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La fabrication de confiseries
Mars 2015 / NGA / CAL
4IAA12
NAF rév.2, 2008 :
10.82Z
L’industrie de la confiserie se compose de quatre grandes
NACE rév.2, 2008 :
10.82
catégories de produits : les bonbons en sachets, les chewinggums, la petite confiserie de sucre et les spécialités (calissons,
Prévision 2015
Prod. de confiseries (vol.)
fruits confits, pâtes de fruits, etc.). Ces produits sont
-2,5%
essentiellement distribués en grandes et moyennes surfaces (80%
des ventes en valeur), le solde provenant du circuit traditionnel
Données 2014
Prod. de confiseries (vol.)
comprenant les boulangeries, détaillants spécialisés, distributeurs
-10,4%
automatiques, etc.
Le marché français demeure très concentré. En effet, les
Conso. des ménages en cacao,
chocolat et confiseries
Croissance en valeur
+2,2%
Croissance en volume
+1,8%
Ventes de confiseries
en grandes surfaces (val.) dont
Allemands Haribo (Haribo) et Katjes Fassin (Lutti), les Américains
Mondelez International (Krema, Hollywood, etc.) et Wrigley
(Freedent, Airwaves, etc.) ainsi que le négociant français Solinest
assurent annuellement environ 80% des ventes en grandes
sachets
+2,5%
surfaces (en valeur). A leurs côtés se positionnent une multitude
chewing-gums
-1,1%
d’intervenants de taille réduite, axés sur des marchés de niche
confiseries de poche
+0,2%
(spécialités régionales, produits bio, etc.) et souvent référencés
Solde commercial
-114 M€
Chiffres clés 2013
localement.
Production de confiseries
Unité : % des variations annuelles en volume
Nombre d’entreprises
Effectifs salariés
82
5 669
16%
12,0%
12%
Leaders (*)
HARIBO
4%
KATJES FASSIN
0%
MARS
-4%
MONDELEZ INTERNATIONAL
SOLINEST
(*) classement alphabétique
7,6%
8%
1,5%
-4,8%
-8%
-1,8%
-2,5%
2013
-10,4%
2014 2015p
-6,2%
-9,4%
-12%
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Traitement et prévision Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste
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La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
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Table des matières
0. SYNTHESE
7
1. ELEMENTS DE CADRAGE
9
1.1. Champ de l’étude _______________________________________________________________ 10
Périmètre retenu
10
1.2. Fondamentaux de l’activité _______________________________________________________
Produits
Circuits de commercialisation
Analyse rétrospective de long terme
11
11
13
14
1.3. Réglementation ________________________________________________________________ 15
A retenir
15
2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE
16
2.1. Vue d’ensemble ________________________________________________________________ 17
Déterminants de l’activité sectorielle
17
2.2. Analyse de l’environnement ______________________________________________________
A retenir
Consommation des ménages
Ventes en grandes et moyennes surfaces
Prix à la consommation
Concurrence étrangère
18
18
19
20
21
22
2.3. Analyse conjoncturelle du secteur __________________________________________________
A retenir
Production de confiseries
Prix à la production
Cours mondiaux du sucre
Dynamique des ventes à l’étranger
23
23
24
26
27
28
2.4. Prévisions pour 2015 ____________________________________________________________ 29
A retenir
29
Production de confiseries
30
3. STRUCTURE ECONOMIQUE DU SECTEUR
31
3.1. Structure économique ___________________________________________________________ 32
A retenir
32
3.2. Evolution du tissu économique ____________________________________________________ 33
Établissements et effectifs salariés du secteur
33
3.3. Caractéristiques structurelles _____________________________________________________ 34
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5
Chiffres clés des entreprises du secteur
Localisation géographique du secteur
Structure des entreprises par taille
Panorama mondial
Solde commercial et taux d’export
34
35
36
37
38
4. FORCES EN PRESENCE
39
4.1. Forces en présence ______________________________________________________________ 40
Panorama des groupes et entreprises leaders
40
Positions des principaux acteurs en grandes et moyennes surfaces
41
4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs _____________________________________________
Mondelez International
Haribo
Mars
Solinest
Katjes Fassin
43
43
44
45
46
47
4.3. Ephémérides ___________________________________________________________________ 48
Principaux faits marquants
48
4.4. Principales sociétés du secteur ____________________________________________________
Classement par chiffre d’affaires
Classement par taux de valeur ajoutée
Classement par taux de résultat net
50
50
52
54
5. SOURCES D’INFORMATION
56
6. NOTE METHODOLOGIQUE
60
La fabrication de confiseries – Mars 2015
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6
0. Synthèse
La fabrication de confiseries – Mars 2015
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7
Une demande encore dynamique en 2015
Une nouvelle fois, la consommation de confiseries sera orientée à la hausse en 2015, comme le confirme
la progression attendue des ventes (en valeur) en grandes et moyennes surfaces (GMS), qui répresentent
80% des débouchés des fabricants. Il est vrai que les bonbons possèdent une forte dimension plaisir à
laquelle sont attachés les Français. Assurant plus de la moitié des ventes totales, les confiseries en sachet
continueront de dynamiser le marché. Les gélifiés acides remporteront encore un grand succès auprès
des enfants. L’offre sur ce segment s’est d’ailleurs fortement élargie, comme le prouve la multiplication
des lancements depuis quelque mois (Têtes Brulées de Verquin, Pik d’Haribo, Mini Partizz de Lutti, etc.)
Du côté des chewing-gums, la croissance est revenue. Pénalisé par des tarifs trop élevés ou une baisse
des dépenses publicitaires, ce segment avait vu ses ventes reculer depuis la fin des années 2000. L’année
2014 a marqué la fin de cette tendance baissière, avec une hausse de 2% des ventes en GMS (en
volume). Pour relancer la demande, les industriels ont innové avec de nouveaux emballages, à l’instar de
Freedent (sachet zippé à fond plat) et des recettes reformulées pour accentuer la durée de fraîcheur. Ils
ont également repositionné leurs prix en dessous de 2 euros (qui représente une barrière psychologique
sur ce marché). Wrigley (groupe Mars) et Mondelez International (marque Freedent) proposent en outre
aux magasins de la grande distribution des présentoirs prêts-à-installer aux abords des caisses afin de
mettre en avant leurs produits et de déclencher les achats d’impulsion.
Mais la production française n’en profitera toujours pas
Le dynamisme de la demande domestique ne bénéficiera pas aux fabricants installés sur le territoire
national. En effet, la production française de confiseries se contractera de nouveau en 2015 (-2,5% en
volume). L’activité tombera ainsi à un plus bas historique depuis le milieu des années 1990. Il faut dire
que le marché intérieur est de plus en plus satisfait par les produits étrangers. Pour preuve, les
importations de confiseries ont progressé de 23% entre 2007 et 2014. En outre, les mesures de
restructurations industrielles mises en œuvre par les opérateurs (fermetures de sites, suppressions
d’emplois, etc.) ont contribué à l’érosion de l’activité sectorielle.
La croissance passe par l’international pour les petits acteurs
Grâce au soutien de partenaires financiers, certains confiseurs « artisanaux » entendent se développer à
l’international (Amérique du Nord, Moyen/Proche-Orient, Asie, Europe du Nord) afin de profiter de la
bonne image des produits « made in France ». C’est notamment le cas de La Cure Gourmande
(choupettes, calissons, bonbons, etc.) avec Amundi Private Equity Funds (Crédit Agricole) ou de Puyricard
(calissons, guimauve, marrons glacés, etc.) avec CM-CIC Capital Finance.
Nicolas Garin, mars 2015
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1. Eléments de cadrage
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1.1. Champ de l’étude
Périmètre retenu
Typologie du secteur étudié
Production
Négoce
Distribution
Services
Construction
(Fabricants, extracteurs,
etc.)
(Centrales d’achat
négociants, etc.)
(Détaillants,
commerçants, etc.)
(Prestataires divers,
transporteurs, etc.)
(BTP, travaux publics,
etc.)

Périmètre retenu
L’étude menée par Xerfi porte sur la fabrication de confiserie de sucre. Elle présente également les
principaux opérateurs intervenant sur le marché mais ne produisant pas dans l’Hexagone, à l’image de
l’Italien Ferrero, numéro deux sur le segment de la confiserie de poche en grandes surfaces avec sa
marque Tic Tac. La production de l’industrie chocolatière est exclue du périmètre d’analyse. Toutefois,
certains indicateurs (notamment ceux portant sur la consommation des ménages ou encore la structure
industrielle) concernent l’ensemble de la NAF 10.82Z.
Produits
L’industrie de la confiserie regroupe une grande variété de produits pouvant être classés en quatre
catégories :
- les bonbons et sucettes ;
- les chewing-gums ;
- la confiserie de poche ;
- les spécialités régionales (calissons, nougats, fruits confits, pâtes de fruits, etc.).
Débouchés
Les confiseries sont principalement commercialisées dans les grandes surfaces alimentaires. Celles-ci
assurent environ 80% des ventes en valeur. Le solde provient du circuit traditionnel composé des
boulangeries, des détaillants spécialisés, des distributeurs automatiques, des bureaux de tabac, etc.
Code NAF concerné
L’activité du secteur est intégrée par l’INSEE au code NAF 10.82Z, intitulé « Fabrication de cacao,
chocolat et produits de confiserie ».
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1.2. Fondamentaux de l’activité
Produits
Produits de confiserie
Gommes gélifiées,
pâtes de fruit
Ces produits sont fabriqués à partir de gomme arabique (extrait
naturel de l’acacia), d’arômes naturels ou synthétiques et de
sucre.
Chewing-gum
Inventés à la fin du 19e siècle, les chewing-gums sont
consommés massivement en Europe depuis la fin de la Seconde
guerre mondiale. Ils sont réalisés à partir de gomme synthétique
et de sucre. Le succès des références sans sucre a favorisé la
substitution de l’aspartame au sucre.
Dragées, dragéifiés,
œufs liqueur
Les dragées sont traditionnellement constituées d'un noyau dur
enrobé de sucre. Elles sont généralement offertes à l'occasion
de baptêmes, mariages ou communions. Les bonbons dragéifiés
et les œufs liqueur reprennent ce même principe,
cœur / enrobage.
La réglisse est une racine utilisée en confiserie depuis la fin du
19e siècle. Réputée pour ses propriétés adoucissantes, elle se
décline en plusieurs formes : gommes, pastilles, rouleaux, etc.
XXX
Réglisse
Bonbons de sucre cuit
Les bonbons de sucre cuit (berlingots, sucettes, etc.) sont
fabriqués à partir d’un sirop dit cassé.
Fruits confits
Il s’agit de fruits entiers ou en morceaux glacés au sucre selon la
technique du confisage.
Caramels
Les caramels sont des friandises obtenues par la cuisson du
sucre. Ils peuvent être natures ou aromatisés (vanille, café,
chocolat, etc.).
Pastilles et comprimés
Les pastilles sont des bonbons de petite taille, lisses et brillants.
Les plus connues sont celles de Vichy.
Source : Xerfi
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Gommes, gélifiés et pâtes de fruit sont les principales catégories de confiserie
En 2013, 222 200 tonnes de confiserie ont été produites en France. Plus du tiers de la production se
composait de gommes, gélifiés et pâtes de fruit, loin devant les chewing-gums (13%) et les dragées,
dragéifiés, œufs liqueur (12%).
Répartition de la production de confiserie par catégorie
Unité : part en % de la production en tonne
Gommes, gélifiés, pâtes de fruit
34%
Autres sucreries sans cacao
16%
Chewing-gum
13%
Dragées, dragéifiés,œufs
liqueur
12%
Bonbons de sucre cuit (même
fourrés)
9%
Réglisse
7%
Fruits confits
5%
Caramels (tendre ou toffees)
3%
Pastilles et comprimés
1%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Source : Syndicat national de la confiserie, données 2013
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1.2. Fondamentaux de l’activité
Circuits de commercialisation
Réseaux de distribution de confiserie
Grande distribution
Circuit dit « traditionnel »
Les enseignes de la grande distribution
s’approvisionnent
essentiellement
en
confiserie auprès des fabricants ou
négociants par le biais de puissantes
centrales d’achats : par exemple, Galec pour
E. Leclerc, EMC Distribution pour Casino ou
Carrefour pour l’enseigne du même nom.
Elles assurent chaque année environ 80%
des ventes de confiserie en France.
Les
points
de
vente
traditionnels
comprennent : les boulangeries, les tabacs, les
kiosques, les stations-service, les distributeurs
automatiques, les détaillants spécialisés, etc.
Le circuit traditionnel affiche des prix
généralement plus élevés que dans la grande
distribution. L’offre y est plus limitée et se
cantonne généralement aux bonbons pour
enfants, notamment en boulangeries.
Réseaux de distribution de confiserie
Artisans confiseurs
Vente en ligne
Les
artisans
confiseurs
fabriquent
généralement des spécialités régionales :
calissons, pâtes de fruits, berlingots, etc. Ils
distribuent leurs produits par le biais d’un ou
plusieurs magasins ou à distance,
notamment sur l’internet. Sur ce « réseau »,
ils sont concurrencés par des pure players,
plus ou moins spécialisés dans la vente de
confiserie.
De nombreux sites internet se sont spécialisés
dans la vente en ligne de bonbons
(123bonbon.com,
bonbonsgourmands.fr,
planetebonbons.com, etc.), référençant les
mêmes marques qu’en grande distribution à
des prix généralement plus attractifs. Certains
sites proposent également des marques plus
confidentielles (Vivil, Zip Zap, Confiserie du
Lac, etc.).
Source : Xerfi
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1.2. Fondamentaux de l’activité
Analyse rétrospective de long terme
Consommation des ménages en cacao, chocolat et confiseries depuis 1960
Unité : indice en volume base 100 en 1960
500
400
300
200
100
0
1960 1963 1966 1969 1972 1975 1978 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011 2014
Traitement Xerfi / Source : INSEE, La consommation des ménages
Une demande croissante pour les produits sucrés depuis 1960
La consommation des ménages en cacao, chocolat et confiserie a été multipliée par près de 5 en volume
depuis 1960. Au-delà de l’impact de l’évolution démographique, l’indicateur a bénéficié d’une appétence
croissante pour les produits sucrés transformés au détriment du sucre brut. Les achats de chocolat sont
ainsi passés de 5,4 kilos par personne en 1990 à près de 8 kilos en 2012. La palme de la croissance
revient à la pâte à tartiner et aux tablettes de chocolat (noir principalement).
Outre le dynamisme de ces segments, la demande a été tirée par l’envolée des ventes de confiserie de
sucre, notamment les bonbons gélifiés et les chewing-gums, dont les ventes ont progressé sur un rythme
annuel moyen proche des 3% par an (à prix constants) au cours des décennies 1990 et 2000, soit 1 point
de plus que le chocolat.
Les difficultés conjoncturelles récentes ont toutefois contribué à freiner la croissance du marché. Le taux
de croissance annuel moyen a en effet nettement ralenti, passant de 2,7% sur la période 2000-2007 à
1,7% entre 2008 et 2013.
Une belle résistance à la crise
Pour autant, la demande continue de croître, malgré des tensions persistantes sur le pouvoir d’achat. En
effet, le chocolat et la confiserie sont relativement épargnés des arbitrages budgétaires des ménages.
D’abord parce qu’ils mobilisent un budget relativement limité (environ 275 euros par an). Ensuite, par
qu’ils s’inscrivent dans une consommation plaisir où les qualités gustatives des produits sont reconnues
et appréciées. Les industriels ne s’y sont pas trompés en maintenant une politique d’innovation et de
communication soutenue afin de susciter l’achat d’impulsion. Sur ce segment, un quart des achats ne
sont pas prémédités, soit quasiment le double de la performance des produits de grande consommation.
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1.3. Réglementation
A retenir
La lutte contre l’obésité
Face à la montée de l’obésité en France, les pouvoirs publics se sont lancés dans une vaste campagne de
sensibilisation aux risques sanitaires (diabète, problèmes cardio-vasculaires, etc.) liés à une mauvaise
alimentation (trop riche en produits gras, sucrés et/ou salés).
Principales mesures mises en place :
- suppression des distributeurs de sodas et confiseries dans les lycées et collèges dès 2005 ;
- mise en place de messages nutritionnels dans les spots télévisés en 2007 ;
- interdiction progressive de vendre des bonbons et chocolats aux abords des caisses ;
- suppression de la publicité pour certains aliments et boissons sucrés pendant la diffusion des
programmes jeunesse ;
- etc.
La sécurité alimentaire
La réglementation qui régit le secteur de la fabrication de confiseries porte notamment sur l’utilisation
de certaines matières premières comme les arômes, les colorants, le fluorure de sodium, etc.
Principaux accords et dates de référence :
- décret 92-814 ;
- directives 94/35/CE et 94/36/CE ;
- directive du 22 juin 1988 ;
- directive 98/72/CE ;
- directive du 21 décembre 1988 ;
- directive 200/13/CE ;
- arrêté du 2 mai 2002 ;
- décret 2006-286.
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2. Analyse & perspectives
du marché
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2.1. Vue d’ensemble
Déterminants de l’activité sectorielle
Déterminants de l’activité du secteur de la fabrication de confiseries en 2014
Demande intérieure
Demande étrangère
Environ 70% du CA sectoriel
Environ 30% du CA sectoriel
Hausse de la demande des Français (malgré
les tensions sur le pouvoir d’achat
des ménages)
+
Hausse des exportations
+
Bonne tenue des ventes en grandes
et moyennes surfaces
+
Succès de la confiserie
artisanale à l’étranger
Résistance des postes
de consommation « plaisir »
+
+
Progression de la demande extérieure
Hausse de la demande intérieure
Stratégie offensive
d’innovations
des producteurs
(nouveaux goûts,
élargissement
de gammes, etc.)
Hausse des importations
(qui satisfont de plus en plus
la demande domestique)
-
+
Production
de confiseries
-10,4% (vol.)
Restructuration
des capacités
de production du secteur
Les signes « + » correspondent à un impact positif, les signes « - » à un impact négatif et les signes « = » à un impact neutre
Estimation et source : Xerfi
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2.2. Analyse de l’environnement
A retenir
Une demande encore dynamique en 2014
La consommation des ménages en cacao, chocolat et confiserie a de nouveau progressé en 2014 (+1,8%
en volume). Malgré un contexte économique et social dégradé (baisse du pouvoir d’achat, hausse du
chômage, faibles revalorisations salariales, etc.), les Français n’ont pas coupé dans leurs dépenses liées à
ce type de produits qui possèdent une forte dimension plaisir. En outre, les linéaires qui y sont dédiés
sont régulièrement le théâtre d’opérations de communication, plus particulièrement au mois d’octobre
avec Halloween. Les industriels redoublent d’efforts (packaging, innovations, etc.) durant cette période
afin de susciter l’acte d’achat des consommateurs. Haribo a ainsi lancé pour l’occasion deux références
Dragibus inédites, Hariween et Méga Fête, alors que de son côté, Carambar (Mondelez) élargissait sa
gamme avec Magicolor.
Les sachets tirent les ventes vers le haut
Au sein des grandes et moyennes surfaces, qui assurent environ 80% des débouchés des producteurs, les
ventes de confiseries ont été orientées à la hausse (+0,8% en valeur), portées essentiellement par les
bonnes performances affichées par les sachets (+2,5% en valeur et +0,7% en volume). Ce segment reste
dopé par la multiplication des offres, notamment sur les références de gélifiés acides (Pik, Bubblizz, Têtes
Brulées, etc.), et les nombreux lancements effectués par les fabricants.
Des prix à la consommation sous pression
Les prix à la consommation des produits à base de sucre se sont érodés de 2,3% en 2014, malgré une
hausse des prix en amont. Sur un marché fortement concurrentiel, les leaders, soumis à la pression des
centrales d’achats de la grande distribution, ont en effet limité leurs revalorisations tarifaires. Ainsi,
depuis 2005, les prix à la consommation ont progressé de 8,1%, contre 15% pour l’ensemble des produits
alimentaires.
Nouvelle hausse des importations
Les importations françaises de confiseries ont renoué avec la croissance en 2014 (+3,5%), à près de
295 M€. Profitant d’une demande domestique bien orientée, les flux entrants, qui proviennent quasiexclusivement des pays européens, ont augmenté de 23% depuis 2007. Cette tendance a notamment
contribué à l’érosion de la production française (-14,4% sur la période 2007-2014).
Indicateurs analysés
Tendance sur moyenne
période (2009-2014e)
Unités
2013
2014 (e)
% des variations
annuelles en volume
+1,7%
+1,8%

+9,6%
% des variations
annuelles en valeur
+1,3%
+2,2%

+13,3%
Prix à la consommation
des produits à base de sucre
% des variations
annuelles
0,0%
-2,3%

+3,8%
Importations françaises
de confiseries
% des variations
annuelles en valeur
-0,8%
+3,5%

+29,0%
Consommation des ménages
en cacao, chocolat et produits
de confiserie
Traitement et estimations Xerfi pour la consommation et les exportations
Méthodologie : cette partie présente les évolutions des indicateurs propres au secteur (chiffre d’affaires, production, prix, etc., selon les
informations disponibles). Elle permet d’analyser les performances des opérateurs et leur capacité à se positionner face à la demande.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
18
2.2. Analyse de l’environnement
Consommation des ménages
Consommation des ménages en cacao, chocolat
et produits de confiserie
Unité : milliard d’euros
8,5
8,0
7,0
6,5
8,22
7,68
7,30
7,26
7,36
2008
2009
2010
7,5
Sur la période 2005-2014, la
demande des ménages en cacao,
chocolat et produits de confiserie a
progressé de 28,2% (en valeur),
conséquence
notamment
de
l’augmentation des prix.
8,05
7,94
6,69
6,41
6,43
2005
2006
6,0
5,5
5,0
2007
2011
2012
2013 2014e
Traitement et estimation Xerfi / Source : INSEE, La consommation des ménages
Consommation des ménages en cacao, chocolat
et produits de confiserie
Unité : % des variations annuelles en volume
5%
4,6%
4%
Entre 2005 et 2014, la consommation
des ménages en cacao, chocolat et
produits de confiserie a augmenté de
16,3% (en volume). La tendance
haussière observée depuis 2010 s’est
confirmée en 2014 (+1,8%).
3,2%
2,9%
3%
2%
1,7%
1,7%
1,8%
2012
2013
2014e
1,0%
1%
0,0%
0%
-1%
-2%
2006
2007
2008
-1,7%
2009
2010
2011
Traitement et estimation Xerfi / Source : INSEE, La consommation des ménages
Consommation des ménages en cacao, chocolat et produits de confiserie
Unités : million d'euros, indice en volume base 100 en 2005 et % des variations annuelles
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014 (e)
Valeur
6 414
6 433
6 688
7 300
7 259
7 358
7 678
7 942
8 047
8 224
Croissance
nd
0,3%
4,0%
9,2%
-0,6%
1,4%
4,3%
3,4%
1,3%
2,2%
Volume
100,0
100,0
103,2
108,0
106,1
107,2
110,4
112,3
114,2
116,3
Croissance
nd
0,0%
3,2%
4,6%
-1,7%
1,0%
2,9%
1,7%
1,7%
1,8%
Traitement et estimations Xerfi / Source : INSEE, La consommation des ménages
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
19
2.2. Analyse de l’environnement
Ventes en grandes et moyennes surfaces
Répartition des ventes de confiseries de sucre
en grandes et moyennes surfaces
Evolution des ventes de confiseries de sucre
par catégorie en grandes et moyennes surfaces
Unité : part des ventes en % (en valeur)
Unité : % des variations annuelles, en valeur
Sachet
52,3%
Poche
16,8%
3%
2,5%
2%
0,8%
1%
0,2%
0%
-1%
Gomme
30,9%
-1,1%
-2%
Sachet
Total
Poche
Gomme
Traitement Xerfi / Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014
Répartition des ventes de confiserie en grandes et moyennes surfaces par catégories de produits
Unités : part en % des ventes en valeur, croissance des ventes en valeur en %
Enfants - Familles dont
Gélifiés acides
Assortiments
Gélifiés doux
Barres
Pâtes à mâcher
Dragéifiés
Gélifiés aérés
Guimauves chocolatées
Sucettes
Guimauves
Bubble-gums
Réglisses
Pegboardable
Part
77,2%
16,6%
13,2%
8,2%
7,8%
6,8%
4,6%
4,5%
3,7%
3,6%
3,0%
2,1%
2,1%
1,0%
Croissance
4,0%
17,5%
6,3%
-1,8%
4,1%
0,4%
-2,9%
3,8%
-4,9%
-4,4%
-2,0%
-0,3%
-1,7%
-3,0%
Adultes dont
Fraîcheur
Caramel
Fruits
Naturels / plantes
22,8%
7,3%
6,1%
4,9%
4,5%
-2,1%
0,6%
-3,1%
-2,9%
-4,2%
100,0%
0,8%
Total
Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
20
2.2. Analyse de l’environnement
Prix à la consommation
Prix à la consommation des produits à base de sucre
Unité : indice de prix base 100 en 2005 (sur données trimestrielles)
112
109
Au cours de la période 2005-2014, les
prix à la consommation des produits
à base de sucre ont progressé de plus
de 8%. Dans le même temps, ceux de
l’ensemble des produits alimentaires
ont augmenté de 15%.
106
103
100
97
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2014
2015
Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée décembre 2014
Prix à la consommation des produits à base de sucre
Unité : % des variations annuelles sur moyennes trimestrielles
8%
6%
Après plusieurs années de hausse ou
de stabilisation, les prix à la
consommation des produits à base
de sucre se sont contractés en 2014
(-2,3%), dans le sillage d’une baisse
des cours du sucre (-6,2%).
4%
2%
0%
-2%
-4%
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée décembre 2014
Prix à la consommation des produits à base de sucre
Unités : indice de prix base 100 en 2005, % des variations annuelles
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Indice
100,0
99,2
99,4
103,3
104,1
103,8
106,6
110,6
110,6
108,1
Croissance
nd
-0,8%
0,2%
3,9%
0,8%
-0,3%
2,7%
3,8%
0,0%
-2,3%
Traitement Xerfi / Source : INSEE
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
21
2.2. Analyse de l’environnement
Concurrence étrangère
Importations françaises de confiseries
Unités : million d’euros et % des variations annuelles en valeur
Après un recul en 2013, les
importations françaises de produits
de confiserie ont rebondi en 2014
(+3,5% en valeur), pour s’établir à
près de 295 millions d’euros.
320
Le poids de l’Union européenne est
prédominant (94% des quantités
importées en 2013), en raison des
stratégies d’implantation des leaders.
L’Espagne, où sont notamment
produites les sucettes Chupa Chups,
représentait, à elle seule, 30,3% des
volumes en 2013.
260
+3,5%
294,9
300
287,2
284,9
2012
2013
280
260,9
246,1
239,8
240
232,7
228,5
2008
2009
220
200
2007
2010
2011
2014e
Traitement et estimation Xerfi / Source : Douanes
Évolution des importations par pays et par zone géographique
Unités : millier de tonnes, part en % et % des variations annuelles
Quantités
en 2012
82,6
23,4
21,4
16,4
10,7
3
7,7
Quantités
en 2013
82,6
26,6
21
14,2
10,8
2,1
7,9
Suisse
1,7
Chine
Autres pays
Union européenne
dont Espagne
dont Belgique
dont Allemagne
dont Pays-Bas
dont Italie
Autres pays de l’UE
Total
94,0%
30,3%
23,9%
16,2%
12,3%
2,4%
9,0%
Croissance
2012-2013
0,0%
13,7%
-1,9%
-13,4%
0,9%
-30,0%
2,6%
1,7
1,9%
0,0%
1,3
1,3
1,5%
0,0%
2,5
2,3
2,6%
-8,0%
88,1
87,9
100,0%
-0,2%
Part en 2013
Traitement Xerfi / Source : Douanes
Méthodologie : les données concernant les importations doivent être considérées avec prudence. Les Douanes prennent en effet en compte
l’ensemble des flux frontaliers, y compris les échanges intragroupes et les transits internationaux.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
22
2.3. Analyse conjoncturelle du secteur
A retenir
Nouveau repli de la production en 2014
Pour la troisième année consécutive, la production de confiseries a été orientée à la baisse en 2014
(-10,4% en volume), confirmant la tendance observée sur moyenne période. En effet, depuis 2005,
l’activité s’est contractée de plus de 10%. L’érosion de l’activité est notamment le fruit des fermetures de
sites et des réductions des capacités de production mises en place par les opérateurs. A titre d’exemple,
l’Américain Wrigley (groupe Mars) a annoncé en mai 2013 la suppression d’un tiers de ses effectifs sur
son site de Biesheim (68). Cette décision a également eu pour effet une réduction de la production de
l’usine. Par ailleurs, les industriels subissent la concurrence des produits importés. En effet, les
importations couvrent une part de plus en plus importante des ventes intérieures (environ 30%).
Importance des innovations
Caractérisé par un haut degré de maturité et par une concurrence forte, l’industrie des confiseries de
sucre est l’objet d’innovations régulières. Afin d’entretenir l’intérêt des consommateurs, et plus
particulièrement des enfants, les industriels doivent en effet renouveler fréquemment leurs gammes. En
2014, les opérateurs ont ainsi multiplié les lancements sur le segment des bonbons acides, à l’image du
succès de la gamme Têtes Brulées fabriquée par l’entreprise familiale Verquin.
Nouvelle progression des prix à la production
Les prix à la production des confiseries de sucre ont de nouveau progressé en 2014 (+2,5%). Cette
tendance haussière observée sur moyenne période (+8,1% depuis 2005) s’explique notamment par une
hausse des dépenses de marketing et de communication des industriels du secteur. Afin de se
différencier, les opérateurs lancent régulièrement des campagnes de publicité, nécessitant d’importants
budgets. Parallèlement, les professionnels ont profité d’une nouvelle baisse des cours du sucre en 2014
(-6,2%), qui leur a permis de contenir la progression de leurs charges d’approvisionnement (les achats de
matières premières représentent environ le tiers des charges d’exploitation des fabricants de confiserie).
Accélération des exportations
Les exportations de confiseries ont de nouveau progressé en 2014, pour se porter à près de
181 M€ (+4,5%). Néanmoins, les professionnels sont de moins en moins présents à l’international. Le
taux d’export sectoriel était de 7,6% du CA en 2013 (contre 21,6% en 2009). Il faut cependant opérer une
distinction entre les leaders et les structures de moindre envergure, largement majoritaires dans le
secteur. En effet, les premiers disposent d’une envergure financière et commerciale suffisamment
importante pour développer leurs ventes sur les marchés étrangers, à l’image de Wrigley France qui a
réalisé plus de 63% de son activité à l’international (en valeur) en 2013.
Tendance sur moyenne
période (2009-2014e)
Indicateurs analysés
Unités
2013
2014
Production de confiseries
% des variations
annuelles en volume
-1,8%
-10,4%

-4,0%
+2,4%
+2,5%

+3,6%
-19,0%
-6,4%

-8,4%
+7,1%
+4,5%

+29,4%
Prix à la production
des confiseries de sucre
Cours mondiaux du sucre
Exportations françaises
de confiserie
% des variations
annuelles
% des variations
annuelles en valeur
Traitement et estimations Xerfi pour les prix à la production et les exportations
Méthodologie : cette partie présente les évolutions des indicateurs propres au secteur (chiffre d’affaires, production, prix, etc., selon les
informations disponibles). Elle permet d’analyser les performances des opérateurs et leur capacité à se positionner face à la demande.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
23
2.3. Analyse conjoncturelle du secteur
Production de confiseries
Production de confiseries
Unité : indice de volume base 100 en 2005
115
112,9
110
105
La nouvelle contraction de la
production française de confiseries
enregistrée en 2014 a fait plonger
l’activité à son plus bas niveau depuis
2005.
103,5
105,0
102,3
100,8
99,9
100,4
100
93,7
95
89,9
90
85
80
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Traitement Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste
Production de confiseries
Unité : % des variations annuelles
15%
12,0%
10%
Pour la troisième année consécutive,
la production française de confiseries
a été orientée à la baisse en 2014
(-10,4% en volume). Ce repli est, en
partie liée à la fermeture d’usines et
à la suppression d’effectifs, à l’image
de la réduction de personnel au sein
de l’usine Wrigley de Biesheim (68).
5%
7,6%
3,5%
1,5%
0%
-1,8%
-5%
-4,8%
-10%
-6,2%
-9,4%
-10,4%
-15%
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Traitement Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste
Production de confiseries
Unités : indice de volume base 100 en 2005, % des variations annuelles
Indice
100,0
103,5
105,0
99,9
93,7
100,8
112,9
102,3
100,4
89,9
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Croissance
nd
3,5%
1,5%
-4,8%
-6,2%
7,6%
12,0%
-9,4%
-1,8%
-10,4%
Traitement Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
24
Evolution de la répartition de la production de confiserie par catégorie de produit
Unité : part en % de la production en volume
35%
Gommes, gélifiés, pâtes de
fruits
35%
35%
13%
Chewing-gum
15%
15%
12%
Dragées, dragéifiés et œuf
liqueur
11%
2013
9%
2012
9%
Bonbons de sucres cuits (y.c
fourrés)
2011
10%
11%
7%
Réglisse
6%
6%
24%
Autres
23%
24%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Source : Syndicat national de la confiserie
Répartition de la production de confiserie par catégorie de produit
Unité : part en % de la production en volume
Gommes, gélifiés,
pâtes de fruits
Chewing-gum
Dragées, dragéifiés
et œuf liqueur
Bonbons de sucres
cuits (y.c fourrés)
Réglisse
Autres
Total
Evolution
2011/2013
2011
2012
2013
35%
35%
35%

15%
15%
13%

9%
11%
12%

11%
10%
9%

6%
24%
100%
6%
23%
100%
7%
24%
100%


/
Source : Syndicat national de la confiserie
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
25
2.3. Analyse conjoncturelle du secteur
Prix à la production
Prix à la production des confiseries de sucre
Unité : indice de prix base 100 en 2005
110
108
Pour la troisième année consécutive,
les prix à la production des
confiseries de sucre ont progressé en
2014 (+2,5%).
106
104
102
100
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée disponible octobre 2014
Prix à la production des confiseries de sucre
Unité : % des variations annuelles sur moyennes trimestrielles
6%
4%
Entre 2005 et 2014, les prix à la
production des confiseries de sucre
ont augmenté de 8,1%. Il faut
cependant souligner qu’entre 2009 et
2011, les prix ont chuté de près de
6%. La hausse observée sur moyenne
période s’est confirmée au troisième
trimestre 2014 (+2,8% en glissement
annuel).
2%
0%
-2%
-4%
-6%
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée disponible octobre 2014
Prix à la production des confiseries de sucre
Unités : indice de prix base 100 en 2005, % des variations annuelles
Indice
100,0
102,2
105,0
108,9
104,3
105,3
102,6
103,0
105,5
108,1
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014 (e)
Croissance
nd
2,2%
2,7%
3,7%
-4,2%
1,0%
-2,6%
0,4%
2,4%
2,5%
Traitement et estimation Xerfi / Source : INSEE
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
26
2.3. Analyse conjoncturelle du secteur
Cours mondiaux du sucre
Cours mondiaux du sucre
Unité : cents US par livre, données trimestrielles
35
30
25
Les cours mondiaux du sucre (prix
spot à New York) se sont de nouveau
repliés en 2014, pour tomber à 16,3
cents US par livre (en moyenne sur
l’année).
20
15
10
5
0
janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.- janv.05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
Traitement Xerfi / Source : INSEE, dernière donnée décembre 2014
Cours mondiaux du sucre
Unité : % des variations annuelles
60%
46,7%
47,0%
40%
25,7%
21,8%
Malgré le nouveau recul observé au
cours de l’exercice 2014, les cours
mondiaux du sucre ont augmenté de
63% sur la période 2005-2014.
21,4%
20%
0%
-6,4%
-20%
-20,5% -19,0%
-32,2%
-40%
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Traitement Xerfi / Source : INSEE
Cours mondiaux du sucre (*)
Unités : cents US par livre, % des variations annuelles
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Prix spot
10,0
14,6
9,9
12,1
17,8
22,3
27,1
21,6
17,5
16,3
Croissance
nd
46,7%
-32,2%
21,8%
47,0%
25,7%
21,4%
-20,5%
-19,0%
-6,4%
(*) prix spot à New York
Traitement Xerfi / Source : INSEE
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
27
2.3. Analyse conjoncturelle du secteur
Dynamique des ventes à l’étranger
Exportations françaises de confiseries
Unités : million d’euros et % des variations annuelles en valeur
200
+4,5%
180,9
173,1
180
Pour la cinquième année consécutive,
les exportations de confiseries ont
progressé de 4,5%, pour se porter à
près de 181 millions d’euros.
81,6% des quantités exportées sont
destinées aux pays de l’Union
européenne.
160
156,0
151,1
145,7
156,1
161,7
139,8
140
120
100
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014e
Traitement et estimation Xerfi / Source : Douanes
Évolution des exportations par pays et par zone géographique
Unités : millier de tonnes, part en % et % des variations annuelles
Quantités en 2012
Quantités en 2013
Part en 2013
30,3
6,2
5,7
5,3
4,7
3,6
4,8
31,9
6,2
5,9
5,8
4,5
3,8
5,6
81,6%
15,9%
15,1%
14,8%
11,5%
9,7%
14,3%
Croissance
2012-2013
5,3%
0,0%
3,5%
9,4%
-4,3%
5,6%
16,7%
Suisse
1,5
1,6
4,1%
6,7%
Etats-Unis
1,3
1,2
3,1%
-7,7%
Autres pays
3,7
4,5
11,5%
21,6%
36,8
39,1
100,0%
6,3%
Union européenne
dont Italie
dont Belgique
dont Allemagne
dont Espagne
dont Royaume-Uni
Autres pays de l’UE
Total
Traitement Xerfi / Source : Douanes
Méthodologie : les données concernant les exportations doivent être considérées avec prudence. Les Douanes prennent en effet en compte
l’ensemble des flux frontaliers, y compris les échanges intragroupes et les transits internationaux.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
28
2.4. Prévisions pour 2015
A retenir
Nouvelle augmentation de la demande en 2015
Les ventes de confiseries en grandes et moyennes surfaces, circuit qui assure 80% des débouchés des
fabricants, progresseront encore en 2015. La demande sera notamment soutenue par les efforts des
industriels pour renouveler l’offre (innovations, nouvelles références, nouveaux packagings et formats,
etc.). En outre, les Français, et particulièrement les enfants, continueront d’être tentés par les bonbons
qui demeurent un achat plaisir et d’impulsion et qui sont consommés quotidiennement. Les confiseries
en sachet, particulièrement les références acides, représenteront encore le segment le plus important et
le plus dynamique dans les ventes totales.
La production se contractera encore
Pour la quatrième année consécutive, la production française de confiseries sera orientée à la baisse en
2015 (-2,5% en volume). Malgré une demande intérieure toujours dynamique, la profession ne pourra
que constater une nouvelle dégradation de ses volumes de production, en raison notamment de la
concurrence de plus en plus forte des produits importés et des restructurations industrielles observées
dans le secteur. En effet, les leaders préfèrent développer leurs capacités productives à l’étranger. C’est
notamment le cas du groupe allemand Haribo qui a investi 100 millions d’euros pour la mise en service
en 2015 d’un site au Royaume-Uni, partiellement financé par le gouvernement britannique.
Le poste des matières premières est appelé à progresser
Si les cours mondiaux du sucre seront encore orientés à la baisse en 2015 selon Xerfi, cette tendance
observée depuis 2012, devrait s’inverser dans les prochaines années. En effet, la situation d’excès d’offre
par rapport à la demande ne sera plus d’actualité en raison d’une forte progression de la consommation
de sucre dans les pays émergents (Inde particulièrement) et d’une demande croissante d’éthanol
(biocarburant), notamment au Brésil et aux Etats-Unis. Ce phénomène contribuera ainsi à la progression
du poids du poste des achats de matières premières qui représente environ le tiers des charges
d’exploitation des producteurs de confiseries.
Indicateurs analysés
Unité
Ventes de confiseries
en grandes et moyennes surfaces
Production de confiseries
% des variations
annuelles
en volume
2014
2015 (p)
Tendance
sur moyenne période
(2005-2015p)



-10,4%
-2,5%

-12,3%
Traitement et prévisions Xerfi
Méthodologie : cette partie présente les prévisions établies par Xerfi à partir des principales variables conjoncturelles et structurelles du secteur.
Elle prend également en compte les perspectives macro-économiques mises au point par les spécialistes de Xerfi.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
29
2.4. Prévisions pour 2015
Production de confiseries
Production de confiseries
Unité : indice de volume base 100 en 2005
115
112,9
110
105
La production française de confiseries
se contractera de nouveau en 2015
(-2,5% en volume). Depuis 2011,
l’activité se sera ainsi érodée de
22,3%.
103,5
105,0
102,3
100,8
99,9
100,4
100
93,7
95
89,9
87,7
90
85
80
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014 2015p
-1,8%
-2,5%
Traitement et prévision Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste
Production de confiseries
Unité : % des variations annuelles
15%
12,0%
10%
5%
Sur la période 2005-2015, la
production française de confiseries se
repliera de 12,3% (en volume).
7,6%
3,5%
1,5%
0%
-5%
-4,8%
-10%
-6,2%
-9,4%
-10,4%
-15%
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014 2015p
Traitement et prévision Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste
Production de confiseries
Unités : indice de volume base 100 en 2005, % des variations annuelles
Indice
100,0
103,5
105,0
99,9
93,7
100,8
112,9
102,3
100,4
89,9
87,7
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015 (p)
Croissance
nd
3,5%
1,5%
-4,8%
-6,2%
7,6%
12,0%
-9,4%
-1,8%
-10,4%
-2,5%
Traitement et prévision Xerfi / Source : Alliance 7 via Agreste
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
30
3. Structure économique
du secteur
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
31
3.1. Structure économique
A retenir
Une profession composée d’intervenants de petite taille
Selon le Syndicat national de la confiserie, la profession comptait 82 entreprises pour près de 5 700
salariés. Le secteur se compose de nombreuses structures de très petite envergure. La profession
comprend majoritairement des TPE et des PME. Cette tendance s’explique notamment par le caractère
artisanal de la production de confiserie. En outre, le lancement du statut d’auto-entrepreneur en janvier
2009 a permis une expansion du tissu économique sur des créneaux spécifiques tels que les spécialités
régionales (calissons, pâtes de fruits, nougats, fruits, confits, etc.) ou les produits saisonniers (Jésus, œufs
liqueurs, fondants au sucre, etc.). La recherche de produits de tradition par les consommateurs a même
permis à certains artisans confiseurs d’être référencés dans les rayons des grandes surfaces alimentaires.
Un secteur très concentré
Bien que les structures de petites tailles soient nombreuses, l’industrie de la confiserie est
particulièrement concentrée. En grandes et moyennes surfaces, circuit qui représente 80% du marché,
cinq opérateurs réalisent annuellement environ 80% des ventes (en valeur). Il s’agit des fabricants
Haribo, Lutti (Katjes Fassin), Mondelez International, Mars et du négociant Solinest, qui distribue les
marques du groupe italien Perfetti Van Melle (Chupa Chups, Mentos, Frisk, Fruit-tella, etc.).
Des opérateurs de moins en moins présents à l’international
Le taux d’export de la profession s’est établi à moins de 8% du chiffre d’affaires en 2013, contre 21,6% en
2009. Il faut souligner que ce sont majoritairement les leaders qui vendent une partie de leur production
à l’étranger, à l’instar de Wrigley France qui a réalisé plus de 63% de son activité à l’international (en
valeur) en 2013. En effet, contrairement aux petites structures, les majors disposent d’une envergure
financière et commerciale suffisamment importante pour développer leurs ventes sur les marchés
étrangers.
Un déficit commercial chronique
Structurellement déficitaire, le solde commercial de la France en confiseries ne cesse de se creuser.
Depuis 2007, il est passé de moins de 84 millions d’euros à 114 millions d’euros.
Indicateurs
2013 (*)
Tendance sur moyenne période
Nombre d’entreprises
82 entreprises

Effectifs salariés
5 669 personnes

Chiffre d’affaires
1 070 M€

Déficit commercial
-114 M€

(*) données Syndicat national de la confiserie
Élevé
Tendance sur moyenne période
(2009-2012)
Concentration du secteur


Poids des TPE-PME
(en nombre d’intervenants)


Indicateurs
Faible
Moyen
Méthodologie : cette partie présente les différents indicateurs permettant d’analyser la structure du secteur et son évolution (nombre
d’entreprises et effectifs, concentration, internationalisation, diversification, etc.). Elle concerne l’ensemble de la NAF 10.82Z, c’est-à-dire le
cacao, le chocolat et les produits de confiserie de sucre.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
32
Établissements et effectifs salariés du
secteur
3.2. Evolution du tissu économique
Nombre d’établissements du secteur
Unité : nombre d’établissements
Entre 2008 et 2013, le nombre
d’établissements d’au moins 1 salarié
spécialisés dans la production de
confiserie a progressé, pour se porter
à 840 unités (+109 établissements sur
la période). Toutefois, il faut
relativiser ces données puisqu’elles
concernent également la fabrication
de cacao et de chocolat. Par ailleurs,
elles ne prennent pas en compte les
intervenants n’employant aucun
salarié, et écartent de facto de
nombreuses structures artisanales.
850
840
805
800
750
779
759
762
2009
2010
731
700
650
600
2008
2011
2012
2013
Source : Acoss
Effectifs salariés du secteur
Unité : nombre de salariés
20 500
20 135
20 222
20 000
19 500
Sur la même période, les effectifs ont
augmenté de 4,2%, pour se porter à
plus de 20 200 salariés.
19 405
19 169
19 166
2010
2011
19 000
18 500
18 312
18 000
2008
2009
2012
2013
Source : Acoss
Nombre d’établissements et effectifs salariés du secteur
Unités : nombre d’établissements et de salariés, % des variations annuelles
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Etablissements
731
759
762
779
805
840
Croissance
nd
3,8%
0,4%
2,2%
3,3%
4,3%
Effectifs
19 405
18 312
19 169
19 166
20 135
20 222
Croissance
nd
-5,6%
4,7%
0,0%
5,1%
0,4%
Traitement Xerfi / Source : Acoss
Méthodologie : les statistiques publiées par l’Acoss concernent les établissements d’au moins un salarié. Elles concernent l’ensemble de la
NAF 10.82Z, c’est-à-dire le cacao, le chocolat et les produits de confiserie de sucre.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
33
3.3. Caractéristiques structurelles
Chiffres clés des entreprises du secteur
Chiffres clés des entreprises du secteur
Indicateur
2012
Nombre d’entreprises
1 452
Effectifs salariés au 31/12
23 994
Nombre moyen de salariés par entreprise
Chiffre d’affaires HT (M€)
17
8 008,6
dont chiffre d’affaires à l’export (M€)
1 854,1
Taux d’exportation (CA export / CA total)
23,2%
Chiffre d’affaires moyen par entreprise (k€)
5 515,6
Chiffre d’affaires moyen par salarié (k€)
Production vendue de biens (M€)
Frais de personnel (M€)
333,8
nd
1 188,6
Investissements corporels (M€)
239,1
Taux de valeur ajoutée (valeur ajoutée / CA)
23,6%
Taux d’excédent brut d’exploitation (EBE / CA)
7,4%
Taux d’investissement
(investissements corporels bruts hors apports / VA HT)
12,6%
Source : Xerfi d’après INSEE-ESANE
Méthodologie : les statistiques publiées par l’INSEE concernent l’ensemble des unités légales des secteurs marchands hors agriculture
(y compris auto-entrepreneurs et sociétés holding). Elles concernent l’ensemble de la NAF 10.82Z, c’est-à-dire le cacao, le chocolat et les produits
de confiserie de sucre.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
34
3.3. Caractéristiques structurelles
Localisation géographique du secteur
Répartition des effectifs par région
Unité : part en % du total des effectifs
Ile-de-France
13,2%
Les effectifs du secteur sont
concentrés en Rhône-Alpes, Ile-deFrance
et
Provence-Alpes-Côted’Azur (35,1% des effectifs totaux).
Cette dernière région accueille
notamment la société Haribo Ricqlès
Zan.
Pays de la Loire
4,1%
Rhône-Alpes
14,8%
PACA
7,1%
Aquitaine
6,8%
PACA : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Traitement Xerfi / Source : Acoss, données 2013
Répartition des établissements par région
Unité : part en % du nombre total d’établissements
16,9%
Rhône-Alpes
La localisation des établissements du
secteur est corrélée à la répartition
géographique des effectifs : les
régions Rhône-Alpes et PACA
concentraient plus d’un quart des
établissements du secteur en 2013.
Ile-de-France
10,8%
PACA
10,7%
Aquitaine
8,5%
Pays de la Loire
6,4%
Midi-Pyrénées
5,0%
0%
3%
6%
9%
12%
15%
18%
PACA : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Traitement Xerfi / Source : Acoss, données 2013
Localisation géographique de l'activité
Unité : part en % du nombre total d'établissements et de salariés
Etablissements
16,9%
10,8%
10,7%
8,5%
6,4%
5,0%
41,7%
100,0%
Rhône-Alpes
Ile-de-France
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Aquitaine
Pays-de-la-Loire
Midi-Pyrénées
Autres régions
Total
Effectifs salariés
14,8%
13,2%
7,1%
6,8%
4,1%
1,8%
52,4%
100,0%
Traitement Xerfi / Source : Acoss, données 2013
Méthodologie : les statistiques publiées par l’Acoss concernent les établissements d’au moins un salarié. Elles concernent l’ensemble de la
NAF 10.82Z, c’est-à-dire le cacao, le chocolat et les produits de confiserie de sucre.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
35
3.3. Caractéristiques structurelles
Structure des entreprises par taille
Structure des entreprises du secteur par taille
Unité : part en % du nombre d’entreprises du secteur
Plus de 200
salariés
100 à 199
2,0%
salariés
1,9%
Le secteur est majoritairement
composé de petites structures : près
de 80% des entreprises évoluant dans
les métiers de la fabrication de cacao,
chocolat et produits de confiserie
comptaient moins de 10 salariés au
er
1 janvier 2013. 41,2% d’entre elles
ne comptaient même aucun salarié.
50 à 99 salariés
2,1%
0 à 9 salariés
78,9%
10 à 49 salariés
15,1%
Traitement Xerfi / Source : INSEE, données au 01/01/2013
Répartition des entreprises du secteur par taille en 2013
Unité : part en % du nombre d'entreprises du secteur
Part
78,9%
15,1%
2,1%
1,9%
2,0%
100,0%
De 0 à 9 salariés
De 10 à 49 salariés
De 50 à 99 salariés
De 100 à 199 salariés
Plus de 200 salariés
Total
Traitement Xerfi / Source : INSEE, données au 01/01/2013
Méthodologie : les statistiques publiées par l’INSEE concernent l’ensemble des unités légales des secteurs marchands hors agriculture
(y compris auto-entrepreneurs et sociétés holding). Elles concernent l’ensemble de la NAF 10.82Z, c’est-à-dire le cacao, le chocolat et les produits
de confiserie de sucre.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
36
3.3. Caractéristiques structurelles
Panorama mondial
La France figure dans le bas du classement des pays consommateurs de confiserie
Les Français sont de petits consommateurs de confiseries au sein des pays avancés, avec
3,5 kilogrammes par an et par personne, contre 7,7 kg/personne en Suède. Sur ce segment, on observe
une diminution très nette de la consommation de bonbons avec l’âge, avec un pic sur la tranche des 1224 ans.
Top 10 des principaux consommateurs de confiserie au monde
Unité : kilogramme par personne
Suède
7,7
Danemark
7,4
Finlande
6,1
Allemagne
5,6
5,1
Royaume-Uni
Norvège
4,8
Autriche
3,6
France
3,5
Suisse
3,5
3,2
Belgique
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Source : Caobisco, données 2011
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
37
3.3. Caractéristiques structurelles
Solde commercial et taux d’export
Taux d’export des entreprises du secteur
Unité : chiffre d’affaires à l’export / chiffre d’affaires total
25%
21,6%
20%
Sur la période 2009-2013, le taux
d’export
des
producteurs
de
confiseries n’a cessé de se replier,
passant de 21,6%, à 7,6% du chiffre
d’affaires sectoriel.
14,4%
15%
11,2%
9,7%
10%
7,6%
5%
0%
2009
2010
2011
2012
2013
Traitement et source : Xerfi
Solde commercial de la confiserie
Unité : million d’euros
0
-25
Structurellement déficitaire, le solde
commercial français de confiserie a
encore progressé en 2014, pour
s’établir à 114 millions d’euros.
Depuis 2007, le déficit s’est creusé de
30,2 millions d’euros.
-50
-75
-100
-83,8
-87,0
-88,7
-95,0
-104,8
-125
-111,8
-114,0
2013
2014e
-125,5
-150
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Traitement et estimation Xerfi / Source : Douanes
Echanges commerciaux de la confiserie
Unités : million d’euros et % des variations annuelles en valeur
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014 (e)
Exportations
Croissance
Importations
Croissance
156,0
145,7
139,8
151,1
156,1
161,7
173,1
180,9
nd
-6,6%
-4,0%
8,1%
3,3%
3,6%
7,1%
4,5%
239,8
232,7
228,5
246,1
260,9
287,2
284,9
294,9
nd
-3,0%
-1,8%
7,7%
6,0%
10,1%
-0,8%
3,5%
Solde
commercial
-83,8
-87,0
-88,7
-95,0
-104,8
-125,5
-111,8
-114,0
Traitement et estimations Xerfi / Source : Douanes
Méthodologie : les données concernant le commerce extérieur doivent être considérées avec prudence. Les Douanes prennent en effet en
compte les flux frontaliers, y compris les échanges intragroupes et les transits internationaux, sont également comptabilisés.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
38
4. Forces en présence
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
39
4.1. Forces en présence
Panorama des groupes et entreprises leaders
Un secteur dominé par des acteurs d’origine étrangère
Les entreprises qui dominent l’industrie française de la confiserie sont des groupes mondiaux étrangers,
originaires d’Allemagne (Haribo, Katjes Fassin), des Etats-Unis (Mondelez International, Mars) ou encore
d’Italie (Ferrero). Ainsi, parmi les 5 leaders qui concentrent environ les trois-quarts des ventes en
grandes et moyennes surfaces, aucun n’est français.
Réduction des capacités industrielles en France
A l’exception de l’Italien Ferrero, les leaders de la profession détiennent des sites de production en
France, à l’instar de l’Allemand Haribo, présent sur le marché domestique depuis le début des années
1960. Cependant, les majors tendent à réduire leur capacité industrielle. C’est notamment le cas de
l’Américain Wrigley (groupe Mars) qui a annoncé en mai 2013 la suppression d’un tiers de ses effectifs
sur son site de Biesheim (68) en raison d’importantes difficultés financières liées à un effondrement de
ses ventes de chewing-gums. Cette décision aura pour effet de réduire la production de l’usine.
Une myriade de structures artisanales
Aucun acteur français d’envergure ne peut concurrencer les majors étrangers. En effet, une grande
partie des professionnels revendique le caractère artisanal de leur production et dispose d’une activité
limitée géographiquement.
Solinest, un négociant d’envergure
La société française Solinest est spécialisée dans le négoce de confiseries des marques de l’Italien Perfetti
Van Melle : Chupa Chups, Mentos (bonbons et chewing-gums), Frisk, Fruit-tella, LookoLook. Son
portefeuille comprend également les marques Ricola, Werther’s Original, Fisherman’s Friend, Toffifee,
Topps et Pez. Sur le segment de la confiserie de poche, Solinest assurait un peu moins du tiers des ventes
en valeur en grande distribution en 2014.
Principaux acteurs intervenant en France (*)
Acteurs
Pays d’origine
CA consolidé
en M€
Principaux produits
Principales
marques
Présence
industrielle
en France
Confiseries en sachets
Chewing-gums
Confiserie de poche
Carambar
Michoko
Hollywood
Krema
Oui
Haribo
Oui
MONDELEZ
INTERNATIONAL
Etats-Unis
HARIBO
Allemagne
SOLINEST
France
271 (**)
MARS
Etats-Unis
24 800
(2013)
Chewing-gums
Confiserie de poche
KATJES FASSIN
Allemagne
nd
Confiseries en sachets
FERRERO
Italie
8 100
Confiserie de poche
25 766
(2014)
2 000
(estim. non datée)
(2012)
(31/08/2013)
Confiseries en sachets
Confiserie de poche
Confiseries en sachets
Chewing-gums
Confiserie de poche
Ricola
Mentos
Chupa Chups
Airwawes
Freedent
Skittles
Lutti
Arlequin
Tic Tac
Non (***)
Oui
Oui
Non
(*) Liste non exhaustive / (**) CA non consolidé / (***) Détenteur d’une trentaine de plate-formes logistiques
Source : Xerfi d’après opérateurs et Greffes des Tribunaux de Commerce
Méthodologie : cette partie propose un panorama des groupes et entreprises leaders. Leur poids dans le secteur en France est estimé par Xerfi à
partir du chiffre d’affaires cumulé de leurs principales filiales intervenant dans le secteur en France. Ce poids peut être ajusté par Xerfi en
fonction du degré de diversification des filiales identifiées, de la prise en compte de filiales ne déposant pas leurs comptes, des effectifs du
groupe en France, de son niveau de production dans l’Hexagone, etc. Le choix des fiches d’identité présentées dans les pages suivantes repose
sur cette estimation.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
40
4.1. Forces en présence
Positions des principaux acteurs en grandes et
moyennes surfaces
Parts de marché des principaux groupes
sur le segment des confiseries en sachets en GMS
Unité : part en % des ventes en valeur
Haribo
34,3%
Autres
6,3%
L’Allemand Haribo est le leader sur le
segment de la confiserie en sachets
en grandes et moyennes surfaces
(GMS), avec 34,3% des parts de
marché en valeur en 2014
(+2,5 points sur un an).
Verquin
4,0%
Solinest
7,3%
Mondelez
19,9%
Lutti
13,3%
MDD
14,9%
Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014
Parts de marché des principaux groupes sur le segment
de chewing-gums en GMS
Unité : part en % des ventes en valeur
Autres
6,4%
Détenue par l’Américain Mondelez,
Hollywood demeure la marque phare
du rayon chewing-gums, assurant
42,4% des ventes en GMS en 2014
(en valeur).
Hollywood
42,4%
Airwaves
8,8%
Mentos
15,6%
Freedent
26,8%
Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
41
Parts de marché des principaux groupes sur le segment
de la confiserie de poche en GMS
Unité : part en % des ventes en valeur
Solinest
32,4%
Autres
1,4%
L’Américain Mondelez (Skittles, etc.)
et Solinest (distributeur des marques
Ricola, Mentos, Fishermann’s Friend,
etc.) dominent largement le segment
de la confiserie de poche en France,
avec près des deux tiers des parts de
marché en valeur en 2014. Ricola
assurait à elle seule 34,4% du chiffre
d’affaires du rayon.
Mondelez
33,2%
Wrigley
24,2%
Ferrero
8,8%
Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014
Parts de marché des principales marques sur le segment de la confiserie de poche en GMS
Unité : % des ventes en valeur
34,4%
Ricola (1)
24,7%
Tic Tac (2)
12,6%
Mentos (1)
La Vosgienne (3)
5,8%
Fishermans Friend (1)
5,8%
3,6%
Werther's (1)
2,7%
Na! (1)
2,0%
Frisk (1)
Lajaunie (3)
1,5%
Kiss Cool (3)
1,5%
Vichy (3)
1,3%
Fruitella (1)
1,1%
Stoptou (3)
0,8%
Autres
0,6%
Skittles (4)
0,6%
MDD
0,4%
Liberty (2)
0,4%
Chupa (1)
0,3%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
(1) Solinest / (2) Ferrero / (3) Mondelez / (4) Wrigley
Source : Linéaires via Panel distributeurs – Origine fabricant, données 2014 (hors produits régionaux)
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
42
4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs
Mondelez International
Chiffre d’affaires du groupe Mondelez International
Mondelez International
Unité : milliard d’euros / Source : Mondelez International
(ex-Kraft Foods)
30
2 6 ,4
2 6 ,6
2011
2012
2013
2 5 ,8
2 3 ,7
25
Siège social :
Three Parkway North, Suite 300
60015 Deerfield, Illinois
Etats-Unis
2 7 ,0
20
16 ,2
15
Actionnariat :
Groupe coté à la bourse de New York (Etats-Unis)
10
2009
2010
2014
Mondelez International — Présentation générale du groupe
Chiffres clés 2014
Chiffre d’affaires
25 766 M€
Croissance sur un an
-3,0%
Résultat d’exploitation
(% CA)
2 439 M€
(9,5%)
Résultat net
(% CA)
1 643 M€
(4,8%)
Effectifs salariés (2013)
dont en France
107 000 personnes
5 000 personnes
Présence géographique
80 pays
Nombre d’usines en Europe (2013)
dont en France
74
16
Nombre de marques
52
Source : Mondelez International
Présentation du groupe
Issu de la scission du groupe Kraft Foods en 2012,
Mondelez International est l’un des principaux groupes
agroalimentaires mondiaux. Il emploie plus de
100 000 personnes dans 80 pays. Le groupe développe une
cinquantaine de marques, distribuées dans 165 pays.
Activités du groupe (% du CA 2014)
- Biscuits et snacks (33,6% ; Oreo, LU, Tuc, etc.) : biscuits
sucrés, crackers, etc. ;
- Chocolats (27,4% ; Côte d’Or, Milka, Toblerone, etc.) ;
- Boissons (16,6% ; Carte Noire, Grand’Mère, Jacobs, etc.) :
cafés, thés, jus et boissons en poudre ;
- Confiseries et chewing-gums (13,6% ; Hollywood, Trident,
Halls, etc.) ;
- Epicerie (8,8% ; Philadelphia, Sottilette, etc.) : fromages,
desserts, etc.
Présence géographique (% du CA 2014)
Europe de l’Ouest (40,6%), Amérique du Nord (20,3%),
Amérique Latine (15,0%), Asie-Pacifique (13,4%), Europe
de l’Est et Moyen-Orient (10,7%).
Mondelez International —Présentation de la filiale française Mondelez France
Chiffres clés 2013
Chiffre d’affaires
2 989,5 M€
dont chiffre d’affaires
à l’export (% CA)
42,6 M€
(1,4%)
Résultat net
(% CA)
28,0 M€
(0,9%)
Effectifs salariés
1 253 personnes
Activité
Anciennement Cadbury France, Mondelez International
s’appuie sur 21 sites en France, dont 16 usines. Le site de
production de Marcq-en-Baroeul dans le Nord est
notamment dédié à la fabrication des Carambar, Michoko
de La Pie qui Chante et Tofee. Celui de St-Genest
d’Ambière (86) est spécialisé dans la production de
chewing-gums et pâtes à macher commercialisés sous les
marques Hollywood, Malabar et Krema.
Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
43
4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs
Haribo
Chiffre d’affaires du groupe Haribo
Haribo
5
4
Siège social :
Hans Riegel Straße 1
53129 Bonn
Allemagne
Données non disponibles
3
2
1
Actionnariat :
Famille Riegel (Allemagne) (100%)
0
2007
2008
2009
2010
2011
Haribo — Présentation générale du groupe
Chiffres clés non datés
≈ 2Md€
Chiffre d’affaires
Croissance sur un an
nd
Résultat opérationnel
(% CA)
Résultat net
(% CA)
nd
nd
Présence
Internationale
Effectifs
6 000 personnes
Sources : Haribo et presse
Présentation du groupe
Fondé en 1920 en Allemagne par Hans Riegel, le groupe
Haribo est l’un des principaux acteurs mondiaux de la
confiserie et le leader européen. Il possède 15 usines (dont
2 en France), représentant une production annuelle
d’environ 350 000 tonnes de bonbons. Il exporte ses
produits dans 110 pays.
Activités du groupe
Spécialiste de la confiserie de sucre, Haribo est
essentiellement présent sur le segment des sachets. Le
lancement des mini-formats adaptés à une consommation
nomade lui a toutefois permis de pénétrer le segment de
la confiserie de poche.
Haribo — Présentation de la filiale française Haribo Ricqlès Zan
Chiffres clés 2013
Chiffre d’affaires
221,3 M€
dont chiffre d’affaires
à l’export (% CA)
32,4 M€
(14,6%)
Résultat d’exploitation
(% CA)
17,7 M€
(8,0%)
Résultat net
(% CA)
11,3 M€
(5,1%)
Effectifs
726 personnes
Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
Présentation de la filiale
L’Allemand est présent en France depuis 1961, année du
rachat d’une usine de confiserie à Marseille (13) où a été
lancée quelques années plus tard la fraise Tagada. Le
groupe a également acquis la marque Ricqlès Zan en 1987,
spécialisée dans la fabrication de bonbons à base de
réglisse (Carensac, rouleaux). Aujourd’hui, Haribo emploie
plus de 750 personnes dans 2 usines, à Marseille et Uzès
(30). Celles-ci produisent annuellement 50 000 tonnes de
bonbons.
Marques
Le groupe exploite la marque ombrelle Haribo au niveau de
sa gamme de produits. Celles-ci est extrêmement large et
comprend notamment les références Tagada, Dragibus,
Schtroumpfs, Hari Croco, etc. Haribo est leader sur le
segment de la confiserie en sachets, avec 34,3% des parts
de marché en valeur en GMS en 2014.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
44
4.2. Fiches d’identité des principaux fabricants
Mars
Chiffre d’affaires du groupe Mars
Unité : milliard d’euros / Source : Mars
Mars
27
2 5 ,7
2 4 ,8
25
Siège social :
6885 Elm Street
22101 McLean (Virginie)
Etats-Unis
23
21
2 3 ,0
2 3 ,3
2010
2011
2 1,5
2 0 ,0
19
17
Actionnariat :
Famille Mars (Etats-Unis) (100%)
15
2008
2009
2012
2013
Mars — Présentation générale du groupe
Chiffres clés 2013
Chiffre d’affaires
24 800 M€
Croissance sur un an
-3,5%
Résultat d’exploitation
(% CA)
nd
Résultat net
(% CA)
nd
Effectifs salariés
75 000 personnes
Présence géographique
73 pays
Nombre de sites
394 sites
Présentation du groupe
Fondé en 1911, l’Américain Mars figure parmi les leaders
mondiaux de l’industrie agroalimentaire. Spécialisé à
l’origine dans la fabrication de bonbons au beurre, le
groupe s’est ensuite diversifié dans le chocolat, les
aliments pour animaux, le riz, etc.
Principales marques
Le groupe organise ses activités en 5 pôles :
- Aliments pour animaux : Cesar, Frolic, Pedigree, Perfect
Fit, Royal Canin, Sheba, Whiskas, etc. ;
- Chocolat : Balisto, Bounty, M&M’s, Maltesers, Mars,
Milky Way, Snickers, Twix, etc. ;
- Chewing-gums et confiserie : Wrigley, Extra, Freedent,
Orbit, Skittles, Starbust, etc. ;
- Alimentation générale : Ebly, Uncle Ben’s, Royco, etc. ;
- Boissons et Symbioscience : Klix, Flavia, etc.
Source : Mars
Mars — Présentation de la filiale française Wrigley France
Chiffres clés 2013
Chiffre d’affaires
283,9 M€
dont chiffre d’affaires
à l’export (% CA)
179,3 M€
(63,2%)
Résultat net
(% CA)
-37,6 M€
(-13,2%)
Effectifs salariés
650 personnes
Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
Activité
Rachetée par Mars en 2008, la société Wrigley France est
spécialisée dans la production de chewing-gums (format
tablettes et dragées) et de gommes de base utilisées dans
la fabrication de produits finis. Elle possède une usine à
Biesheim (68). En mai 2013, le groupe a annoncé la
suppression de 207 emplois dans le Haut-Rhin, soit environ
un tiers de ses effectifs.
Marques
Chewing-gums : Airwaves, Freedent, Hubba Bubba
Confiserie de poche : Skittles (pastilles fruitées)
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
45
4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs
Solinest
Chiffre d’affaires de la société Solinest
Unité : million d’euros / Source : Greffes des Tribunaux de Commerce
Solinest
500
450
400
Siège social :
2-4, rue de l'Ill
68350 Brunstatt
4 2 0 ,5
3 8 9 ,4
350
2 8 9 ,7
300
3 0 0 ,5
2 9 3 ,2
2 7 1,2
250
Actionnariat :
Eurydice (99%)
200
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Solinest — Présentation générale de la société
Chiffres clés 2012
Chiffre d’affaires
271,2 M€
Croissance sur un an
-7,5%
dont chiffre d’affaires
à l’export (% CA)
Résultat d’exploitation
(% CA)
Résultat net
(% CA)
25,5 M€
(9,4%)
1,2 M€
(0,4%)
0,8 M€
(0,3%)
France
Belgique
Présence
Effectifs (2011)
505
Source : Greffes des Tribunaux de Commerce
Activité de la société
Créée en 1964 à Mulhouse (68) sous le nom de Société
Lindt Est, Solinest était à l’origine spécialisée dans la
distribution des chocolats Lindt dans l’Est de la France. Elle
s’est rapidement diversifiée dans le négoce de confiserie,
de produits de snacking et de boissons. Aujourd’hui,
Solinest, qui possède 19 marques en portefeuille, emploie
environ 500 personnes. Elle s’appuie notamment sur une
plateforme logistique de 20 000 m², située à Sausheim
(68).
Marques distribuées
Confiseries (Ricola, Werther’s Original, Fisherman’s Friend,
Pez, Chupa Chups, Mentos, etc.)
Boissons (Van Houten, Tetley, Starbucks, Cacolac, etc.)
Snacking (NA !)
Solinest — Dates importantes
1964
Création de Société Lindt Est
1968
Commercialisation de la marque de bonbons aux plantes Ricola
1987
Commercialisation des marques du fabricant de chewing-gums Wrigley
2005
Départ de Wrigley (50% du CA de Solinest) qui internalise sa force de vente
Signature d’un contrat de distribution pour les produits Perfetti et Chupa Chups en France
2012
Distribution des boissons Starbucks en grandes surfaces alimentaires
2013
Renforcement sur le segment des boissons sans alcool, avec la commercialisation de
Cacolac et Vaïvaï
Source : Xerfi d’après presse professionnelle
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
46
4.2. Fiches d’identité des principaux acteurs
Katjes Fassin
Chiffre d’affaires du groupe Katjes Fassin
Katjes Fassin
5
4
Siège social :
Postfach 100652
46426 Emmerich
Allemagne
3
Données non disponibles
2
1
Actionnariat :
Famille Fassin (Allemagne) (100%)
0
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Katjes Fassin — Présentation générale du groupe
Chiffres clés
Chiffre d’affaires
nd
Croissance sur un an
nd
Résultat opérationnel
(% CA)
Résultat net
(% CA)
nd
nd
Présence
nd
Effectifs
nd
Présentation
Groupe familial fondé en 1910 par Klaus Fassin, Katjes
e
Fassin est le 3 confiseur allemand derrière Haribo et
Storck. Le groupe s’est développé par croissance externe
au début des années 2000. Il a ainsi acquis Sallos (bonbons
à la réglisse) en 2000, Frigeo (poudre pour boissons) en
2002, Gletscher Eis (pastilles rafraîchissantes) en 2003 et
Lamy Lutti (bonbons, caramels et chocolat) en 2011.
Activités
Spécialiste de la confiserie de sucre, Katjes Fassin possède
des positions fortes sur les marchés d’Europe de l’Ouest,
notamment en Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas,
Danemark, Autriche et Suisse.
Katjes Fassin — Présentation de la filiale française Lutti
Chiffres clés 2013
Chiffre d’affaires
111,6 M€
dont chiffre d’affaires
à l’export (% CA)
18,8 M€
(16,8%)
Résultat d’exploitation
(% CA)
-0,8 M€
(-0,7%)
Résultat net
(% CA)
Effectifs
0,9 M€
(0,8%)
476 personnes
Sources : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce
Présentation
Fondée en 1929 par le groupe franco-belge Lamy Lutti, la
société Lutti est entrée dans le giron de Katjes Fassin en
septembre 2011. Elle possède une usine à Bondues (59),
qui fabrique chaque année 50 000 tonnes de confiseries en
sucre cuit (acidulés, fourrés aux fruits, gommes,
guimauves, etc.), bonbons gélifiés, caramels, gommes à
mâcher, sucettes et chocolats. En mars 2013, la société a
installé son activité administrative et commerciale à
l’Irisium de Lille (59).
Gammes de confiseries
- gélifiés acides (Bubblizz, Best Fizz, Soda Fizz, Flexi Fizz,
Surffizz, Long Fizz, Scoubifizz, Lapins Crétins), gélifiés doux
(Scoubidou et Maya) ;
- aux fruits (Arlequin) ;
- à la menthe (LuttiMint et Menthise);
- Bubble Gum (Tubble Gum et Roll’Up).
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
47
4.3. Ephémérides
Mois
Opérateurs
Commentaires
Mai
Mars
Face au recul du marché des chewing-gums, Wrigley annonce un projet de
réorganisation de ses activités dans l’Hexagone prévoyant la suppression de
64 postes. Seules les activités commerciales et de distribution sont
concernées par ce plan. Aucun licenciement n’est prévu pour l’usine de
Biesheim (68).
Septembre
Confiserie
du Roy René
La Confiserie du Roy René lance la construction d’une nouvelle usine de
calissons. D’un montant de 12 M€, cette unité sera opérationnelle au cours de
l’été 2013 et occupera une surface de 5 800 m².
Octobre
Mondelez
International
Suite à la scission de ses activités d’épicerie en Amérique du Nord, le groupe
Kraft Foods change de nom pour devenir Mondelez International.
Mars
Biscuiterie
Confiserie Lor
Placée en liquidation judiciaire en février 2013, la Biscuiterie Confiserie Lor,
spécialisée dans la production de biscuits catalans et de nougats, va être
reprise par Sucralliance. Celle-ci devrait conserver tous les emplois.
Wrigley
Le fabricant américain de chewing-gums annonce la suppression de 207
emplois (environ un tiers de ses effectifs) sur son unique site français, basé à
Biesheim (68). Cette décision est justifiée par une baisse des ventes sur le
marché domestique.
Haribo
Le confiseur allemand annonce l’embauche de 46 salariés en CDD sur son site
d’Uzès (30) pour faire face à la forte hausse de la demande de Dragibus.
Lutti
Lutti (groupe Katjes Fassin) lance une nouvelle référence de bonbons citriques
sous licence Lapins Crétins.
La Cure Gourmande
Spécialisée dans la fabrication de biscuits, confiseries et produits chocolatés,
La Cure Gourmande (CA 2013 de 20 M€) réalise une levée de fonds auprès
d'Amundi Private Equity Funds (Crédit Agricole). Cette opération doit lui
permettre de se développer en France et à l'étranger, en ouvrant notamment
de nouveaux points de vente.
Confiserie
du Roy René
Olivier Baussan, fondateur de l'Occitane et d'Olivier & Co, acquiert 34% du
capital de l’entreprise Confiserie du Roy René auprès de la famille Farine.
Celle-ci détenait jusqu’alors les deux tiers du capital. Dans le même temps, la
société, spécialisée dans la fabrication de calisson, inaugure un nouveau site
(production, logistique, fonctions administratives, musée, boutique, etc) à
Puyricard (13). Installé en bordure de la Nationale 7, ce site est destiné à
développer du tourisme industriel. La direction prévoit annuellement 100 000
visiteurs.
Triomphe Snat
D’origine américaine, le distributeur Triomphe Snat lance sur le marché
français une gamme de sucettes avec des parfums inédits (barbe à papa,
limonade, pastèque, etc.). Elles sont commercialisées sous la marque
Lollipops.
2013
2012
Année
Principaux faits marquants
Mai
Juillet
2014
Avril
Juin
Juillet
Liste non exhaustive
Source : Xerfi, d’après presse et opérateurs
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
48
Année
Mois
Opérateurs
Commentaires
Une nouvelle référence de Carambar est commercialisée. Nommée
Magicolor, elle comprend 3 goûts : fraise piquante, pomme douce et cola.
Mondelez
Le groupe américain lance également deux nouvelles références pour sa
marque Krema (Régal’ad bi-goût et Fresh bi-goût).
Septembre
La marque du groupe allemand commercialise de nouvelles références :
Chamallow (Samba goûts acides et fruités), Pik (Red Pasta) et Dragibus Mega
fête.
Novembre
Puyricard
La société Puyricard, spécialisée dans la fabrication de confiseries (calissons,
guimauve, marrons glacés, etc.) et de chocolats, voit son actionnariat évoluer.
Grâce au soutien de CM-CIC Capital Finance, Tanguy Roelandts dévient
l’actionnaire majoritaire de l’entreprise. Il entend se développer à
l’international, en ouvrant des magasins franchisés en Europe du Nord, au
Japon, en Chine et en Inde.
Janvier
Fizzy
Fizzy élargit son offre de bonbons (hyperacides, van Scoobidoo et brochettes
de marshmallow artisanales).
Mentos (Solinest)
Commercialisé par Solinest, Mentos lance une nouvelle référence de
confiserie de poche destinée aux adolescents, Popins.
Freedent
(Wrigley/Mars)
La marque Freedent innove en commercialisant ses chewing-gums dans un
nouveau sachet zippé à fond plat.
Lutti (Katjes Fassin)
Lutti lance une nouvelle référence pour sa gamme Fizz Ball avec de nouveaux
goûts fruités (mangue, pomme, cassis, etc.).
2015
2014
Haribo
Février
Mars
Liste non exhaustive
Source : Xerfi, d’après presse et opérateurs
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
49
4.4. Principales sociétés du secteur
Sociétés
MONDELEZ FRANCE
WRIGLEY FRANCE
Classement par chiffre d’affaires
Contrôle, gérance
ou actionnariat connu
Mondelez International (Etats-Unis)
via Kraft Foods France Intellectual
Property (75%)
Cadbury France (25%)
Wrigley (Etats-Unis)
via Wrigley French Holding (100%)
CA non consolidé
(M€)
Clôture
2 989,5
31/12/2013
283,9
31/12/2013
SOLINEST
Eurydice (100%)
271,2
31/12/2012
HARIBO RICQLES ZAN
Haribo Holding (Allemagne) (100%)
221,3
31/12/2013
LUTTI
Katjes Fassin (Allemagne) (100%)
111,6
31/12/2013
NATRA SAINT-ETIENNE
Natra Oñati (Espagne)
via Natra Chocolate France (100%)
41,9
31/12/2013
CIE FRANCAISE CHOCOLATERIE
ET CONFISERIE
Salpa (100%)
24,9
30/04/2012
APTUNION
Verdoso Industry 6 (100%)
21,5
31/12/2012
DOLIS
Sucralliance (100%)
10,5
31/12/2013
ANDRIEU
ENS (60%)
9,5
28/02/2014
CONFISERIE DU ROY RENE
Lou Grumo (46%)
OK (32%)
GFCH (12%)
M. Alexandre Pisani (1%)
9,4
30/04/2012
CRUZILLES
Ceres Développement (100%)
8,1
31/12/2013
ROGER
M. Patrick Roger (100%)
8,1
30/09/2013
8,0
31/10/2013
7,7
31/12/2013
CONFISERIE DE MEDICIS
LES CHEVALIERS D'ARGOUGES
Sté Financière et Investissement Medicis
(99%)
M. David Meiss (33%)
M. Lionel Pierre (33%)
Sté Jefic (33%)
FRANCOIS DOUCET CONFISEUR
F et M (95%)
7,4
31/03/2014
EPECOU
Famille Pecou (100%)
7,3
31/07/2013
CONFISERIE DU TECH
Les Délices du Tech (100%)
7,3
31/08/2013
CONFISERIE ADAM
Mme Catherine Adam (98%)
5,6
30/09/2013
CONFISERIE AZUREENNE
Corsiglia (cont. maj)
5,4
31/12/2013
CONFISERIE PARIES
Famille Paries (100%)
5,4
31/12/2013
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
50
Contrôle, gérance
ou actionnariat connu
Sociétés
HPR (cont. maj.)
Institut Régional Développement
Industriel Midi-Pyrénées (11%)
Unigrains Diversification (11%)
BNP Paribas Développement (7%)
Sté de Coopération Franco-Belge
(Belgique) (98%)
CSM France (40%)
Tereos (40%)
Patisfrance - Puratos (20%)
LABORATOIRES DE DRAGEIFICATION
TRADITIONNELLE ET INDUSTRIELLE
JACQUES GUYAUX CONFISERIE
FRANCO-BELGE
FRANCE FONDANTS
CA non consolidé
(M€)
Clôture
5,1
31/12/2012
4,7
30/06/2013
4,4
31/03/2014
D MAFFREN
La Fabrique de Chocolats (100%)
4,2
31/12/2013
MAISON LEOPOLD MARLIAGUES
Famille Marliagues
4,2
31/12/2013
ANIS DE L'ABBAYE DE FLAVIGNYTROUBAT
Famille Troubat
4,1
31/12/2013
BONBONS BARNIER
Famille Renou (cont. maj.)
4,1
31/12/2013
EPANAT
M. Istvan d’Eliassy (cont. maj.)
4,1
31/12/2013
PARIS CARAMELS
Conraux Gourmandises (99%)
4,1
31/05/2013
BRACCONI ET FILS
Mme Marie-Josée Ameris (50%)
M. Antoine Bracconi (50%)
3,9
31/12/2013
NOUGALET
EM Développement (100%)
3,9
30/06/2013
3,6
31/12/2012
3,5
31/12/2013
Planette Douceurs (68%)
D Maffren (32%)
M. Frederic Fuchs (67%)
Mme Sandrine Wyler (33%)
FRANCE BONBONS CARAMELS
FLORIAN
CASTELAIN BERNARD
BLS Patrimoine (81%)
3,4
31/12/2013
HU MAURICE
M. Joël Fourdrain (cont. maj.)
3,4
31/12/2013
ABEILLES SANTE
Les Abeilles (100%)
3,3
31/12/2013
AUZIER CHABERNAC
Famille Auzier
3,1
30/06/2012
MISADE DISTRIBUTION EUROPEENNE
Maghreb Industries (100%)
3,0
31/12/2012
CONFISERIE HAUTES VOSGES
CLAUDEPIERRE FRERES
Famille Claudepierre
2,7
31/12/2012
Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce
Méthodologie : le classement regroupe de façon non exhaustive les entreprises référencées sous les codes NAF du secteur ainsi que les
entreprises recensées sous d’autres codes NAF mais ayant à notre connaissance une activité dans le secteur. Les sociétés n’ayant pas déposé
leurs comptes depuis 2012 aux Greffes des Tribunaux de Commerce sont exclues du classement.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
51
Classement par taux de valeur
ajoutée
4.4. Principales sociétés du secteur
Taux de valeur
ajoutée (%)
CA non
consolidé (M€)
Clôture
EPANAT
57,9%
4,1
31/12/2013
CONFISERIE HAUTES VOSGES CLAUDEPIERRE
FRERES
55,6%
2,7
31/12/2012
CONFISERIE PARIES
51,0%
5,4
31/12/2013
CONFISERIE DE MEDICIS
50,8%
8,0
31/10/2013
D MAFFREN
50,7%
4,2
31/12/2013
EPECOU
50,5%
7,3
31/07/2013
ANIS DE L'ABBAYE DE FLAVIGNY-TROUBAT
49,7%
4,1
31/12/2013
FLORIAN
47,8%
3,5
31/12/2013
ROGER
47,4%
8,1
30/09/2013
PARIS CARAMELS
47,1%
4,1
31/05/2013
LES CHEVALIERS D'ARGOUGES
46,7%
7,7
31/12/2013
CIE FRANCAISE CHOCOLATERIE ET CONFISERIE
44,3%
24,9
30/04/2012
ANDRIEU
44,3%
9,5
28/02/2014
CRUZILLES
43,8%
8,1
31/12/2013
FRANCOIS DOUCET CONFISEUR
43,7%
7,4
31/03/2014
NOUGALET
43,5%
3,9
30/06/2013
CONFISERIE DU ROY RENE
40,6%
9,4
30/04/2012
AUZIER CHABERNAC
40,2%
3,1
30/06/2012
ABEILLES SANTE
40,0%
3,3
31/12/2013
JACQUES GUYAUX CONFISERIE FRANCO-BELGE
39,9%
4,7
30/06/2013
BONBONS BARNIER
39,5%
4,1
31/12/2013
CONFISERIE DU TECH
39,0%
7,3
31/08/2013
LABORATOIRES DE DRAGEIFICATION
TRADITIONNELLE ET INDUSTRIELLE
37,3%
5,1
31/12/2012
HARIBO RICQLES ZAN
34,6%
221,3
31/12/2013
FRANCE BONBONS CARAMELS
33,9%
3,6
31/12/2012
Sociétés
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
52
Taux de valeur
ajoutée (%)
CA non
consolidé (M€)
Clôture
CONFISERIE ADAM
32,7%
5,6
30/09/2013
HU MAURICE
31,4%
3,4
31/12/2013
MAISON LEOPOLD MARLIAGUES
29,3%
4,2
31/12/2013
CASTELAIN BERNARD
26,5%
3,4
31/12/2013
WRIGLEY FRANCE
25,1%
283,9
31/12/2013
APTUNION
23,7%
21,5
31/12/2012
LUTTI
20,5%
111,6
31/12/2013
DOLIS
18,4%
10,5
31/12/2013
BRACCONI ET FILS
16,3%
3,9
31/12/2013
CONFISERIE AZUREENNE
14,6%
5,4
31/12/2013
NATRA SAINT-ETIENNE
14,6%
41,9
31/12/2013
SOLINEST
9,4%
271,2
31/12/2012
MONDELEZ FRANCE
6,0%
2 989,5
31/12/2013
MISADE DISTRIBUTION EUROPEENNE
5,4%
3,0
31/12/2012
FRANCE FONDANTS
0,8%
4,4
31/03/2014
Sociétés
Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce
Méthodologie : le classement a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 40 premières entreprises du secteur.
Le taux de valeur ajoutée exprime le rapport entre la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
53
4.4. Principales sociétés du secteur
Classement par taux de résultat net
Taux de résultat
net (%)
CA non
consolidé (M€)
Clôture
10,1%
5,4
31/12/2013
EPANAT
8,2%
4,1
31/12/2013
CONFISERIE HAUTES VOSGES CLAUDEPIERRE
FRERES
7,4%
2,7
31/12/2012
JACQUES GUYAUX CONFISERIE FRANCO-BELGE
7,0%
4,7
30/06/2013
NOUGALET
6,8%
3,9
30/06/2013
ABEILLES SANTE
6,8%
3,3
31/12/2013
EPECOU
6,6%
7,3
31/07/2013
CONFISERIE DE MEDICIS
6,4%
8,0
31/10/2013
ANIS DE L'ABBAYE DE FLAVIGNY-TROUBAT
6,3%
4,1
31/12/2013
ROGER
5,7%
8,1
30/09/2013
CONFISERIE AZUREENNE
5,3%
5,4
31/12/2013
HARIBO RICQLES ZAN
5,1%
221,3
31/12/2013
FRANCOIS DOUCET CONFISEUR
4,2%
7,4
31/03/2014
AUZIER CHABERNAC
3,9%
3,1
30/06/2012
BONBONS BARNIER
3,8%
4,1
31/12/2013
CIE FRANCAISE CHOCOLATERIE ET CONFISERIE
3,7%
24,9
30/04/2012
D MAFFREN
3,0%
4,2
31/12/2013
PARIS CARAMELS
2,7%
4,1
31/05/2013
CONFISERIE DU ROY RENE
2,6%
9,4
30/04/2012
FLORIAN
2,4%
3,5
31/12/2013
LES CHEVALIERS D'ARGOUGES
1,9%
7,7
31/12/2013
CONFISERIE ADAM
1,9%
5,6
30/09/2013
HU MAURICE
1,8%
3,4
31/12/2013
CRUZILLES
1,6%
8,1
31/12/2013
Sociétés
CONFISERIE PARIES
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
54
Taux de résultat
net (%)
CA non
consolidé (M€)
Clôture
LABORATOIRES DE DRAGEIFICATION
TRADITIONNELLE ET INDUSTRIELLE
1,6%
5,1
31/12/2012
CASTELAIN BERNARD
1,5%
3,4
31/12/2013
CONFISERIE DU TECH
1,0%
7,3
31/08/2013
BRACCONI ET FILS
1,0%
3,9
31/12/2013
MONDELEZ FRANCE
0,9%
2 989,5
31/12/2013
MISADE DISTRIBUTION EUROPEENNE
0,9%
3,0
31/12/2012
LUTTI
0,8%
111,6
31/12/2013
SOLINEST
0,3%
271,2
31/12/2012
MAISON LEOPOLD MARLIAGUES
0,3%
4,2
31/12/2013
FRANCE FONDANTS
0,2%
4,4
31/03/2014
APTUNION
-0,1%
21,5
31/12/2012
NATRA SAINT-ETIENNE
-1,2%
41,9
31/12/2013
ANDRIEU
-5,0%
9,5
28/02/2014
WRIGLEY FRANCE
nd
283,9
31/12/2013
DOLIS
nd
10,5
31/12/2013
FRANCE BONBONS CARAMELS
nd
3,6
31/12/2012
Sociétés
Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce
Méthodologie : le classement a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 40 premières entreprises du secteur.
Le taux de résultat net exprime le rapport entre le résultat net et le chiffre d’affaires.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
55
5. Sources d’information
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
56
Le champ statistique du secteur
NAF 10.82Z
La fabrication de confiseries est intégrée au code 10.82Z de la Nomenclature d’activités française
(NAF rév.2, 2008). Intitulé « Fabrication de cacao, chocolat et produits de confiserie », celui-ci regroupe
la production de :
- cacao, beurre, graisse, huile et poudre de cacao,
- chocolat et confiseries au chocolat,
- confiseries : caramels, cachous, nougats, fondants, chocolat blanc, etc.,
- gommes à mâcher (chewing-gums),
- dragées et pastilles,
- confiseries pharmaceutiques.
Il concerne également la conservation dans le sucre de fruits (y compris à coque), d'écorces de fruits et
d'autres parties de plantes.
En revanche, cette classe ne comprend pas la production de saccharose, activité recensée sous le code
NAF 10.81Z.
Restriction du champ de l’étude
La présente étude porte sur la fabrication de confiseries de sucre. La production de chocolat est donc
exclue du champ d’analyse. Cependant, toutes les sources statistiques ne proposent pas de données par
produits. Ainsi, certains indicateurs concernent la totalité de la NAF 10.82Z.
Champ statistique sous la NAF rév.2, 2008
Code NAF / Intitulé
10.82Z – Fabrication de cacao, chocolat
et de produits de confiserie
Codes produits concernés
10.82.11 - cacao en masse, dégraissé ou non
10.82.12 - beurre de cacao
10.82.13 - cacao en poudre, sans sucre, ni autre édulcorant
10.82.14 - cacao en poudre, contenant du sucre ou de l'édulcorant
10.82.21 - chocolat et préparations à base de cacao (à l'exclusion
du cacao en poudre sucré), en vrac
10.82.22 - chocolat et préparations à base de cacao (à l'exclusion
du cacao en poudre sucré), conditionnés sous différentes formes
10.82.23 - confiseries diverses (y compris le chocolat blanc)
ne contenant pas de cacao
10.82.24 - fruits confits
10.82.30 - coques, pellicules et autres résidus de cacao
10.82.99 - opérations sous-traitées intervenant dans l'élaboration
de produits de la chocolaterie et de confiseries
Source : INSEE, NAF rév.2 – CPF rév.2, Edition 2008
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
57
Le suivi statistique du secteur
Le secteur de la confiserie est mal suivi statistiquement. Les données issues de l’INSEE, d’Eurostat et de
l’Acoss concernent l’ensemble du code NAF 10.82Z (« Fabrication de cacao, chocolat et produits de
confiserie »). Des données plus spécifiques sont toutefois fournies par le Syndicat national de la
confiserie.
Syndicat nationale de la confiserie
Le Syndicat national de la confiserie publie chaque année un document reprenant les principaux chiffres
clés du marché de la confiserie en France. Ce document fournit notamment des données sur la
répartition des ventes en grandes surfaces alimentaires et sur le commerce extérieur.
INSEE
L’Institut national de la statistique et des études économiques fournit des données sur :
- la consommation des ménages en cacao, chocolat et produits de confiserie ;
- les prix à la consommation du cacao, chocolat et produits de confiserie ;
- les prix à la production du cacao, chocolat et produits de confiserie ;
- les cours mondiaux du sucre.
Eurostat
Office statistique de l’Union européenne, Eurostat publie un indicateur de production en volume des
industriels du cacao, chocolat et produits de confiserie.
Acoss
L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) édite des statistiques sur la structure
économique du secteur : nombre d’établissements d’au moins un salarié, effectifs, répartition
géographique de l’activité, etc.
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
58
Les organismes officiels
Syndicat national de la confiserie
194, rue de Rivoli – 75001 Paris
Tél. : 01 44 77 85 85 – Fax : 01 42 61 95 34
www.confiserie.org
La presse spécialisée
Agra Alimentation
84, bd de Sébastopol – 75003 Paris
Tél. : 01 42 74 28 00 - Fax : 01 42 74 28 95
www.agraalimentation.fr
Linéaires
13, square du Chêne Germain – 35577 Cesson Sévigné
www.lineaires.com
LSA
Immeuble Parc II
10, place du Général de Gaulle – 92160 Antony
www.lsa.fr
Les salons professionnels
SIAL 2016
Salon International de l’Agroalimentaire
Du 16 au 20 octobre 2016
Parc des Expositions de Paris Nord, Villepinte
www.sialparis.fr
Les sites des groupes
Ferrero
www.ferrero.fr
Haribo
www.haribo.com
Katjes Fassin
www.katjes.com / www.lutti.fr
Mars
www.mars.com / www.wrigley.com
Mondelez International
www.mondelezinternational.fr
Solinest
www.solinest.com
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
59
6. Note méthodologique
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
60
Traitement statistique et méthodes de prévisions
Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la même activité
principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF).
Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle est
employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou termes des
définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation.
Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale :
SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale.
BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des activités
diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire.
Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des entreprises dont
l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est une des raisons pour
lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus significatif pour analyser l’activité
économique d’un ensemble de produits ou de services.
Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle peut se
concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le terme de
« PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité économique.
Nomenclatures d’activité
La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de Produits), a été
élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal consiste à améliorer la
transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les nomenclatures internationales :
CITI rev.4 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la quatrième révision de cette nomenclature
d’activités a été adoptée par l’ONU en 2008 ;
Nace rev.2 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la dernière révision de cette
nomenclature a eu lieu en décembre 2006.
Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle nomenclature. Cette
situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un champ d’analyse homogène. Si la
nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités économiques sur le plan sectoriel, celles-ci
peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que
nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études
spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été amené à effectuer ses propres estimations.
Traitement des données statistiques
Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Statistiques Annuelles d’Entreprises
(ESANE) ou des publications professionnelles.
Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues de la Banque de données macroéconomiques (BDM) publiée par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi :
La fabrication de confiseries – Mars 2015
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle)
61
-
la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ;
le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes. La
technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée.
Le traitement de Xerfi sur ces données est double :
-
homogénéisation des séries statistiques par redressement ;
calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ;
mise en valeur des cycles économiques ;
dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements
internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels).
Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est
couramment utilisé.
Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés
EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des mouvements de
prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée est celle de production en
volume.
La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst = Valeur de la variable / Ind des prix
CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de biens et de
services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice.
FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises. Elles peuvent
être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons :
les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ;
des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables.
CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des ménages
représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction directe des besoins
humains individuels.
Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages résidents ou non.
Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les loyers « fictifs » (logements
occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation logement, les sommes remboursées par
la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail
ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des
revendeurs sont comptabilisées.
La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données publiées dans
leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans.
MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il se définit
comme suit :
MIA = Facturations - Exportations + Importations
Cependant, cette notion pourtant très pertinente doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un indicateur
imparfait, et ce pour plusieurs raisons :
-
les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations,
FAB pour les exportations) ;
les décalages dans les périodes d’enregistrement ;
les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est
souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques.
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TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la part occupée
par les opérateurs étrangers sur le marché national.
Taux de pénétration = (Importations/MIA)  100
TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN
TCAM %= ((Xn/X1)
1/(n-1)
-1)*100
où X est la valeur et n le nombre des années
LA METHODE DE LISSAGE
Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors intéressant
d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile centrée.
Méthodes de prévisions sectorielles
Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une méthode générale
d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes :
-
détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ;
-
positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ;
-
étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes :
o
o
-
examen du commerce extérieur :
o
o
-
analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ;
analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont
capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières
premières) mais également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de
coûts ;
analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son
évolution probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ;
analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une
profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la
conjoncture économique dans les différents pays ;
prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux
substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle.
Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues des
principaux instituts de prévisions) sont prises en compte.
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Traitement Xerfi des données financières
Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et financiers agrégés
au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience cumulée sur plusieurs centaines
de secteurs.
L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro » par
l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes méthodologiques,
conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de l’information disponible. Les problèmes
rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection d’échantillon, et de traitement de l’information
financière.
La disponibilité des comptes des sociétés
Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de déposer au
greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport de gestion. Ce dépôt
des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des comptes annuels par l’assemblée
des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement auprès des greffes des tribunaux de commerce,
ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées.
Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à titre
d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un nombre
statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les dispositions de
l’article 293.
L’identification de l’activité des sociétés
Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales se heurte à
l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal remplie, soit même parce
que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une connaissance intime des entreprises
appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au
code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des
sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions majeures.
La constitution des échantillons
Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un traitement
exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de code NAF, il convient
encore de signaler parmi les principaux obstacles :
- des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés,
- des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées,
- la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période,
- des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels.
Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions sectorielles.
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Méthode de traitement de l’information sur les sociétés
La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les problèmes
d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales.
Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs construits par
rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par exemple, été amenés à bâtir
des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité sectorielle, et de contourner certains
obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire.
L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les lignes qui
entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère essentiellement
statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple : confusions entre marchandises et
production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs d’imputations sur les postes autres charges
et autres produits, etc.)
Le traitement Xerfi des liasses fiscales
Postes et soldes de gestion
Correspondance lignes Cerfa
n°30-3398
CHIFFRE D’AFFAIRES NET
Ventes de marchandises
- Coût des marchandises.
= MARGE COMMERCIALE (*)
+ production vendue
+ production stockée
+ production immobilisée
= PRODUCTION (*)
- Achats de mat. premières et approvisionnements.
- Var. stocks de mat. prem. et approv.
(= Coût des matières premières et approv.)
= MARGE BRUTE
- Autres achats et charges externes
+Autres produits
- Autres charges
= VALEUR AJOUTEE CORRIGEE
+ Subventions d’exploitation
- Impôts et taxes
- Frais de personnel corrigés (1)
= EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Solde reprises - dotations aux provisions
- Dotations aux amortissements
EXCEDENT NET D’EXPLOITATION
+ Solde des opérations en commun
+ Produits financiers
- Charges financières
dont intérêts et charges assimilées
(Solde des opérations financières)
= RESULTAT COURANT AVANT IMPOT
+ Solde des éléments exceptionnels
- Impôt sur les bénéfices
RESULTAT NET
FL
FC
-FS-FT
FF + FI
FM
FN
FU
FV
FW
FQ
GE
FO
FX
FY + FZ + HJ
FP - GB - GC - GD
GA
+ GH - GI
GP
GU
GR
GV
HD - HH
HK
HN
(*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer
une marge commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit »(chiffre d’affaires + production stockée
+ production immobilisée).
(1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par
contre pas être retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables.
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Ratios de gestion
Postes et soldes de gestion
Correspondance lignes Cerfa
Rotation des stocks (en jours)
Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R
Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360
BT/(FS+FT)*360
Pour tous les autres secteurs
Stocks/Chiffre d’affaires net * 360
(BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360
Crédit Client (en jours)
(Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360
(BX+YS)/(FL+YY)*360
RQ : si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA
Crédit fournisseur (en jours)
Fournisseurs/achats TTC*360
DX/(FS+FU+FW+YZ)*360
RQ : si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW)
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