Rapport de Fin de Séjour
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Rapport de Fin de Séjour
Rapport de Fin de Séjour - Bourse Explo’RA Sup Echange de 2 semestres, à Akureyri, Islande, à l’Université d’Akureyri. Semestre d’Automne 2014 et de Printemps 2015. Claire Dumont – [email protected] Rapport de Fin de Séjour - Université d’Akureyri RAPPORT DE FIN DE SEJOUR ...................................................................................................................... 1 1. VIE PRATIQUE. ............................................................................................................................................. 3 A) LOGEMENT ....................................................................................................................................................................... 3 B) ARGENT ............................................................................................................................................................................ 3 C) SANTE ............................................................................................................................................................................... 4 D) TELECOMMUNICATION .................................................................................................................................................. 4 E) VIE UNIVERSITAIRE ........................................................................................................................................................ 5 F) VIE QUOTIDIENNE ........................................................................................................................................................... 5 2. BILAN PERSONNEL. ..................................................................................................................................... 6 2 Rapport de Fin de Séjour - Université d’Akureyri 1. Vie pratique. a) Logement Une des premières choses à savoir à propos de l’Islande, c’est la variation énorme des prix entre les mois d’été et les mois d’hiver. Se loger en Islande peut doubler de prix entre juin et août (saison touristique) en comparaison avec le reste de l’année. Je suis arrivé en Islande le 20 août 2014, mais je n’avais accès à mon logement qu’à partir du 1er septembre. J’ai donc cherché une Guesthouse ou un hôtel pour y loger pendant 10 jours. Cependant, les prix revenaient à plus de deux mois de loyer pour à peine deux semaines ! J’ai eu donc beaucoup de chance d’être hébergé gratuitement pendant cette période par un islandais. Je conseil donc d’utiliser les sites internet comme couchsurfing si votre budget est limité. Mon université est en partenariat avec un certain nombre de Guesthouses de la ville d’Akureyri. Je n’ai donc pas eu à me soucier de chercher par moi-même. L’Université m’a attribué automatiquement un logement est m’a mis en contact avec ma propriétaire. Mon loyer était de 46 000 ISK par mois. Les propriétaires demandent un mois de caution en générale (ce qui revient au même qu’en France). Si la caution doit être payé en avance, depuis la France, le virement doit se faire en euros, et non en couronne islandaise, sinon celui-ci ne sera pas accepté et vous prenez le risque d’être taxé de manière incroyable ! b) Argent La couronne est en constante variation, micro-économie oblige, il faut donc abandonné l’envie de tout convertir en euro. Le taux de change varie assez rapidement. Exemple ; mon loyer était de 46 000 ISK. Au début de mon échange, cela revenait à environ 280€. A partir de février cela se rapprochait plus des 310€. 3 Rapport de Fin de Séjour - Université d’Akureyri Les islandais ont pour habitude d’énormément payer en carte bleu, même pour de petites sommes. Il est important de vérifier le fonctionnement de sa banque avant de quitter la France. L’Islande n’étant pas un pays de l’Union Européenne, toutes les banques n’ont pas forcément des accords avec les banques locales. Pour ma part, j’ai changé de banque avant de quitter la France, ce qui m’a permis de pouvoir utiliser ma carte bleu sans frais (autre que le taux de change), que ce soit pour le retrait d’espèce ou le payement directement en carte. La vie en Islande est légèrement plus élevée qu’en France. Mais, étant préparé, cela reste abordable. Se nourrir revient approximativement au même, mais les restaurants sont bien plus chers. Les vêtements sont également assez chers, mais ils existent un nombre important de friperies. L’alcool et les cigarettes sont énormément taxés. c) Santé Vous devez vous fournir la carte d’assurance européenne maladie avant de quitter le territoire français. Le système de santé islandais est extrêmement compétent, cependant je n’en sais pas plus, n’ayant pas eu le besoin de consulter un médecin durant mon séjour. d) Télécommunication Il existe différent opérateur de télécommunication tel que Siminn, Vodafone ou Nova. Se procurer une carte SIM islandaise est très abordable. Nous avons opté pour un forfait chez Nova, qui nous permettait d’appeler et d’envoyer SMS/MMS gratuitement vers tous les numéros NOVA. Ainsi, nous pouvions communiquer gratuitement entre Erasmus, et avec une grande partie de nos amis Islandais. Bien évidemment il en existe d’autre, avec accès internet, ou appel à l’étranger. Les forfaits, peut importe l’opérateur, restent abordable, presque similaire à la France. En règle générale, les carte SIM islandaise sont compatible avec tout téléphone (débloqué tout opérateur évidemment). 4 Rapport de Fin de Séjour - Université d’Akureyri e) Vie Universitaire Une des choses le plus appréciable à l’Université d’Akureyri est probablement son système administratif. L’administration est hyper réactive (peut-être dû au fait que c’est une petite structure, avec peu d’étudiants). Je n’ai jamais eu aucun problème pour les contacter et pour avoir réponses à mes questions. Je remercie particulièrement le chargé d’échange, M. Rúnar Gunnarsson ; accessible, clair, réactif, proposant de nombreuses activités pour les étudiants étrangers. Et cela dès le moment où vous êtes accepté dans l’université. Les cours sont clairs et compréhensibles ; les classes ne sont pas surchargées comme c’est malheureusement certaine fois le cas en France. Ce sont des cours de 45 min, suivit de pause de 10 min, concentré entre 8h et 18h. Il y a plusieurs bâtiments, séparant les différentes facultés. L’université possède un site UGLA qui permet d’avoir accès à son emploi du temps, vérifier les changements d’horaires, les absences, les travaux à rendre, les textes à lire, etc. Les relations professeurs/étudiants sont très différente de tout ce que j’avais vécu avant. Il n’existe pas de rapport de domination, mais plus un respect mutuel, d’égal à égal, d’adulte à adulte. Cela a été pour moi une grande source de motivation. Les professeurs sont également très disponible, et il est facile de leur poser toutes les questions qui vous traverse l’esprit. f) Vie quotidienne Une carte d’identité suffit pour entrer dans le pays. Il faut cependant penser à vérifier que celle-ci est valide jusqu'à 6 mois APRES votre retour en France. Les Islandais sont adepte de la piscine. Vous en trouverez dans n’importe quelle ville d’Islande, toujours en extérieur, mais bien évidemment chauffées. C’est un lieu incontournable où se retrouver en fin de journée, ou de semaine, pour se détendre et rencontrer des gens. 5 Rapport de Fin de Séjour - Université d’Akureyri L’Islandais m’était totalement étranger. J’ai choisi de suivre les cours facultatif proposé par l’Université, me permettant d’acquérir les bases. Ce fut très intéressant. Cependant, une grande partie de la population parlent anglais couramment. Ce n’est donc pas obligatoire de suivre des cours d’islandais. La ville d’Akureyri propose un service de bus gratuit. Celui-ci est très pratique l’hiver, lorsque les trottoirs sont enneigés pour se rendre à l’université. Voyager en Islande est plutôt cher. Je pense que le meilleur moyen est de louer une voiture ; partage des coûts à plusieurs, et possibilité d’aller dans des endroits non desservi par les bus ou les avions. Cependant il faut se méfier de la météo capricieuse. Il ne fait pas très froid, contrairement à ce qu’on pourrait attendre. Mais il ne fait jamais chaud non plus. Le temps change très vite, et nous avons été confronté à plusieurs tempêtes de neige assez impressionnante. 2. Bilan Personnel. Ma première motivation, en partant à l’étranger, était d’améliorer mon niveau d’anglais. Je peux fièrement dire que c’est chose faite. Je suis désormais convaincu qu’il n’y a pas meilleur moyen pour apprendre une langue étrangère que de se confronter à elle. Les débuts ont été compliqués, étant extrêmement mauvaise en anglais. Le fait de me rendre dans une petite ville, et une petite université a été un bon choix. Nous étions un groupe d’étudiants étranger assez restreint, et donc par conséquent très proche les uns des autres. Chaque rencontre que j’ai faite m’a permise de construire une expérience et des souvenirs exceptionnels. D’un point de vu scolaire, et plus encore professionnels, j’ai découvert une voie que je n’envisageais pas. Mes projets futurs sont bien plus clairs désormais, et je ne suis que plus motivé pour la suite de mes études. D’un point de vue personnel, je peux dire que cette expérience m’a fait gagner en maturité. Partir seule, dans un pays étranger, loin de ma famille, mes amis et ma zone de confort, m’a énormément fait grandir. On intègre de manière plus profonde le respect de 6 Rapport de Fin de Séjour - Université d’Akureyri l’autre, ainsi que la nécessité de faire des concessions, venant tous de pays différents avec des habitudes et des cultures différentes. Enfin, cette expérience m’a conforté dans mon envie de voyager. Seul point noir : le budget. Je m’attendais à un pays plus cher que la France. J’ai donc économisé pendant deux ans avant mon départ. J’ai également reçu des aides (CROUS, Erasmus, AMI, Explo’RA Sup). Pourtant, l’argent a été un problème assez récurrent tout au long de mon séjour. C’est donc une chose importante de prévoir et de se tenir à un budget mensuel, si l’on ne veut pas se retrouver très vite dépassé. Je ne peux que conseiller à tous de partir et de voyager, pour ramener avec sois un peu de l’esprit Islandais, si particulier et si apaisant. 7