les oeuf et produits laitiers
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les oeuf et produits laitiers
LES OEUFS Les plus couramment utilisés sont ceux de poule. Ils sont une bonne source de protéines de haute qualité, la moins chère et la plus facile à préparer. Les autres œufs commercialisés sont obligatoirement vendus avec la mention d’origine de l’animal : caille, cane, oie. Composition de l’œuf (+/- 60g) 1. Coquille calcaire (10g) poreuse entourée d'une couche cireuse, appelée cuticule, qui empêche la pénétration des bactéries: ne jamais laver les œufs et ne pas les ranger près de produits odorants. 2. Deux minces membranes de kératine qui se décomposent lors du vieillissement. 3. Blanc ou albumen (35g): protéines, eau, sel. La viscosité change avec le temps. 4. Mince membrane de kératine séparant le jaune du blanc (la vitelline). 5. Jaune ou vitellus (15g): protéines, beaucoup de graisses et de cholestérol. Contient le germe (visible si l’œuf est fécondé). La couleur du jaune est sans incidence sur sa qualité et sur sa teneur en cholestérol. 6. Les chalazes : réseau de fibres torsadées permettant le maintient du jaune au centre de l’œuf. 7. Chambre à air au sommet le plus arrondi. Composition alimentaire moyenne 13 % protéines : La moitié se trouve dans le blanc. 12 % lipides : Inégalement répartis: il n'y en a pas dans le blanc, tout est dans le jaune. Le jaune d'œuf est riche en cholestérol : 205 mg par œuf. 0,3 % glucides : Pratiquement pas de glucides Sels minéraux : Le blanc renferme surtout du sodium et du potassium, le jaune est lui riche en fer, en calcium, en phosphore, en zinc et en sélénium. Vitamines : Du groupe A, D, B et E. L’œuf est donc un aliment parfaitement équilibré et nourrissant, relativement peu énergétique (76 kcal par œuf). Digéré assez facilement s’il n’est pas associé à des préparations grasses. On peut en manger 2 à 3 par semaine. Classification à l’achat « Extra » - ponte de moins de 8 jours, chambre à air inférieure à 4 mm. Autour de l'emballage, bandelette amovible permettant le passage en qualité « A » une fois le délai passé. Qualité « A » ou « œufs frais » - la date de durabilité minimale est limitée au 28°jour suivant la ponte. (chambre à air inférieure à 6 mm). Qualité « B » ou « de deuxième qualité » ou « déclassé » - destinés à l'industrie alimentaire. Poids des œufs XL : très gros, 73g au moins L : gros, de 63g à 73g M : moyen, de 53g à63g S : petit, moins de 53g Traçabilité Chaque œuf reçoit son propre code, ce qui permet de retrouver son origine. Le code à plusieurs chiffres indique le système d’élevage (bio, en plain air, en poulailler avec ou sans espace extérieur couvert,…), le pays d’origine et l’entreprise de ponte. Exemple : 1-BE 8006 : 1 = élevage en plain air BE = élevage en Belgique 8006 = identification du producteur Critères de fraîcheur - viscosité du blanc (plus il se liquéfie, plus il est vieux) ; - clapotis par disparition des chalazes ; - membrane vitelline (disparait en vieillissant, plus facile à écaler) ; - dimensions de l'embryon ; - immersion dans une solution saline (environ 100g/l ; s’il est moins frais, il flotte car la chambre à air s’est agrandie) Variétés et qualités - Un œuf brun n’est ni meilleur, ni plus « naturel » qu’un œuf blanc, cela dépend de la race de la poule. Plus une poule est pondeuse, plus sa coquille est mince ; - La couleur du jaune dépend de l’alimentation de la poule (riche en maïs ; jaune plus foncé) ; - Les traces de sang éventuelles sont sans doute dues à un début de fécondation qui sont sans incidences sur la qualité ; - Les chiffres : 0 = œufs bio (7 poules/m² et 80% d’alimentation bio) 1 = œufs de plein air (7 poules/m²) 2 = œufs de poules élevées au sol (7 poules/m² à l’intérieur) 3 =œufs de poules élevées en batterie (13 poules /m² à l’intérieur) Modes de cuisson - mollets - à la coque - durs - brouillés - en omelette - sur le plat - en cocotte - pochés - frits - moulés Procédés de conservation - au frigo: le blanc cru se conserve 12 heures et le jaune cru 24 heures - dans un endroit frais et sec, pointe vers le bas - surgélation blancs et jaunes séparés - dur, non écalé : 4 jours - écalé 2 jours en frigo - en « brick », blanc et jaunes séparés Dans les magasins, vous trouverez sur chaque boîte d’œufs : « à vendre jusqu’au » et « à consommer avant le ». Il y a minimum 7 jours entre ces 2 dates. Trois jours avant la date « à vendre jusqu’au » un responsable retire les œufs des rayons : de cette manière, vous avez toujours à la maison au minimum 10 jours pour les consommer. LES PRODUITS LAITIERS LE LAIT Liquide blanc, opaque et naturellement sucré, produit de la traite d'une femelle laitière: vache, chèvre, brebis, ânesse, bufflonne, jument. Le terme « lait », sans indication d’espèce d’animal, est réservé au lait de vache. Composition moyenne Protéine : 32g/l dont l’essentielle est la caséine qui est responsable du caillé. Lipides: Lait entier: 32 g/1 - lait demi-écrémé: 16 g/1 - lait écrémé: 0 g/1. Hormis les vitamines liposolubles A, D, E, K, les autres constituants sont inchangés. Glucides : 5g/l, uniquement le lactose ou sucre de lait à très faible pouvoir sucrant. Le lactose est transformé en acide lactique sous l’action des bacilles lactiques. Cette propriété est utilisée dans la fabrication des yoghourts. II peut être transformé en alcool dans la préparation du kéfir. Sels minéraux : De nombreux, en particulier le calcium. Vitamines : Richesse variable en vitamines A et D, beaucoup de vitamines B. Les différents types de lait de consommation Première différenciation : selon la teneur en matières grasses Par mélange de lait non écrémé et de lait écrémé, la laiterie produit 3 types de laits standardisés dont les teneurs en M.G. sont fixées par la loi : Le lait entier qui contient au moins 3,5 % de M.G. La couleur rouge est la couleur qui représente le lait entier sur les conditionnements. Le lait demi-écrémé contenant au moins 1,5 % et au plus 1,8 % de M.G. La couleur dominante sur ses conditionnements est ici le bleu. Le lait écrémé qui ne contient au maximum que 0,3 % de M.G. La couleur dominante des emballages est le vert. Deuxième différenciation : selon le traitement thermique Le lait cru Au moment de quitter le pis de la vache, le lait a une température d'environ 38°C, température à laquelle il se détériore très rapidement. Le lait cru doit, dès lors, être immédiatement refroidi à 4°C dans un refroidisseur. Le froid ne tue pas les micro-organismes, il les empêche de se développer. Pour être vendu, le lait cru, appelé aussi lait de ferme, doit être conditionné sur le lieu même de production (à la ferme) et doit faire l'objet de contrôles rigoureux. Avant de le boire, il est vivement conseillé de le faire bouillir. Conservé au frigo, il doit être consommé dans les 48h. Pour prolonger la conservation du lait cru, il existe différents traitements thermiques : Le lait pasteurisé Il s'agit d'une méthode de conservation qui doit son nom à son inventeur : Louis PASTEUR qui s'est aussi rendu célèbre par la découverte du vaccin contre la rage. La pasteurisation consiste à chauffer le lait pendant 15 secondes à une température de +/75°C puis à le refroidir. Ce procédé de chauffage modéré permet au lait de conserver son goût originel tout en le débarrassant des germes pathogènes. Lorsque l'emballage n'a pas été ouvert, la pasteurisation assure au lait une durée de conservation de 7 jours au réfrigérateur. Le lait stérilisé Ce traitement s'effectue en deux étapes : Le lait est d'abord chauffé à +/- 135°C. Après refroidissement, il est mis en bouteille puis chauffé à nouveau pendant 10 à 20 minutes à une température oscillant entre 110° et 120° C. Si ce processus permet une longue conservation (plus de 6 mois), il donne au lait un goût de caramel et lui enlève une partie de ses valeurs nutritives. On recourt de moins en moins à cette technique au profit de la stérilisation à Ultra Haute Température (UHT). Le lait UHT (Ultra Haute Température) C'est le procédé le plus moderne et le plus courant de nos jours. Il consiste à chauffer le lait pendant 2 à 5 secondes à une température de 135° à 150°C puis à le refroidir quasi instantanément. La température est suffisante pour débarrasser le lait de tout germe nuisible à sa conservation. Le temps de chauffe très réduit permet de n'altérer ni le goût ni les valeurs nutritives du lait. Le lait est ensuite versé dans un emballage stérile. Le lait UHT se vend en carton sous forme de brique ou en bouteilles blanches de polyéthylène. Il se conserve 3 à 4 mois à température ambiante fraîche. Les autres types de lait de vache Le lait aromatisé L'industrie laitière moderne commercialise un éventail de laits aromatisés satisfaisant les goûts de chacun : lait chocolaté, lait acidifié aux fruits... Ces boissons stérilisées sont constituées exclusivement de lait, écrémé ou non, et additionnées de dérivés de fruits. Le lait concentré Le lait concentré non sucré est obtenu par pasteurisation puis par concentration sousvide. Après addition de stabilisateurs destinés à éviter le caillage, ce lait est conditionné et stérilisé. Le lait concentré sucré n'a, lui, pas besoin d'être stérilisé car le sucre empêche le développement des micro-organismes. Le goût sucré est obtenu par addition d'un sirop de saccharose. Il faut 2,2 l de lait pour obtenir 1 kg de lait concentré. Dans le commerce, on trouve du lait concentré entier, demi-écrémé ou écrémé (maigre), du lait et de la crème pour café. La crème pour café contient plus de matières grasses que le lait concentré et un peu moins de protéines. Le lait en poudre Le lait en poudre est un lait auquel on a enlevé la quasi totalité de son eau pour n'en conserver que l'extrait sec. Il peut être fabriqué de deux manières : Par atomisation. Le lait est projeté sous forme de fines gouttelettes dans un flux d'air chaud (150 à 300 C°) et sec. L'évaporation de l'eau et le refroidissement de la poudre de lait sont quasi instantanés, ce qui conduit à un produit de qualité, facilement soluble. Par séchage sur cylindres. Le lait est versé en continu et en très fine couche sur des rouleaux tournants, chauffés jusqu'à 145 C°, sur lesquels il sèche en quelques secondes. La poudre de lait est ensuite raclée et moulue. Elle est moins soluble que celle obtenue par atomisation. Le conditionnement et la conservation du lait Conservation avant Conservation après Conditionnement ouverture de l'emballage ouverture de l'emballage Lait cru 48 heures au frigo doit être bouilli consommation 24 heures au frigo avant Lait pasteurisé 7 jours au frigo 2 ou 3 jours au frigo Bouteilles en verre réutilisables ou boîtes en carton en forme de prisme Lait stérilisé 5 à 6 mois à température 3 ou 4 jours au frigo ambiante fraîche Bouteilles en verre réutilisables ou bouteilles en polyéthylène Lait UHT 3 mois à température 3 ou 4 jours au frigo ambiante fraîche Carton brique (type Tetra-Pak) ou bouteilles blanches en polyéthylène Lait aromatisé 3 mois à 3 ou 4 jours au frigo température ambiante fraiche Carton brique (type Tetra-Pak) ou bouteilles blanches en polyéthylène Lait concentré 12 à 18 mois Boîtes métalliques ou tubes Lait en poudre 1 an au frais et à l'abri de l'humidité 8 jours 10 jours pour le lait en poudre entier 2 semaines pour le lait en poudre demi-écrémé 3 semaines pour le lait en poudre écrémé à consommer immédiatement après reconstitution par addition de liquide Remarque : la lumière détruit les vitamines du lait. Les conditionnements de lait transparents ou translucides doivent dès lors être conservés à l'abri de la lumière. DERIVES DU LAIT 1. Le yaourt La fabrication du yaourt La fermentation Ce terme désigne l'ensemble des transformations qui s'effectuent sous l'influence de micro-organismes. Ces derniers contiennent des enzymes qui agissent comme des sortes de clés biologiques permettant à diverses réactions chimiques de s'effectuer. La fermentation est un des plus vieux exemples d'application de ce que l'on appelle aujourd'hui la biotechnologie, c'est-à-dire le recours à des micro-organismes vivants pour produire certains aliments. Il existe plusieurs types de fermentation, les deux plus célèbres étant : La fermentation alcoolique utilisée dans la fabrication de la bière, du vin et du pain. Les sucres contenus dans les fruits ou les grains sont transformés, sous l'action des levures, en alcool et en gaz carbonique. C'est ce dernier qui permet à la pâte à pain de lever. La fermentation lactique intervient dans la fabrication des laits fermentés, la préparation de la choucroute et la production de saucisson, ou d'herbe ensilée pour nourrir les vaches en hiver. Dans le cas des laits fermentés, c'est le lactose, sucre du lait, qui est transformé par les ferments lactiques en acide lactique. La fermentation du lait entraîne toute une série de modifications intéressant : La production d'acide lactique est responsable d'une augmentation de l'acidité du produit, ce qui entraîne la coagulation des protéines. Elle confère au produit une texture plus consistance, crémeuse. La fermentation s'accompagne d'un développement d'arômes agréables. Elle rend le produit plus digeste, conduit à la formation de vitamines supplémentaires et rend certains minéraux plus faciles à assimiler. Si tous les yaourts font partie des laits fermentés, tous les laits fermentés ne sont pas forcément un yaourt. Le yaourt doit en effet contenir deux espèces bien précises de bactéries lactiques à l'état vivant : le Lactobacillus Bulgaricus qui lui apporte son acidité et le Streptococcus Thermophilus qui développe ses arômes. A la laiterie (ou à la ferme), le lait voué à la préparation du yaourt est d'abord pasteurisé. Le lait ne peut en aucun cas contenir de traces d'antibiotiques car ceux-ci seraient fatals aux bactéries qui le transforment en yaourt. Voilà pourquoi, outre le respect de la santé des consommateurs, le lait des vaches qui sont soignées avec des antibiotiques, ne peut être livré à la laiterie. Après pasteurisation, le lait est refroidi à une température " d'incubation " de 42° à 45°C et ensemencé avec les deux bactéries, Streptococcus Thermophilus et Lactobacillus Bulgaricus. Deux sortes de yaourts peuvent être fabriqués : le yaourt à consistance ferme et le yaourt brassé. Les différents types de yaourt Le yaourt ferme et le yaourt brassé – La différence : la consistance. Le yaourt ferme Le lait ensemencé est versé dans de petits pots dans lesquels le yaourt sera commercialisé. L'épaississement s'effectue donc dans les pots durant 3 à 5 heures. Lorsque le yaourt est suffisamment formé, la fermentation peut être arrêtée par un refroidissement à +/2°C. Des fruits peuvent avoir été ajoutés lors de la mise en pots. Ils doivent toutefois avoir été stérilisés pour éviter tout risque de fermentation parasite. Le yaourt brassé Le lait ensemencé est versé dans de grandes cuves en acier inoxydable où il est maintenu à température d'incubation. Le yaourt est ensuite brassé ce qui le rend moins visqueux et plus onctueux. Le yaourt à boire est obtenu par homogénéisation. Après avoir été brassé, il est battu dans les cuves avant d'être conditionné. Des sirops, pulpes de fruits et arômes sont souvent ajoutés lors de la mise en pots. La fermentation est stoppée par refroidissement rapide et le yaourt est stocké au frais à moins de 7°C. Yaourt entier, nature ou maigre - La différence : la teneur en matière grasse Outre par leur consistance, les yaourts se distinguent aussi par leur teneur en matière grasse. Le yaourt entier Comme sa dénomination l'indique, ce yaourt est à base de lait entier. Sa teneur en M.G. est de 3,5 % (35 g/l) . C'est un yaourt très onctueux et crémeux. Le yaourt nature Le plus fréquemment consommé. Il s'agit du yaourt fabriqué à partir de lait partiellement écrémé. Il contient 1 % de M.G. (10 g/l). Le yaourt maigre Préparé à partir de lait écrémé, le yaourt maigre a une consistance gélifiée. Il est moins moelleux et il ne contient plus de vitamines A et D. Conservation Produit vivant, le yaourt contient au minimum 10 millions de bactéries lactiques par gramme ! Il doit être consommé dans les 28 jours qui suivent sa fabrication. Il doit être conservé au réfrigérateur entre 0 et 6 C °. 2. Le fromage La fabrication du fromage Le caillage Le lait est d'abord ensemencé avec de la présure et des ferments lactiques. La présure est une enzyme naturelle extraite de l'estomac (plus précisément de la caillette) du veau. Elle provoque la coagulation du lait. Les ferments lactiques, bactéries ou levures, donnent le goût typique, le parfum. Ils font la personnalité du fromage. De cette première opération naît une masse solide, le caillé (ou caillebotte), baignant dans le liquide résiduel, le sérum. Le moulage Le caillé est pressé dans des toiles cerclées de bois ou d'un autre matériau, ou encore dans des moules perforés. Le fromage adopte ainsi sa forme définitive et un maximum de sérum est expulsé. Le salage En maîtrisant le développement des micro-organismes, le salage va révéler la saveur propre du fromage. Le sel peut être réparti dans la pâte ou saupoudré à la volée mais, le plus souvent, le fromage lui-même est plongé dans un bain de saumure. Le sel va donner au caillé l'aspect et le goût final du fromage. L'égouttage L'égouttage consiste à séparer le sérum du caillé. Il s'opère spontanément mais est accéléré et amélioré par le brassage, le découpage et le pressage. Ces opérations conditionnent la qualité et la conservation du fromage. Le découpage revêt une grande importance. Découpé en petits grains, le caillé conduira par exemple à la formation d'une pâte lisse, découpé en grains plus gros il donnera naissance à un produit plus acide. L'affinage C'est un art qui consiste à conduire la maturation du fromage. Dans la cave, où humidité, température et aération sont spécialement étudiées, les fromages vont mûrir. Le caillé va devenir pâte, prendre goût et odeur. Retournés à la main, lavée, brossés, les fromages soignés avec amour atteignent leur saveur finale après quelques semaines pour les pâtes molles, voire après quelques mois pour les pâtes dures. Certains fromages vieux sont affinés plus de deux ans. Composition Protéines Essentiellement caséine Lipides Le pourcentage de graisse dans les fromages était toujours exprimé sur extrait sec. Pour connaître la teneur réelle en matières grasses, il suffit de prendre de 1/4 à 1/5 de Sa teneur annoncée pour les fromages frais, 1/2 pour les pâtes molles et 2/3 pour les pâtes dures. Glucides Très peu de glucides vu l'élimination du lactose lors de l'égouttage Sels minéraux Calcium en quantité variable suivant le type de fromage; c'est ce qui fait l'intérêt de ce produit: Fromage frais = 120 mg %; pâtes molles =380 mg %; pâtes dures = 900 mg %. Teneur variable en sel. Vitamines A et D en quantités variables suivant le lait de départ, B comme dans le lait. Les différents types de fromage Les fromages à pâte fraîche Cette famille regroupe les fromages frais, " les maquées ", ainsi que tous les fromages sans croûte. Afin de ne pas briser la consistance du caillé, il est généralement prélevé à la louche pour être déposé dans les moules. La pâte n'est ni cuite ni pressée. Les fromages du type maquée sont moulés dans des petits récipients appelés faisselles ou prihelles (du wallon) qui permettent aussi l'égouttage. Ils ne sont pas affinés, mais pesés et emballés. Les fromages du type Brie Belge sont affinés après égouttage, salage et séchage. Ils sont ensuite emballés et éventuellement mis sous vide. Les fromages à pâte molle La pâte n'est ni cuite ni pressée. La croûte est fleurie ou lavée. Les croûtes fleuries La pâte est crémeuse, agréable à la bouche. Le fin duvet blanc qui recouvre la croûte se développe au cours de l'affinage. (2 à 6 semaines) et est formé par une moisissure noble : le Penicillium Candidum. Un affinage prolongé en intensifie le parfum. Les croûtes lavées Elles sentent bon, elles sentent fort. Elles donnent la personnalité au plateau de fromages. Ce sont les fromages typiques du plateau de Herve. Ces fromages goûteux peuvent se déguster avec nos bières artisanales ou avec les vins épicés, puissants et bien charpentés, tels que les Côtes du Rhône et autres Bourgognes. Ils développent en bouche des arômes qui vont du puissant jusqu'au sucré. Traditionnellement, ils se dégustent aussi avec une bonne " jatte de café ". C'est le type d'affinage qui est responsable de la senteur de ces fromages. Afin de prolonger leur vie, le développement des moisissures est empêché par un lavage régulier de la croûte. Selon une très longue tradition, toutes les 48 heures, chaque fromage est lavé à l'eau douce et retourné à la main, face après face. L'intensité du salage conditionne la durée de l'affinage et le type de fromage (4 semaines pour un fromage doux à 6 semaines pour un fromage piquant). Les fromages à pâte persillée ou fromages bleus La maturation du fromage développera la moisissure bleue tant appréciée. Après égouttage en chambre chaude interviennent le salage et le piquage. Cette dernière opération consiste à percer la pâte à l'aide d'aiguilles afin de l'aérer et de permettre le développement aérobie (càd nécessitant de l'air) de la moisissure. Pendant l'affinage qui se déroule dans une humidité constante, les fromages sont retournés régulièrement afin d'éviter le tassement d'un côté et de garantir le développement uniforme de la croûte. Ces fromages de grande classe aussi appelés fromages bleus s'accompagnent idéalement d'un Sauterne, d'un Vieux Porto ou d'une bière blanche. Les fromages à pâte pressée La pression exercée mécaniquement sur le caillé a une influence directe sur la structure. Plus la pression est forte, plus la quantité de sérum expulsé est grande, plus la pâte est dure et plus le fromage peut vieillir. Après démoulage, les fromages sont ébarbés pour obtenir une présentation correcte. Ils sont ensuite plongés dans un bain de saumure. Débute alors l'affinage, dont les spécificités feront les particularités du produit. Il dure de 6 semaines à plus d'un an. Son évolution est surveillée. De très près avec une sonde à fromage ou par des tests de résonance, en ce qui concerne la texture : des astuces simples, mais qui nécessitent une grande compétence. Les fromages sont parfois entourés d'un film plastique alimentaire destiné à éviter la perte en poids et à préserver le produit contre les bactéries extérieures. Les pâtes pressées non cuites Les fromages à pâte pressée non cuite ont une durée d'affinage qui varie de 6 semaines à plus d'un an selon le fromage. Nos fromages d'abbaye, à pâte demi-dure par exemple, sont affinés 6 semaines. A l'origine, les fromages à pâte pressée, demi-dure ou dure, étaient essentiellement des fromages d'abbaye ou des fromages trappistes. De ce fait, chaque région a développé ses propres fabrications et ses originalités. Les fromages à pâte pressée cuite Le caillé est chauffé à plus de 45 °C puis pressé afin d'extraire le maximum de sérum. L'affinage dure de 6 mois à un an. Les micro-organismes qui transforment la pâte dégagent du gaz carbonique qui provoque la formation de trous. Son évolution est surveillée de très près avec une sonde à fromage ou par des tests de résonance, en ce qui concerne la texture. Des astuces simples, mais qui nécessitent une grande compétence. Fromages de chèvre Alliant qualités gustatives et digestives, le lait de chèvre confère aux fromages un mélange de parfums et d'arômes, à la base de cette saveur subtile propre aux produits caprins. En pâte molle ou pâte pressée, frais ou affiné, nature ou aromatisé, bûches, pyramides ou cendrés... des fromages d'une diversité haute en saveurs... le savoir faire fermier et artisanal wallon ! Fromages de brebis Issu du pâturage des brebis, le lait de celles-ci se caractérise par son goût doux, riche et légèrement sucré, et ses propriétés nutritionnelles particulières. Le fromage de brebis : frais ou affiné, doux ou typé, toujours savoureux ! Conservation des fromages 1. Gardez toujours vos fromages au frais (+8°C) dans un endroit humide et aéré, à l'abri de la lumière. Bien qu'une cave bien fraîche reste le lieu idéal pour conserver les fromages, le bac à légumes du frigo s'y prête également fort bien ou tout autre compartiment séparé. 2. Laissez-les dans leur emballage d'origine ou enveloppez-les dans du papier alu afin qu'ils ne se dessèchent pas. 3. Veillez toujours à recouvrir hermétiquement la partie découpée de vos fromages. 4. Retirez vos fromages du réfrigérateur de préférence une demi-heure avant de les déguster et sortez –les de leur emballage afin qu'ils puissent révéler toutes leurs saveurs. 5. Si vous conservez vos fromages sous une cloche en verre, veillez à les envelopper et à placer un morceau de sucre sur le bord de la planche ou du plat. Vous éviterez ainsi que leur croûte ne devienne trop humide. Si l'aspect de la coupe n'est plus parfait, on la rafraîchira au moment de l'emploi en enlevant une mince couche superficielle. Certains chèvres supportent bien le vieillissement qui leur donne un goût plus prononcé. Mais attention : ils craignent autant le grand froid que la chaleur. 3. La crème fraîche Sa fabrication L'obtention de la crème est le résultat d'un processus naturel. Elle provient de l'écrémage du lait. Lorsque le lait repose, les globules de matière grasse, plus légers que l'eau, remontent à la surface et forment une couche de crème. Qu'il suffit de récolter. A la sortie de l'écrémeuse, la plupart des crèmes sont pasteurisées, et ce à une température de 95 à 98 C° pendant 30 secondes pour s'assurer de l'absence de tout microbes. La crème va ensuite être ensemencée avec des bactéries, cette étape, qui s'effectue dans une température allant de 12 à 18 C°, va permettre sa maturation. La façon dont cette étape est réalisée va agir sur la texture, le goût et l'acidité de la crème et lui donner ainsi toutes ses caractéristiques propres. Les différents types de crème La crème peut donc être classifiée en fonction de sa teneur en matière grasse et en fonction de sa texture (crème liquide ou épaisse). Un 3e critère de classification est le traitement thermique utilisé pour assurer la conservation de la crème. Au terme de l'écrémage du lait, la crème obtenue peut faire l'objet de 5 applications : La transformation en beurre (voir précédemment) La commercialisation sans transformation ; on parle alors de crème crue La pasteurisation La stérilisation La stérilisation UHT La crème crue La crème crue est la crème qui n'a subi aucun traitement thermique. Directement après l'écrémage, elle est refroidie et conditionnée. L'appellation « crème crue » doit figurer sur l'emballage. Extrêmement fragile, elle est essentiellement commercialisée dans certaines fermes qui pratiquent la vente directe de produits laitiers. La crème fraîche pasteurisée Comme pour le lait, la pasteurisation consiste à chauffer la crème pendant +/- 15 secondes à une température entre 85° et 90°C. La crème fraîche pasteurisée est soit liquide (en France, on parle de « crème fleurette », idéale pour la réalisation de chantilly), soit épaisse si elle a été réensemencée et maturée. La crème stérilisée D'abord conditionnée, la crème est stérilisée à 115°C durant 15 à 20 minutes puis elle est refroidie. Phénomène analogue au lait stérilisé, la crème stérilisée a un goût de cuit et de caramel. C'est pourquoi cette technique est de moins en moins utilisée au profit de la stérilisation UHT. La crème stérilisée UHT Ici encore, le procédé est similaire à celui appliqué au lait UHT. La crème est stérilisée à 150°C pendant 2 secondes. Elle est ensuite immédiatement refroidie. La technique UHT (Ultra Haute Température) permet de conserver les qualités nutritionnelles et gustatives de la crème. La crème UHT existe en version légère, liquide ou épaisse. Les autres crèmes La crème à fouetter Crème « normale » ou légère additionnée de sucre (max. 15 %), de ferments lactiques, arômes naturels et de protéines de lait. La dénomination « crème Chantilly » est réservée à la crème fouettée. La crème sous pression Elle est communément appelée crème fraîche en bombe. La teneur en M.G. de la crème sous pression est variable. Lorsque le gaz neutre injecté dans le conditionnement s'échappe, il provoque le foisonnement de la crème. Le volume de la crème augmente ainsi considérablement. Les valeurs nutritionnelles de la crème La crème contient beaucoup moins de matière grasse qu'on ne le pense communément: 100 g de crème = 335 kcal 100 g de beurre =750 kcal 100 g d'huile = 900 kcal Elle contient du calcium et elle est riche en vitamines solubles dans les graisses : vitamines A, D, E, K. La teneur en matière grasse La teneur en matière grasse doit figurer sur l'emballage de la crème. Le taux de M.G. d'une crème « classique » varie entre 30 et 40 %. L'appellation « crème légère » est réservée aux crèmes contenant au moins 12 % de M.G. et au plus 30 %. C'est en réglant l'écrémeuse que l'on obtient une crème plus ou moins riche en M.G. Crème liquide, crème épaisse Il est coutume de penser qu'une crème épaisse est plus calorique qu'une crème liquide. La consistance de la crème n'a en fait aucun rapport avec la teneur en M.G. Une crème épaisse peut être fabriquée à partir de crème légère avec faible teneur en M.G. La crème résultant de l'écrémage est liquide. La crème épaisse est obtenue par l'ensemencement de ferments lactiques sélectionnés puis ensuite par maturation (fermentation lactique) durant une vingtaine d'heures. Ce sont les ferments lactiques qui modifient la texture de la crème et lui confèrent une saveur acide. Conservation Conservation ouverture de l'emballage avant Conservation ouverture de l'emballage après 7 jours au frigo Consommation immédiate Crème pasteurisée liquide 15 à 30 jours au frigo 48 heures au frigo Crème pasteurisée épaisse 30 jours au frigo 48 heures au frigo Crème stérilisée 8 mois dans un endroit frais 48 heures au frigo Crème stérilisée UHT 4 mois dans un endroit frais 48 heures au frigo Crème crue Quelle que soit la crème utilisée, il est impératif de ne pas rompre la chaîne du froid et d'éviter de soumettre la crème à des changements de température répétés. 4. Le beurre Sa plus ancienne trace écrite date de 4500 ans, à l'époque sumérienne. En Inde, il y a 3000 ans, les Ariens y développent, la technique de clarification du beurre, afin de le conserver. Deux civilisations font exceptions : la Grèce antique et Rome, qui qualifie le beurre d'aliment réservé aux barbares. Chez nous, le beurre reste d'ailleurs mal considéré jusque la fin du moyen-age. On le surnomme la graisse du pauvre. C'est dès la renaissance, fin du 16ème siècle que le beurre commence à être apprécié par les fins becs. L'invention de l'écrémeuse, en 1879, a fortement contribué à l'essor de la fabrication du beurre, en permettant le développement de l'industrie laitière et donc la fabrication à plus grande échelle. Définition et réglementation Comme tous les produits laitiers le beurre obéit à une législation pointilleuse. Un produit ne peut obtenir la dénomination " beurre " comme il le veut. On entend par beurre : " Une matière grasse alimentaire semi-solide, constituée en majeure partie d'une émulsion du type eau-dans-huile, obtenue exclusivement à partir de crème, de lait ou de leurs dérivés et sous produits et préparée exclusivement par des processus de barattage, de concentration ou de recombinaison. La fabrication Le beurre est un produit totalement naturel, produit au départ de lait et rien que de lait. Il faut préciser avant toutes choses que 22 litres de lait sont nécessaires à la production d'un kilo de beurre. Voici les différentes étapes de sa fabrication : L'écrémage : Cette première opération consiste en fait à séparer la crème du lait. Le lait tourne à grande vitesse dans le bol de l'écrémeuse et par centrifugation, les globules gras se rassemblent au centre de celui-ci, pour former la crème. La pasteurisation : Cette seconde étape consiste à détruire les ferments indésirables en chauffant la crème à une température de 90 °C et ce, pendant 20 secondes. La crème est ensuite directement refroidie à une température de 6/7 °C. La maturation : Afin d'épaissir la crème et de développer son arôme, elle est ensemencée avec un levain prélevé sur des beurres ou crèmes au goût particulièrement aromatique. Pendant cette maturation qui dure une quinzaine d'heures, le goût et l'arôme se développent. Le barattage : La crème est placée dans un baratte où elle est vigoureusement agitée afin de séparer la beurre du babeurre (le liquide restant du lait initial). En fait, cette phase soude les globules gras, occasionnant ainsi la formation de petits grains de beurre. Le lavage : Les grains de beurre sont ensuite lavés à l'eau pure afin d'évacuer le babeurre et raffermir la pâte. Le malaxage : Cette dernière étape consiste simplement à malaxer le beurre afin de lui donner une texture homogène. C'est au cours de cette étape que l'on sale éventuellement le beurre. Le beurre est ensuite prêt à empaqueter. Les différents types de beurre Le beurre de ferme Il se prépare à partir de lait cru non réchauffé. C'est la principale différence qu'il présente par rapport au beurre de laiterie. Le beurre de laiterie C'est un beurre obtenu à partir de crème pasteurisée et réensemencée de ferments sélectionnés. Le beurre demi-écrémé ou allégé Il contient deux fois moins de matières grasses que le beurre traditionnel, c'est à dire 41%. Il est destiné exclusivement au tartinage. Le beurre concentré Le beurre traditionnel contient au moins 82% de butyrine et au plus 18% d'eau et d'autres matières d'origine lactée. Le beurre concentré est du véritable beurre duquel une grande partie de l'eau à été extraite. Par conséquent, sa teneur en matières grasses est plus élevée, au moins 96%. Ce beurre est principalement réservé pour la cuisine et la pâtisserie. Les valeurs nutritives Composition des différents beurres Pour 100 g Beurre salé Kcal 740 740 390 390 390 810 à 890 Kj 3090 3090 1650 1650 1650 3390 à 3720 Lipides Min 82 % Min 82 % 41 % 41 % 41 % Min 90 à 99 % Eau en g Max 16 Min 16 55 55 55 Sel en g 0.1 1.5 0.7 0.7 Cholest. En g 0.28 0.28 0.14 0.038 Glucides en g. 0.5 0.5 2 2 2 4 4 4 Protides en g. non Beurre salé Beurre demi- Beurre demi- Beurre demi- Beurre écrémé non écrémé non écrémé concentré Pauvre en salé salé cholestérol 0.33 Le beurre est issu uniquement de la crème du lait. On l'obtient à partir de procédés exclusivement physiques, sans aucune adjonction d'additif ou de conservateur. Le beurre est un corps gras réellement et totalement " nature ". D'ailleurs on peut voir sa composition et sa couleur changer au fil des saisons. Le taux de matière grasse du beurre est de 82%, il est identique à celui de la margarine et inférieur à celui de l'huile qui s'élève pour sa part à 100%. La conservation Le beurre se conserve le mieux au frigo, dans le compartiment spécial qui est prévu pour lui dans la porte de votre réfrigérateur. Il y est à l’abri de l'air, de la chaleur et de la lumière. Prélevez au fur et à mesure le beurre dont vous avez besoin car celui ci supporte difficilement les changements répétés de température, il en perdrait de sa saveur... Astuce : Placez bien le beurre dans un compartiment séparé du réfrigérateur car placé à coté d'autres aliments, il risquerait de prendre leur odeur et de gâcher toute sa saveur. GRAISSES ANIMALES ET VEGETALES A. Corps gras d’origine animale - le beurre (cfr produits laitiers) - graisse de porc: lard, saindoux (se décompose à 210°) - graisse de bœuf : suif (utilisé jadis pour la fabrication des chandelles et des savons) - graisse de veau : (graisse des rognons appréciée pour sa finesse) - graisse de cheval : (utilisée par les frituriers dans le nord de la France) - graisse d'oie : (haute réputation gastronomique) - graisse de baleine: (extraction sur les lieux de la pêche, sert à la fabrication des margarines) - graisses de mouton : (graisse des rognons ou de queue, surtout dans la cuisine orientale) Hormis le beurre, ces graisses sont très lourdes à digérer. Certaines de ces graisses animales étaient surtout employées par l’industrie alimentaire (biscuiterie, margarines) ; Elles sont souvent saturées et étiquetées hydrogénées B. Corps gras d’origine végétale 1. Huiles pour assaisonnement et cuisson Huile d'olive Vierge de première pression à froid : pression à froid d'olives fraîches, saveur fruitée, couleur verdâtre, rancissement lent, pas de raffinage. Se conserve dans des bouteilles foncées, à l’abri de la lumière. Ordinaire: pression des fruits à chaud. L'huile d'olive est la plus visqueuse des huiles alimentaires. La cuisson n'entraîne aucune modification dans sa composition. Elle peut être chauffée à 200°. Huile d'arachide Goût neutre à léger de cacahuète. Se décompose à 220°. La température critique étant élevée, elle convient parfaitement pour les cuissons à feu vif comme les fritures. Les huiles raffinées rancissent très rapidement. Les modifications s'accélèrent avec la présence d'air, de lumière, de traces d'eau. Huile de palme Huile bon marché, souvent utilisée en biscuiterie (huile hydrogénée) mais aussi pour les fritures. Moins bonne pour la santé car c’est une huile saturée. 2. Huile pour assaisonnement à froid Huile de colza (ou canola) Goût neutre à léger de verdure. Supporte mal les températures élevées. Dépourvue de cholestérol. Huile de maïs, de soja, de tournesol Elles sont légères, digestes de goût neutre. Dépourvue de cholestérol. Instables à la chaleur. Huile de soja est surtout utilisée par l’industrie agroalimentaire. Huile de noix et noisettes Parfumées. Donnent un goût exquis aux préparations. Utiliser à froid. Huile de pépins de raisins Goût neutre, peut s’utiliser pour les marinades car elle „capte“ très vite le parfum des condiments que l’on ajoute. Recommandée pour les fondues (une seule utilisation). Huile de carthame (safran bâtard) Huile conseillée pour les personnes souffrant d’hypercholestérolémie. C. LES GRAISSES VEGETALES 1. Margarines Fabrication : graisses animales + huiles végétales + agent émulsifiant + eau + pourcentage défini légalement de fécule. Certaines huiles sont hydrogénées pour les rendre solides. Tout comme le beurre, la margarine contient 83 % de lipides, 15 % d'eau; elle contient 2 % de fécule. Les margarines ordinaires sont donc source de graisses saturées. Certaines sont purement végétales, elles sont molles, frigo tartinables : elles présentent une valeur diététique certaine. D'autres encore répondent à des critères légaux bien précis: absence de sel, de cholestérol, richesse particulière en acides gras;... Elles se rangent dans la catégorie des produits destinés à une alimentation particulière (Becel, Vitelma,...) Depuis 1984, les minarines sont apparues sur le marché; le principe en est le même que celui des beurres allégés. 2. Graisses végétales hydrogénées pour fritures Principe de fabrication: extraction de l'amande intérieure (coprah) de la noix de coco, séchage, pression, addition d'huile de palme (fruit du palmier à huile), raffinage, hydrogénation, refroidissement, malaxage, obtention d'une pâte dure et stable, de couleur blanche, graisse inodore et insipide. 3. A propos des fritures Une friture posera un minimum de problèmes si: 1. On utilise un corps gras pouvant supporter d'être chauffé à plusieurs reprises: huile d'arachide (décomposition à 220°), « végétaline » (décomposition à 180 - 200°). 2. Le choix du matériel est judicieux: friteuse électrique munie d'un thermostat qui empêche la surchauffe du corps gras par indication de la température requise: (170 - 180°). 3. L'aliment frit est soigneusement égoutté en dehors du bain de friture et passé sur papier absorbant. L'égouttage ne peut se faire au dessus du bain de friture car les gouttelettes de graisse oxydées par le contact de l’air hâteraient la dégradation prématurée du bain. 4. Le bain est filtré après chaque utilisation. Cette précaution est indispensable pour éliminer les débris qui risqueraient de se carboniser et de détériorer le corps gras trop rapidement. Certaines friteuses possèdent un bac de filtration incorporé. 5. La conservation du bain de friture est adéquate: pour empêcher l'oxydation du corps gras, il suffit de le conserver à l'abri de l’air (récipient fermé), de la lumière, dans un endroit frais. 6. Le remplacement du bain de friture se fait à une fréquence suffisante. Le bain doit être changé dans sa totalité dès l'apparition de signes d'usure. Les critères suivants: odeur désagréable, couleur brune, formation de mousse avant l'introduction d'aliments... sont tellement subjectifs qu'ils peuvent être dangereux. Plusieurs méthodes d'analyse sont actuellement bien au point pour évaluer l'altération des bains de friture. Il s'agit de bandelettes à plonger dans l’huile et comparer la couleur. Le changement du bain doit s'accompagner du nettoyage complet du récipient. Les parois recouvertes d'incrustations charbonneuses peuvent subir des surchauffes locales atteignant 250° voire 350° (à partir de 300°, on constate la formation d'acroléine, substance lacrymogène et toxique). L'indication d'un nombre maximum de fritures possibles est fort délicate car ce nombre est fonction de nombreux critères. En usage ménager, il est raisonnable de ne pas dépasser 8 à 10 utilisations pour un même bain, toutes les précautions précitées ayant été prises. LES FRUITS Organe comestible des plantes à fleurs, qui contient les graines et succède à la fleur. Bien que cette définition s’applique à certains légumes (aubergine, courgette, tomate), on réserve l’appellation « fruits » à ceux que l’on mange en fin de repas et que l’on utilise en pâtisserie et en confiserie. Le fruit est généralement un aliment charnu ou pulpeux, riche en eau, en sucre et en vitamines. Qu’ils soient exotiques ou proviennent des régions tempérées, les fruits se répartissent en trois grands groupes. - Les fruits riches en eau (jusqu’à 90%) et en vitamines C sont désaltérants et plus ou moins caloriques selon leur proportion de sucre (agrumes, ananas, fraises, pêches, pommes, poires, etc.) - Les fruits riches en glucides sont énergétiques (châtaignes, dattes, fruits séchés, etc.) - Les fruits riches en lipides et pauvres en eau (amandes, noisettes, noix, etc.), apportent beaucoup de calcium et de vitamines B ; très calorique. Classification 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Fruits frais à pépins : pommes et poires Fruits à noyaux : prunes, abricots, pêches, nectarines, ... Les agrumes : oranges, pamplemousses, citrons, … Fruits amylacés : châtaignes, marrons et bananes vertes (riches en amidon) Fruits secs : fruits séchés Fruits rouges : cassis, groseilles, framboise, cerises, myrtilles, mûres Fruits exotiques : avocat, ananas, mangue, papaye kiwi,… Fruits oléagineux : noix, noisettes, amandes, arachides, Procédés de conservation - conservation domestique à l’état frais - conservation par le froid: réfrigération, surgélation, congélation - déshydratation - conserves stérilisées: fruits, jus de fruits, compotes - transformation en confitures ou fruits confits LEGUMES Plantes potagères destinées à l'alimentation humaine. On consomme soit la totalité de la plante, soit une partie seulement de celle-ci. D'après la partie comestible, on distingue: les graines, les tubercules, les racines, les fruits, les inflorescences, les feuilles, les tiges, les bulbes, les germes et les plantes herbacées. L'intérêt nutritionnel des légumes réside dans leur teneur en glucides, cellulose, vitamines, sels minéraux. La cuisson rend les légumes plus digestibles en rendant les parois végétales perméables aux ferments digestifs. La cuisson à l’anglaise leur fait perdre une partie de leurs substances utiles solubles (sels minéraux et vitamines hydrosolubles, comme la C) ; ils en perdent moins s’ils sont cuits à la vapeur. Classification 1. 2. 3. 4. 5. Les racines: carotte, navet, radis, rave, salsifis Les inflorescences : choux de Bruxelles, artichaut, brocoli Les bulbes: oignons, ail, échalote, fenouil Les fruits légumiers: tomate, concombre, melon, aubergine, courgette Les légumes verts ou feuilles : salade, épinard, oseille, cresson, les plantes aromatiques 6. Les légumineuses ou légumes secs : pois, haricot, lentilles 7. Les tubercules : pomme de terre, patate douce, topinambour,... 8. Les graines : fève, haricot, pois 9. Les tiges : asperge, jet de houblon 10. Les germes : haricot mungo, graines germées Les légumes constituent une source importante d'eau, de sels minéraux, de fibres, surtout dans leur partie verte. Ils sont faiblement énergétiques. Cette valeur peut être multipliée par 3, 4 voire 10 en fonction de l'assaisonnement. Source Région Wallonne. Apaq-W, Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité. Région wallonne. Date de consultation [28/07/2010]. http://www.apaqw.be/page.asp?id=686&langue=FR