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COORDONNEES
Compagnie Nagananda
Adresse : Centre Culturel – 96, avenue des Bruzacques – 95280 Jouy-le-Moutier
Contact artistique : Cécile Fraisse-Bareille et Perrine Guffroy
Contact administratif : Catherine Groff
Téléphone : 01.34.43.38.26
Courriel : [email protected] / [email protected]
PRESENTATION DE LA COMPAGNIE
La compagnie Nagananda est un collectif composé de metteurs en scène, comédiens, musiciens, éclairagistes,
scénographes, dramaturges et chorégraphes. Elle est implantée dans le Val d’Oise depuis septembre 2005 et
entretient différents partenariats avec les lieux culturels, les écoles, les collèges et les bibliothèques dans plus de dix
communes et défend un théâtre contemporain soucieux de son histoire et ancré dans la société d’aujourd’hui. Elle
va à la rencontre de tous les publics, des salles de spectacle aux jardins, des salles de classes aux lieux de mémoire,
des institutions spécialisées aux centres sociaux.
Le rapport à inventer avec le public d’aujourd’hui, pour lui rendre compte de sa vision du monde, est la principale
interrogation de ce collectif.
Comment trouver la véracité de la rencontre avec le public ?
Quel accès donne-t-il à ses créations ? Qu’est-ce qu’une représentation théâtrale? A quoi sert-elle ? Qu’est-ce
qu’elle sert ? Un texte ? Un groupe d’artistes ? Un public ?
Chaque création essaye d’apporter des réponses à ces questions. Jamais les mêmes. Elles s’inventent et s’écrivent
avec l’espace dans lequel elles se jouent, avec les artistes présents, et le public concerné. Ce qui est commun à
toutes ces créations c’est leur matériau original: le texte.
Le texte n’est pas nécessairement écrit au préalable pour la représentation théâtrale : À TOUS CEUX QUI de Noëlle
Renaude, est à l’origine une pièce radiophonique. LETTRES A SA FILLE, sont le recueil de lettres de Calamity Jane à sa
fille abandonnée, traduites par Grégory Monroe, QUAND J’AVAIS CINQ ANS JE M’AI TUE est tiré du roman d’Howard Buten
-traduit par Jean-Pierre Carrasso.
Le texte n’est pas forcément écrit en amont. Il peut être en cours d’écriture comme pour DOLORES le prochain
spectacle de la Compagnie et s’appuyer sur la recherche au plateau pour trouver sa justesse et sa vérité.
Car ce texte doit vivre avant tout. Vivre en chacun des artistes comme en chacun des spectateurs. Il doit permettre à
tous de plonger dans l’autre et de mieux se connaître. Intimement. Sincèrement. D’avoir une rencontre authentique
avec la représentation.
Le théâtre est un « service public » s’il entretient les représentations à partir de la pensée et non de l’opinion. Un
endroit nécessaire pour qu’un monde commun, intérieur et profond, se construise au présent et existe. Un espace, à
soi, collectif.
Chaque dispositif laisse le spectateur libre et actif dans son imaginaire. En classe, comme dans une salle de
spectacle, en frontal ou en bi-frontal, nous recherchons une grande proximité entre spectateurs et artistes. La
représentation théâtrale est le moment de La Rencontre.
D’autres moments théâtraux, légers techniquement, sont proposés dans les classes ou les médiathèques. Ils sont
issus de montages de textes d’auteurs contemporains mêlés aux paroles de ces auteurs: UN TOUR DE MANEGE AVEC
SUZANNE pour Suzanne Lebeau en 2007, SUR LE FIL DE MIKE KENNY, pour Mike Kenny, en 2008, INSTANTS DONNES, pour
Sylvain Levey, en 2011, PRIS EN CONTES, contes des frères Grimm, en 2012.
DEMARCHE
La singularité de la démarche artistique de la Compagnie s’approfondit et se transmet grâce aux ateliers artistiques.
Source de rencontres avec des publics très divers (centres sociaux, conservatoires, maisons thérapeutiques, maisons
pour tous, maisons d’arrêt, écoles, collèges, lycées, maisons de retraite), ces rencontres se font toujours en lien avec
ses créations. Elles se développent de différentes façons, en atelier de jeu, d’écriture, de mise en scène, en comité
de lecture ou en formation. La compagnie cherche à créer des ponts entre son métier et la manière de le faire avec
un public amateur. L'idée est d'amener chaque participant à éprouver un moyen d'expression fort et dirigé, tout en
le laissant le plus libre possible et autonome dans sa pratique.
Ces ateliers se font dans le plus grand souci de la rencontre avec l’autre qu’il soit élève, collégien, adulte amateur,
adolescent ou détenu. Chacun s'exprime avec ce qu'il est. La recherche se concentre sur une expression commune et
originale, avec des textes issus du répertoire de théâtre contemporain et classique ou écrits par les participants. Le
processus créatif s’accomplit dans un respect des limites de chacun et du cadre. Avec la volonté de compenser ces
limites, une véritable esthétique théâtrale se met en place, une esthétique du dépassement de soi en lien avec le
cadre théâtral imposé. Il s’agit là de composer, pas à pas, dans le temps, les exigences théâtrales avec les possibilités
de chaque participant. Le processus créatif doit avoir son cadre spatio-temporel à part entière. Un cadre respecté,
ou chaque acteur se sente en confiance pour s’exprimer, se dévoiler et révéler à l’autre une part de sa vérité.
Pour la Compagnie cet investissement est réciproque. Pour les participants d’abord. Elle leur apporte des outils, des
moyens d’expression et des techniques propres à notre démarche. En retour, investir un champ de recherche
artistique avec un public spécifique donne à la Compagnie une ouverture des possibles tout en aiguisant sa pratique
pour la rendre palpable et intelligible d’un tel public. C’est aussi un moment où les choses sont remises à plat et en
question pour la Compagnie, en tant qu’artistes, un moment pour se rendre compte de la perception de son travail
et de sa démarche. Un moment de lien fort et intense, de rencontre et d’échange où un monde imaginaire commun,
entre artiste et participant, se construit au présent.
La Compagnie Nagananda est subventionnée par le Conseil Général du Val d’Oise et était en partenariat avec l’ADIAM Val d’Oise. Sa création
2010, LE VOYAGE DE JASON, a bénéficié de l’aide à la production de la DRAC Ile-de-France, de l’ADAMI et de la SPEDIDAM. QUAND J’AVAIS 5 ANS JE M’AI
TUE, la création 2012 a été coproduite par L’apostrophe- Scène nationale de Cergy Pontoise, le Centre Culturel de Jouy-Le-Moutier et les théâtres
d’Ermont, et elle est soutenue par L’ADAMI. Après avoir été en résidence artistique pendant 3 années (2010-2012) dans la ville d’Ermont, la
compagnie commence en septembre 2013 une nouvelle résidence avec la ville de Jouy- le- Moutier.