La viande - Institut Francais de Russie
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La viande - Institut Francais de Russie
LES EFFETS DE LA VIANDE SUR LA SANTE ET SUR L’ENVIRONNEMENT La viande et la santé : la viande peut faire partie d'un régime équilibré apportant des nutriments importants bénéfiques à la santé. La viande et les produits carnés contiennent des quantités considérables de protéines, vitamines, sels minéraux et oligoéléments, essentiels à la croissance et au développement. Mais une consommation moyenne hebdomadaire allant de 3 à 4 portions, de 300 à 400g par portion peut être néfaste pour notre hygiène de vie. C’est pour cela qu’aujourd’hui cette surconsommation fait débat. Il a été démontré que cet excès entraînerait un affaiblissement du système immunitaire et provoquerait le développement de maladies graves telles que l’arthrose, le cancer, les maladies cardio-vasculaires… La viande au cœur des débats… Pour répondre à la demande alimentaire croissante et pour nourrir l’humanité entière, particulièrement celle de la viande qui est plus forte que jamais, l’industrie alimentaire est prête à tout… L’industrie de la viande est responsable à 18 % des GES et l’élevage bovin à 80 % de la destruction de la forêt amazonienne. La viande reste un aliment important dans notre alimentation journalière mais le débat se poursuit quant aux quantités recommandées. La devise adoptée pour l’instant est « assez mais pas trop ». La viande et l’environnement : l’élevage a aujourd'hui des conséquences dramatiques pour les humains, les animaux et l'environnement. C’est un des premiers facteurs des GES et de la déforestation, et aussi de la pollution et du gaspillage de l’eau, On parle aussi de maltraitance animale, du coût économique et de la faim dans le monde à cause des 70 % des terres agricoles utilisées dans ce but. Des solutions existent mais vont à l'encontre d'intérêts économiques. Face à l’inactivité des pouvoirs publics : des citoyens, des personnalités et des organisations se mobilisent. Ils demandent des mesures énergiques pour faire baisser la production et la consommation de produits d'origine animale. Pour préserver sa santé, il semble donc que l’homme doit favoriser le régime alimentaire de ses cousins, les grands singes, comme l’appuie le professeur T. Colin Campbell, responsable de l’étude China Project : «Nous sommes fondamentalement une espèce végétarienne, et nous devrions consommer une grande variété d’aliments végétaux et réduire au minimum notre consommation de nourriture animale ». Non seulement, on gagnerait en bien-être et en longévité, plus 4 ans, quand on s’abstient de consommer de la viande pendant 20 ans, mais aussi la société, et plus spécialement les services de santé, se porteraient mieux. Une étude britannique de 1986 a en effet démontré que « sur une vie entière, les végétariens coûtaient aux services de santé environ cinq fois moins, en terme de coûts de traitements, que les consommateurs de viande. »