Corrigé

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Corrigé
EPREUVE DE MATHEMATIQUES (Sujet 1)
Correction
Exercice I ( 3 points)
Soit la fonction f d€finie sur €0;‚€ par f ( x ) „ e ƒ x  .
1- f est d€rivable sur l‚intervalle d‚€tude et f ' ( x ) „ ƒ2 xe ƒ x  expression n€gative sur €0;‚€ ,
f est strictement d€croissante sur €0;‚€ .
n 1
2- On pose J n „
… f (t )dt , n €tant un entier naturel.
n
a. La fonction f est positive ( fonction exponentielle) donc pour tout entier n J n † 0
b. D‚autre part , si n<t<n+1 , comme f est d€croissante sur €0;‚€ f(n+1)<f(t) <f(n) donc
n 1
f (n  1) ‡
… f (t )dt ‡
f (n) . Donc pour tout n entier, f (n  1) ‡ J n ‡ f (n) .
n
3-
f (n  2) ‡ J n1 ‡ f (n  1) ‡ J n ‡ f (n) la suite Jn est d€croissante. Cette suite Jn est
d€croissante , minor€e par 0 , elle est donc convergente.
Exercice II (3 points)
Une classe compte 30 €lƒves dont 20 filles. A chaque cours de math€matiques, le professeur de
cette classe interroge au hasard un €lƒve. D‚un cours „ l‚autre, le professeur ne se rappelle pas de
l‚€lƒve interrog€ au cours pr€c€dent ce qui fait qu‚„ chaque cours, le choix de l‚€lƒve par le
professeur est ind€pendant des choix pr€c€dents.
20 2
1. La probabilit€, „ un cours donn€, que l‚€lƒve interrog€ soit une fille est
„
30 3
2. Soit n un entier positif non nul.
On appelle X la variable al€atoire correspondant au nombre de filles interrog€es durant n
cours de math€matiques cons€cutifs.
2
a. La loi de probabilit€ de X est binomiale de paramƒtre n , p=
3
b. La probabilit€ que le nombre de filles interrog€es soit €gal „ 4 durant 10 cours
4
6
Ž10 ‹Ž 2 ‹ Ž 1 ‹
cons€cutifs est ŒŒ ‰‰Œ ‰ Œ ‰ ˆ 0,057
 4 Š 3 Š  3 Š
c. la probabilit€ qu‚aucune fille ne soit interrog€e soit inf€rieure „ 0,001 est telle que
n
ln 0,001
Ž1‹
 Œ ‰ ‡ 0,001  ƒ n ln 3 ‡ ln 0,001  n † ƒ
 n  7 ,le
p(X=0)<
0,001
ln 3
3Š
nombre minimum est donc 7
Exercice III (3points).
On considƒre l‚€quation diff€rentielle (E) : y€ +y = x-1 .
x
1- A l‚aide d‚une int€gration par parties, … e t (t ƒ 1)dt = e x ( x ƒ 2)  e
1
2- a- Soit z une fonction d€rivable sur l‚ensemble R des nombres r€els.
On pose f ( x ) „ z ( x)e ƒ x . La fonction f est solution de ( E) si et seulement si , pour tout x r€el
, f ' ( x )  f ( x ) „ x ƒ 1  z ' ( x)e ƒ x ƒ z ( x)e ƒ x  z ( x)e ƒ x „ x ƒ 1  z ' ( x ) „ e x ( x ƒ 1)
1
b- D‚aprƒs la question 1- une primitive de la fonction z est : x € e x ( x ƒ 2)  e toutes les
fonctions z v€rifiant pour tout x r€el z ' ( x ) „ e x ( x ƒ 1) sont donc les fonctions d€finies sur
R par : x € e x ( x ƒ 2)  k o… k d€signe une constante r€elle.
3. D‚aprƒs l‚€quivalence logique €tablie en question 2-a. l‚ensemble des solutions de
l‚€quation ( E) est donc l‚ensemble des fonctions d€finies sur R par :
x € z ( x)e ƒ x „ ( x ƒ 2)  ke ƒ x .
Exercice IV ( 7points)
Partie A
Ž x ‹
Soit la fonction f d€finie sur ‘0; ‚€ par f ( x) „ 2 x ƒ 1  ln Œ
‰ .On d€signe par (C) la courbe
 x 1 Š
repr€sentant f dans un repƒre orthonormal unit€ 2cm.
Ž x ‹
Remarque f ( x) „ 2 x ƒ 1  ln Œ
‰ = 2x-1+ln(x)-ln(x+1)
 x 1 Š
x
x
1- lim
„ 1 par composition lim ln
„ 0 . Donc par somme ,
x ’ ‚ x  1
x ’ ‚
x 1
lim f ( x) „ lim (2 x ƒ 1) „ ‚
x ’ ‚
lim
x’0
x ’ ‚
x
x
„ 0 par composition lim ln
„ ƒ‚ Donc par somme, lim f ( x) „ ƒ‚
x ’ ‚
x’0
x 1
x 1
1
1
2 x  2 x  1
ƒ
„
, expression qui est du
x x 1
x( x  1)
signe de 2x+2x+1 sur ‘0; ‚€ . f‚(x) > 0 sur ‘0;‚€ , f est strictement croissante sur cet
2- f est d€rivable sur ‘0; ‚€ f ' ( x ) „ 2 
intervalle ;
x
3- lim ln
„ 0 donc (C) admet donc pour asymptote oblique, la droite d‚€quation
x ’ ‚
x 1
Ž x ‹
Ž x ‹
y= 2x-1 en + ‚ . f ( x) „ 2 x ƒ 1  ln Œ
‰ . Comme ;
‰ donc f ( x ) ƒ (2 x ƒ 1) „ ln Œ
 x 1 Š
 x 1Š
x
Ž x ‹
‡ 1 , ln Œ
‰ ‡ 0 , donc (C) se situe au dessous de (D).
x 1
 x  1Š
4- f est d€rivable donc continue sur ‘0; ‚€ l‚ensemble des valeurs de f(x) est d‚aprƒs
l‚€tude des limite ‘0; ‚€ ; f est strictement croissante sur ‘0; ‚€ , donc l‚€quation f(x) =
0 admet une solution unique dans ‘0; ‚€ . Avec la calculatrice, on constate que f(0,8) <0
et f(0,9)>0 donc cette solution est comprise entre 0,8 et 0,9.
2
Partie B
On considƒre la suite (un) d€finie pour tout entier n strictement positif par :
Ž n ‹
u n „ f (n) ƒ (2n ƒ 1) = ln Œ
‰.
 n  1Š
Ž n(n  2 ‹
‰‰ . Or n(n+2)<( n+1). Donc
1- un - un 1 = ln( n) ƒ ln( n  1) ƒ ln( n  1)  ln( n  2) „ ln ŒŒ
 (n  1) Š
u n ƒ u n 1 ‡ 0 .La suite est croissante
3
n
‡ 1 donc un <0 pour tout entier n strictement positif. Cette suite est donc
n 1
convergente
2- On pose S n „ u1  u2  .....  un = - ln( n  1) , cette suite S n est divergente et sa limite est
ƒ‚.
Ž n 1 ‹
3- On pose Tn „ un 1  un  2  ...  u2n = ln( n  1) ƒ ln( 2n  1) „ ln Œ
‰ . Cette suite converge
 2n  1 Š
Ž1‹
et Tn . lim Tn „ ln Œ ‰ „ ƒ ln 2 .
n ’ ‚
2Š
De plus
EXERCICE V ( 4 points)
Dans le plan orient€, on considƒre les points O et A fix€s et distincts, le cercle C de diamƒtre
[OA ], un point M variable appartenant au cercle C et distinct des points O et A, ainsi que les
carr€s de sens direct MAPN et MKLO. La figure est repr€sent€e ci-dessous.
N
P
K
M
L
O
A
C
Le but de l€exercice est de mettre en vidence quelques lments invariants de la figure et de
montrer que le point N appartient ‚ un cercle ‚ dterminer.
On munit le plan complexe d‚un repƒre orthonormal direct de sorte que les affixes des points O et
A soient respectivement 0 et 1.
“
On d€signe par i le nombre complexe de module 1 et d‚argument . On note k, l, m, n et p les
2
affixes respectives des points K, L, M, N et P.
1
et de centre le milieu I de [OA] dont l‚affixe
2
1
1
1
1
est Donc M appartient „ C signifie IM =  m= .
2
2
2
2
1. le point M appartient au cercle C, de rayon
4
2. Par construction, L est l‚image de M par la rotation de centre O et d‚angle
De m†me P est l‚image de M par la rotation de centre A et d‚angle -
€
donc l = i m .
2
€
donc p-1= -i( m-1)
2
donc p = - i m + 1 + i .
On admettra que l‚on a €galement n = (1- i)m + i et k = (1 + i)m .
p  l ƒ im  1  i  im 1 1
„
„  i point
2
2
2 2
ind€pendant de la position du point M sur le cercle C.
1
1 1 1
b. I ” =  i ƒ „ donc ” appartient au cercle C , il appartient €galement „ la
2
2 2 2
m€diatrice de [OA].
3. a. le milieu ” du segment [PL] a pour affixe :
4. a. KN = k ƒ n „ (1  i )m ƒ (1 ƒ i )m ƒ i „ i (2m ƒ 1) „ 2 m ƒ
1
„ 1,
2
1
1
2
2
„
›œle triangle ”š•žest isocƒle et rectangle
–—˜™”š„ 1 ƒ i m ƒ „
2
2
2
2
d'aprƒs la r€ciproque du th€orƒme de Pythagore . Le point N appartient au cercle de centre
2
”et de rayon
2
b. ”•„ 1  i m ƒ
5