LA PLACE DU MARCHÉ COMMUN DES INSVESTISSEMENTS
Transcription
LA PLACE DU MARCHÉ COMMUN DES INSVESTISSEMENTS
LA PLACE DU MARCHÉ COMMUN DES INSVESTISSEMENTS DANS LE PROGRAMME D’INTÉGRATION RÉGIONALE DE LA CEDEAO Jonathan Aremu Ph.D Consultant, Marché Commun des Investissements de la CEDEAO Abuja Introduction • De différents groupes de pays se réunissent dans le monde entier avec l'idée soit (a) de se défendre contre les incursions des autres blocs ; ou (b) se positionner comme un bouclier efficace contre l'impact négatif du multilatéralisme et de la mondialisation • À titre d’exemple: L'Europe a adopté une monnaie unique qui a transformé tous les pays de la zone euro à une entité fonctionnant telle qu’une économie unique Se rendant compte du danger qu’une telle situation peut entraîner, les pays asiatiques ont également adopté des mesures nécessaires pour se défendre contre une intégration régionale plus active. Même les États-Unis, en dépit de leur force ne peuvent pas ignorer la nécessité d'un regroupement régional, se sont associés avec le Canada et le Mexique pour former l'Accord de libreéchange nord-américain (ALENA). Introduction(Suite..) Si de sérieux efforts ne sont pas entrepris en vue de l’intégration économique régionale, les pays de l’Afrique de l’ouest seront exposés aux risques de marginalisation à cause des regroupements qui s’opèrent actuellement dans les économies du marché mondial Même les règles de la gouvernance économique multilatérale s’inscrivant dans le cadre du programme de Doha pour le développement (PDD) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) demeurent non concluants et peu fiable pour garantir les aspirations des pays en développement Ainsi, les accords d'intégration économique deviennent des options inévitables et des conditions préalables pour faire face aux défis de la mondialisation Ces dernières années ont été marquées par un renouveau, un approfondissement et un élargissement des Accords d'intégration régionaux existants (AIR) dans le monde entier avec l’émergence des acronymes tels que l'Union européenne, le COMESA, la CEDEAO, la SADC et l'ALENA. Ces organisations essaient de rééquilibrer leur programme d'intégration économique régionale pour obtenir de meilleurs résultats pour les communautés Introduction(Suite..) Bien que la signature de certains accords d'intégration ait été initialement motivée par des enjeux politiques, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’actuellement, les enjeux économiques sont généralement la force motrice. Ainsi, les pays concluent maintenant des Accords d’intégration régionaux (AIR) parce que l'intégration offrent de nombreux avantages économiques tels que la stimulation du commerce et des investissements intra - et extra régionaux. Toutefois, pour que les AIR puissent avoir une influence sur les flux d’Investissements étrangers directs (IED), un certain nombre de facteurs parmi lesquels les éléments ci-après doivent être pris en compte : o La situation géographique, o La compétitivité des entreprises locales, o Les motifs des investissements, et o Les répercussions de l'accord sur l'environnement politique des États membres parties À la lumière de ces évènements, le rôle des AIR en tant que déterminant de la destination des IED, est devenu un enjeu clé pour les économies émergentes et les groupements régionaux comme dans la région de la CEDEAO ; il est impérieux d'examiner les phases de l'intégration régionale A. Phases de l’intégration économique • Les disposition visant uniquement à réduire les barrières entre les pays concernés • Les non membres font faces à de nombreuses barrières commerciales. • C'est la forme le plus laxiste d’intégration économique. • À titre illustratif le programme britannique du marché préférentiel commun établi en 1932 5 2. Zone de Libre Échange • Toutes les barrières commerciales sont « dans une large mesure » éliminées entre les membres (Article XXIV du GATT) • Chaque membre conserve ses propres barrières commerciales avec les non membres. • L’application de la règle d'origine s’avère indispensable pour se protéger des éventuelles incursions des non membres. • La Zone européenne de libre-échange (AELE) est un exemple ; L'ALENA un autre exemple. • APE proposé entre les ACP et l'UE. 6 3. Union douanière Aucun droit de douane ou aucunes autres barrières entre les membres Tarif extérieur commun (TEC) est appliqué aux autres pays du monde par les membres de l’union douanière Le TEC convenu est habituellement le plus faible taux de l’union L’harmonisation des barrières non tarifaires dans le cadre de l'union douanière est une tâche titanesque L’Union européenne a été créée en 1957. 7 4. Marché Commun • Possède toutes les caractéristiques de l’Union douanière • Favorise la libre circulation des facteurs de production • Absence des restrictions commerciales invisibles • Harmonisation des normes et des pratiques commerciales • UE atteint ce statut en 1993 8 5. Union économique • Un modèle d’intégration économique plus avancé • Possède tous les attributs d'un marché commun • Harmonise les politiques monétaires et budgétaires des États membres. • Politiques liées à la libre circulation des facteurs de production et à la concurrence • Coordination des politiques macroéconomiques et budgétaires • Les États-Unis d'Amérique sont le meilleur exemple. 9 Tableau 1: Phases de l’intégration économique Conditions LibreTarif extérieur échange entre commun les États membres Libre Harmonisation circulation des des politiques facteurs de économique production Centralisation des politiques économiques et monétaires Non Non Non Non Phases Zone de échange libre Oui Union douanière Oui Oui Non Non Non Marché commun Oui Oui Oui Oui Non et Oui Oui Oui Oui Oui Union économique monetaire Evolution historique du MCIC. La CEDEAO a connu un certain nombre de succès avec son Schéma de libéralisation du commerce (ETLS) ; La phase de l'Union douanière dans notre processus d'intégration est en voie d'achèvement avec la mise en place d'un Tarif extérieur commun (TEC) avec 5 bandes ; La communauté est sur la voie de la création d’un Marché commun en favorisant la libre circulation intra-régionale des facteurs de production ; Conformément aux dispositions des Articles 3.2 (f) et 3.2 (i) du traité révisé de la CEDEAO, l'élaboration d’un code d'investissement régional demeure donc une préoccupation majeure et immédiate. Evolution historique du MCIC (Suite..). Les États membres de la CEDEAO ont décidé de se servir de l’impulsion que suscite les préparatifs destinés aux Accords de partenariat économique (APE) afin d’harmoniser leurs réglementations sur l'investissement et œuvrer en faveur de la mise en place d'une règle et d’un code d'investissement régional commun. La feuille de route pour les négociations des APE entre l'Afrique de l'Ouest et l'Union européenne (UE) a été adoptée le 4 août 2004 à Accra, au Ghana. Cinq groupes thématiques composés d'experts régionaux ont été mis sur pied pour travailler sur les stratégies de négociation de l'APE. La première réunion du groupe thématique sur l'investissement s’est déroulée à Abuja en mai 2005. À l’issue de cette réunion, un calendrier de négociation a été élaboré pour la communauté en tenant compte de la feuille de route commune. La deuxième réunion du groupe thématique a eu lieu à Ouagadougou en décembre 2005 Evolution historique du MCIC(Suite..). La Commission de la CEDEAO est parvenue à une conclusion qu’étant donné que l’ensemble des pays en développement a rejeté les négociations sur les questions de Singapour à la Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce, il sera approprié de poursuivre les négociations sur les investissements au titres des APE. Les nouvelles négociations sur les investissements devraient plutôt se focaliser sur l’harmonisation des politiques d'investissement des États membres de la CEDEAO en un code commun et l’utiliser ultérieurement Encouragée par les efforts de la Commission, l'Union européenne, par le biais de BizClim, a finalisé une étude sur le Code d’investissements communs de la CEDEAO (CIC) et le Cadre de politique des investissements pour aider la région à accélérer la mise en œuvre de son marché commun des investissements. La Conférence des chefs d'État et de gouvernement a adopté le 19 décembre 2008 l'Acte additionnel des investissements communs avec 2 deux autres Actes additionnels le 19 décembre 2008 posant ainsi les jalons du Marché commun des investissements de CEDEAO (MCIC). C. Base du Marché commun d’investissement de la CEDEAO • En se basant sur la compréhension ci-dessus, MCIC a été établi par la Commission afin de : Permettre à la région d’attirer des investissements colossaux et durables grâce à la création d'une zone d'investissement compétitive au niveau international qui favorisera la libre circulation des capitaux, de la main d’œuvre, des biens et services à travers les frontières des États membres. Élargir l'espace économique pour les acteurs régionaux impliqués dans l’investissement d’autant plus que les marchés nationaux de la plupart des pays de la CEDEAO sont trop petits pour attirer à leurs propres initiatives des investissements colossaux. Satisfaire les désirs des multinationales, des gestionnaires de fonds et d’autres investisseurs qui préfèrent maintenant investir sur les marchés régionaux plutôt que nationaux. Faire de la CEDEAO l’une des principales destinations privilégiées pour les investisseurs régionaux et internationaux tout en renforçant le climat des investissements nationaux des États membre. Base du Marché commun d’investissement de la CEDEAO(Suite..) Créer un marché d'investissement compétitif dans la CEDEAO avec un climat d'investissement plus libéral et plus transparent dans les États membres afin de : Augmenter sensiblement dans la région, le flux des investissements provenant à la fois des sources de la région de la CEDEAO et nonCEDEAO ; Promouvoir conjointement la CEDEAO comme la région d'investissement la plus attrayante ; Renforcer et accroître la compétitivité des secteurs économiques de la CEDEAO ; et Réduire progressivement ou éliminer les lois et les conditions qui peuvent entraver les flux d'investissement et le fonctionnement du projet d'investissement de la CEDEAO. Assurer que la réalisation de ces objectifs contribue à la libre circulation des investissements conformément à l'ambition de la région dans le cadre de la Vision 2020 Base du Marché commun d’investissement de la CEDEAO(Suite..) Avec un marché unique de 300 millions d'habitants, la CEDEAO en tant que communauté pourrait démontrer plus d’agilité, de souplesse et de créativité pour attirer et retenir les investissements, ce que les pays pris individuellement ne pourront pas faire. Le MCIC consolidera les activités économiques dans la communauté en une unité régionale intégrée qui peut fournir une plate-forme commune pour la participation future aux processus régionaux et mondiaux Autres avantages du MCC incluent entre autres : La création d'un réseau régional pour le dialogue entre les décideurs impliqués dans le secteur des investissements et d'autres intervenants dans la communauté; La promotion d’un environnement favorable à la création d'emplois grâce au développement du secteur privé/financier régional commun et d’une culture de l'entrepreneuriat ; L’amélioration de la coordination des politiques intergouvernementales et la coopération entre les diverses agences gouvernementales dans la région de la CEDEAO ; et Le renforcement de l’impact des initiatives de développement grâce aux fonds internationaux, régionaux et bilatéraux Base du Marché commun d’investissement de la CEDEAO(Suite..) • En somme, le MCIC fera de la région de la CEDEAO un espace économique unique caractérisé par les éléments suivants : Un programme de coopération sur les investissements coordonnés entre les États membres qui mènera à une augmentation des investissements à la fois au sein des pays membres de la CEDEAO et dans les pays non membres ; Un traitement national est réservé aux investisseurs de la CEDEAO dès le démarrage de l'initiative et à tous les investisseurs à une date spécifiée, sous réserve des exceptions prévue dans l’Acte additionnel sur les règles d'investissement ; Les citoyens, les entreprises et les investisseurs des États membres de la CEDEAO sont libres d’investir dans tout le secteur industriel à une date spécifiée sous réserve des exceptions prévues dans l’Acte additionnel ; Le secteur des entreprises a un rôle plus important à jouer dans les efforts de coopération en matière des investissements et des activités connexes au sein de la CEDEAO ; et La libre circulation des capitaux, des travailleurs et des professionnels qualifiés et de la technologie entre les États membres. D. Principes fondamentaux pour une mise en œuvre efficace du MCIC. • Il est important que les États membres reconnaissent les principes suivants qui, lorsqu’ils sont effectivement appliqués, contribueront à la mise en œuvre effective du MCIC : La transparence des politiques nationales, des lois et des règlements de même que des pratiques administratives touchant aux investissements étrangers et nationaux ; La cohérence et la stabilité de ces lois, de ces règlements et de ces pratiques administratives ; les amendements qui vont être apportés se feront à la lumière de l'évolution des circonstances et devraient respecter les droits des investisseurs, comme prévu dans l’Acte additionnel sur les règles d'investissement commun ; Le traitement national qui sera réservé aux investisseurs étrangers avant et après leurs investissements ; les exceptions devraient être clairement et formellement formulées et examinées périodiquement en vue de leur retrait progressif ; Le transfert en temps opportun et sans restriction du produit de l'investissement et la garantie pour le rapatriement du capital lorsque la convention d’investissement est révoquée conformément aux dispositions de l’Acte ; D. Principes fondamentaux pour une mise en œuvre efficace du MCIC (Suite..). Traitement juste et équitable des investissements nationaux et étrangers avec la pleine protection des droits de propriété, y compris la propriété intellectuelle ; l’établissement des normes élevées pour l'expropriation et l’indemnisation ; Accès sans restriction des investisseurs aux mécanismes efficaces de règlement des différends y compris l'arbitrage international ; Libre circulation des investisseurs et la simplification des procédures d’acquisition de visa ; Transparence des mesures d'incitation ; Simplification des procédures administratives liées à la création de nouvelles entreprises, au rachat d’une entreprises existante, à l'octroi de permis, des concessions et des licences. La simplification des procédures de toutes autres opérations ou transactions nécessaires à la création ou au développement de l'investissement privé ; Des dispositions et procédures de privatisation et de démonopolisation transparentes et équitables ; Principes fondamentaux pour une mise en œuvre efficace du MCIC (Suite..). Le respect des principes convenus au niveau international sur la responsabilité sociale des entreprises conformément aux normes internationales ; La gestion saine des entreprises et l'intégrité dans l'administration publique ; La suppression des barrières commerciales ayant un effet négatif sur l'investissement grâce à une coopération régionale accrue ; et La promotion des politiques et des mesures d'investissement conformes à leurs engagements en matière de développement durable, de la protection de l'environnement et de l'observation des normes fondamentales de travail reconnues au niveau international. E. Obligations générales des États membres dans la mise en œuvre du MCIM • Conformément aux principes ci-dessus, les États membres de la CEDEAO s'attend à : examiner leurs politiques et leurs règles concernant les investissements et le développement du secteur privé en vue d'améliorer le climat d'investissement dans la région ; envisager l’adhésion aux règles régionales pertinentes et aux instruments prévus dans l’Acte ; Notifier et publier les listes de mesures nationales fournissant des exceptions au traitement national et la justification du maintien de ces mesures ; Examiner leur réseau de traités bilatéraux d'investissement et des traités de double imposition au sein et en dehors de la région conformément aux dispositions de l’Acte; Intensifier les actions en faveur de la suppression des obstacles au développement des entreprises particulièrement en ce qui concerne les pratiques et les règlementations administratives qui entravent ou retardent les investissements ; Obligations générales des États membres dans la mise en œuvre du MCIM (Suite…) Intensifier le partenariat en matière de renforcement des capacités humaines et des compétences nécessaires pour l'acquisition et la diffusion des avantages de l'investissement dans la région ; Elaborer un cadre pour le fonctionnement concurrentiel des marchés et qui comprendrait des lois efficace en matière de concurrence et de la réforme de la réglementation économique ; Renforcer les capacités des agences de promotion des investissements en vue de la dissémination des informations, fournir des services aux investisseurs et encourager la coopération entre ces agences aux niveaux régional et international; Soutenir les petites et moyennes entreprises et encourager la coopération entre elles dans le domaine de l’exécution des projets et des programmes régionaux; et Encourager les business groupes, les associations du secteur privé, les partenaires sociaux et les organisations de la société civile à explorer les possibilités d'investissement et apporter des contributions au processus de Obligations générales des États membres dans la mise en œuvre du MCIM (Suite…) Veiller à ce qu’au niveau national, les mesures et les programmes adoptés par chaque pays s’appuient dorénavant sur une base équitable et mutuellement bénéfique aux autres États membres ; Prendre des mesures appropriées pour assurer la transparence et la cohérence dans l'application et l'interprétation des lois et des règlementations liées à l’investissement de même que des procédures administratives afin de créer et de maintenir un régime d'investissement prévisible dans toute la région de la CEDEAO ; Entamer le processus de facilitation, de la promotion, de la libéralisation et, par conséquent, de l'harmonisation des lois nationales d'investissement vers un code commun ; Prendre des mesures appropriées afin de rendre plus attrayant le climat des investissements des États membres pour les flux d'investissements directs ; F. Structures institutionnelles pour la mise en œuvre du Marché commun des investissements de la CEDEAO • Conformément à l'exigence de l'Article 25 de l’Acte additionnel sur les règles d'investissement communautaire, le Conseil des Ministres de la CEDEAO a créé les institutions suivantes en vue de la mise en œuvre l'initiative MCIC 1. Comité national du MCIC • Les fonctions du Comité comprennent : La supervision, la coordination et la révision sur une base permanente de la mise en œuvre du MCI dans les États membres conformément aux dispositions de l’Acte additionnel; La présentation des rapports au Conseil des ministres par l'intermédiaire de la direction du secteur privé de la Commission de la CEDEAO ; et La création des sous-comités spécialisées ou des groupes de travail techniques en se basant sur les besoins et les ressources disponibles à chaque État membre au niveau national 2. Conseil du marché commun des investissements de la CEDEAO • Les fonctions du Conseil du MCIC : Le Conseil du MCIC supervise, coordonne et examine sur une base permanente la mise en œuvre du MCI et des Actes additionnels au niveau régional. La Commission de la CEDEAO sera le Secrétariat du Conseil du MCIC avec à sa tête le Président de la Commission ou son représentant. Le Conseil est l'autorité qui approuve tout amendement aux dispositions de l’Acte additionnel et s’occupe d'autres questions relatives au MCIC. G. Conclusion • La mise en œuvre effective du MCIC (sous un code d'investissement unique) dans notre programme d'intégration aurait entraîné une libre circulation des marchandises, des services, de la main d’œuvre, des capitaux et des marchés financiers et transformer la CEDEAO en un véritable marché commun où : Il existe un programme de coopération d'investissement coordonné entre les États membres qui mènera à une augmentation des investissements dans la région de la CEDEAO et au-delà de la CEDEAO ; • Le traitement national qui sera réservé aux investisseurs de la CEDEAO au début de l’initiative et à tous les investisseurs à une date ultérieure est soumis à des exceptions stipulées dans l’Acte additionnel Conclusion (Suite...) Toutes les industries sont ouvertes l'investissement des citoyens et des entreprise de la CEDEAO et tous les investisseurs du reste du monde, sous réserve des exceptions prévues par la loi supplémentaire ; Le secteur des affaires a un rôle plus important à jouer dans les efforts de coopération en matière d’investissement et des activités connexes au sein de la CEDEAO ; et La libre circulation des capitaux, des travailleurs et des professionnels qualifiés et de la technologie entre les États membres s’est intensifiée. Mais tout cela dépend de la mise en œuvre des structures nationales et régionales efficaces comme le Conseil du MCIC et du Comité national du MCIC au niveau national afin que le mécanisme de la mise en œuvre des diverses initiatives MCIC soit enclenché MERCI DE VOTRE ATTENTION 28