Intégration - Secteur privé de la CEDEAO

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Intégration - Secteur privé de la CEDEAO
JB/NATAMA/BF/ECOWAS 1st Business Forum
L’Etat général de l’intégration en Afrique de l’Ouest :
perspectives et défis pour le secteur privé
Note introductive de Mr Jean-Baptiste NATAMA, modérateur
en séance plénière consacrée à l’état de l’intégration
en Afrique de l’Ouest, Accra, 29-31 octobre 2007
1.
Contexte
*
Evolution socio politique et économique à la fois interne et externe à la
sous région ayant entraîné l’émergence de nouveaux acteurs du
développement avec comme conséquence la nécessité d’une nouvelle
définition et répartition des rôles entre ces différents acteurs.
*
Ces acteurs sont : le secteur public, le secteur privé, la société civile,
les organisations économiques régionales et les partenaires techniques
et financiers.
*
D’où l’impératif de revoir les stratégies de développement en conférant
à chaque acteur le rôle qui est le sien afin d’optimiser son utilité
marginale dans le cadre de nouveaux partenariats construits entre
acteurs de développement.
Dès lors il se dessine en même temps que se clarifient les rôles, des
défis qui pour être relevés doivent être sérieusement identifiés et
analysés à partir de l’existant factuel.
2.
Actions de la CEDEAO dans ce cadre
*
Dans le cas de l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO s’est fixé comme
objectif de favoriser la coopération et l’intégration économique avec à
terme la création d’une union économique et monétaire pour un
développement économique durable de la sous région.
*
Pour ce faire la stratégie repose sur cinq (5) piliers : paix et sécurité,
harmonisation des politiques ; promotion du commerce et de
l’investissement,
développement
des
infrastructures,
bonne
gouvernance et démocratie.
*
C’est de là que la vision 2020 prend toute son essence. Cette vision
confère au secteur privé un rôle primordial du fait du consensus
désormais établit sur sa contribution déterminante à la réduction de
pauvreté.
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3.
Place et rôle du secteur privé et contribution de la CEDEAO
*
Qu’a fait la CEDEAO dans ce sens ?
Elle a contribué et œuvré à :
-
renforcer la stabilité macroéconomique à travers la surveillance
multilatérale et la promotion d’une gouvernance économique efficace ;
-
assurer la libre circulation des personnes et la facilitation du
commerce au niveau régional ;
-
promouvoir la paix et la stabilité ;
-
promouvoir la bonne gouvernance et la démocratie ;
En outre, des initiatives sont en cours dans les domaines des
infrastructures, de l’énergie, des transports routiers, aériens
ferroviaires et maritimes, des télécommunications ;
-
la CEDEAO entend aussi poursuivre la promotion de réformes au
niveau des Etats afin que les investisseurs potentiels et les entreprises
établies trouvent dans la région : un environnement propice, un maind’œuvre qualifiée, disponible et productive, des lois de travail souples,
des possibilités soutenues par la CEDEAO, un marché préférentiel
disponible pour les biens et services, des institutions financières en
développement qui apportent leur soutien à l’activité économique, une
population régionale mobile qui se développe.
*
Avec en prime les possibilités d’investissement dans les domaines
suivants : maritimes, ferroviaires, finances, industrie textile,
caoutchouc, café, cacao, bois, pétrole, cuir, secteur minier, tourisme,
etc.
*
Un tel programme ambitieux rencontre nécessairement des défis pour
l’organisation. Il s’agit de :
*
-
la réduction de la pauvreté ;
-
la faiblesse du marché local et du secteur industriel, du commerce
intra-régional ;
-
faiblesse des revenus de dans la plupart des Etats de la sous-région ;
-
la faible capacité à fonctionner comme l’économie régionale, cohérente
à même de s’intégrer harmonieusement dans le marché mondial.
Que dire alors du secteur privé qui souhaite s’appuyer à la fois sur les
Etats et la CEDEAO ?
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*
Dès lors, que le contrat d’objectifs se fait évident avec la formulation
des responsabilités, celles du secteur privé deviennent plus lisibles
avec en sus la traduction des défis y relatifs.
*
Ceux-ci sont :
-
œuvrer à améliorer les ressources financières et compétences des
Etats membres (santé, éducation et promotion de l’investissement) ;
-
contribuer au plaidoyer pour l’élimination des obstacles, au commerce
intra-régional et l’accès aux marchés étrangers ;
-
renforcer la campagne en faveur de l’aide public au développement ;
-
accroître les investissements dans tous les secteurs de l’économie ;
-
participer à la formulation et à la gestion des politiques de
développement socio-économique.
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