Serge Boscher et la (bonne) cuisine française Petite nage de

Transcription

Serge Boscher et la (bonne) cuisine française Petite nage de
A table
Petite nage de grenouilles au persil plat et purée de céleri
Recette ramenée du Pays nantais
pour 4 personnes.
Ingrédients : 200 g de cuisses de
grenouilles, 1 botte de persil plat, 1/2 l
de fond de volaille, 10 g de maïzena,
2 cuillers à soupe de crème fleurette,
1 céleri boule.
Peler et couper en gros cubes le
céleri boule, le cuire à l’eau salée avec
une goutte de vinaigre d’alcool, égoutter et passer au tamis fin.
Blanchir le persil plat à l’eau salée
et le rafraîchir, l’égoutter, le couper
grossièrement et le cuire 3 mn dans le
fond de volaille. Broyer le tout au Stéca
et passer au chinois fin.
Porter à ébullition et lier avec la
maïzena détendue avec un peu d’eau
froide, ajouter la crème et assaisonner.
Pocher les grenouilles dans du fond
de volaille, les désosser.
Chauffer la purée de céleri dans
une casserole avec un peu de crème
fleurette.
Dresser dans des assiettes creuses 3 quenelles de purée de céleri,
disposer autour les grenouilles et
napper. Servir.
Serge Boscher et la (bonne) cuisine française
Dans son précédent numéro
Le Relais racontait comment avait été
lancé dans les années 20 « Le livre de
cuisine de L’Ouest-Éclair » qui fit un
« tabac » à l’époque.
Cet article a attiré l’attention de
Serge Boscher, ancien rédacteur à
Lisieux et chargé de la rubrique gastronomique à Ouest-France. De sa
retraite à Perpignan, il nous adresse
quelques souvenirs de derrière les
fourneaux.
Lauréat d’un maxi concours de cuisine organisé par le magazine
« Cuisine et vins de France » à Paris,
le journal me confia illico-presto la
branche gastronomie couvrant l’intégralité de l’Ouest. Ma gratitude à cet
excellent M. Brulé... C’est ainsi que de
Lisieux, nourri par les talentueux préceptes de mon maître Curnonsky, il me
fut donné au cours de mes pérégrinations
régionales,
dans
les
années 1970, de consulter le fameux
livre de recettes concocté par Édouard
Nignon...
...A l’âge que j’ai ( oui, oui, les petits
jeunes, je suis retraité depuis 1983, en
bonne santé grâce à Dieu et à sainte
Thérèse; j’ai seulement les rotules qui
coincent un brin, bof ! ). Remettons le
couvert : cette naissance me transporte en 1924, date d’édition du bouquin...
et la mienne ! Ben oui, un bond de
84 ans que je suis encore capable de
franchir, les pieds debout quand même
au soleil du Midi. N’empêche que ma
vive sympathie demeure attachée à la
Bretagne ! A la Normandie itou.
Or donc l’exemplaire en question
m’ayant été prêté par l’ami Becavin (de
passage à la rédaction de Nantes ) j’ai
eu, au hasard, l’occasion d’extraire
une gourmandise (citée d’ailleurs par
Le Relais n° 103) honorant la ville de
Morlaix. Il s’agissait en réalité d’une
sorte de gâteau compilant des crêpes
et proposé en entremets. J’atteste, je
l’ai essayé, fort bon ! Comme le sont la
plupart des quelque 800 recettes, délicieuses et correctement choisies.
L’ensemble couvrant 356 pages, révélatrices de l’art et la manière de briguer
ses galons de cordon bleu. Nous sommes parvenus là ou je veux en venir :
la cuisine française, sincère et honnê-
te, à l’instar du florilège édité à Rennes
s’impose comme l’apanage de notre
pays. Pas étonnant que notre interactif
président de la République veuille le
hisser au rang suprême de trésor de
l’humanité ! Pourquoi pas ?
Mieux que les artistes de la profession qui se disputent les étoiles
pour accéder au firmament des grandes toques, j’affirme que les vedettes naturelles de la spécialité sont
les fameuses « mères » adulées,
notamment, à Lyon. Un domaine où
excellent les femmes à la pointe du
savoir ancestral. Nous offrant inlassablement à la tâche leur sourire et
leur talent au service du bien-manger. En ce qui me concerne, je n’ai
jamais voulu communiquer autre
chose dans mes louanges de la table
diffusées, entre autres, sous divers
titres, aux journées gastronomiques
de Dijon. Loin d’un monde déboussolé où la compilation, la sophistication et l’inévitable prétention ont toujours et encore droit de cité.
S.B.
La vie du Club
Belote et rebelote...
Vendredi 28 mars, 11 femmes et 17
hommes s'affrontaient pour gagner le
premier lot, voir le deuxième ou le troisième à la rigueur.
Ce concours permet à tous les participants de repartir avec un lot, avec au
minimum pour les derniers un jeu de
cartes qui leur permet de s'entraîner
pour le prochain concours.
Ce concours individuel permet à
chacun de comptabiliser ses propres
points. Nous faisons les comptes ensuite.
A ce jeu, René Pohin s'est révélé le
plus performant avec 3099 points,
Gérard Jardin arrive en second avec
3076 points, et Bernard Guillemois
médaille de bronze avec 2941 points.
Les femmes, Thérèse Desoize et
Annick Hervé, se sont bien comportées
en prenant les 4e et 5e places.
Parlons de la fin de classement : le
28e arrive avec 2049 points, et le 27e
avec 2231 points. Deux hommes non
échauffés, appartenant au banc des
remplaçants, appelés de dernière minute, ont essayés de donner le meilleur
d'eux- mêmes, mais rien n'y faisait, il
faut une certaine dose d'entraînement et
d'habitude... n'est-ce pas René le vainqueur qui avait quelques concours dans
les mains en arrivant sur les lieux.
Merci à tous les participants pour
leur joie et leur bonne humeur et rendezvous à l'année prochaine, en venant
encore plus nombreux.
J.-P. Gautier.
La sortie de printemps
Jeudi 10 avril a eu lieu la sortie de
printemps du cub des retraités.
Objectif : la côte nord des Côtes-duNord, pardon des Côtes-d’Armor.
Le présent Relais étant déjà composé, le compte-rendu de cette sortie
sera donné dans le numéro de juin.
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