites Internet, HTML, TXT, DOC,
PDF, XML, RTF...).Les résultats de ces interrogations sont affichés
dans une liste unique, personnalisable en fonction des moteurs.
Pour les utilisateurs, les avantages sont immédiats : une
requête unique pour toutes les sources ; le respect des
spécificités d’interrogation de chacune de ces sources ; des
heures de recherche épargnées ; la certitude d’interroger
l’intégralité du fonds de ressources documentaires ; la
valorisation du capital documentaire des bibliothèques et
centres de documentation, notamment pour ce qui est des
ressources peu utilisées.
Fort du succès remporté par WebFeat Express, WebFeat a
décidé de déployer sa solution à l’international.
Conséquence, depuis janvier 2007, les utilisateurs des
solutions EBSCO A-to-Z® with WebFeat Express peuvent
bénéficier d’une interface de recherche fédérée en français.
L’ajout d’une console administrative permet dorénavant aux
administrateurs de l’outil de modifier de manière dynamique
les caractéristiques de la langue de l’interface.
Disponible depuis la fin de l’année 2005 via l’offre de gestion
de ressources documentaires d’EBSCO, Webfeat s’intègre
avec la solution EBSCO A-to-Z® sous la forme de modules
baptisés WebFeat Custom et WebFeat Express™.
Tandis que WebFeat Express répond plus spécifiquement aux
attentes des petites et moyennes structures peu soucieuses
de personnaliser l’interface et les services du moteur de
recherche, WebFeat Custom s’adresse plus spécifiquement
aux bibliothèques et centres de documentation qui souhaitent
bénéficier d’un service de recherche fédérée consolidé tout
en intégrant des fonctionnalités additionnelles de
personnalisation et de génération de statistiques d’usage.
mars 2007 | page 6
LA BASE DE DONNÉES ECONLIT™ WITH
FULL TEXT DISPONIBLE EN EXCLUSIVITÉ SUR
LA PLATE-FORME EBSCOhost®
EconLit est une base de
données bibliographiques
produite par l’American
Economic
Association
depuis 1969. Depuis une
dizaine d’années, EBSCO
et l’American Economic
Association collaborent pour offrir cette source de
contenus économiques aux professionnels de
l’information et de la documentation de tous horizons.
EconLit compte plus de 735 000 références bibliographiques
couvrant tous les champs des sciences économiques :
micro et macroéconomie ; économie publique, régionale,
rurale et urbaine ; méthodes mathématiques et
quantitatives : organisation et relations industrielles ;
économie du travail ; démographie ; histoire économique ;
ressources naturelles ; développement et changements
technologiques ; finance ; économie internationale…
Au mois de janvier dernier, EBSCO et l’American
Economic Association ont renforcé leur collaboration en
offrant la base de données en texte intégral, EconLit™
with Full Text, en exclusivité sur la plate-forme
EBSCOhost. En plus de donner accès à la totalité du
contenu bibliographique d’EconLit, cette nouvelle
banque de données propose le texte intégral d’une
collection de plus de 400 revues, livres, monographies, et
publications internationales traitant d’Economie et de
Finance, parmi lesquelles l’American Economic Review, le
Journal of Economic Literature, et le Journal of Economic
Perspectives.
Tournée vers l’actualité économique internationale,
EconLit™ with Full Text bénéficie de mises à jour
mensuelles et propose du contenu en anglais - pour la
plupart -, mais aussi en français, allemand, espagnol,
italien, portugais, langues scandinaves...
EBSCO ET LE TORBALL ; UNE BELLE HISTOIRE D’AMITIÉ
Entre EBSCO et le Torball,
c'est une belle histoire
d'amitié qui est née
lorsqu'en 2004, Sophie
Prigent, entraîneur de
l'équipe
actuellement
championne de France et
contrôleur financier au
sein de l’entreprise,
sensibilise sa Direction à
ce sport peu connu. Cette même année, EBSCO Information
Services France décide de soutenir financièrement l'équipe de
France de Torball dans le cadre des championnats du monde de
la discipline, en Argentine.
En décembre 2006, EBSCO remet ça, mais cette fois, c’est autour
d’un match amical que les liens se resserrent entre l’entreprise et
les sportifs. Ainsi, cinq représentants d’EBSCO France, incluant
Luc Prudhon, Directeur Général, forment une équipe de fortune,
pour affronter sur le terrain l'équipe championne de France.
Luc Prudhon, Directeur Général d’EBSCO Information Services
explique : « Ce match fut pour nous un joli prétexte de plus pour
encourager ces sportifs hors du commun et découvrir leur
univers. Plus qu’une rencontre sportive, ce fut une très belle
aventure humaine ! »
Le Torball est un sport collectif pratiqué par des sportifs déficients
visuels - non voyants et mal voyants -. Dans chaque camp, trois
joueurs équipés d’un masque opaque s’affrontent au cours de
deux mi-temps de 5 minutes. Chaque équipe doit tenter de
marquer des buts dans le camp adverse en lançant un ballon
sonore sous des cordes tendues.
Un autre des membres de l’équipe EBSCO, André Mahieu,
Directeur du Service Clients précise : « Chaque joueur doit
pouvoir attaquer et défendre en même temps. A mon sens, la
qualité du jeu dépend grandement de la confiance qu’ont
les membres d’une même équipe les uns envers les autres.
Cela se rapproche de la notion de savoir travailler ensemble
que nous tentons d’insuffler continuellement au sein de notre
entreprise. »
Si en théorie le principe du jeu parait simple, dans les
conditions réelles « du noir total » tout cela se corse
considérablement pour n’importe quel joueur inexpérimenté
et aux facultés auditives moins alertes que celles des non et
mal voyants.
Interrogé sur les sensations procurées par ce sport surprenant,
Luc Prudhon poursuit : « On aurait pu penser que ce qui nous
manquerait le plus, ou du moins ce qui nous gênerait le plus
serait le fait d’être des voyants mis en situation de non
voyants. Mais en fait, on oublie vite le noir. En réalité, ce qui a
été gênant c’est le bruit. »
Résultats sans surprise de la rencontre ; les champions de
France ont remporté le match avec 7 buts d’avance. Et
pourtant ce soir là, Luc Prudhon, André Mahieu, Alain Pita,
Sebastien Terrat et Julien Cornuel, les cinq membres de
l’équipe EBSCO, ont quitté le terrain avec le sentiment d’avoir
gagné quelque chose…
EBSCO SOUTIENT LE COLLECTIF D’AIDE À LA RECONSTRUCTION DES BIBLIOTHÈQUES LIBANAISES
Le 11 Novembre 2006, la toute nouvelle bibliothèque Riyad
Nassar de la Lebanese American University de Beyrouth était
inaugurée en présence du Ministre de la Culture libanais, Tarek
Mitri. En tant que principal partenaire pour la
fourniture des abonnements de périodiques
du campus de Beyrouth, EBSCO était invité à
cet événement.
La nouvelle bibliothèque Riyad Nassar est la
pierre
angulaire
des
aménagements
d’expansion de la Lebanese American
University de Beyrouth. Avec une superficie de
8000 mètres carrés sur 11 étages, elle héberge
quelques 120 stations de travail et peut accueillir jusqu’à 1 200
étudiants par jour. Plus de 350 000 références, sur divers supports,
y sont offertes aux lecteurs.
L’inauguration de ce nouveau bâtiment intervient après les tristes
événements de juillet 2006, au cours desquels de nombreuses
bibliothèques publiques libanaises ont été endommagées ou
détruites. Afin d’aider à la reconstruction de ces bibliothèques
et au renouvellement du fonds documentaire, un collectif a vu
le jour. En réponse à l’invitation de Madame Marie-Hélène
Bastianelli Chef de Projet au Fonds de
Solidarité prioritaire Lecture Publique et
Edition Jeunesse Ministère de la Culture
et Sawsan Habre (Lebanese American
University), EBSCO a tenu à participer à
ce mouvement.
Depuis plusieurs années maintenant
EBSCO met, en effet, un point d’honneur
à travailler avec ses partenaires libanais.
En 2005, la Lebanese American University du campus de
Beyrouth est devenu le premier établissement du pays à signer
un contrat de partenariat avec l’infomédiaire français pour la
fourniture d’abonnements périodiques. Depuis le début
d’année 2007, le campus de Byblos est venu se joindre à ce
partenariat.
mars 2007 | page 7
EBSCO CONFIRME SON ENGAGEMENT
DANS LA LUTTE CONTRE LE CANCER
DOCUMATION 2007
Le rendez-vous annuel de la gestion
de contenu et de documentation
7 - 8 mars 2007
CNIT, Paris La Défense
LES RENCONTRES DES
PROFESSIONNELS 2007
• Rennes, 8 mars 2007
Hôtel LeCoq-Gadby
Après avoir été la première entreprise à adhérer au projet
« DEFI 2006 IGR-Entreprises » - destiné à doter l’Institut
d’une plate-forme de radiothérapie d’excellence -, en
décembre 2006, EBSCO a renouvelé son soutien à l’IGR,
par le biais d’un don financier.
Leader des centres de lutte contre le cancer en Europe,
l’Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR) est
implanté en France, sur le site des Hautes Bruyères de
Villejuif. Il réunit près de 2 200 professionnels, dont la
mission est de soigner les personnes atteintes de cancer,
chercher et mettre au point des thérapies nouvelles et
diffuser les connaissances dans les communautés
médicales et scientifiques, françaises et internationales.
Pour en savoir plus : www.donner-igr.fr et [email protected]
• Marseille, 13 mars 2007
SOFITEL Marseille Vieux Port
• Nice, 15 mars 2007
Four Points By Sheraton Elysée Palace
• Bordeaux, 20 mars 2007
Hôtel BURDIGALA
• Lille, 22 mars 2007
Hôtel Alliance Couvent des Minimes
• Toulouse, 22 mars 2007
Holiday Inn Toulouse Centre
• Grenoble, 29 mars 2007
Hôtel Plazza Alpexpo
• Strasbourg, 5 avril 2007
Hôtel Régent Petite France
• Genève, 26 avril 2007
Hôtel Beau Rivage
• Paris, 21 juin 2007
Stade Roland Garros
Pour plus d’information :
www.ebsco.com, rubrique agenda
ABF 2007
Congrès annuel de l’Association des
Bibliothécaires Français
8 - 10 juin 2007
GESTION ET DIFFUSION DE L’INFORMATION, RECHERCHE
FÉDÉRÉE, ET BASES DE DONNÉES : EBSCO A FAIT LE POINT
À DOCUMATION.
Les 7 et 8 mars, EBSCO a présenté sa gamme de produits et services de gestion de
l’information au salon Documation. Entrée en matière, dès 10h30, le 7, Denis Duran
et Mathieu Ponthenier, Responsables commerciaux EBSCO France, ont animé un
atelier sur la Recherche Fédérée et les Sources de Contenu dédiées aux entreprises
en mettant l’accent sur :
• le moteur de recherche fédérée WebFeat Express, pensé pour optimiser la
consultation de la totalité des ressources documentaires d’une bibliothèque ou
d’un centre de documentation à partir d’une seule interface de recherche ;
• la base de données Business Source Corporate, qui constitue une véritable mine
d'informations pour les entreprises. Spécialisée dans les domaines du
management, de l'économie, de la finance, de la gestion et du marketing,
Business Source Corporate dépouille plus de 3 000 périodiques en texte intégral,
1 400 rapports économiques par pays, 4 000 rapports sectoriels et 10 000
rapports entreprises.
En complément de cet atelier, pendant toute la durée du salon, les équipes
commerciales d’EBSCO ont fait le point – au cas par cas – sur l’offre EBSCO destinée
aux entreprises.
Parmi les nouveautés, EBSCO a présenté PressDisplay, le portail de consultations de
quotidiens, mis au point par le canadien NewspaperDirect (voir article page 5).
Cité Internationale des Congrès, Nantes
i-expo 2007
Le Salon de l’information numérique
13 - 14 juin 2007
Porte de Versailles, Paris Expo
EBSCO Information Services SAS
Rue de la Prairie. Villebon sur Yvette • 91762 Palaiseau Cedex
Tel. : 01 69 10 47 00 • www.ebsco.fr
Directeur de la publication : Delphine Dufour
Rédacteur en Chef : Elza Doutau
Secrétaire de rédaction : Marcelle Bazin
Graphiste : Aïda Koné
e-mail : [email protected]
mars 2007 | page 8
© EBSCO 2007 N° ISSN 1765-3770. Parait 4 fois par an
Les manuscrits reçus ne sont pas retournés et leur envoi implique
l’accord de leur auteur pour libre publication.

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