UCB : la radioscopie

Radioscopie
UCB
Fin septembre, le laboratoire belge
annonce une restructuration qu’il présente
comme « la conséquence de l’acquisition
de l’allemand Schwarz Pharma et d’une
mauvaise conjoncture en France».
Avec un CA résolument tourné à l’international
et particulièrement vers les Etats-Unis, le
laboratoire poursuit une politique active de
partenariats avec les biotechs en accroissant
régulièrement ses propres efforts dans la R&D.
Les grandes étapes
1928 : Création d’UCB par Emmanuel Janssen à Bruxelles.
L’activité est essentiellement consacrée à la chimie, avec une petite division pharmaceutique regroupée au sein de Meurice Laboratoires.
1950 : Premier centre de recherche. Découverte du tranquillisant Atarax® qui donne un coup d’accélérateur au développement de la division pharmaceutique.
1970 : UCB se développe dans la chimie, la pharmacie et les
films. Georges Jacobs rejoint le groupe comme directeur financier puis devient directeur général de la division pharmaceutique.
1972 : Lancement du Nootropil® (traitement de certains vertiges). Le chiffre d’affaires atteint 54 millions d’euros.
1987 : Enregistrement de l’antihistaminique Zyrtec®.
1999 : Approbation du Keppra® puis lancement un an après
aux Etats-Unis.
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PHARMACEUTIQUES - OCTOBRE 2007
2000 : Zyrtec® devient un blockbuster.
2002 : Approbation du Xyzal® en Europe, désigné comme successeur du Zyrtec®
2003 : Roch Doliveux rejoint le groupe comme directeur général de la division pharmaceutique.
2004 : Rachat amical de la firme britannique de biotechnologie Celltech. Roch Doliveux remplace Georges Jacobs à la présidence du groupe.
2006 : Dépôt du dossier de Cimzia® (traitement de la maladie
de Crohn, issu de la recherche de CellTech). Rachat de 87,6 %
du capital du laboratoire allemand Schwarz Pharma.
2007 : Approbation de Xyzal® aux Etats–Unis et lancement de
Neupro® pour le traitement de maladie de Parkinson.
UCB Un labo au crible
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Les chiffres
● Spécialisé dans les troubles du système nerveux central (y compris l’épilepsie), les troubles immunitaires et
inflammatoires et l’oncologie, UCB possède le 3ème
portefeuille de produits, jugé le plus prometteur. Il prévoit, en effet, de lancer cinq nouvelles molécules dans les
trois années à venir. Fort d’un chiffre d’affaires de plus
de 3,5 milliards d’euros en 2006, il occupe la 36ème place
mondiale. Le laboratoire belge dépense plus de 17 % de
ses ventes en recherche et développement (soit 615 millions d’euros l’an dernier). Son équipe comprend plus de
10 000 collaborateurs, opérant dans plus de 40 pays et
représentant plus de 70 nationalités différentes.
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