Mars 2010 - Ville du Tréport

Transcription

Mars 2010 - Ville du Tréport
magazine
T
R
O
P
E
R
T
LE
N°96 • Mars 2010
Mairie
Une nouvelle
directrice
des services
Projet d’éoliennes off-shore
Une épée de Damoclès
sur les pêcheurs
JEUX DE TABLE
LAISSEZ-VOUS SURPRENDRE PAR
L’ESPRIT JOUEUR...
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Editorial
Madame, Monsieur,
nous des mannes d’argent.
La suppression de la taxe
professionnelle me laisse
penser le contraire. Les
compensations prévues ne
sauraient être pérennes.
Pourtant, les questions
financières sont au cœur
de mes préoccupations en
cette période de préparation
du budget municipal.
La réforme des collectivités
territoriales dont on ne
connaît pas toutes les
conséquences à ce jour, m’amène à demander à tous les
services municipaux de serrer les boulons, à revoir la politique
d’investissement de la ville.
Durant ces cinq dernières années, nous avons beaucoup
investi. Cela était utile pour les Tréportais, pour les visiteurs
et nous en avions la possibilité financière. Aujourd’hui, il nous
faut néanmoins assumer le fonctionnement de ces nouveaux
équipements. Tous les coûts devront être étudiés au plus juste
et il nous faudra traquer la moindre économie. Je sais pour
cela pouvoir compter sur Christine Ruelloux, notre nouvelle
Directrice Générale des Services, qui s’est très vite attelée à
cette difficile mission.
Récemment la section socialiste de Dieppe, par la voix de
la députée Sandrine Hurel, m’a fait un procès d’intention à
travers un article de Paris-Normandie. J’y suis décrit comme un
maire dogmatique au prétexte que j’aurais refusé de recevoir
la Compagnie du Vent pour son projet d’éoliennes au large
du Tréport. A en croire ces accusations, je me serais déclaré
contre ce projet sans m’être informé à son sujet.
Cela est totalement faux, puisque les représentants de la
Compagnie du Vent ont été reçus par mes soins pour présenter
ce projet aux marins au cours d’une longue réunion en
décembre 2005.
Ayant à ce moment parfaitement compris que ce projet était
situé en plein cœur de la zone de pêche de la flotte locale et
ayant pris conscience de son ampleur, je n’ai pas vu l’intérêt de
recevoir les pétitionnaires pour d’autres rendez-vous puisque
ce projet restait en l’état.
Si vouloir défendre 250 marins-pêcheurs du Tréport, si avoir
la volonté de préserver le tourisme dans notre ville, si refuser
d’imposer un tel projet aux Tréportais me fait passer pour un
être dogmatique, alors oui, je veux bien que l’on m’affuble de
ce qualificatif.
La section du PS de Dieppe qui s’oppose dans la cité d’Ango
à l’implantation d’une usine d’engrais chimiques pourtant
créatrice de nombreux emplois, défend bec et ongles ce projet
d’éoliennes en mer. Ses membres assurent que les retombées
ne seraient que positives tant en matière d’emploi que dans
les domaines financier et environnemental. Pourtant, dans la
même ville, un représentant des Verts se montre beaucoup
plus pondéré sur ce projet. Il évoque pour justifier ses réserves
un bilan énergétique douteux concernant l’éolien et le manque
de respect des populations par la Compagnie du Vent.
Je refuse pour ma part de céder au chant des sirènes quand
elles me susurrent que les éoliennes vont faire déferler sur
Alain Longuent, Maire.
sommaire
T
LE TREPOR
magazine
P. 3
Editorial
P. 10
Vie municipale
P. 4 Pratique
P. 11
Dans la ville
P. 5
Sortir
P. 12
Dans la ville
P. 6 Dans la ville P. 13
Jeunesse
P. 7
Vie municipale
P. 14
Vie associative
P. 8 Dans la ville
P. 15
Vie sportive
P. 9 Société
P. 16
Histoire Par Alain Longuent, Maire du Tréport
Les permanences des élus, l’état civil
Au programme au Tréport en Mars
La station d’épuration en bonne voie
Jean-Pierre Couture prend sa retraite
Les Eclaireurs relogés
La pêche dans la tourmente
De nombreux travaux de voirie
L’UNRPA défend les droits des aînés
Le maître saurisseur de Delgove prend sa retraite
Des jeux en famille avec Calamel
Le beau tournoi de l’AST football
Sensation Large en assemblée
Portrait de Louis Vallé, patron de pêche
3
pratique
Les services
de la Mairie
Permanence
des Elus
Etat civil
Aide sociale (C.C.A.S, aides ménagères,
demande de RMI) : 02 35 50 55 22
Alain LONGUENT,
Maire : sur rendez-vous
Laurent JACQUES,
(voirie, Stationnement) : sur rendez-vous
Jean-Jacques LOUVEL,
(éducation, temps libre, jeunes et familles)
le mercredi de 15h à 17h
Michel BILON,
(environnement, cadre de vie, sécurité)
sur rendez-vous
Régis BOULENGER,
(sports, infrastructures sportives)
sur rendez-vous
Philippe VERMEERSCH,
(urbanisme, bâtiments communaux,
travaux)
sur rendez-vous
Marguerite PASIN,
(culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies)
le mercredi matin sur rendez-vous
Florence LAVOINE,
(logement) le mercredi de 14h à 17h
Anne-Marie TRÉPÉ,
(tourisme, plage, commerces) :
sur rendez-vous
Nadine PISKADLO,
(développement économique,
communication) : sur rendez-vous
Héléna ROIX
Malcolm YUENG
Margaux BARRAUD
Maéva BRUGOT
Eliot BAUMGARTNER-DELESTRE
Police municipale : 02 35 50 55 34
Urbanisme (fermé le lundi matin) :
02 35 50 55 23
Services techniques (du lundi au jeudi
de 7 h 45 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h et le
vendredi de 8 h à 12 h) : 02 35 50 55 25
Service culturel et location des
salles (fermé le lundi et mardi matin) :
02 35 50 55 35
Centre de loisirs : 02 35 86 45 24
Petit Navire : 02 35 86 55 93
La Parent’Aise : 06 86 20 50 41
Service à la population :
Etat civil, stationnement, inscriptions à la
cantine, dans les accueils de loisirs et au
Petit-Navire : 02 35 50 55 21
Pièces d’identité, séjours jeunes, élections,
cabines de plage : 02 35 50 59 42
Bibliothèque : 02 35 50 67 77
Ouverte le lundi de 17 h à 18 h 30; le mardi
de 16 h 30 à 18 h; le mercredi de 15 h à
18 h; le jeudi de 16 h à 17 h 30 et le samedi
de 10 h à 12 h.
Adresses et N° de téléphones utiles
4
Maison de retraite :
02 35 86 27 89
Portage de repas
de la maison de retraite :
02 35 86 68 57
La Poste :
rue de la Commune de Paris
02 35 50 53 90
Gendarmerie :
rue François Mitterrand
02 35 86 14 66
Sapeurs-pompiers :
quai de la Retenue 18
Trésor Public :
avenue des Canadiens
02 35 86 05 80
Office du tourisme :
quai Sadi Carnot
02 35 86 05 69
CPAM :
rue Paul Bignon - 76260 Eu
02 35 50 40 60
Caisse d’allocations familiales :
25 avenue des Canadiens
0 820 257 610
Sous-préfecture :
rue du 8 mai 1945 - 76200 Dieppe
02 35 06 30 00
Ecole maternelle Nestor Bréart :
02 35 86 11 43
Ecole maternelle Pierre
Brossolette :
02 35 86 19 46
Ecole élémentaire 
Ledré Delmet Moreau :
02 35 86 27 66
Collège Rachel Salmona :
02 35 50 56 10
Lycée Le Hurle Vent :
02 35 86 80 77
Naissances
La liste des nouveaux nés est publiée en
fonction des renseignements communiqués
par les mairies des lieux de naissance.
Décès
Ginette THIRARD née LEGOUT
Solange MARTEL née DUMONT
Renée MOREL née LECONTE
Simone COSSARD née DELATRE
Marcelle DROUET née LELONG
Louis DELAMARE
Lucienne ANQUIER née GALMAND
Baptêmes
Dylan LECERF
Joachim LECERF
Déchetteries
Deux déchetteries sont à la disposition
des habitants de la Com de Com
Bresle Maritime, l’une au Tréport
et l’autre à Ault.
• La déchetterie du Tréport permet
le dépôt dans des containers spécialisés
des déchets suivants : gravats,
encombrants, ferrailles, déchets verts,
déchets ménagers spéciaux (huiles
alimentaires et de vidange usagées,
batteries, emballages souillés), papier,
carton, verre, pneus.
Horaires d’ouverture
le lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi
de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. (fermé
le mardi, le dimanche et les jours fériés).
• La déchetterie d’Ault
reçoit les mêmes déchets que celle du
Tréport (sauf les pneus et les huiles
alimentaires usagées) ainsi que les
solvants, piles, produits phytosanitaires,
produits acides/basiques, radiographies,
peintures et néons
Horaires d’ouverture
lundi de 14 h à 18 h ; mardi, mercredi,
vendredi, samedi de 9 h à 12 h et de 14 h
à 18 h (fermé le lundi matin, le jeudi, le
dimanche et les jours fériés).
Le service offert par ces deux déchetteries
est gratuit pour les habitants du Tréport sur
présentation d’un justificatif de domicile.
Tél (pour les deux déchetteries)
0 800 97 2004 (appel gratuit).
B.P. n°1 - Rue F. Mitterrand
76470 LE TRÉPORT
Tél. (standard) : 02 35 50 55 20
Fax mairie : 02 35 50 55 38
E-mail de la mairie :
[email protected]
Site internet de la commune :
http://www.ville-le-treport.fr
magazine
T
LE TREPOR
Rédaction / Photos / Composition :
Service Communication Catherine Ginfray
Hôtel de Ville - BP 1 76470 LE TRÉPORT
Impression : Imprimerie ICH Criel-sur-Mer
Régie Publicitaire exclusive :
Prest’action 02 35 66 03 10
sortir
Richard Bohringer
Emplois en Seine les 11 et 12 mars
La commission culturelle
municipale a invité Richard
Bohringer à monter sur la
scène de la salle SergeReggiani le samedi 27
Février
février à 21 h. Le célèbre
comédien a écrit, mis en
scène et joue lui-même ce spectacle
intitulé «Traîne pas trop sous la pluie»,
un véritable voyage au pays du souvenir,
un retour sur le passé où se bousculent
les amis, morts ou vivants, les femmes
croisées, l’alcool maudit et les errances
hasardeuses.
Vous êtes à la recherche d’un emploi et
voulez entrer facilement en contact avec
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pas à vous rendre au 6e forum «Emplois en
Seine» organisé au Parc Expo de Rouen
les 11 et 12 mars de 9 h à 18 h.
Samedi
27
Goûter carnavalesque
Les Papotines Créatives
organisent
un
goûter
carnavalesque le samedi 6
mars de 15 h à 17 h salle
Reggiani. Les enfants de
Mars
0 à 10 ans sont invités à
y participer en compagnie
de leurs parents. Les organisatrices
leurs proposeront différentes activités
(maquillage, jeux...). Le droit d’entrée
est de 2 euros (comprenant une crêpe,
une boisson et les activités). L’entrée est
gratuite pour l’adulte accompagnant.
Samedi
6
Les
Eclaireurs
vous
donnent
rendez-vous
pour leur vide-greniers le
dimanche 7 mars de 8 h
à 18 h au marché couvert
Mars
place de l’Eglise. Les
bénéfices permettront de
financer les activités des jeunes.
Dimanche
7
7
UIT
ORT GRAT
TRANSPRT DE 45 VILLES
200 entreprises installées en HauteNormandie et désireuses de rencontrer des
candidats à l’embauche seront présentes
au cours de ces deux journées. Il est
donc important que chacun considère ce
Forum comme un véritable pré-entretien
d’embauche. Il est impératif de définir
au préalable son projet professionnel,
d’être capable de présenter clairement sa
formation et ses compétences, de pouvoir
répondre précisément aux questions des
recruteurs et de venir muni de plusieurs CV
actualisés.
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vos costumes et à vos
palettes de maquillage,
le carnaval est de retour
dans les rues de la ville. Si
Mars
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plusieurs troupes musicales, rendez-vous
le samedi 27 mars à 15 h salle SergeReggiani.
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bâtiment, etc… vous devez entreprendre
des démarches auprès de votre mairie.
Suivant l’importance ou la nature du
projet, il vous faut soit une déclaration
préalable, un permis de construire, un
permis d’aménager, un permis de démolir,
une autorisation de pose d’enseigne, une
demande d’échafaudage, etc…. La Ville
du Tréport est dotée en plus d’un Plan
Local d’Urbanisme.
27
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Réservat
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jeudi / vendredi
11 & 12 mars
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dimanche 7 mars de
9 h à 17 h 30 à la salle
Mars
Reggiani. Renseignements
et
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Parent’Aise, immeuble Dahlias boulevard
du Calvaire ou au 06 86 20 50 41.
A BCD
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moyens ou profiter du bus qui fera une halte
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Samedi
Vide-greniers
200 employeurs vous accueillent au forum du recrutement haut-normand
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ATTENTION : Dans les périmètres
« Monuments Historiques » et dans le
Secteur Sauvegardé, les demandes sont
soumises à l’Architecte des Bâtiments de
France.
5
Dans la ville
SMERABL
La nouvelle station d’épuration installée au
Tréport sera mise en eau à la fin de l’été. Elle
traitera les eaux usées de 45 000 habitants
de la région.
La station en bonne voie
Sept mois après son lancement
le chantier de la nouvelle station
d’épuration a été stoppé durant
quelques semaines pour cause
d’intempéries.
Pour
autant,
le calendrier final devrait être
respecté et si la fin de l’hiver
s’avère clémente, la mise en eau
devrait intervenir sitôt la prochaine
saison estivale passée.
Rappelons que le lancement des
travaux a fait suite à un constat
simple : la vétusté des trois
stations d’épuration traitant les
eaux usées des 45 000 habitants
des trois villes sœurs, Ponts-etMarais, Monchy-sur-Eu, OustMarest, Saint-Quentin-Lamotte
et une partie de Saint-Pierre-enVal. «Une étude avait été faite
pour leur mise aux normes, mais
cela s’avérait très coûteux et
les réalisations auraient vite été
dépassées. C’était l’occasion de
lancer un projet commun avec
une technique nouvelle anticipant
les nouvelles règlementations»,
explique Jean-Pierre Couture,
secrétaire du Syndicat Mixte
d’Etudes, de Réalisations et
d’Aménagements Bresle Littoral
(SMERABL) créé pour l’occasion.
Dans un premier temps, le
syndicat alors en gestation a dû
affronter un parcours administratif
laborieux. «Nous réunissions
Malgré les intempéries le chantier devrait être achevé pour la fin de l’été.
à la fois des communes, des
syndicats déjà existants et les
l’ancienne station d’épuration du Tréport ainsi que celles de Eu et
services de la Préfecture se sont perdus dans cet imbroglio ce qui
Oust-Marest pourront être démolies.
nous a fait prendre un an de retard dès le démarrage», indique M.
Couture. Fort Heureusement, les stations en place sont encore en
bon état et aucun incident majeur n’a été à déplorer.
Qualité des eaux de baignade
Comme le veut la procédure dans ce type de marché, le SMERABL
a fait appel à plusieurs spécialités dans le domaine du traitement
«Ce procédé permet d’avoir d’excellents résultats. Les eaux rejetées
des eaux usées avant de retenir le projet qui lui semblait le plus
dans la rivière seront plus propres, ce qui aura des conséquences
judicieux. «Le groupement d’entreprises Degrémont, spécialisé
sur la qualité des eaux de baignade, même si l’on sait que plus
dans le traitement de l’eau, et la société Ballestra pour l’ingénierie a
en amont certaines stations ne sont pas aux normes et qu’elles
eu notre faveur. Son projet basé sur un système de membranes est
rejettent des eaux qui arrivent elles aussi jusqu’à la mer», regrette
le top du top», assure Jean-Pierre Couture.
M. Couture.
Après la récupération des déchets principaux, l’eau circule dans
Toute cette nouvelle technologie et sa mise en œuvre ont un coût.
Le montant de la facture s’élève à 18 millions d’euros financés à
un bassin permettant au sable de tomber au fond et aux huiles et
35 % par l’agence de l’eau Seine-Normandie, à 12,5 % par le
graisses de remonter à la surface. Les eaux font ensuite l’objet d’un
Conseil Général de Seine-Maritime, à 5,5 % par son homologue
traitement biologique et d’une clarification. Les boues résiduelles
de la Somme. Le solde, soit 47 % de la note, est à la charge du
sont par ailleurs déshydratées et dépolluées avant d’être séchées
syndicat qui répercutera ce prix sur la facture des usagers à raison
et chaulées pour pouvoir être valorisées par l’épandage ou le
de 0,50 euros par mètre cube pour 2010, puis à 0,60 euros pour les
compostage. La mise en eau sera suivie d’une période d’essais
années suivantes.
de six mois durant laquelle la société Degrémont et la société
retenue pour l’exploitation des lieux travailleront ensemble. A terme,
6
Vie municipale
Jean-Pierre Couture
transmet
le flambeau
A n’en point douter, Jean-Pierre Couture a tout pour figurer l’un de
ces attachants personnages que met si bien en scène Dany Boon
dans son one-man show..Il a en effet le regard azur et le sens de
la convivialité de l’homme du Nord qu’il est. Mais à la mairie où il a
occupé les fonctions de Directeur Général des Services durant 12
ans, il a été «le chef» pour les uns, «M. Couture» pour les autres, ou
plus simplement «Jean-Pierre».
C’est à Hénin-Liétard (62) que Jean-Pierre Couture voit le jour le 5
janvier 1950. Il a réalisé l’ensemble de sa carrière dans la Fonction
Publique Territoriale. Pourtant, ce n’est pas cette voie qui avait
sa faveur lorsqu’il était adolescent. «Je voulais faire les beauxarts, mais ma mère s’y est opposée. J’ai suivi une classe de 3e
spécialisée dans la préparation des concours. Dans la foulée j’ai été
reçu pour entrer à la SNCF où finalement on m’a refusé à cause
de mes lunettes. J’ai donc entamé une classe de 2nde technologique
d’où j’ai rapidement été viré pour indiscipline», se souvient le jeune
retraité.
Difficile dans ces conditions d’imaginer que ce garçon va pouvoir
entrer dans le moule de l’administration, et pourtant... Ayant réussi
le concours d’agent de bureau, il débute sa carrière à Beaumonten-Artois. Affecté aux archives dans un premier temps, il fréquente
ensuite tous les services de cette mairie et, fort de cet apprentissage
«sur le tas», il passe avec succès le concours de secrétaire général
en 1973. Son premier poste le mène à Fampoux (62) puis en 1978
il arrive à Mers-les-Bains où Roland Jouault vient d’être élu maire.
Fin 1989, après 9 mois de cohabitation très chaotique avec Gisèle
Coiffier, Jean-Pierre Couture préfère larguer les amarres et gagne
Pontorson (50) où il dirige les services de la ville et des six autres
communes qui lui sont associées.
En 1998, il apprend que Bruno Neuquelman, Directeur Général des
Services au Tréport, va bientôt prendre sa retraite et il offre alors ses
services. Durant 12 ans, il travaille aux côtés d’Alain Longuent.
En plus de quarante années de carrière dans la fonction
publique, Jean-Pierre Couture a connu bien des évolutions dans
l’administration. «Mon travail a toujours été passionnant. C’est très
varié. J’ai apprécié les lois de décentralisation sous Gaston Deferre
en 1982. On donnait alors une véritable autonomie aux communes.
Aujourd’hui on assiste à un retour en arrière. Nous sommes de plus
en plus sous la tutelle de l’Etat qui réduit chaque jour nos possibilités.
En 1982 les dotations de fonctionnement qui nous étaient accordées
par l’Etat représentaient 50 % du budget de la ville. Aujourd’hui ce
n’est plus que 20 %. Il y a eu aussi les réformes comptables, ce qui
est normal, et d’autres à répétition dues à quelques énarques. Ce fut
le cas avec les réformes des marchés publics : on nous en a imposé
quatre en quatre ans», explique Jean-Pierre Couture qui, dans ces
conditions, souhaite bien du courage à Christine Ruelloux, qui lui
succède au poste de Directrice Générale des Services au Tréport.
Gérer les finances en finesse
Née près de Vichy il y a 48 ans, cette dernière confirme la réputation
des Auvergnats puisqu’elle a toujours eu de l’intérêt pour les
questions financières. Après son BTS d’Assistante Technique
d’Ingénieur et quelques mois passés dans le bureau d’un métreur,
elle apprend qu’elle est reçue au concours de contrôleur du Trésor.
«J’ai appris la nouvelle un jeudi et je débutais mon travail au Tréport
Après douze années passées à la tête des
services municipaux, Jean-Pierre Couture vient
de faire valoir ses droits à la retraite. Il passe
le relais à son adjointe, Christine Ruelloux.
Jean-Pierre Couture passe le relais à Christine Ruelloux.
le lundi en plein mois de juillet», se souvient-elle.
Elle s’occupe alors avec ferveur de la comptabilité des communes
des environs et, suite aux menaces pesant à l’époque sur le Trésor
Public, Christine Ruelloux demande son détachement en mairie en
2001. Appréciant son nouveau poste, elle intègre définitivement
la Fonction Publique Territoriale. Au Tréport elle se charge tout
particulièrement de la comptabilité d’investissement et des marchés
publics. Depuis plusieurs années, c’est elle qui remplaçait JeanPierre Couture en son absence et c’est tout naturellement à elle que
le maire a proposé de prendre le relais.
En 2009, Christine Ruelloux s’est attachée à peaufiner sa formation
par le biais d’un cycle de professionnalisation de directeur financier.
Face à la baisse annoncée des ressources de la ville en raison de
la suppression de la taxe professionnelle, elle a d’ores et déjà prévu
d’éplucher les dépenses pour traquer toutes les économies possibles.
«Il nous faudra aussi accroître nos recettes de fonctionnement et
tout calculer au plus juste», précise-t-elle.
Pour se changer les idées cette artiste dans l’âme suit des cours
de peinture et expose même depuis peu lors de rassemblements
d’artistes amateurs. «Je n’ai pas encore trouvé mon style. Pour
le moment, j’apprends la technique et je me focalise plutôt sur les
paysages», confie-t-elle.
Quand à Jean-Pierre Couture, il conserve certaines fonctions
(auprès de divers syndicats) et va profiter de son temps libre pour
assouvir sa passion pour le tennis et pour la voile. Il vient d’ailleurs
de réaliser son stage d’expert maritime et conçoit donc la retraite
sous une forme très active. Bon vent Jean-Pierre !
7
Dans la ville
Les Eclaireurs
relogés
Six mois après l’incendie
de leur local, les Eclaireurs
ont de nouveau un toit sur
la zone Sainte-Croix.
Après l’incendie criminel de leur local en
juin dernier, les Eclaireurs ont bien failli
ne pas renaître de leurs cendres. «Si cela
n’avait tenu qu’à moi, j’aurais tout arrêté»,
confie Jean-Claude Minel, créateur de cette
section des Eclaireurs de France il y a 32
ans. Dans le brasier Jean-Claude Minel a
perdu tout le matériel des Eclaireurs, mais
il a surtout vu partir en fumée tous les
souvenirs accumulés au fil des ans. «Les
photos, les diplômes et les cadeaux que
m’avaient offert les gamins, il ne reste plus
rien», explique-t-il. L’élan de générosité qui
s’est mis en place très vite lui a redonné
courage. La solidarité d’autres scouts qu’ils
soient de Blangy, de Saint-Quentin ou de
Eu, des personnalités locales et surtout la
volonté des jeunes et de leurs familles l’ont
convaincu de relancer la machine. «La ville
nous a bien aidés. L’assurance a financé le
nouveau local et le personnel des services
techniques a été aux petits soins avec nous
pour nous soutenir. De notre côté nous
Le nouveau local des Eclaireurs correspond aux attentes de Jean-Claude Minel.
avons mis en place plusieurs actions pour
récolter des fonds. C’était l’occasion de
la plupart des activités. Les Eclaireurs ont aussi plusieurs projets de
montrer concrètement aux gamins que malgré les difficultés, avec
voyages. Après un camp à Pâques dans la région, ils partiront cet
du travail et des idées on peut s’en sortir», explique le responsable
été pendant deux ou trois jours sur les plages du débarquement.
du groupe qui peut désormais relancer les activités le mercredi et
Ensuite viendra la préparation du jamborée 2011 qui rassemblera
le samedi. «En plus nous avons du matériel tout neuf», sourit Jeanen Suède tous les scouts d’Europe.
Claude Minel derrière son bureau. D’une superficie identique au
D’ici là, les Eclaireurs se retrouvent chaque mercredi et samedi de
local précédent, la nouvelle structure est aménagée différemment,
14 h à 18 h. Le rendez-vous est fixé au local sur la zone Saintemais elle convient parfaitement aux besoins du groupe qui bénéficie
Croix.
de suffisamment de place pour s’y retrouver quand la météo est
maussade. Dès que le soleil brille, c’est à l’extérieur que se déroulent
Ancienne mairie
Un sauvetage
réussi
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La toile a été renforcée par un intissé encollé avant d’être ôtée du mur.
Les Ateliers Legrand Conservation du Patrimoine de Darnétal
sont intervenus à la fin du mois de janvier à l’ancienne mairie
pour ôter du mur où elle était fixée depuis plus d’un siècle
une toile de plus de 7 m2. Ornée des armoiries de la ville et
installée dans la salle des mariages, elle présente le tableau
chronologique des maires du XVIIe siècle jusqu’en 1977.
Maintenue à sa place, cette toile aurait été endommagée par
les travaux de réfection du bâtiment. Sa dépose a donc été
décidée. Les ouvriers en charge de ce chantier ont profité
de cette opération pour la fixer sur un contreplaqué marine.
Ainsi, cette œuvre devient plus facilement mobile. Au cours
de la dépose, des peintures datant probablement de la fin du
XXe siècle ont été découvertes sous cette toile, à la grande
satisfaction des Enfants du Vieux Tréport dont le musée
occupe les lieux.
Société
Un avenir sombre
pour la pêche
Lorsque l’on demande à Jean Roult
quelles sont selon lui les perspectives
d’avenir pour la pêche, un seul mot lui
vient à la bouche : «catastrophiques».
Pourtant, ce patron pêcheur en activité
depuis 38 ans est réputé pour être dur
à la tâche. Il n’est pas du genre à se
décourager facilement.
Embarqué pour la première fois à
15 ans sur «Ma Bonne Etoile», le
chalutier de son père, il a fait son
apprentissage sur le tas. Il a connu
toutes les évolutions techniques du
métier et aussi l’intensification des
réglementations. Il a vu l’arrivée des
premiers quotas, sans en comprendre
la justification. «On nous parle de
surpêche, de raréfaction du poisson,
tout cela est faux. Il y a toujours eu
des périodes avec poisson et des
périodes avec moins. C’est comme
ça», explique-t-il.
M. Roult se souvient avec une pointe
de nostalgie de ses débuts dans la
profession : «C’est un beau métier...
enfin, c’était un beau métier, un métier
d’espérance». Aujourd’hui, Jean Rault
assure que tout est fait pour casser
la petite pêche côtière telle qu’on
la pratique au Tréport et il nourrit
beaucoup de crainte pour l’avenir des
60 embarcations du port. «Le moins que l’on puisse dire, c’est que
le gouvernement nous défend mal au niveau de l’Europe», assuret-il. Les quotas de 2010 sont déterminés à partir de la situation des
patron pêcheurs en 2001. «On se moque bien de savoir si entre
temps je me suis endetté pour armer le Ludovic-Geoffrey II, un
chalutier de 21 m, plus gros que le précédent, et si j’ai 6 hommes
à bord qu’il faut bien payer». Aujourd’hui Jean Roult pourrait faire
valoir ses droits à la retraite, mais il est associé avec son fils Ludovic
et il ne tient pas à lui laisser le bateau sur les bras. «Aujourd’hui un
bateau de ce type est invendable. Personne ne veut plus se lancer.
Quand j’ai monté mon dossier pour construire ce bateau en 2005,
toutes les instances m’ont donné leur feu vert et aujourd’hui on nous
casse tout. J’ai mis toute ma vie dans ce bateau».
Les éoliennes sonneraient le glas de la flotte
A titre d’exemple il précise qu’on l’autorisera à pêcher 2,5 tonnes
de morue en 6 mois cette année. «Ce tonnage je suis capable de
le remonter en 1 h. Que voulez-vous faire dans ces conditions ?»,
demande-t-il. A ces restrictions dont l’application est contrôlée
scrupuleusement, s’ajoute le problème du prix du carburant qui
représente une charge importante et surtout celui du poisson. «Ce
matin on vendait le merlan à 0,55 euros le kilo à la criée. La limande
partait à moins de 1 euro alors qu’on la retrouve à 10 euros sur les
étals des supermarchés. Nous vendons notre poisson de moins en
moins cher, mais au final le client paye toujours le même prix. On ne
Entre les quotas, les réglementations et le
projet de parc éolien en mer, Jean Roult et
Jean-Marie Byhet craignent pour l’avenir
de la pêche au Tréport.
Jean Roult et Jean-Marie Byhet sur le port de pêche.
sait plus vendre notre poisson».
En plus de tous ces facteurs cumulés, quand il a su qu’un projet
d’implantation de 141 éoliennes au large du Tréport était en cours
d’élaboration, Jean Roult a reçu un nouveau coup de massue. Le
secteur pressenti pour leur implantation se situe au cœur de la zone
de pêche. «La morue, la limande, le carrelet, la sole... tout se trouve
dans cette zone», explique Jean-Marie Byhet. Bien que retraité
depuis 2001, M. Byhet ne ménage pas ses efforts pour défendre ses
anciens collègues et s’opposer à ce projet qui risque de sonner le
glas de la pêche au Tréport. «C’est dans cette zone qu’on trouve les
juvéniles. Quand on nous dit que les éoliennes seront pour eux une
zone de reproduction, nous savons par expérience que ce n’est pas
vrai. Dans le nord, là où l’on trouve des plateformes en mer, on voit
que le poisson n’y grossit plus. Sans être affirmatif pour dire que la
plateforme est en cause, on voit bien que ce n’est en tous cas pas
un facteur favorable», s’insurge M. Roult.
On comprend donc que les marins-pêcheurs soient opposés à
ce projet, d’autant plus que qu’un autre dossier risque de réduire
leur champ d’activité. Natura 2000 dont le secteur précis doit être
défini prochainement risque de repousser de 3 à 6 milles nautiques
la limite de pêche. «Avec des éoliennes à 7 milles, il faudra nous
dire où nous aurons le droit de jeter nos filets», demande M. Roult.
Alors qu’en France sur les 350 000 tonnes de poisson vendues l’an
dernier, seules 50 000 tonnes provenaient des bateaux français, il
semble que tout soit fait pour réduire encore cette proportion déjà
bien faible.
9
Dans la ville
Voirie
La programmation de 2010 ainsi que les travaux prévus
en 2009 et reportés, font de cette année une période
riche en travaux.
De nombreux chantiers
prévus
Les retards administratifs, attentes de subventions et délais
demandés par certains concessionnaires ont conduit la ville à
retarder plusieurs chantiers de voirie initialement prévus pour 2008
et 2009.
Les mois à venir verront la concrétisation de ces chantiers et de ceux
envisagés pour 2010 (la réalisation de ces derniers est toutefois
soumise au vote du budget qui interviendra au printemps).
Plusieurs de ces travaux prévus par le passé sont engagés, voire en
passe de se terminer. C’est le cas de l’accès provisoire du chantier
de la future gendarmerie, des logements locatifs attenants et des
jardins ouvriers aménagés à côté. Les travaux de construction des
bâtiments débuteront en avril et c’est en fin d’année que la voirie
définitive et l’aménagement paysager seront achevés. L’accès et le
parking des nouveaux logements locatifs de la rue Saint-Michel sont
aussi terminés.
Sur la zone Sainte-Croix, les travaux de la piste de BMX ont pris du
retard, essentiellement en raison des intempéries et la structure qui
devait être livrée en février ne sera accessible que pour Pâques.
A la mi-janvier ont débuté les travaux de viabilisation des différentes
parcelles du secteur de la Fée des Mers. Mené en collaboration avec
la société Espaces Ferroviaires Aménagements, ce chantier qui
s’achève à la fin du mois de février permettra la mise à disposition
des parcelles où il est envisagé de construire un hôtel, des logements
ainsi que le centre aquatique intercommunal.
L’impasse du côteau qui n’avait pas profité de travaux depuis de
nombreuses années va être entièrement refaite. Dans cette voie
peu utilisée par les automobilistes, les trottoirs seront supprimés et
l’espace sera redistribué avec un caniveau central.
Des économies sur la maîtrise d’œuvre
Au printemps débutera l’extension de l’aire de camping-cars en
direction de l’ancien terrain de bi-cross. Très prisée des touristes,
cette aire ouverte toute l’année est régulièrement saturée.
L’agrandissement (108 places au lieu de 61 actuellement) donnera
satisfaction aux visiteurs.
En haut de la route d’Etalondes l’aménagement du lotissement des
Acacias nécessite une reprise de la voirie au niveau du carrefour. On
La gendarmerie va pouvoir s’implanter route de Flocques.
trouvera désormais un «tourne-à-gauche» en venant d’Etalondes
et pour les automobilistes venant du Tréport et voulant entrer dans
le lotissement l’accès sera facilité. L’éclairage public complètera le
dispositif.
Les travaux de la rue de Penthièvre et de la rue Jeanne d’Arc,
prévus en septembre dernier et retardés en raison de problèmes sur
le réseau de gaz, seront réalisés au tout début du printemps. Allée
des Pins un bassin de gestion des eaux pluviales va être aménagé
afin de retenir les eaux de pluie en cas de fort orage et de différer
leur descente par la rue Suzanne.
C’est durant les congés scolaires de l’été qu’auront lieux les
aménagements de l’avenue Jean Moulin avec une redistribution
de l’espace près du collège et du lycée. Les trottoirs, arrêts de
bus et parvis du collège seront refaits. Enfin, la rue des Chantiers
située dans les Cordiers profitera d’une réfection, puis viendra la
réhabilitation du réseau pluvial du quai François 1er.
Au cours des cinq prochaines années la ville prévoit de se mettre en
conformité avec les nouvelles normes concernant l’accessibilité aux
personnes handicapées. Dès cette année, ce sont l’esplanade et le
quai François 1er qui seront concernés : trottoirs abaissés là où ils ne
le sont pas, pose de bandes podo-tactiles, installation de potelets
adaptés à proximité des passages piétons sont prévus.
Pour une partie de ces travaux la maîtrise d’œuvre est assurée par
les soins des services techniques municipaux et tout particulièrement
par Sébastien Delmache, responsable voirie. Cette façon de faire
permet d’économiser 6 à 8 % du montant des chantiers concernés.
En agissant ainsi la ville économise pour cette seule année 2010
environ 120 000 euros.
Quartier de la mairie
10
La viabilisation dans le quartier de la Fée des Mers s’achève.
Les travaux de réhabilitation
de la rue François Mitterrand
débuteront en mars. Un sens
giratoire doit être aménagé à
l’intersection des rues de la
Digue et François Mitterrand et
du quai Albert Cauet.
Mise en sens unique avant
l’été, la rue de la Digue profitera
d’une réfection complète après
l’été. Lorsque l’avenue des
Canadiens aura été refaite,
l’aménagement de l’entrée de
ville entamé avec la réalisation
du carrefour Debeaurain sera
achevé.
Dans la ville
UNRPA
Défendre les intérêts
L’UNRPA est une association
qui permet aux aînés de
partager des loisirs, mais aussi
de défendre leurs droits.
des aînés
Réunis en assemblée générale autour
de leur présidente Bernadette Dollé, les
membres de l’UNRPA (Union Nationale des
Retraités et Personnes Agées) ont dressé
un bilan étoffé de l’année passée. Outre les
rencontres chaque mercredi pour partager
jeux et goûter ainsi que les journées
publicitaires qui permet au club d’engranger
quelques subsides, la section locale a pris
une part active dans la défense des droits
des aînés.
En effet, si cette association a pour
vocation de permettre à ses adhérents de
se retrouver pour des moments de loisirs,
son objectif est avant tout de faire entendre
sa voix pour que les retraités conservent
leurs acquis. Francis Garcia, vice-président
national, était d’ailleurs présent pour
signaler que très prochainement il allait
rencontrer la secrétaire d’Etat en charge des
personnes âgées pour réclamer le maintien
du droit à la retraite à 60 ans et l’octroi d’une
revalorisation des pensions supérieure aux
0,7 % annoncés par les régimes de retraite
complémentaire.
Alain Longuent approuvait Francis Garcia
dans cette démarche. Il se félicitait de voir les
retraités défendre non seulement leurs droits,
mais aussi ceux des actifs. Il n’est pas rare
en effet de rencontrer de nombreux retraités
dans les cortèges des manifestations en
faveur de l’emploi. Le maire prenait par
Bernadette Dollé, entourée d’Alain Longuent et de Francis Garcia.
ailleurs la parole pour sensibiliser les aînés
aux restrictions budgétaires auxquelles la
ville va devoir faire face. La réforme des
collectivités territoriales va priver la ville
du Tréport de 378 000 euros de recettes
dès cette année, la suppression de la taxe
professionnelle n’étant pas compensée en
totalité. Et cela risque de n’être qu’un début.
Pourtant, la municipalité entend tout faire
«pour ne pas augmenter la pression fiscale
sur une population déjà fragilisée», comme
le soulignait M. Longuent. Des économies
vont devoir être réalisées par les services
municipaux. L’aide financière apportée aux
associations sera elle aussi revue et ces
dernières vont devoir se prendre en main
pour trouver des recettes, ce que fait déjà
l’UNRPA avec succès.
Bénédiction de la mer
La fête prévue
le 18 juillet
Bénédicte Margollé veille sur cette association
C’est le 18 juillet que le monde de la pêche se réunira autour
de l’association «Bénédiction de la mer, fête des pêcheurs»
pour cette belle fête organisée tous les deux ans. Comme
de coutume, la fête de la mer débutera vers 9 h sur la place
de la Poissonnerie avant que le défilé ne se rende à l’église
Saint-Jacques pour l’office religieux programmé à 10 h 30. La
messe sera animée par les petits chanteurs de Chorus 2000.
Les bateaux quitteront le port à 14 h 30 pour la cérémonie
en mer et c’est le «Saintes Maries de la Mer», le chalutier de
Sébastien Sagot, qui transportera le père Laurent qui a prévu
de bénir les embarcations et leurs occupants. Les bateaux
du Yacht Club et du Cercle de Voile seront aussi de la partie.
Quant aux familles des disparus, elles pourront embarquer à
bord de l’Eden affrété comme chaque année par la ville.
11
Dans la ville
Saurisserie Delgove
Le maître saurisseur
est parti
Didier Branlant avait tout juste 14 ans lorsqu’il a poussé pour la
première fois la porte de la saurisserie Delgove, alors installée rue
de la Digue. Cela se passait en 1966 et rien ne pouvait lui laisser
croire qu’il allait consacrer toute sa carrière professionnelle à cette
société. Embauché comme «saurin», celui qui allume les fours et
veille sur la qualité et la quantité de fumée à produire pour assurer
le bon fumage des poissons, il a profité d’un apprentissage sur le
tas relativement sommaire. Après avoir regardé attentivement son
prédécesseur à l’ouvrage, il lui a fallu faire ses premières armes
tout seul. Très vite, cet homme consciencieux et apprécié de ses
collègues a fait montre de tout son talent dans ce domaine très
particulier. «Il ne faut pas rater sa fumée. Pour cela, le hêtre doit être
bien sec. Il vient de la région et je le vérifie à la livraison», indiquet-il.
L’entreprise Delgove est l’une des toutes dernières de France à
fumer à l’ancienne, c’est à dire au bois de hêtre. Dans la plupart des
saurisseries, les procédés au gaz ont remplacé depuis longtemps les
grandes cheminées traditionnelles. Ce système est plus simple pour
l’entreprise, mais la qualité n’est pas du tout la même. Didier Branlant
en sait quelque chose. Durant 44 années, inlassablement, il a veillé
sur les huit foyers de l’entreprise. C’est lui qui tournait les chariots
régulièrement lors du fumage, un autre élément incontournable d’un
bon hareng fumé. «Je ne l’ai jamais vu rechigner devant la tâche»,
assure Gilles Bulon, gérant de cette société appartenant désormais
au groupe Cornic.
En ce début 2010, l’heure de la retraite a sonné pour Didier Branlant.
La direction a demandé aux 17 salariés de cesser leur activité le 12
janvier en début d’après-midi pour lever le verre à la santé de cet
homme qui va désormais pouvoir se consacrer à d’autres activités. Il
pourra notamment regarder la télévision sur le bel écran LCD qui lui
a été offert pour l’occasion.
Didier Branlant, le maître saurisseur
de l’entreprise Delgove, vient de
prendre sa retraite.
Didier Branlant a allumé les foyers de la société Delgove pendant 44 ans.
Pour lui succéder à ce poste stratégique, la société Delgove a
anticipé et assuré la transmission du savoir-faire en embauchant il y
a plusieurs mois déjà Nicolas Heuzé. Ce jeune homme a beaucoup
appris de son prédécesseur et c’est à lui que revient désormais la
lourde tâche de veiller à la bonne qualité du fumage pour que la
réputation de la société Delgove soit toujours excellente.
Tréport Festif
Des finances
malmenées
12
Les membres du Tréport Festif restent solidaires face aux difficultés.
Pour assurer le confort des adeptes de leurs animations,
les membres du Tréport Festif ont dû financer la location
de chapiteaux pour abriter l’omelette festive, la foire aux
maquereaux et celle aux harengs. Même si la ville a payé
la moitié de la facture, la note reste salée pour l’association
qui enregistre un déficit de près de 4000 euros sur l’exercice
2009. Pour l’année prochaine, les membres du Tréport Festif
espèrent trouver une solution moins onéreuse. Toutefois cela
n’affecte pas le moral des troupes qui reste au beau fixe.
Les prochaines animations sont les suivantes : brocante
aux Terrasses le 18 avril, Marché artisanal sur l’esplanade
le 9 mai, Brocante sur l’esplanade le 27 juin, omelette
tréportaise le 18 juillet, rallye pédestre le 1er août, sympas
les maquereaux les 14 et 15 août, la moule festive le 12
septembre et foire aux harengs les 6 et 7 novembre.
Jeunesse
Mercredis Calamel
Des jeux
pour les familles
Diplômée d’un Brevet d’Etat avec une
spécialisation dans l’animation et la
médiation par le jeu, Stéphanie Bimont a
constaté qu’au fil des ans la pratique des
jeux de société se perdait dans le milieu
familial. «Les enfants se tournent plus
facilement vers les jeux vidéo», constate la
jeune femme qui se désole de voir que ce
lien qui unissait autrefois les générations se
distend aujourd’hui.
Pour tenter de le renouer, cette animatrice
du centre Calamel propose désormais un
nouveau service aux enfants qui fréquentent
le centre. Les enfants peuvent venir le
mercredi, faire leur choix parmi la soixantaine
de jeux disponibles, en apprendre les règles
et emprunter le jeu pour une semaine, le
temps de partager sa pratique avec ses
parents, ses frères et sœurs.
Ce service est entièrement gratuit, il implique
simplement la signature d’une convention
par un des parents afin de les sensibiliser à
la nécessité de rapporter le jeu en bon état
et dans les délais convenus.
Stéphanie Bimont aurait pu se contenter
de faire son choix de jeu dans les grandes
surfaces ou les boutiques spécialisées en
France, mais elle a préféré se tourner vers
un fournisseur belge, et elle s’en explique :
«En France la distribution des jeux se fait
en fonction de la publicité et le choix est
donc restreint. En Belgique le système
est fort différent et j’ai trouvé une boutique
«Casse-Noisette» qui offre un panel de jeux
Découvrir un jeu de société
le mercredi et l’emporter
à la maison pour le faire
découvrir à sa famille, tel est
le nouveau service proposé
par le centre Calamel.
Guidés par Stéphanie Bimont, les enfants choisissent les jeux.
totalement inconnus en France».
Cette option semble ravir les enfants
à l’image de Miguel, 9 ans, qui a déjà
emprunté le «Giro-Galoppo», un jeu de
course de chevaux associé à des cartes qui
lui a beaucoup plu.
Si comme Miguel et les autres enfants déjà
adeptes de ce service vous voulez vous
aussi emprunter des jeux, il vous suffit
d’inscrire votre enfant en mairie (service à la
population) avant de l’inviter à se rendre au
centre Calamel le mercredi.
Parent’aise
Pour ou contre
la fessée
Toutes les mamans n’ont pas le même point de vue sur la fessée.
Une quinzaine de mamans se sont retrouvées à l’espace
d’accueil parents-enfants «La Parent’Aise» pour une
discussion autour d’un thème épineux : pour ou contre
la fessée. Autour de Nathalie Poussin, responsable de
la structure, et de Nathalie Gendrot-Fabre, psychologue,
chacune a pu faire part de ses expériences personnelles et
profiter du point de vue des autres. Si la psychologue assure
que «la fessée n’est pas utile», certaines mamans y voient
l’opportunité de fixer des limites claires et nettes. Même
si toutes s’accordent à dire que la fessée ne règle pas un
problème, elles sont aussi d’accord pour reconnaître que
dans certaines situations de fatigue des parents et surtout
lorsque l’enfant cherche inlassablement à repousser les
limites, il peut arriver d’y recourir.
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Vie associative
AST Football
Un beau tournoi
en salle
Les jeunes Tréportais et leurs encadrants lors du tournoi en salle.
C’est bien à l’abri des intempéries que les jeunes pousses
du football local se sont retrouvées durant deux week-ends
pour le tournoi Robert Célérier. Organisé par l’AST Football,
ce challenge a permis aux équipes de débutants, poussins
et benjamins du Tréport et des environs d’en découdre lors
de matchs en salle. Comme de coutume, le fair-play et le
respect des règles étaient les maîtres-mots de ces journées
encadrées par David Descolat, Sébastien Lespagnol,
Laurent Denis, Eric Bouclet, Alain Delépine, les éducateurs
des plus jeunes ainsi que par Christine Lavacry, présidente
de la section.
Les jeunes Tréportais se sont bien comportés puisqu’ils se
sont imposés chez les débutants. Il terminent le tournoi aux
4e et 8e place chez les poussins. Chez les benjamins les trois
équipes se classent 3e, 4e et 8e.
Illuminations
De la gaieté
dans l’hiver
Les participants se sont retrouvés pour la remise des prix.
42 familles tréportaises ont pris part cette année au concours
«Féérie de Noël» organisé pour la 6e année consécutive par
l’office de tourisme. Chacun, qu’il habite une maison avec
ou sans jardin, ou un appartement, a fait de son mieux pour
mettre en place des illuminations qui ont apporté un peu de
lumière et de couleur dans l’hiver. A la fin du mois de janvier,
le personnel de l’OTSI et Alain Savelon, son président,
organisaient la remise des prix. M. Maquet, M. Gérard
Degouge et Mme Geneviève Defrance, ont remporté les
premiers prix dans les trois catégories citées précédemment.
Michel Bilon, adjoint au maire en charge de l’environnement,
félicitait les participants et saluait le travail de la ville qui a
renforcé son dispositif d’illuminations.
Anciens Elèves
Transmettre
la culture
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Plusieurs générations sont réunies sous la bannière des Anciens Elèves
L’Amicale des Anciens Elèves qui rassemble les sections
bibliothèque, rollers et histoire vient de vivre sa 84e
assemblée générale. Chaque club de cette association a pu
en profiter pour dresser son bilan. Danièle Venel, animatrice
de la bibliothèque en a profité pour rappeler que malgré les
travaux de l’ancienne mairie la bibliothèque continue à ouvrir
ses portes à 200 familles ainsi qu’aux écoliers. Mme Venel
a insisté sur le fait que «l’accès à la culture conditionne la
réussite de notre jeunesse. Plutôt que de décréter de façon
comminatoire les critères d’une soi-disant identité nationale,
il importe de répandre les valeurs de cette culture qui nous
a été confiée et que nous devons transmettre». Voilà qui
méritait d’être dit.
Vie sportive
Sensation Large
Recrutement
d’un
second
éducateur, achat de nouveaux
bateaux, l’association Sensation
Large entend passer à la vitesse
supérieure.
voit
plus grand
La récente assemblée générale de
Sensation Large a permis à l’association
de montrer, chiffres à l’appui, que l’école de
voile ouverte en juillet dernier a rapidement
su trouver son public, que ce soit avec
l’école de sport, l’école de voile, l’accueil
des scolaires ou celui des groupes.
David Le Carrou, directeur de cette
structure installée Quai Albert Cauet,
a dressé un bilan flatteur des activités
nautiques. Fort de ce constat, il a insisté
sur la nécessité pour l’association de se
doter de nouveaux bateaux et de recruter
un second éducateur sportif pour poursuivre
son essor. Cela permettrait selon lui de
faire face à la demande du public, que
ce soit pour accueillir un nombre plus
important de groupes ou pour pouvoir
encadrer les membres de l’école de sport
qui seront encouragés à prendre part à
des compétitions. Il est ainsi envisagé de
renforcer la flotte de l’association avec 6
Optimistes de compétition, une caravelle,
5 Laser, 3 New Bat 3.6 et un Europe. La
diversité du matériel pourrait ainsi permettre
de se tourner vers un public plus large.
Une partie de ce bon bilan est à mettre à
l’actif de Marie Fontaine. Celle qui présidait
l’association depuis deux ans s’est réjouie
du succès rencontré, mais n’a toutefois
pas souhaité poursuivre son action à la tête
de Sensation Large. Mme Fontaine, ainsi
que son époux qui assurait le secrétariat
jusqu’alors, ont fait savoir qu’en raison de
David Le Carrou lors de la fête du nautisme 2009
divergences de vue avec d’autres membres
du bureau concernant le fonctionnement
de l’association, notamment le manque
d’indicateurs plus fréquents concernant les
comptes, ils mettaient fin à leurs mandats.
Nadine Piskadlo, adjoint au maire, a pour
sa part salué leur action et a répondu avec
prudence aux demandes de financements
de l’association en expliquant que, même
si l’école de voile constitue une belle vitrine
pour la ville, l’aide qui lui est apportée
serait scrupuleusement étudiée en raison
des restrictions budgétaires auxquelles
la commune doit faire face après la
suppression de la taxe professionnelle.
L’association est désormais présidée par
Eric Dounon (ancien trésorier). Secrétaire :
Thomas Valentin. Trésorier : Reynald
Plateaux.
ASTJudo
De beaux
résultats
Entraînées par Philippe Kocuiba, les filles du club multiplient les performances.
Didier Sueur est un homme heureux. La trentaine d’adhérents
de l’AST Judo qu’il préside évolue dans la convivialité et le
sérieux et les résultats s’en ressentent. Marie Sueur vient
d’être sacrée championne de Normandie junior et elle
disputera bientôt les championnats de France universitaires.
Sa sœur Manon est montée sur la 3e marche du podium chez
les cadettes en championnat régional et, comme Candice
Foire et Priscilla Leconte, elle disputera les interrégionaux de
Forges le 7 mars prochain. Quant à Margaux Morel, elle vient
d’être sélectionnée au sein de l’équipe départementale chez
les minimes et va prochainement enchaîner les tournois. Les
filles portent haut les couleurs de l’AST Judo.
15
Histoire
Louis Vallé
Patron
de pêche
Louis Vallé (1850-1920), reste
considéré comme l’un des meilleurs
marins du Tréport.
Louis Hippolyte Vallé naît le 21 juillet 1850 au sein d’une vieille famille
de pêcheurs tréportais. Dès son plus jeune âge, il se tourne vers
la mer et s’embarque comme mousse avant d’être définitivement
inscrit à la Matricule des gens de mer le 9 octobre 1868 avec le
grade de matelot de 3e classe. Entre temps, il a rencontré Marie
Vasseur, fille d’un marin tréportais. La tradition familiale rapporte
que, devant l’état de grossesse avancée de la jeune Marie, les
parents de la jeune fille aient exigé que Louis Vallée l’épouse au
plus tôt; aussi, c’est le 22 juillet 1868, à l’âge de 18 ans, que Louis
Vallée contracte mariage avec Marie Vasseur, âgée de 17 ans, à
l’hôtel de ville du Tréport... à 5 h du matin !!! En effet, le jeune marié
devait s’embarquer à nouveau quelques heures plus tard. Le 27
juillet suivant, c’est au 15 de la rue de la Corderie au Tréport, où
le jeune couple a élu domicile, que Marie met au monde une fille,
Louise, qui, malheureusement, décèdera quelques jours plus tard.
Appelé pour le service de la Marine de l’Etat, Louis Vallé bénéficie
le 25 décembre 1871 d’un sursis de levée au titre de fils aîné de
veuve. Jusqu’en 1875, il trouve à s’embarquer comme matelot
à bord des barques «Reine des Anges», «Don de la Vierge», des
lougres «Deux Frères», «Pierre Laurent Victoria», «Saint-François»,
«Emile», et des canots «Jeune Thérèse» et «Lucien».
Le 20 février 1875, il prend le commandement du lougre «Deux
Frères» (DT 316) du port de 23 tonneaux. Cette expérience de patron
de pêche, sa connaissance de la mer et un apport financier épargné
sou après sou le poussent à commander son propre bateau; ainsi,
il fait construire à Dieppe un lougre de 36 tonneaux 19 centièmes le
«Louis et Marie» (T 449) qu’il arme à la petite pêche le 21 août 1878.
A bord de ce lougre, Louis Vallé capture en août 1885 un magnifique
esturgeon de 2 mètres de long pesant 40 kilogrammes environ qu’il
débarque à Dieppe. En janvier 1887, le «Louis et Marie» regagne
Le Tréport en remorquant un chaland d’une longueur de 20 mètres
sans marque distinctive qui dérivait à 20 milles dans le Nord Ouest
du Tréport. En 1887 toujours, le dimanche 27 février, au point du
jour, se trouvant au large, Louis Vallé tente d’attaquer le port avec un
vent de Sud Est deux heures avant la basse mer; le lougre s’échoue
à plus de 100 mètres en dehors des jetées, seul le flux de la marée
suivante lui permettra de se dégager de cette mauvaise position.
Désarmé en juin 1889, vendu à MM. Jean-Marie Lemoigne et
Joseph Mendial de Pleubian, le «Louis et Marie» passe au quartier
de Tréguier où il sera désormais armé au cabotage.
La «Jeune Jeanne» succède au «Louis et Marie»
16
Pendant ce temps, Louis Vallé s’est vu confié, d’août 1888 à juillet
1889, le commandement de la barque «L’Impétueuse» (T 451)
du port de 35 tonneaux propriété de l’armateur Louis Desprez, en
attendant le lancement à Dieppe au chantier de M. Prosper Corue
de son nouveau bateau, une barque de 28 tonneaux 72 centièmes,
le «Jeune Jeanne» (T 596), bénie au Tréport le 22 juillet 1889 et
armée à la petite pêche le 24 juillet suivant.
Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1899, assaillie par un violent coup
de vent, la «Jeune Jeanne» (DT 95) subit de graves avaries en allant
s’échouer dans l’arrière-port; elle sera alors remorquée à Dieppe
pour réparations. Victime d’une voie d’eau dans une mer formée le
10 juillet 1902, Louis Vallée se trouve dans l’obligation d’abandonner
la «Jeune Jeanne» à 1/4 de mille dans le Nord Ouest du Tréport
M. Louis Vallé
près des rochers dénommés «Les Granges». Vers 22 h 30, ayant
reçu quelques coups de mer, le canot à moitié plein d’eau mais sain
et sauf, l’équipage exténué de fatigue rentre dans le port du Tréport.
Echouée à Cayeux-sur-Mer, la barque est reconnue défoncée
(Bulletin municipal n°77 - avril 2008).
Reporté à la Matricule des hors classes à l’âge de 50 ans, Louis
Vallé a déjà accompli 382 mois 24 jours de navigation à la petite
pêche dont plus de 20 ans de commandement à la pêche au chalut
et reste considéré comme l’un des meilleurs marins du Tréport.
Domicilé dans le quartier des Cordiers, rue du Duc de Penthièvre au
n°36, il décède le 16 mai 1920.
Jérôme Maes

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