2014 - FWA

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2014 - FWA
17 JUILLET 2014
N°29
Pleinchamp
DÉPOT : BRUXELLES X
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE
PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE
Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be
CETTE SEMAINE
Natura 2000 : des commissions
sous pression ! .......................................3
Regards croisés sur le PGDA ...........4-5
TTIP : enjeux pour les
consommateurs et agriculteurs ...... 6
L’avenir du secteur laitier
au conseil agricole ................................7
Enquête
sur la Directive-cadre Eau.................. 8
Prévention des maladies du porc
à déclaration obligatoire ..................10
ÉDITO
Aides Vaches allaitantes: de la stabilité
pour préserver le revenu de tous les éleveurs!
Lorsque la Commission européenne avait marqué son accord concernant le
maintien d’une enveloppe d’aides couplées à 21.3% pour la Belgique, la FWA
pensait sincèrement que le plus dur était fait et que son action répétée à tous
les niveaux décisionnels européens avait porté ses fruits. Mais a posteriori,
les instances européennes ont conditionné l’octroi de cette enveloppe d’aides
couplées: pas d’incitation à une augmentation de la production, pas de
référence à un historique d’aides (donc abandon des quotas!), plus de primes à
l’herbe et une obligation de fixer le nombre d’animaux éligibles et l’enveloppe
(49.77 mil. €) en 2015. Une équation lourde de conséquences pour le secteur
bovin.
car elle permet une redistribution gratuite et
ciblée vers les jeunes qui s’installent et les producteurs récemment installés. Elle permet également de démonétiser les transferts des primes à
la vache allaitante. La FWA a également proposé
que cette réserve aide de manière privilégiée les
producteurs qui auraient une mauvaise ‘nouvelle référence 2015’ par rapport au ‘quota historique’ détenu en 2013. L’objectif est ici clairement
d’instaurer un nouveau système d’attribution
des aides qui ne pénalise aucun producteur en
place et cela, quel que soit le type d’exploitation.
Marie-Laurence Semaille
- Une aide dégressive pour les producteurs
touchés par une perte d’aides importantes. A
l’instar des mesures proposées en Flandre, une
enveloppe de 10% de la prime ‘vache allaitante’
pourrait être affectée à une aide ciblée et dégressive sur les exploitations qui sont touchées par
une réduction importante de leurs aides VA. La
FWA soutient cette mesure car elle est parfaitement complémentaire de la redistribution privilégiée de la réserve et de plus, cette aide dégressive permettra d’atténuer l’impact de l’abandon
de la référence historique 2013.
Les pages de l’UAW ........................ 11-14
PGDA III : tout sur les CIPAN ........15-16
Marchés..................................................18
Le carnet de champ “céréales”
du Cadco ............................................... 24
- Maintien d’une enveloppe d’aide pour les
vaches mixtes. La FWA a également défendu le
maintien de la prime VA pour les vaches mixtes
et la réinstauration de la prime à la race locale
menacée (MAE) pour les deux races mixtes
belges.
Quelques chiffres
pour mieux comprendre
Pour conclure, il est important de rappeler
que l’objectif et l’action de la FWA ont toujours
été et restent encore aujourd’hui d’éviter que
la nouvelle PAC n’hypothèque la rentabilité des
exploitations à l’avenir. Ces priorités sont essentielles pour la FWA et elles restent encore plus
pertinentes dans la réflexion relative aux aides
couplées, dans la mesure où la part de ces aides
teur. Néanmoins, la FWA a demandé que des re- dans le revenu final de certaines exploitations
cours puissent être possibles pour traiter les cas bovines est parfois proche des ‘100%’.
particuliers.
Pour ce faire, il est fondamental d’éviter un
passage brutal vers un nouveau système de
Pour rappel, voici les grandes idées soutenues
redistribution et il faut prendre en compte la
par la commission ‘Productions Animales’ et le
situation des exploitations les plus pénalisées
Comité Directeur Syndical de la FWA.
par les nouveaux critères distributifs tout en
favorisant l’installation des jeunes éleveurs.
- Une priorité majeure: le maintien d’une
La transition vers le nouveau système de redisprime suffisamment attractive liée à la productribution doit être la plus ‘amortie’ possible et
tion.
ne laisser aucun éleveur actif aujourd’hui sur
le carreau. Aucun éleveur ou type d’élevage ne
Pour la FWA, le mécanisme d’aides couplées à
doit être sacrifié! Les deux mesures complémenla VA n’a de sens que si le montant de la prime
taires proposées par la FWA vont dans ce sens:
reste intéressant. De plus, il est également essenune enveloppe d’aides dégressives pour amortiel que les aides restent liées à une réelle actitir la transition et une redistribution privilégiée
vité de production bovine. Un taux minimum de
de la réserve pour restaurer un soutien couplé
vêlage et de veaux présents tel que prévu dans
proche de la référence historique 2013 chez les
le système actuel devra être maintenu pour ga‘perdants’ du nouveau système.
rantir l’octroi des aides à de réels producteurs de
viande bovine.
En Wallonie, on dénombre 5552 producteurs
allaitants pour quelque 263 667 primes. Le quota
moyen est de 48.5 primes. Le nombre de femelles
de plus de 8 mois est de 520.000 bêtes. Autre
chiffre important pour comprendre le contexte
difficile de la réflexion: 3379 producteurs sont détenteurs de vaches viandeuses ou mixtes sans référence. 60% des producteurs allaitants activent
la possibilité d’utiliser des génisses pour ‘remplir’
leur quota. Les producteurs qui utilisent entre 30
et 40 % de génisses ont un quota moyen largement supérieur à la moyenne et sont des producteurs spécialisés dans la production de viande
bovine: 77 primes en moyenne. Par contre, les
producteurs qui n’activent aucune génisse ont
un quota moyen de 30 primes. Dans le nouveau
système, la possibilité d’activer au maximum 40
% de génisses devra disparaître et cela va engendrer des difficultés pour certaines exploitations
- La mise en place d’une réserve pour faciliter
dont il faudra tenir compte. L’année de référence
du nouveau système devrait être 2013: il s’agit l’installation des jeunes. La création d’une réd’un élément essentiel pour la pérennité du sec- serve présente en ce sens beaucoup d’avantages
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2 Pleinchamp -
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17 JUILLET 2014
ACTUALITÉS
Vers une décennie de marchés
agricoles plus stables?
Deux importantes organisations internationales (l’OCDE et la FAO) se sont
livrées à des projections concernant l’offre et la demande de produits agricoles
durant la prochaine décennie. Pour l’OCDE et la FAO, après une période de prix
«inhabituellement» élevés, les marchés agricoles reviennent à une situation
plus normale. Sur l’ensemble de la planète, les agriculteurs ont en effet réagi
en renforçant leurs capacités de production et d’approvisionnement. D’où,
déduisent les deux organisations, que les prix des produits agricoles devraient
être à la fois moins élevés mais relativement stables durant les dix années à
venir». Il reste à vérifier que ces prix s’établissent à un niveau suffisant et que
les prévisionnistes n’aient pas péché par excès d’optimisme…
Richard Cydzik
Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE
Il est important de noter que les données et
projections de l’OCDE et de la FAO sont macroéconomiques. Ainsi, à l’échelle du monde, la
demande de produits agricoles devrait rester
ferme, mais progresser moins rapidement qu’au
cours de la décennie écoulée. Pareillement, c’est
l’Asie, l’Amérique latine et autres régions en développement qui devraient assurer plus de 75%
de l’accroissement de la production agricole d’ici
2023.un accroissement par ailleurs nécessaire
pour faire face notamment à l’augmentation de
la population mondiale.
Enfin, il convient aussi de signaler que, dans
leurs projections, l’OCDE et la FAO n’ont pas
pris en compte deux changements politiques
de taille: à savoir la nouvelle loi agricole américaine de 2014 (qui réinstaure une large part de
couplage dans l’attribution des aides à l’agriculture) ainsi que la réforme de la Pac européenne
dont les maîtres-mots sont convergence et verdissement dans les aides dans l’Union (les modalités de la mise en œuvre de ces deux réformes
n’étaient guère connues au moment de l’étude).
Quelle est la substance des prévisions OCDEFAO pour 2014-2023?
Selon les deux organisations, les céréales demeurent toujours au cœur de l’alimentation humaine. Toutefois, des phénomènes déjà connus
sont voués à s’accentuer: «la hausse des reve-
nus, l’urbanisation et l’évolution des habitudes
alimentaires concernant la transition vers des
régimes plus riches en protéines, en matières
grasse et en sucre».
C’est ainsi que durant la décennie à venir, la
production du secteur de l’élevage devrait s’accroître plus vite que celle du secteur des cultures
alimentaires. Ceci vaut aussi, selon le Directeur
général de la FAO, José Graziano da Silva, pour les
biocarburants: «en effet, si l’agriculture contemporaine doit davantage avoir pour objectif de
nourrir les êtres humains, elle doit également
fournir des matières premières à l’industrie, qu’il
s’agisse de l’industrie des biocarburants ou encore de l’alimentation animale».
Toujours est-il qu’une «modification structurelle» de la production agricole mondiale
interviendra: elle favorisera les céréales secondaires et les graines oléagineuses. Les tonnages
de celles-ci vont augmenter pour répondre à la
demande de produits destinés à l’alimentation
humaine, à l’alimentation animale et à la production de biocarburants, mais au détriment de
cultures vivrières de base, comme le blé ou le riz.
Pour l’OCDE et la FAO, il s’ensuivra que «les
prix des végétaux devraient diminuer pendant
encore un ou deux ans, avant de se stabiliser à
des niveaux qui resteront supérieurs à ceux de la
période antérieure à 2008, mais nettement inférieurs aux niveaux records atteints récemment».
En revanche, les deux organisations s’attendent à une hausse des prix de la viande et des
produits laitiers (ainsi d’ailleurs que des produits
de la pêche et de l’aquaculture).
Point important en céréales: le volume des
stocks devrait connaître une hausse sensible par
rapport à la consommation prévue, ce qui devrait
considérablement réduire les craintes liées à la
volatilité des prix.¢
OCDE/Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2014), Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2014, Éditions OCDE.
http://dx.doi.org/10.1787/agr_outlook-2014-fr
L’essentiel par produit d’ici 2023
Céréales: les prix mondiaux des principales céréales fléchiront au cours de la période de projection, stimulant de ce fait les échanges mondiaux.
Les stocks devraient augmenter, notamment ceux
de riz en Asie qui devraient atteindre des niveaux
record.
Oléagineux: la part des superficies en oléagineux
dans le monde va continuer de croître, mais à un
rythme plus lent car la demande soutenue d’huiles
végétales va faire monter les prix.
Sucre: après avoir diminué fin 2013, les prix internationaux du sucre vont se redresser sous l’effet
d’une forte demande mondiale. Les exportations du
Brésil, premier exportateur mondial, seront fonction du marché de l’éthanol.
Viande: la fermeté de la demande d’importations des pays d’Asie, ainsi que la reconstitution du
cheptel entamée en Amérique du Nord, favorisera
une hausse des prix de la viande, ceux de la viande
bovine atteignant des niveaux record. Au cours de la
période de projection, la volaille deviendra la viande
la plus consommée, devançant la viande de porc.
Produits laitiers: les prix fléchiront légèrement
par rapport à leurs niveaux actuellement élevés, en
raison d’un accroissement constant de la productivité dans les principaux pays producteurs et du
retour de la croissance en Chine. Dépassant l’Union
européenne, l’Inde deviendra le premier producteur
mondial de lait et exportera des quantités considérables de lait écrémé en poudre pendant la période
de projection.
Produits halieutiques et aquacoles: l’accroissement de la production aquacole sera concentré en
Asie. L’aquaculture fait partie des secteurs alimentaires qui se développent le plus vite et sa production destinée à la consommation humaine dépassera celle de la pêche en 2014.
Biocarburants: la consommation et la production
de biocarburants, notamment d’éthanol fabriqué
avec du sucre et de biodiesel, devraient croître de
plus de 50 %. Le prix de l’éthanol montera parallèlement à celui du pétrole brut, tandis que celui du
biodiesel suivra plus étroitement l’évolution du prix
des huiles végétales.
Coton: l’écoulement prévu des stocks mondiaux
accumulés va stimuler la consommation en faisant
baisser les prix, avant que ceux-ci ne remontent à
l’horizon 2023.
NATURA 2000 :
DES COMMISSIONS SOUS PRESSION !
Le dossier Natura 2000 est un vaste chantier !
Depuis plus de 2 ans, les réunions des commissions de conservation se sont
mises en place et leur fréquence s’est accélérée suite à l’enquête publique telle
que prévue.
Jusqu’à présent, les avis émis par ces commissions ont le plus souvent résulté
d’un consensus entre les parties rassemblées autour de la table.
Rappelons que sont, entre autres, amenés à la concertation, les propriétaires,
les agriculteurs, les sylviculteurs, les naturalistes et les représentants de l’Union
des Villes et Communes. Participent également à ces discussions des représentants de la DGO3, dont on peut attendre, en qualité de représentants des
pouvoirs publics, une stricte neutralité.
Après avoir évacué des dossiers relativement généraux, les discussions sont
aujourd’hui pleinement consacrées aux dossiers agricoles.
Sans vouloir généraliser, il nous revient que les discussions, jusqu’à ce jour
relativement consensuelles, deviennent de plus en plus tendues au sein de
certaines commissions.
La Fédération wallonne de l’Agriculture tient à rappeler qu’il est essentiel que
les représentants du monde agricole puissent avoir au sein de ces commissions
une pleine expression de leurs points de vue. Les commissions de conservation
qui ne tiendraient pas compte du point de vue agricole et au sein desquelles les
représentants de l’administration sortiraient de leur devoir de neutralité sont
pour nous, à proprement parlé, inacceptables.
Si de telles dérives persistaient, la FWA ne manquerait pas d’interpeller officiellement la Direction générale de l’Administration et son ministre de tutelle.
NUTRILOR:
18
ans au 30/06/2014
Nous remercions tous nos clients
qui ont encore fait GRIMPER NOTRE
CHIFFRE D’AFFAIRES DE 10%
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- Pleinchamp 3
ENVIRONNEMENT
Regards croisés sur le PGDA
L’objectif premier du Programme de Gestion Durable de l’Azote en agriculture (PGDA) est de préserver la qualité des eaux souterraines et de surface. Au travers de ces quelques lignes, nous avons voulu
présenter le regard porté par deux acteurs directement concernés par le PGDA, certes avec des enjeux différents. D’une part Eddy Pussemier, agriculteur et d’autre part, Yves Renson, représentant d’un
producteur d’eau. Les efforts réalisés par l’un auront à moyen terme des conséquences sur le travail de l’autre.
Eau les cœurs !
Les unes bondissent, d’autres se laissent aller, c’est une valse, au fil des pavés
dodus. Juillet doute, les gouttes à gouttes la jouent serrée et la moiteur rend
presque fumant l’air parfumé. Une histoire d’eau et cela tombe bien. Car le
PGDA III est d’application depuis quelques semaines. Avec lui, de nouvelles
contraintes pour le monde agricole. Certains préfèrent parler de pratiques
culturales intelligentes. Ils les ont d’ailleurs déjà mises en œuvre. C’est le cas
d’Eddy Pussemier, agriculteur à Braine-l’Alleud.
Marie-France Vienne
On entendrait presque le bourdonnement
lointain de la capitale, mais ici, dans ce Brabant
wallon verdoyant, les quelques bourgs cossus
ne se bousculent pas aux portillons de la ville
dont ils accueillent pourtant régulièrement
nombre d’habitants. C’est ici que se déploie l’exploitation laitière d’Eddy Pussemier avec ses 150
bovins, ses 93ha de cultures dont la moitié en
superficie fourragère et l’autre en cultures de
céréales et de betteraves. Une partie du lait est
transformé en fromage à pâte dure, yaourts et
glaces, des produits qui sont vendus à la ferme.
Et depuis près de cinq ans, l’exploitation dispose
d’un distributeur de lait 24/24h qui délivre plus
de 50l/jour depuis son installation.
LS et étendue des surfaces Depuis 2001, le PGDA prévoit des mesures
de plus en plus contraignantes pour le métier.
Eddy Pussemier ne les ressent pas trop, parce
qu’à chaque aménagement ou construction
dans son exploitation, il a su tenir compte des
normes de stockage. Il a aussi eu la possibilité,
dès 2005, de pouvoir passer de 50 à 93ha : une
chance réelle pour l’autonomie alimentaire des
bovins mais aussi pour le LS (taux de liaison
au sol) et l’aisance pour épandre les engrais de
ferme. Il n’a de plus jamais été concerné par des
contrats en raison de l’étendue suffisante de ses
surfaces. Le Brabant wallon est d’ailleurs moins
concerné en général par cette problématique qui
cause difficulté à des collègues.
Pour un stockage surfait Si la mise aux normes a un coût, explique
Eddy Pussemier, cela permet en revanche d’être
4 Pleinchamp -
plus à l’aise dans la gestion des effluents d’élevage. L’agriculteur n’est plus obligé d’épandre
quand les citernes sont pleines, mais épandra
quand la culture le demande et que le sol peut
l’accepter. Plus besoin, donc, de faire attention
aux dates d’épandage quand les capacités de
stockage sont suffisantes.
On remet les couverts Avec ce nouveau PGDA qui impose une couverture de 90% de la SAU au 15 septembre et la couverture de la totalité des surfaces de légumineuses récoltées avant le 1er août, c’est une nouvelle contrainte qui vient s’ajouter aux autres et
qui peut avoir une répercussion sur le travail ! A
moins, comme Eddy Pussemier, d’être déjà
sensibilisé aux engrais verts depuis plusieurs
années. Sans doute est-ce parce qu’il fait partie d’un groupe de fermes pilotes, ce qui lui a
permis d’échanger et l’a poussé à entreprendre
des expériences qu’il n’aurait pas faites s’il était
resté seul dans son exploitation. Résultat ? Il ressent moins cette nouvelle donne comme une
contrainte, mais la considère davantage comme
une pratique culturale intelligente. Les principaux avantages des couverts, selon lui, se situent au niveau de la lutte contre l’érosion et de
l’amélioration des rendements au fil des années.
Couvrir permet un effet de rétention d’azote et le
taux d’humus s’en trouve amélioré. In fine, l’environnement s’en trouve embelli et c’est également favorable pour la faune et la flore. Eddy
Pussemier avance toutefois un bémol en ce qui
concerne les cultures de betteraves pour lesquelles la destruction des couverts peut poser
problème et engager un coût supplémentaire.
Eddy Pussemier
L’agriculteur préserve l’eau Eddy Pussemier participe chaque année aux
Journées Fermes Ouvertes. Cette année plus de
4.000 personnes se sont pressées dans son exploitation. Et cet élément, qu’il considère comme
une chance, n’est pas anodin. Il emmène ses visiteurs d’un jour dans les champs, ce qui lui permet de montrer au public que les agriculteurs
sont conscientisés à tout ce qui touche à l’environnement, y compris l’eau. Il explique que
l’agriculteur, grand consommateur d’eau, a
conscience de son importance. Et ce, particulièrement dans une exploitation avec des vaches
laitières puisqu’une vache boit entre 150 et 200l/
jour. Le métier d’agriculteur se transmet au fil
des générations et le souci de l’agriculteur est
de le pérenniser, il faut donc faire attention à
tout. Pratiquer la vente directe et être en contact
avec le consommateur fait que l’on a une appréciation différente du métier d’agriculteur. On
tient compte des remarques; le consommateur
est finalement la raison d’être des agriculteurs.
D’où la nécessité de renvoyer une bonne image.
Si les agriculteurs et producteurs d’eau ont un
intérêt commun à préserver la qualité de l’eau,
Eddy Pussemier regrette toutefois que l’on insiste trop lourdement sur les problèmes de nitrate chez les agriculteurs malgré les efforts qu’ils
fournissent depuis de nombreuses années. Quid
de la proportion de la pollution des autres
? L’agriculture ne fait que de l’épandage tandis
que les autres secteurs procèdent à des rejets
directs. Sont-ils suivis comme les agriculteurs
et ont-ils des pénalités ? Ne pourrait-on pas
accorder une rétribution aux agriculteurs qui
contribuent à rendre une eau saine ? Certains
sont pénalisés dans leurs rendements. La profession manque de reconnaissance et ce serait plus
stimulant d’être aidé si on ne pollue pas l’eau
que d’être pénalisé en cas de pollution …
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17 JUILLET 2014
La mémoire dans l’appeau
L’objectif de bon état fixé, par la DCE (Directive européenne cadre
sur l’eau), pour chaque masse d’eau d’ici 2015, semble désormais
difficilement atteignable. La tendance est pourtant à une légère amélioration
à laquelle les agriculteurs, de mieux en mieux formés et informés, sont loin
d’être étrangers. C’est le cas dans le Brabant wallon où les différents acteurs du
secteur mobilisent ensemble leurs forces.
Marie-France Vienne
Action sur le captage de l’Ornoy à Mont-Saint-Guibert
A commencer par l’IECBW (Intercommunale
des Eaux du Centre du Brabant wallon) qui loue
les efforts fournis par le monde agricole via le
PGDA et l’encadrement de Nitrawal afin d’améliorer la qualité de l’eau. Ce producteur et distributeur d’eau potable (distribuée à 200.000
personnes, ce qui représente 80.000 raccordements) produit environ 7.500.000m³/an pour
une distribution de 10 millions m³/an.
Un très lent processus d’amélioration
L’IECBW capte deux types d’eau : celle qui est
issue de captages dans les sables bruxelliens
qui sont les plus vulnérables à la pollution par
le nitrate (on y est très proche de la limite maximum des 50mg/litre) et l’eau qui se situe dans le
socle primaire (totalement exempte de nitrate),
riche en fer et en manganèse et devant donc
faire l’objet d’un traitement. Le mélange de ces
deux eaux permet d’aboutir à une eau dont la
teneur en nitrate tourne autour des 25 à 30mg/
litre. Malheureusement, souligne Yves Renson,
Directeur général adjoint de l’intercommunale,
on ne voit pas encore d’amélioration de la qualité
de l’eau dans les captages depuis 2001. On note
une stabilisation, voire dans certains cas, encore
une augmentation des teneurs en nitrate. Mais
les spécialistes savaient dès le départ qu’il s’agirait d’un processus à très long terme. Il faut, en
effet, près de 30 ans pour que l’eau de surface
arrive dans les nappes. Cela peut sembler déprimant pour le secteur agricole car les efforts
demandés depuis près de 15 ans, commencent à
porter leurs fruits..
Renson, puisqu’être deux fois au-dessus de la
norme sur l’une de ses parcelles prouve que l’on
est ponctuellement en sur-fertilisationet qu’il
existe de ce fait un réel risque de pollution.
Des efforts pour éviter les sanctions
européennes
Il faut certes à chaque fois aller un peu plus
loin. Néanmoins, le bon état écologique des
eaux, imposé par la Directive-cadre, fait qu’il n’y
aura pas moyen d’échapper à de nouvelles mesures plus strictes. Et si l’on ne se plie pas à ces
contraintes, se sont les sanctions européennes
qui se feront sentir. Si ses mesures ont amené
les agriculteurs à modifier leur façon de travailler, se sont tous les secteurs qui sont et restent concernés. N’oublions pas, souligne Yves
Renson, que derrière le PGDA III il y a une directive européenne, balise obligatoire à atteindre, et
que sans l’entrée en vigueur de celui-ci les agriculteurs risquaient d’être exposés à des mesures
plus strictes encore.
Rendez-vous
à la Foire
de Libramont 2014 !
99988781/2814 crt
Yves Renson, Directeur général adjoint de l’IECBW
puis dix ans pour modifier certains aspects des
précédents PGDA. C’est par exemple le cas pour
ce qui est du stockage du fumier au champ. Si
le secteur de l’eau a accepté de passer de 8 à 10
mois de stockage, il est désormais interdit d’en
stocker en zone inondable et sur des pentes de
plus de 10%. Une mesure qui, selon Yves Renson,
ne paraît pas impossible à réaliser et relève du
bon sens, malgré le carnet de contrôle que l’agriculteur doit tenir en y consignant les dates et
lieux de stockage. D’autre part, passer de 75% à
90% de CIPAN peut sembler contraignant mais
l’expérience des précédents PGDA a démontré
scientifiquement que c’est la mesure la plus efficace pour retenir le nitrate dans les couches
Des actions avec les agriculteurs
supérieures. Et si implanter des CIPAN a un coût,
L ’ I E C B W p a r t i c i p e a u x t r a v a u x cela permet en revanche d’augmenter le taux
d’Aquawal(l’Union professionnelle des de matière organique dans le sol. L’un des plus
Opérateurs du cycle de l’eau en Wallonie), gros changements de ce PGDA III porte sur le
membre de Nitrawal. Elle est par conséquent au « contrôle APL ».Si, sur 3 parcelles il en faut toucourant des demandes et besoins de chacun. Le jours 2 qui soient conformes, plus aucune ne
PGDA existe et il faut voir ensemble comment peut être supérieure à 100% de la norme. Une
l’appliquer au mieux et comment montrer au mesure finalement assez logique, tempère Yves
grand public tout le travail mené en amont par
les agriculteurs. L’IECBW a ainsi mené, avec
Nitrawal, une action sur le captage de l’Ornoy à
Mont-Saint-Guibert. Ce captage, situé au pied
d’un bassin versant entièrement cultivé, est in-
fluencé par des intrants d’origine agricole. L’eau
est captée à environ 3 mètres, soit une très faible
profondeur, ce qui signifie qu’elle réagit plus
vite aux modifications des pratiques agricoles.
Cela démontre aux consommateurs d’eau que
le service public et les agriculteurstravaillent
ensemble dans l’intérêt de tous. Les agriculteurs
ne sont pas les seuls responsables de la contamination des nappes. Tout le monde doit faire
un effort : il y a le PGDA au niveau agricole, mais
aussi tout ce qui a été entrepris au niveau de l’assainissement. A titre d’exemple, ce sont plus de
3 milliards d’investissements qui ont été injectés
depuis 2002 au niveau des stations d’épuration.
Un PGDA III dans la lignée
des précédents
Pour Yves Renson, le PGDA III ne constitue pas
une révolution par rapport à ses prédécesseurs.
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17 JUILLET 2014
- Pleinchamp 5
ACTUALITÉS
Négociations transatlantiques UE-USA:
enjeux pour les consommateurs et les agriculteurs
Dans « Plein Champ » du 3 juillet dernier, en page une, nous avons fait
écho à la journée que le Comité Economique et Social Européen (CESE) avait
organisé autour des négociations en vue de la création d’un grand marché
transatlantique. Comme annoncé, nous reprenons dans cette édition les
conclusions principales du débat. Reprécisons qu’elles émanent des catégories
«Agriculteurs» et «Consommateurs et Environnement» siégeant au CESE.
La Commission européenne a entamé en juillet
2013 des négociations avec les Etats Unis en vue
de conclure un accord établissant un «Partenariat
Transatlantique de Commerce et d’Investissement (PTCI)», dont l’objectif principal consiste à
éliminer les barrières non tarifaires afin de faciliter les échanges entre ces deux puissances. Ces
négociations ont été menées de manière plutôt
discrètes, du moins jusque début de cette année.
Suite à l’avis du CESE «Les relations commerciales transatlantiques et le point de vue du
CESE sur l’amélioration de la coopération et un
éventuel accord de libre-échange entre l’UE et
les Etats-Unis», les catégories «Agriculteurs» et
«Consommateurs et environnement» ont jugé
important de faire le point sur les aspects des négociations qui les concernent plus particulièrement au cours d’une réunion conjointe. Au cours
de la journée, le projet de partenariat transatlantique a été présenté comme une opportunité. Il
s’agirait donc d’un accord «gagnant-gagnant».
Cependant, certains intervenants ont clairement
indiqué qu’il y aurait aussi des perdants de part
et d’autre de l’Atlantique sous l’effet de la compétition entre les entreprises américaines et européennes.
la teneur des négociations. Mais la situation est
encore loin d’être satisfaisante. L’accent doit être
mis sur l’importance de la bonne information du
consommateur et la transparence notamment
dans les détails des négociations qui ne sont pas
rendus publics alors que c’est souvent là que se
situent les principaux enjeux (lorsque des dérogations aux principes généraux sont envisagés).
les discussions en cours de la différence dans les
modes de production agricole et agroalimentaire
des deux côtés de l’Atlantique. Ces différences
impliquent des coûts de production supérieurs
en UE. Cet aspect devra être pris en compte dans
les négociations tarifaires.
- Considèrent que toutes les parties prenantes
n’ont pas les mêmes capacités d’expertise et
donc d’influence. Les ONG et certains secteurs
professionnels (artisanat, PME) ont des ressources considérablement plus faibles que les
industries ou les firmes internationales. Ce déles agriculteurs, la production de l’alimentation
séquilibre structurel pose un problème de démo- Se félicitent de l’engagement de la ne se limite pas à une question de maîtrise des
cratie et de gouvernance. Il est nécessaire de proCommission pour son ambition de maintenir risques sanitaires et de certaines techniques.
poser des solutions pour faciliter l’implication
un niveau élevé des normes en termes de protec- L’Agriculture européenne produit également
des acteurs les moins favorisés dans le processus
tion des consommateurs et de l’environnement. des biens publics et s’appuie sur des valeurs ande négociation.
Dans ce cadre, il convient de rester particulière- cestrales. Il convient donc d’intégrer aussi des
ment attentif aux questions de sécurité sanitaire considérations éthiques, culturelles et environ- Estiment que le calendrier des négociations
des aliments (OGM, viande aux hormones, net- nementales.
devrait être rallongé.
toyage chimique des aliments, etc.). Il est nécessaire de continuer à observer le «principe de pré- Les Indications géographiques protégées reLa question concernant l’inclusion d’un mécaution» (inscrit dans le Traité de Lisbonne) en ce présentent une garantie pour le consommateur
canisme de règlement des différends entre les
qui concerne l’autorisation de la mise en marché tant sur l’origine du produit que sur la méthode
investisseurs et les États (RDIE) a suscité et susou non d’un produit et pas seulement des consi- de production. La protection des indications géocite toujours des inquiétudes dans une frange
dérations scientifiques.
graphiques sur le territoire américain contribue
importante de la population (ONG, groupe de
à une meilleure protection du consommateur
citoyens…) de part et d’autre de l’Atlantique. Il est
- Souhaitent que l’accord fournisse des solu- contre la fraude.
indispensable que les éventuelles dispositions
tions concrètes et pratiques aux barrières non
du PTCI relatives au RDIE n’entravent pas la ca- Suggèrent d’observer un cadre strict de simtarifaires en veillant à rendre plus compatibles
pacité des États membres de l’UE à légiférer dans
les systèmes réglementaires US et UE, tout en plifications et d’équivalence dans les procédures
l’intérêt de leur population.
respectant les seuils élevés des standards en ma- administratives pour exporter/importer les proLe débat a mis en avant que la société civile
tière de santé, de la consommation, de l’environ- duits afin de faciliter la participation des PME à
n’est pas un adversaire de ce type de négociaCe qui ressort
nement et de la sûreté alimentaire en vigueur cet accord.
tions mais qu’elle doit être impliquée dans les
des deux côtés de l’Atlantique.
discussions et qu’un maximum doit être fait
Sur la base de ces discussions, les participants:
- Se félicitent qu’en terme de transparence,
pour faciliter son travail.
- Soulignent que chez les consommateurs et les parties prenantes ont plus aisément accès à
- Insistent pour que l’on tienne compte dans
2014, année européenne de la lutte contre le gaspillage alimentaire
Implication de la société civile européenne dans l’élaboration de stratégies
préventives pour combattre la pauvreté alimentaire et réduire le gaspillage
afin de favoriser le don alimentaire.
Brigitte Huet
Geneviève Dupont, vice-Présidente nationale de
l’UAW
Dans un monde où beaucoup ne mangent pas
à leur faim et parce qu’on sait que les ressources
alimentaires ont leurs limites, le Comité économique et social européen (CESE) a commandé
sous la houlette de son président, Monsieur
Henri Malosse, une étude comparative** de la législation et des pratiques des Etats membres en
matière de dons alimentaires. Composé de délégués, répartis pour représenter équitablement
toute la société civile, le CESE a présenté cette
étude**, lors de la table-ronde du 7 juillet.
Ce long travail de préparation et cette rencontre ont veillé à établir des bonnes pratiques
et à élaborer des recommandations afin de légiférer et faciliter ainsi les dons alimentaires au
sein de l’Europe. Mais celle-ci ne dispose pas de
législation commune en matière de dons alimentaires et les cadres stratégiques sont diffé-
6 Pleinchamp -
17 JUILLET 2014
ajoutée spécifie que les dons alimentaires sont
taxés, s’ils sont effectués par les personnes imposables et il n’est pas permis d’accorder d’exonérations fiscales sur les dons alimentaires. La
directive-cadre relative aux déchets impose aux
Etats membres une hiérarchisation de la gestion
des déchets et il n’existe pas d’orientation spécirents d’un Etat membre à l’autre: certains sont
fique pour la redistribution des denrées alimenplus stricts et d’autres sont plus engagés. Cette
taires aux humains.
étude a proposé un inventaire des obstacles et
de la législation relative aux dons alimentaires.
Cette analyse comparative, le travail acLa législation alimentaire générale établit les
compli
par la section spécialisée «Agriculture,
principes et les prescriptions, instituant l’AutoDéveloppement
Rural et Environnement» ainsi
rité Européenne qui fixe les procédures qui y sont
relatives. Les Règlements relatifs à l’hygiène des que les synergies créées lors de cette table ronde,
denrées alimentaires fixent les règles sanitaires ont proposé des Recommandations et Bonnes
et les contrôles, applicables aux productions Pratiques. Entre autre, en Belgique, où l’aide à
d’origine animale destinées à la consommation «l’interprétation de la durabilité minimale des
humaine. Toutefois, l’interprétation du package denrées alimentaires» a permis d’élaborer dans
«Hygiène» exécutée de façon plus ou moins une circulaire, une liste non limitative des prorigide d’un pays à l’autre, paralyse les dons ali- duits alimentaires pouvant être utilisés par les
mentaires. La durabilité de tous les aliments et banques alimentaires et les organisations caril’indication de limite de date de consommation tatives et où l’interprétation de la traçabilité des
se fondant sur la composition des aliments im- denrées alimentaires permet de limiter la charge
posées assurent la sécurité mais freinent les administrative liée aux dons alimentaires. De
dons alimentaires. La législation fiscale relative même, l’interprétation de la Directive «TVA»
au Système Européen, soit la taxe sur la valeur pour les denrées alimentaires proches de leur
date de fin de consommation permet de donner une valeur TVA belge proche de zéro sur les
produits qui font l’objet d’un don. La loi dite du
«bon samaritain» en Italie dont le cadre légal de
sécurité et d’hygiène est garanti par les Banques
Alimentaires à la réception des dons, apporte
une sécurité supplémentaire pour les donateurs.
En France, les indications fiscales permettent
aux donateurs de denrées alimentaires d’obtenir un crédit d’impôt égal à 60% de leur valeur
et d’autre part, l’application de la hiérarchie des
déchets alimentaires incite aux dons, parce que
les instruments fiscaux sont plus onéreux lors
de l’envoi d’aliments considérés comme déchets,
que s’ils sont donnés.
Yves Somville, Secrétaire général adjoint de la
FWA et Rapporteur auprès de la section spécialisée du CESE
Les consultations des parties prenantes,
l’étude et l’analyse comparative de la législation
européenne et les quelques orientations des
Etats membres, permettront, si la volonté y est,
le développement d’une politique en matière de
dons alimentaires. Il est vivement souhaité que
l’UE publie, pour hiérarchiser les divers usages
des aliments, des orientations qui privilégient
l’alimentation humaine afin de prévenir le gaspillage. Il faudrait évaluer les mesures fiscales
encourageant les dons alimentaires et faire en
sorte que l’UE favorise une attitude commune
pour limiter la responsabilité incombant au donateur. Puisque l’objectif est de garantir que les
denrées comestibles ne soient pas gaspillées,
vu les dates de péremption, il est suggéré plus
de souplesse dans la constitution de la liste des
produits dispensés de l’obligation de porter une
date de durabilité minimale. Il est aussi suggéré
que les Etats membres se coordonnent et facilitent la coopération de la chaîne d’approvisionnement et des donateurs.
** La présente étude a été réalisée par Bio by
Deloitte à la suite d’un appel d’offres du CES EUR.
ACTUALITÉS
L’avenir du secteur laitier abordé au Conseil agricole
Le Conseil agricole des 17 et 18 juin a été l’occasion de présenter un rapport
concernant l’évolution de la situation du marché dans le secteur laitier, comme
le prévoit le règlement du «paquet lait», qui vise à garantir l’avenir à long
terme du secteur laitier après la fin du régime des quotas, en 2015.
La plupart des Etats membres ont accueilli
avec satisfaction le rapport de la Commission,
qui évalue en particulier les effets des mesures
du «paquet lait» sur les producteurs et sur la
production de lait dans les régions défavorisées et qui porte sur les incitations potentielles
visant à encourager les agriculteurs à conclure
des accords de production conjointe.
Selon ce rapport, la situation du marché
du lait de l’UE est actuellement favorable et
les perspectives à moyen terme sont bonnes,
même si la volatilité extrême des prix est susceptible de perturber le marché. La Commission
a précisé la manière dont le «paquet lait» a été
transpose dans la législation nationale: dans
certains cas, il a donne lieu a la conclusion de
contrats obligatoires entre agriculteurs et
transformateurs et, dans d’autres cas, a l’établissement de codes de bonnes pratiques.
Presque tous les Etats membres ont adopte
des critères nationaux pour la reconnaissance
des organisations de producteurs, et des négociations collectives dans le cadre du «paquet
lait» ont été menées par des organisations de
producteurs reconnues dans certains Etats
membres.
Néanmoins, le rapport conclut qu’il est encore trop tôt pour observer des conséquences
importantes du paquet lait sur le secteur laitier
dans les régions défavorisées.
Un observatoire européen du marché du
lait a été mis en place en tant qu’instrument
complémentaire du «paquet lait» et est actuellement mis en œuvre par les services de la
Commission. Cet observatoire surveille ce marché spécifique et a pour objectif de fournir aux
operateurs économiques des outils quantitatifs
et qualitatifs pour accroitre leur connaissance
du marché et les aider dans leurs décisions entrepreneuriales.
Les Etats membres ont continue à exprimer
des points de vues très divergents sur la question du marche du lait au cours de la dernière
année du régime des quotas. Certaines délégations ont estime que, au vu de la situation
actuellement favorable du marche, il serait
nécessaire de réduire les sanctions applicables
aux pays qui risquent de dépasser leurs quotas
laitiers nationaux, en adaptant les coefficients
de correction de la teneur en matière grasse
pour réduire le prélèvement supplémentaire
acquitte dans ce cas. Cependant, plusieurs dé-
Engager des travailleurs
saisonniers peut alléger
votre budget
Compte tenu de ce qui précède, la présidence
légations se sont opposées à cette demande,
estimant que les règles définies en 2008 pour grecque laisse à l’ actuelle présidence (itamettre fin au régime des quotas devraient être lienne) le soin de décider des travaux futurs sur
rigoureusement appliquées pour éviter toute ce dossier.
distorsion de la concurrence au sein de l’UE.
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Le travail saisonnier est un système de travail Les avantages pour l’employeur
temporaire permettant aux entreprises des secLe recrutement de travailleurs saisonniers est
teurs agricole et horticole de faire face à un suravantageux pour l’employeur eu égard au fait
croît temporaire de travail.
que ces travailleurs ne sont pas soumis aux cotiQuelles sont les entreprises
sations de sécurité sociale ordinaires :
qui peuvent engager des travailleurs
les cotisations sont moins élevées que les cosaisonniers ?
tisations versées pour les autres travailleurs
puisque l’employeur ne doit payer ni la cotisaIl s’agit de toutes les entreprises qui relèvent tion vacances annuelles ni la cotisation de modédes commissions paritaires n° 144 et 145, à savoir ration salariale ;
les entreprises agricoles et horticoles et notamles cotisations ne sont pas calculées sur le sament les entreprises actives dans le domaine de laire réel à 108 %, mais bien sur un salaire jourla culture de fruits et légumes. Le sous-secteur de nalier forfaitaire et ce, quel que soit le nombre
l’implantation et l’entretien de parcs et jardins d’heures effectivement prestées.
(CP n° 145.04) est toutefois exclu.
Quel est le nombre de jours pendant
lesquels l’employeur peut recourir à
des travailleurs saisonniers ?
L’employeur peut y recourir de manière illimitée, excepté dans le secteur de la culture du
champignon où le travail saisonnier est limité à
156 jours par année civile. Le travailleur, quant à
lui, ne peut prester que 65 jours de travail saisonnier par année civile. Dans le secteur de l’agriculture, ce nombre est réduit à 30 jours par année civile. Dans le secteur de la culture du chicon, il est
toutefois possible de travailler comme travailleur
saisonnier jusqu’à 100 jours par an[1]. Attention
: En cas de cumul du travail étudiant avec du
travail occasionnel, le statut d’étudiant prime.
Ceci signifie que si un travailleur preste comme
étudiant dans un secteur où le travail occasionnel est possible, il prestera d’abord ses journées
comme étudiant. Les jours de travail occasionnel
seront prestés par la suite. Vous trouvez de plus
amples renseignements à ce sujet dans notre
fiche «Etudiants – 2. Aspects de sécurité sociale»
dans la rubrique Social/Info+. Les travailleurs saisonniers ne peuvent travailler plus de 11 heures
par jour et 50 heures par semaine.
Les formalités
Les employeurs qui occupent des travailleurs
saisonniers doivent remplir une déclaration
DIMONA spécifique et journalière. Outre les
mentions ordinaires, ils doivent également y indiquer l’heure de début et l’heure de fin des prestations de travail. Ces données sont obligatoires
: même si l’employeur ne connaît pas l’heure de
fin, il doit en indiquer une ! L’employeur qui ne
remplit pas la DIMONA spécifique perd les avantages en matière de sécurité sociale, d’une part,
et s’expose à des amendes administratives ou
pénales, d’autre part.Par ailleurs, le travailleur
doit disposer d’un formulaire occasionnel [2].
Si le travailleur n’en dispose pas encore, l’employeur doit en introduire la demande auprès du
Fonds social et de garantie pour les entreprises
horticoles ou auprès du Fonds social et de garantie pour l’agriculture.
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[1] Cette exception dans le secteur du chicon ne
revêt plus de caractère temporaire. Elle a été
intégrée dans la loi du 27 juin 1969 depuis le 1er
janvier 2014.
[2] Ce document remplace les anciennes cartes
cueillette et agriculture. Les anciennes dénominations sont toutefois également utilisées pour le
nouveau document. Secrétariat Social Securex Legal 08/07/2014
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17 JUILLET 2014
- Pleinchamp 7
8 Pleinchamp -
DIRECTIVE-CADRE EAU
Frédéric Van Westeinde, étudiantstagiaire du Service d’Etudes de la FWA,
réalise une étude comparative sur l’impact économique de la Directive-cadre
sur l’eau entre la région wallonne, les
Pays-Bas et la France. Vous êtes nombreux à vous demander le réel impact
économique de la directive cadre eau sur
l’économie agricole. C’est pourquoi nous
vous invitons à prendre quelques minutes pour répondre à ce questionnaire
anonyme. Les conclusions de cette étude
vous seront présentées en septembre
à Gembloux. La date exacte vous sera
communiquée ultérieurement.
Vous pouvez répondre directement en
ligne via le site de la FWA (www.fwa.be),
par courrier ou par fax pour le 31 août au
plus tard à:
Bernard Decock
Service d’Etudes de la FWA
47, chaussée de Namur
5030 Gembloux
Fax: 081/60.04.46
Comment situez-vous votre niveau d’information
sur la Directive cadre eau
Par exemple: Programmes de mesures, objectifs des
mesures, financement possible…
Merci pour votre collaboration !
Vous sentez vous préoccupé(e)
par la qualité des eaux ?
❍ Non pas du tout
❍ Uniquement dans le cadre de mon activité professionnelle
❍ Uniquement lorsque je pratique mes loisirs
❍ Oui au quotidien
Quelle est pour vous la priorité
la plus importante dans la liste suivante
❍
❍
❍
❍
La lutte contre les pollutions de l’eau
Le prix de l’eau
L’épuration de l’eau
Autre :
Pour vous la directive européenne cadre
sur l’eau est synonyme :
❍
❍
❍
❍
❍
De contraintes supplémentaires
D’aides financières
De coûts supplémentaires
D’opportunités pour innover
De nécessité pour la préservation et l’amélioration, de la qualité des eaux
❍ Autre :
17 JUILLET 2014
Quelle est pour vous la mesure la plus
contraignante du programme d’action ?
❍
❍
❍
❍
PGDA (quantité azote, stockage, épandage…)
Bandes tampons / zones enherbées
Obligation de clôturer aux abords des cours d’eau
Autre :
Quels investissements avez-vous réalisé
pour respecter la réglementation ?
❍
❍
❍
❍
❍
Augmentation des infrastructures de stockage
Achat d’un nouveau pulvérisateur
Clôtures aux bords des cours d’eau
Achat d’abreuvoirs, pompes, bac à museau
Autre :
A l’échelle de votre exploitation, a combien estimezvous le montant de ces investissements réalisés depuis
2010 ?
❍
❍
❍
❍
❍
❍
Moins de 10 000€
10 001 à 20 000€
20 001 à 30 000€
30 001 à 40 000€
40 001 à 50 000€
Plus de 50 000€
A l’échelle de votre exploitation, a combien estimezvous le montant des coûts supplémentaires engendrés
chaque année pour respecter la réglementation visant
l’amélioration de la qualité des eaux? (exemple : transfert ou traitement d’effluents d’élevage, analyse de
sol, achat de semences CIPAN, …)
❍
❍
❍
❍
❍
Moins de 5000€
5001 à 10 000€
10 001 à 15 000€
15 001 à 20 000€
Plus de 20 000€
Votre SAU *
(Nombre d’hectares)
Superficie en céréales *(ha)
Cultures industrielles * (ha)
Cultures fourragères * (ha)
Prairies * (ha)
Nombre d’UGB *
Dans quel bassin versant se situe votre
exploitation?*
❍
❍
❍
❍
❍
Meuse
Rhin
Seine
Escaut
Je ne sais pas
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17 JUILLET 2014
- Pleinchamp 9
SANTÉ
Prévention des maladies du porc à déclaration obligatoire
Le Moniteur Belge de ce 9 juillet a publié l’arrêté royal du 18 juin 2014 portant
des mesures en vue de la prévention des maladies du porc à déclaration
obligatoire. Ce texte remplace l’arrêté ministériel du 22 janvier 2007 portant
des mesures temporaires en vue de la prévention des maladies épizootiques du
porc, et intègre des mesures de biosécurité qui étaient prescrites dans d’autres
arrêtés.
Les mesures prescrites concernent la biosécuPorcs importés
rité générale dans les exploitations porcines, la
Les mesures relatives à la prévention de l’inprévention de l’introduction de maladies par le
troduction
de maladies par le transport de porcs
transport de porcs provenant de pays tiers ou de
zones à risque et enfin la prévention de l’intro- provenant de pays tiers ou de zones à risque visent
duction de maladies à partir des sangliers.
- l’avertissement dans les 24h de l’UPC par le
transporteur lors du retour de tout pays tiers ou
Biosécurité générale
bien d’une zone à risque;
- le nettoyage et la désinfection de ce moyen
Les mesures concernant la biosécurité générale dans les exploitations porcines portent sur : de transport une première fois avant le retour en
- les conditions d’infrastructure et d’équipe- Belgique;
- un deuxième nettoyage et désinfection de ce
ment des exploitations porcines: lieu de (dé)
chargement, aire d’entreposage des cadavres, moyen de transport avant d’effectuer un nousas d’hygiène, équipement de nettoyage et dé- veau transport.
Sangliers
La prévention de l’introduction de maladies à
partir des sangliers concerne :
-.l’interdiction d’introduire dans un troupeau
des sangliers sauvages morts ou vifs provenant
de la chasse, ou des parties de ceux-ci;
- l’interdiction de contact avec des porcs pour
toute personne ayant eu des contacts avec des
sangliers dans les 48h qui précèdent;
- des conditions d’infrastructure: voir point
Biosécurité générale.
- l’avertissement de l’UPC si des sangliers pénètrent dans les installations où sont hébergés
des porcs.
Certaines de ces mesures existaient déjà dans
des arrêtés relatifs à la peste porcine.
* 6<*!
Le minimum
Ces mesures constituent un minimum pour
diminuer le risque d’apparition d’un foyer d’une
maladie épidémique dans les troupeaux! En effet, de telles maladies potentiellement ré-émergentes sont présentes dans de nombreux pays
tiers, et même dans certains Etats membres aux
frontières Est de l’Europe. Depuis plusieurs mois
et encore très récemment, des cas de peste porcine africaine et classique chez des sangliers et
dans des troupeaux ont été identifiés en Pologne,
Lettonie et Lituanie.
La population de sangliers sauvages en
Belgique représente également un risque pour
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10 Pleinchamp -
les exploitations porcines, étant donné la présence du virus de la maladie d’Aujeszky ainsi que
de l’agent de la brucellose porcine dans cette population.
Des informations complémentaires sont disponibles sur le site de l’Agence alimentaire :
- sur les maladies animales émergentes: www.
favv-afsca.fgov.be/publicationsthematiques/
maladies-emergentes.asp
- sur la biosécurité dans les élevages: www.
favv-afsca.be/publicationsthematiques/_documents/2014-07-10_biosecurite.pdf
- sur la peste porcine: www.afsca.be/santeanimale/pesteporcine
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17 JUILLET 2014
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sinfection;
- les conditions d’exploitation: accès limité des
étables aux personnes, protection contre les oiseaux et autres animaux (sauvages) (par ex. les
sangliers), vide sanitaire, registre des visiteurs;
- l’interdiction d’accès pendant 72h aux personnes, véhicules ou matériels provenant d’une
exploitation d’une zone à risque;
- l’arrêt des mouvements (standstill) suite à
l’introduction de porcs dans une exploitation:
règle des 4 semaines;
- all-in all-out: intervalle de temps entre l’arrivée du premier et du dernier porc.
Certaines de ces mesures existaient déjà dans
des arrêtés relatifs à la peste porcine et aux
conditions d’infrastructure («l’attestation sanitaire» depuis 1993).
Union des agricultrices Wallonnes
familiale!
Notre agriculture wallonne, une agriculture
17 juillet 2014
N°161
1
Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux
Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected]
Mot de la Présidente
par Marianne Streel, présidente UAW - [email protected]
À bientôt à la Foire!
C’est de Roumanie que je vous écris ce petit mot.
Notre projet d’échange entre les agricultrices
roumaines et huit de nos agricultrices wallonnes
se clôture. Comme vous pourrez le lire dans nos
pages, le dernier voyage a eu lieu de 1er juillet au
9 juillet dernier.
Les wallonnes ont été
accueillies par les familles
dont les dames avaient
visité notre région en
mai. Et quel accueil!
Les familles roumaines
nous ont ouvert leurs
exploitations, nous ont
fait découvrir aussi bien
leurs réalités agricoles et
leurs très belles traditions
que leur vie de famille. Le
thème de cet échange
était également d’expliquer aux producteurs
roumains quels intérêts
ils pouvaient trouver à
se regrouper en syndicat. Nous avons expliqué
comment la FWA, l’UAW
et la FJA fonctionnent et
quels sont leurs rôles. Les
agricultrices wallonnes
ont eu l’occasion de découvrir une agriculture
diversifiée allant d’une
agriculture de subsistance à une agriculture
industrielle en passant
par une agriculture familiale. Un tout grand
merci aux familles roumaines pour la chaleur
de leur accueil. Pour
certaines d’entre nous,
les roumaines ont même
organisé une soirée belge
avec des frites, des saucisses et la projection du
match de foot BelgiqueArgentine sur grand
écran. Nos agricultrices
reviennent enchantées,
la tête pleine de magnifiques souvenirs mais le
cœur un peu gros. A peine
rentrée en Belgique,
Marianne et Rose Marie
ont eu le bonheur d’être
enchantée par les rires de
nouveaux petits-enfants :
Baptiste et Valentin ont
eu la gentillesse d’attendre le retour de leurs
grand-mères pour venir
au monde. Je tiens à
remercier Monsieur le
Ministre de l’agriculture,
Carlo Di Antonio, ainsi
que Wallonie-Bruxelles
International pour le financement de ce beau
projet. Par leurs soutiens,
ils ont permis aux agricultrices wallonnes d’avoir
une meilleure vision du
fonctionnement des systèmes agricoles dans le
monde.
Pendant ce temps-là,
en Belgique des foins ont été rentrés et certains escourgeons battus…Puis la pluie est arrivée, noyant même
certains de nos enfants lors de camps scouts. Nous
attendons à présent le beau temps pour reprendre les
travaux.
Les concertations sur les aides couplées et le verdissement doivent à présent aboutir. Parmi les interrogations qui persistent, la définition de l’agriculteur actif est
essentielle et reste une de nos priorités.
Nous voici déjà en juillet, et presque déjà à
Libramont!
Je vous rappelle que nous vous attendons dans notre
stand (n°2918) du vendredi 25 juillet au lundi 28 juillet.
Nous y serons à votre disposition autour d’un café ou
d’un jus de pomme. Nos agricultrices de la province du
Luxembourg y vendront comme chaque année, leurs
succulentes gaufres et y distribueront du lait provenant
d’une ferme voisine.
Plusieurs moments forts
lors de cette Foire :
Nous organisons sur le stand notre concours photo
«L’agriculture, une histoire de famille». Vous trouverez
dans nos pages, un bulletin de vote. Passez par le stand,
venez apprécier les photos, choisissez celle qui vous
parle et déposez votre bulletin dans l’urne qui se trouvera sur le bar du stand. Chaque soir, à 17 heures, nous
tirerons au sort un «électeur» à qui nous remettrons un
lot « Tupperware » et un bon « Accueil Champêtre ».
Nous organisons également en collaboration avec
le CSA (Collectif Stratégies Alimentaires – l’ONG de
la FWA), un concours sur l’agriculture familiale dans
nos provinces ainsi qu’au Brésil, en RD Congo et aux
Philippines. Le CSA sera sur le stand le vendredi et le
samedi de 14h30à 16h30 pour discuter avec vous des
enjeux de l’agriculture familiale dans le monde. Le prix
du concours sera un panier de produits belges et burundais (en provenance directe de la Foire Agricole de
Bujumbura) d’une valeur de 50€ à gagner par jour et
venir récupérer sur le stand.
Le vendredi, l’inauguration du stand FWA se déroulera vers midi sur le stand. Bienvenue à toutes. Cette année le thème de la foire sera « La PAC pour les nuls ». La
Foire de Libramont et le FWA seront à votre disposition
pour vous expliquer les enjeux de la nouvelle PAC.
Le samedi, les Femmes Chefs d’Entreprise en collaboration avec l’Union des Agricultrices Wallonnes et le
soutien de la Ministre de L’Egalité des Chances, Joëlle
Milquet et le député de la Province de Liège, Robert
Meureau, vont remettre un prix à deux dames (une de
la province de Liège et une choisie par l’association des
Femmes Chef d’Entreprise) pour mettre en valeur leurs
prises d’initiatives à travers leur métier. Cette remise de
prix se fera le samedi à 15h30 dans le stand.
Je me réjouis de vous rencontrer nombreux sur le
stand à Libramont pour l’inauguration du vendredi ou
à un autre moment autour d’un café ou d’un jus de
pomme.
Je ne peux terminer ce mot sans penser aux familles
de Sébastien Fiasse et de Stéphane Graff qui sont dans
le deuil. La vie nous semble injuste quand deux jeunes
nous quittent et dans leur cas deux jeunes papa qui laissent une jeune épouse et des enfants dans le désarroi.
Je pense également à leurs mamans qui malgré leurs
chagrins devront être fortes pour soutenir leurs familles
endeuillées. Denise, Annie, au nom de l’UAW, je vous
transmets mes plus sincères condoléances. Françoise,
Aline, nous sommes de tout cœur à vos côtés et sachez
que les portes à l’UAW seront toujours ouvertes.
Nous vous invitons
à passer dans le stand UAW FWA FJA pendant la Foire
(N° 29.18)
qui symbolise
Vous pourrez voter pour la photo
iliale »
le plus à vos yeux « L’Agriculture Fam
Bulletin de participation
« L’Agriculture : une affaire de famille ! »
Nom………………………………Prénom……………………………………
Adresse………………………………………………………………………
……………………………………………………………………… ……
GSM……………………………….Mail……………………………………
Je vote pour la photo n° ……
Je suis ❍ chef d’exploitation
❍ conjointe aidante
❍ aidante
❍ conjointe ou fille d’agriculteur et j’exerce une autre profession
❍ autre
Je souhaite être informée des activités UAW ❍ oui
❍ non
Des bulletins sont également disponibles dans le stand. Avec le soutien de ACW et Tupperware
L’agricultrice au quotidien
« La profondeur des champs »
Depuis plusieurs années Michel Loriaux a
développé un travail personnel à la notion de
territoire géographique et humain. Si ce qui
l’intéresse est avant tout dans l’imaginaire,
avec ces bouts d’histoires qui constituent
la trame de ses images. Parfois ces histoires
s’entremêlent avec la sienne et donnent à
son travail une perception intime des moments traversés et vécus. C’est pour se «frotter» au réel qu’il est devenu photographe. Sa
photographie propose une vision subjective
du monde qu’il traverse.
« Comme photographe et surtout comme
citoyen, ce qui m’intéresse fondamentalement c’est les gens dans leur quotidien, dans
leur simplicité.. »
Dans ce cadre je prépare un grand reportage sur les femmes agricultrices, je suis à
la recherche d’exploitantes de fermes qui
accepteraient que je les photographie au quotidien
avec discrétion pour me confronter à leurs réalités.
J’aimerais réaliser un ouvrage photographique sur
ce thème.
Contact : Gsm :0494/203717
www.mloriaux.be
Mail : michel_loriaux@hotmail .com
2
L’Union des Agricultrices Wallonnes
et le Groupe de Soutien aux Agriculteurs
UAW
par Christine Gonay, vice-Présidente UAW
Espace d’aide et de soutien, le Groupe de Soutien aux Agriculteurs propose une écoute en toute confidentialité et un
accompagnement. Il permet de créer un lien, de l’empathie
et un réflexe de solidarité au sein de la profession.
Préoccupées par les difficultés rencontrées dans le monde
agricole, les dames de l’UAW ont
constitué en son sein depuis 2001,
un groupe d’agricultrices bénévoles
qui viennent en aide à leurs pairs
et offrent à celles et ceux qui le demandent, des visites et un accompagnement spécifique au secteur.
Dans un but déontologique, ces tandems d’agricultrices bénévoles préservent une certaine distance
géographique entre elles et la personne aidée afin de
permettre aux demandeurs d’être à l’aise.
L’originalité de la démarche des bénévoles
de l’UAW au sein du Groupe de Soutien aux
Agriculteurs, réside dans le fait qu’il s’agit d’une aide
organisée par les agricultrices elles-mêmes. Cellesci, avec l’appui de formations pointues, peuvent ainsi
mettre leurs compétences aux services de ceux qui
En binôme, elles se rendent sur
en ont besoin.
le terrain et proposent aux agricultrices et agriculteurs en situation
Leur connaissance des réalités du secteur agricole
difficile, une aide au classement, un est la particularité qui les distingue fortement et
accompagnement de la profession constitue un atout essentiel.
et une écoute en toute confidentialité pour rompre l’isolement.
Bes in d’aide?
Nous sommes
à vos côtés!
Et nous vous proposons gratuitement:
> Un accompagnement de la profession
> Une écoute pour rompre l’isolement
> Une aide au classement
Union des Agricultrices Wallonnes
Jacqueline Diet : 0495 89 84 51 - Marianne Streel : 0475 40 15 07
Paule Scutenaire : 0476 62 25 89 - Annie Vanderheyden : 04 381 07 66
Brigitte Huet : 081 62 74 95
Roumanie-Wallonie ; Histoires agricoles
par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW
Voici arrivée la dernière partie de notre grand projet
d’échange entre agricultrices roumaines et wallonnes. Ce
début de mois de juillet, un groupe de 8 agricultrices wallonnes ont pris l’avion pour Sibiu, petit aéroport situé près
des Carpathes et ont pu découvrir non seulement des paysages majestueux mais aussi des familles accueillantes.
9 jours passés au sein des montagnes vous chan- sans roumains mais également de grands moments
gent une vie ! C’est ce que l’on pourrait retenir de d’amitié, pour preuve la difficulté de se dire au revoir
ce voyage. Le département de Hunedoara qui com- le dernier jour.
prend le Pays de Panduren, peut enchanter bien des
personnes. La Roumanie nous a ouvert ses portes
avec ses contradictions, mais aussi avec ses habitants qui ont le cœur sur la main.
Chaque famille a veillé à ce que les visites organisées au sein des fermes soient les plus instructives.
Le programme contenait aussi bien des visites,
des rencontres avec d’autres agricultrices que des
moments de cultures avec la cérémonie du sel, les
chants traditionnels, les costumes aux broderies artisanales représentant cette région.
C’est ainsi que nous avons pu visiter une laiterie
au top de la modernité ensuite une ferme traditionnelle comprenant 8 vaches, 3 cochons quelques volailles. L’agriculture en Roumanie est à deux vitesses
pour le moment ; il y a ceux qui ont obtenu les aides
et qui ont pour se regrouper pour s’organiser autour
des bâtiments d’une ancienne ferme d’Etat, monter
une étable de 300 vaches laitières, des serres de
légumes et un système de valorisation du fumier
hors du commun et ceux qui n’ont pu se développer
comme ils le souhaitaient, qui reçoivent les informations après plusieurs recherches sur internet ou dans
les journaux. Aucune structure n’est encore mise en
place, style syndicat, pour les aider. Pour le moment,
tous peuvent aller à l’administration, mais peu font
cette démarche. Le spectre du communisme plane
encore sur certaines régions.
Quant aux familles qui nous ont reçues, nous
n’avons qu’un mot : Merci ! Pour tous ces moments
partagés dans la joie, la bonne humeur et ce malgré le barrage de la langue. Ces échanges apportent
non seulement une lumière sur la vie réelle des pay-
Etre agricultrice aujourd’hui :
les avantages du statut de conjoint aidant et de la cotitularité
UAW
On entend régulièrement parler de mini et
de maxi statut, quelle est la différence entre les
deux ?
Le mini statut a été créé en 1990 afin de permettre
aux femmes d’avoir un statut au sein de l’exploitation. Il était facultatif et a eu peu de succès malgré
l’avancée majeure qu’il représentait. En 2003, les
conjoint(e)s de tous les secteurs économiques se
sont organisés pour réclamer un statut et après pluEt quelles sont les condi- sieurs mois de négociations, ils ont obtenu un statut
tions pour avoir accès à ce social complet, c’est le Maxi-Statut ! Ce statut est
obligatoire pour les CA nés après 1956. Il présente
statut ?
des avantages en termes de cotisations et évite ainsi
Le conjoint ou cohabitant des coûts trop importants au sein de l’exploitation.
on
ces
’
Inf
orm
ati
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ha
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Avec la nouvelle
PAC, on reparlerait
de la cotitularité,
pouvez-vous nous
expliquer en quoi ce
régime consiste ?
e ‘j
La cotitularité offre
au conjoint-aidant la
possibilité d’avoir une
gestion en commun des
aspects liés à la PAC au
niveau de l’exploitation. Le conjoint aidant
devient titulaire indivis
des quotas et de toutes
attributions administratives (DPU, vaches
allaitantes,…). L’accès à
ce droit pour les CA est
une opération neutre et
donc indépendante tant
des droits de propriété des moyens de production
ou du patrimoniaux (indiqués dans le contrat de
mariage) que du statut social du cotitulaire. Le seul
effet est une modification au niveau de la carte CTI
c’est-à-dire au niveau de l’identification du titulaire
des droits attribués administrativement. Le numéro
d’exploitation et de producteur restent identiques.
up
L’obtention du statut de
conjoint aidant (CA) est un réel
atout pour les agricultrices. Il
a permis la reconnaissance du
travail effectué depuis toujours
par les femmes au sein de la
ferme mais également de leur
faire bénéficier d’un statut social propre et complet. Elles
ont aujourd’hui des avantages
sociaux comme tous les indépendants tels que la pension,
les prestations familiales, les
soins de santé, l’incapacité de
travail ou la maternité (cette
dernière offre également l’accès à 105 titres services).
légal d’un indépendant est considéré directement
comme un conjoint aidant à condition qu’il n’ait pas
de revenus propres provenant d’une autre activité
qui lui ouvre des droits personnels à la sécurité sociale. Il faut également que le CA apporte une aide
effective et régulière au sein de l’exploitation. Si le
conjoint ou le cohabitant légal, n’est pas dans le
cas, il doit faire une déclaration sur l’honneur dans
les 90 jours du début de l’activité du conjoint ou de
l’évènement nécessitant l’assujettissement du CA
(mariage,…). Depuis le début de cette année, le CA
aidant peut gagner jusque 3000 € par an d’une activité indépendante propre.
Éq
Christine Le Borne, le
statut de conjoint aidant
semble présenter de nombreux avantages, qu’en estil exactement ?
Les personnes nées
avant 1956 peuvent
pour leur part choisir
entre le mini et le maxistatut. Le Mini-Statut
leur offre une protection
en cas d’incapacité de
travail et il reste couvert via couverture du
conjoint aidé.
Gro
L’union des Agricultrices Wallonnes a créé il y a quelques
temps, un groupe « Jeunes Agricultrices », espace de rencontre et d’expression pour les agricultrices et dames de
moins de 45 ans issues d’exploitations cotisantes FWA ou
membres FJA au sein de notre mouvement. La dernière
réunion portait sur les avantages du statut du conjoint
aidant et de la cotitularité. Voici un petit résumé de la
rencontre avec Christine Leborne du service d’étude de la
FWA.
s
Par Aurélie Noiret, coordinatrice de l’UAW
UAW
Si vous souhaitez recevoir des informations relatives aux prochaines activités organisées par le groupe des Jeunes
Agricultrices, contactez Aurélie Noiret au
081/627 494 ou [email protected]
La Province de Liège à la
5 trucs et astuces pour mieux
découverte des Cantons de l’Est organiser son frigo
Par Aurélie Noiret, coordinatrice de l’UAW et Veronic Stas, Présidente Provinciale
Comme chaque année, le comité de la province
de Liège a organisé une journée de détente pour
partir à la découverte des richesses du patrimoine de notre belle province de Liège. Cette
année, nos pas nous ont menés plus à l’Est de la
province et plus précisément à Eupen.
La journée a commencé par la visite du barrage
d’Eupen et la découverte des procédés de potabilisation. Après l’accueil, notre guide nous a emmenés
visiter l’intérieur des bâtiments et nous a retracé son
histoire depuis sa construction en 1938 et son inauguration par le régent Prince Charles de Belgique en
1952. Il nous a dévoilé le fonctionnement du barrage
qui, après le passage dans les différents bassins de
décantations, est capable de fournir quotidiennement 66 000 m3 d’eaux potables aux régions d’Eupen, Spa et Seraing. Le guide nous a également expliqué que les systèmes d’eaux potables sont reliés
avec ceux du Barrage de la Gileppe situés à environ
dix kilomètres. Afin d’anticiper le durcissement des
«Réglementation eau» normes européennes sur la
qualité de l’eau en provenance des eaux de surface
(plus sensibles aux éléments polluants), la SWDE a
entrepris d’importants travaux de modernisation
de la station en 2006. Ces travaux ont été complétés en 2009 par une étape de filtration sur des
membranes de nanofiltration.
Pendant l’après-midi, nous sommes partis à la
découverte de l’Histoire d’Eupen et de ses nombreuses Eglises. Le guide a partagé avec nous sa
passion pour cette belle ville et nous a ainsi fait
découvrir ses beautés cachées et ses jardins secrets.
Cette journée fut également pour moi l’occasion de rencontrer les agricultrices membres de
l’UAW de la province dont je m’occupe. Je les remercie pour ces belles rencontres et j’espère les
revoir prochainement à Libramont ou lors d’une
autre activité dans notre belle province.
L’année 2014 a été décrétée par l’Union Européenne comme
celle de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Conscientes
de l’importance de cette thématique pour le secteur, le bureau
de l’UAW a décidé de suivre cette démarche en organisant ses
cinq journées provinciales et son congrès annuel autour du
gaspillage alimentaire. Dans la même optique, vous pourrez
retrouverez chaque mois des trucs et astuces pour vous aider à
lutter quotidiennement contre le gaspillage alimentaire.
1. Ranger les aliments dans un endroit approprié
La majorité des frigos possèdent des zones de
températures différentes, pour une meilleure conservation des aliments, il est important de les conserver
à bonne température ! La zone la plus froide se situe
près de l’évaporateur (dans le schéma ci-dessous,
supposé en haut). Vous ne savez pas où se trouve
l’évaporateur ? La notice d’achat doit vous expliquer où se trouve la zone la plus froide. Vous pouvez
également mesurer la température d’une partie de
votre frigo en mettant un thermomètre dans un verre
d’eau pendant au moins une nuit.
Le frigo ci-dessous vous explique comment bien
placer les aliments dans votre frigo.
0-5°C: viande crue, viande
hachée, volaille,
crème fraîche,
sauces, plats cuisinés sous vide…
5 à 7°C:
viandes et légumes
cuits, potages, lait et
crèmes entamé
Bac à légumes:
Légumes et fruits,
fromage
Porte: Beurre,
œufs, sauces
entamées,
boissons
2. Emballer les provisions afin d’éviter
leur oxydation, leur déshydration et/ou leur
contamination. Pour la conservation des restes,
il est recommandé de les refroidir rapidement
(dans les 2h) et de les conserver dans des boites
fermées propres.
3. Pas trop de provisions à la fois. Le
frigo nécessite une bonne circulation de l’air,
par conséquent il est préférable de réserver les
« grosses courses » aux aliments non périssables.
4. Congeler ! Vous pensez ne pas pouvoir
consommer votre viande ou vos restes avant
qu’ils périment ? N’hésitez pas à les congeler en
petites portions !
5. Nettoyer régulièrement
Le frigo doit être nettoyé une à deux fois par
mois à l’eau tiède additionnée de détergent de
vaisselle.
Envie d’en savoir plus ? Le site www.
ecoconso.be fourni de nombreux trucs et
astuces pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
3
A vos agendas !
L’Union des Agricultrices Wallonnes du Hainaut vous invite à sa
juillet 2014
JOURNEE PROVINCIALE
LUNDI 28 JUILLET 2014
MARDI 9 SEPTEMBRE dès 9h30’
Au ROMANTIK - Rue de la Justice, 1 - 7904 Pipaix
UAW-FWA JODOIGNE
2014
Année européenne de la lutte
contre le gaspillage alimentaire.
Visite Foire de Libramont Départ en car 8h Jodoigne parking «Carrefour»;
8h10 Thorembais-Saint-Trond,»Rond point des vaches». Acceuil café au stand
UAW FWA FJA. Départ de Libramont: 18h. PAF: 10€, entrée foire non comprise.
Inscription pour le 22/07 chez Marc Decoster: 010/81.24.02 ou 0475/81.04.15
ou Christiane Mauen 010/86.69.78 ou 0476/45.26.30
JEUDI 28 AOÛT 2014
Les agricultrices de
l’UAW du Brabant
Wallon vous invitent
à une journée à
la mer du Nord,
à La Panne,
Animations diverses pour
petits et grands !
Bienvenue à toutes et tous !
JEUDI 07 AOUT 2014
UAW HERVE AUBEL
Excursion annuelle. Départ 8H Barchon, parking Léonard, 8H15 parking
scar à Herve ; 10H: acceuil café 11H: visite de l’ardoisière+film explicatif ; 13H:
repas à Bouillon ; 15H30: spectacle de rapaces ; 16h30 : Visite guidée du château de bouillon. Retour à Herve vers 20H. Possibilté souper au restaurant
«Quai des Champs», place de la gare à Herve. Inscription pour le22/07 chez
Marie-José Géron au 087/67 44 66 ou 0471/ 03 50 97 ou mj.geronhalleux@
gmail.com ou chez Veronic Stas au 0494/76 26 31 ou [email protected].
PAF: 64 € enfant - 12 ans 50€. Repas du soir: 22€; a verser au compte BE13
1030 1204 4539 UAW Herve Aubel. Communication: Nom et prénom
DEPART :
RETOUR :
7H00 de THOREMBAIS-SAINT-TROND, PARKING OKAY
7H40 de NIVELLES, HOTEL SUD
8h45 Petit-déjeuner sur la route
On quitte la station balnéaire à 18h !
Prix : 22€ comprend le car, le pourboire et le petit-déjeuner. Paiement dans le car. Attention toute réservation engage paiement !
Inscriptions obligatoires avant 12 août uniquement chez Geneviève Dumonceau T. 067 77 22 65 et G. 0491 73 73 34
VENDREDI 22 AOUT
GROUPE JEUNES AGRICULTRICES
Journée familiale au domaine des « Grottes de Han». Au programme : découverte des grottes et de la réserve d’animaux sauvages. RDV à 9h30 sur
place : 2, rue J. Lamotte Han-Sur-Lesse. PAF : 39€/pp , 22€/enfant 4-12 ans.
A payer sur place. Inscription chez Aurélie Noiret : [email protected] ou
La quinzaine du boeuf
081/627 494.
Par Christiane Collinet, Présidente de l’UAW Luxembourg
Plusieurs exploitations viandeuses ont
ouvert leurs portes, des animations, dégustations et concours ont été organisés.
Les dames de l’UAW du Luxembourg
en partenariat avec la FWA ont tenus
à être présent sur le site de la foire de
Libramont pour promouvoir la viande de
bœuf lors d’une journée dédiée au marathon pour les familles et sociétés.
les dames ont sensibilisé le publique à mieux
connaitre notre viande par des dégustations, distributions de folders et bien sûr le dialogue.
Des animaux étaient présents grâce à la FWA
pour le bonheur des enfants et parents. Justine Henin
et sa fille ont elles aussi caressé les animaux....
Une vingtaine de dames se sont relayées pour
mettre en avant notre savoir- faire au service du
consommateur!
Merci à toutes pour votre disponibilité.
JEUDI 28 AOUT 2014
UAW TOURNAI
Excursion, second voyage annuel.Départ à 8H30 de Kain (parking Hall
Tournai Expo); 10H00: arrivée à Gand et déjeuner (café + croissant); 10H30:
promenade guidée dans la ville avec, entre autres, visite de la cathédrale et
son célèbre «Agneau Mystique»; 12H30: départ pour la croisière sur la Lys
avec son diner à bord du bateau (assiette anglaise); 15H00: arrivée à SintMartens-Laethem, temps libre; 16H00: départ en bus vers le château d’Ooidonk; 16H30: visite guidée du château et des jardins d’Ooidonk; 18H00: temps
libre au jardin; 18H30/19H (selon la météo): souper au «Koetshuis» à coté du
château, menu: apéritif maison+ filet de poulet, sauce estragon, frites, salade
+ coupe brésilienne + 1 boisson incluse (type eau, soda, bière); retour prévu
à Kain vers 22H00. PAF: 75€/pp (voyage en car, déjeuner, visites guidées+ entrées pour Agneau Mystique, chateau d’Ooidonk, la croisière sur la Lys, le diner
et le souper) à verser au BE92 1030 1288 6823. L’intervention des caisses
locales vous sera remboursée le jour même. Amies et connaissances bienvenues, maximum 50 personnes. Inscription pour le 23 août au plus tard.
MARDI 09 SEPTEMBRE 2014
UAW PROVINCE DU HAINAUT
9H30.PIPAIX au Romantik. Journée Provincialesur le thème de la ‘Lutte
contre le Gaspillage Alimentaire ‘ : Les aspects communications et sociaux.
Prochaine édition le 21 août 2014, articles et agenda pour le 14 août 2014.
Durant 15 jours, la Province du Luxembourg
mettait à l’honneur la viande de bœuf. 4
PGDA III
CIPAN: attention devant,
il y a du changement!
Nouveau Programme de Gestion Durable de l’Azote, nouvelles
obligations dans le cadre de la conditionnalité, à la veille de
l’implantation des Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrate (CIPAN), il
nous semble important de faire le point sur les derniers changements
en la matière.
Nitrawal
Obligation d’implantation:
cinq situations
Après apport de matière
organique
Partout en Wallonie, après tout
apport de matière organique réalisé
entre le 1er juillet et le 15 septembre,
tout agriculteur doit implanter une
CIPAN ou une culture d’hiver. Le
semis de la CIPAN doit être réalisé
avant le 15 septembre. La destruction pourra intervenir dès le 15 novembre. Sur pailles enfouies, il est
possible d’apporter l’équivalent de
80 kg d’azote organique par hectare (environ 13 tonnes de fumier de
bovins par hectare) sans devoir implanter un couvert.
Sur une parcelle en pente
Partout en Wallonie, sur la partie
réellement en pente des parcelles
En cas d’engagement MAE 4
(couverture hivernale du sol)
Un grand nombre d’hectares de couverts
sont concernés par cette mesure. Dans ce
cas, tant la fertilisation minérale que le pâturage sont interdits. Le semis de la CIPAN
doit être réalisé avant le 15 septembre. La
destruction ne pourra être réalisée qu’à
partir du 1er janvier.
ayant un code R10 ou R15 sur l’orthophotoplan de la déclaration de superficie, un
couvert doit être implanté ou apparaître
Puis-je faucher?
(repousses) pour le 15 septembre. Ce couvert ne peut être détruit qu’après le 1er janDans tous les cas, un couvert peut être révier. Cette obligation ne concerne pas les
cultures sarclées. L’objectif de ce couvert est colté avant la date de destruction autorisée
de limiter les risques d’érosion sur ces par- à condition que la récolte ne détruise pas le
couvert en place, c’est-à-dire qu’elle n’emcelles en pente.
pêche pas la repousse de celui-ci. La récolte
En zone vulnérable
est considérée comme une exportation
d’azote favorable dans le cadre de la lutte
Nouveauté en 2014: l’obligation de cou- contre le lessivage du nitrate. Dans le cas de
verture est étendue à 90 % des cultures
l’implantation d’un couvert à base de rayrécoltées avant le 1er septembre et qui segrass ou de seigle, le couvert peut rester en
ront suivies par une culture de printemps.
place jusqu’à l’implantation de la culture
L’exception pour les intercultures précédant les cultures de lin et de pois n’existe de printemps. Il est donc tout à fait conceplus. La fertilisation minérale du couvert vable (et intéressant d’un point de vue enest autorisée mais fortement déconseillée vironnemental) de les garder jusqu’en avril,
car elle augmente le risque de lessivage. de réaliser une seconde coupe à ce moment
Pour se développer, la CIPAN utilise le reli- (ensilage), et puis seulement d’implanter,
quat d’azote post-récolte et l’azote libéré par exemple, une culture de maïs. Dans le
dans le sol en été et en automne). La ferti- cas de l’implantation d’une céréale comme
lisation n’est donc pas nécessaire sauf pour couvert d’interculture (ex.: avoine ou
les cultures dérobées à but fourrager. De seigle), il est impératif de tenir compte du
plus, l’azote apporté sur le couvert ne sera stade de développement de la plante avant
que partiellement utilisable par la culture de réaliser la fauche. En effet, fauchée à un
suivante. Le semis du couvert doit être réastade trop avancé (montaison), la céréale ne
lisé avant le 15 septembre. La destruction
repoussera pas et sa fauche sera assimilée
pourra intervenir dès le 15 novembre. Il est
à une destruction en cas de contrôle. Il est
également à noter que les repousses peuvent être considérées comme couverture donc obligatoire de faucher la céréale à un
pour autant qu’elles couvrent au moins stade jeune, avant la montaison de l’épi,
ou de l’implanter en mélange avec du ray75% de la parcelle au 1er novembre.
grass. Dans ce cas, même si la céréale est
En zone vulnérable, après une
détruite suite à une fauche trop tardive, les
culture de légumineuses
repousses de ray-grass pourront offrir la garantie de reprise du couvert d’interculture.
Autre nouveauté en 2014, une CIPAN
doit être implantée après une culture de Puis-je faire pâturer?
légumineuses récoltée avant le 1er août et
qui sera suivie d’une culture de froment
Exception faite des MAE 4, il est possible
(les autres céréales et le colza ne sont pas
de faire pâturer les couverts végétaux, à
concernés par cette nouvelle obligation).
Dans ce cas, le semis de la CIPAN devra être condition de ne pas les détruire. On veillera
réalisé avant le 1er septembre. La destruc- donc à adapter la composition du couvert,
tion pourra intervenir dès le 1er octobre. la charge en bétail et la durée de pâturage.
Cette mesure, dite ‘Interculture Courte’ vise Attention également, le pâturage de fin de
à limiter le lessivage de l’azote fixé par les saison augmente les quantités d’azote polégumineuses durant leur développement. tentiellement lessivable (APL).
Puis-je semer des légumineuses?
Nouveauté 2014, exception faite sur
couvert «MAE 4» (destruction après le 1er
janvier), le PGDA prévoit la possibilité d’implanter des mélanges de couverts composés à 50% de légumineuses (en poids des
semences). En outre, sur les 10% non soumis à l’obligation de couverture, il est possible d’implanter un couvert exclusivement
composé de légumineuses.
Qu’en est-il des parcelles
en pente?
Partout en Wallonie, pour les parcelles
avec un code R10 ou R15, la couverture (repousses autorisées) des parties effectivement en pente est obligatoire. Cette couverture doit être maintenue jusqu’au 1er
janvier. Il n’est donc pas possible d’activer
une MAE 4 sur ces parcelles. Il est à noter
que cette mesure ne concerne pas les intercultures suivant une plante sarclée.
Quelle méthode
de destruction envisager?
Nouveauté également, dans le cadre de
la conditionnalité, la destruction chimique
des couverts en fleurs est désormais interdite.
Les nouveautés en résumé:
• L’obligation de couvrir 90 % des cultures
récoltées avant le 1er septembre et qui seront suivies par une culture de printemps.
• L’exception de couverture pour les intercultures précédant les cultures de lin et
de pois nÐexiste plus.
• L’obligation d’implanter une CIPAN
après une culture de légumineuses récoltée
avant le 1er août et qui sera suivie dÐune
culture de froment
• Exception faite sur couvert «MAE 4»
(destruction après le 1er janvier), le PGDA
prévoit la possibilité dÐimplanter des mélanges composés à 50% de légumineuses
(en poids des semences).
• Dans le cadre de la conditionnalité, la
destruction chimique des couverts en fleurs
est désormais interdite.
17 JUILLET 2014
- Pleinchamp 15
PGDA III
Sors tes couverts!
Quoique leur impact sur la qualité des
eaux n’est plus à démontrer, l’implantation des CIPAN représente un surcoût pouvant, dans certains cas être important. Les
charges de mécanisation étant l’un des
postes les plus coûteux, il est envisageable
d’adopter une technique de semis moins
onéreuse. Cependant, la qualité de la levée
et de surcroît l’efficacité du prélèvement
d’azote peut s’en ressentir.
Choisir la technique
d’implantation …
Quel que soit l’objectif du couvert, afin de le réussir, il convient de
choisir les techniques d’implantation et de destruction, l’espèce ou
encore le mélange d’espèces en tenant compte prioritairement des
contraintes de l’exploitation. Type de sol, rotation, présences de
nuisibles ou encore disponibilité en azote sont autant d’éléments
qu’il est essentiel de prendre en compte lors du choix du couvert. S’il
est adapté, sa croissance ne sera pas perturbée et il remplira ainsi les
objectifs qu’on lui a assignés. Il est important de considérer le couvert
comme une culture car il représente un coût (financier et temporel) qu’il
faut rentabiliser.
… en pensant à l’azote
potentiellement lessivable(APL)?
le sol sera assuré principalement par les
espèces non légumineuses et dans le cas où
Facile à implanter (et à détruire), peu
la culture précédente a laissé peu d’azote et
onéreux, bon piège à nitrate, le couvert le
plus répandu en Wallonie est sans conteste
Selon les mêmes essais, l’implantation que le couvert reste en place plus de 3 mois,
la moutarde blanche. Selon des essais me- à la volée sur labour, induit des APL plus la biomasse produite sera plus importante
nés ces dernières années par Nitrawal, élevés que les parcelles constituées des re- que dans le cas d’un couvert sans légumil’UCL et Greenotec, ce sont les conditions pousses de froment d’hiver (prélèvement neuses.
d’humidité du sol au cours des semaines d’azote par les repousses)! Cela peut s’expliqui suivent le semis, qui caractériseront la quer par une minéralisation accrue consélevée et la croissance de la moutarde. Dans cutive à la mise en contact de la matière orce contexte, la qualité de la préparation du ganique du sol avec l’oxygène de l’air. Lors
sol et du semis, mais surtout la restauration d’une année sèche, le développement de la
de la capillarité, joueront un rôle capital. Un culture intermédiaire ne permet pas de présemis à la volée, sur labour (ou sur déchau- lever l’azote libéré.
mé) ne permettra pas de restaurer cette
capillarité. Malgré une rapidité d’implan- Couverts, et si on mélangeait…
tation, une année sèche cette technique ne
permettra pas un développement rapide et
Le premier objectif d’un mélange est
homogène de la moutarde (comparative- d’allier les avantages de plusieurs espèces
ment à l’implantation «classique» via un tout en limitant le risque d’échec. Chaque
combiné rotative semoir). Une autre in- espèce ayant un comportement différent,
formation importante a trait à la cinétique si certaines rencontrent des difficultés à
de levée. La levée finale est quasi identique se développer (maladie, sensibilité aux
à la première mesure de levée. En d’autres conditions climatiques…), d’autres, moins
termes, à la grande différence de ce qui a sensibles, se développeront. En d’autres … en douceur…
pu être observé dans d’autres essais à base termes, on ne met pas tous ses œufs dans
Il n’existe malheureusement pas de méd’avoine où les levées ont été échelonnées, le même panier…L’association de plusieurs
la moutarde qui ne lève pas directement espèces permet également de mieux oc- lange unique adapté à toutes les situations.
après le semis risque de ne pas lever par la cuper l’espace «souterrain et aérien». Pour Il faudra adapter le mélange aux conditions
suite.
cela, il faut associer des espèces complé- de l’exploitation par «essai-erreur». Selon
mentaires par rapport aux Arvalis (France), l’expérience acquise sur
ports végétatifs, aux périodes les mélanges pour prairie montre que, dans
de croissance ou encore aux le cas d’implantation de mélanges avec de
systèmes racinaires. Par une nombreuses espèces, la composition finale
meilleure couverture du sol, en terme de proportion d’espèces peut
les mélanges permettent de être très variable en fonction des condilutter de manière plus efficace tions de développement, avec, souvent, au
contre les adventices par un final, une simplification du mélange. Il est
effet de concurrence. En outre, donc préférable, dans un premier temps,
le piégeage de l’azote est éga- de tester une association de 2 ou 3 espèces
lement amélioré. Pour autant maximum, bien choisies en fonction d’un
que les obligations légales le objectif précis que de vouloir rajouter plus
permettent (pas de MAE 4 et d’espèces que l’on ne retrouvera pas toutes
maximum 50% de la compo- dans le mélange final. En d’autres termes, il
sition du mélange), l’introduc- est préférable de procéder par étape et de
tion de légumineuses au mé- ne pas vouloir implanter des mélanges trop
lange est intéressante. Le pié- complexes dès le début. Le mélange pourra
geage de l’azote résiduel dans remplir différents objectifs s’il est constiChaque couvert a ses avantages… et ses inconvénients…
16 Pleinchamp -
17 JUILLET 2014
tué d’espèces qui ont des comportements
complémentaires. A titre d’exemple, on
associera une légumineuse (qui apporte de
l’azote atmosphérique) avec une crucifère
(pour son enracinement et sa grande capacité à piéger l’azote du sol) et une phacélie
(pour étouffer les adventices et «casser» la
rotation). Dans la mesure du possible, on
veillera à limiter les espèces de familles déjà
présentes dans la rotation afin de limiter le
risque de propagation de maladie.
… et à la bonne dose
Par facilité, le dosage de chaque espèce
dans le mélange sera défini en divisant la
dose de l’espèce pure par le nombre d’espèces composant le mélange (ex.: la dose
de phacélie est de 8 kg/ha, dans un mélange à 4 espèces, on réduira cette dose à
2 kg/ha). Au fil des années, on adaptera les
doses en fonction de ses observations, de
ses rotations ou de la date d’implantation
(il est inutile d’implanter certaines espèces
comme le tournesol ou
la phacélie après le 1er
septembre). Les caractéristiques des semences
doivent également être
prises en compte afin de
garantir la stabilité du
mélange dans la trémie
du semoir. Si le mélange
est composé uniquement de deux espèces
ayant des graines très
différentes (ex. trèfle et
avoine), le mélange sera
instable et la répartition dans le champ ne
sera pas homogène. Par contre, un mélange
de plusieurs graines de forme et de tailles
différentes sera beaucoup plus stable.
Penser à la culture suivante et
… à la précédente
L’introduction dans le mélange de certaines espèces peut avoir des conséquences
sur le désherbage de la culture suivante. A
titre d’exemple, si on introduit du sarrasin
dans le mélange et qu’il est mal géré, les
repousses peuvent poser problème si une
culture de betteraves ou de maïs suit. En
outre, selon Arvalis, après céréale traitée
avec une sulfonilurée, les légumineuses auront plus de mal à se développer. Le choix
de semer un mélange de couvert comportant des légumineuses imposera d’adapter
ses pratiques de désherbage en céréales. La
mise en place d’un mélange complexifie la
conduite du couvert. C’est la plante la plus
contraignante qui dictera la conduite du
couvert. Toutes les espèces du mélange de-
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17 JUILLET 2014
- Pleinchamp 17
MARCHÉS
La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispoCINEY
nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique,
04/07/2014
entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)
indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.
55%
1.70-1.80
BATTICE
05/07/2014
Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)
CdP. - S
3-3.60
Assimilés - E
2.80-3.10
Bonne conformation - U
1.90-2.10
Taureaux 55% - R
1.40-1.75
Poids lourds - O
1.20-1.30
Bovins de boucherie/Vaches(€/tête)
Bonne conformation - R
900-1100
1re catégorie 45% - O
650-875
2e qualité 40% - P
250-450
De fabrication - PN-C
Elevage/Vaches(€/tête)
Vaches cdp de < 5 ans
1550-2250
Vaches cdp de > 5 ans
1500-2150
Bonnes Vaches Ordinaires
750-1050
Vaches Ordinaires
425-625
Elevage/Veaux(€/tête)
CdP.
375-700
Blanc-bleu
160-310
Bleus Holstein
90-140
Rouges
40-65
Noirs Bonne qualité
40-60
Noirs moyenne qualité
0-40
(3-3.60)
(2.80-3.10)
(1.90-2.10)
(1.40-1.75)
(1.20-1.30)
(900-1100)
(650-875)
(250-450)
N-C
(1550-2250)
(1500-2150)
(750-1050)
(425-625)
(375-700)
(160-310)
(90-140)
(50-75)
(50-70)
(0-40)
BRUGES
09/07/2014
Bovins de boucherie/Génisses(€/kg vif)
CdP. - S
3.20-3.50
Assimilés - E
2.90-3.10
Bonne conformation - R
2-2.35
Ordinaires - P
1.45-1.65
Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg vif)
CdP. < 24 mois - 650 kg
3.45-3.60
CdP. > 24 mois - 650 kg
3-3.25
Assimilés
2.75-3
Bonne conformation, U
2.20-2.45
60%
1.80-2.05
55%, R
1.60-1.80
Holstein
1.45-1.60
Bovins de boucherie/Vaches(€/kg vif)
CdP. label, < 78 mois
3.20-3.35
CdP.
2.95-3.20
Assimilées
2.55-2.75
Bonne conformation, R
2.15-2.40
55%
1.40-1.70
50%
1.10-1.30
De fabrication
0.90-1.10
18 Pleinchamp -
(3.20-3.50)
(2.90-3.10)
(2-2.35)
(1.45-1.65)
(3.45-3.60)
(3-3.25)
(2.75-3)
(2.20-2.45)
(1.80-2.05)
(1.60-1.80)
(1.45-1.60)
(3.20-3.35)
(2.95-3.20)
(2.55-2.75)
(2.15-2.40)
(1.40-1.70)
(1.10-1.30)
(0.90-1.10)
60%
2-2.20
Assimilés
3.10-3.30
CDP
3.40-3.75
Bovins de boucherie/Vaches(€/kg)
Fabrication
0.75-1.25
50%
1.40-1.60
55%
1.70-2.10
Assimilés
2.40-2.70
CDP
3.10-3.45
Bovins maigres/Génisses(€/tête)
PN/PR - 180 à 250kg
175-275
PN/PR - 250 à 400kg
325-425
PN/PR - 400 à 500kg
375-575
PN/PR - pleines
1075-1575
BBB culard - 180 à 250kg
525-725
BBB culard - 250 à 400kg
950-1150
BBB culard - 400 à 500kg
1075-1475
Bovins maigres/Taureaux(€/tête)
Ordinaires - 180 à 250 kg
240-500
Ordinaires - 250 à 320 kg
450-550
Ordinaires - 320 à 370 kg
530-650
Ordinaires - > 370 kg
600-750
Assimilés - 180 à 250 kg
560-715
Assimilés - 250 à 320 kg
690-840
Assimilés - 320 à 370 kg
590-990
Assimilés - > 370 kg
940-1140
CdP. - 180 à 250 kg
825-1025
CdP. - 250 à 320 kg
1100-1250
CdP. - 320 à 370 kg
1250-1350
CdP. - > 370 kg
1350-1550
Bovins maigres/Vaches(€/tête)
PN/PR - Moyennes
225-920
Cat.II - Mixtes
900-1050
Cat.I - Mixtes
1200-1450
2 à 4 ans - CdP.
1350-2650
agées - CdP.
1250-2550
Veaux/Veaux ciney(€/tête)
Pie Noir (PN) - 0-50
Pie Noir (PN) - Ordinaire
N-C
Pie Noir (PN) - Mâle
N-C
Pie Noir (PN) - Femelle
N-C
Pie Rouge (PR) - 0-60
Pie Rouge (PR) - Mâle
N-C
B.B.B. - Ordinaire
100-320
B.B.B. - Mâle
N-C
CdP. - Mâle
500-750
CdP. - Femelle
400-700
(1.70-1.80)
(2-2.20)
(3.10-3.30)
(3.40-3.75)
(0.75-1.25)
(1.40-1.60)
(1.70-2.10)
(2.40-2.70)
(3.10-3.45)
(175-275)
(325-425)
(375-575)
(1075-1575)
(525-725)
(950-1150)
(1075-1475)
(240-500)
(450-550)
(530-650)
(600-750)
(560-715)
(690-840)
(590-990)
(940-1140)
(825-1025)
(1100-1250)
(1250-1350)
(1350-1550)
Bovins de boucherie/Taureaux(€/100kg carcasse)
A - S2
517.29
(519.09)
A - S3
475.60
(477.55)
A - E2
441.98
(443.16)
A - E3
417.99
(420.34)
A - U2
367.78
(370.03)
A - U3
335.35
(337.50)
A - R2
321.33
(322.67)
A - R3
296.21
(298.36)
A - O2
285.23
(288.21)
A - O3
271.38
(274.31)
Bovins de boucherie/Vaches(€/100kg carcasse)
D - R2
309.21
(308.88)
D - R3
300.65
(301.81)
D - O2
279.36
(280.66)
D - O3
270.74
(272.27)
D - O4
260.14
(262.44)
D - P2
220.67
(222.14)
D - P3
211.59
(212.91)
8.21 (8.05)
6.67 (6.52)
5.83 (5.77)
4.54 (4.44)
BRUXELLES
06/07/2014
Céréales/Blé tendre(€/t)
panifiable
193
fourrager
191
Céréales/Escourgeon fourrager(€/t)
164
Céréales/Triticale(€/t)
N-C
(193)
(191)
N-C
N-C
FIWAP
09/07/2014
Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie
Laitière/Produits industriels(€/100kg)
Beurre
350.28
(350.04)
Poudre de lait écrémé
291.39
(291.08)
Poudre de lait entier
329.56
(334.98)
Cheddar
348.75
(348.75)
11/07/2014
Fruits et légumes/Plants Bintje(€/100kg net)
Pays-bas, cl. A /5t en sac - 28-35mm 63-65
(63-65)
Pays-bas, cl. A /5t en sac - 35-45mm 42-43
(42-43)
Fruits et légumes/Pomme de terre - Frais(€/100kg net)
Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ
HTVA
N-C
N-C
Chair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix
départ HTVA
N-C
N-C
Fruits et légumes/Pomme de terre - Industrie(€/100kg net)
Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE Dispo. - Prix départ HTVA
2-2.50
(2.50-4)
Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria)
- Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export
GB - Prix départ HTVA
N-C
N-C
BIRB
06/07/2014
Porcs/Porcelets(€/tête)
Classe T
47.50
Porcs/Porcs(€/100kg carcasse)
Classe S
170.20
Classe E
162.50
(0-50)
N-C
N-C
N-C
(0-60)
N-C
(100-320)
N-C
(500-750)
(400-700)
SAINT-TROND
10/07/2014
Porcs/Porcelets(€/tête)
20kg
32
23kg
35
kg supplémentaire
1
Porcs/Truies(€/kg carcasse) 0.78-1.04
(48.50)
(167.10)
(158.70)
(34)
(37)
(1)
(0.76-1.02)
BIRB
DEINZE
09/07/2014
Produits de la ferme/Lapins(€/kg)
1.35-1.35
Produits de la ferme/Volailles(€/kg)
Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg 0.56-0.58
Poules brunes 1,8-2 kg
0.18-0.20
Poules blanches 1,6-1,8 kg
0.13-0.15
Poulets à rôtir +/- 1,8 kg
0.98-1
(1.35-1.35)
(0.56-0.58)
(0.17-0.19)
(0.12-0.14)
(0.98-1)
KRUISHOUTEM
08/07/2014
Produits de la ferme/Oeufs Kruishoutem(€/100 pièces)
Oeufs de poules élevées en cages aménagées
Prix production
Blancs
Bruns
cat.0, 77.5g
7.14 (7.14)
7.22 (7.22)
cat.1, 72.5g
5.90 (5.90)
5.98 (5.98)
cat.2, 67.5g
5.55 (5.55)
5.82 (5.82)
cat.3, 62.5g
5.20 (5.20)
5.50 (5.50)
cat.4, 57.5g
4.93 (4.93)
5.10 (5.10)
cat.5, 52.5g
4.58 (4.54)
4.71 (4.61)
cat.6, 47.5g
4.21 (4.12)
3.99 (3.89)
cat.7, 42.5g
3.66 (3.58)
3.55 (3.46)
Prix négoce
XL
7.74 (7.74)
7.82 (7.82)
L
6.15 (6.15)
6.42 (6.42)
M
5.53 (5.53)
5.70 (5.70)
S
4.61 (4.52)
4.39 (4.29)
Oeufs de poules élevées au sol
Prix production
cat.0, 77.5g
7.29 (7.29)
7.61 (7.45)
cat.1, 72.5g
6.05 (6.05)
6.37 (6.21)
cat.2, 67.5g
5.70 (5.70)
6.07 (5.92)
cat.3, 62.5g
5.35 (5.35)
5.69 (5.63)
cat.4, 57.5g
4.98 (4.98)
5.23 (5.17)
cat.5, 52.5g
4.63 (4.59)
4.61 (4.51)
cat.6, 47.5g
4.36 (4.27)
4.14 (4.04)
cat.7, 42.5g
3.81 (3.73)
3.70 (3.61)
17 JUILLET 2014
7.89 (7.89)
6.30 (6.30)
5.58 (5.58)
4.76 (4.67)
PRODUITS LAITIERS
(225-920)
(900-1050)
(1200-1450)
(1350-2650)
(1250-2550)
06/07/2014
Bovins de boucherie/Génisses(€/100kg carcasse)
E - U2
419
(419)
E - U3
397
(397)
E - R2
351
(351.50)
E - R3
342.50
(342.50)
Prix négoce
XL
L
M
S
SYNAGRA
30/06/2014
Céréales/Blé tendre(€/t)
N-C
Céréales/Maïs(€/t)
indigène
166.50
humidité 30%
102.50
plus ou moins €/t/% humidité
3
Céréales/Escourgeon fourrager(€/t)
N-C
N-C
(167)
(103)
(3)
N-C
MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAIL
Corn Gluten feed(€/1000kg)
22% - prix vrac - HTVA
N-C
Luzerne déshydratée(€/1000kg)
16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA
235
Manioc(€/1000kg)
prix vrac - HTVA
N-C
Mélasse de canne à sucre(€/1000kg)
prix vrac - HTVA
212
Pulpe de betterave déshydratée(€/1000kg)
pellets 8mm - prix vrac - HTVA
253
Tourteaux de Colza(€/1000kg)
extraction - 34% - prix vrac - HTVA
304
Tourteaux de lin(€/t)
pression - 40% - prix vrac - HTVA
387
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 43% - prix vrac - HTVA
396
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 49% - prix vrac - HTVA
421
Tourteaux de soja(€/1000kg)
48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 501
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 44% - prix vrac - HTVA
386
Tourteaux de Tournesol(€/1000kg)
extraction - 28% - prix vrac - HTVA
239
N-C
(235)
N-C
(212)
(254)
(293)
(387)
(419)
(441)
(510)
(412)
(239)
MARCHÉ DE CHICAGO
15/07/2014
Unité : $/boisseau
Éch.
Ouv.
+Haut
Blé
09/2014 526.25
539
Maïs 09/2014 377.25
382.75
Soja 08/2014 1193.25
1211.5
+Bas
524.25
374
1189
• CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 - B-5030 GEMBLOUX
• TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46
• E-MAIL: [email protected]
Organe de presse
hebdomadaire de la Fédération
Wallonne de l’Agriculture
Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne - Abonnement :
Martine Dewez - Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général - Tirage : 22.500
exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie - Imprimerie: Corelio Grand-Bigard - Prépress: Proximag
AGENDA
FÉDÉRATION WALLONNE
DE L’AGRICULTURE (FWA)
LUNDI 28 JUILLET
FWA JODOIGNE + UAW: Visite Foire de Libramont. Départ en
car 8h Jodoigne parking «Carrefour»; 8h10 Thorembais-SaintTrond,»Rond point des vaches». Acceuil café au stand UAW FWA
FJA. Départ de Libramont: 18h. PAF: 10€, entrée foire non comprise. Inscription pour le 22/07 chez Marc Decoster: 010/81.24.02
ou 0475/81.04.15 ou Christiane Mauen 010/86.69.78 ou
0476/45.26.30
FÉDÉRATION DES JEUNES
AGRICULTEURS (FJA)
LUNDI 21 JUILLET
FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, Balade en vélo fami-
liale de 20 km autour de l’eau, exposition de matériel agricole
par les concessionnaires de la région, animations durant toute
la journée, soirée de clôture «C’est toujours pas fini».
FJA SOIGNIES: Concours de Meilleur Juge en race BBB chez la
Famille Vandenberghe, Rue de Mignault 103 à 7100 Besonrieux.
DIMANCHE 27 JUILLET
FJA CONDROZ-LIEGEOIS: Concours de Meilleur Juge en race BBB
et CMA chez Jean Stassart, Himbe 5 à 4590 Ouffet, avec l’élevage
de Bernard Wautelet.
LUNDI 28 JUILLET
DU 25 AU 28 JUILLET
LIBRAMONT: Foire agricole et forestière de Libramont
SAMEDI 26 JUILLET
LENS: à 7h, Place de Lens, départ du car affrété par le comice
pour le déplacement à la Foire de Libramont. Participation:
15 € (entrée non comprise). Réservation avant le 20 juillet au
068/65.77.88
WISBECQ: à 8h, Place de Wisbecq (Eglise), départ du car affrété par le comice de Tubize pour le déplacement à la Foire
de Libramont. Inscriptions et renseignements: B. Deflandre,
0478/538.840
MARDI 29 JUILLET
BRAS: Journée de l’herbe
FJA NATIONALE: Traditionnel Drink de la FJA à 12h sur le stand
VENDREDI 18 JUILLET
FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, jeux inter-comités et
soirée d’ouverture «Tout est permis».
SAMEDI 19 JUILLET
FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, Giga soirée «The fes-
tival of your life».
FJA MERBES-BINCHE: Soirée «Surprise» chez la Famille Delputte
Etienne, Rue Paul Hainaut 4 à 7120 Peissant. (voir encart)
FJA EGHEZEE: Soirée «Remplissez les gosiers!» à la Salle du
Grand Manil à Saint-Germain. (voir encart)
DIMANCHE 20 JUILLET
FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, Dîner campagnard,
Moiss-batt-cross et combo cross. Soirée «C’est reparti», concert
et feu d’artifice.
FJA NIVELLES: Concours de Meilleur Juge en race BBB à la Ferme
du Bois Del Croix, chez Yves Seha, Rue de l’Arbre de la Justice à
1490 Court-Saint-Etienne.
FJA NORD-LUXEMBOURG: Concours de Meilleur Juge en race
BBB à la Ferme de Guy Gaillard, Rue de l’Abbé Deldef 14 à 6941
Tohogne.
LA FJA NORD-LUXEMBOURG
Vous invite à son
CONCOURS DE
MEILLEUR JUGE BBB
Dès 18h chez Mr. et Mme. Guy et Maryline GAILLARD, Rue de l’Abbé Deldef 14 à
6941 Tohogne (DURBUY).
DIMANCHE 20 JUILLET 2014
Elevage de Tohogne
Le concours sera suivi d’une soirée.
LA FJA DE NIVELLES
A le plaisir de vous inviter à la Ferme du Bois Del Croix
Rue de l’Arbre de la Justice à 1490 Court-Saint-Etienne, pour sa
SOIRÉE MAES RADLER
PARTY DÈS 21H30
SAMEDI 19 JUILLET 2014
Et son
CONCOURS DE MEILLEUR
JUGE EN RACE BLONDE
D’AQUITAINE & BBB
DIMANCHE 20 JUILLET 2014
14h : Tour de vieux tracteurs
Château gonflable, lancé de ballots, exposition de matériel,…
18h : Inscription Concours de Meilleur Juge Blonde d’Aquitaine
18h30 : Souper Porchetta
Réservations après 18h30 auprès de Dylan Dheygere (0498/56.25.77) ou
Elin Wauthy (0479/386.114) Adultes : 15€, Enfants : 10€
19h : Inscription Concours de Meilleur Juge BBB, CMA & CMA junior
22h30 : Remise des prix
FWA-FJA-UAW. Le discours du Président sera suivi du verre de
l’amitié.
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UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
de la FWA vous propose
Voir pages de l’UAW
DIVERS
JEUDI 17 JUILLET
RUMES: à 13h30, rue du Rouvroir, entre Rumes et Taintignies,
sur une terre de Benoît Delcourt, Coin de champs de la FIWAP
en collaboration avec le Carah, le Cra-W et différentes firmes.
Infos: www.fiwap.be
- la tenue de votre COMPTABILITE
DE GESTION AGRICOLE - Obligatoire pour l’obtention de ISA
- L’analyse du revenu de vos différentes spéculations
- Un suivi de rentabilité, de trésorerie et des conseils personnalisés
en fonction de votre exploitation
- Un suivi rapproché des exploitations en situation précaire
Contacter notre secrétariat: 081/62.74.70
VENDREDI 18 JUILLET
MORLANWELZ: à 13h30, à la sortie de Morlanwelz en allant vers
Binche, sur une terre de Michel Leuckx, Coin de champs de la
FIWAP en collaboration avec le Carah, le Cra-W et différentes
firmes. Infos: www.fiwap.be
LA FJA DE MERBESBINCHE
ENSEMBLE GÉRONS
L’AVENIR
LA FJA D’EGHEZÉE
Vous invite à sa
SOIRÉE « REMPLISSEZ
SOIRÉE « SURPRISE »
LES GOSIERS ! »
SAMEDI 19 JUILLET 2014
A le plaisir de vous inviter à sa
Chez la Famille Delputte Etienne, Rue Paul Hainaut 4 à 7120 Peissant
Garçons : 20 euros/non-membre – 15 euros/membre
Filles : 18 euros/non-membre – 13 euros/membre
Parcours fléché - Le comité décline toute responsabilité en cas de
perte, vol ou accident
SAMEDI 19 JUILLET 2014
Ambiance assurée par Sub Sound !
Salle du Grand Manil à Saint-Germain
Tarifs FJA habituels
La FJA décline toute responsabilité en cas de perte, vol ou accident
LA FJA DE GEMBLOUX
LA FJA DE SOIGNIES
LUNDI 21 JUILLET 2014
SOIRÉE APÉRO BBB
A le plaisir de vous convier à leurs
JEUX INTER-FJA
Chez M. & Mme Carlos et Monique Van de Walle – Daoust
Et chez M. & Mme Olivier et Caroline Van de Walle – Minne
Rue des grands - Ha, n° 60
5032 Bossière
(Parcours fléché à partir de la sortie (spy) N°13 de la E42).
10h30 : Accueil des sections locales et début des jeux
19h30 : Souper Apéritif – Jambon à la broche accompagné de
ses crudités – Dessert
Adultes : 15 € - Enfants : 10€
Réservations souhaitées pour le 17 juillet 2014 auprès de Léon
(0479/233145) ou Nathalie (0496/101906)
Durant toute la journée, des pains saucisses et des rafraichissements seront prévus.
La journée se clôturera par une soirée dansante.
Le comité se réserve le droit d’entrée et décline toute responsabilité en cas de vols, pertes ou accidents.
Et la famille Vandenberghe
Rue de Mignault, 103 (Adresse GPS: Rue du Fievet)
7100 Besonrieux
Vous invitent à leur
DIMANCHE 20 JUILLET 2014
Avec Radio Extremix et ses 6 DJ’s !!!
Soirée ticket — Membre 6€ — Non Membre 7€
Et à leur
Concours de Meilleur Juge race BBB
Lundi 21 juillet 2014 (férié)
A partir de 12h30: Inscription des Ancêtres, Jeux inter-Comité
14h00:
-Grand tour des ancêtres (3 boissons + pain saucisse offerts)
-Début des jeux ( équipe de 4 garçons et 1 fille)( 10€/ équipe)
18h30: Apéro - Steak BBB - Frites - Crudités
Inscription définitive après versement sur le compte: 103-101-7484-22
16€/personne ( Communication: nombre de repas + NOM )
19h00 : Inscription CMJ — CMA — CJA
21h30 : Fin des concours, SOIREE DE CLOTURE
23h00 : Remise des résultats
INFOS / RESERVATIONS auprès de Mathilde Lété 0497 90 57 92
17 JUILLET 2014
- Pleinchamp 19
PETITES ANNONCES
MATERIEL
A v. charrue bisoc dernier déportable attache automatique; faucheuse le tout TBE. 069/454.545
0478/549.449
(839)
A v. pompe hacheuse pour lisier
Giozet servie 1 an; tonneau lisier 4000L vanne hydrau TB état.
0478/767.315
(846)
A v. presse ballots ronds BR 750
New Holland 2006; cornadis 5m 7
places; dérouleuse pailleuse Suire;
bascule pour bétail. 0473/249.727
(855)
A v. Weidemann 3006; Case 956XL;
845XL; 624; mélangeuse 13; 9m3;
masse avant 1200kg; désileuse
pailleuse; benne Brimont 12T; grue
Case 788; compresseur de chantier; désileuse Kuhn; bac inclinable
pr grue; système porté conteneur.
0472/494.916
(878)
A v. bascule pour bétail 1500kg
marq Marechal très propre.
0496/871.008
(886)
A v. MF 185 TBE; tonneau à eau
3000L; herse 2,50m; plateau de +/5m; scie circulaire; andaineur 320.
0488/279.271
(680c)
A v. cse cess. faucheuse PZ 1,65m;
andaineur Vicon double train de
roues; presse pts ballots John
Deere+ramasse-ballots s/roues.
061/279.288
(880)
A v. Claas Dominator 108SL;
Mercedes airco; hache-paille coupe
5m10. Soignies. 0478/456.995
(882)
A v. scie circulaire électrique 3
lames diam 0,30, 0,50, 0,70, poss 3
pts s/tracteur bas prix. 069/352.338
(884)
A v. nett haute pression Kew
Neptune 7 eau chaude 1200L/h;
taureau BBB 18 mois Bl dos + 40
mois. 0475/813.971
(895)
A v. pulvé Berthoud 24m DPE 32
3200L; cuv eau 200L ct ok; désileuse
Joskin traînée 3m3. 0495/528.571
(903)
A v. semoir à grains Sulky 3m;
monte-ballots 8m; cuve en inox
400L. 082/711.022
(908)
A v. faucheuse Claas 3,10; andaineur Claas 4,50; faneuse Claas
6,70m. 0496/467.818
(910)
A v. tracteur Renault 981 6 cylindres
année 1980 bon état. 019/655.640
(911)
A v. herse canadienne 5m; chisel
3m; bac à eau 650L galvanisé;
rouleau en fonte 1m60 Beaumont.
0476/998.243
(912)
A v. cse cessation semoir Roger
3m; semoir engr Amazo 1000kg;
semoir engr Lely 600kg, tout est en
parf état de fonction. 019/544.459
0497/024.446
(916)
A 7km de Libramont, vend bennes
BB 12T, BB 15T, Chopin 8T; and Kuhn
6A 300; bascule bétail 1500kg;
charrue Kuhn 5 socs ns hydr; fauch
refus Joskin TR275. 0495/270.211
(918)
A v. plateau semi 12m san Doly
frein hyd 500 Eur; Doly à modifier
90 Eur; autocharg Hagedorn pour
plateau 8T 300 Eur. 0486/331.270
(919)
A v. épandeur fumier Brimont 9T;
boiler Bulex 300L; cover crop Jadin
22 disques. 0494/497.430 (920)
MATERIEL (CHERCHE)
Cherche toutes machines agricoles
occasion: tracteurs, moiss-batt,
presses, charrues, semoirs, etc.
0048 501456753
(890)
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Cherche tracteurs Fiat série 90, 80,
66, Ford 4 et 6 cyl, MF série 200,
300, 500, 600, JD série 100, NH série
40, L, TL, TS, M, TM avec bte méca,
+ série G et 70. M-B NH 1530 à
1550S, 8060 à 8080, TC56, Laverda
4 & 5 secoueurs, ensileuse JD série
50. 0496/387.222 – 011/376.073
[email protected] (489)
Paie cash écrémeuses Melotte et
autre + refroidisseur à lait, tank.
0495/160.266
(885)
Cherche faucheuse refus 1,5 à 2m
boîtier 540T av Hanomag Prefect.
0495/666.300
(907)
Ch. matériel agricoles d’occasion charrue 3/4 socs; presse
enrubanneuse; épandeur 8, 10t;
faucheuse, écrémeuse el; andaineurs rotatifs. Endommagés aussi.
gsm:0489/595.254
(914)
A v. presse balles carrées New
Holland D1000; pick-up John Deere
224; cornadis vach génis; ton eau
5000L-1200L; char 8,4m/2,35m;
13 rails autoroutes; refroidis Muller
3750L; remorques cages ballots;
citern rond 8000L et 5000L; citern
rectang 6000L; 2 bacs eau inox
4,15mx0,34Lx0,34H; cuve à lait alu
830L; vérins hydraul 20T; 8 cruch à
lait; 2 roues jumelées18/4/38; bac
de curage 1,75m attache rap; tract
Fendt 611CSA moteur rénové; remorq foin 6m; 2 petites bennes anciennes de camion 6 et 8T; container à engrais ou tourteau s/roues;
sem engrais. Aubel. 0471/401.548
(925)
A v. cornadi pour 6 bovins Jourdain;
2 silos en tôles 1,5T; silo en polyester 3T; trémie barboteuses porcs
engrais. 0494/143.721
(926)
A v. remorque semi 6T; bic; chisel 11
dents; charrue 2 socs le tout en TB
état. 0474/875.006
(927)
A v. génisses HF Pie N ou Pie R
pleines ou vêlées libres IBR de l’Allemagne et génisses de 3-20 mois
pour l’élevage ou transplantation
d’embryons inscrit ou NI statut
I4, brunes suisses et Fleckvieh.
0476/457.347
(196)
Achat GENISSES LAITIERES âgées
de 6 mois minimum gestantes de
max 7 mois Statut I2-I3-I4 Sans et
avec pedigree. 0472/458.166 www.
bronfort.com
(824)
A v. vaches et génisses PR et PN
car cessation activité laitière bio I4
région Malmedy. 0477/377.232 le
soir
(838)
A v. excellent taureau BBB robe pie
noire 3 ans I4 indemne de toutes
les tares Langoureux x Fauve x
Bismuth. 0472/210.416
(875)
A v. 2 taureaux Bl Aquitaine inscrits
+/- 16 mois statut I3 région Mons.
0497/408.298
(888)
A v. tx de saillie BBB inscrit 15-2022 mois diverses origines indemnes
6 tares statut I2D. 0475/715.634
(897)
A v. beau taureau Charolais culard
BE 4 ans idem BE 7 tares I2 3600
Eur. 0497/229.706
(899)
BOVINS
FOURRAGES
A v. taureaux saillie BBB statut I4
de 16 à 12 mois insc région Ciney.
0477/423.202
(843)
A v. paille française, foin, préfané,
dactyle, pois, sous abri – rendu.
0472/981.167
(652)
A v. 22 belles génisses
Limousines bonne conformation de 15 à 24 mois
statut I2 cause surnombre.
0495/253.834
(923)
AUTRES ANIMAUX
A v. poules pondeuses d’1 an
2,5 euros pièce Ronquières.
0476/399.575 0478/623.034
(861)
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5,-+ 0:(:6 ,,-,61
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Montignies-le Til. Agréation
GMP 04-047. 071/561.8820475/439.671
(033)
A v. paille et foin livrés Belg &
GDL. 0032 498501568 (034)
A v. 2ha50 de paille d’avoine à
prendre sur le champ ballotée ou
non région Bièvre. 0478/599.873
(921)
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- Pleinchamp 23
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d’Etudes
30/6 Gembloux-AG Phyteauwal
Namur-DGO3-comité de suivi PAC
Bruxelles-CESE-rencontre ACP/UE
Namur-Plan de transport SNCB
1/7 Namur-plénière Cwedd
Bruxelles-CESE-gaspillage alimentaire
2/7 Gembloux-GT poules pondeuses
Bruxelles-CESE-réunion groupe III
3/7 Gembloux-FWA-GT durabilité
Bruxelles-SPF santé publique-comité consultatif AMCRA
Ciney-AG de la FICOW
Bruxelles-Conseil du Fonds
Louvain-La-Neuve-Fediex-dossier carrières
4/7 Ettelbruck-Nitrawal-foire agricole
Gembloux-FWA/CBL-projet CP durabilité lait
Ciney-CA de l’Arsia-présentation BVD
7/7 Gembloux-FWA-comité directeur syndical
Clermont-FWA Herve-conférence débat barèmes forfaitaires
Bruxelles-groupe permanent sécurité alimentaire- gaspillage alimentaire
Namur-Cabinet C. Di Antonio-vaches allaitantes
Bierset-CA filière viande bovine
Gembloux-FWA-comité directeur syndical
8/7 Namur-Cabinet C. Di Antonio-verdissement
Namur-DGO3-régionalisation du bien-être
animal
Jambes-DGO4-CRAT
9/7 Bruxelles-CESE-plénière
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Drongen-ARSIA/DGZ-Fonds de santé-GPS
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Vierves-visite du COPA chez D. Coulonval
Demandez votre
avant le 31 août 2014!
Les 25, 26, 27 et 28 juillet 2014, le Comité régional PHYTO sera présent à la Foire agricole de
Libramont au sein du village wallon de lÐagriculture situé dans le hall 3 (Libramont Exhibition
& Congress stand 33H-3.12.02).
• Introduction de demandes de
possible sur le stand, inscription au
010/47.37.54 ou via [email protected].
• Séances d’informations sur la phytolicence et sur les évolutions de la législation phyto:
samedi, dimanche et lundi à 10h dans la salle 1.
Comité régional PHYTO (010/47.37.54 - [email protected] www.crphyto.be)
A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F WA
Pays de Herve
Brabant Wallon
Vendredi 22 aout
Vendredi 18 juillet
Rendez-vous au Cercle paroissiale à
Montzen. A 10h, promenade – 12h30, barbecue prix 18 euros. Inscription Victor Taeter
087/301.326 0496/742.306 paiement faisant
foi au BE30 1030 1586 3511 pour le 9 aout.
Mention «barbecue»
A 13h30, goûter aux tartes et jeux de cartes
au hall Manifagri à Wavre.
NÉCROLOGIE
Monsieur Auguste BOUVIER
Né à Dongelberg le 15 juillet 1940 et décédé à Namur le 29 juin 2014
✶✶✶
Monsieur Paul DOTREMONT, époux de Marie HUENS
Né à La Chise (Piétrebais) le 10 mai 1925 et décédé à Tirlemont le 5 juillet 2014
✶✶✶
Monsieur Henri GILLET, époux de Marie-Thérèse GILIS
Né à Chisogne le 14 novembre 1930 et décédé à Bastogne le 8 juillet 2014
Le défunt fut Secrétaire des UPA à Bastogne
✶✶✶
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ
présentent leurs sincères condoléances aux familles
NAISSANCE
24 Pleinchamp -
Nathalie & Bruno RASE-MARIJSSE ainsi que Léonard
sont heureux de vous annoncer la naissance de
NESTOR,
né le 10 juillet 2014
Rue Léon Dachelet 63 à 5310 Hanret
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ
présentent leurs sincères félicitations aux heureux parents.
17 JUILLET 2014
LE CARNET DE CHAMP «CÉRÉALES» DU CADCO
la nouvelle édition sera disponible à la Foire de Libramont
NOUVELLE
ÉDITION
Disponible
pour la Foire
de Libramont
LA TRAÇABILITÉ,
UN DES PILIERS DE L’AUTO-CONTRÔLE
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Dans ce cadre, le carnet de champ du CADCO convient en
tant que registre d’utilisation des pesticides et biocides
à usage agricole pour vos parcelles et évolue avec les
demandes régionales.
La version 2014-2015 du carnet (format de poche) comprend 88 pages dont:
• une éphéméride ;
• des renseignements utiles notamment au secteur «céréales»;
• 38 tableaux permettant de collationner, un par parcelles,
les interventions menées;
N’hésitez pas à demander vos exemplaires de
CARNETS DE CHAMPS, ILS SONT DISPONIBLES
GRATUITEMENT À DIFFÉRENTS STANDS
DE LA FOIRE AGRICOLE DE LIBRAMONT:
Notamment sur notre stand Centres pilotes H3-12,13
dans le village «Agriculture de Wallonie»

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