La formation et l`industrie musicale

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La formation et l`industrie musicale
La formation et l’industrie musicale
Le mardi 21 avril 2009 de 16h à 18h à Bourges
Une table ronde proposée par la FNEIJMA
Modérateur :
Stéphan LE SAGERE :
Intervenant :
Arthur BERNSTEIN :
Jean-François MICHEL :
Geneviève GIRARD :
Gilles LABOUREY :
Directeur de la FNEIJMA
LIPA Professional Development (Grande-Bretagne)
Secrétaire Général EMO (European Music Office)
Gérante Azimuth Productions
Directeur de l’IMFP, Président de la Fneijma
Plusieurs problématiques ont été mises en avant en préambule de ces échanges :
• La place de la formation dans la filière et les liens existants et à créer avec les autres secteurs de la filière
artistique
•
Le parcours de l’Artiste et sa connaissance de la filière économique à laquelle il se rattache, la connaissance des
rôles de ses interlocuteurs, des dimensions artistiques, économiques et sociales (l’emploi)
•
Dans un contexte de réorganisation de la profession avec de nouveaux accords cadres ADEC, auquel s’ajoute une
multiplication de l’offre et des mutations technologiques et économiques, comment former un artiste porteur de
projet singulier, pour un long parcours professionnel ?
•
Comment mettre en adéquation l’emploi et la formation ?
•
Comment sortir des clichés stipulant que la formation déforme et formate ?
La FNEIJMA (Fédaration des Ecoles à Influences Jazz et Musiques Actuelles) a été créée en 1990 à l’initiative de
5 centres de formation, elle regroupe désormais 37 adhérents, accueille près de 11000 élèves, et organise environ 1200
concerts par an.
L’idée que l’école formate ou déforme est fausse. Prenons l’exemple de Christophe Maé qui a suivi un parcours de
trois années de formation, ou encore celui d’ASA venu faire des formations de perfectionnement artistique à l’initiative de
son producteur. Il est d’ailleurs de plus en plus fréquent que les producteurs fassent appel aux centres de formation pour
dispenser des modules de perfectionnement artistique.
Concernant la formation de personnes aux métiers de la production musicale, il faut rappeler qu’il existe environ
15000 entreprises dans le secteur culturel, pour la plupart indépendantes des subventions, 95% ont moins de 10 salariés et
50% fonctionnent sur un mode artisanal, avec une économie à risque. Les producteurs attendent des formations adaptées
au milieu du spectacle. Ils ont fortement besoin de personnel administratif, capable de suivre les productions, ayant une
bonne connaissance des circuits de diffusion, de la comptabilité etc…
Certains intervenants ont identifié des manques au niveau de la formation, notamment le booking, le montage de
tournée, la connaissance des réseaux de diffusion, et bien sûr la connaissance de l’outil Internet.
Une enquête Européenne effectuée en 2008 sur les besoins des artistes est arrivée aux conclusions suivantes :
• L’industrie inclura de plus en plus d’entrepreneurs individuels
• Il est important de considérer les managers et les artistes manager/entrepreneur.
• Le secteur de la musique sera basé principalement sur le relationnel et les nouvelles technologies.
• Le marketing et la promo se feront de plus en plus par les artistes eux-mêmes.
Monsieur André CAYOT du Ministère de la Culture a tenu à prendre la parole afin de mettre en avant la mise en
place de diplômes nationaux suite à la convention de Bologne. Le ministère veut également créer des pôles de formation
pluri disciplinaires qui s’ouvrent de plus en plus aux musiques actuelles. Il est nécessaire d’avoir une vision européenne et
par conséquent de tout mettre en place afin de faciliter la circulation des produits culturels français à l’export.
Le MaMA remercie les étudiants des Formations d’Issoudun pour leur participation
à la retranscription du débat
MaMA en Région Centre
46, rue Bouret I 75019 I Paris I France
[email protected]
www.mama-event.com

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