GHOST ROAD Distribution

Transcription

GHOST ROAD Distribution
GHOST ROAD
Distribution
Une vieille dame, seule en scène, se filme. Elle parcoure le désert et
ses villes désertées par leur population
et privée désormais de presque toute
civilisation humaine. Elle part à la
recherche
des
raisons
de
ce
délabrement et et à la rencontre des
fantômes qui ont fait le choix de
rester. Un roadtrip sur l’illustre mais
aujourd’hui délaissée ‘Route 66’ qui
s’étire de Chicago à L.A. a inspiré Fabrice
Murgia et Dominique Pauwels pour
Ghost Road C’est un voyage initiatique, une quête, une fuite...
LOD muziektheater
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GHOST ROAD
Distribution
Auteur et metteur en scène
Musique & installation sonore
Actrice
Chanteuse lyrique
Réalisation des images
Création vidéo
Création lumière
Recherches
Fabrice Murgia
Dominique Pauwels
Viviane De Muynck
Jacqueline Van Quaille
Benoit Dervaux
Giacinto Caponio & Benoît Dervaux
Giacinto Caponio
Virginie Demilier
Production
Coproduction
LOD théâtre musical & Cie Artara
Théâtre National - Bruxelles, le manège.mons, Theater Antigone,
Le Maillon Strasbourg, L’Hippodrome de Douai, Rotterdamse Schouwburg
Travis Preston, Dorothy O’Donnell, Herb Robbins, Walt, Alma Har’el, Goat Breker,
Scrappy,
Christian Lasserre, Dave Alexander (www.legendsofamerica.com),
Frédérique de Montblanc, Odile Filiatre, Pierre Marianne O’Donnell, Tim Powers,
Larry Kraus, Al Larrin, Ray, Nancy Treasure, Marta Beckett, Dorran Forgy (alias Red),
Richard Regnell
Remerciements à
Cie Artara est soutenue par Eubelius
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GHOST ROAD
Tournée
21 janvier 2014
29 janvier 2014
17 février 2014
19 février 2014
21 février 2014
6-8 mars 2014
13-14 mars 2014
26-28 mars 2014
2-3 avril 2014
8-10 avril 2014
12 avril 2014
Cultuurcentrum Brugge
NTGent, Gent
De Stadsschouwburg, Utrecht
30 CC,Leuven
Maison de la Culture, Tournai
Maison des Arts de Créteil, Créteil
Théâtre d’Arles, Arles
NTU-Nantes, Nantes
Comédie de Caen, Caen
Théâtre National de Bretagne, Rennes
Théâtre La Faïencerie, Creil
4 août 2014
5 août 2014
Theater Aan Zee, Ostende
Theater Aan Zee, Ostende
22 octobre 2014
23 octobre 2014
24 octobre 2014
25 octobre 2014
Le Théâtre de Liège, Liège
Le Théâtre de Liège, Liège
Le Théâtre de Liège, Liège
Le Théâtre de Liège, Liège
Creation: 20 september 2012, Rotterdamse Schouwburg dans le cadre du ‘Internationale Keuze 2012
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GHOST ROAD
Vestiges visuels d’une civilisation perdue
Un pacte des générations
Depuis Le Chagrin des Ogres (2009), le comédien et créateur Fabrice Murgia (1983) est considéré comme l’un des
hommes de théâtre les plus importants en Belgique francophone. Le spectacle lui a valu plusieurs récompenses,
dont le Prix Odéon-Télérama et le Prix du Public au Festival Impatience et fut présenté pour le première fois en
France au Festival Premières du théâtre Le Maillon de Strasbourg. L’œuvre de Fabrice Murgia rompt avec la tradition
du théâtre de texte français, en parlant résolument le langage de sa génération. Le créateur emploie et thématise les
nouveaux médias, l’Internet, les réseaux sociaux, la musique électronique et l’art vidéo (le quotidien De Standaard le
rapproche d’ailleurs du metteur en scène Guy Cassiers). Murgia se sert précisément de ces moyens technologiques
pour questionner l’impact aliénant de la technologie virtuelle sur sa génération ; elle estompe les frontières entre
l’être et le paraître. LOD associe Fabrice Murgia, auteur et metteur en scène de 28 ans et artiste associé au Théâtre
National, au compositeur Dominique Pauwels.
Les villes fantômes de l’Ouest des Etats-Unis
En août 2010, Fabrice Murgia a voyagé le long de la Route 66. Son idée initiale
était d’observer le monde qui avait inspiré à Falk Richter son Gott ist ein dj,
dont Murgia a présenté une adaptation personnelle en 2011. Cependant, des
notes prises dans son journal de voyage ont rapidement surgi les contours
d’un nouveau spectacle. Murgia a été fasciné par les paysages déserts, villes
fantômes, hameaux dépeuplés, maisons abandonnées et vestiges rouillés de
ce qui fut jadis une communauté florissante. Dans leur désolation, ils offrent
un témoignage poignant de l’effet des décisions politiques et économiques sur
l’existence
des
individus.
La
fameuse
Route 66, reliant Chicago à Los Angeles, a été réduite à l’état de reliquat suite
à l’aménagement d’une «highway» parallèle, plus large et plus efficace. Les
communautés qui s’étaient formées le long de l’ancienne route se sont éparpillées et ont dépéri. Seuls quelques
individus isolés sont restés. Fabrice Murgia : «Je n’ai pas pu oublier ces villes fantômes silencieuses et les
excentriques qui y sont restés. Ils m’ont fait penser à des survivants.»
Ghost Road – le début d’un parcours
Fabrice Murgia : «Les Etats-Unis. Aucun autre pays n’incarne mieux à la fois l’euphorie et l’impasse du système
capitaliste. Les lieux que nous avons explorés se fondent sur la débâcle économique intervenue dans l’Ouest
américain, mais ils rappellent également les villes qui, à l’époque de la ruée vers l’or, sortaient de terre comme des
champignons. Dès que l’or s’est mis à manquer, les chercheurs d’or ont disparu. Mais entre-temps, ils avaient fait
des
enfants
dans
ces
villes.
Les gens sont partis, nonchalamment ou à la hâte, abandonnant ce qu’ils jugeaient superflus –
leurs enfants, dans ce cas-ci. Les lieux que nous montrerons dans Ghost Road s’inscrivent dans
ce contexte ; son protagoniste est un reliquat, un reste, tout comme les maisons abandonnées.
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Pour moi, la question de savoir pourquoi ce lieu est devenu tel qu’il est, est plus importante que le lieu en soi. En
créant Ghost Road, nous nous considérons comme des archéologues du futur, à la recherche des causes du déclin
d’une civilisation. Nous nous avançons de la sorte dans le domaine de la science-fiction et dans celui du roman ou
film catastrophe.» Ghost Road ne se concentrera pas sur la catastrophe en tant que telle, mais sur son effet sur des
individus concrets.
Une maladie de notre temps
Une femme âgée (Viviane De Muynck) est seule en scène. Elle s’enregistre en vidéo. Elle laisse un témoignage.
Fabrice Murgia : «Tous mes personnages sont malades, ils souffrent d’une maladie caractéristique de notre époque.
Mais la maladie s’exprime aussi par une attitude schizophrène : ils sont à la fois victimes et complices du système qui
les rend malade. C’est cet aveuglement qui les empêche de poser le doigt sur ce qui les paralyse. Le personnage de
Ghost Road est malade, lui aussi. (...) Ça m’a beaucoup frappé aux États-Unis, l’omniprésence de ce qu’on pourrait
appeler le ‘storytelling’. Pour ce pays sans histoire, un pays d’immigrants, il est important de s’inventer des
antécédents convaincants. Chaque entreprise possède son propre mythe historique, dont les rôles principaux sont
tenus par d’audacieux pionniers et des ancêtres trimant dur. Chez notre personnage, l’invention compulsive de
souvenirs provoque une frénésie de l’imaginaire ; cette frénésie est typique de notre époque. Par ailleurs, elle mène
droit au «burnout». Cette femme est peut-être restée seule parce qu’elle a provoqué sa propre ruine ? Le
personnage est son lieu de résidence. C’est un écrin vide, tout au plus l’empreinte ou l’enveloppe de ce qui, à une
époque, était tangible et substantiel.»
Vestiges
sonores de ce
qui a existé
Dominique
Pauwels a mis
au point un
langage
musical dans
lequel
–
comme c’est
le cas dans l’œuvre de Murgia – l’électronique se mêle aux instruments habituels. Fabrice Murgia accordera une
position centrale à la musique dans Ghost Road. Fabrice Murgia : «La musique produira un espace mental où
l’univers des images documentaires sera mis en rapport avec celui du personnage. Nous voulons créer un spectacle
serein. Aussi au sens propre : la protagoniste prendra son temps, ménagera des silences et laissera de la place pour
les sons. La musique de Dominique Pauwels sera le courant sous-jacent continu du spectacle.»
Dominique Pauwels : «(...) J’ai tenté d’apporter une traduction musicale des thématiques de Fabrice : la musique en
tant qu’ombre de ce qui a existé, de restes de sonorités, d’une espèce de soupir qui persiste. Du point de vue
émotionnel, la musique fonctionnera à plusieurs niveaux : elle fera ressortir plus clairement les sentiments au
premier degré, elle exprimera le désarroi sous-jacent elle donnera à entendre une voix opposée ou un commentaire,
et même, elle créera un univers personnel fictif. La musique possède une abstraction physique qui lui est propre ;
après tout, elle n’est qu’un ensemble de vibrations dans l’air. Je pense que c’est justement pour cette raison qu’elle
peut exprimer des sensibilités sensorielles quasiment archaïques. La musique peut créer à la fois un monde intérieur
et extérieur, et les frotter l’un à l’autre.»
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Indignation
Fabrice Murgia se qualifie de créateur de théâtre inévitablement politique. Il écrit
poussé par l’indignation. Fabrice Murgia : «Mais Je ne veux pas faire du théâtre
«frontalement» politique, pas de pamphlets unidimensionnels. Ce n’est d’ailleurs
plus possible dans un monde d’une telle complexité, sans ennemis bien définis. Nous
n’avons pas seulement un problème, nous le sommes également. Dans les années
60, on manifestait contre la guerre au Vietnam et on croyait sincèrement qu’une
manifestation pouvait y mettre fin. J’ai manifesté contre la guerre en Irak, mais
personne ne pensait que la manifestation pouvait changer quoi que ce soit. Je veux
faire de la résistance dans mes spectacles en soulevant des questions. Le spectacle
est réussi lorsque le public quitte la salle en débattant et non dans le consensus.
Nous voulons rendre à nouveau tangible l’aliénation favorisée par notre système
économique. Elle est tellement répandue que nous ne remarquons plus son
omniprésence. La rendre de nouveau visible sur scène est déjà un acte politique en
soi.»
Wannes Gyselinck
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GHOST ROAD
Biographies
Le jeune acteur et metteur en scène FABRICE MURGIA (né en 1983) est d'ores et déjà considéré comme l'un des
principaux créateurs de théâtre de Wallonie. Sa première pièce, Le Chagrin des ogres, a remporté en 2010 le Prix
Odéon–Télérama et le Prix du Public au Festival Impatience. En tant que plus jeune « artiste associé » jamais accueilli
au Théâtre National, il a créé depuis lors une série de spectacles captivants dans lesquels il questionne l'image de soi
et du monde de la jeune génération actuelle – la sienne. Pour ce faire, il met en œuvre le langage visuel et la
technologie à laquelle sa génération est viscéralement attachée. Entre les mains de Murgia, cette technologie
devient un scalpel. Son approche multimédia et son langage visuel cinématographique séduisent, perturbent et
dérangent. Son modèle narratif rend palpable l'aliénation d'une génération plus à l'aise dans la virtualité d'Internet
que dans le monde réel. « Je ne me demande pas si mon action est politique ou non. Je le suis inévitablement »
affirme Murgia. Pour LOD, il élargit son champ de recherches politiques et artistiques avec Ghost Road, le point de
départ d'une collaboration plus longue pendant laquelle il pose son regard sur ce qui reste quand une communauté
humaine tombe en proie au déclin économique, politique ou écologique.
DOMINIQUE PAUWELS étudie au Conservatoire de Gand, au Sweelinck Conservatorium d'Amsterdam et à l'IRCAM de
Paris. En 1991, il obtient son diplôme de fin de cycle en composition musicale et cinématographique au Berklee
College of Music de Boston, dans le Massachusetts. Ensuite, il s’intéresse de plus en plus aux technologies
informatiques et aux logiciels de composition. Depuis 1991, Dominique Pauwels compose régulièrement pour la
télévision, notamment pour les émissions flamandes Het eiland, De Parelvissers, De slimste mens ou De Ronde. Il se
voit fréquemment confier différents projets de composition pour le théâtre (musical), le cinéma et la publicité. Il est
ainsi notamment l'auteur de la musique de Lifestyle (1998, Victoria), Pas tous les Marocains sont des voleurs (2001,
Arne Sierens), No Comment (2003, Needcompany, Jan Lauwers), et DeadDogsDon’tDance/DjamesDjoyceDeaD (2003,
Jan Lauwers & Frankfurter Ballet). Depuis 2004, Dominique Pauwels est compositeur en résidence au LOD. Il
collabore étroitement avec la chorégraphe et danseuse Karine Ponties et metteur en scène Guy Cassiers avec qui il
crée Onegin, Wolfskers et Sang et Roses et avec qui il travaille sur un opéra basé sur Macbeth (2013). Avec le
metteur en scène Inne Goris il crée le spectacle in situ MUR, (2010), l’installation musicale dans un container,
Rêveries – LOD & Manchester International Festival, (2011) et le spectacle jeune public Papa, Maman, Moi et Nous LOD & HETPALEIS (2011). En 2012 suivait la création du spectacle-installation vidéo Hautes Herbes, pour lequel il a
collaboré avec
Inne Goris et
le
vidéaste
Kurt
d’Haeseleer.
JOS
VERBIST
(1952)
est
acteur,
dramaturge,
créateur et professeur. En 1976 il a fini ses études à l’institut Herman Teirlinck. Nous connaissons Jos Verbist des
productions théâtrales et des séries télévisées en Belgique, au Pays Bas et en France. Rappelons son travail au KVS à
Bruxelles, au NTGent, au Theatergroep Hollandia, à la Blauwe Maandag Compagnie, Toneelgroep Amsterdam, au
Kaaitheater. Il a fait plusieurs mises en scènes au Théâtre de la Salamandre à Lille et à Opéra Lyrique de Tourcoing.
Depuis 1997 il assure la direction artistique de Theater Antigone. Dans le passé il a été professeur invité au
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Conservatoire de Lille et au Studio Herman Teirlinck à Anvers. Actuellement il est professeur invité Conservatoire de
Gand, de Liège. Nous avons pu voir Jos Verbist sur scène dans « Dédé le taxi », un spectacle créé ensemble avec De
Veenfabriek (NL) et la compagnie du Tire-Laine (FR). Ensemble avec Raven Ruëll il a créé « Baal » (2011), la première
pièce de Bertolt Brecht, avec un cast d’acteurs wallons et flamands. Une production qui se joue tantôt en
Néerlandais tantôt en Français. Encore en 2011 il a joué dans « Sang et Roses. Le chant de Jeanne et Gilles » du
Toneelhuis, dans une mise en scène de Guy Cassiers sur un texte de Tom Lanoye. Un spectacle présenté dans la Cour
D’Honneur au Festival d’Avignon 2011. Actuellement il est superviseur artistique pour « Exils sans GPS », une pièce
écrite et mise en scène par Slimane Benaïssa pour le Théâtre de l’Aventure ! à Hem.
BENOIT DERVAUX débute en 1990 en tant qu’assistant caméraman de Manu Bonmariage pour l’émission Strip-Tease à
la RTBF. Après une courte expérience de cadreur sur divers documentaires, il décide de réaliser ses propres projets.
Une longue collaboration avec Jean-pierre et Luc Dardenne voit le jour. Leur atelier de production documentaire
DERIVES produira Gigi et Monica (Prix Jean Lods - jeune talent de la SCAM, 1996) puis Gigi, Monica et Bianca (Prix
Arte du meilleur documentaire européen, 1997 ; prix silver wolf à l’I.D.F.A., 19997). En 1998 il sera cadreur sur La
promesse des frères Dardenne avant d’entamer la réalisation de La Devinière et de repasser derrière la caméra pour
tourner Rosetta. Le film La Devinière achevé en 2000 est présenté au festival CINEMA DU REEL au centre Pompidou,
et obtient le prix des bibliothèques. Vient alors A dimanche, documentaire tourné pour FR.3. Après le tournage du
Fils des frères Dardenne, Benoit Dervaux entame en 2002 une collaboration avec le chorégraphe Heddy Maalem
dans le cadre du festival Temps d’Images d’ Arte. Ce chantier débouchera sur la production de Black Spring, un essais
de 26’ diffusé sur Arte en Novembre 2002 (prix Best dance for the camera, New York 2003) ainsi que sur un nouveau
spectacle L’ordre de la bataille. Depuis 2004, Benoit mène de façon individuelle une recherche vidéo autour de
l’abstraction et des liens hypothétiques entre l’image en mouvement et la peinture. Conjointement il a signé l’image
de La petite chartreuse de Jean-Pierre Denis et le cadre de L’enfant de Luc et Jean Pierre Dardenne. A partir de 2005,
à Lussas (Ardeche image), il donne cours aux étudiants candidat au master de réalisation documentaire de
l’université de Grenoble et collabore avec Olivier Gourmet à l’enseignement du « jeu caméra » aux comédiens du
conservatoire de Liège. Vient ensuite en 2007, une collaboration avec Jacques Doillon sur Le premier venu, avec
Renato De maria sur La Prima Linéa, suivie des derniers film des Dardenne Le silence de Lorna et le Le gamin au vélo.
VIVIANE DE MUYNCK a étudié le théâtre au Conservatoire de Bruxelles. Elle est
une des actrices centrales chez Needcompany. Elle a joué notamment avec Le
collectif Mannen van den Dam, De Witte Kraai, Maatschappij Discordia,
Toneelgroep Amsterdam, het Zuidelijk Toneel, Kaaitheater. Elle a joué dans
des mise en scène de Gerardjan Rijnders, Ivo Van Hove, Guy Cassiers. Elle a
travaillé avec le Schönberg Ensemble, Zeitklang, le Spectra Ensemble, Neue
Music Berlin, Erik Schleichim et le Bl!ndman Saxophone Quartet. Viviane De
Muynck apparaît régulièrement dans des films et téléfilms. Elle a travaillé avec
les metteurs en scène Peter Van Kraaij, Josse De Pauw, Robert Altman. Elle a
été nominée à deux reprises pour le ‘Veau d’or’ au festival du film d’Utrecht.
En 2005 elle a joué dans le premier long métrage de Fien Troch, Someone
else’s happiness et elle a fait une apparition dans le film Vidange Perdue (2006)
de Geoffrey Enthoven. Dans la série télévisée acclamée Oud België (2010) elle
a joué un rôle remarqué. Viviane De Muynck est très demandée à l’étranger
en tant qu’enseignante dans des formations et ateliers de théâtre. En outre,
elle s’est lancée dans la mise en scène en Allemagne, elle y a créé en 2000 Die
Vagina Monologe, une coproduction avec Needcompany, et As I Lay Dying
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(2003) – une adaptation de William Faulkner. En 2006, elle a obtenu le Prix de
la Communauté Flamande dans la catégorie arts de la scène.
JACQUELINE VAN QUAILLE a accompli ses études au Conservatoire Royal de Gand, où elle a obtenu le Premier prix de
solfège, de chant solo et d’art lyrique ; et elle a été distinguée par le Grand Prix de sa Majesté le Roi Baudouin à
Bruxelles. Elle s’est ensuite perfectionnée dans le répertoire d’opéra auprès de Vina Bovy, (dont elle a beaucoup
appris sur la force dramatique de la musique) et auprès d’Ettore Campogaliani (le professeur de Tibaldi, Bergonsi,
Freni et Pavarotti) qui a développé chez elle un timbre spécifiquement italien ; puis auprès de Kaiser Bremer, avec
qui elle s’est consacrée aux mélodies allemande et slave. Au cours de sa carrière bien remplie, Jacqueline Van Quaille
a notamment été soliste des Opéras d’Anvers, de Gand, de Liège, de Wuppertal et Graz. Son répertoire inclut plus de
75 rôles, dont Pamina, Elvira, La Contessa, Fidelio, Isolde, Elisabeth, Vénus (Tannhäuser), Sieglinde, Madame Lidoine
(Dialogues des Carmélites), et toutes les grandes héroïnes verdiennes ; mais Jacqueline Van Quaille est surtout
renommée pour son excellente interprétation du répertoire vériste (Adriana Lecouvreur, Andréa Chénier, Tosca,
Mimi, Minne...) Elle a collaboré à des productions télévisées pour la RTBF, VRT, VARA, WDR (notamment dans
Tristan und Isolde, Manon, Otello et Cavaleria Rusticana). À la Monnaie, on a pu l’entendre dans Elektra de Strauss,
Mathis der Maler d’Hindemith, Orphée aux Enfers d’Offenbach et Les Troyens de Berlioz.
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GHOST ROAD
Extraits de presse
« Ghost Road : un voyage impressionnant. » *****
Kester Freriks, NRC, le 21 septembre 2012
« …. les compositions tonitruantes de Dominique Pauwels, secouant tout le monde jusqu'à tomber de sa
chaise. Tantôt retentissent les échos d'un orchestre difforme sorti de l'enfer, tantôt c'est le chant céleste de
Van Quaille. Et pour finir : un silence de mort. »
Vincent Kouter, Volkskrant, le 22 septembre 2012
«La projection d'images de direct, en alternance avec des séquences d'un “road movie” réalisé par le
metteur en scène dans la Vallée de la Mort en Californie, ainsi que de grosses volutes de fumée théâtrale sur
le plateau, renforcent encore l'effet hallucinatoire du périple. Le message captivant et le culot du jeune
créateur de théâtre forcent le respect. Sûrement “à suivre” dans les lieux les plus prestigieux d'Europe. »
Hans van Dam, grazen.nl, le 21 septembre 2012
« Avec Ghost Road Fabrice Murgia a réalisé une magnifique œuvre d'art pour cette époque : une messe
funèbre pour l'Ouest, un message de foi en quelque chose de neuf. Ghost Road est un étrange spectacle où
les cigarettes ne sont pas écrasées à mi-chemin mais fumées jusqu'au bout. Il y a du temps. Il y a des images
magnifiques, une musique superbe. Et il y a la puissance de conviction tranquille de De Muynck et Van
Quaille »
Wouter Hillaert, De Standaard, 21 septembre 2012
« Ce spectacle puissant et abouti qui parle de la déchéance, de la solitude, des désastres humains provoqués
par un système économique qui lamine les rêveurs, n’est pas pour autant sinistre ou déprimant. Au
contraire, assorti d’un brin d’impertinence et d’un zeste de compassion, il est plutôt tonique et interpellant,
car il pose de bonnes questions. Avec grand art. »
Lucie Van de Walle, entreleslignes.be, 27 septembre 2012
« Ce spectacle est incarné par le jeu formidable de Viviane De Muynck qui émeut et séduit. Dès le début, elle
nous plonge dans le récit quand la vidéo la filme “live”, sur grand écran, en train de raconter, lentement, au
milieu des volutes de fumée. Une très grande actrice. »
Guy Duplat, La Libre Belgique, 27 septembre 2012
« Mêlant monologue inspiré, témoignages filmés, interventions chantées, scénographie subtile et
révélatrice, Ghost Road est un formidable road movie théâtral. (…) Dans Ghost Road le théâtre ajoute à la
réalité une dimension poétique qui la transcende et la renforce. On passe ainsi de l’anecdote et du pur
documentaire à une interrogation universelle sur le monde et notre état d’être humain . »
Jean-Marie Wynants, Le Soir, 2 octobre 2012
« Le jeune metteur en scène belge Fabrice Murgia agit avec une dextérité peu commune en explorateur de
l’intime dans la ruine et la rouille des friches du monde présent. Il ne s’est pas embarqué en solo dans cette
LOD muziektheater
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aventure. Outre les deux artistes magnifiques déjà nommées, on citera Dominique Pauwels (musique et
installation sonore), Benoît Dervaux (réalisation des images), Giacinto Caponio (création vidéo), qui mettent
en commun leur savoir-faire pour nous procurer ce moment for t du théâtre d’aujourd’hui. »
Paul K’ROS, Liberté Hebdo, 2 novembre 2012
«Touchant portrait en filigrane de Viviane De Muynck, Ghost Road est un spectacle d’une douloureuse
beauté qui s’enracine ailleurs pour mieux nous parler de l’humain, ici et maintenant. »
Patrick Beaumont, La Gazette Nord‑Pas de Calais, 23 novembre 2012
« Alors que le théâtre musical ressemble trop souvent à une course de relais où chaque artiste fait son
numéro pendant un moment, Ghost Road est un vibrant jeu d'ensemble dont tous les éléments se
renforcent mutuellement. C'est un plaidoyer apaisant en faveur du repli sur soi, d'oser se livrer à la
tranquillité (et au bonheur), de s'asseoir sur un tabouret devant une coiffeuse remplie de souvenirs. » ****
Els Van Steenberghe, Knack.be, le 2 octobre 2012
« Ghost Road, c'est de la haute voltige visuelle. Déjà dans la manière dont l'image de De Muynck allumant sa
cigarette est catapultée sur grand écran dans la première scène. L'ensemble des projections vidéo, les interludes
chantées par Van Quaille, sans oublier les effets spéciaux, font que Ghost Road dépasse largement tout monologue
classique. »
Magali Degrande, De Gentenaar, le 30 janvier 2014
« Ghost Road, le genre de spectacle où on se demande s’il faut chercher à tout expliquer. Le genre de spectacle où
l’on hésite pendant la première demi-heure, car les personnages eux-mêmes semblent perdus. … la création du
Belge Fabrice Murgia intrigue, intéresse, questionne, remue. Et surtout emmène loin dans les étoiles par moments. »
Imprimerienocturne.com, le 11 avril 2014
LOD muziektheater
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GHOST ROAD
À propos de nous
Fabrice Murgia fonde la CIE ARTARA en 2005. Il en est le directeur artistique. La compagnie réunit, autour des
créations de Fabrice Murgia, des acteurs, performers, vidéastes, plasticiens et musiciens soucieux de témoigner du
monde avec le regard et le langage de leur génération. Ainsi la Cie Artara est impliquée dans la création de Le
chagrin des Ogres (février 2009); LIFE:RESET / Chronique d'une ville épuisée (novembre 2010); Dieu est un DJ (janvier
2011); Exils (2012); Les enfants de Jéhovah (avril 2012) et Ghost Road (septembre 2012, coproduction LOD).
www.artara.be
LOD muziektheater est une maison de production gantoise pour l'opéra et le théâtre musical, un véritable foyer
créatif pour les artistes. LOD s'engage à tracer des trajets à long terme avec les compositeurs Kris Defoort, Daan
Janssens, Jan Kuijken, Vasco Mendonça, Dominique Pauwels et Thomas Smetryns, ainsi qu'avec les metteurs en
scène Josse De Pauw et Inne Goris. Nos portes sont également ouvertes à ceux qui croisent notre chemin artistique,
peut-être par surprise, mais jamais par hasard : Patrick Corillon, Pieter De Buysser, Denis Marleau, Fabrice Murgia,
François Sarhan. Notre maison veut offrir à tous ces artistes une plateforme commune et les moyens de faire aboutir
leurs idées.
Depuis 25 ans déjà, nous créons des productions qui finissent souvent par donner le ton dans le paysage actuel de
l'opéra et du théâtre musical. The Woman who Walked into Doors et House of the Sleeping Beauties (Kris Defoort,
Guy Cassiers), L'Âme des termites et Les Pendus (Josse De Pauw & Jan Kuijken), Mur (Inne Goris, Dominique
Pauwels), Ghost Road (Dominique Pauwels, Fabrice Murgia), The House Taken Over (Katie Mitchell, Vasco
Mendonça) et An Old Monk (Josse De Pauw, Kris Defoort) ne sont que quelques spectacles incarnant notre approche
très large. Il est impossible de coller une étiquette sur les résultats de ces collaborations artistiques, qui restent
gravés dans l'esprit.
LOD dirige résolument le regard vers ce qui est encore à venir, entre autres à travers notre engagement en faveur
des jeunes talents. Par le biais du Réseau européen des Académies lyriques (enoa), nous contribuons à l'avenir du
théâtre musical ; l'enoa garantit la qualité des ateliers proposés aux jeunes artistes et ouvre la possibilité d'échanges
durables entre les théâtres lyriques de différents pays.
C'est à Gand que tout a commencé il y a 25 ans, par « Lunch Op Donderdag (« Déjeuner du jeudi »), par une grande
passion du théâtre musical. Les collaborations internationales sont depuis toujours l'un des piliers de nos activités.
LOD muziektheater est une maison de production internationale et un foyer de créativité, le regard ouvert sur le
monde, proposant des spectacles « Ghent Made ».
www.LOD.be
LOD muziektheater
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Contact
Marianne Cattoir
Presse & communication
[email protected]
+32 9 266 11 39
Céline Broeckaert
Diffusion & relations externes
[email protected]
+32 9 266 11 33
Valérie Martino
Coordination artistique
& relations internationaux
[email protected]
+ 32 485 59 61 78
LOD théâtre musical
Bijlokekaai 3
9000 Gand, Belgique
+32 9 266 11 33
LOD muziektheater
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