dossier de presse_ghost road_2012

Transcription

dossier de presse_ghost road_2012
aLOD|théâtre musical & Cie Artara GHOST ROAD Fabrice Murgia & Dominique Pauwels © Silvain Margaine – www.forbidden-­‐places.net Ghost Road Fabrice Murgia & Dominique Pauwels Une vieille dame est seule en scène. Elle est l’une des rares représentantes d’une ville déconnectée de toute civilisation humaine, une ville au milieu du désert. Elle est à la recherche des raisons qui la poussent à vivre cette solitude. A-­‐t-­‐elle été abandonnée par une communauté pressée de fuir ? A-­‐t-­‐
elle, au contraire, fait le choix de cette esseulement ? C’est un voyage, dans les villes quasi dépeuplées, au beau milieu des maisons à l’abandon et des stations-­‐service rouillées de la Californie, de l’Arizona et du Nevada, qui inspire Fabrice Murgia et Dominique Pauwels pour cette création. C’est un voyage initiatique, une quête, une fuite... Ils sont les témoins d’histoires d’hommes et de femmes qui sont partis. Creation: 20 september 2012, Rotterdamse Schouwburg dans le cadre du ‘Internationale Keuze 2012’ LOD | théâtre musical Ghost Road distribution Auteur et metteur en scène Fabrice Murgia Musique & installation sonore Dominique Pauwels Collaboration artistique Jos Verbist Actrice Viviane De Muynck Chanteuse Jacqueline Van Quaille Stagiaire à la mise en scène Emilienne Flagothier Réalisation des images Benoit Dervaux Création vidéo Giacinto Caponio et Benoit Dervaux Création lumière Giacinto Caponio Recherches Virginie Demilier LOD|muziektheater & Cie Artara Production Coproduction Théâtre National -­‐ Bruxelles, le manège.mons, Theater Antigone, Le Maillon Strasbourg, L’Hippodrome de Douai, Rotterdamse Schouwburg Cie Artara est soutenue par Eubelius LOD | théâtre musical Ghost Road Tournee 20 (première)-­‐21 septembre 2012 Rotterdamse Schouwburg, Internationale Keuze 2012 25-­‐29 septembre & 02-­‐06 octobre 2012 Théâtre National de Bruxelles 23-­‐24 octobre 2012 Hippodrome Douai 13-­‐15 novembre 2012 le manège.mons 23 novembre 2012 Theater Antigone, Next Festival Courtrai 19 janvier 2013 CC De Spil Roeselare 05-­‐07 février 2013 Le Maillon Strasbourg 16 mars 2013 NTGent 14 mai 2013 ccha Hasselt LOD | théâtre musical Ghost Road -­‐ Vestiges visuels d'une civilisation perdue Fabrice Murgia & Dominique Pauwels Un pacte des générations Depuis « Le chagrin des Ogres » (2009), le comédien et créateur Fabrice Murgia (°1983) est considéré comme l'un des hommes de théâtre les plus importants en Belgique francophone. Le spectacle lui a valu plusieurs récompenses, dont le Prix Odéon-­‐Télérama et le Prix du Public au Festival Impatience. La tournée internationale compte jusqu'à présent près de cent cinquante représentations. L'œuvre de Fabrice Murgia rompt avec la tradition du théâtre de texte français, en parlant résolument le langage de sa génération. Le créateur emploie et thématise les nouveaux médias, l'Internet, les réseaux sociaux, la musique électronique et l'art vidéo (le quotidien De Standaard le rapproche d'ailleurs du metteur en scène Guy Cassiers). Murgia se sert précisément de ces moyens technologiques pour questionner l'impact aliénant de la technologie virtuelle sur sa génération ; elle estompe les frontières entre l'être et le paraître. LOD associe Murgia, Liégeois de 27 ans et ‘ artiste associé’ au Théâtre National de la Communauté française, au compositeur Dominique Pauwels, au comédien et dramaturge Jos Verbist. La Route 66 En août 2010, Fabrice Murgia a voyagé le long de la Route 66. Son idée initiale était d'observer le monde qui avait inspiré à Falk Richter son « Gott ist ein dj », dont Murgia a présenté une adaptation personnelle en 2011. Cependant, des notes prises dans son journal de voyage ont rapidement surgi les contours d'un nouveau spectacle. Murgia a été fasciné par les paysages déserts, villes fantômes, hameaux dépeuplés, maisons abandonnées et vestiges rouillés de ce qui fut jadis une communauté florissante. Dans leur désolation, ils offrent un témoignage poignant de l'effet des décisions politiques et économiques sur l'existence des individus. La fameuse Route 66, reliant Chicago à Los Angeles, a été réduite à l'état de reliquat suite à l'aménagement d'une ‘highway’ parallèle, plus large et plus efficace. Les communautés qui s'étaient formées le long de l’ancienne route se sont éparpillées et ont dépéri. Seuls quelques individus isolés sont restés. Fabrice Murgia: ‘Je n'ai pas pu oublier ces villes fantômes silencieuses et les excentriques qui y sont restés. Ils m'ont fait penser à des survivants, installés sur une fosse commune creusée par le capitalisme américain.’ Théâtre catastrophe Ces dernières décennies, Hollywood nous a harcelés à coups de catastrophes naturelles, cataclysmes, tsunamis et glaciations soudaines. Ces films d'apocalypse font splendidement frissonner à travers de grandioses et vibrants fantasmes destructeurs, mais ils révèlent aussi un aveuglement pervers face à LOD | théâtre musical la fascination que nous inspire la dévastation et la dégradation. Cette fascination remonte historiquement au culte voué aux ruines à l'époque romantique et aux visions apocalyptiques sur les tympans des cathédrales médiévales. À travers ses films catastrophe spectaculaires, Hollywood a transformé la faillite d'un système en spectacle lucratif, objet de détente et de plaisir. Fabrice Murgia: ‘En effet, il s'agit d'une forme de voyeurisme. Mais deux films m'ont frappé par leur approche nettement plus intelligente et leur traitement captivant du sujet. Dans Melancholia de Lars von Trier, la fin des temps est projetée sur un personnage. La déroute du monde extérieur se reflète dans celle de l'univers intérieur humain, à travers une métaphore impossible à louper. Children of Men de Alfonso Cuaron s'élève également au-­‐dessus du sensationnalisme en prenant comme point de départ une métaphore puissante : l'humanité, devenue incapable de procréer, attend son extinction. Tout comme ces films, Ghost Road ne se concentrera pas sur la catastrophe en tant que telle, mais sur son effet sur des individus concrets. À travers la forme donnée à notre spectacle, nous voulons tirer parti de l'aspect voyeuriste pervers de la déroute humaine, tout en ménageant la distance nécessaire. Ghost Road – le début d’un parcours Pour Ghost Road, le voyage nous amènera à nouveau aux États-­‐Unis. Fabrice Murgia: ‘Aucun autre pays n'incarne mieux à la fois l'euphorie et l'impasse du système capitaliste. Le lieu que nous explorerons se fonde sur la débâcle économique intervenue le long de la Route 66, mais il rappelle également les villes qui, à l'époque de la ruée vers l'or, sortaient de terre comme des champignons. Dès que l'or s'est mis à manquer, les chercheurs d'or ont disparu. Mais entre-­‐temps, ils avaient fait des enfants dans ces villes. Les gens sont partis, nonchalamment ou à la hâte, abandonnant ce qu'ils jugeaient superflus – leurs enfants, dans ce cas-­‐ci. Les lieux que nous montrerons dans Ghost Road s'inscrivent dans ce contexte ; son protagoniste est un reliquat, un reste, tout comme les maisons abandonnées. ‘ Pour moi, la question de savoir pourquoi ce lieu est devenu tel qu'il est, est plus importante que le lieu en soi. En créant Ghost Road, nous nous considérons comme des archéologues du futur, à la recherche des causes du déclin d'une civilisation. Nous nous avançons de la sorte dans le domaine de la science-­‐fiction et dans celui du roman ou film catastrophe.’ Une maladie de notre temps Une femme âgée (Viviane De Muynck) est seule en scène. Elle s'enregistre en vidéo. Sa solitude est totale : il n'y a aucun contact avec le public. Elle laisse un témoignage. Fabrice Murgia: « Tous mes personnages sont malades, ils souffrent d'une maladie caractéristique de notre époque. Mais la maladie s'exprime aussi par une attitude schizophrène : ils sont à la fois victimes et complices du système qui les rend malade. C'est cet aveuglement qui les empêche de poser le doigt sur ce qui les paralyse. Le personnage de Ghost Road est malade, lui aussi. (...) Ça m'a beaucoup frappé aux États-­‐Unis, l'omniprésence de ce qu'on pourrait appeler le ‘storytelling’. Pour ce pays sans histoire, un pays d'immigrants, il est important de s'inventer des antécédents convaincants. Chaque entreprise possède son propre mythe historique, dont les rôles principaux sont tenus par d'audacieux pionniers et des ancêtres trimant dur. Chez ce personnage, l'invention compulsive de souvenirs provoque une frénésie de l'imaginaire ; cette frénésie est typique de notre époque. Par ailleurs, elle mène droit au ‘burnout’. Cette femme est peut-­‐être restée seule parce LOD | théâtre musical qu'elle a provoqué sa propre ruine ? » Le personnage est son lieu de résidence. C'est un écrin vide, tout au plus l'empreinte ou l'enveloppe de ce qui, à une époque, était tangible et substantiel.» Vestiges sonores de ce qui a existé Dominique Pauwels a mis au point un langage musical dans lequel – comme c'est le cas dans l'œuvre de Murgia – l'électronique se mêle aux instruments habituels. Fabrice Murgia accordera une position centrale à la musique dans Ghost Road. Fabrice Murgia: ‘La musique produira un espace mental où l'univers des images documentaires sera mis en rapport avec celui du personnage. Elle sera omniprésente, formant un cocon sonore qui, à la fin, pourra aussi envelopper les spectateurs – comme des enfants couchés écoutant une histoire. Nous voulons créer un spectacle serein. Aussi au sens propre : la protagoniste prendra son temps, ménagera des silences et laissera de la place pour les sons. La musique de Dominique Pauwels sera le courant sous-­‐jacent continu du spectacle.’ La forme du monodrame et de l'opéra parlé offre une structure et une construction exploitables, avec l'alternance typique des récitatifs – une forme plus libre, permettant aussi un emploi plus libre ou improvisé du texte – et des airs, dans lesquels le texte immuable sert de matière sonore. Dominique Pauwels : ‘Les interventions musicales sur le texte et son énonciation ne sont pas un but en soi. Il s'agit d'une ‘artificialisation’ délibérée de la parole humaine exacerbant l'aliénation que Fabrice veut exprimer dans son texte. Nous envisageons aussi la manipulation numérique de la voix, comme ce qui a été fait dans La Passion selon Judas, une production de LOD de la saison 2009-­‐2010. Le spectre sonore de la voix parlée est soumis à une analyse numérique, puis manipulé à travers des harmoniques en direct ou des effets numériques. Il est même possible d’envahir le texte par les effets et la manipulation musicale à tel point qu'il n'en reste que les sons, tout au plus des échos. C'est ainsi que j'ai tenté d'apporter une traduction musicale des thématiques de Fabrice : la musique en tant qu'ombre de ce qui a existé, de restes de sonorités, d'une espèce de soupir qui persiste. Du point de vue émotionnel, la musique fonctionnera à plusieurs niveaux: elle fera ressortir plus clairement les sentiments au premier degré, elle exprimera le désarroi sous-­‐jacent elle donnera à entendre une voix opposée ou un commentaire, et même, elle créera un univers personnel fictif. La musique possède une abstraction physique qui lui est propre ; après tout, elle n'est qu'un ensemble de vibrations dans l'air. Je pense que c'est justement pour cette raison qu'elle peut exprimer des sensibilités sensorielles quasiment archaïques. La musique peut créer à la fois un monde intérieur et extérieur, et les frotter l'un à l'autre.’ Dans la distribution, l'électronique sera confronté aux instrumentalistes. Dominique Pauwels: ‘Mon point de départ est le choix de l'esthétique minimaliste. L'avantage de ce style est la possibilité de décrire de grands arcs. Au sein de cet idiome, il est parfaitement possible d'accorder l'atonalité et la tonalité, de les rendre acceptables pour le public. On peut rechercher la quiétude poétique, mais tout aussi bien produire un résultat rythmique, agité ou hypnotique. Ce large spectre est nécessaire pour pouvoir porter dans sa totalité un spectacle tel que Ghost Road.’ Indignation Fabrice Murgia se qualifie de créateur de théâtre inévitablement politique. Il écrit poussé par l'indignation. Fabrice Murgia: ‘Mais je ne veux pas faire du théâtre ‘frontalement’ politique, pas de pamphlets unidimensionnels. Ce n'est d'ailleurs plus possible dans un monde d'une telle complexité, sans LOD | théâtre musical ennemis bien définis. Nous n'avons pas seulement un problème, nous le sommes également. Dans les années 60, on manifestait contre la guerre au Vietnam et on croyait sincèrement qu'une manifestation pouvait y mettre fin. J'ai manifesté contre la guerre en Irak, mais personne ne pensait que la manifestation pouvait changer quoi que ce soit. Je veux faire de la résistance dans mes spectacles en soulevant des questions. Le spectacle est réussi lorsque le public quitte la salle en débattant et non dans le consensus. Nous voulons rendre à nouveau tangible l'aliénation favorisée par notre système économique. Elle est tellement répandue que nous ne remarquons plus son omniprésence. La rendre de nouveau douloureusement visible sur scène est déjà un acte politique en soi.’ Wannes Gyselinck, november 2011 LOD | théâtre musical GHOST ROAD biographies Fabrice Murgia est né en 1983 à Verviers. Formé au Conservatoire de Liège (ESACT -­‐ Ecole supérieure d'acteurs) par Jacques Delcuvellerie, il travaille comme acteur pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Aujourd’hui, il exerce essentiellement en tant qu’auteur et metteur en scène. Il dirige, par ailleurs, la Cie Artara, un ensemble de performers, vidéastes, plasticiens et musiciens -­‐ rassemblés autour de ses créations -­‐ soucieux de témoigner du monde avec le regard et le langage de leur génération. En 2009, il écrit et met en scène son premier spectacle, Le chagrin des Ogres, pour le Festival de Liège. Fabrice Murgia devient alors artiste associé du Théâtre National-­‐Bruxelles. C'est dans ce cadre, et en coproduction avec le Festival de Liège, l'Ancre et la Maison de la Culture de Tournai qu'il créé ses deux spectacles suivants : LIFE:RESET / Chronique d'une ville épuisée, pièce muette, et Dieu est un DJ, adapté du texte de Falk Richter. Ces deux créations témoignent d'un discours générationnel, un rapport singulier au monde, un regard, un point de vue sur l'actualité d'une jeunesse dont est issu Fabrice Murgia. En janvier 2012, Fabrice Murgia dévoilait sa création Exils, un spectacle qui ouvre l’ambitieux projet européen « Villes en scène / Cities on stage » qui réunit sept metteurs en scène européens autour de la question du « vivre ensemble » et de la multiculturalité dans les villes européennes. Exils c’est, au-­‐
delà de la dimension politique, la tentative de représenter le sentiment d’exils de nos vies, ’effacement derrière un système. 24 avril 2012, Fabrice créé Les enfants de Jéhovah au Théâtre Vidy-­‐Lausanne. Il s'attaque au sujet de la dérive sectaire. Inspiré par une lointaine histoire familiale, le jeune metteur en scène tente de comprendre dans Les enfants de Jéhovah la mécanique et les effets de l'endoctrinement chez les Témoins. Pas une « secte » à proprement parler mais une communauté qui fait peser un lourd carcan de fin du monde sur ses membres. « Les Témoins sont une sorte de couverture pour parler de ces moments de fragilité où un être est tout à coup en prise avec de nouveaux terrains de folie et cherche à se rassurer, explique-­‐t-­‐il. Les Témoins de Jehovah pensent que notre génération connaîtra l'apocalypse et qu'ils en seront sauvés. C'est intéressant à mettre en relief pour voir comment un être fragilisé peut percevoir tous les événements du monde comme une punition. » DOMINIQUE PAUWELS étudie au Conservatoire de Gand, au Sweelinck Conservatorium d'Amsterdam et à l'IRCAM de Paris. En 1991, il obtient son diplôme de fin de cycle en composition musicale et cinématographique au Berklee College of Music de Boston, dans le Massachusetts. Ensuite, il s’intéresse de plus en plus aux technologies informatiques et aux logiciels de composition. Depuis 1991, Dominique Pauwels compose régulièrement pour la télévision, notamment pour les émissions flamandes Het eiland, De Parelvissers, De slimste mens ou De Ronde. Il enregistre aussi une série de disques (notamment avec Chris Whitley, New York) et se voit fréquemment confier différents projets de composition pour le théâtre (musical), le cinéma et la publicité. Il est ainsi notamment l'auteur de la musique de Lifestyle (1998, Victoria), Pas tous les Marocains sont des voleurs (2001, Arne Sierens), No Comment (2003, Needcompany, Jan Lauwers), et LOD | théâtre musical DeadDogsDon’tDance/DjamesDjoyceDeaD (2003, Jan Lauwers & Frankfurter Ballet). Pour le Quatuor Diotima, il écrit son premier quatuor à cordes (2004) et en 2006, il collabore à la musique de Looking for Alfred, un court-­‐métrage de Johan Grimonprez, lauréat de l'European Media Award. Depuis 2004, Dominique Pauwels est compositeur en résidence au LOD. Il collabore étroitement avec la chorégraphe et danseuse Karine Ponties et metteur en scène Guy Cassiers avec qui il crée Onegin, Wolfskers et Sang et Roses et avec qui il travaille sur un opéra basé sur Macbeth (2013). Avec le metteur en scène Inne Goris il crée le spectacle in situ MUR, (2010), l’installation musicale dans un container, Rêveries – LOD & Manchester International Festival, (2011) et le spectacle jeune public Papa, Maman, Moi et Nous -­‐ LOD & HETPALEIS (2011). En mai 2012 suivra la création du spectacle-­‐installation vidéo Kindsoldaten (Enfants-­‐soldats) dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles, pour lequel il collaborera avec Inne Goris et le vidéaste Kurt d’Haeseleer. JOS VERBIST est acteur, dramaturge, créateur et professeur. En 1976 il a fini ses études à l’institut Herman Teirlinck. Nous connaissons Jos Verbist des productions théâtrales et des séries télévisées en Belgique, au Pays Bas et en France. Rappelons son travail au KVS à Bruxelles, au NTGent, au Theatergroep Hollandia, à la Blauwe Maandag Compagnie, Toneelgroep Amsterdam, au Kaaitheater. Il a fait plusieurs mises en scènes au Théâtre de la Salamandre à Lille et à Opéra Lyrique de Tourcoing. Depuis 1997 il assure la direction artistique de Theater Antigone. Dans le passé il a été professeur invité au Conservatoire de Lille et au Studio Herman Teirlinck à Anvers. Actuellement il est professeur invité Conservatoire de Gand, de Liège. Nous avons pu voir Jos Verbist sur scène dans « Dédé le taxi », un spectacle créé ensemble avec De Veenfabriek (NL) et la compagnie du Tire-­‐Laine (FR). Ensemble avec Raven Ruëll il a créé « Baal » (2011), la première pièce de Bertolt Brecht, avec un cast d’acteurs wallons et flamands. Une production qui se joue tantôt en Néerlandais tantôt en Français. Encore en 2011 il a joué dans « Sang et Roses. Le chant de Jeanne et Gilles » du Toneelhuis, dans une mise en scène de Guy Cassiers sur un texte de Tom Lanoye. Un spectacle présenté dans la Cour D’Honneur au Festival d’Avignon 2011. Actuellement il est superviseur artistique pour « Exils sans GPS », une pièce écrite et mise en scène par Slimane Benaïssa pour le Théâtre de l’Aventure ! à Hem. BENOIT DERVAUX débute en 1990 en tant qu’assistant caméraman de Manu Bonmariage pour l’émission Strip-­‐Tease à la RTBF. Après une courte expérience de cadreur sur divers documentaires, il décide de réaliser ses propres projets. Une longue collaboration avec Jean-­‐pierre et Luc Dardenne voit le jour. Leur atelier de production documentaire DERIVES produira Gigi et Monica (Prix Jean Lods -­‐ jeune talent de la SCAM, 1996) puis Gigi, Monica et Bianca (Prix Arte du meilleur documentaire européen, 1997 ; prix silver wolf à l’I.D.F.A., 19997). En 1998 il sera cadreur sur La promesse des frères Dardenne avant d’entamer la réalisation de La Devinière et de repasser derrière la caméra pour tourner Rosetta. Le film La Devinière achevé en 2000 est présenté au festival CINEMA DU REEL au centre Pompidou, et obtient le prix des bibliothèques. Vient alors A dimanche, documentaire tourné pour FR.3. Après le tournage du Fils des frères Dardenne, Benoit Dervaux entame en février 2002 une collaboration avec le chorégraphe Heddy Maalem dans le cadre du festival Temps d’Images d’ Arte. Ce chantier débouchera sur la production de Black Spring, un essais de 26’ diffusé sur Arte en Novembre 2002 (prix Best dance for the camera, New York 2003) ainsi que sur un nouveau LOD | théâtre musical spectacle L’ordre de la bataille. En 2003, il assure la direction de la photographie de Stormy Weather, de Solveig Anspach, participe une nouvelle fois au festival Temps d’images en compagnie du dramaturge québécois Daniel Danis. Depuis 2004, Benoit mène de façon individuelle une recherche vidéo autour de l’abstraction et des liens hypothétiques entre l’image en mouvement et la peinture. Conjointement il a signé l’image de La petite chartreuse de Jean-­‐Pierre Denis et le cadre de L’enfant de Luc et Jean Pierre Dardenne. A partir de 2005, à Lussas (Ardeche image), il donne cours aux étudiants candidat au master de réalisation documentaire de l’université de Grenoble et collabore avec Olivier Gourmet à l’enseignement du « jeu caméra » aux comédiens du conservatoire de Liège. En novembre, à l’occasion de l’hommage rendu aux frères Dardenne, la cinémathèque de Vienne organise une rétrospective des films de Benoit Dervaux. Depuis 2006 il encadre les étudiants de L’Institut des Arts de Diffusion sur des exercices de direction photo et de cadre en documentaire et fiction. Vient ensuite en 2007, une collaboration avec Jacques Doillon sur Le premier venu, avec Renato De maria sur La Prima Linéa, suivie des derniers film des Dardenne Le silence de Lorna et le Le gamin au vélo. LOD | théâtre musical VIVIANE DE MUYNCK a étudié le théâtre au Conservatoire de Bruxelles. Elle a joué notamment avec. Le collectif Mannen van den Dam, De Witte Kraai, Maatschappij Discordia, Toneelgroep Amsterdam, het Zuidelijk Toneel, Kaaitheater. Elle a joué dans des mise en scène de Gerardjan Rijnders, Ivo Van Hove, Guy Cassiers. Elle a travaillé avec le Schönberg Ensemble, Zeitklang, le Spectra Ensemble, Neue Music Berlin, Erik Schleichim et le Bl!ndman Saxophone Quartet. Viviane De Muynck apparaît régulièrement dans des films et téléfilms. Elle a travaillé avec les metteurs en scène Peter Van Kraaij, Josse De Pauw, Robert Altman. Elle a été nominée à deux reprises pour le ‘Veau d’or’ au festival du film d’Utrecht. En 2005 elle a joué dans le premier long métrage de Fien Troch, Someone else’s happiness et elle a fait une apparition dans le film Vidange Perdue (2006) de Geoffrey Enthoven. Dans la série télévisée acclamée Oud België (2010) elle a joué un rôle remarqué. Viviane De Muynck est très demandée à l’étranger en tant qu’enseignante dans des formations et ateliers de théâtre. En outre, elle s’est lancée dans la mise en scène en Allemagne, elle y a créé en 2000 Die Vagina Monologe, une coproduction avec Needcompany, et As I Lay Dying (2003) – une adaptation de William Faulkner. Depuis l’opéra Orfeo, elle joue régulièrement avec Needcompany dans les productions de Jan Lauwers. Ces dernières années, elle a joué dans The Snakesong Trilogy, Goldfish Game, La chambre d’Isabella, La Poursuite du vent et L'art du divertissement. En 2006, elle a obtenu le Prix de la Communauté Flamande dans la catégorie arts de la scène. JACQUELINE VAN QUAILLE a accompli ses études au Conservatoire Royal de Gand, où elle a obtenu le Premier prix de solfège, de chant solo et d’art lyrique ; et elle a été distinguée par le Grand Prix de sa Majesté le Roi Baudouin à Bruxelles. Elle s’est ensuite perfectionnée dans le répertoire d’opéra auprès de Vina Bovy, (dont elle a beaucoup appris sur la force dramatique de la musique) et auprès d’Ettore Campogaliani (le professeur de Tibaldi, Bergonsi, Freni et Pavarotti) qui a développé chez elle un timbre spécifiquement italien ; puis auprès de Kaiser Bremer, avec qui elle s’est consacrée aux mélodies allemande et slave. Au cours de sa carrière bien remplie, Jacqueline Van Quaille a notamment été soliste des Opéras d’Anvers, de Gand, de Liège, de Wuppertal et Graz. Son répertoire inclut plus de 75 rôles, dont Pamina, Elvira, La Contessa, Fidelio, Isolde, Elisabeth, Vénus (Tannhäuser), Sieglinde, Madame Lidoine (Dialogues des Carmélites), et toutes les grandes héroïnes verdiennes ; mais Jacqueline Van Quaille est surtout renommée pour son excellente interprétation du répertoire vériste (Adriana Lecouvreur, Andréa Chénier, Tosca, Mimi, Minne...) Elle a répondu à d’innombrables invitations à peu près dans tous les grands centres musicaux européens (Angleterre, Roumanie, France, Allemagne, Autriche, Pays-­‐Bas et Italie), et s’est produite plusieurs fois au Festival des Flandres, a collaboré à des productions télévisées pour la RTBF, VRT, VARA, WDR (notamment dans Tristan und Isolde, Manon, Otello et Cavaleria Rusticana). À la Monnaie, on a pu l’entendre dans Elektra de Strauss, Mathis der Maler d’Hindemith, Orphée aux Enfers d’Offenbach et Les Troyens de Berlioz. LOD | théâtre musical LOD est une maison de production d’opéras contemporains et de théâtre musical qui depuis plus de 20 ans se porte garant d’un travail artistique novateur. LOD détermine des trajets artistiques avec une équipe d’artistes (les compositeurs Kris Defoort, Dick van der Harst, Jan Kuijken, Dominique Pauwels, Daan Janssens et Thomas Smetryns, la metteuse en scène Inne Goris, l’acteur/auteur/metteur en scène Josse De Pauw, l’artiste plasticien Patrick Corillon, le metteur en scène Fabrice Murgia et le philosophe/auteur Pieter De Buysser). Ensemble, ils développent un large éventail de projets dans lesquels beaucoup de genres artistiques différents se côtoient. Les compositeurs de LOD sont appréciés pour leur approche contemporaine du théâtre musical. Leur travail est extrêmement hybride et difficile à catégoriser, mais toujours le résultat d’une recherche artistique poussée. Avec des productions telles que The Woman Who Walked into Doors, Yerma, Au fond du bois, La maison des petites musiques cachées, Onegin, Boreas, Liefde/ses mains, L’Ame des termites, La Passion selon Juda, Equinoxe, Les belles endormies, Mur, The Brodsky Concerts et plus récemment Les pendus et Middle East, LOD a récolté de nombreux succès, tant en Belgique qu'à l'étranger. LOD accorde une importance particulière à la coopération avec des artistes wallons. En témoignent De Duivel Beduveld, Les Aveugles (mars 2012 -­‐ avec Patrick Corillon) et Middle East (avec Philippe Blasband). LOD bénéficie de nombreux partenariats en Belgique et à l’étranger, dont deSingel (Anvers), La Monnaie/De Munt (Bruxelles), het Concertgebouw (Bruges), de Vlaamse Opera (Gand), Rotterdamse Schouwburg (Rotterdam, NL), Le Maillon (Strasbourg, FR), Le Manège Mons, Théâtre national Bruxelles, Opéra de Lille, Festival d’Aix-­‐en-­‐Provence, Grand Théâtre de Luxembourg (LU), Kunstfestspiele Herrenhausen (Hannover) et L’Hippodrome (Douai). Contact: Valérie Martino coordination artistique et international [email protected] + 32 (0)484 59 61 78 Sonja Peters presse & communication [email protected] +32 486 07 94 94 LOD – Bijlokekaai 3, B-­‐9000 Gent – t :+32 9 266 11 33 – [email protected] – www.LOD.be LOD | théâtre musical 

Documents pareils

Téléchargez les biographies

Téléchargez les biographies Le jeune acteur et metteur en scène FABRICE MURGIA (né en 1983) est d'ores et déjà considéré comme l'un des principaux créateurs de théâtre de Wallonie. Sa première pièce, Le Chagrin des ogres, a r...

Plus en détail

GHOST ROAD Distribution

GHOST ROAD Distribution Odéon–Télérama et le Prix du Public au Festival Impatience. En tant que plus jeune « artiste associé » jamais accueilli au Théâtre National, il a créé depuis lors une série de spectacles captivants...

Plus en détail

dossier sans sang

dossier sans sang de l’European Media Award. Depuis 2004, Dominique Pauwels est compositeur en résidence à LOD. Il collabore étroitement avec la chorégraphe et danseuse Karine Ponties et le metteur en scène Guy Cass...

Plus en détail