Etude sur les LBO secondaires : 30 septembre 2003

Transcription

Etude sur les LBO secondaires : 30 septembre 2003
Paris, le 30 septembre 2003
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
L’AFIC publie son étude sur les LBO secondaires
réalisée en partenariat avec Ernst & Young
« Relais pour la création de valeur ou phénomène d’opportunité ? »
L’AFIC – Association Française des Investisseurs en Capital – et Ernst & Young publient
les résultats de l’étude sur les LBO secondaires qu’ils ont réalisée entre janvier et juin 2003
auprès de 32 fonds d’investissement et banquiers-prêteurs parmi les plus actifs dans les
LBO.
Les LBO secondaires (Elis, Actaris…) voire tertiaire (Lampes Berger, Frans Bonhomme...)
prennent une place croissante dans l'activité de LBO en France. L'AFIC a analysé les raisons
de cette croissance, les caractéristiques propres aux opérations de LBO secondaires et les
conditions qu'elles doivent remplir pour avoir les meilleures chances de réussite.
En effet, dans un contexte où les opérations de transmission d'entreprise avec intervention
d'un Fonds d'investissement ont pris une grande extension, la question de la sortie est devenue
essentielle. Traditionnellement, la sortie d'un LBO était la revente de l'entreprise, après
remboursement de la dette d'acquisition, à une autre entreprise ou une introduction en Bourse.
Actuellement, de plus en plus de LBO se dénouent par une nouvelle opération de LBO, qui
associe, en général, les dirigeants en place à de nouveaux investisseurs financiers et devient
une voie de sortie naturelle d'un LBO réussi.
"Très efficaces pour assurer la fluidité du capital des entreprises, les LBO secondaires
doivent s'entourer de précautions, car toutes les entreprises ne sont pas égales face aux
contraintes du LBO. Notre étude montre que lors du ré-endettement des entreprises les
professionnels, investisseurs et banquiers, ont su faire preuve d'une sage sélectivité" souligne
Jean-Louis de Bernardy, Président sortant de la commission LBO de l’AFIC. Un LBO
secondaire implique en effet que l’entreprise qui en fait l’objet, dégage de nouveau des
liquidités importantes, après avoir fait face aux obligations de la première opération, pour
assurer le remboursement des nouveaux emprunts.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 30 septembre 2003
Les résultats de l’étude, qui s’ordonnent selon cinq axes de réflexion, confirment l'intuition de
la majorité des professionnels, pour qui le développement des opérations secondaires marque
une étape importante, mais normale dans l'évolution du marché :
9 le LBO secondaire est un facteur de liquidité et donc d’efficience du marché du capital
investissement ;
9 la performance d’un LBO secondaire repose sur une thèse d’investissement forte et
différente de celle du LBO primaire ;
9 le risque d’un LBO secondaire porte moins sur le capital que sur le TRI ;
9 la sortie et la position du management sont deux problématiques fortes des LBO
secondaires ;
9 l’environnement réglementaire doit évoluer pour faciliter l’exercice du métier et en
particulier le montage des LBO secondaires.
« Gageons que les résultats présentés dans l’étude contribueront à normaliser le phénomène
des LBO secondaires et à dissiper les craintes qui sont davantage celles d’observateurs
externes que celles des praticiens », commente Sami Rahal, Associé Transaction Support au
sein du département Transaction Advisory Services d’Ernst & Young.
Cette étude constitue la première d’une série d’études d’intérêt général lancées par l’AFIC et
réalisées en partenariat avec les grands cabinets de conseil et d’audit en France.
A propos de l’AFIC :
L’AFIC a pour vocation d’accompagner et de faciliter la croissance du capital investissement en France qui a
été très rapide depuis 10 ans. Son action s’exerce principalement dans les domaines suivants :
• La formation des professionnels, qui a concerné en 2002 plus de 310 personnes ;
• La mise au point et la diffusion d’un code de règles déontologiques qui encadrent l’exercice du métier ;
• La promotion du capital investissement auprès des investisseurs institutionnels français qui ne consacrent
à ce secteur qu’une partie encore faible de leurs ressources en comparaison de ce qui se fait dans les
pays de l’Europe ou aux Etats-Unis et étrangers qui s’intéressent de plus en plus à l’investissement en
France ;
• Le dialogue avec les pouvoirs publics et les autorités de marché, afin d’améliorer le cadre réglementaire
dans lequel s’exerce l’activité, tel la réforme en cours du régime des SCR, FCPR et FCPI.
L’AFIC compte en 2003 191 membres actifs – investisseurs – et 77 membres associés –professionnels des
métiers liés au capital investissement : avocats, auditeurs, conseils, …
L’arrivée de nouvelles équipes sur le marché contribue au développement de l’activité et à l’accroissement des
ressources disponibles.
A propos d’Ernst & Young :
Ernst & Young, entreprise de conseil spécialisée en audit, droit et finance, aide les entreprises à reconnaître et à
exploiter leurs opportunités commerciales.
Ernst & Young propose à ses clients cinq gammes de services — Audit, Transactions, Services aux
Entrepreneurs, Externalisation, Management de Transition et Juridique & Fiscal — et chaque gamme de
services comprend de nombreux domaines de spécialisation.
Avec 110 000 collaborateurs dans le monde entier dont 6 000 en France, nous avons enregistré en 2002 un
chiffre d’affaires mondial de 10,1 milliards de dollars et 750 millions d’euros pour la France.
A propos du département Transaction Advisory Services d’Ernst & Young :
Le département Ernst & Young Transaction Advisory Services est le leader français en due diligence, en
évaluations financières et en corporate restructuring. Nos équipes s’appuient sur un réseau de 4 000 experts
dans 40 pays, dont 350 professionnels en France.
Ernst & Young Transaction Advisory Services entretient des relations privilégiées avec les fonds
d’investissement. Nous leur apportons une expertise sectorielle acquise grâce aux centaines d’opérations
nationales et internationales réalisées chaque année et aux études que nous publions régulièrement.