INAUGURATION DU PÔLE ENVIRONNEMENT ************ A SAINT
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INAUGURATION DU PÔLE ENVIRONNEMENT ************ A SAINT
INAUGURATION DU PÔLE ENVIRONNEMENT ************ A SAINT-DENIS-DE-PILE LE JEUDI 15 SEPTEMBRE 2005 A 10 H 30 ************ INTERVENTION DE PHILIPPE MADRELLE PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL Monsieur le Président du Syndicat Mixte Intercommunal de Collecte et de Valorisation du Libournais Haute-Gironde, Vice-Président du Conseil Général, Cher Alain MAROIS, Monsieur le Président Délégué du Conseil Départemental des Déchets, Cher Guy TRUPIN, Mesdames, Messieurs les Représentants de l’ADEME, Mesdames, Messieurs les Maires et les Élus, Chers Collègues, Mesdames, Messieurs, Chers Amis, Je suis particulièrement heureux d’être parmi vous, ce matin, ici, à Saint-Denis-dePile, car en inaugurant ensemble ce Pôle Environnement, nous donnons tout son sens à la politique de développement durable de nos territoires que nous entendons mener au bénéfice des générations futures. Nous apportons un contenu tangible aux préconisations du Conseil Départemental des Déchets que nous avons mis en place, il y a maintenant un peu plus de deux ans. Ici, avec force, grâce à l’implication du Syndicat Mixte Intercommunal de Collecte et de Valorisation du Libournais Haute-Gironde, de son Président, de ses élus, de son personnel, le mot « déchet » est naturellement associé à l’image de l’essor équilibré 2 de la Gironde, à l’identité de notre département que nous entendons offrir à ses citoyens. Aujourd’hui, vous le savez, à la suite des travaux du Conseil Départemental des Déchets, de la concertation de terrain et de la mobilisation des habitants de notre département, nous avons produit un Livre Blanc qui dégage un certain nombre d’orientations afin que nous atteignions un double objectif : produire moins de déchets et, parallèlement, optimiser et développer encore les collectes sélectives des matériaux recyclables. En outre, nous devons veiller à l’optimisation des installations existantes de traitement des déchets ultimes voire, dans des règles strictes à en mettre en œuvre de nouvelles là où cela est nécessaire. Alors c’est vrai que pour en arriver là, à une telle motivation, à une telle capacité à nous mettre en marche, nous avons pu compter sur des efforts très importants qui ont été faits, sur nos territoires, en matière de collecte et de traitement des déchets et je sais qu’ici, en Libournais et en Haute-Gironde, les élus ont su s’organiser, se remettre en question et se préparer aux mutations… Ici, nous ne sommes pas partis de rien car l’histoire locale du traitement des déchets a été la base sur laquelle vient prendre place ce Pôle Environnement que nous inaugurons aujourd’hui. Le SMICVAL du Libournais Haute-Gironde, porteur de ce projet, est né en 2004 de la fusion des SMICTOM du Libournais et de la Haute-Gironde. Un SMICTOM du Libournais qui, depuis 1977, assurait sur son territoire la collecte des ordures ménagères mais aussi une collecte sélective en apport du verre, des propres et secs ainsi que des journaux et des magazines. 3 Il gérait les déchèteries et le traitement des déchets ménagers et assimilés dans une usine de broyage et de compostage… Le site, malgré les bons et loyaux services qu’il a rendus, est devenu, au fil du temps, obsolète ; certains de ses bâtiments n’étaient plus règlementaires et présentaient un réel état de vétusté. La qualité du compost produit s’est avérée médiocre et le traitement, au bout du compte, a produit jusqu’à plus de 70 % de refus. La refonte globale de l’unité de traitement a donc été décidée avec la mise en œuvre, en parallèle, d’une collecte sélective des déchets en porte à porte. Couplée à un réseau de déchèteries, une telle collecte permet la mise en œuvre et la gestion, sur le site de Saint-Denis-de-Pile, d’un traitement des ordures ménagères évolutif, basé sur trois axes : le compostage dissocié des déchets verts, le tri des propres et secs et le traitement des résiduels. Autant de raisons qui ont motivé l’ensemble des partenaires à donner le jour au projet. Rappelons, ici, que la collecte et le traitement des ordures ménagères, sur l’ensemble du territoire, touche 49 communes, représentant une population de près de 78.500 habitants. Elle intègre aussi le SIVOM de Lussac visant plus de 14.600 habitants et de SaintEmilion, plus de 6.400, soit un total de près de 99.600 habitants ! 4 L’ensemble des installations qui ont été ici conçues sont destinées à recevoir pas moins de 62.000 tonnes de déchets par an ! Chacun mesure donc l’intérêt d’un tel Pôle Environnement, dont les travaux ont été réalisés au gré de l’année 2003 et ont permis de réunir sur le site : le bâtiment administratif et social, le centre de transfert, une déchèterie mixte, le centre de tri, une plate-forme de compostage, les ateliers et les garages. Il faut insister : c’est par une volonté politique territoriale des élus du SMICTOM relayé par le SMICVAL, qu’un tel pôle a été renforcé, afin de placer le site dans une véritable dynamique environnementale, fondée véritablement sur la démarche de développement durable. Ce Pôle, et cela n’est pas neutre, a engendré la création de 15 postes, avec l’ouverture des nouvelles activités, portant à 35 employés le nombre des agents travaillant sur place. A cet instant de mon propos, j’aimerais saluer chacun d’entre eux qui permettent au quotidien le bon fonctionnement du Pôle Environnement. Je voudrais aussi remercier tous les partenaires impliqués : le Conseil Régional d’Aquitaine, la DDASS et le DDAFF, mais aussi les Chambres Consulaires, nos précieux partenaires de l’ADEME, d’Eco-Emballages et d’Adelphe auprès desquels le SMICTOM, le SMICVAL et le Conseil Général ont eu à cœur d’être pleinement efficaces. Mes félicitations s’adressent aux chefs d’entreprises, et aux personnels de chantier qui ont permis la réalisation du site, pour lequel le Conseil Général a apporté une aide financière de 1,8 M€. 5 Un investissement que je suis fier d’avoir consenti car, ici, à Sainte-Denis-de-Pile, nous prouvons bien ensemble combien l’intérêt du citoyen - celui d’aujourd’hui, celui de demain - passe, dans le respect de son cadre de vie, bien au-devant d’une aveugle soumission à la société de consommation. Ici nous prouvons que l’optimisme, l’espérance dans le futur, c’est avant tout affaire de volonté. Je vous remercie. Philippe MADRELLE 6