Mars 2010 - Ville du Tréport
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Mars 2010 - Ville du Tréport
magazine T R O P E R T LE N°96 • Mars 2010 Mairie Une nouvelle directrice des services Projet d’éoliennes off-shore Une épée de Damoclès sur les pêcheurs JEUX DE TABLE LAISSEZ-VOUS SURPRENDRE PAR L’ESPRIT JOUEUR... FRIVILLE DIEPPE 78, rue d’Ecosse 03 22 20 74 74 02 35 50 23 12 www.cfabtp-hn.com Zac Le Parc ABBEVILLE 57, pl. Max-Lejeune 03 22 20 33 22 CE NON AN ÉSE N TAT I O N D E C E TT E BLACK JACK ROULETTE ANGLAISE BOULE CINÉMA BAR R E S TA U R A N T Ouvert 7J/7 à partir de 10h Esplanade Louis Aragon 76470 LE TREPORT Tél. 02 35 86 35 45 www.joa-casino.com www.joa-online.com ST QUENTIN 92, rue d’Isle 02 23 61 03 89 DIEPPE PORTES OUVERTES le 20 mars 2010 de 9h à 17h LE HAVRE ROUEN ÉVREUX Dieppe - Côte d’Albâtre Evreux - Maurice Pierre Valette Rouen - Georges Lanfry Le Havre – Baie de Seine Rue Jean Rédélé - Parc d’Activités Euro-channel 76370 MARTIN ÉGLISE Z.I. N°2 - 28 rue Jacquard BP 3501 - EVREUX CEDEX 28, rue Blaise Pascal B.P. 1237-76177 ROUEN Cedex 1 Tél : 02 32 81 40 40 3 rue Henri Matisse 76290 MONTIVILLIERS Tél : 02 35 47 22 53 OLYMPIADES DES METIERS Sélections régionales (toute la journée) Installation Thermique et Sanitaire Installation Electrique OLYMPIADES DES METIERS Sélections régionales (toute la journée) Métallier - Plâtrier OLYMPIADES DES METIERS Sélections régionales (toute la journée) Menuisier - Couvreur Tél. : 02 32 14 46 90 OLYMPIADES DES METIERS Sélections régionales (toute la journée) Peintre - Décorateur Carreleur - Mosaïste Tél. : 02 32 23 09 89 Régie publicitaire Prest’Action - 02 35 66 03 10 de Haute-Normandie Fermeture du site de Ponts et Marais à compter de septembre 2010 2 AMIENS 186, chaussée Jules-Ferry 03 22 46 93 70 cocktail OFFERT* PR R L’accès des salles de jeux est réservé aux personnes majeures et non interdites de jeux (pièce d’identité obligatoire). 1 SU ...et retrouvez toutes les activités de notre JOACASINO situé en plein coeur de la ville, face à la mer : animations, espaces de réception et spectacles, machines à sous, jeux de table, cinéma, bar-restaurant... pour vivre des moments inoubliables et festifs ! * Offre valable jusqu’au 31/12/2010, 1 cocktail sans alcool offert au bar des Machines à Sous selon proposition du barman. CINÉMA BAR - RESTAURANT MACHINES À SOUS IL SE PASSE TOUJOURS QUELQUE CHOSE DANS VOTRE JOACASINO LE TRÉPORT 100 MACHINES À SOUS Editorial Madame, Monsieur, nous des mannes d’argent. La suppression de la taxe professionnelle me laisse penser le contraire. Les compensations prévues ne sauraient être pérennes. Pourtant, les questions financières sont au cœur de mes préoccupations en cette période de préparation du budget municipal. La réforme des collectivités territoriales dont on ne connaît pas toutes les conséquences à ce jour, m’amène à demander à tous les services municipaux de serrer les boulons, à revoir la politique d’investissement de la ville. Durant ces cinq dernières années, nous avons beaucoup investi. Cela était utile pour les Tréportais, pour les visiteurs et nous en avions la possibilité financière. Aujourd’hui, il nous faut néanmoins assumer le fonctionnement de ces nouveaux équipements. Tous les coûts devront être étudiés au plus juste et il nous faudra traquer la moindre économie. Je sais pour cela pouvoir compter sur Christine Ruelloux, notre nouvelle Directrice Générale des Services, qui s’est très vite attelée à cette difficile mission. Récemment la section socialiste de Dieppe, par la voix de la députée Sandrine Hurel, m’a fait un procès d’intention à travers un article de Paris-Normandie. J’y suis décrit comme un maire dogmatique au prétexte que j’aurais refusé de recevoir la Compagnie du Vent pour son projet d’éoliennes au large du Tréport. A en croire ces accusations, je me serais déclaré contre ce projet sans m’être informé à son sujet. Cela est totalement faux, puisque les représentants de la Compagnie du Vent ont été reçus par mes soins pour présenter ce projet aux marins au cours d’une longue réunion en décembre 2005. Ayant à ce moment parfaitement compris que ce projet était situé en plein cœur de la zone de pêche de la flotte locale et ayant pris conscience de son ampleur, je n’ai pas vu l’intérêt de recevoir les pétitionnaires pour d’autres rendez-vous puisque ce projet restait en l’état. Si vouloir défendre 250 marins-pêcheurs du Tréport, si avoir la volonté de préserver le tourisme dans notre ville, si refuser d’imposer un tel projet aux Tréportais me fait passer pour un être dogmatique, alors oui, je veux bien que l’on m’affuble de ce qualificatif. La section du PS de Dieppe qui s’oppose dans la cité d’Ango à l’implantation d’une usine d’engrais chimiques pourtant créatrice de nombreux emplois, défend bec et ongles ce projet d’éoliennes en mer. Ses membres assurent que les retombées ne seraient que positives tant en matière d’emploi que dans les domaines financier et environnemental. Pourtant, dans la même ville, un représentant des Verts se montre beaucoup plus pondéré sur ce projet. Il évoque pour justifier ses réserves un bilan énergétique douteux concernant l’éolien et le manque de respect des populations par la Compagnie du Vent. Je refuse pour ma part de céder au chant des sirènes quand elles me susurrent que les éoliennes vont faire déferler sur Alain Longuent, Maire. sommaire T LE TREPOR magazine P. 3 Editorial P. 10 Vie municipale P. 4 Pratique P. 11 Dans la ville P. 5 Sortir P. 12 Dans la ville P. 6 Dans la ville P. 13 Jeunesse P. 7 Vie municipale P. 14 Vie associative P. 8 Dans la ville P. 15 Vie sportive P. 9 Société P. 16 Histoire Par Alain Longuent, Maire du Tréport Les permanences des élus, l’état civil Au programme au Tréport en Mars La station d’épuration en bonne voie Jean-Pierre Couture prend sa retraite Les Eclaireurs relogés La pêche dans la tourmente De nombreux travaux de voirie L’UNRPA défend les droits des aînés Le maître saurisseur de Delgove prend sa retraite Des jeux en famille avec Calamel Le beau tournoi de l’AST football Sensation Large en assemblée Portrait de Louis Vallé, patron de pêche 3 pratique Les services de la Mairie Permanence des Elus Etat civil Aide sociale (C.C.A.S, aides ménagères, demande de RMI) : 02 35 50 55 22 Alain LONGUENT, Maire : sur rendez-vous Laurent JACQUES, (voirie, Stationnement) : sur rendez-vous Jean-Jacques LOUVEL, (éducation, temps libre, jeunes et familles) le mercredi de 15h à 17h Michel BILON, (environnement, cadre de vie, sécurité) sur rendez-vous Régis BOULENGER, (sports, infrastructures sportives) sur rendez-vous Philippe VERMEERSCH, (urbanisme, bâtiments communaux, travaux) sur rendez-vous Marguerite PASIN, (culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies) le mercredi matin sur rendez-vous Florence LAVOINE, (logement) le mercredi de 14h à 17h Anne-Marie TRÉPÉ, (tourisme, plage, commerces) : sur rendez-vous Nadine PISKADLO, (développement économique, communication) : sur rendez-vous Héléna ROIX Malcolm YUENG Margaux BARRAUD Maéva BRUGOT Eliot BAUMGARTNER-DELESTRE Police municipale : 02 35 50 55 34 Urbanisme (fermé le lundi matin) : 02 35 50 55 23 Services techniques (du lundi au jeudi de 7 h 45 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h et le vendredi de 8 h à 12 h) : 02 35 50 55 25 Service culturel et location des salles (fermé le lundi et mardi matin) : 02 35 50 55 35 Centre de loisirs : 02 35 86 45 24 Petit Navire : 02 35 86 55 93 La Parent’Aise : 06 86 20 50 41 Service à la population : Etat civil, stationnement, inscriptions à la cantine, dans les accueils de loisirs et au Petit-Navire : 02 35 50 55 21 Pièces d’identité, séjours jeunes, élections, cabines de plage : 02 35 50 59 42 Bibliothèque : 02 35 50 67 77 Ouverte le lundi de 17 h à 18 h 30; le mardi de 16 h 30 à 18 h; le mercredi de 15 h à 18 h; le jeudi de 16 h à 17 h 30 et le samedi de 10 h à 12 h. Adresses et N° de téléphones utiles 4 Maison de retraite : 02 35 86 27 89 Portage de repas de la maison de retraite : 02 35 86 68 57 La Poste : rue de la Commune de Paris 02 35 50 53 90 Gendarmerie : rue François Mitterrand 02 35 86 14 66 Sapeurs-pompiers : quai de la Retenue 18 Trésor Public : avenue des Canadiens 02 35 86 05 80 Office du tourisme : quai Sadi Carnot 02 35 86 05 69 CPAM : rue Paul Bignon - 76260 Eu 02 35 50 40 60 Caisse d’allocations familiales : 25 avenue des Canadiens 0 820 257 610 Sous-préfecture : rue du 8 mai 1945 - 76200 Dieppe 02 35 06 30 00 Ecole maternelle Nestor Bréart : 02 35 86 11 43 Ecole maternelle Pierre Brossolette : 02 35 86 19 46 Ecole élémentaire Ledré Delmet Moreau : 02 35 86 27 66 Collège Rachel Salmona : 02 35 50 56 10 Lycée Le Hurle Vent : 02 35 86 80 77 Naissances La liste des nouveaux nés est publiée en fonction des renseignements communiqués par les mairies des lieux de naissance. Décès Ginette THIRARD née LEGOUT Solange MARTEL née DUMONT Renée MOREL née LECONTE Simone COSSARD née DELATRE Marcelle DROUET née LELONG Louis DELAMARE Lucienne ANQUIER née GALMAND Baptêmes Dylan LECERF Joachim LECERF Déchetteries Deux déchetteries sont à la disposition des habitants de la Com de Com Bresle Maritime, l’une au Tréport et l’autre à Ault. • La déchetterie du Tréport permet le dépôt dans des containers spécialisés des déchets suivants : gravats, encombrants, ferrailles, déchets verts, déchets ménagers spéciaux (huiles alimentaires et de vidange usagées, batteries, emballages souillés), papier, carton, verre, pneus. Horaires d’ouverture le lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. (fermé le mardi, le dimanche et les jours fériés). • La déchetterie d’Ault reçoit les mêmes déchets que celle du Tréport (sauf les pneus et les huiles alimentaires usagées) ainsi que les solvants, piles, produits phytosanitaires, produits acides/basiques, radiographies, peintures et néons Horaires d’ouverture lundi de 14 h à 18 h ; mardi, mercredi, vendredi, samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h (fermé le lundi matin, le jeudi, le dimanche et les jours fériés). Le service offert par ces deux déchetteries est gratuit pour les habitants du Tréport sur présentation d’un justificatif de domicile. Tél (pour les deux déchetteries) 0 800 97 2004 (appel gratuit). B.P. n°1 - Rue F. Mitterrand 76470 LE TRÉPORT Tél. (standard) : 02 35 50 55 20 Fax mairie : 02 35 50 55 38 E-mail de la mairie : [email protected] Site internet de la commune : http://www.ville-le-treport.fr magazine T LE TREPOR Rédaction / Photos / Composition : Service Communication Catherine Ginfray Hôtel de Ville - BP 1 76470 LE TRÉPORT Impression : Imprimerie ICH Criel-sur-Mer Régie Publicitaire exclusive : Prest’action 02 35 66 03 10 sortir Richard Bohringer Emplois en Seine les 11 et 12 mars La commission culturelle municipale a invité Richard Bohringer à monter sur la scène de la salle SergeReggiani le samedi 27 Février février à 21 h. Le célèbre comédien a écrit, mis en scène et joue lui-même ce spectacle intitulé «Traîne pas trop sous la pluie», un véritable voyage au pays du souvenir, un retour sur le passé où se bousculent les amis, morts ou vivants, les femmes croisées, l’alcool maudit et les errances hasardeuses. Vous êtes à la recherche d’un emploi et voulez entrer facilement en contact avec les entreprises qui recrutent ? N’hésitez pas à vous rendre au 6e forum «Emplois en Seine» organisé au Parc Expo de Rouen les 11 et 12 mars de 9 h à 18 h. Samedi 27 Goûter carnavalesque Les Papotines Créatives organisent un goûter carnavalesque le samedi 6 mars de 15 h à 17 h salle Reggiani. Les enfants de Mars 0 à 10 ans sont invités à y participer en compagnie de leurs parents. Les organisatrices leurs proposeront différentes activités (maquillage, jeux...). Le droit d’entrée est de 2 euros (comprenant une crêpe, une boisson et les activités). L’entrée est gratuite pour l’adulte accompagnant. Samedi 6 Les Eclaireurs vous donnent rendez-vous pour leur vide-greniers le dimanche 7 mars de 8 h à 18 h au marché couvert Mars place de l’Eglise. Les bénéfices permettront de financer les activités des jeunes. Dimanche 7 7 UIT ORT GRAT TRANSPRT DE 45 VILLES 200 entreprises installées en HauteNormandie et désireuses de rencontrer des candidats à l’embauche seront présentes au cours de ces deux journées. Il est donc important que chacun considère ce Forum comme un véritable pré-entretien d’embauche. Il est impératif de définir au préalable son projet professionnel, d’être capable de présenter clairement sa formation et ses compétences, de pouvoir répondre précisément aux questions des recruteurs et de venir muni de plusieurs CV actualisés. Les personnes intéressées peuvent se renseigner au 02 35 14 38 83 ou sur internet www.emploisenseine.org Carnaval Urbanisme Tous à vos masques, à vos costumes et à vos palettes de maquillage, le carnaval est de retour dans les rues de la ville. Si Mars vous voulez vous joindre au cortège emmené par plusieurs troupes musicales, rendez-vous le samedi 27 mars à 15 h salle SergeReggiani. Vous envisagez de réaliser une construction, rénover une façade, changer vos menuiseries, démolir un bâtiment, etc… vous devez entreprendre des démarches auprès de votre mairie. Suivant l’importance ou la nature du projet, il vous faut soit une déclaration préalable, un permis de construire, un permis d’aménager, un permis de démolir, une autorisation de pose d’enseigne, une demande d’échafaudage, etc…. La Ville du Tréport est dotée en plus d’un Plan Local d’Urbanisme. 27 AU DÉPA ion obligatoire : Réservat 02 35 14 jeudi / vendredi 11 & 12 mars 38 83 2010 Hall 1 Parc Expo de Rouen - 9h / 18h Entrée libre et gratuite Ouvert à tous, Munissez-vous de CV ! Informez-vous, préparez-vous : www.emploisenseine.org ✆ 02 35 14 38 83 Une occasion unique de contacter les entreprises qui recrutent ARMÉES/COLLECTIVITÉS/ENTREPRISES N’hésitez pas à contacter notre Service Urbanisme qui pourra vous conseiller dans vos démarches. Vide-greniers Videz vos greniers et Dimanche venez chiner avec les Papotines Créatives le dimanche 7 mars de 9 h à 17 h 30 à la salle Mars Reggiani. Renseignements et inscriptions à la Parent’Aise, immeuble Dahlias boulevard du Calvaire ou au 06 86 20 50 41. A BCD Vous pouvez vous y rendre par vos propres moyens ou profiter du bus qui fera une halte au Tréport pour emmener les candidats (réservation impérative au 02 35 14 38 83, le transport et l’entrée au Forum sont gratuits). Samedi Vide-greniers 200 employeurs vous accueillent au forum du recrutement haut-normand ne ochai r p a L n butio i r t s i d ine» agaz M t r répo du «T lieu aura ril r 1e av u d r i t à par ATTENTION : Dans les périmètres « Monuments Historiques » et dans le Secteur Sauvegardé, les demandes sont soumises à l’Architecte des Bâtiments de France. 5 Dans la ville SMERABL La nouvelle station d’épuration installée au Tréport sera mise en eau à la fin de l’été. Elle traitera les eaux usées de 45 000 habitants de la région. La station en bonne voie Sept mois après son lancement le chantier de la nouvelle station d’épuration a été stoppé durant quelques semaines pour cause d’intempéries. Pour autant, le calendrier final devrait être respecté et si la fin de l’hiver s’avère clémente, la mise en eau devrait intervenir sitôt la prochaine saison estivale passée. Rappelons que le lancement des travaux a fait suite à un constat simple : la vétusté des trois stations d’épuration traitant les eaux usées des 45 000 habitants des trois villes sœurs, Ponts-etMarais, Monchy-sur-Eu, OustMarest, Saint-Quentin-Lamotte et une partie de Saint-Pierre-enVal. «Une étude avait été faite pour leur mise aux normes, mais cela s’avérait très coûteux et les réalisations auraient vite été dépassées. C’était l’occasion de lancer un projet commun avec une technique nouvelle anticipant les nouvelles règlementations», explique Jean-Pierre Couture, secrétaire du Syndicat Mixte d’Etudes, de Réalisations et d’Aménagements Bresle Littoral (SMERABL) créé pour l’occasion. Dans un premier temps, le syndicat alors en gestation a dû affronter un parcours administratif laborieux. «Nous réunissions Malgré les intempéries le chantier devrait être achevé pour la fin de l’été. à la fois des communes, des syndicats déjà existants et les l’ancienne station d’épuration du Tréport ainsi que celles de Eu et services de la Préfecture se sont perdus dans cet imbroglio ce qui Oust-Marest pourront être démolies. nous a fait prendre un an de retard dès le démarrage», indique M. Couture. Fort Heureusement, les stations en place sont encore en bon état et aucun incident majeur n’a été à déplorer. Qualité des eaux de baignade Comme le veut la procédure dans ce type de marché, le SMERABL a fait appel à plusieurs spécialités dans le domaine du traitement «Ce procédé permet d’avoir d’excellents résultats. Les eaux rejetées des eaux usées avant de retenir le projet qui lui semblait le plus dans la rivière seront plus propres, ce qui aura des conséquences judicieux. «Le groupement d’entreprises Degrémont, spécialisé sur la qualité des eaux de baignade, même si l’on sait que plus dans le traitement de l’eau, et la société Ballestra pour l’ingénierie a en amont certaines stations ne sont pas aux normes et qu’elles eu notre faveur. Son projet basé sur un système de membranes est rejettent des eaux qui arrivent elles aussi jusqu’à la mer», regrette le top du top», assure Jean-Pierre Couture. M. Couture. Après la récupération des déchets principaux, l’eau circule dans Toute cette nouvelle technologie et sa mise en œuvre ont un coût. Le montant de la facture s’élève à 18 millions d’euros financés à un bassin permettant au sable de tomber au fond et aux huiles et 35 % par l’agence de l’eau Seine-Normandie, à 12,5 % par le graisses de remonter à la surface. Les eaux font ensuite l’objet d’un Conseil Général de Seine-Maritime, à 5,5 % par son homologue traitement biologique et d’une clarification. Les boues résiduelles de la Somme. Le solde, soit 47 % de la note, est à la charge du sont par ailleurs déshydratées et dépolluées avant d’être séchées syndicat qui répercutera ce prix sur la facture des usagers à raison et chaulées pour pouvoir être valorisées par l’épandage ou le de 0,50 euros par mètre cube pour 2010, puis à 0,60 euros pour les compostage. La mise en eau sera suivie d’une période d’essais années suivantes. de six mois durant laquelle la société Degrémont et la société retenue pour l’exploitation des lieux travailleront ensemble. A terme, 6 Vie municipale Jean-Pierre Couture transmet le flambeau A n’en point douter, Jean-Pierre Couture a tout pour figurer l’un de ces attachants personnages que met si bien en scène Dany Boon dans son one-man show..Il a en effet le regard azur et le sens de la convivialité de l’homme du Nord qu’il est. Mais à la mairie où il a occupé les fonctions de Directeur Général des Services durant 12 ans, il a été «le chef» pour les uns, «M. Couture» pour les autres, ou plus simplement «Jean-Pierre». C’est à Hénin-Liétard (62) que Jean-Pierre Couture voit le jour le 5 janvier 1950. Il a réalisé l’ensemble de sa carrière dans la Fonction Publique Territoriale. Pourtant, ce n’est pas cette voie qui avait sa faveur lorsqu’il était adolescent. «Je voulais faire les beauxarts, mais ma mère s’y est opposée. J’ai suivi une classe de 3e spécialisée dans la préparation des concours. Dans la foulée j’ai été reçu pour entrer à la SNCF où finalement on m’a refusé à cause de mes lunettes. J’ai donc entamé une classe de 2nde technologique d’où j’ai rapidement été viré pour indiscipline», se souvient le jeune retraité. Difficile dans ces conditions d’imaginer que ce garçon va pouvoir entrer dans le moule de l’administration, et pourtant... Ayant réussi le concours d’agent de bureau, il débute sa carrière à Beaumonten-Artois. Affecté aux archives dans un premier temps, il fréquente ensuite tous les services de cette mairie et, fort de cet apprentissage «sur le tas», il passe avec succès le concours de secrétaire général en 1973. Son premier poste le mène à Fampoux (62) puis en 1978 il arrive à Mers-les-Bains où Roland Jouault vient d’être élu maire. Fin 1989, après 9 mois de cohabitation très chaotique avec Gisèle Coiffier, Jean-Pierre Couture préfère larguer les amarres et gagne Pontorson (50) où il dirige les services de la ville et des six autres communes qui lui sont associées. En 1998, il apprend que Bruno Neuquelman, Directeur Général des Services au Tréport, va bientôt prendre sa retraite et il offre alors ses services. Durant 12 ans, il travaille aux côtés d’Alain Longuent. En plus de quarante années de carrière dans la fonction publique, Jean-Pierre Couture a connu bien des évolutions dans l’administration. «Mon travail a toujours été passionnant. C’est très varié. J’ai apprécié les lois de décentralisation sous Gaston Deferre en 1982. On donnait alors une véritable autonomie aux communes. Aujourd’hui on assiste à un retour en arrière. Nous sommes de plus en plus sous la tutelle de l’Etat qui réduit chaque jour nos possibilités. En 1982 les dotations de fonctionnement qui nous étaient accordées par l’Etat représentaient 50 % du budget de la ville. Aujourd’hui ce n’est plus que 20 %. Il y a eu aussi les réformes comptables, ce qui est normal, et d’autres à répétition dues à quelques énarques. Ce fut le cas avec les réformes des marchés publics : on nous en a imposé quatre en quatre ans», explique Jean-Pierre Couture qui, dans ces conditions, souhaite bien du courage à Christine Ruelloux, qui lui succède au poste de Directrice Générale des Services au Tréport. Gérer les finances en finesse Née près de Vichy il y a 48 ans, cette dernière confirme la réputation des Auvergnats puisqu’elle a toujours eu de l’intérêt pour les questions financières. Après son BTS d’Assistante Technique d’Ingénieur et quelques mois passés dans le bureau d’un métreur, elle apprend qu’elle est reçue au concours de contrôleur du Trésor. «J’ai appris la nouvelle un jeudi et je débutais mon travail au Tréport Après douze années passées à la tête des services municipaux, Jean-Pierre Couture vient de faire valoir ses droits à la retraite. Il passe le relais à son adjointe, Christine Ruelloux. Jean-Pierre Couture passe le relais à Christine Ruelloux. le lundi en plein mois de juillet», se souvient-elle. Elle s’occupe alors avec ferveur de la comptabilité des communes des environs et, suite aux menaces pesant à l’époque sur le Trésor Public, Christine Ruelloux demande son détachement en mairie en 2001. Appréciant son nouveau poste, elle intègre définitivement la Fonction Publique Territoriale. Au Tréport elle se charge tout particulièrement de la comptabilité d’investissement et des marchés publics. Depuis plusieurs années, c’est elle qui remplaçait JeanPierre Couture en son absence et c’est tout naturellement à elle que le maire a proposé de prendre le relais. En 2009, Christine Ruelloux s’est attachée à peaufiner sa formation par le biais d’un cycle de professionnalisation de directeur financier. Face à la baisse annoncée des ressources de la ville en raison de la suppression de la taxe professionnelle, elle a d’ores et déjà prévu d’éplucher les dépenses pour traquer toutes les économies possibles. «Il nous faudra aussi accroître nos recettes de fonctionnement et tout calculer au plus juste», précise-t-elle. Pour se changer les idées cette artiste dans l’âme suit des cours de peinture et expose même depuis peu lors de rassemblements d’artistes amateurs. «Je n’ai pas encore trouvé mon style. Pour le moment, j’apprends la technique et je me focalise plutôt sur les paysages», confie-t-elle. Quand à Jean-Pierre Couture, il conserve certaines fonctions (auprès de divers syndicats) et va profiter de son temps libre pour assouvir sa passion pour le tennis et pour la voile. Il vient d’ailleurs de réaliser son stage d’expert maritime et conçoit donc la retraite sous une forme très active. Bon vent Jean-Pierre ! 7 Dans la ville Les Eclaireurs relogés Six mois après l’incendie de leur local, les Eclaireurs ont de nouveau un toit sur la zone Sainte-Croix. Après l’incendie criminel de leur local en juin dernier, les Eclaireurs ont bien failli ne pas renaître de leurs cendres. «Si cela n’avait tenu qu’à moi, j’aurais tout arrêté», confie Jean-Claude Minel, créateur de cette section des Eclaireurs de France il y a 32 ans. Dans le brasier Jean-Claude Minel a perdu tout le matériel des Eclaireurs, mais il a surtout vu partir en fumée tous les souvenirs accumulés au fil des ans. «Les photos, les diplômes et les cadeaux que m’avaient offert les gamins, il ne reste plus rien», explique-t-il. L’élan de générosité qui s’est mis en place très vite lui a redonné courage. La solidarité d’autres scouts qu’ils soient de Blangy, de Saint-Quentin ou de Eu, des personnalités locales et surtout la volonté des jeunes et de leurs familles l’ont convaincu de relancer la machine. «La ville nous a bien aidés. L’assurance a financé le nouveau local et le personnel des services techniques a été aux petits soins avec nous pour nous soutenir. De notre côté nous Le nouveau local des Eclaireurs correspond aux attentes de Jean-Claude Minel. avons mis en place plusieurs actions pour récolter des fonds. C’était l’occasion de la plupart des activités. Les Eclaireurs ont aussi plusieurs projets de montrer concrètement aux gamins que malgré les difficultés, avec voyages. Après un camp à Pâques dans la région, ils partiront cet du travail et des idées on peut s’en sortir», explique le responsable été pendant deux ou trois jours sur les plages du débarquement. du groupe qui peut désormais relancer les activités le mercredi et Ensuite viendra la préparation du jamborée 2011 qui rassemblera le samedi. «En plus nous avons du matériel tout neuf», sourit Jeanen Suède tous les scouts d’Europe. Claude Minel derrière son bureau. D’une superficie identique au D’ici là, les Eclaireurs se retrouvent chaque mercredi et samedi de local précédent, la nouvelle structure est aménagée différemment, 14 h à 18 h. Le rendez-vous est fixé au local sur la zone Saintemais elle convient parfaitement aux besoins du groupe qui bénéficie Croix. de suffisamment de place pour s’y retrouver quand la météo est maussade. Dès que le soleil brille, c’est à l’extérieur que se déroulent Ancienne mairie Un sauvetage réussi 8 La toile a été renforcée par un intissé encollé avant d’être ôtée du mur. Les Ateliers Legrand Conservation du Patrimoine de Darnétal sont intervenus à la fin du mois de janvier à l’ancienne mairie pour ôter du mur où elle était fixée depuis plus d’un siècle une toile de plus de 7 m2. Ornée des armoiries de la ville et installée dans la salle des mariages, elle présente le tableau chronologique des maires du XVIIe siècle jusqu’en 1977. Maintenue à sa place, cette toile aurait été endommagée par les travaux de réfection du bâtiment. Sa dépose a donc été décidée. Les ouvriers en charge de ce chantier ont profité de cette opération pour la fixer sur un contreplaqué marine. Ainsi, cette œuvre devient plus facilement mobile. Au cours de la dépose, des peintures datant probablement de la fin du XXe siècle ont été découvertes sous cette toile, à la grande satisfaction des Enfants du Vieux Tréport dont le musée occupe les lieux. Société Un avenir sombre pour la pêche Lorsque l’on demande à Jean Roult quelles sont selon lui les perspectives d’avenir pour la pêche, un seul mot lui vient à la bouche : «catastrophiques». Pourtant, ce patron pêcheur en activité depuis 38 ans est réputé pour être dur à la tâche. Il n’est pas du genre à se décourager facilement. Embarqué pour la première fois à 15 ans sur «Ma Bonne Etoile», le chalutier de son père, il a fait son apprentissage sur le tas. Il a connu toutes les évolutions techniques du métier et aussi l’intensification des réglementations. Il a vu l’arrivée des premiers quotas, sans en comprendre la justification. «On nous parle de surpêche, de raréfaction du poisson, tout cela est faux. Il y a toujours eu des périodes avec poisson et des périodes avec moins. C’est comme ça», explique-t-il. M. Roult se souvient avec une pointe de nostalgie de ses débuts dans la profession : «C’est un beau métier... enfin, c’était un beau métier, un métier d’espérance». Aujourd’hui, Jean Rault assure que tout est fait pour casser la petite pêche côtière telle qu’on la pratique au Tréport et il nourrit beaucoup de crainte pour l’avenir des 60 embarcations du port. «Le moins que l’on puisse dire, c’est que le gouvernement nous défend mal au niveau de l’Europe», assuret-il. Les quotas de 2010 sont déterminés à partir de la situation des patron pêcheurs en 2001. «On se moque bien de savoir si entre temps je me suis endetté pour armer le Ludovic-Geoffrey II, un chalutier de 21 m, plus gros que le précédent, et si j’ai 6 hommes à bord qu’il faut bien payer». Aujourd’hui Jean Roult pourrait faire valoir ses droits à la retraite, mais il est associé avec son fils Ludovic et il ne tient pas à lui laisser le bateau sur les bras. «Aujourd’hui un bateau de ce type est invendable. Personne ne veut plus se lancer. Quand j’ai monté mon dossier pour construire ce bateau en 2005, toutes les instances m’ont donné leur feu vert et aujourd’hui on nous casse tout. J’ai mis toute ma vie dans ce bateau». Les éoliennes sonneraient le glas de la flotte A titre d’exemple il précise qu’on l’autorisera à pêcher 2,5 tonnes de morue en 6 mois cette année. «Ce tonnage je suis capable de le remonter en 1 h. Que voulez-vous faire dans ces conditions ?», demande-t-il. A ces restrictions dont l’application est contrôlée scrupuleusement, s’ajoute le problème du prix du carburant qui représente une charge importante et surtout celui du poisson. «Ce matin on vendait le merlan à 0,55 euros le kilo à la criée. La limande partait à moins de 1 euro alors qu’on la retrouve à 10 euros sur les étals des supermarchés. Nous vendons notre poisson de moins en moins cher, mais au final le client paye toujours le même prix. On ne Entre les quotas, les réglementations et le projet de parc éolien en mer, Jean Roult et Jean-Marie Byhet craignent pour l’avenir de la pêche au Tréport. Jean Roult et Jean-Marie Byhet sur le port de pêche. sait plus vendre notre poisson». En plus de tous ces facteurs cumulés, quand il a su qu’un projet d’implantation de 141 éoliennes au large du Tréport était en cours d’élaboration, Jean Roult a reçu un nouveau coup de massue. Le secteur pressenti pour leur implantation se situe au cœur de la zone de pêche. «La morue, la limande, le carrelet, la sole... tout se trouve dans cette zone», explique Jean-Marie Byhet. Bien que retraité depuis 2001, M. Byhet ne ménage pas ses efforts pour défendre ses anciens collègues et s’opposer à ce projet qui risque de sonner le glas de la pêche au Tréport. «C’est dans cette zone qu’on trouve les juvéniles. Quand on nous dit que les éoliennes seront pour eux une zone de reproduction, nous savons par expérience que ce n’est pas vrai. Dans le nord, là où l’on trouve des plateformes en mer, on voit que le poisson n’y grossit plus. Sans être affirmatif pour dire que la plateforme est en cause, on voit bien que ce n’est en tous cas pas un facteur favorable», s’insurge M. Roult. On comprend donc que les marins-pêcheurs soient opposés à ce projet, d’autant plus que qu’un autre dossier risque de réduire leur champ d’activité. Natura 2000 dont le secteur précis doit être défini prochainement risque de repousser de 3 à 6 milles nautiques la limite de pêche. «Avec des éoliennes à 7 milles, il faudra nous dire où nous aurons le droit de jeter nos filets», demande M. Roult. Alors qu’en France sur les 350 000 tonnes de poisson vendues l’an dernier, seules 50 000 tonnes provenaient des bateaux français, il semble que tout soit fait pour réduire encore cette proportion déjà bien faible. 9 Dans la ville Voirie La programmation de 2010 ainsi que les travaux prévus en 2009 et reportés, font de cette année une période riche en travaux. De nombreux chantiers prévus Les retards administratifs, attentes de subventions et délais demandés par certains concessionnaires ont conduit la ville à retarder plusieurs chantiers de voirie initialement prévus pour 2008 et 2009. Les mois à venir verront la concrétisation de ces chantiers et de ceux envisagés pour 2010 (la réalisation de ces derniers est toutefois soumise au vote du budget qui interviendra au printemps). Plusieurs de ces travaux prévus par le passé sont engagés, voire en passe de se terminer. C’est le cas de l’accès provisoire du chantier de la future gendarmerie, des logements locatifs attenants et des jardins ouvriers aménagés à côté. Les travaux de construction des bâtiments débuteront en avril et c’est en fin d’année que la voirie définitive et l’aménagement paysager seront achevés. L’accès et le parking des nouveaux logements locatifs de la rue Saint-Michel sont aussi terminés. Sur la zone Sainte-Croix, les travaux de la piste de BMX ont pris du retard, essentiellement en raison des intempéries et la structure qui devait être livrée en février ne sera accessible que pour Pâques. A la mi-janvier ont débuté les travaux de viabilisation des différentes parcelles du secteur de la Fée des Mers. Mené en collaboration avec la société Espaces Ferroviaires Aménagements, ce chantier qui s’achève à la fin du mois de février permettra la mise à disposition des parcelles où il est envisagé de construire un hôtel, des logements ainsi que le centre aquatique intercommunal. L’impasse du côteau qui n’avait pas profité de travaux depuis de nombreuses années va être entièrement refaite. Dans cette voie peu utilisée par les automobilistes, les trottoirs seront supprimés et l’espace sera redistribué avec un caniveau central. Des économies sur la maîtrise d’œuvre Au printemps débutera l’extension de l’aire de camping-cars en direction de l’ancien terrain de bi-cross. Très prisée des touristes, cette aire ouverte toute l’année est régulièrement saturée. L’agrandissement (108 places au lieu de 61 actuellement) donnera satisfaction aux visiteurs. En haut de la route d’Etalondes l’aménagement du lotissement des Acacias nécessite une reprise de la voirie au niveau du carrefour. On La gendarmerie va pouvoir s’implanter route de Flocques. trouvera désormais un «tourne-à-gauche» en venant d’Etalondes et pour les automobilistes venant du Tréport et voulant entrer dans le lotissement l’accès sera facilité. L’éclairage public complètera le dispositif. Les travaux de la rue de Penthièvre et de la rue Jeanne d’Arc, prévus en septembre dernier et retardés en raison de problèmes sur le réseau de gaz, seront réalisés au tout début du printemps. Allée des Pins un bassin de gestion des eaux pluviales va être aménagé afin de retenir les eaux de pluie en cas de fort orage et de différer leur descente par la rue Suzanne. C’est durant les congés scolaires de l’été qu’auront lieux les aménagements de l’avenue Jean Moulin avec une redistribution de l’espace près du collège et du lycée. Les trottoirs, arrêts de bus et parvis du collège seront refaits. Enfin, la rue des Chantiers située dans les Cordiers profitera d’une réfection, puis viendra la réhabilitation du réseau pluvial du quai François 1er. Au cours des cinq prochaines années la ville prévoit de se mettre en conformité avec les nouvelles normes concernant l’accessibilité aux personnes handicapées. Dès cette année, ce sont l’esplanade et le quai François 1er qui seront concernés : trottoirs abaissés là où ils ne le sont pas, pose de bandes podo-tactiles, installation de potelets adaptés à proximité des passages piétons sont prévus. Pour une partie de ces travaux la maîtrise d’œuvre est assurée par les soins des services techniques municipaux et tout particulièrement par Sébastien Delmache, responsable voirie. Cette façon de faire permet d’économiser 6 à 8 % du montant des chantiers concernés. En agissant ainsi la ville économise pour cette seule année 2010 environ 120 000 euros. Quartier de la mairie 10 La viabilisation dans le quartier de la Fée des Mers s’achève. Les travaux de réhabilitation de la rue François Mitterrand débuteront en mars. Un sens giratoire doit être aménagé à l’intersection des rues de la Digue et François Mitterrand et du quai Albert Cauet. Mise en sens unique avant l’été, la rue de la Digue profitera d’une réfection complète après l’été. Lorsque l’avenue des Canadiens aura été refaite, l’aménagement de l’entrée de ville entamé avec la réalisation du carrefour Debeaurain sera achevé. Dans la ville UNRPA Défendre les intérêts L’UNRPA est une association qui permet aux aînés de partager des loisirs, mais aussi de défendre leurs droits. des aînés Réunis en assemblée générale autour de leur présidente Bernadette Dollé, les membres de l’UNRPA (Union Nationale des Retraités et Personnes Agées) ont dressé un bilan étoffé de l’année passée. Outre les rencontres chaque mercredi pour partager jeux et goûter ainsi que les journées publicitaires qui permet au club d’engranger quelques subsides, la section locale a pris une part active dans la défense des droits des aînés. En effet, si cette association a pour vocation de permettre à ses adhérents de se retrouver pour des moments de loisirs, son objectif est avant tout de faire entendre sa voix pour que les retraités conservent leurs acquis. Francis Garcia, vice-président national, était d’ailleurs présent pour signaler que très prochainement il allait rencontrer la secrétaire d’Etat en charge des personnes âgées pour réclamer le maintien du droit à la retraite à 60 ans et l’octroi d’une revalorisation des pensions supérieure aux 0,7 % annoncés par les régimes de retraite complémentaire. Alain Longuent approuvait Francis Garcia dans cette démarche. Il se félicitait de voir les retraités défendre non seulement leurs droits, mais aussi ceux des actifs. Il n’est pas rare en effet de rencontrer de nombreux retraités dans les cortèges des manifestations en faveur de l’emploi. Le maire prenait par Bernadette Dollé, entourée d’Alain Longuent et de Francis Garcia. ailleurs la parole pour sensibiliser les aînés aux restrictions budgétaires auxquelles la ville va devoir faire face. La réforme des collectivités territoriales va priver la ville du Tréport de 378 000 euros de recettes dès cette année, la suppression de la taxe professionnelle n’étant pas compensée en totalité. Et cela risque de n’être qu’un début. Pourtant, la municipalité entend tout faire «pour ne pas augmenter la pression fiscale sur une population déjà fragilisée», comme le soulignait M. Longuent. Des économies vont devoir être réalisées par les services municipaux. L’aide financière apportée aux associations sera elle aussi revue et ces dernières vont devoir se prendre en main pour trouver des recettes, ce que fait déjà l’UNRPA avec succès. Bénédiction de la mer La fête prévue le 18 juillet Bénédicte Margollé veille sur cette association C’est le 18 juillet que le monde de la pêche se réunira autour de l’association «Bénédiction de la mer, fête des pêcheurs» pour cette belle fête organisée tous les deux ans. Comme de coutume, la fête de la mer débutera vers 9 h sur la place de la Poissonnerie avant que le défilé ne se rende à l’église Saint-Jacques pour l’office religieux programmé à 10 h 30. La messe sera animée par les petits chanteurs de Chorus 2000. Les bateaux quitteront le port à 14 h 30 pour la cérémonie en mer et c’est le «Saintes Maries de la Mer», le chalutier de Sébastien Sagot, qui transportera le père Laurent qui a prévu de bénir les embarcations et leurs occupants. Les bateaux du Yacht Club et du Cercle de Voile seront aussi de la partie. Quant aux familles des disparus, elles pourront embarquer à bord de l’Eden affrété comme chaque année par la ville. 11 Dans la ville Saurisserie Delgove Le maître saurisseur est parti Didier Branlant avait tout juste 14 ans lorsqu’il a poussé pour la première fois la porte de la saurisserie Delgove, alors installée rue de la Digue. Cela se passait en 1966 et rien ne pouvait lui laisser croire qu’il allait consacrer toute sa carrière professionnelle à cette société. Embauché comme «saurin», celui qui allume les fours et veille sur la qualité et la quantité de fumée à produire pour assurer le bon fumage des poissons, il a profité d’un apprentissage sur le tas relativement sommaire. Après avoir regardé attentivement son prédécesseur à l’ouvrage, il lui a fallu faire ses premières armes tout seul. Très vite, cet homme consciencieux et apprécié de ses collègues a fait montre de tout son talent dans ce domaine très particulier. «Il ne faut pas rater sa fumée. Pour cela, le hêtre doit être bien sec. Il vient de la région et je le vérifie à la livraison», indiquet-il. L’entreprise Delgove est l’une des toutes dernières de France à fumer à l’ancienne, c’est à dire au bois de hêtre. Dans la plupart des saurisseries, les procédés au gaz ont remplacé depuis longtemps les grandes cheminées traditionnelles. Ce système est plus simple pour l’entreprise, mais la qualité n’est pas du tout la même. Didier Branlant en sait quelque chose. Durant 44 années, inlassablement, il a veillé sur les huit foyers de l’entreprise. C’est lui qui tournait les chariots régulièrement lors du fumage, un autre élément incontournable d’un bon hareng fumé. «Je ne l’ai jamais vu rechigner devant la tâche», assure Gilles Bulon, gérant de cette société appartenant désormais au groupe Cornic. En ce début 2010, l’heure de la retraite a sonné pour Didier Branlant. La direction a demandé aux 17 salariés de cesser leur activité le 12 janvier en début d’après-midi pour lever le verre à la santé de cet homme qui va désormais pouvoir se consacrer à d’autres activités. Il pourra notamment regarder la télévision sur le bel écran LCD qui lui a été offert pour l’occasion. Didier Branlant, le maître saurisseur de l’entreprise Delgove, vient de prendre sa retraite. Didier Branlant a allumé les foyers de la société Delgove pendant 44 ans. Pour lui succéder à ce poste stratégique, la société Delgove a anticipé et assuré la transmission du savoir-faire en embauchant il y a plusieurs mois déjà Nicolas Heuzé. Ce jeune homme a beaucoup appris de son prédécesseur et c’est à lui que revient désormais la lourde tâche de veiller à la bonne qualité du fumage pour que la réputation de la société Delgove soit toujours excellente. Tréport Festif Des finances malmenées 12 Les membres du Tréport Festif restent solidaires face aux difficultés. Pour assurer le confort des adeptes de leurs animations, les membres du Tréport Festif ont dû financer la location de chapiteaux pour abriter l’omelette festive, la foire aux maquereaux et celle aux harengs. Même si la ville a payé la moitié de la facture, la note reste salée pour l’association qui enregistre un déficit de près de 4000 euros sur l’exercice 2009. Pour l’année prochaine, les membres du Tréport Festif espèrent trouver une solution moins onéreuse. Toutefois cela n’affecte pas le moral des troupes qui reste au beau fixe. Les prochaines animations sont les suivantes : brocante aux Terrasses le 18 avril, Marché artisanal sur l’esplanade le 9 mai, Brocante sur l’esplanade le 27 juin, omelette tréportaise le 18 juillet, rallye pédestre le 1er août, sympas les maquereaux les 14 et 15 août, la moule festive le 12 septembre et foire aux harengs les 6 et 7 novembre. Jeunesse Mercredis Calamel Des jeux pour les familles Diplômée d’un Brevet d’Etat avec une spécialisation dans l’animation et la médiation par le jeu, Stéphanie Bimont a constaté qu’au fil des ans la pratique des jeux de société se perdait dans le milieu familial. «Les enfants se tournent plus facilement vers les jeux vidéo», constate la jeune femme qui se désole de voir que ce lien qui unissait autrefois les générations se distend aujourd’hui. Pour tenter de le renouer, cette animatrice du centre Calamel propose désormais un nouveau service aux enfants qui fréquentent le centre. Les enfants peuvent venir le mercredi, faire leur choix parmi la soixantaine de jeux disponibles, en apprendre les règles et emprunter le jeu pour une semaine, le temps de partager sa pratique avec ses parents, ses frères et sœurs. Ce service est entièrement gratuit, il implique simplement la signature d’une convention par un des parents afin de les sensibiliser à la nécessité de rapporter le jeu en bon état et dans les délais convenus. Stéphanie Bimont aurait pu se contenter de faire son choix de jeu dans les grandes surfaces ou les boutiques spécialisées en France, mais elle a préféré se tourner vers un fournisseur belge, et elle s’en explique : «En France la distribution des jeux se fait en fonction de la publicité et le choix est donc restreint. En Belgique le système est fort différent et j’ai trouvé une boutique «Casse-Noisette» qui offre un panel de jeux Découvrir un jeu de société le mercredi et l’emporter à la maison pour le faire découvrir à sa famille, tel est le nouveau service proposé par le centre Calamel. Guidés par Stéphanie Bimont, les enfants choisissent les jeux. totalement inconnus en France». Cette option semble ravir les enfants à l’image de Miguel, 9 ans, qui a déjà emprunté le «Giro-Galoppo», un jeu de course de chevaux associé à des cartes qui lui a beaucoup plu. Si comme Miguel et les autres enfants déjà adeptes de ce service vous voulez vous aussi emprunter des jeux, il vous suffit d’inscrire votre enfant en mairie (service à la population) avant de l’inviter à se rendre au centre Calamel le mercredi. Parent’aise Pour ou contre la fessée Toutes les mamans n’ont pas le même point de vue sur la fessée. Une quinzaine de mamans se sont retrouvées à l’espace d’accueil parents-enfants «La Parent’Aise» pour une discussion autour d’un thème épineux : pour ou contre la fessée. Autour de Nathalie Poussin, responsable de la structure, et de Nathalie Gendrot-Fabre, psychologue, chacune a pu faire part de ses expériences personnelles et profiter du point de vue des autres. Si la psychologue assure que «la fessée n’est pas utile», certaines mamans y voient l’opportunité de fixer des limites claires et nettes. Même si toutes s’accordent à dire que la fessée ne règle pas un problème, elles sont aussi d’accord pour reconnaître que dans certaines situations de fatigue des parents et surtout lorsque l’enfant cherche inlassablement à repousser les limites, il peut arriver d’y recourir. 13 Vie associative AST Football Un beau tournoi en salle Les jeunes Tréportais et leurs encadrants lors du tournoi en salle. C’est bien à l’abri des intempéries que les jeunes pousses du football local se sont retrouvées durant deux week-ends pour le tournoi Robert Célérier. Organisé par l’AST Football, ce challenge a permis aux équipes de débutants, poussins et benjamins du Tréport et des environs d’en découdre lors de matchs en salle. Comme de coutume, le fair-play et le respect des règles étaient les maîtres-mots de ces journées encadrées par David Descolat, Sébastien Lespagnol, Laurent Denis, Eric Bouclet, Alain Delépine, les éducateurs des plus jeunes ainsi que par Christine Lavacry, présidente de la section. Les jeunes Tréportais se sont bien comportés puisqu’ils se sont imposés chez les débutants. Il terminent le tournoi aux 4e et 8e place chez les poussins. Chez les benjamins les trois équipes se classent 3e, 4e et 8e. Illuminations De la gaieté dans l’hiver Les participants se sont retrouvés pour la remise des prix. 42 familles tréportaises ont pris part cette année au concours «Féérie de Noël» organisé pour la 6e année consécutive par l’office de tourisme. Chacun, qu’il habite une maison avec ou sans jardin, ou un appartement, a fait de son mieux pour mettre en place des illuminations qui ont apporté un peu de lumière et de couleur dans l’hiver. A la fin du mois de janvier, le personnel de l’OTSI et Alain Savelon, son président, organisaient la remise des prix. M. Maquet, M. Gérard Degouge et Mme Geneviève Defrance, ont remporté les premiers prix dans les trois catégories citées précédemment. Michel Bilon, adjoint au maire en charge de l’environnement, félicitait les participants et saluait le travail de la ville qui a renforcé son dispositif d’illuminations. Anciens Elèves Transmettre la culture 14 Plusieurs générations sont réunies sous la bannière des Anciens Elèves L’Amicale des Anciens Elèves qui rassemble les sections bibliothèque, rollers et histoire vient de vivre sa 84e assemblée générale. Chaque club de cette association a pu en profiter pour dresser son bilan. Danièle Venel, animatrice de la bibliothèque en a profité pour rappeler que malgré les travaux de l’ancienne mairie la bibliothèque continue à ouvrir ses portes à 200 familles ainsi qu’aux écoliers. Mme Venel a insisté sur le fait que «l’accès à la culture conditionne la réussite de notre jeunesse. Plutôt que de décréter de façon comminatoire les critères d’une soi-disant identité nationale, il importe de répandre les valeurs de cette culture qui nous a été confiée et que nous devons transmettre». Voilà qui méritait d’être dit. Vie sportive Sensation Large Recrutement d’un second éducateur, achat de nouveaux bateaux, l’association Sensation Large entend passer à la vitesse supérieure. voit plus grand La récente assemblée générale de Sensation Large a permis à l’association de montrer, chiffres à l’appui, que l’école de voile ouverte en juillet dernier a rapidement su trouver son public, que ce soit avec l’école de sport, l’école de voile, l’accueil des scolaires ou celui des groupes. David Le Carrou, directeur de cette structure installée Quai Albert Cauet, a dressé un bilan flatteur des activités nautiques. Fort de ce constat, il a insisté sur la nécessité pour l’association de se doter de nouveaux bateaux et de recruter un second éducateur sportif pour poursuivre son essor. Cela permettrait selon lui de faire face à la demande du public, que ce soit pour accueillir un nombre plus important de groupes ou pour pouvoir encadrer les membres de l’école de sport qui seront encouragés à prendre part à des compétitions. Il est ainsi envisagé de renforcer la flotte de l’association avec 6 Optimistes de compétition, une caravelle, 5 Laser, 3 New Bat 3.6 et un Europe. La diversité du matériel pourrait ainsi permettre de se tourner vers un public plus large. Une partie de ce bon bilan est à mettre à l’actif de Marie Fontaine. Celle qui présidait l’association depuis deux ans s’est réjouie du succès rencontré, mais n’a toutefois pas souhaité poursuivre son action à la tête de Sensation Large. Mme Fontaine, ainsi que son époux qui assurait le secrétariat jusqu’alors, ont fait savoir qu’en raison de David Le Carrou lors de la fête du nautisme 2009 divergences de vue avec d’autres membres du bureau concernant le fonctionnement de l’association, notamment le manque d’indicateurs plus fréquents concernant les comptes, ils mettaient fin à leurs mandats. Nadine Piskadlo, adjoint au maire, a pour sa part salué leur action et a répondu avec prudence aux demandes de financements de l’association en expliquant que, même si l’école de voile constitue une belle vitrine pour la ville, l’aide qui lui est apportée serait scrupuleusement étudiée en raison des restrictions budgétaires auxquelles la commune doit faire face après la suppression de la taxe professionnelle. L’association est désormais présidée par Eric Dounon (ancien trésorier). Secrétaire : Thomas Valentin. Trésorier : Reynald Plateaux. ASTJudo De beaux résultats Entraînées par Philippe Kocuiba, les filles du club multiplient les performances. Didier Sueur est un homme heureux. La trentaine d’adhérents de l’AST Judo qu’il préside évolue dans la convivialité et le sérieux et les résultats s’en ressentent. Marie Sueur vient d’être sacrée championne de Normandie junior et elle disputera bientôt les championnats de France universitaires. Sa sœur Manon est montée sur la 3e marche du podium chez les cadettes en championnat régional et, comme Candice Foire et Priscilla Leconte, elle disputera les interrégionaux de Forges le 7 mars prochain. Quant à Margaux Morel, elle vient d’être sélectionnée au sein de l’équipe départementale chez les minimes et va prochainement enchaîner les tournois. Les filles portent haut les couleurs de l’AST Judo. 15 Histoire Louis Vallé Patron de pêche Louis Vallé (1850-1920), reste considéré comme l’un des meilleurs marins du Tréport. Louis Hippolyte Vallé naît le 21 juillet 1850 au sein d’une vieille famille de pêcheurs tréportais. Dès son plus jeune âge, il se tourne vers la mer et s’embarque comme mousse avant d’être définitivement inscrit à la Matricule des gens de mer le 9 octobre 1868 avec le grade de matelot de 3e classe. Entre temps, il a rencontré Marie Vasseur, fille d’un marin tréportais. La tradition familiale rapporte que, devant l’état de grossesse avancée de la jeune Marie, les parents de la jeune fille aient exigé que Louis Vallée l’épouse au plus tôt; aussi, c’est le 22 juillet 1868, à l’âge de 18 ans, que Louis Vallée contracte mariage avec Marie Vasseur, âgée de 17 ans, à l’hôtel de ville du Tréport... à 5 h du matin !!! En effet, le jeune marié devait s’embarquer à nouveau quelques heures plus tard. Le 27 juillet suivant, c’est au 15 de la rue de la Corderie au Tréport, où le jeune couple a élu domicile, que Marie met au monde une fille, Louise, qui, malheureusement, décèdera quelques jours plus tard. Appelé pour le service de la Marine de l’Etat, Louis Vallé bénéficie le 25 décembre 1871 d’un sursis de levée au titre de fils aîné de veuve. Jusqu’en 1875, il trouve à s’embarquer comme matelot à bord des barques «Reine des Anges», «Don de la Vierge», des lougres «Deux Frères», «Pierre Laurent Victoria», «Saint-François», «Emile», et des canots «Jeune Thérèse» et «Lucien». Le 20 février 1875, il prend le commandement du lougre «Deux Frères» (DT 316) du port de 23 tonneaux. Cette expérience de patron de pêche, sa connaissance de la mer et un apport financier épargné sou après sou le poussent à commander son propre bateau; ainsi, il fait construire à Dieppe un lougre de 36 tonneaux 19 centièmes le «Louis et Marie» (T 449) qu’il arme à la petite pêche le 21 août 1878. A bord de ce lougre, Louis Vallé capture en août 1885 un magnifique esturgeon de 2 mètres de long pesant 40 kilogrammes environ qu’il débarque à Dieppe. En janvier 1887, le «Louis et Marie» regagne Le Tréport en remorquant un chaland d’une longueur de 20 mètres sans marque distinctive qui dérivait à 20 milles dans le Nord Ouest du Tréport. En 1887 toujours, le dimanche 27 février, au point du jour, se trouvant au large, Louis Vallé tente d’attaquer le port avec un vent de Sud Est deux heures avant la basse mer; le lougre s’échoue à plus de 100 mètres en dehors des jetées, seul le flux de la marée suivante lui permettra de se dégager de cette mauvaise position. Désarmé en juin 1889, vendu à MM. Jean-Marie Lemoigne et Joseph Mendial de Pleubian, le «Louis et Marie» passe au quartier de Tréguier où il sera désormais armé au cabotage. La «Jeune Jeanne» succède au «Louis et Marie» 16 Pendant ce temps, Louis Vallé s’est vu confié, d’août 1888 à juillet 1889, le commandement de la barque «L’Impétueuse» (T 451) du port de 35 tonneaux propriété de l’armateur Louis Desprez, en attendant le lancement à Dieppe au chantier de M. Prosper Corue de son nouveau bateau, une barque de 28 tonneaux 72 centièmes, le «Jeune Jeanne» (T 596), bénie au Tréport le 22 juillet 1889 et armée à la petite pêche le 24 juillet suivant. Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1899, assaillie par un violent coup de vent, la «Jeune Jeanne» (DT 95) subit de graves avaries en allant s’échouer dans l’arrière-port; elle sera alors remorquée à Dieppe pour réparations. Victime d’une voie d’eau dans une mer formée le 10 juillet 1902, Louis Vallée se trouve dans l’obligation d’abandonner la «Jeune Jeanne» à 1/4 de mille dans le Nord Ouest du Tréport M. Louis Vallé près des rochers dénommés «Les Granges». Vers 22 h 30, ayant reçu quelques coups de mer, le canot à moitié plein d’eau mais sain et sauf, l’équipage exténué de fatigue rentre dans le port du Tréport. Echouée à Cayeux-sur-Mer, la barque est reconnue défoncée (Bulletin municipal n°77 - avril 2008). Reporté à la Matricule des hors classes à l’âge de 50 ans, Louis Vallé a déjà accompli 382 mois 24 jours de navigation à la petite pêche dont plus de 20 ans de commandement à la pêche au chalut et reste considéré comme l’un des meilleurs marins du Tréport. Domicilé dans le quartier des Cordiers, rue du Duc de Penthièvre au n°36, il décède le 16 mai 1920. Jérôme Maes
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Centre Calamel : 02 35 86 45 24 Centre Maternel : 02 35 50 73 71 Petit Navire : 02 35 86 55 93 La Parent’Aise : 06 86 20 50 41
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