BBA business school of hotel management

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BBA business school of hotel management
BBA business school of hotel management
La force d’une école ne réside pas dans sa grandeur, mais
dans la conjonction de la qualité de son programme
d’éducation, de la valeur de ses enseignants et de la
motivation de ses étudiants.
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La présente note a pour simple objectif de susciter quelques pistes de réflexion, après le
congrès tenu à Paris sur « l’Enseignement supérieur dans les filières de l’hôtellerie et du
tourisme en Europe ».
La question fût ainsi posée, rappelez-vous : « Que pouvons nous faire, nous membres d’AEHT,
pour le devenir de l’enseignement supérieur hôtelier en Europe » ?
Il faut tout d’abord dissocier l’enseignement secondaire de l’enseignement supérieur, le
premier est obligatoire, le second résulte d’un choix (de programme et d’institution) d’une
volonté de poursuivre ses études pour parfaire ses connaissances. Cette notion de choix est
capitale.
En effet, la déclaration de Bologne c’est aussi la mobilité des étudiants, donc, et d’une
manière IRREMEDIABLE, que cela plaise ou non, l’opportunité pour l’étudiant de choisir les
meilleurs programmes, les meilleurs établissements. La concurrence deviendra de plus en plus
rude, que cela soit dans le domaine de l’enseignement public ou celui du privé. L’étudiant
ira là ou il trouvera un enseignement de QUALITE. C’est l’expérience hors Europe qui nous le
démontre.
Les changements suscités par l’application de la déclaration de Bologne étant irréversibles,
la délivrance des « Bachelor et Master Degree » correspond à la capitalisation de crédits, le
crédit étant un outil d’évaluation du travail fourni et des compétences acquises.
Encore faut-il que ces crédits correspondent à un niveau reconnu et standardisé de
connaissances, faute de quoi la disparité des enseignements accentuerait les écarts entre les
« Bons établissements et les moins bons établissements »
Pour palier à cet état de fait, une solution : l’accréditation. Ce sera la seconde étape des
changements réalisés par l’Union Européenne. Bien sûr nous pouvons l’appeler,
accréditation, homologation, certification, validation ou autres, peu importe, ce qui compte
c’est son CONTENU, c’est la valeur QUALITATIVE qu’il prendra.
Ce sera en quelque sorte un « LABEL » qui cautionnera la QUALITE des différents diplômes
délivrés par les membres de l’AEHT. Ce label devrait conjuguer la lisibilité des compétences à
la reconnaissance internationale du titre.
Je ne crois pas à une uniformisation globale de l’enseignement supérieur en Europe. Qui de
nous est prêt à subir la suprématie d’un « MODELE » d’enseignement imposé par un autre
pays ? Pas plus que je ne crois à un « DIPLOME EUROPEEN », supra étatique ou encore moins,
un « DIPLOME EUROPEEN », complémentaire à un autre.
Mais je crois à la promotion et au développement d’une coopération européenne en
matière d'évaluation de la QUALITE ; ceci dans la perspective de l'élaboration de critères et
de méthodologies comparables, permettant une équivalence réelle de nos différents
diplômes par le biais de cette accréditation.
Plusieurs objectifs ont été formulés pour réaliser ceci. Tout d'abord, rendre nos diplômes
facilement lisibles et comparables, entre autres par le biais du « Supplément au diplôme ».
Celui-ci favorisera l'intégration des citoyens européens sur le marché du travail et améliorera
la compétitivité du système d'enseignement supérieur européen à l'échelon mondial. Ensuite
par la formation adéquate des professeurs, la coopération entre établissements, les
programmes de mobilité et les programmes intégrés d'étude, de formation et de recherche.
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N’oublions pas que l’UE est une mosaïque de pays. Chaque pays doit conserver son système
éducatif fruit de son histoire, de son patrimoine et de son héritage culturel. Chaque pays doit
conserver son identité dans un système pluri - national.
Qu’est ce que l’accréditation ?
L’accréditation est basée sur l’ensemble des facteurs pouvant influencer la QUALITE de
l'éducation dispensée et les résultats obtenus. Ainsi, l’institution, les professeurs et formateurs,
l’administration, les étudiants et les programmes d’enseignements sont rigoureusement
évalués, selon des critères définis, afin d’obtenir un niveau pédagogique performant, ce qui
a pour corollaire un engagement continuel d’amélioration.
Cette accréditation donne aux étudiants une équivalence reconnue sur le plan
international, ce qui leur permet d’être davantage crédibles sur le marché de l’emploi ainsi
que vis-à-vis des entreprises. Elle encourage également les échanges d’étudiants et les
transferts de crédits d’études, afin de poursuivre leur formation dans des universités ou des
instituts d’études supérieures accrédités à l’échelon international.
L’objectif de l’AEHT serait de définir des critères communs de QUALITE GLOBALE, et d’assurer
l’efficacité de l’enseignement dispensé par ses membres par une qualité constante. De
veiller à ce que chaque membre aille bien défini sa mission, identifié d’une manière réaliste
ses objectifs – les appliques d’une manière optimale avec les ressources adéquates pour y
parvenir – et prévoit un système régulier d’autoévaluation de ses résultats pour s’améliorer et
créer ainsi une dynamique internationale incomparable pour nos étudiants
Attention, l’accréditation AEHT n’obligerait pas une institution à se conformer à des normes
externes contraignantes, visant à uniformiser les programmes d’enseignement. Le contenu
de chaque programme ne changerait pas et resterait fondamentalement le programme
spécifique de l’institution et du pays. Il y aura cependant pour chaque pays membre à
prendre en compte les directives futurs de l’UE qui redéfiniront les programmes en des termes
qui soient conformes aux besoin européens.
Au vu des nombreux projets qui se bousculent au portillon de l’UE, ne soyons pas les derniers.
Le Forum européen sur la transparence des qualifications, auquel les États membres
participent activement, est également le cadre de réflexion adéquat en la matière. Des
groupes de travail au niveau national sont dans certains cas mis en place.
Dans le domaine de l'enseignement supérieur, le Conseil a adopté en septembre 1998 une
recommandation portant sur la coopération européenne en matière d'assurance de la
QUALITE dans le domaine de l'enseignement supérieur. Dans le cadre de la mise en oeuvre
de cette recommandation, la Commission a mis en place un réseau européen d'assurance
de la qualité qui réunit des décideurs politiques issus des ministères de l'éducation, les
agences d'évaluation au niveau national ainsi que les représentants des associations
européennes oeuvrant dans le domaine de l'enseignement supérieur.
Cette recommandation invite les États Membres notamment à instaurer des systèmes
transparents d'assurance de la QUALITE et à encourager l'auto - évaluation et l'évaluation
externe des établissements scolaires. De son côté, la Commission est invitée à encourager la
coopération entre les établissements scolaires et les autorités nationales impliquées dans
l'évaluation scolaire et à promouvoir leur mise en réseau au niveau européen.»
Il serait utile de participer à ces forums afin de ne pas subir des décisions qui seraient
contraire à nos intérêts, mais bien d’y faire valoir nos idées et nos propositions.
J’espère que la présente donnera matière à réflexions !
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