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La fabrication de confiseries Mars 2015 / NGA / CAL 4IAA12 NAF rév.2, 2008 : 10.82Z L’industrie de la confiserie se compose de quatre grandes NACE rév.2, 2008 : 10.82 catégories de produits : les bonbons en sachets, les chewinggums, la petite confiserie de sucre et les spécialités (calissons, Prévision 2015 Prod. de confiseries (vol.) fruits confits, pâtes de fruits, etc.). Ces produits sont -2,5% essentiellement distribués en grandes et moyennes surfaces (80% des ventes en valeur), le solde provenant du circuit traditionnel Données 2014 Prod. de confiseries (vol.) comprenant les boulangeries, détaillants spécialisés, distributeurs -10,4% automatiques, etc. Le marché français demeure très concentré. En effet, les Conso. des ménages en cacao, chocolat et confiseries Croissance en valeur +2,2% Croissance en volume +1,8% Ventes de confiseries en grandes surfaces (val.) dont Allemands Haribo (Haribo) et Katjes Fassin (Lutti), les Américains Mondelez International (Krema, Hollywood, etc.) et Wrigley (Freedent, Airwaves, etc.) ainsi que le négociant français Solinest assurent annuellement environ 80% des ventes en grandes sachets +2,5% surfaces (en valeur). A leurs côtés se positionnent une multitude chewing-gums -1,1% d’intervenants de taille réduite, axés sur des marchés de niche confiseries de poche +0,2% (spécialités régionales, produits bio, etc.) et souvent référencés Solde commercial -114 M€ Chiffres clés 2013 localement. Production de confiseries Unité : % des variations annuelles en volume Nombre d’entreprises Effectifs salariés 82 5 669 16% 12,0% 12% Leaders (*) HARIBO 4% KATJES FASSIN 0% MARS -4% MONDELEZ INTERNATIONAL SOLINEST (*) classement alphabétique 7,6% 8% 1,5% -4,8% -8% -1,8% -2,5% 2013 -10,4% 2014 2015p -6,2% -9,4% -12% 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Traitement et prévision Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste le médiateur du monde économique Le groupe Xerfi, leader français des études sur les secteurs et les entreprises, apporte aux décideurs les analyses indispensables pour surveiller l’évolution des marchés et de la concurrence, décrypter les stratégies et les performances des entreprises, en France comme à l’international. Le site Xerfi.com met ainsi en ligne le plus vaste catalogue d’études sur les secteurs et les entreprises. Au sein du premier bureau d’études spécialisé en France, les experts sectoriels du groupe Xerfi sont animés d’une passion commune : traiter l’information avec une très grande rigueur intellectuelle, réaliser des analyses professionnelles au plus près des réalités de la vie économique, s’engager sur des conclusions rédigées avec l’ambition de la probité et de la qualité. Pour atteindre ces objectifs, le groupe Xerfi, s’est donné tous les moyens de l’indépendance : son capital est détenu par ses dirigeants, son développement repose pour l’essentiel sur l’édition des études réalisées à sa propre initiative, des méthodes de travail éprouvées, des règles déontologiques strictes. Des milliers d’entreprises, comme tous les réseaux bancaires, les investisseurs et financiers, les leaders du conseil et de l’audit ont fait des études du groupe Xerfi l’outil indispensable pour appuyer leur réflexion. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 2 Nos collections d’études Les études Xerfi France Les études Xerfi Research Les études Xerfi Precepta Xerfi France présente une collection complète de plus de 300 études sur la conjoncture et les acteurs de l’ensemble des secteurs de l’économie française. Chacun des titres apporte une information rigoureuse et objective en présentant de manière structurée et opérationnelle les prévisions sectorielles de nos experts, l’analyse de la demande, les faits marquants de la vie des entreprises et les données financières des opérateurs. La collection Xerfi Research vous propose des études approfondies sur une sélection de secteurs et marchés clés de l’économie française. Chaque titre décrypte les évolutions de l’activité et du jeu concurrentiel à travers une analyse détaillée des déterminants du marché, des facteurs de mutation de l’offre et de la demande ainsi que des axes de développement des opérateurs. Une attention toute particulière est accordée aux prévisions d’activité à court et moyen terme. Les experts sectoriels de Precepta ont pour mission d’apporter aux dirigeants d’entreprises des analyses stimulantes pour élaborer leurs décisions. Les études sont réalisées avec la plus grande rigueur professionnelle, une indépendance d’esprit totale, la volonté de clarifier et d’aiguillonner la réflexion stratégique. Des centaines d’entretiens ont été réalisés chaque année auprès des décideurs pour mieux appréhender leur problématique stratégique. Les études Xerfi Groupes The Global Business report Les études sur mesure Chacune des 60 études de la collection dresse le portrait complet d’un groupe français, tous secteurs d’activité confondus. Notre analyse met l’accent sur les forces et faiblesses de l’opérateur, son positionnement par rapport aux marchés, ses orientations stratégiques, sa politique d’investissement et sur les grands enseignements de l’analyse de ses comptes. Global Business, the international department of Xerfi Group, provides decision makers with the information, analysis and forecasts they need to understand the key issues of all the 60 sectors of the global economy. Xerfi Analysis est le département d’études sur mesure ou ad’hoc du groupe Xerfi. Présent sur l'ensemble des secteurs, l’offre de services de Xerfi Analysis se veut avant tout opérationnelle et adaptée aux besoins de ses clients. Elle porte sur des domaines divers, tels que les lettres de conjonctures, les études de marché, les rapports d’entreprises ou la définition de plans stratégiques. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 3 Votre abonnement L’intelligence des secteurs et des entreprises Xerfi 700 est la seule source complète d’études et de prévisions sur les secteurs et leur tissu d’entreprises. Couplé avec Xerfi entreprises, c’est l’outil de référence indispensable adopté par les établissements financiers, les entreprises, les cabinets de conseil et d’audit, les grands établissements publics et para-publics pour appuyer leurs analyses et étayer leurs décisions. 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Depuis sa création en 1993, Xerfi a été animé par une volonté de rigueur, de qualité, et de stricte indépendance, garantie par son autonomie financière, son statut de maison d’édition, et des règles déontologiques rigoureuses. Le groupe Xerfi est contrôlé par son équipe de dirigeants, et présidé par son fondateur, Laurent Faibis. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 4 Table des matières 0. SYNTHESE 7 1. ELEMENTS DE CADRAGE 9 1.1. Champ de l’étude _______________________________________________________________ 10 Périmètre retenu 10 1.2. Fondamentaux de l’activité _______________________________________________________ Produits Circuits de commercialisation Analyse rétrospective de long terme 11 11 13 14 1.3. Réglementation ________________________________________________________________ 15 A retenir 15 2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE 16 2.1. Vue d’ensemble ________________________________________________________________ 17 Déterminants de l’activité sectorielle 17 2.2. Analyse de l’environnement ______________________________________________________ A retenir Consommation des ménages Ventes en grandes et moyennes surfaces Prix à la consommation Concurrence étrangère 18 18 19 20 21 22 2.3. Analyse conjoncturelle du secteur __________________________________________________ A retenir Production de confiseries Prix à la production Cours mondiaux du sucre Dynamique des ventes à l’étranger 23 23 24 26 27 28 2.4. Prévisions pour 2015 ____________________________________________________________ 29 A retenir 29 Production de confiseries 30 3. STRUCTURE ECONOMIQUE DU SECTEUR 31 3.1. Structure économique ___________________________________________________________ 32 A retenir 32 3.2. Evolution du tissu économique ____________________________________________________ 33 Établissements et effectifs salariés du secteur 33 3.3. Caractéristiques structurelles _____________________________________________________ 34 La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 5 Chiffres clés des entreprises du secteur Localisation géographique du secteur Structure des entreprises par taille Panorama mondial Solde commercial et taux d’export 34 35 36 37 38 4. FORCES EN PRESENCE 39 4.1. Forces en présence ______________________________________________________________ 40 Panorama des groupes et entreprises leaders 40 Positions des principaux acteurs en grandes et moyennes surfaces 41 4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs _____________________________________________ Mondelez International Haribo Mars Solinest Katjes Fassin 43 43 44 45 46 47 4.3. Ephémérides ___________________________________________________________________ 48 Principaux faits marquants 48 4.4. Principales sociétés du secteur ____________________________________________________ Classement par chiffre d’affaires Classement par taux de valeur ajoutée Classement par taux de résultat net 50 50 52 54 5. SOURCES D’INFORMATION 56 6. NOTE METHODOLOGIQUE 60 La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 6 0. Synthèse La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 7 Une demande encore dynamique en 2015 Une nouvelle fois, la consommation de confiseries sera orientée à la hausse en 2015, comme le confirme la progression attendue des ventes (en valeur) en grandes et moyennes surfaces (GMS), qui répresentent 80% des débouchés des fabricants. Il est vrai que les bonbons possèdent une forte dimension plaisir à laquelle sont attachés les Français. Assurant plus de la moitié des ventes totales, les confiseries en sachet continueront de dynamiser le marché. Les gélifiés acides remporteront encore un grand succès auprès des enfants. L’offre sur ce segment s’est d’ailleurs fortement élargie, comme le prouve la multiplication des lancements depuis quelque mois (Têtes Brulées de Verquin, Pik d’Haribo, Mini Partizz de Lutti, etc.) Du côté des chewing-gums, la croissance est revenue. Pénalisé par des tarifs trop élevés ou une baisse des dépenses publicitaires, ce segment avait vu ses ventes reculer depuis la fin des années 2000. L’année 2014 a marqué la fin de cette tendance baissière, avec une hausse de 2% des ventes en GMS (en volume). Pour relancer la demande, les industriels ont innové avec de nouveaux emballages, à l’instar de Freedent (sachet zippé à fond plat) et des recettes reformulées pour accentuer la durée de fraîcheur. Ils ont également repositionné leurs prix en dessous de 2 euros (qui représente une barrière psychologique sur ce marché). Wrigley (groupe Mars) et Mondelez International (marque Freedent) proposent en outre aux magasins de la grande distribution des présentoirs prêts-à-installer aux abords des caisses afin de mettre en avant leurs produits et de déclencher les achats d’impulsion. Mais la production française n’en profitera toujours pas Le dynamisme de la demande domestique ne bénéficiera pas aux fabricants installés sur le territoire national. En effet, la production française de confiseries se contractera de nouveau en 2015 (-2,5% en volume). L’activité tombera ainsi à un plus bas historique depuis le milieu des années 1990. Il faut dire que le marché intérieur est de plus en plus satisfait par les produits étrangers. Pour preuve, les importations de confiseries ont progressé de 23% entre 2007 et 2014. En outre, les mesures de restructurations industrielles mises en œuvre par les opérateurs (fermetures de sites, suppressions d’emplois, etc.) ont contribué à l’érosion de l’activité sectorielle. La croissance passe par l’international pour les petits acteurs Grâce au soutien de partenaires financiers, certains confiseurs « artisanaux » entendent se développer à l’international (Amérique du Nord, Moyen/Proche-Orient, Asie, Europe du Nord) afin de profiter de la bonne image des produits « made in France ». C’est notamment le cas de La Cure Gourmande (choupettes, calissons, bonbons, etc.) avec Amundi Private Equity Funds (Crédit Agricole) ou de Puyricard (calissons, guimauve, marrons glacés, etc.) avec CM-CIC Capital Finance. Nicolas Garin, mars 2015 La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 8 1. Eléments de cadrage La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 9 1.1. Champ de l’étude Périmètre retenu Typologie du secteur étudié Production Négoce Distribution Services Construction (Fabricants, extracteurs, etc.) (Centrales d’achat négociants, etc.) (Détaillants, commerçants, etc.) (Prestataires divers, transporteurs, etc.) (BTP, travaux publics, etc.) Périmètre retenu L’étude menée par Xerfi porte sur la fabrication de confiserie de sucre. Elle présente également les principaux opérateurs intervenant sur le marché mais ne produisant pas dans l’Hexagone, à l’image de l’Italien Ferrero, numéro deux sur le segment de la confiserie de poche en grandes surfaces avec sa marque Tic Tac. La production de l’industrie chocolatière est exclue du périmètre d’analyse. Toutefois, certains indicateurs (notamment ceux portant sur la consommation des ménages ou encore la structure industrielle) concernent l’ensemble de la NAF 10.82Z. Produits L’industrie de la confiserie regroupe une grande variété de produits pouvant être classés en quatre catégories : - les bonbons et sucettes ; - les chewing-gums ; - la confiserie de poche ; - les spécialités régionales (calissons, nougats, fruits confits, pâtes de fruits, etc.). Débouchés Les confiseries sont principalement commercialisées dans les grandes surfaces alimentaires. Celles-ci assurent environ 80% des ventes en valeur. Le solde provient du circuit traditionnel composé des boulangeries, des détaillants spécialisés, des distributeurs automatiques, des bureaux de tabac, etc. Code NAF concerné L’activité du secteur est intégrée par l’INSEE au code NAF 10.82Z, intitulé « Fabrication de cacao, chocolat et produits de confiserie ». La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 10 1.2. Fondamentaux de l’activité Produits Produits de confiserie Gommes gélifiées, pâtes de fruit Ces produits sont fabriqués à partir de gomme arabique (extrait naturel de l’acacia), d’arômes naturels ou synthétiques et de sucre. Chewing-gum Inventés à la fin du 19e siècle, les chewing-gums sont consommés massivement en Europe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Ils sont réalisés à partir de gomme synthétique et de sucre. Le succès des références sans sucre a favorisé la substitution de l’aspartame au sucre. Dragées, dragéifiés, œufs liqueur Les dragées sont traditionnellement constituées d'un noyau dur enrobé de sucre. Elles sont généralement offertes à l'occasion de baptêmes, mariages ou communions. Les bonbons dragéifiés et les œufs liqueur reprennent ce même principe, cœur / enrobage. La réglisse est une racine utilisée en confiserie depuis la fin du 19e siècle. Réputée pour ses propriétés adoucissantes, elle se décline en plusieurs formes : gommes, pastilles, rouleaux, etc. XXX Réglisse Bonbons de sucre cuit Les bonbons de sucre cuit (berlingots, sucettes, etc.) sont fabriqués à partir d’un sirop dit cassé. Fruits confits Il s’agit de fruits entiers ou en morceaux glacés au sucre selon la technique du confisage. Caramels Les caramels sont des friandises obtenues par la cuisson du sucre. Ils peuvent être natures ou aromatisés (vanille, café, chocolat, etc.). Pastilles et comprimés Les pastilles sont des bonbons de petite taille, lisses et brillants. Les plus connues sont celles de Vichy. Source : Xerfi La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 11 Gommes, gélifiés et pâtes de fruit sont les principales catégories de confiserie En 2013, 222 200 tonnes de confiserie ont été produites en France. Plus du tiers de la production se composait de gommes, gélifiés et pâtes de fruit, loin devant les chewing-gums (13%) et les dragées, dragéifiés, œufs liqueur (12%). Répartition de la production de confiserie par catégorie Unité : part en % de la production en tonne Gommes, gélifiés, pâtes de fruit 34% Autres sucreries sans cacao 16% Chewing-gum 13% Dragées, dragéifiés,œufs liqueur 12% Bonbons de sucre cuit (même fourrés) 9% Réglisse 7% Fruits confits 5% Caramels (tendre ou toffees) 3% Pastilles et comprimés 1% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% Source : Syndicat national de la confiserie, données 2013 La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 12 1.2. Fondamentaux de l’activité Circuits de commercialisation Réseaux de distribution de confiserie Grande distribution Circuit dit « traditionnel » Les enseignes de la grande distribution s’approvisionnent essentiellement en confiserie auprès des fabricants ou négociants par le biais de puissantes centrales d’achats : par exemple, Galec pour E. Leclerc, EMC Distribution pour Casino ou Carrefour pour l’enseigne du même nom. Elles assurent chaque année environ 80% des ventes de confiserie en France. Les points de vente traditionnels comprennent : les boulangeries, les tabacs, les kiosques, les stations-service, les distributeurs automatiques, les détaillants spécialisés, etc. Le circuit traditionnel affiche des prix généralement plus élevés que dans la grande distribution. L’offre y est plus limitée et se cantonne généralement aux bonbons pour enfants, notamment en boulangeries. Réseaux de distribution de confiserie Artisans confiseurs Vente en ligne Les artisans confiseurs fabriquent généralement des spécialités régionales : calissons, pâtes de fruits, berlingots, etc. Ils distribuent leurs produits par le biais d’un ou plusieurs magasins ou à distance, notamment sur l’internet. Sur ce « réseau », ils sont concurrencés par des pure players, plus ou moins spécialisés dans la vente de confiserie. De nombreux sites internet se sont spécialisés dans la vente en ligne de bonbons (123bonbon.com, bonbonsgourmands.fr, planetebonbons.com, etc.), référençant les mêmes marques qu’en grande distribution à des prix généralement plus attractifs. Certains sites proposent également des marques plus confidentielles (Vivil, Zip Zap, Confiserie du Lac, etc.). Source : Xerfi La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 13 1.2. Fondamentaux de l’activité Analyse rétrospective de long terme Consommation des ménages en cacao, chocolat et confiseries depuis 1960 Unité : indice en volume base 100 en 1960 500 400 300 200 100 0 1960 1963 1966 1969 1972 1975 1978 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011 2014 Traitement Xerfi / Source : INSEE, La consommation des ménages Une demande croissante pour les produits sucrés depuis 1960 La consommation des ménages en cacao, chocolat et confiserie a été multipliée par près de 5 en volume depuis 1960. Au-delà de l’impact de l’évolution démographique, l’indicateur a bénéficié d’une appétence croissante pour les produits sucrés transformés au détriment du sucre brut. Les achats de chocolat sont ainsi passés de 5,4 kilos par personne en 1990 à près de 8 kilos en 2012. La palme de la croissance revient à la pâte à tartiner et aux tablettes de chocolat (noir principalement). Outre le dynamisme de ces segments, la demande a été tirée par l’envolée des ventes de confiserie de sucre, notamment les bonbons gélifiés et les chewing-gums, dont les ventes ont progressé sur un rythme annuel moyen proche des 3% par an (à prix constants) au cours des décennies 1990 et 2000, soit 1 point de plus que le chocolat. Les difficultés conjoncturelles récentes ont toutefois contribué à freiner la croissance du marché. Le taux de croissance annuel moyen a en effet nettement ralenti, passant de 2,7% sur la période 2000-2007 à 1,7% entre 2008 et 2013. Une belle résistance à la crise Pour autant, la demande continue de croître, malgré des tensions persistantes sur le pouvoir d’achat. En effet, le chocolat et la confiserie sont relativement épargnés des arbitrages budgétaires des ménages. D’abord parce qu’ils mobilisent un budget relativement limité (environ 275 euros par an). Ensuite, par qu’ils s’inscrivent dans une consommation plaisir où les qualités gustatives des produits sont reconnues et appréciées. Les industriels ne s’y sont pas trompés en maintenant une politique d’innovation et de communication soutenue afin de susciter l’achat d’impulsion. Sur ce segment, un quart des achats ne sont pas prémédités, soit quasiment le double de la performance des produits de grande consommation. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 14 1.3. Réglementation A retenir La lutte contre l’obésité Face à la montée de l’obésité en France, les pouvoirs publics se sont lancés dans une vaste campagne de sensibilisation aux risques sanitaires (diabète, problèmes cardio-vasculaires, etc.) liés à une mauvaise alimentation (trop riche en produits gras, sucrés et/ou salés). Principales mesures mises en place : - suppression des distributeurs de sodas et confiseries dans les lycées et collèges dès 2005 ; - mise en place de messages nutritionnels dans les spots télévisés en 2007 ; - interdiction progressive de vendre des bonbons et chocolats aux abords des caisses ; - suppression de la publicité pour certains aliments et boissons sucrés pendant la diffusion des programmes jeunesse ; - etc. La sécurité alimentaire La réglementation qui régit le secteur de la fabrication de confiseries porte notamment sur l’utilisation de certaines matières premières comme les arômes, les colorants, le fluorure de sodium, etc. Principaux accords et dates de référence : - décret 92-814 ; - directives 94/35/CE et 94/36/CE ; - directive du 22 juin 1988 ; - directive 98/72/CE ; - directive du 21 décembre 1988 ; - directive 200/13/CE ; - arrêté du 2 mai 2002 ; - décret 2006-286. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 15 2. Analyse & perspectives du marché La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 16 2.1. Vue d’ensemble Déterminants de l’activité sectorielle Déterminants de l’activité du secteur de la fabrication de confiseries en 2014 Demande intérieure Demande étrangère Environ 70% du CA sectoriel Environ 30% du CA sectoriel Hausse de la demande des Français (malgré les tensions sur le pouvoir d’achat des ménages) + Hausse des exportations + Bonne tenue des ventes en grandes et moyennes surfaces + Succès de la confiserie artisanale à l’étranger Résistance des postes de consommation « plaisir » + + Progression de la demande extérieure Hausse de la demande intérieure Stratégie offensive d’innovations des producteurs (nouveaux goûts, élargissement de gammes, etc.) Hausse des importations (qui satisfont de plus en plus la demande domestique) - + Production de confiseries -10,4% (vol.) Restructuration des capacités de production du secteur Les signes « + » correspondent à un impact positif, les signes « - » à un impact négatif et les signes « = » à un impact neutre Estimation et source : Xerfi La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 17 2.2. Analyse de l’environnement A retenir Une demande encore dynamique en 2014 La consommation des ménages en cacao, chocolat et confiserie a de nouveau progressé en 2014 (+1,8% en volume). Malgré un contexte économique et social dégradé (baisse du pouvoir d’achat, hausse du chômage, faibles revalorisations salariales, etc.), les Français n’ont pas coupé dans leurs dépenses liées à ce type de produits qui possèdent une forte dimension plaisir. En outre, les linéaires qui y sont dédiés sont régulièrement le théâtre d’opérations de communication, plus particulièrement au mois d’octobre avec Halloween. Les industriels redoublent d’efforts (packaging, innovations, etc.) durant cette période afin de susciter l’acte d’achat des consommateurs. Haribo a ainsi lancé pour l’occasion deux références Dragibus inédites, Hariween et Méga Fête, alors que de son côté, Carambar (Mondelez) élargissait sa gamme avec Magicolor. Les sachets tirent les ventes vers le haut Au sein des grandes et moyennes surfaces, qui assurent environ 80% des débouchés des producteurs, les ventes de confiseries ont été orientées à la hausse (+0,8% en valeur), portées essentiellement par les bonnes performances affichées par les sachets (+2,5% en valeur et +0,7% en volume). Ce segment reste dopé par la multiplication des offres, notamment sur les références de gélifiés acides (Pik, Bubblizz, Têtes Brulées, etc.), et les nombreux lancements effectués par les fabricants. Des prix à la consommation sous pression Les prix à la consommation des produits à base de sucre se sont érodés de 2,3% en 2014, malgré une hausse des prix en amont. Sur un marché fortement concurrentiel, les leaders, soumis à la pression des centrales d’achats de la grande distribution, ont en effet limité leurs revalorisations tarifaires. Ainsi, depuis 2005, les prix à la consommation ont progressé de 8,1%, contre 15% pour l’ensemble des produits alimentaires. Nouvelle hausse des importations Les importations françaises de confiseries ont renoué avec la croissance en 2014 (+3,5%), à près de 295 M€. Profitant d’une demande domestique bien orientée, les flux entrants, qui proviennent quasiexclusivement des pays européens, ont augmenté de 23% depuis 2007. Cette tendance a notamment contribué à l’érosion de la production française (-14,4% sur la période 2007-2014). Indicateurs analysés Tendance sur moyenne période (2009-2014e) Unités 2013 2014 (e) % des variations annuelles en volume +1,7% +1,8% +9,6% % des variations annuelles en valeur +1,3% +2,2% +13,3% Prix à la consommation des produits à base de sucre % des variations annuelles 0,0% -2,3% +3,8% Importations françaises de confiseries % des variations annuelles en valeur -0,8% +3,5% +29,0% Consommation des ménages en cacao, chocolat et produits de confiserie Traitement et estimations Xerfi pour la consommation et les exportations Méthodologie : cette partie présente les évolutions des indicateurs propres au secteur (chiffre d’affaires, production, prix, etc., selon les informations disponibles). Elle permet d’analyser les performances des opérateurs et leur capacité à se positionner face à la demande. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 18 2.2. Analyse de l’environnement Consommation des ménages Consommation des ménages en cacao, chocolat et produits de confiserie Unité : milliard d’euros 8,5 8,0 7,0 6,5 8,22 7,68 7,30 7,26 7,36 2008 2009 2010 7,5 Sur la période 2005-2014, la demande des ménages en cacao, chocolat et produits de confiserie a progressé de 28,2% (en valeur), conséquence notamment de l’augmentation des prix. 8,05 7,94 6,69 6,41 6,43 2005 2006 6,0 5,5 5,0 2007 2011 2012 2013 2014e Traitement et estimation Xerfi / Source : INSEE, La consommation des ménages Consommation des ménages en cacao, chocolat et produits de confiserie Unité : % des variations annuelles en volume 5% 4,6% 4% Entre 2005 et 2014, la consommation des ménages en cacao, chocolat et produits de confiserie a augmenté de 16,3% (en volume). La tendance haussière observée depuis 2010 s’est confirmée en 2014 (+1,8%). 3,2% 2,9% 3% 2% 1,7% 1,7% 1,8% 2012 2013 2014e 1,0% 1% 0,0% 0% -1% -2% 2006 2007 2008 -1,7% 2009 2010 2011 Traitement et estimation Xerfi / Source : INSEE, La consommation des ménages Consommation des ménages en cacao, chocolat et produits de confiserie Unités : million d'euros, indice en volume base 100 en 2005 et % des variations annuelles 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 (e) Valeur 6 414 6 433 6 688 7 300 7 259 7 358 7 678 7 942 8 047 8 224 Croissance nd 0,3% 4,0% 9,2% -0,6% 1,4% 4,3% 3,4% 1,3% 2,2% Volume 100,0 100,0 103,2 108,0 106,1 107,2 110,4 112,3 114,2 116,3 Croissance nd 0,0% 3,2% 4,6% -1,7% 1,0% 2,9% 1,7% 1,7% 1,8% Traitement et estimations Xerfi / Source : INSEE, La consommation des ménages La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 19 2.2. Analyse de l’environnement Ventes en grandes et moyennes surfaces Répartition des ventes de confiseries de sucre en grandes et moyennes surfaces Evolution des ventes de confiseries de sucre par catégorie en grandes et moyennes surfaces Unité : part des ventes en % (en valeur) Unité : % des variations annuelles, en valeur Sachet 52,3% Poche 16,8% 3% 2,5% 2% 0,8% 1% 0,2% 0% -1% Gomme 30,9% -1,1% -2% Sachet Total Poche Gomme Traitement Xerfi / Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014 Répartition des ventes de confiserie en grandes et moyennes surfaces par catégories de produits Unités : part en % des ventes en valeur, croissance des ventes en valeur en % Enfants - Familles dont Gélifiés acides Assortiments Gélifiés doux Barres Pâtes à mâcher Dragéifiés Gélifiés aérés Guimauves chocolatées Sucettes Guimauves Bubble-gums Réglisses Pegboardable Part 77,2% 16,6% 13,2% 8,2% 7,8% 6,8% 4,6% 4,5% 3,7% 3,6% 3,0% 2,1% 2,1% 1,0% Croissance 4,0% 17,5% 6,3% -1,8% 4,1% 0,4% -2,9% 3,8% -4,9% -4,4% -2,0% -0,3% -1,7% -3,0% Adultes dont Fraîcheur Caramel Fruits Naturels / plantes 22,8% 7,3% 6,1% 4,9% 4,5% -2,1% 0,6% -3,1% -2,9% -4,2% 100,0% 0,8% Total Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014 La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 20 2.2. Analyse de l’environnement Prix à la consommation Prix à la consommation des produits à base de sucre Unité : indice de prix base 100 en 2005 (sur données trimestrielles) 112 109 Au cours de la période 2005-2014, les prix à la consommation des produits à base de sucre ont progressé de plus de 8%. Dans le même temps, ceux de l’ensemble des produits alimentaires ont augmenté de 15%. 106 103 100 97 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2014 2015 Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée décembre 2014 Prix à la consommation des produits à base de sucre Unité : % des variations annuelles sur moyennes trimestrielles 8% 6% Après plusieurs années de hausse ou de stabilisation, les prix à la consommation des produits à base de sucre se sont contractés en 2014 (-2,3%), dans le sillage d’une baisse des cours du sucre (-6,2%). 4% 2% 0% -2% -4% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée décembre 2014 Prix à la consommation des produits à base de sucre Unités : indice de prix base 100 en 2005, % des variations annuelles 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Indice 100,0 99,2 99,4 103,3 104,1 103,8 106,6 110,6 110,6 108,1 Croissance nd -0,8% 0,2% 3,9% 0,8% -0,3% 2,7% 3,8% 0,0% -2,3% Traitement Xerfi / Source : INSEE La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 21 2.2. Analyse de l’environnement Concurrence étrangère Importations françaises de confiseries Unités : million d’euros et % des variations annuelles en valeur Après un recul en 2013, les importations françaises de produits de confiserie ont rebondi en 2014 (+3,5% en valeur), pour s’établir à près de 295 millions d’euros. 320 Le poids de l’Union européenne est prédominant (94% des quantités importées en 2013), en raison des stratégies d’implantation des leaders. L’Espagne, où sont notamment produites les sucettes Chupa Chups, représentait, à elle seule, 30,3% des volumes en 2013. 260 +3,5% 294,9 300 287,2 284,9 2012 2013 280 260,9 246,1 239,8 240 232,7 228,5 2008 2009 220 200 2007 2010 2011 2014e Traitement et estimation Xerfi / Source : Douanes Évolution des importations par pays et par zone géographique Unités : millier de tonnes, part en % et % des variations annuelles Quantités en 2012 82,6 23,4 21,4 16,4 10,7 3 7,7 Quantités en 2013 82,6 26,6 21 14,2 10,8 2,1 7,9 Suisse 1,7 Chine Autres pays Union européenne dont Espagne dont Belgique dont Allemagne dont Pays-Bas dont Italie Autres pays de l’UE Total 94,0% 30,3% 23,9% 16,2% 12,3% 2,4% 9,0% Croissance 2012-2013 0,0% 13,7% -1,9% -13,4% 0,9% -30,0% 2,6% 1,7 1,9% 0,0% 1,3 1,3 1,5% 0,0% 2,5 2,3 2,6% -8,0% 88,1 87,9 100,0% -0,2% Part en 2013 Traitement Xerfi / Source : Douanes Méthodologie : les données concernant les importations doivent être considérées avec prudence. Les Douanes prennent en effet en compte l’ensemble des flux frontaliers, y compris les échanges intragroupes et les transits internationaux. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 22 2.3. Analyse conjoncturelle du secteur A retenir Nouveau repli de la production en 2014 Pour la troisième année consécutive, la production de confiseries a été orientée à la baisse en 2014 (-10,4% en volume), confirmant la tendance observée sur moyenne période. En effet, depuis 2005, l’activité s’est contractée de plus de 10%. L’érosion de l’activité est notamment le fruit des fermetures de sites et des réductions des capacités de production mises en place par les opérateurs. A titre d’exemple, l’Américain Wrigley (groupe Mars) a annoncé en mai 2013 la suppression d’un tiers de ses effectifs sur son site de Biesheim (68). Cette décision a également eu pour effet une réduction de la production de l’usine. Par ailleurs, les industriels subissent la concurrence des produits importés. En effet, les importations couvrent une part de plus en plus importante des ventes intérieures (environ 30%). Importance des innovations Caractérisé par un haut degré de maturité et par une concurrence forte, l’industrie des confiseries de sucre est l’objet d’innovations régulières. Afin d’entretenir l’intérêt des consommateurs, et plus particulièrement des enfants, les industriels doivent en effet renouveler fréquemment leurs gammes. En 2014, les opérateurs ont ainsi multiplié les lancements sur le segment des bonbons acides, à l’image du succès de la gamme Têtes Brulées fabriquée par l’entreprise familiale Verquin. Nouvelle progression des prix à la production Les prix à la production des confiseries de sucre ont de nouveau progressé en 2014 (+2,5%). Cette tendance haussière observée sur moyenne période (+8,1% depuis 2005) s’explique notamment par une hausse des dépenses de marketing et de communication des industriels du secteur. Afin de se différencier, les opérateurs lancent régulièrement des campagnes de publicité, nécessitant d’importants budgets. Parallèlement, les professionnels ont profité d’une nouvelle baisse des cours du sucre en 2014 (-6,2%), qui leur a permis de contenir la progression de leurs charges d’approvisionnement (les achats de matières premières représentent environ le tiers des charges d’exploitation des fabricants de confiserie). Accélération des exportations Les exportations de confiseries ont de nouveau progressé en 2014, pour se porter à près de 181 M€ (+4,5%). Néanmoins, les professionnels sont de moins en moins présents à l’international. Le taux d’export sectoriel était de 7,6% du CA en 2013 (contre 21,6% en 2009). Il faut cependant opérer une distinction entre les leaders et les structures de moindre envergure, largement majoritaires dans le secteur. En effet, les premiers disposent d’une envergure financière et commerciale suffisamment importante pour développer leurs ventes sur les marchés étrangers, à l’image de Wrigley France qui a réalisé plus de 63% de son activité à l’international (en valeur) en 2013. Tendance sur moyenne période (2009-2014e) Indicateurs analysés Unités 2013 2014 Production de confiseries % des variations annuelles en volume -1,8% -10,4% -4,0% +2,4% +2,5% +3,6% -19,0% -6,4% -8,4% +7,1% +4,5% +29,4% Prix à la production des confiseries de sucre Cours mondiaux du sucre Exportations françaises de confiserie % des variations annuelles % des variations annuelles en valeur Traitement et estimations Xerfi pour les prix à la production et les exportations Méthodologie : cette partie présente les évolutions des indicateurs propres au secteur (chiffre d’affaires, production, prix, etc., selon les informations disponibles). Elle permet d’analyser les performances des opérateurs et leur capacité à se positionner face à la demande. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 23 2.3. Analyse conjoncturelle du secteur Production de confiseries Production de confiseries Unité : indice de volume base 100 en 2005 115 112,9 110 105 La nouvelle contraction de la production française de confiseries enregistrée en 2014 a fait plonger l’activité à son plus bas niveau depuis 2005. 103,5 105,0 102,3 100,8 99,9 100,4 100 93,7 95 89,9 90 85 80 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Traitement Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste Production de confiseries Unité : % des variations annuelles 15% 12,0% 10% Pour la troisième année consécutive, la production française de confiseries a été orientée à la baisse en 2014 (-10,4% en volume). Ce repli est, en partie liée à la fermeture d’usines et à la suppression d’effectifs, à l’image de la réduction de personnel au sein de l’usine Wrigley de Biesheim (68). 5% 7,6% 3,5% 1,5% 0% -1,8% -5% -4,8% -10% -6,2% -9,4% -10,4% -15% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Traitement Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste Production de confiseries Unités : indice de volume base 100 en 2005, % des variations annuelles Indice 100,0 103,5 105,0 99,9 93,7 100,8 112,9 102,3 100,4 89,9 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Croissance nd 3,5% 1,5% -4,8% -6,2% 7,6% 12,0% -9,4% -1,8% -10,4% Traitement Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 24 Evolution de la répartition de la production de confiserie par catégorie de produit Unité : part en % de la production en volume 35% Gommes, gélifiés, pâtes de fruits 35% 35% 13% Chewing-gum 15% 15% 12% Dragées, dragéifiés et œuf liqueur 11% 2013 9% 2012 9% Bonbons de sucres cuits (y.c fourrés) 2011 10% 11% 7% Réglisse 6% 6% 24% Autres 23% 24% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% Source : Syndicat national de la confiserie Répartition de la production de confiserie par catégorie de produit Unité : part en % de la production en volume Gommes, gélifiés, pâtes de fruits Chewing-gum Dragées, dragéifiés et œuf liqueur Bonbons de sucres cuits (y.c fourrés) Réglisse Autres Total Evolution 2011/2013 2011 2012 2013 35% 35% 35% 15% 15% 13% 9% 11% 12% 11% 10% 9% 6% 24% 100% 6% 23% 100% 7% 24% 100% / Source : Syndicat national de la confiserie La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 25 2.3. Analyse conjoncturelle du secteur Prix à la production Prix à la production des confiseries de sucre Unité : indice de prix base 100 en 2005 110 108 Pour la troisième année consécutive, les prix à la production des confiseries de sucre ont progressé en 2014 (+2,5%). 106 104 102 100 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée disponible octobre 2014 Prix à la production des confiseries de sucre Unité : % des variations annuelles sur moyennes trimestrielles 6% 4% Entre 2005 et 2014, les prix à la production des confiseries de sucre ont augmenté de 8,1%. Il faut cependant souligner qu’entre 2009 et 2011, les prix ont chuté de près de 6%. La hausse observée sur moyenne période s’est confirmée au troisième trimestre 2014 (+2,8% en glissement annuel). 2% 0% -2% -4% -6% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée disponible octobre 2014 Prix à la production des confiseries de sucre Unités : indice de prix base 100 en 2005, % des variations annuelles Indice 100,0 102,2 105,0 108,9 104,3 105,3 102,6 103,0 105,5 108,1 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 (e) Croissance nd 2,2% 2,7% 3,7% -4,2% 1,0% -2,6% 0,4% 2,4% 2,5% Traitement et estimation Xerfi / Source : INSEE La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 26 2.3. Analyse conjoncturelle du secteur Cours mondiaux du sucre Cours mondiaux du sucre Unité : cents US par livre, données trimestrielles 35 30 25 Les cours mondiaux du sucre (prix spot à New York) se sont de nouveau repliés en 2014, pour tomber à 16,3 cents US par livre (en moyenne sur l’année). 20 15 10 5 0 janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée décembre 2014 Cours mondiaux du sucre Unité : % des variations annuelles 60% 46,7% 47,0% 40% 25,7% 21,8% Malgré le nouveau recul observé au cours de l’exercice 2014, les cours mondiaux du sucre ont augmenté de 63% sur la période 2005-2014. 21,4% 20% 0% -6,4% -20% -20,5% -19,0% -32,2% -40% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Traitement Xerfi / Source : INSEE Cours mondiaux du sucre (*) Unités : cents US par livre, % des variations annuelles 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Prix spot 10,0 14,6 9,9 12,1 17,8 22,3 27,1 21,6 17,5 16,3 Croissance nd 46,7% -32,2% 21,8% 47,0% 25,7% 21,4% -20,5% -19,0% -6,4% (*) prix spot à New York Traitement Xerfi / Source : INSEE La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 27 2.3. Analyse conjoncturelle du secteur Dynamique des ventes à l’étranger Exportations françaises de confiseries Unités : million d’euros et % des variations annuelles en valeur 200 +4,5% 180,9 173,1 180 Pour la cinquième année consécutive, les exportations de confiseries ont progressé de 4,5%, pour se porter à près de 181 millions d’euros. 81,6% des quantités exportées sont destinées aux pays de l’Union européenne. 160 156,0 151,1 145,7 156,1 161,7 139,8 140 120 100 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014e Traitement et estimation Xerfi / Source : Douanes Évolution des exportations par pays et par zone géographique Unités : millier de tonnes, part en % et % des variations annuelles Quantités en 2012 Quantités en 2013 Part en 2013 30,3 6,2 5,7 5,3 4,7 3,6 4,8 31,9 6,2 5,9 5,8 4,5 3,8 5,6 81,6% 15,9% 15,1% 14,8% 11,5% 9,7% 14,3% Croissance 2012-2013 5,3% 0,0% 3,5% 9,4% -4,3% 5,6% 16,7% Suisse 1,5 1,6 4,1% 6,7% Etats-Unis 1,3 1,2 3,1% -7,7% Autres pays 3,7 4,5 11,5% 21,6% 36,8 39,1 100,0% 6,3% Union européenne dont Italie dont Belgique dont Allemagne dont Espagne dont Royaume-Uni Autres pays de l’UE Total Traitement Xerfi / Source : Douanes Méthodologie : les données concernant les exportations doivent être considérées avec prudence. Les Douanes prennent en effet en compte l’ensemble des flux frontaliers, y compris les échanges intragroupes et les transits internationaux. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 28 2.4. Prévisions pour 2015 A retenir Nouvelle augmentation de la demande en 2015 Les ventes de confiseries en grandes et moyennes surfaces, circuit qui assure 80% des débouchés des fabricants, progresseront encore en 2015. La demande sera notamment soutenue par les efforts des industriels pour renouveler l’offre (innovations, nouvelles références, nouveaux packagings et formats, etc.). En outre, les Français, et particulièrement les enfants, continueront d’être tentés par les bonbons qui demeurent un achat plaisir et d’impulsion et qui sont consommés quotidiennement. Les confiseries en sachet, particulièrement les références acides, représenteront encore le segment le plus important et le plus dynamique dans les ventes totales. La production se contractera encore Pour la quatrième année consécutive, la production française de confiseries sera orientée à la baisse en 2015 (-2,5% en volume). Malgré une demande intérieure toujours dynamique, la profession ne pourra que constater une nouvelle dégradation de ses volumes de production, en raison notamment de la concurrence de plus en plus forte des produits importés et des restructurations industrielles observées dans le secteur. En effet, les leaders préfèrent développer leurs capacités productives à l’étranger. C’est notamment le cas du groupe allemand Haribo qui a investi 100 millions d’euros pour la mise en service en 2015 d’un site au Royaume-Uni, partiellement financé par le gouvernement britannique. Le poste des matières premières est appelé à progresser Si les cours mondiaux du sucre seront encore orientés à la baisse en 2015 selon Xerfi, cette tendance observée depuis 2012, devrait s’inverser dans les prochaines années. En effet, la situation d’excès d’offre par rapport à la demande ne sera plus d’actualité en raison d’une forte progression de la consommation de sucre dans les pays émergents (Inde particulièrement) et d’une demande croissante d’éthanol (biocarburant), notamment au Brésil et aux Etats-Unis. Ce phénomène contribuera ainsi à la progression du poids du poste des achats de matières premières qui représente environ le tiers des charges d’exploitation des producteurs de confiseries. Indicateurs analysés Unité Ventes de confiseries en grandes et moyennes surfaces Production de confiseries % des variations annuelles en volume 2014 2015 (p) Tendance sur moyenne période (2005-2015p) -10,4% -2,5% -12,3% Traitement et prévisions Xerfi Méthodologie : cette partie présente les prévisions établies par Xerfi à partir des principales variables conjoncturelles et structurelles du secteur. Elle prend également en compte les perspectives macro-économiques mises au point par les spécialistes de Xerfi. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 29 2.4. Prévisions pour 2015 Production de confiseries Production de confiseries Unité : indice de volume base 100 en 2005 115 112,9 110 105 La production française de confiseries se contractera de nouveau en 2015 (-2,5% en volume). Depuis 2011, l’activité se sera ainsi érodée de 22,3%. 103,5 105,0 102,3 100,8 99,9 100,4 100 93,7 95 89,9 87,7 90 85 80 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015p -1,8% -2,5% Traitement et prévision Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste Production de confiseries Unité : % des variations annuelles 15% 12,0% 10% 5% Sur la période 2005-2015, la production française de confiseries se repliera de 12,3% (en volume). 7,6% 3,5% 1,5% 0% -5% -4,8% -10% -6,2% -9,4% -10,4% -15% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015p Traitement et prévision Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste Production de confiseries Unités : indice de volume base 100 en 2005, % des variations annuelles Indice 100,0 103,5 105,0 99,9 93,7 100,8 112,9 102,3 100,4 89,9 87,7 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 (p) Croissance nd 3,5% 1,5% -4,8% -6,2% 7,6% 12,0% -9,4% -1,8% -10,4% -2,5% Traitement et prévision Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 30 3. Structure économique du secteur La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 31 3.1. Structure économique A retenir Une profession composée d’intervenants de petite taille Selon le Syndicat national de la confiserie, la profession comptait 82 entreprises pour près de 5 700 salariés. Le secteur se compose de nombreuses structures de très petite envergure. La profession comprend majoritairement des TPE et des PME. Cette tendance s’explique notamment par le caractère artisanal de la production de confiserie. En outre, le lancement du statut d’auto-entrepreneur en janvier 2009 a permis une expansion du tissu économique sur des créneaux spécifiques tels que les spécialités régionales (calissons, pâtes de fruits, nougats, fruits, confits, etc.) ou les produits saisonniers (Jésus, œufs liqueurs, fondants au sucre, etc.). La recherche de produits de tradition par les consommateurs a même permis à certains artisans confiseurs d’être référencés dans les rayons des grandes surfaces alimentaires. Un secteur très concentré Bien que les structures de petites tailles soient nombreuses, l’industrie de la confiserie est particulièrement concentrée. En grandes et moyennes surfaces, circuit qui représente 80% du marché, cinq opérateurs réalisent annuellement environ 80% des ventes (en valeur). Il s’agit des fabricants Haribo, Lutti (Katjes Fassin), Mondelez International, Mars et du négociant Solinest, qui distribue les marques du groupe italien Perfetti Van Melle (Chupa Chups, Mentos, Frisk, Fruit-tella, etc.). Des opérateurs de moins en moins présents à l’international Le taux d’export de la profession s’est établi à moins de 8% du chiffre d’affaires en 2013, contre 21,6% en 2009. Il faut souligner que ce sont majoritairement les leaders qui vendent une partie de leur production à l’étranger, à l’instar de Wrigley France qui a réalisé plus de 63% de son activité à l’international (en valeur) en 2013. En effet, contrairement aux petites structures, les majors disposent d’une envergure financière et commerciale suffisamment importante pour développer leurs ventes sur les marchés étrangers. Un déficit commercial chronique Structurellement déficitaire, le solde commercial de la France en confiseries ne cesse de se creuser. Depuis 2007, il est passé de moins de 84 millions d’euros à 114 millions d’euros. Indicateurs 2013 (*) Tendance sur moyenne période Nombre d’entreprises 82 entreprises Effectifs salariés 5 669 personnes Chiffre d’affaires 1 070 M€ Déficit commercial -114 M€ (*) données Syndicat national de la confiserie Élevé Tendance sur moyenne période (2009-2012) Concentration du secteur Poids des TPE-PME (en nombre d’intervenants) Indicateurs Faible Moyen Méthodologie : cette partie présente les différents indicateurs permettant d’analyser la structure du secteur et son évolution (nombre d’entreprises et effectifs, concentration, internationalisation, diversification, etc.). Elle concerne l’ensemble de la NAF 10.82Z, c’est-à-dire le cacao, le chocolat et les produits de confiserie de sucre. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 32 Établissements et effectifs salariés du secteur 3.2. Evolution du tissu économique Nombre d’établissements du secteur Unité : nombre d’établissements Entre 2008 et 2013, le nombre d’établissements d’au moins 1 salarié spécialisés dans la production de confiserie a progressé, pour se porter à 840 unités (+109 établissements sur la période). Toutefois, il faut relativiser ces données puisqu’elles concernent également la fabrication de cacao et de chocolat. Par ailleurs, elles ne prennent pas en compte les intervenants n’employant aucun salarié, et écartent de facto de nombreuses structures artisanales. 850 840 805 800 750 779 759 762 2009 2010 731 700 650 600 2008 2011 2012 2013 Source : Acoss Effectifs salariés du secteur Unité : nombre de salariés 20 500 20 135 20 222 20 000 19 500 Sur la même période, les effectifs ont augmenté de 4,2%, pour se porter à plus de 20 200 salariés. 19 405 19 169 19 166 2010 2011 19 000 18 500 18 312 18 000 2008 2009 2012 2013 Source : Acoss Nombre d’établissements et effectifs salariés du secteur Unités : nombre d’établissements et de salariés, % des variations annuelles 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Etablissements 731 759 762 779 805 840 Croissance nd 3,8% 0,4% 2,2% 3,3% 4,3% Effectifs 19 405 18 312 19 169 19 166 20 135 20 222 Croissance nd -5,6% 4,7% 0,0% 5,1% 0,4% Traitement Xerfi / Source : Acoss Méthodologie : les statistiques publiées par l’Acoss concernent les établissements d’au moins un salarié. Elles concernent l’ensemble de la NAF 10.82Z, c’est-à-dire le cacao, le chocolat et les produits de confiserie de sucre. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 33 3.3. Caractéristiques structurelles Chiffres clés des entreprises du secteur Chiffres clés des entreprises du secteur Indicateur 2012 Nombre d’entreprises 1 452 Effectifs salariés au 31/12 23 994 Nombre moyen de salariés par entreprise Chiffre d’affaires HT (M€) 17 8 008,6 dont chiffre d’affaires à l’export (M€) 1 854,1 Taux d’exportation (CA export / CA total) 23,2% Chiffre d’affaires moyen par entreprise (k€) 5 515,6 Chiffre d’affaires moyen par salarié (k€) Production vendue de biens (M€) Frais de personnel (M€) 333,8 nd 1 188,6 Investissements corporels (M€) 239,1 Taux de valeur ajoutée (valeur ajoutée / CA) 23,6% Taux d’excédent brut d’exploitation (EBE / CA) 7,4% Taux d’investissement (investissements corporels bruts hors apports / VA HT) 12,6% Source : Xerfi d’après INSEE-ESANE Méthodologie : les statistiques publiées par l’INSEE concernent l’ensemble des unités légales des secteurs marchands hors agriculture (y compris auto-entrepreneurs et sociétés holding). Elles concernent l’ensemble de la NAF 10.82Z, c’est-à-dire le cacao, le chocolat et les produits de confiserie de sucre. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 34 3.3. Caractéristiques structurelles Localisation géographique du secteur Répartition des effectifs par région Unité : part en % du total des effectifs Ile-de-France 13,2% Les effectifs du secteur sont concentrés en Rhône-Alpes, Ile-deFrance et Provence-Alpes-Côted’Azur (35,1% des effectifs totaux). Cette dernière région accueille notamment la société Haribo Ricqlès Zan. Pays de la Loire 4,1% Rhône-Alpes 14,8% PACA 7,1% Aquitaine 6,8% PACA : Provence-Alpes-Côte d'Azur Traitement Xerfi / Source : Acoss, données 2013 Répartition des établissements par région Unité : part en % du nombre total d’établissements 16,9% Rhône-Alpes La localisation des établissements du secteur est corrélée à la répartition géographique des effectifs : les régions Rhône-Alpes et PACA concentraient plus d’un quart des établissements du secteur en 2013. Ile-de-France 10,8% PACA 10,7% Aquitaine 8,5% Pays de la Loire 6,4% Midi-Pyrénées 5,0% 0% 3% 6% 9% 12% 15% 18% PACA : Provence-Alpes-Côte d'Azur Traitement Xerfi / Source : Acoss, données 2013 Localisation géographique de l'activité Unité : part en % du nombre total d'établissements et de salariés Etablissements 16,9% 10,8% 10,7% 8,5% 6,4% 5,0% 41,7% 100,0% Rhône-Alpes Ile-de-France Provence-Alpes-Côte d'Azur Aquitaine Pays-de-la-Loire Midi-Pyrénées Autres régions Total Effectifs salariés 14,8% 13,2% 7,1% 6,8% 4,1% 1,8% 52,4% 100,0% Traitement Xerfi / Source : Acoss, données 2013 Méthodologie : les statistiques publiées par l’Acoss concernent les établissements d’au moins un salarié. Elles concernent l’ensemble de la NAF 10.82Z, c’est-à-dire le cacao, le chocolat et les produits de confiserie de sucre. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 35 3.3. Caractéristiques structurelles Structure des entreprises par taille Structure des entreprises du secteur par taille Unité : part en % du nombre d’entreprises du secteur Plus de 200 salariés 100 à 199 2,0% salariés 1,9% Le secteur est majoritairement composé de petites structures : près de 80% des entreprises évoluant dans les métiers de la fabrication de cacao, chocolat et produits de confiserie comptaient moins de 10 salariés au er 1 janvier 2013. 41,2% d’entre elles ne comptaient même aucun salarié. 50 à 99 salariés 2,1% 0 à 9 salariés 78,9% 10 à 49 salariés 15,1% Traitement Xerfi / Source : INSEE, données au 01/01/2013 Répartition des entreprises du secteur par taille en 2013 Unité : part en % du nombre d'entreprises du secteur Part 78,9% 15,1% 2,1% 1,9% 2,0% 100,0% De 0 à 9 salariés De 10 à 49 salariés De 50 à 99 salariés De 100 à 199 salariés Plus de 200 salariés Total Traitement Xerfi / Source : INSEE, données au 01/01/2013 Méthodologie : les statistiques publiées par l’INSEE concernent l’ensemble des unités légales des secteurs marchands hors agriculture (y compris auto-entrepreneurs et sociétés holding). Elles concernent l’ensemble de la NAF 10.82Z, c’est-à-dire le cacao, le chocolat et les produits de confiserie de sucre. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 36 3.3. Caractéristiques structurelles Panorama mondial La France figure dans le bas du classement des pays consommateurs de confiserie Les Français sont de petits consommateurs de confiseries au sein des pays avancés, avec 3,5 kilogrammes par an et par personne, contre 7,7 kg/personne en Suède. Sur ce segment, on observe une diminution très nette de la consommation de bonbons avec l’âge, avec un pic sur la tranche des 1224 ans. Top 10 des principaux consommateurs de confiserie au monde Unité : kilogramme par personne Suède 7,7 Danemark 7,4 Finlande 6,1 Allemagne 5,6 5,1 Royaume-Uni Norvège 4,8 Autriche 3,6 France 3,5 Suisse 3,5 3,2 Belgique 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Source : Caobisco, données 2011 La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 37 3.3. Caractéristiques structurelles Solde commercial et taux d’export Taux d’export des entreprises du secteur Unité : chiffre d’affaires à l’export / chiffre d’affaires total 25% 21,6% 20% Sur la période 2009-2013, le taux d’export des producteurs de confiseries n’a cessé de se replier, passant de 21,6%, à 7,6% du chiffre d’affaires sectoriel. 14,4% 15% 11,2% 9,7% 10% 7,6% 5% 0% 2009 2010 2011 2012 2013 Traitement et source : Xerfi Solde commercial de la confiserie Unité : million d’euros 0 -25 Structurellement déficitaire, le solde commercial français de confiserie a encore progressé en 2014, pour s’établir à 114 millions d’euros. Depuis 2007, le déficit s’est creusé de 30,2 millions d’euros. -50 -75 -100 -83,8 -87,0 -88,7 -95,0 -104,8 -125 -111,8 -114,0 2013 2014e -125,5 -150 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Traitement et estimation Xerfi / Source : Douanes Echanges commerciaux de la confiserie Unités : million d’euros et % des variations annuelles en valeur 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 (e) Exportations Croissance Importations Croissance 156,0 145,7 139,8 151,1 156,1 161,7 173,1 180,9 nd -6,6% -4,0% 8,1% 3,3% 3,6% 7,1% 4,5% 239,8 232,7 228,5 246,1 260,9 287,2 284,9 294,9 nd -3,0% -1,8% 7,7% 6,0% 10,1% -0,8% 3,5% Solde commercial -83,8 -87,0 -88,7 -95,0 -104,8 -125,5 -111,8 -114,0 Traitement et estimations Xerfi / Source : Douanes Méthodologie : les données concernant le commerce extérieur doivent être considérées avec prudence. Les Douanes prennent en effet en compte les flux frontaliers, y compris les échanges intragroupes et les transits internationaux, sont également comptabilisés. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 38 4. Forces en présence La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 39 4.1. Forces en présence Panorama des groupes et entreprises leaders Un secteur dominé par des acteurs d’origine étrangère Les entreprises qui dominent l’industrie française de la confiserie sont des groupes mondiaux étrangers, originaires d’Allemagne (Haribo, Katjes Fassin), des Etats-Unis (Mondelez International, Mars) ou encore d’Italie (Ferrero). Ainsi, parmi les 5 leaders qui concentrent environ les trois-quarts des ventes en grandes et moyennes surfaces, aucun n’est français. Réduction des capacités industrielles en France A l’exception de l’Italien Ferrero, les leaders de la profession détiennent des sites de production en France, à l’instar de l’Allemand Haribo, présent sur le marché domestique depuis le début des années 1960. Cependant, les majors tendent à réduire leur capacité industrielle. C’est notamment le cas de l’Américain Wrigley (groupe Mars) qui a annoncé en mai 2013 la suppression d’un tiers de ses effectifs sur son site de Biesheim (68) en raison d’importantes difficultés financières liées à un effondrement de ses ventes de chewing-gums. Cette décision aura pour effet de réduire la production de l’usine. Une myriade de structures artisanales Aucun acteur français d’envergure ne peut concurrencer les majors étrangers. En effet, une grande partie des professionnels revendique le caractère artisanal de leur production et dispose d’une activité limitée géographiquement. Solinest, un négociant d’envergure La société française Solinest est spécialisée dans le négoce de confiseries des marques de l’Italien Perfetti Van Melle : Chupa Chups, Mentos (bonbons et chewing-gums), Frisk, Fruit-tella, LookoLook. Son portefeuille comprend également les marques Ricola, Werther’s Original, Fisherman’s Friend, Toffifee, Topps et Pez. Sur le segment de la confiserie de poche, Solinest assurait un peu moins du tiers des ventes en valeur en grande distribution en 2014. Principaux acteurs intervenant en France (*) Acteurs Pays d’origine CA consolidé en M€ Principaux produits Principales marques Présence industrielle en France Confiseries en sachets Chewing-gums Confiserie de poche Carambar Michoko Hollywood Krema Oui Haribo Oui MONDELEZ INTERNATIONAL Etats-Unis HARIBO Allemagne SOLINEST France 271 (**) MARS Etats-Unis 24 800 (2013) Chewing-gums Confiserie de poche KATJES FASSIN Allemagne nd Confiseries en sachets FERRERO Italie 8 100 Confiserie de poche 25 766 (2014) 2 000 (estim. non datée) (2012) (31/08/2013) Confiseries en sachets Confiserie de poche Confiseries en sachets Chewing-gums Confiserie de poche Ricola Mentos Chupa Chups Airwawes Freedent Skittles Lutti Arlequin Tic Tac Non (***) Oui Oui Non (*) Liste non exhaustive / (**) CA non consolidé / (***) Détenteur d’une trentaine de plate-formes logistiques Source : Xerfi d’après opérateurs et Greffes des Tribunaux de Commerce Méthodologie : cette partie propose un panorama des groupes et entreprises leaders. Leur poids dans le secteur en France est estimé par Xerfi à partir du chiffre d’affaires cumulé de leurs principales filiales intervenant dans le secteur en France. Ce poids peut être ajusté par Xerfi en fonction du degré de diversification des filiales identifiées, de la prise en compte de filiales ne déposant pas leurs comptes, des effectifs du groupe en France, de son niveau de production dans l’Hexagone, etc. Le choix des fiches d’identité présentées dans les pages suivantes repose sur cette estimation. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 40 4.1. Forces en présence Positions des principaux acteurs en grandes et moyennes surfaces Parts de marché des principaux groupes sur le segment des confiseries en sachets en GMS Unité : part en % des ventes en valeur Haribo 34,3% Autres 6,3% L’Allemand Haribo est le leader sur le segment de la confiserie en sachets en grandes et moyennes surfaces (GMS), avec 34,3% des parts de marché en valeur en 2014 (+2,5 points sur un an). Verquin 4,0% Solinest 7,3% Mondelez 19,9% Lutti 13,3% MDD 14,9% Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014 Parts de marché des principaux groupes sur le segment de chewing-gums en GMS Unité : part en % des ventes en valeur Autres 6,4% Détenue par l’Américain Mondelez, Hollywood demeure la marque phare du rayon chewing-gums, assurant 42,4% des ventes en GMS en 2014 (en valeur). Hollywood 42,4% Airwaves 8,8% Mentos 15,6% Freedent 26,8% Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014 La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 41 Parts de marché des principaux groupes sur le segment de la confiserie de poche en GMS Unité : part en % des ventes en valeur Solinest 32,4% Autres 1,4% L’Américain Mondelez (Skittles, etc.) et Solinest (distributeur des marques Ricola, Mentos, Fishermann’s Friend, etc.) dominent largement le segment de la confiserie de poche en France, avec près des deux tiers des parts de marché en valeur en 2014. Ricola assurait à elle seule 34,4% du chiffre d’affaires du rayon. Mondelez 33,2% Wrigley 24,2% Ferrero 8,8% Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014 Parts de marché des principales marques sur le segment de la confiserie de poche en GMS Unité : % des ventes en valeur 34,4% Ricola (1) 24,7% Tic Tac (2) 12,6% Mentos (1) La Vosgienne (3) 5,8% Fishermans Friend (1) 5,8% 3,6% Werther's (1) 2,7% Na! (1) 2,0% Frisk (1) Lajaunie (3) 1,5% Kiss Cool (3) 1,5% Vichy (3) 1,3% Fruitella (1) 1,1% Stoptou (3) 0,8% Autres 0,6% Skittles (4) 0,6% MDD 0,4% Liberty (2) 0,4% Chupa (1) 0,3% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% (1) Solinest / (2) Ferrero / (3) Mondelez / (4) Wrigley Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014 (hors produits régionaux) La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 42 4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs Mondelez International Chiffre d’affaires du groupe Mondelez International Mondelez International Unité : milliard d’euros / Source : Mondelez International (ex-Kraft Foods) 30 2 6 ,4 2 6 ,6 2011 2012 2013 2 5 ,8 2 3 ,7 25 Siège social : Three Parkway North, Suite 300 60015 Deerfield, Illinois Etats-Unis 2 7 ,0 20 16 ,2 15 Actionnariat : Groupe coté à la bourse de New York (Etats-Unis) 10 2009 2010 2014 Mondelez International — Présentation générale du groupe Chiffres clés 2014 Chiffre d’affaires 25 766 M€ Croissance sur un an -3,0% Résultat d’exploitation (% CA) 2 439 M€ (9,5%) Résultat net (% CA) 1 643 M€ (4,8%) Effectifs salariés (2013) dont en France 107 000 personnes 5 000 personnes Présence géographique 80 pays Nombre d’usines en Europe (2013) dont en France 74 16 Nombre de marques 52 Source : Mondelez International Présentation du groupe Issu de la scission du groupe Kraft Foods en 2012, Mondelez International est l’un des principaux groupes agroalimentaires mondiaux. Il emploie plus de 100 000 personnes dans 80 pays. Le groupe développe une cinquantaine de marques, distribuées dans 165 pays. Activités du groupe (% du CA 2014) - Biscuits et snacks (33,6% ; Oreo, LU, Tuc, etc.) : biscuits sucrés, crackers, etc. ; - Chocolats (27,4% ; Côte d’Or, Milka, Toblerone, etc.) ; - Boissons (16,6% ; Carte Noire, Grand’Mère, Jacobs, etc.) : cafés, thés, jus et boissons en poudre ; - Confiseries et chewing-gums (13,6% ; Hollywood, Trident, Halls, etc.) ; - Epicerie (8,8% ; Philadelphia, Sottilette, etc.) : fromages, desserts, etc. Présence géographique (% du CA 2014) Europe de l’Ouest (40,6%), Amérique du Nord (20,3%), Amérique Latine (15,0%), Asie-Pacifique (13,4%), Europe de l’Est et Moyen-Orient (10,7%). Mondelez International —Présentation de la filiale française Mondelez France Chiffres clés 2013 Chiffre d’affaires 2 989,5 M€ dont chiffre d’affaires à l’export (% CA) 42,6 M€ (1,4%) Résultat net (% CA) 28,0 M€ (0,9%) Effectifs salariés 1 253 personnes Activité Anciennement Cadbury France, Mondelez International s’appuie sur 21 sites en France, dont 16 usines. Le site de production de Marcq-en-Baroeul dans le Nord est notamment dédié à la fabrication des Carambar, Michoko de La Pie qui Chante et Tofee. Celui de St-Genest d’Ambière (86) est spécialisé dans la production de chewing-gums et pâtes à macher commercialisés sous les marques Hollywood, Malabar et Krema. Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 43 4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs Haribo Chiffre d’affaires du groupe Haribo Haribo 5 4 Siège social : Hans Riegel Straße 1 53129 Bonn Allemagne Données non disponibles 3 2 1 Actionnariat : Famille Riegel (Allemagne) (100%) 0 2007 2008 2009 2010 2011 Haribo — Présentation générale du groupe Chiffres clés non datés ≈ 2Md€ Chiffre d’affaires Croissance sur un an nd Résultat opérationnel (% CA) Résultat net (% CA) nd nd Présence Internationale Effectifs 6 000 personnes Sources : Haribo et presse Présentation du groupe Fondé en 1920 en Allemagne par Hans Riegel, le groupe Haribo est l’un des principaux acteurs mondiaux de la confiserie et le leader européen. Il possède 15 usines (dont 2 en France), représentant une production annuelle d’environ 350 000 tonnes de bonbons. Il exporte ses produits dans 110 pays. Activités du groupe Spécialiste de la confiserie de sucre, Haribo est essentiellement présent sur le segment des sachets. Le lancement des mini-formats adaptés à une consommation nomade lui a toutefois permis de pénétrer le segment de la confiserie de poche. Haribo — Présentation de la filiale française Haribo Ricqlès Zan Chiffres clés 2013 Chiffre d’affaires 221,3 M€ dont chiffre d’affaires à l’export (% CA) 32,4 M€ (14,6%) Résultat d’exploitation (% CA) 17,7 M€ (8,0%) Résultat net (% CA) 11,3 M€ (5,1%) Effectifs 726 personnes Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Présentation de la filiale L’Allemand est présent en France depuis 1961, année du rachat d’une usine de confiserie à Marseille (13) où a été lancée quelques années plus tard la fraise Tagada. Le groupe a également acquis la marque Ricqlès Zan en 1987, spécialisée dans la fabrication de bonbons à base de réglisse (Carensac, rouleaux). Aujourd’hui, Haribo emploie plus de 750 personnes dans 2 usines, à Marseille et Uzès (30). Celles-ci produisent annuellement 50 000 tonnes de bonbons. Marques Le groupe exploite la marque ombrelle Haribo au niveau de sa gamme de produits. Celles-ci est extrêmement large et comprend notamment les références Tagada, Dragibus, Schtroumpfs, Hari Croco, etc. Haribo est leader sur le segment de la confiserie en sachets, avec 34,3% des parts de marché en valeur en GMS en 2014. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 44 4.2. Fiches d’identité des principaux fabricants Mars Chiffre d’affaires du groupe Mars Unité : milliard d’euros / Source : Mars Mars 27 2 5 ,7 2 4 ,8 25 Siège social : 6885 Elm Street 22101 McLean (Virginie) Etats-Unis 23 21 2 3 ,0 2 3 ,3 2010 2011 2 1,5 2 0 ,0 19 17 Actionnariat : Famille Mars (Etats-Unis) (100%) 15 2008 2009 2012 2013 Mars — Présentation générale du groupe Chiffres clés 2013 Chiffre d’affaires 24 800 M€ Croissance sur un an -3,5% Résultat d’exploitation (% CA) nd Résultat net (% CA) nd Effectifs salariés 75 000 personnes Présence géographique 73 pays Nombre de sites 394 sites Présentation du groupe Fondé en 1911, l’Américain Mars figure parmi les leaders mondiaux de l’industrie agroalimentaire. Spécialisé à l’origine dans la fabrication de bonbons au beurre, le groupe s’est ensuite diversifié dans le chocolat, les aliments pour animaux, le riz, etc. Principales marques Le groupe organise ses activités en 5 pôles : - Aliments pour animaux : Cesar, Frolic, Pedigree, Perfect Fit, Royal Canin, Sheba, Whiskas, etc. ; - Chocolat : Balisto, Bounty, M&M’s, Maltesers, Mars, Milky Way, Snickers, Twix, etc. ; - Chewing-gums et confiserie : Wrigley, Extra, Freedent, Orbit, Skittles, Starbust, etc. ; - Alimentation générale : Ebly, Uncle Ben’s, Royco, etc. ; - Boissons et Symbioscience : Klix, Flavia, etc. Source : Mars Mars — Présentation de la filiale française Wrigley France Chiffres clés 2013 Chiffre d’affaires 283,9 M€ dont chiffre d’affaires à l’export (% CA) 179,3 M€ (63,2%) Résultat net (% CA) -37,6 M€ (-13,2%) Effectifs salariés 650 personnes Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Activité Rachetée par Mars en 2008, la société Wrigley France est spécialisée dans la production de chewing-gums (format tablettes et dragées) et de gommes de base utilisées dans la fabrication de produits finis. Elle possède une usine à Biesheim (68). En mai 2013, le groupe a annoncé la suppression de 207 emplois dans le Haut-Rhin, soit environ un tiers de ses effectifs. Marques Chewing-gums : Airwaves, Freedent, Hubba Bubba Confiserie de poche : Skittles (pastilles fruitées) La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 45 4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs Solinest Chiffre d’affaires de la société Solinest Unité : million d’euros / Source : Greffes des Tribunaux de Commerce Solinest 500 450 400 Siège social : 2-4, rue de l'Ill 68350 Brunstatt 4 2 0 ,5 3 8 9 ,4 350 2 8 9 ,7 300 3 0 0 ,5 2 9 3 ,2 2 7 1,2 250 Actionnariat : Eurydice (99%) 200 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Solinest — Présentation générale de la société Chiffres clés 2012 Chiffre d’affaires 271,2 M€ Croissance sur un an -7,5% dont chiffre d’affaires à l’export (% CA) Résultat d’exploitation (% CA) Résultat net (% CA) 25,5 M€ (9,4%) 1,2 M€ (0,4%) 0,8 M€ (0,3%) France Belgique Présence Effectifs (2011) 505 Source : Greffes des Tribunaux de Commerce Activité de la société Créée en 1964 à Mulhouse (68) sous le nom de Société Lindt Est, Solinest était à l’origine spécialisée dans la distribution des chocolats Lindt dans l’Est de la France. Elle s’est rapidement diversifiée dans le négoce de confiserie, de produits de snacking et de boissons. Aujourd’hui, Solinest, qui possède 19 marques en portefeuille, emploie environ 500 personnes. Elle s’appuie notamment sur une plateforme logistique de 20 000 m², située à Sausheim (68). Marques distribuées Confiseries (Ricola, Werther’s Original, Fisherman’s Friend, Pez, Chupa Chups, Mentos, etc.) Boissons (Van Houten, Tetley, Starbucks, Cacolac, etc.) Snacking (NA !) Solinest — Dates importantes 1964 Création de Société Lindt Est 1968 Commercialisation de la marque de bonbons aux plantes Ricola 1987 Commercialisation des marques du fabricant de chewing-gums Wrigley 2005 Départ de Wrigley (50% du CA de Solinest) qui internalise sa force de vente Signature d’un contrat de distribution pour les produits Perfetti et Chupa Chups en France 2012 Distribution des boissons Starbucks en grandes surfaces alimentaires 2013 Renforcement sur le segment des boissons sans alcool, avec la commercialisation de Cacolac et Vaïvaï Source : Xerfi d’après presse professionnelle La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 46 4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs Katjes Fassin Chiffre d’affaires du groupe Katjes Fassin Katjes Fassin 5 4 Siège social : Postfach 100652 46426 Emmerich Allemagne 3 Données non disponibles 2 1 Actionnariat : Famille Fassin (Allemagne) (100%) 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Katjes Fassin — Présentation générale du groupe Chiffres clés Chiffre d’affaires nd Croissance sur un an nd Résultat opérationnel (% CA) Résultat net (% CA) nd nd Présence nd Effectifs nd Présentation Groupe familial fondé en 1910 par Klaus Fassin, Katjes e Fassin est le 3 confiseur allemand derrière Haribo et Storck. Le groupe s’est développé par croissance externe au début des années 2000. Il a ainsi acquis Sallos (bonbons à la réglisse) en 2000, Frigeo (poudre pour boissons) en 2002, Gletscher Eis (pastilles rafraîchissantes) en 2003 et Lamy Lutti (bonbons, caramels et chocolat) en 2011. Activités Spécialiste de la confiserie de sucre, Katjes Fassin possède des positions fortes sur les marchés d’Europe de l’Ouest, notamment en Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Autriche et Suisse. Katjes Fassin — Présentation de la filiale française Lutti Chiffres clés 2013 Chiffre d’affaires 111,6 M€ dont chiffre d’affaires à l’export (% CA) 18,8 M€ (16,8%) Résultat d’exploitation (% CA) -0,8 M€ (-0,7%) Résultat net (% CA) Effectifs 0,9 M€ (0,8%) 476 personnes Sources : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Présentation Fondée en 1929 par le groupe franco-belge Lamy Lutti, la société Lutti est entrée dans le giron de Katjes Fassin en septembre 2011. Elle possède une usine à Bondues (59), qui fabrique chaque année 50 000 tonnes de confiseries en sucre cuit (acidulés, fourrés aux fruits, gommes, guimauves, etc.), bonbons gélifiés, caramels, gommes à mâcher, sucettes et chocolats. En mars 2013, la société a installé son activité administrative et commerciale à l’Irisium de Lille (59). Gammes de confiseries - gélifiés acides (Bubblizz, Best Fizz, Soda Fizz, Flexi Fizz, Surffizz, Long Fizz, Scoubifizz, Lapins Crétins), gélifiés doux (Scoubidou et Maya) ; - aux fruits (Arlequin) ; - à la menthe (LuttiMint et Menthise); - Bubble Gum (Tubble Gum et Roll’Up). La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 47 4.3. Ephémérides Mois Opérateurs Commentaires Mai Mars Face au recul du marché des chewing-gums, Wrigley annonce un projet de réorganisation de ses activités dans l’Hexagone prévoyant la suppression de 64 postes. Seules les activités commerciales et de distribution sont concernées par ce plan. Aucun licenciement n’est prévu pour l’usine de Biesheim (68). Septembre Confiserie du Roy René La Confiserie du Roy René lance la construction d’une nouvelle usine de calissons. D’un montant de 12 M€, cette unité sera opérationnelle au cours de l’été 2013 et occupera une surface de 5 800 m². Octobre Mondelez International Suite à la scission de ses activités d’épicerie en Amérique du Nord, le groupe Kraft Foods change de nom pour devenir Mondelez International. Mars Biscuiterie Confiserie Lor Placée en liquidation judiciaire en février 2013, la Biscuiterie Confiserie Lor, spécialisée dans la production de biscuits catalans et de nougats, va être reprise par Sucralliance. Celle-ci devrait conserver tous les emplois. Wrigley Le fabricant américain de chewing-gums annonce la suppression de 207 emplois (environ un tiers de ses effectifs) sur son unique site français, basé à Biesheim (68). Cette décision est justifiée par une baisse des ventes sur le marché domestique. Haribo Le confiseur allemand annonce l’embauche de 46 salariés en CDD sur son site d’Uzès (30) pour faire face à la forte hausse de la demande de Dragibus. Lutti Lutti (groupe Katjes Fassin) lance une nouvelle référence de bonbons citriques sous licence Lapins Crétins. La Cure Gourmande Spécialisée dans la fabrication de biscuits, confiseries et produits chocolatés, La Cure Gourmande (CA 2013 de 20 M€) réalise une levée de fonds auprès d'Amundi Private Equity Funds (Crédit Agricole). Cette opération doit lui permettre de se développer en France et à l'étranger, en ouvrant notamment de nouveaux points de vente. Confiserie du Roy René Olivier Baussan, fondateur de l'Occitane et d'Olivier & Co, acquiert 34% du capital de l’entreprise Confiserie du Roy René auprès de la famille Farine. Celle-ci détenait jusqu’alors les deux tiers du capital. Dans le même temps, la société, spécialisée dans la fabrication de calisson, inaugure un nouveau site (production, logistique, fonctions administratives, musée, boutique, etc) à Puyricard (13). Installé en bordure de la Nationale 7, ce site est destiné à développer du tourisme industriel. La direction prévoit annuellement 100 000 visiteurs. Triomphe Snat D’origine américaine, le distributeur Triomphe Snat lance sur le marché français une gamme de sucettes avec des parfums inédits (barbe à papa, limonade, pastèque, etc.). Elles sont commercialisées sous la marque Lollipops. 2013 2012 Année Principaux faits marquants Mai Juillet 2014 Avril Juin Juillet Liste non exhaustive Source : Xerfi, d’après presse et opérateurs La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 48 Année Mois Opérateurs Commentaires Une nouvelle référence de Carambar est commercialisée. Nommée Magicolor, elle comprend 3 goûts : fraise piquante, pomme douce et cola. Mondelez Le groupe américain lance également deux nouvelles références pour sa marque Krema (Régal’ad bi-goût et Fresh bi-goût). Septembre La marque du groupe allemand commercialise de nouvelles références : Chamallow (Samba goûts acides et fruités), Pik (Red Pasta) et Dragibus Mega fête. Novembre Puyricard La société Puyricard, spécialisée dans la fabrication de confiseries (calissons, guimauve, marrons glacés, etc.) et de chocolats, voit son actionnariat évoluer. Grâce au soutien de CM-CIC Capital Finance, Tanguy Roelandts dévient l’actionnaire majoritaire de l’entreprise. Il entend se développer à l’international, en ouvrant des magasins franchisés en Europe du Nord, au Japon, en Chine et en Inde. Janvier Fizzy Fizzy élargit son offre de bonbons (hyperacides, van Scoobidoo et brochettes de marshmallow artisanales). Mentos (Solinest) Commercialisé par Solinest, Mentos lance une nouvelle référence de confiserie de poche destinée aux adolescents, Popins. Freedent (Wrigley/Mars) La marque Freedent innove en commercialisant ses chewing-gums dans un nouveau sachet zippé à fond plat. Lutti (Katjes Fassin) Lutti lance une nouvelle référence pour sa gamme Fizz Ball avec de nouveaux goûts fruités (mangue, pomme, cassis, etc.). 2015 2014 Haribo Février Mars Liste non exhaustive Source : Xerfi, d’après presse et opérateurs La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 49 4.4. Principales sociétés du secteur Sociétés MONDELEZ FRANCE WRIGLEY FRANCE Classement par chiffre d’affaires Contrôle, gérance ou actionnariat connu Mondelez International (Etats-Unis) via Kraft Foods France Intellectual Property (75%) Cadbury France (25%) Wrigley (Etats-Unis) via Wrigley French Holding (100%) CA non consolidé (M€) Clôture 2 989,5 31/12/2013 283,9 31/12/2013 SOLINEST Eurydice (100%) 271,2 31/12/2012 HARIBO RICQLES ZAN Haribo Holding (Allemagne) (100%) 221,3 31/12/2013 LUTTI Katjes Fassin (Allemagne) (100%) 111,6 31/12/2013 NATRA SAINT-ETIENNE Natra Oñati (Espagne) via Natra Chocolate France (100%) 41,9 31/12/2013 CIE FRANCAISE CHOCOLATERIE ET CONFISERIE Salpa (100%) 24,9 30/04/2012 APTUNION Verdoso Industry 6 (100%) 21,5 31/12/2012 DOLIS Sucralliance (100%) 10,5 31/12/2013 ANDRIEU ENS (60%) 9,5 28/02/2014 CONFISERIE DU ROY RENE Lou Grumo (46%) OK (32%) GFCH (12%) M. Alexandre Pisani (1%) 9,4 30/04/2012 CRUZILLES Ceres Développement (100%) 8,1 31/12/2013 ROGER M. Patrick Roger (100%) 8,1 30/09/2013 8,0 31/10/2013 7,7 31/12/2013 CONFISERIE DE MEDICIS LES CHEVALIERS D'ARGOUGES Sté Financière et Investissement Medicis (99%) M. David Meiss (33%) M. Lionel Pierre (33%) Sté Jefic (33%) FRANCOIS DOUCET CONFISEUR F et M (95%) 7,4 31/03/2014 EPECOU Famille Pecou (100%) 7,3 31/07/2013 CONFISERIE DU TECH Les Délices du Tech (100%) 7,3 31/08/2013 CONFISERIE ADAM Mme Catherine Adam (98%) 5,6 30/09/2013 CONFISERIE AZUREENNE Corsiglia (cont. maj) 5,4 31/12/2013 CONFISERIE PARIES Famille Paries (100%) 5,4 31/12/2013 La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 50 Contrôle, gérance ou actionnariat connu Sociétés HPR (cont. maj.) Institut Régional Développement Industriel Midi-Pyrénées (11%) Unigrains Diversification (11%) BNP Paribas Développement (7%) Sté de Coopération Franco-Belge (Belgique) (98%) CSM France (40%) Tereos (40%) Patisfrance - Puratos (20%) LABORATOIRES DE DRAGEIFICATION TRADITIONNELLE ET INDUSTRIELLE JACQUES GUYAUX CONFISERIE FRANCO-BELGE FRANCE FONDANTS CA non consolidé (M€) Clôture 5,1 31/12/2012 4,7 30/06/2013 4,4 31/03/2014 D MAFFREN La Fabrique de Chocolats (100%) 4,2 31/12/2013 MAISON LEOPOLD MARLIAGUES Famille Marliagues 4,2 31/12/2013 ANIS DE L'ABBAYE DE FLAVIGNYTROUBAT Famille Troubat 4,1 31/12/2013 BONBONS BARNIER Famille Renou (cont. maj.) 4,1 31/12/2013 EPANAT M. Istvan d’Eliassy (cont. maj.) 4,1 31/12/2013 PARIS CARAMELS Conraux Gourmandises (99%) 4,1 31/05/2013 BRACCONI ET FILS Mme Marie-Josée Ameris (50%) M. Antoine Bracconi (50%) 3,9 31/12/2013 NOUGALET EM Développement (100%) 3,9 30/06/2013 3,6 31/12/2012 3,5 31/12/2013 Planette Douceurs (68%) D Maffren (32%) M. Frederic Fuchs (67%) Mme Sandrine Wyler (33%) FRANCE BONBONS CARAMELS FLORIAN CASTELAIN BERNARD BLS Patrimoine (81%) 3,4 31/12/2013 HU MAURICE M. Joël Fourdrain (cont. maj.) 3,4 31/12/2013 ABEILLES SANTE Les Abeilles (100%) 3,3 31/12/2013 AUZIER CHABERNAC Famille Auzier 3,1 30/06/2012 MISADE DISTRIBUTION EUROPEENNE Maghreb Industries (100%) 3,0 31/12/2012 CONFISERIE HAUTES VOSGES CLAUDEPIERRE FRERES Famille Claudepierre 2,7 31/12/2012 Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Méthodologie : le classement regroupe de façon non exhaustive les entreprises référencées sous les codes NAF du secteur ainsi que les entreprises recensées sous d’autres codes NAF mais ayant à notre connaissance une activité dans le secteur. Les sociétés n’ayant pas déposé leurs comptes depuis 2012 aux Greffes des Tribunaux de Commerce sont exclues du classement. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 51 Classement par taux de valeur ajoutée 4.4. Principales sociétés du secteur Taux de valeur ajoutée (%) CA non consolidé (M€) Clôture EPANAT 57,9% 4,1 31/12/2013 CONFISERIE HAUTES VOSGES CLAUDEPIERRE FRERES 55,6% 2,7 31/12/2012 CONFISERIE PARIES 51,0% 5,4 31/12/2013 CONFISERIE DE MEDICIS 50,8% 8,0 31/10/2013 D MAFFREN 50,7% 4,2 31/12/2013 EPECOU 50,5% 7,3 31/07/2013 ANIS DE L'ABBAYE DE FLAVIGNY-TROUBAT 49,7% 4,1 31/12/2013 FLORIAN 47,8% 3,5 31/12/2013 ROGER 47,4% 8,1 30/09/2013 PARIS CARAMELS 47,1% 4,1 31/05/2013 LES CHEVALIERS D'ARGOUGES 46,7% 7,7 31/12/2013 CIE FRANCAISE CHOCOLATERIE ET CONFISERIE 44,3% 24,9 30/04/2012 ANDRIEU 44,3% 9,5 28/02/2014 CRUZILLES 43,8% 8,1 31/12/2013 FRANCOIS DOUCET CONFISEUR 43,7% 7,4 31/03/2014 NOUGALET 43,5% 3,9 30/06/2013 CONFISERIE DU ROY RENE 40,6% 9,4 30/04/2012 AUZIER CHABERNAC 40,2% 3,1 30/06/2012 ABEILLES SANTE 40,0% 3,3 31/12/2013 JACQUES GUYAUX CONFISERIE FRANCO-BELGE 39,9% 4,7 30/06/2013 BONBONS BARNIER 39,5% 4,1 31/12/2013 CONFISERIE DU TECH 39,0% 7,3 31/08/2013 LABORATOIRES DE DRAGEIFICATION TRADITIONNELLE ET INDUSTRIELLE 37,3% 5,1 31/12/2012 HARIBO RICQLES ZAN 34,6% 221,3 31/12/2013 FRANCE BONBONS CARAMELS 33,9% 3,6 31/12/2012 Sociétés La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 52 Taux de valeur ajoutée (%) CA non consolidé (M€) Clôture CONFISERIE ADAM 32,7% 5,6 30/09/2013 HU MAURICE 31,4% 3,4 31/12/2013 MAISON LEOPOLD MARLIAGUES 29,3% 4,2 31/12/2013 CASTELAIN BERNARD 26,5% 3,4 31/12/2013 WRIGLEY FRANCE 25,1% 283,9 31/12/2013 APTUNION 23,7% 21,5 31/12/2012 LUTTI 20,5% 111,6 31/12/2013 DOLIS 18,4% 10,5 31/12/2013 BRACCONI ET FILS 16,3% 3,9 31/12/2013 CONFISERIE AZUREENNE 14,6% 5,4 31/12/2013 NATRA SAINT-ETIENNE 14,6% 41,9 31/12/2013 SOLINEST 9,4% 271,2 31/12/2012 MONDELEZ FRANCE 6,0% 2 989,5 31/12/2013 MISADE DISTRIBUTION EUROPEENNE 5,4% 3,0 31/12/2012 FRANCE FONDANTS 0,8% 4,4 31/03/2014 Sociétés Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Méthodologie : le classement a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 40 premières entreprises du secteur. Le taux de valeur ajoutée exprime le rapport entre la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 53 4.4. Principales sociétés du secteur Classement par taux de résultat net Taux de résultat net (%) CA non consolidé (M€) Clôture 10,1% 5,4 31/12/2013 EPANAT 8,2% 4,1 31/12/2013 CONFISERIE HAUTES VOSGES CLAUDEPIERRE FRERES 7,4% 2,7 31/12/2012 JACQUES GUYAUX CONFISERIE FRANCO-BELGE 7,0% 4,7 30/06/2013 NOUGALET 6,8% 3,9 30/06/2013 ABEILLES SANTE 6,8% 3,3 31/12/2013 EPECOU 6,6% 7,3 31/07/2013 CONFISERIE DE MEDICIS 6,4% 8,0 31/10/2013 ANIS DE L'ABBAYE DE FLAVIGNY-TROUBAT 6,3% 4,1 31/12/2013 ROGER 5,7% 8,1 30/09/2013 CONFISERIE AZUREENNE 5,3% 5,4 31/12/2013 HARIBO RICQLES ZAN 5,1% 221,3 31/12/2013 FRANCOIS DOUCET CONFISEUR 4,2% 7,4 31/03/2014 AUZIER CHABERNAC 3,9% 3,1 30/06/2012 BONBONS BARNIER 3,8% 4,1 31/12/2013 CIE FRANCAISE CHOCOLATERIE ET CONFISERIE 3,7% 24,9 30/04/2012 D MAFFREN 3,0% 4,2 31/12/2013 PARIS CARAMELS 2,7% 4,1 31/05/2013 CONFISERIE DU ROY RENE 2,6% 9,4 30/04/2012 FLORIAN 2,4% 3,5 31/12/2013 LES CHEVALIERS D'ARGOUGES 1,9% 7,7 31/12/2013 CONFISERIE ADAM 1,9% 5,6 30/09/2013 HU MAURICE 1,8% 3,4 31/12/2013 CRUZILLES 1,6% 8,1 31/12/2013 Sociétés CONFISERIE PARIES La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 54 Taux de résultat net (%) CA non consolidé (M€) Clôture LABORATOIRES DE DRAGEIFICATION TRADITIONNELLE ET INDUSTRIELLE 1,6% 5,1 31/12/2012 CASTELAIN BERNARD 1,5% 3,4 31/12/2013 CONFISERIE DU TECH 1,0% 7,3 31/08/2013 BRACCONI ET FILS 1,0% 3,9 31/12/2013 MONDELEZ FRANCE 0,9% 2 989,5 31/12/2013 MISADE DISTRIBUTION EUROPEENNE 0,9% 3,0 31/12/2012 LUTTI 0,8% 111,6 31/12/2013 SOLINEST 0,3% 271,2 31/12/2012 MAISON LEOPOLD MARLIAGUES 0,3% 4,2 31/12/2013 FRANCE FONDANTS 0,2% 4,4 31/03/2014 APTUNION -0,1% 21,5 31/12/2012 NATRA SAINT-ETIENNE -1,2% 41,9 31/12/2013 ANDRIEU -5,0% 9,5 28/02/2014 WRIGLEY FRANCE nd 283,9 31/12/2013 DOLIS nd 10,5 31/12/2013 FRANCE BONBONS CARAMELS nd 3,6 31/12/2012 Sociétés Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Méthodologie : le classement a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 40 premières entreprises du secteur. Le taux de résultat net exprime le rapport entre le résultat net et le chiffre d’affaires. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 55 5. Sources d’information La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 56 Le champ statistique du secteur NAF 10.82Z La fabrication de confiseries est intégrée au code 10.82Z de la Nomenclature d’activités française (NAF rév.2, 2008). Intitulé « Fabrication de cacao, chocolat et produits de confiserie », celui-ci regroupe la production de : - cacao, beurre, graisse, huile et poudre de cacao, - chocolat et confiseries au chocolat, - confiseries : caramels, cachous, nougats, fondants, chocolat blanc, etc., - gommes à mâcher (chewing-gums), - dragées et pastilles, - confiseries pharmaceutiques. Il concerne également la conservation dans le sucre de fruits (y compris à coque), d'écorces de fruits et d'autres parties de plantes. En revanche, cette classe ne comprend pas la production de saccharose, activité recensée sous le code NAF 10.81Z. Restriction du champ de l’étude La présente étude porte sur la fabrication de confiseries de sucre. La production de chocolat est donc exclue du champ d’analyse. Cependant, toutes les sources statistiques ne proposent pas de données par produits. Ainsi, certains indicateurs concernent la totalité de la NAF 10.82Z. Champ statistique sous la NAF rév.2, 2008 Code NAF / Intitulé 10.82Z – Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie Codes produits concernés 10.82.11 - cacao en masse, dégraissé ou non 10.82.12 - beurre de cacao 10.82.13 - cacao en poudre, sans sucre, ni autre édulcorant 10.82.14 - cacao en poudre, contenant du sucre ou de l'édulcorant 10.82.21 - chocolat et préparations à base de cacao (à l'exclusion du cacao en poudre sucré), en vrac 10.82.22 - chocolat et préparations à base de cacao (à l'exclusion du cacao en poudre sucré), conditionnés sous différentes formes 10.82.23 - confiseries diverses (y compris le chocolat blanc) ne contenant pas de cacao 10.82.24 - fruits confits 10.82.30 - coques, pellicules et autres résidus de cacao 10.82.99 - opérations sous-traitées intervenant dans l'élaboration de produits de la chocolaterie et de confiseries Source : INSEE, NAF rév.2 – CPF rév.2, Edition 2008 La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 57 Le suivi statistique du secteur Le secteur de la confiserie est mal suivi statistiquement. Les données issues de l’INSEE, d’Eurostat et de l’Acoss concernent l’ensemble du code NAF 10.82Z (« Fabrication de cacao, chocolat et produits de confiserie »). Des données plus spécifiques sont toutefois fournies par le Syndicat national de la confiserie. Syndicat nationale de la confiserie Le Syndicat national de la confiserie publie chaque année un document reprenant les principaux chiffres clés du marché de la confiserie en France. Ce document fournit notamment des données sur la répartition des ventes en grandes surfaces alimentaires et sur le commerce extérieur. INSEE L’Institut national de la statistique et des études économiques fournit des données sur : - la consommation des ménages en cacao, chocolat et produits de confiserie ; - les prix à la consommation du cacao, chocolat et produits de confiserie ; - les prix à la production du cacao, chocolat et produits de confiserie ; - les cours mondiaux du sucre. Eurostat Office statistique de l’Union européenne, Eurostat publie un indicateur de production en volume des industriels du cacao, chocolat et produits de confiserie. Acoss L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) édite des statistiques sur la structure économique du secteur : nombre d’établissements d’au moins un salarié, effectifs, répartition géographique de l’activité, etc. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 58 Les organismes officiels Syndicat national de la confiserie 194, rue de Rivoli – 75001 Paris Tél. : 01 44 77 85 85 – Fax : 01 42 61 95 34 www.confiserie.org La presse spécialisée Agra Alimentation 84, bd de Sébastopol – 75003 Paris Tél. : 01 42 74 28 00 - Fax : 01 42 74 28 95 www.agraalimentation.fr Linéaires 13, square du Chêne Germain – 35577 Cesson Sévigné www.lineaires.com LSA Immeuble Parc II 10, place du Général de Gaulle – 92160 Antony www.lsa.fr Les salons professionnels SIAL 2016 Salon International de l’Agroalimentaire Du 16 au 20 octobre 2016 Parc des Expositions de Paris Nord, Villepinte www.sialparis.fr Les sites des groupes Ferrero www.ferrero.fr Haribo www.haribo.com Katjes Fassin www.katjes.com / www.lutti.fr Mars www.mars.com / www.wrigley.com Mondelez International www.mondelezinternational.fr Solinest www.solinest.com La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 59 6. Note méthodologique La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 60 Traitement statistique et méthodes de prévisions Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la même activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF). Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle est employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou termes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation. Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale : SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale. BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des activités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire. Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des entreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus significatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services. Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle peut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le terme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité économique. Nomenclatures d’activité La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de Produits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal consiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les nomenclatures internationales : CITI rev.4 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la quatrième révision de cette nomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en 2008 ; Nace rev.2 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la dernière révision de cette nomenclature a eu lieu en décembre 2006. Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle nomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un champ d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités économiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été amené à effectuer ses propres estimations. Traitement des données statistiques Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Statistiques Annuelles d’Entreprises (ESANE) ou des publications professionnelles. Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues de la Banque de données macroéconomiques (BDM) publiée par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi : La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 61 - la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ; le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes. La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée. Le traitement de Xerfi sur ces données est double : - homogénéisation des séries statistiques par redressement ; calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ; mise en valeur des cycles économiques ; dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels). Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est couramment utilisé. Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des mouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée est celle de production en volume. La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst = Valeur de la variable / Ind des prix CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de biens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice. FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises. Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons : les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ; des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables. CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des ménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels. Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages résidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les loyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation logement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées. La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données publiées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans. MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il se définit comme suit : MIA = Facturations - Exportations + Importations Cependant, cette notion pourtant très pertinente doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un indicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons : - les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations, FAB pour les exportations) ; les décalages dans les périodes d’enregistrement ; les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 62 TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la part occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national. Taux de pénétration = (Importations/MIA) 100 TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN TCAM %= ((Xn/X1) 1/(n-1) -1)*100 où X est la valeur et n le nombre des années LA METHODE DE LISSAGE Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors intéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile centrée. Méthodes de prévisions sectorielles Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une méthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes : - détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ; - positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ; - étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes : o o - examen du commerce extérieur : o o - analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ; analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) mais également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ; analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolution probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ; analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjoncture économique dans les différents pays ; prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle. Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues des principaux instituts de prévisions) sont prises en compte. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 63 Traitement Xerfi des données financières Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et financiers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience cumulée sur plusieurs centaines de secteurs. L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro » par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes méthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de l’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection d’échantillon, et de traitement de l’information financière. La disponibilité des comptes des sociétés Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de déposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport de gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des comptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement auprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées. Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à titre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un nombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les dispositions de l’article 293. L’identification de l’activité des sociétés Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales se heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal remplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une connaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions majeures. La constitution des échantillons Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un traitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de code NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles : - des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés, - des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées, - la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période, - des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels. Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions sectorielles. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 64 Méthode de traitement de l’information sur les sociétés La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les problèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales. Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs construits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par exemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité sectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire. L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les lignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère essentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple : confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs d’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.) Le traitement Xerfi des liasses fiscales Postes et soldes de gestion Correspondance lignes Cerfa n°30-3398 CHIFFRE D’AFFAIRES NET Ventes de marchandises - Coût des marchandises. = MARGE COMMERCIALE (*) + production vendue + production stockée + production immobilisée = PRODUCTION (*) - Achats de mat. premières et approvisionnements. - Var. stocks de mat. prem. et approv. (= Coût des matières premières et approv.) = MARGE BRUTE - Autres achats et charges externes +Autres produits - Autres charges = VALEUR AJOUTEE CORRIGEE + Subventions d’exploitation - Impôts et taxes - Frais de personnel corrigés (1) = EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION Solde reprises - dotations aux provisions - Dotations aux amortissements EXCEDENT NET D’EXPLOITATION + Solde des opérations en commun + Produits financiers - Charges financières dont intérêts et charges assimilées (Solde des opérations financières) = RESULTAT COURANT AVANT IMPOT + Solde des éléments exceptionnels - Impôt sur les bénéfices RESULTAT NET FL FC -FS-FT FF + FI FM FN FU FV FW FQ GE FO FX FY + FZ + HJ FP - GB - GC - GD GA + GH - GI GP GU GR GV HD - HH HK HN (*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une marge commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit »(chiffre d’affaires + production stockée + production immobilisée). (1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas être retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables. La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 65 Ratios de gestion Postes et soldes de gestion Correspondance lignes Cerfa Rotation des stocks (en jours) Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360 BT/(FS+FT)*360 Pour tous les autres secteurs Stocks/Chiffre d’affaires net * 360 (BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360 Crédit Client (en jours) (Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360 (BX+YS)/(FL+YY)*360 RQ : si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA Crédit fournisseur (en jours) Fournisseurs/achats TTC*360 DX/(FS+FU+FW+YZ)*360 RQ : si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW) La fabrication de confiseries – Mars 2015 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 66