Danemark - Islande
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Danemark Jens Christian Grondahl Les Mains rouges. Gallimard, 2009. Folio, 2011. Nous sommes en 1977. Un jeune homme croise à la gare centrale de Copenhague une jeune femme, « dégingandée, les cheveux châtains en bataille et le visage anguleux ». Il l'héberge quelques jours avant de découvrir qu'elle lui a donné un faux nom - elle s'appelle Sonja et non Randi. Elle disparaît, laissant la clef d'un casier contenant un sac rempli de billets de banque… Il la retrouve quinze ans plus tard. Cette fois, Sonja accepte de lui raconter sa vie. Les mains rouges confirme le grand talent de Jens Christian Grøndahl, passé maître dans l'évocation des existences au carrefour de la grande et de la petite histoire. Piazza Bucarest. Gallimard, 2007. Folio, 2008. En reportage à Bucarest, Scott rencontre Elena, qu'il épouse pour l'aider à fuir la Roumanie de Ceausescu. Mais Scott s'attache beaucoup plus que prévu à cette jeune femme secrète, et lorsqu'elle le quitte, il est désespéré. Il demande alors au fils de sa première femme de partir à sa recherche. Le narrateur devient, presque malgré lui, la première personne à qui elle fera le douloureux récit de sa vie. D'un personnage à l'autre, Grondahl aborde les inquiétudes de notre époque : réflexion sur l'exil, sur les impasses de la liberté et sur la fragilité de la littérature, et livre un roman magnifique, obsédant. Sous un autre jour. Gallimard, 2005. Folio, 2007. Irène Beckman est une femme comblée. Une belle carrière d'avocate, un mariage heureux, deux enfants et une villa dans les beaux quartiers de Copenhague. À cinquante-six ans la vie semble lui sourire. Mais un soir, elle tombe sur une conversation enregistrée par erreur sur son répondeur téléphonique et apprend que son mari lui est infidèle. Au même moment, sa mère - qui doit subir une intervention chirurgicale dont l'anesthésie générale n'est pas sans risque - lui remet une enveloppe en lui demandant de l'ouvrir seulement après sa mort. Irene, aux prises avec elle-même depuis la séparation d'avec son mari, ne respecte pas cette injonction. Elle découvre alors, dans un cahier écrit en 1948, une brève confession de sa mère et le prénom d'un homme, Samuel, qui serait son vrai père… Helle Helle Chienne de vie. Le Serpent à plumes, 2011. Bente plaque tout, son appart, son mari. Elle échoue dans un endroit isolé au bout du bout du Danemark. C’est là que Johnny et Cocotte la trouvent à un arrêt de bus. Ils l’adoptent. Alors que Helle Helle est connue pour son style intimiste et sait dépeindre avec grâce et humour les petits riens de la vie quotidienne, Bente entre petit à petit dans l'intimité de Johnny et Cocotte. Chienne de vie, c'est le récit troublant de l'arrivée d'un écrivain dans la vie de ses personnages. Peter Hoeg Les Enfants de la dernière chance. Seuil, 1997. Points, 2011 Après avoir fréquenté différents lieux d'accueil pour enfants abandonnés, Peter, quatorze ans, est placé à l'école Biehl, institution privée réputée pour sa valeur pédagogique et visant à sauver les prédélinquants. Il se lie avec Katarina, adolescente fantasque, et Auguste, jeune psychotique. Tous trois cherchent à comprendre ce qui se cache derrière l'ordre de cette école. Smilla et l'amour de la neige. Seuil, 1995. Points, 1996. A Copenhague, à Noël, un garçon groenlandais de six ans se tue en tombant du toit d'un immeuble. Accident, conclut la police. Ce n'est pas l'avis de Silla Jaspersen, qui décide d'enquêter, la neige sur le toit racontant une autre histoire. Or, ceux qu'elle interroge semblent vouloir étouffer l'enquête. Carsten Jensen Nous les noyés. Maren Sell, 2010. L'histoire de trois générations de marins du port de Marstal, ville située sur une île de la Baltique, au sud du Danemark, entre 1848 et 1945. Un roman d'aventures qui raconte le destin d'hommes quittant la rocaille de Terre-Neuve pour des destinations lointaines. Danske Banks Litteraturpris 2007. Prix Olof Palme 2009 (Suède). Prix Gens de mer 2010. Erling Jepsen L’Art de pleurer en chœur, S. Wespieser, 2010 Le narrateur, un enfant de 11 ans, grandit dans la petite bourgade de Jütland, dans les années 1960. Son père, qui tient une épicerie, est un homme dépressif. Son seul plaisir est de se faire payer pour réciter des oraisons funèbres lors des enterrements, en échange d'argent. L'enfant en vient à souhaiter que surviennent des décès pour redonner le sourire à son père. Sincères condoléances. S. Wespieser, 2011 Alors qu’il regarde un reportage sur la guerre en Irak Allan apprend la mort de son père, qu'il n'a pas revu depuis des années. Et pour cause. Dans ses romans et ses pièces à succès, l'écrivain qu'il est devenu n'a cessé d'instruire contre ce père honni un procès à charge. Feignant d'abord l'indifférence, il se décide à envoyer une couronne pour l'enterrement : touchée par son sommaire Sincères condoléances, sa mère l'appelle et obtient de lui qu'il revienne enfin la voir. Il n’est pas certain, avec ce retour au pays natal, qu'Allan parvienne à tirer un trait sur son passé : rien de ce qu'il découvre n'est conforme à ses attentes. Sa mère, si douce et résignée, affiche un soulagement frisant l'indécence : elle n'a qu'une hâte, déménager dans une maison moderne et confortable, et brûler les affaires de son mari. Dans les papiers du vieux laitier, Allan retrouve toutes les coupures de presse le concernant. Son père l'aurait-il aimé ? Cet homme abominable, qui aurait perversement manipulé sa famille, aurait-il été lui-même une victime ? Et, au fond, de quoi est-il réellement mort ? Au fil d'une enquête où l'incrédulité rivalise avec la consternation, le burlesque des situations avec le désespoir, se dessine le portrait d'une femme qui figurerait en bonne place au panthéon des mères manipulatrices et dénaturées. Le ton est grinçant, l'intrigue palpitante, et le constat sur la perversité des familles sans appel. Jorn Riel né en 1931 au Danemark. Des seize années qu'il a passées dans le nord-est du Groenland, il a rapporté de succulentes histoires, les racontars arctiques, petits chefs-d'oeuvre d'humour... et de sagesse. La Maison de mes pères. Gaïa, 2010. ... où l'on découvre, émerveillé, l'enfance, l'adolescence, puis les premiers émois amoureux d'Agojaraq, métis eskimo entouré de ses cinq pères possibles et de sa vieille nourrice Aviaja. Dans ce Grand Nord Canadien, empreint de culture inuit, passent des anti-héros magnifiques, Louis le cuisinier français en quête de saveurs nouvelles, le père Brian, grand escroc devant l'Éternel, ou encore Ivitaq, le vieux chaman un peu déconcerté par l'évolution des mentalités. Toute la tendresse du monde, tout l'humour de Jørn Riel. Epopée littéraire : quatre autres racontars arctiques tout à fait hilarants, et aussi très tendres. Gaïa, 2006. Quatre récits de trappeurs du nord-est du Groenland. Comment ce rustre de Fjodur, l’Islandais, s’y prend-il pour tricher aux cartes avec l'aide de Miss Dietrich, sa chienne préférée, surtout quand on sait qu'elle a perdu la voix ? Comment le capitaine Oslen, ordinairement si avisé en est-il arrivé, en négligeant une banale histoire de rat, à devoir bouffer sa casquette ? Le Voyage à Nanga : un racontar exceptionnellement long. 10/18, 1999 Halvor est de retour, mais ce n'est plus le même homme : après un séjour en hôpital psychiatrique, il a fait le séminaire et retrouve ses compagnons du Cercle polaire, le comte et son élevage de boeufs musqués, Lasselille, qui en pince pour une fille de la préhistoire. Au-delà du rire, parce que ses livres sont de nature à dérider les plus mélancoliques, c'est bien toute une nouvelle vision du monde que nous offre Jorn Riel. Le Jour avant le lendemain. Ninioq la vieille inuit et son petit-fils Manik passent l’été sur une île à faire sécher la viande et le poisson pour l'hiver, pendant que le reste de la tribu chasse alentour. Jour après jour, la doyenne transmet à l'enfant les gestes de vie de leur peuple. Mais à l'automne, nul ne vient les chercher. Quand la première tempête s'abat sur eux, la vieille femme et l'enfant décident de rejoindre le campement par leurs propres moyens. Une terrible découverte les attend… d'après Jorn Riel, une bande dessinée de Gwen de Bonneval et Hervé Tanquerelle : La Vierge froide et autres racontars. Sarbacane, 2009 La nuit polaire est longue au Groenland. Pour la meubler, les chasseurs disséminés sur le désert de glace se racontent devant une bouteille de schnaps leurs aventures, véridiques ou pas, leurs racontars, rapportés par J. Riel après son séjour sur cette île dans les années 1950. Islande Arnaldur Indridason La Rivière noire. Métailié, 2011. Dans un appartement à proximité du centre-ville, un jeune homme gît, mort, dans un bain de sang. Pas le moindre signe d'effraction ou de lutte, aucune arme du crime, rien que cette entaille en travers de la gorge de la victime, entaille que le légiste qualifie de douce, presque féminine. Un châle pourpre trouvé sous le lit dégage un parfum puissant et inhabituel d'épices, qui va mettre Elinborg, l'adjointe d'Erlendur et cuisinière émérite, sur la piste d'une jeune femme. En l'absence du commissaire Erlendur, parti en vacances, toute l'équipe va s'employer à comprendre le fonctionnement de la violence sexuelle, de la souffrance devant des injustices qui ne seront jamais entièrement réparées, et découvrir la rivière noire qui coule au fond de chacun La Femme en vert. Métailié, 2007. Le commissaire Erlendur et son équipe découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions. L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout. Un Indridason grand cru ! Grand prix des lectrices de Elle, catégorie Roman policier 2007. Prix Clé de verre 2003 du roman noir scandinave. Les lecteurs d’Indridason aiment aussi : Hiver arctique, La Voix, La Cité des jarres, Hypothermie, L’Homme du lac. Arni Thorarinsson Le Septième fils. Métailié, 2010. Dans le port d’Isafoldur, la capitale des fjords de l'ouest de l'Islande, des maisons brûlent, des tombes sont profanées, des touristes lituaniens sont volés et soupçonnés de trafic de drogue, des droits de pêche ont été bradés, tout s'emballe, tandis qu'à Reykjavik on retrouve le corps d'un homme politique, nouvel espoir de la gauche et ex-mari de la mère de la presque Nouvelle Star. Einar, le correspondant du Journal du soir, malmené par la séduisante commissaire de police, mène l'enquête avec son air désabusé, sa nonchalance et une ironie qui lui permettent d'apprivoiser les témoins et de porter un regard sans préjugés sur les événements. Gudrun Eva Minervudottir Pendant qu'il te regarde, tu es la Vierge Marie. Zulma, 2008. Offrir un bain à l’absente après un concert, donner à manger de la pâtée pour chat à ses enfants reclus, adopter solennellement un ficus ou prendre Dieu pour amant, le quotidien islandais ne manque pas d'insolite cocasserie. Histoires d'amour, de haine, de fantômes, de règlements de comptes, avec les autres ou avec soi-même, se succèdent avec un naturel confondant de justesse et de subtil humour pour dire, entre deux chutes proches du tour de passe-passe, l'envers biscornu des vies ordinaires. Jón Hallur Stefánsson L’Incendiaire. Gaïa, 2010. Sur la hauteur d’une petite ville islandaise, un feu s'est déclaré. Cet incendie n'est pas le premier. Déjà un an auparavant, la maison du pasteur a brûlé. Règlement de compte ? Lubie destructrice ? Qui est cet incendiaire récidiviste ? De son regard d’étranger d’homme de la capitale Valdimar Eggertsson va se faire un plaisir de passer la ville au peigne fin, malgré les averses de grêle et les tempêtes de neige qui ne facilitent pas le travail et isolent la région du reste de l'Islande. Smári, le brigadierchef local travaille à ses côtés. Celui-ci connaît le fjord comme sa poche et est doté d'une intime connaissance des habitants. Trop intime, peut-être ? Brouillages. Gaïa, 2008. A Reykjavik, des couples coulent, des cadavres remontent à la surface. Björn, un architecte prospère et bien sous tous rapports, découche de plus en plus souvent... jusqu'au matin où il ne revient plus. Le flic chargé de l'enquête, brisé par un chagrin d’amour, a les nerfs à vif. Dans l’entourage de Björn, des gens très ordinaires : pas un moins dérangé que l'autre - tous s'entre-déchirent et chacun se consume d’angoisse, de fantasmes, de rancune. Au beau milieu évolue un tueur à gages japonais, seul à échapper aux passions humaines. À moins que son cœur ne se mette lui aussi à faire des siennes. Stefánsson brosse avec un humour cynique un univers où la violence des désirs n'a d'égal que la mesquinerie du quotidien, où des personnages sous pression semblent courir à leur propre perte, tout en cherchant à sauver les apparences. Mais dans ce petit monde qu'est Reykjavík et sous la lumière permanente de l’été islandais, il est bien difficile de garder un secret. Jon Kalman Stefansson Entre ciel et terre. Gallimard, 2010. « Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le coeur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires et que nous ne sommes peut-être ni vivants ni morts ». Par la grâce d’une narration où chaque mot est à sa place, nous accompagnons dans son voyage initiatique un jeune pêcheur islandais qui pleure son meilleur ami : sa douleur devient la nôtre, puis son espoir aussi. Entre ciel et terre, d'une force hypnotique, nous offre une de ces lectures trop rares dont on ne sort pas indemne. Une révélation… Kirstin Marja Baldursdottir Karitas, Sans titre. Gaïa, 2008. Karitas vit avec sa mère et ses frères et sœurs dans une modeste ferme au fond d'un fjord dans l'ouest de l'Islande. Le père est disparu en mer. En 1915, la mère décide de partir pour le nord et d'offrir à ses six enfants des études. Défi insensé pour l'époque. Tous vont devoir travailler dur, et se montrer à la hauteur d’une ténacité maternelle sans faille. Mais au fond d’elle-même Karitas se sent une âme d'artiste et dessine comme son père lui avait appris. Elle rêve d’une autre vie. Mais comment pourrait-elle se consacrer à l'art quand le plus bel homme n’arrête pas de lui faire des enfants ? L’auteur nous offre un carnet de croquis riche et émouvant, un recueil d'images se dessinant au fil des mots et illustrant la force derrière la faiblesse, la beauté cachée dans la rudesse. Karitas, Sans titre est une magistrale reconstitution historique, sociale et humaine, située dans un décor époustouflant. Un destin passionné à la mesure des grandes héroïnes nordiques. Halldor Kiljan Laxness. La Cloche d'Islande. Flammarion, 1991. Au début du XVIII° siècle en Islande l’envoyé du roi de Danemark vient se saisir de la vieille cloche de Thingvellir, symbole national de l’indépendance islandaise, pour en faire des canons. Dans un geste de révolte qui est celui de tout un peuple, il est assassiné par un pauvre paysan déjà condamné à mort pour le vol d’une corde. Publiée entre 1943 et 1946, à un moment où la question de l’indépendance se posait avec une acuité particulière, LaCloche d’Islande demeure l’oeuvre maîtresse de Laxness, Prix Nobel de littérature en 1955. Audur Ava Olafsdottir Rosa candida. Zulma, 2010. Le jeune Arnljotur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte . En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile. Prix Page des libraires 2010. Sjon Sur la paupière de mon père. Rivages, 2008. Fuyant l’Allemagne hitlérienne, Léo Löwe se retrouve à bord du paquebot Go(...)afoss en route pour l'Islande. Dans la boîte à chapeau qu'il conserve précieusement sommeille un petit garçon d'argile qu'il espère éveiller à la vie. Afin d’y parvenir, Léo doit réussir toute une série d'épreuves : apprendre l'islandais, traire chaque jour une chèvre pour baigner l'enfant, demander la nationalité auprès d'un fonctionnaire qui l'interroge sur le régime alimentaire des loups-garous et s'adjoindre les services d'un cuisinier-espion russe et d'un théologien noir américain également champion de lutte. Stefan Mani Noir océan. Gallimard, 2010. De lourds nuages noirs s’amoncellent dans le ciel zébré d'éclairs au moment où le bateau quitte le port de Grundartangi en Islande en direction du Surinam. À son bord, neuf membres d'équipage qui, tous, semblent avoir emporté dans leurs bagages des secrets peu reluisants. Ceux qui ont entendu dire que la compagnie de fret allait les licencier et qu'il s'agit là de leur dernier voyage sont bien décidés à prendre les choses en main, une fois que la météo sera plus favorable. La mutinerie n'est pas loin et, très vite, l'atmosphère se charge de suspicion, de menaces et d’hostilité. Quand les communications sont coupées par l’un des membres de l'équipage - mais lequel ? - la folie prend peu à peu le contrôle du bateau qui n'en finit pas de dériver vers des mers toujours plus froides et inhospitalières… Prix 2007 de la Goutte de Sang du meilleur roman policier/thriller islandais. Steinunn Sigurdardóttir Cent portes battantes aux quatre vents. Ed. Héloïse d'Ormesson, 2011. « Je déjeunais dans un restaurant de la place Toudouze lorsque je découvris ce qui manquait. Un amant. Un amant pour de vrai, avec mots doux, imposition des mains et tout le saint-frusquin. Comment n’y avoir pas pensé plus tôt ? » Pourquoi avoir ressassé pendant vingt-cinq ans un amour impossible ? Et pourquoi, tout ce temps durant, s'être imposé une désespérante vie sans chair, désolée et blanche ? De retour à Paris, Brynhildur se remémore ses années de jeunesse, les eaux froides où l'irrésistible Islandaise a perdu son professeur de grec, et son érotisme avec. Sur le ton d'une confession indécente, un esprit libre et narquois fait le bilan d'une vie dont l’amour est la clé. L’amour et son manque. Rieuse, insolente, Steinunn Sigurdardóttir explore en magicienne les troubles de la passion et les outrages du temps. Yrsa Sigurdardottir Ultimes rituels. A. Carrière, 2011. Novembre 2005, Reykjavik. Un étudiant allemand est retrouvé mort, atrocement mutilé. Le jeune homme étudiait l'histoire islandaise et portait un intérêt tout particulier à ses heures les plus sombres. Sa famille ne se satisfait pas des conclusions de la police et décide de louer les services de l'avocate islandaise Thora Gudmundsdóttir et de l'ancien inspecteur Matthew Reich, un allemand. Leur enquête parallèle révèle que l'étudiant assassiné était membre d'un mystérieux groupuscule, composé d'Islandais fascinés par l'histoire de la torture et de la sorcellerie.