La Ville de Mont-Tremblant adopte son emblème aviaire (Mont

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La Ville de Mont-Tremblant adopte son emblème aviaire (Mont
La Ville de Mont-Tremblant adopte son emblème aviaire
(Mont-Tremblant, le 15 décembre 2015) – Le Pic mineur est dorénavant le digne
représentant aviaire de la Ville de Mont-Tremblant, c’est ce que le Conseil a décidé le
lundi 14 décembre, par voie de résolution, à la suite du résultat d’une consultation
populaire, issue d’une initiative citoyenne, où plus de 400 personnes ont voté parmi sept
oiseaux identifiés par le Club ornithologique des Hautes-Laurentides.
« Le Conseil a donné son approbation à cette belle initiative citoyenne qui visait à
consulter la populaition pour le choix d’un emblème aviaire pour la Ville de MontTremblant. D’ailleurs, je souligne l’excellent travail de tous les bénévoles qui nous
permet, ce soir, d’adopter notre Pic mineur dont Josée Desharnais, Françoise Hart,
France Laurin, Lucie Brossard, Pierre Francoeur et Louise Royer. Je remercie
également le Club ornithologique des Hautes-Laurentides qui a participé à ce projet et à
tous les citoyens qui ont pris le temps de voter. » a souligné le maire Luc Brisebois.
C’est donc avec un résultat de 27 % des voix que le
Pic mineur a été le préféré de tous, suivi du
Cardinal à poitrine rose qui a obtenu 20 % de la
faveur populaire, du Bruant à gorge blanche avec
15 %, de l’Épervier brun qui a récolté 12 %, de la
Sittelle à poitrine rousse et de la Paruline masquée
qui sont arrivées ex aequo avec un pourcentage de
10 % et, finalement, le Junco ardoisé est arrivé bon
dernier avec 7 % des voix.
La consultation populaire a eu lieu entre les mois
d’avril et d’octobre 2015 et différents moyens de
communication ont été utilisés dont l’envoi de courriels aux organismes du milieu,
l’affichage dans les commerces et dans les édifices municipaux, dont la bibliothèque
Samuel-Ouimet et la Place de la Gare, ainsi que la diffusion dans certains médias
sociaux dont les pages Facebook de la Ville de Mont-Tremblant et de la Chambre de
commerce du Grand Mont-Tremblant. Les étudiants de la polyvalente Curé-Mercure ont
également été invités à y participer.
Le Pic mineur : cordial, coriace et curieux
Il existe 198 espèces de pics dans le monde, dont treize vivent au Canada. Le Pic
mineur (Picoides pubescens) est la plus petite et, peut-être, la plus connue et la moins
farouche des espèces. Il réside à l’année sur le territoire de la Ville de Mont-Tremblant.
Il présente une tête rayée noir et blanc, avec une tache rouge à l’arrière de la tête pour
le mâle. Se frapper la caboche durant des heures contre les troncs d’arbres à la
recherche de nourriture ou pour creuser son nid, ce n’est pas de tout repos.
Heureusement, Dame Nature l’a pourvu d’un crâne renforcé et d’un cerveau enrobé d’un
mince coussin d’air, de muscles du cou massifs et d’un bec dur et aigu.
Les pics ont une autre particularité anatomique, soit une longue langue munie de poils
qui leur permet d’aller chercher la nourriture dans les crevasses et les fentes. Les
glandes salivaires sécrètent une substance visqueuse et gluante qui recouvre la langue
et en fait, avec les poils, un outil efficace pour capturer les insectes.
Il vit principalement dans les forêts mixtes où se voisinent résineux et feuillus et il
s’adapte facilement à son environnement pour mieux survivre. D’ailleurs, sa petite taille
l’aide à se protéger de ses prédateurs grâce à son agilité et son camouflage.
Persévérant, il visite des centaines d’arbres par jour pour trouver sa nourriture
composée principalement d’insectes. Cependant, sa curiosité lui permet la découverte
de plusieurs postes alimentaires tels les arbres fruitiers, mangeoires, distributeurs de
suif et abreuvoirs.
Le Pic mineur est solitaire et diurne. Cependant, en hiver, il recherche la compagnie des
mésanges et des sittelles. Ensemble, ils débarrassent les arbres de leurs parasites. Les
grands arbres possédant de larges fissures sur leur écorce ont leur faveur.
Le mâle tambourine pour établir son territoire, attirer une partenaire ou communiquer
avec ses pairs, il joue de plusieurs instruments : branches creuses, bardeaux de toit,
poteaux de téléphone, toits de tôle et tours de métal.
Le Pic mineur est monogame et peut rester en couple plus d’une saison. La femelle
pond de 4 à 6 œufs qui sont couvés autant par la femelle que par le mâle. Une fois la
couvée élevée, la famille se disperse à la fin de l’été, où chacun mènera une vie
indépendante.

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