Octobre 2009 - Ville du Tréport
Transcription
Octobre 2009 - Ville du Tréport
magazine T R O P E R T LE N°92 • Octobre 2009 Collège Rachel Salmona La rénovation a débuté Eglise Un nouveau petit singe est en place Menuiserie DAMERVAL MENUISERIE NEUVE ET RÉNOVATION - BOIS - ALU - PVC CLOISONS - ISOLATION PLAFONDS - PLAQUISTE AGRÉÉ ESCALIER - STORES - VOLETS ROULANTS AGENCEMENTS CUISINES ET MAGASINS Halle de la Forêt d’Eu - BP 5 - 76117 INCHEVILLE Tél. : 02 35 50 30 79 - Fax : 02 35 50 95 35 DEGROISILLE Métallerie - Menuiserie aluminium Frédéric VILLEFROY 1, chemin Moulin-Benoît - 76260 LONGROY ✆ 03 22 60 30 60 - Fax : 03 22 60 30 61 Dispensing Systems 15 bis route Nationale 76470 Le Tréport 2 Frédéric Menuiserie Bois PVC Escaliers Agencement de combles ✆ 03 22 30 92 92 - Fax : 03 22 60 30 61 VILLEFROY 1, chemin Moulin-Benoît 76260 LONGROY Prest’Action - Agence de Haute-Normandie - 02 35 66 03 10 S.A.R.L. Editorial Madame, Monsieur, En cette période de rentrée, je ne vois qu’un seul point positif : tout s’est bien passé dans nos écoles. Les effectifs sont stables, voire en hausse et tout a été mis en oeuvre pendant l’été pour que nos enfants passent une bonne année scolaire. Au collège aussi les nouvelles sont positives puisque, au terme d’une très longue attente, les travaux de restructuration ont débuté cet été. Par ailleurs, rien n’est réellement motif à satisfaction. Au niveau national on nous a annoncé la hausse de 25 % du forfait journalier hospitalier. Notre ministre Xavier Darcos, en charge notamment de la solidarité, ne s’en est pas ému et s’est même demandé devant les journalistes «qui ne peut pas mettre 20 euros par jour pour son hospitalisation, d’autant plus que les mutuelles le remboursent le plus souvent ?». La réponse est pourtant simple. Tous ceux qui ne peuvent s’offrir une mutuelle ne peuvent débourser une telle somme ! Finalement, le tollé des usagers a permis de limiter la hausse, mais le forfait passera tout de même de 16 à 18 euros, pénalisant les moins aisés d’entre nous. Les finances des collectivités sont aussi mises à mal, tout particulièrement dans celles qui, comme la nôtre, disposent d’un casino. C’est au début du mois de septembre que l’on a appris la réforme de la taxe des jeux réalisée en catimini le 28 août. Le casino s’acquittera toujours de la même taxe, mais versera une plus grande part à l’Etat, au détriment de la commune. Il faut bien compenser les cadeaux faits aux entreprises, et c’est sur le dos des collectivités locales que cela se fait. Cette mesure s’ajoute à la suppression de la taxe professionnelle dès l’an prochain. Depuis son annonce en février dernier, nos gouvernants commencent à peine à dégager des pistes pour tenter de compenser sa perte et l’on a su il y a peu que la compensation baisserait de 5 % par an jusqu’à sa disparition complète. On nous parle de taxer à hauteur de 1000 euros par an les antennes de téléphonie mobile. Foutaises ! Pour compenser nos 3 millions de recettes de taxe pro au Tréport, il faudrait faire fleurir 3000 antennes sur les toits de notre ville ! Autre possibilité émise : la taxation des pylones électriques à haute tension et des transformateurs. Là encore, on se moque de nous. Jamais cela ne compensera les pertes. De plus, EDF, dispensé de taxe profesionnelle comme les autres entreprises, risque en plus de profiter de l’aubaine pour faire peser la nouvelle taxe sur ses usagers... pardon, sur ses clients. Les ménages sont suffisamment touchés comme cela. Au delà des constats sur le terrain, des témoignages que je recueille chaque jour, les chiffres parlent d’eux-mêmes : le nombre de dossiers de surrendettement a augmenté de 22 % en Haute-Normandie depuis le début de l’année. Et ce n’est pas fini. La fameuse taxe carbone dont on nous rebat les oreilles depuis quelques mois risque encore de faire des victimes chez les plus fragiles. Dans la vallée de la Bresle, une journée d’action a été mise en place le 17 septembre dernier pour permettre aux salariés de manifester contre les projets de licenciements notamment chez Alcatel et chez SGD. Cette action a été particulièrement suivie puisque plus de 1500 personnes ont constitué le cortège qui a sillonné les rues de la ville d’Eu. Par solidarité avec ce mouvement, plusieurs commerçants, bien conscients qu’ils allaient eux aussi subir sans tarder les conséquences de ces nouveaux licenciements, ont fermé leurs portes. Ce type d’action, sous cette forme ou sous une autre, devra être reconduit pour que chacun puisse exprimer son opposition claire et nette à cette façon de faire des entreprises qui fragilise chaque jour un peu plus la vallée. Alain Longuent, Maire. Nécrologie sommaire T LE TREPOR P. 3 Editorial P. 4 Pratique P. 5 Dans la ville P. 6 Dans la ville P. 7 Portrait P. 8 Vie scolaire P. 9 Vie scolaire par Alain Longuent, Maire du Tréport Les permanences des élus, l’état civil Au programme en octobre au Tréport Un récital en hommage à Paul Paray Le rêve de Christophe Laboulais se réalise Une rentrée scolaire sans encombre La rénovation du collège est engagée M. Jean-Claude Fortini Les Tréportais se sont réveillés lundi sous le choc de l’annonce du décès de Jean-Claude Fortini survenu dimanche 27 septembre dans la soirée. Jean-Claude Fortini allait fêter ses 68 ans. Il P. 10 Vie municipale avait engagé toute sa vie Le travail technique de la commission voirie au service des autres. Il P. 11 Dans la ville s’était dévoué sans compUn salon de l’habitat à taille humaine ter chez les sapeurs-pompiers du Tréport et était P. 12 Dans la ville Le petit singe remonte sur l’église devenu le chef de centre. P. 13 Dans la ville Il avait pris sa retraite en 1998 avec le grade de capitaine. Il avait jusqu’alors De belles journées du patrimoine conservé son poste de président bénévole de la station P. 14 Dans la ville SNSM du Tréport. Ce que la mairie peut pour vous Il avait débuté sa carrière professionnelle dans le privé P. 15 Histoire comme chauffeur routier avant d’intégrer les services Albert Criquelion constructeur, armateur et maire techniques municipaux au poste de chauffeur d’ambuP. 16 Portrait lance, mécanicien et serrurier. Philippe Texier, de l’Elysée au Tréport Festif Jovial, ayant toujours un mot aimable pour chacun, Jean-Claude Fortini a consacré sa vie au service de ses concitoyens. Ainsi, il siégeait au conseil municipal depuis 2001. A ses cinq enfants, à toute sa famille, le conseil municipal et les employés de la ville présentent leurs plus sincères condoléances. magazine 3 pratique Les services de la Mairie Permanence des Elus Etat civil Aide sociale (C.C.A.S, aides ménagères, demande de RMI) : 02 35 50 55 22 Alain LONGUENT, Maire : sur rendez-vous Laurent JACQUES, (voirie, Stationnement) : sur rendez-vous Jean-Jacques LOUVEL, (éducation, temps libre, jeunes et familles) le mercredi de 15h à 17h Michel BILON, (environnement, cadre de vie, sécurité) sur rendez-vous Régis BOULENGER, (sports, infrastructures sportives) tous les jours de 11h30 à 12h Philippe VERMEERSCH, (urbanisme, bâtiments communaux, travaux) sur rendez-vous Marguerite PASIN, (culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies) le mercredi matin sur rendez-vous Florence LAVOINE, (logement) le mercredi de 14h à 17h Anne-Marie TRÉPÉ, (tourisme, plage, commerces) : sur rendez-vous Nadine PISKADLO, (développement économique, communication) : sur rendez-vous Karima DAKIR Bryan ROY Louka FOUCAMBERT Mélody et Emma FARCURE Kylian VANDESTEENE Nolan ROUSSET-BAUMGARTNER Margot GOURDAIN Police municipale : 02 35 50 55 34 Urbanisme (fermé le lundi matin) : 02 35 50 55 23 Services techniques (du lundi au jeudi de 7 h 45 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h et le vendredi de 8 h à 12 h) : 02 35 50 55 25 Service culturel et location des salles (fermé le lundi et mardi matin) : 02 35 50 55 35 Centre de loisirs : 02 35 86 45 24 Petit Navire : 02 35 86 55 93 La Parent’Aise : 06 86 20 50 41 Service à la population : Etat civil, stationnement, inscriptions à la cantine, dans les accueils de loisirs et au Petit-Navire : 02 35 50 55 21 Pièces d’identité, séjours jeunes, élections, cabines de plage : 02 35 50 59 42 Bibliothèque : 02 35 50 67 77 Ouverte le lundi de 17 h à 18 h 30; le mardi de 16 h 30 à 18 h; le mercredi de 15 h à 18 h; le jeudi de 16 h à 17 h 30 et le samedi de 10 h à 12 h. Adresses et N° de téléphones utiles 4 Maison de retraite : 02 35 86 27 89 Portage de repas de la maison de retraite : 02 35 86 68 57 La Poste : rue de la Commune de Paris 02 35 50 53 90 Gendarmerie : rue François Mitterrand 02 35 86 14 66 Sapeurs-pompiers : quai de la Retenue 18 Trésor Public : avenue des Canadiens 02 35 86 05 80 Office du tourisme : quai Sadi Carnot 02 35 86 05 69 CPAM : rue Paul Bignon - 76260 Eu 02 35 50 40 60 Caisse d’allocations familiales : 25 avenue des Canadiens 0 820 257 610 Sous-préfecture : rue du 8 mai 1945 - 76200 Dieppe 02 35 06 30 00 Ecole maternelle Nestor Bréart : 02 35 86 11 43 Ecole maternelle Pierre Brossolette : 02 35 86 19 46 Ecole élémentaire Ledré Delmet Moreau : 02 35 86 27 66 Collège Rachel Salmona : 02 35 50 56 10 Lycée Le Hurle Vent : 02 35 86 80 77 Naissances La liste des nouveaux nés est publiée en fonction des renseignements communiqués par les mairies des lieux de naissance. Décès Michel GLATIGNY Simone CLOQUETTE née GUERIN Déchetteries Deux déchetteries sont à la disposition des habitants de la Com de Com Bresle Maritime, l’une au Tréport et l’autre à Ault. • La déchetterie du Tréport permet le dépôt dans des containers spécialisés des déchets suivants : gravats, encombrants, ferrailles, déchets verts, déchets ménagers spéciaux (huiles alimentaires et de vidange usagées, batteries, emballages souillés), papier, carton, verre, pneus. Horaires d’ouverture le lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. (fermé le mardi, le dimanche et les jours fériés). • La déchetterie d’Ault reçoit les mêmes déchets que celle du Tréport (sauf les pneus et les huiles alimentaires usagées) ainsi que les solvants, piles, produits phytosanitaires, produits acides/basiques, radiographies, peintures et néons Horaires d’ouverture lundi de 14 h à 18 h ; mardi, mercredi, vendredi, samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h (fermé le lundi matin, le jeudi, le dimanche et les jours fériés). Le service offert par ces deux déchetteries est gratuit pour les habitants du Tréport sur présentation d’un justificatif de domicile. Tél (pour les deux déchetteries) 0 800 97 2004 (appel gratuit). B.P. n°1 - Rue F. Mitterrand 76470 LE TRÉPORT Tél. (standard) : 02 35 50 55 20 Fax mairie : 02 35 50 55 38 E-mail de la mairie : [email protected] Site internet de la commune : http://www.ville-le-treport.fr magazine T LE TREPOR Rédaction / Photos / Composition : Service Communication Catherine Ginfray Hôtel de Ville - BP 1 76470 LE TRÉPORT Impression : Imprimerie ICH Criel-sur-Mer Régie Publicitaire exclusive : Prest’action 02 35 66 03 10 sortir Vide grenier Titoff salle Reggiani Vous disposez de quelques objets dont vous voulez vous défaire ? Profitez du vide-grenier organisé par l’amicale des sapeurs-pompiers le dimanche 4 octobre sur le pourtour de la mairie. Inscriptions au 06 72 75 50 86. Moule festive Les troupes du Tréport Festif seront de nouveau en action le dimanche 11 octobre à l’occasion de la «Moule Festive» organisée sur l’esplanade Louis Aragon. Des moules, des frites et de succulentes pâtisseries attendent les amateurs de repas à la bonne franquette. Renseignements au 02 35 84 66 26. Vente-échange Que vous vouliez vendre ou acheter du matériel de puériculture ou des vêtements pour enfants jusqu’à 12 ans, vous êtes les bienvenus à la vente échange de l’association des familles du canton d’Eu. Les objets doivent être déposés le 12 octobre pour la vente prévue les 13, 14 et 15 octobre salle Reggiani. Renseignements au 06 16 26 04 45. Brocante aux jouets Les animatrices de l’office de tourisme invitent les enfants à les rejoindre le dimanche 25 octobre à la salle Serge Reggiani pour la brocante aux jouets. C’est l’occasion pour tous de se constituer un petit pécule avant les fêtes de fin d’année ou de se procurer des jouets avant même la tournée du Père Noël. Exposition photos Le Photo Club SGD accroche ses plus beaux clichés sur les cimanes du Forum de la Plage le 31 octobre ainsi que les 1, 2, 7, 8 et 11 novembre. L’exposition est ouverte de 14 h 30 à 18 h 30. L’entrée est gratuite. L’humoriste Titoff débarque au Tréport à la barre de son nouveau spectacle «Métrosexuel». Fini le Titoff «dans son jus». Epilé, bronzé aux UV, son héros est une véritable victime consentante des diktats établis par les magazines. Seul en scène, il tiendra son public en haleine toute une soirée le samedi 3 octobre à partir de 21 h à la salle Serge Théâtre Suivez «La route des fils du vent», le spectacle programmé par la commission culturelle le samedi 7 novembre à 21 h à la salle Serge Reggiani. 18 artistes monteront sur scène pour ce grand moment de rencontre et de partage entre les différentes raditions musicales gitanes et tsiganes. Le prix de l’entrée est de 15 euros pour les adultes, 6 euros en tarif réduit (12-18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, groupes de 10 personnes au moins). La place est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés. Reggiani. Le prix de l’entrée est de 15 euros pour les adultes, 6 euros en tarif réduit (12-18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, groupes de 10 personnes au moins). La place est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés. Renseignements au 02 35 50 55 35. Recherche documents Michel Bilon et Jean Venel, élus municipaux, sont à la recherche de photographies permettant de voir comment se présentait l’intérieur du marché couvert par le passé. Ils recherchent tout spécialement des clichés où l’on distingue les publicités peintes sur certains murs. Si vous disposez de telles photographies, prises lors des fêtes familiales ou de divers événements qui ont pu se dérouler à cet endroit, vous êtes invitez à contacter MM. Venel ou Bilon en mairie (02 35 50 55 20). Les documents seront scannés et vous seront restitués aussitôt. Renseignements au 02 35 50 55 35. e chain o r p La n butio » distri azine g a M t répor du «T lieu bre aura ovem n 5 tir du à par 5 Dans la ville Récital hommage à Paul Paray Chaque Tréportais situe parfaitement l’avenue Paul Paray. Nombre d’entre eux ont fréquenté l’école éponyme. Mais bien peu savent qui était Paul Paray ou n’en ont qu’une vague idée. Pourtant, cet artiste né au Tréport était une personnalité incontournable du monde musical au XXe siècle et ses prises de position, notamment lors des deux guerres mondiales font de lui à la fois un homme de conviction et un personnage attachant. Paul Paray est né en 1886 rue de la Batterie dans une famille sensible à l’art. Auguste, le père, est organiste à l’église SaintJacques et directeur de l’Orphéon quand il n’exerce pas son métier d’ivoirier. Hortense, la mère, tient le pupitre de contralto au sein de la chorale du Tréport. Son frère deviendra organiste et chef d’orchestre et sa soeur une pianiste de haut vol. Tout jeune, Paul assiste aux répétitions de son père et il a cinq ans lorsqu’il est initié à la musique par le biais du tambour. Devant les facilités dont il fait preuve, ses parents l’encouragent à étudier les partitions de la Renaissance. A neuf ans il rejoint son frère aîné à la Maîrise Saint-Evode de Rouen où il suit d’excellentes études. Très vite, l’orgue, le piano et le violoncelle n’ont plus de secret pour lui. Il a 14 ans lorsqu’il compose sa première oeuvre, un Magnificat. Il aurait pu devenir organiste ou pianiste-concertiste, mais son séjour à Paris Le Tréport Récital Flavio Varani au piano L’oeuvre de Paul Paray, compositeur et chef d’orchestre né au Tréport, est souvent méconnue. Un récital sera donné le 17 octobre pour rendre hommage à cet homme d’exception disparu il y a trente ans. lui permet de se découvrir un «bras», c’est-à-dire la capacité à faire partir un orchestre. Dès lors, il met sa carrière d’interprête entre parenthèses pour se consacrer à l’orchestre, sans oublier la composition qui lui donne tant de plaisir. Un homme de conviction En 1911, il n’a que 25 ans lorsqu’il se voit décerner le Grand Prix de Rome pour «Yanitza», une cantate qui fait l’unanimité auprès du jury présidé par Camille Saint-Saëns. En 1914, il De l’enfance au Tréport... est jeté dans la guerre d’où il sortira particulièrement meurtri au terme de quatre années de captivité en Allemagne. Il prend quelques mois plus tard la direction de l’orchestre de Cauterets dans les Pyrénées. Commence alors son ascension de chef d’orchestre qui le conduira jusqu’à l’Orchestre de Detroit aux Etats-Unis. Entre temps, il fait face à la seconde guerre mondiale. A 53 ans, il ne peut s’engager, mais il prend position fermement lorsqu’en 1942 il fait jouer la Marseillaise devant des soldats allemands en civil ou lorsqu’il démissionne de son poste plutôt que de livrer les noms des musiciens juifs qu’il préfère recruter à l’orchestre de Monaco. Il n’oublie pas pour autant sa ville natale puisqu’il fait don de 100 000 francs au profit des sinistrés du Tréport. Le cercle des amis de Paul Paray rend hommage à cet homme d’exception à l’occasion d’un récital de piano le samedi 17 octobre à 21 h en l’église Saint-Jacques. L’entrée est gratuite. Une exposition le concernant est également visible jusqu’à la veille du concert dans le hall de la mairie et le soir du concert à l’église. Hommage à Paray aul Samedi 17 Octobre 21 h 6 Eglise St-Jacques ...à la direction d’orchestres à travers le monde. Portrait Le rêve Sapeur-pompier volontaire depuis vingt ans, Christophe Laboulais réalise aujourd’hui son rêve de gosse. Il devient pompier professionnel. de Christophe Laboulais se réalise Etre fils de sapeur-pompier et avoir vécu toute son enfance au dessus de la caserne de la ville d’Eu, voilà qui suffit largement à nourrir une vocation. «Le pimpon, le gyrophare, le casque, j’ai été bercé dans cet univers et j’ai toujours aimé ça», confie Christophe Laboulais. Et puis surtout Christophe est avant tout un gars profondément gentil qui se met toujours en quatre pour aider les autres. Alors il n’hésite pas une seconde quand il s’agit de voler au secours de son prochain. Enfin... pour ce qui est de voler, on dira plutôt nager. Son truc à lui, c’est l’univers aquatique. Confiez lui un jet ski, un canot à moteur ou une simple paire de palmes et vous ferez son bonheur. «Tout gosse je passais mon temps dans l’eau avec mon pote Coco (NDLR : son ami Didier Julien, sapeurpompier comme lui), alors en devenant pompier je joignais l’utile à l’agréable», explique-t-il. Tous ces ingrédients réunis ont fait de lui un pompier dès son plus jeune âge. Sitôt ses 16 ans atteints, il s’est engagé comme pompier volontaire au Tréport et a rejoint dans le même temps les rangs de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer). A 22 ans il est recruté par la ville du Tréport comme menuisier et peintre. Tous les travaux de bricolage peuvent lui être confiés. Au travail comme à la caserne, il ne rechigne pas à la tâche, mais il ne renonce pas à son rêve de devenir pompier professionnel. Le concours est difficile, tant par ses épreuves écrites que physiques, mais Christophe s’accroche et est reçu. Il s’apprête à rejoindre l’école des pompiers professionnels lorsqu’un accident le cloue pendant plusieurs semaines sur un lit d’hôpital. «J’étais en manoeuvre d’encadrement d’un stage de sauveteur côtier lorsqu’une grosse vague s’est abattu sur moi, me brisant la rotule», se rappelle-t-il. Une bonne dose de courage, de longues semaines avec des béquilles, puis du vélo tous les jours à s’en dégoûter, Christophe passe cette épreuve supplémentaire sans sourciller. Il sait que sa place chez les pompiers l’attend toujours. Quatre mois d’école En ce mois de septembre 2009, il a démissionné de sa place aux services techniques municipaux pour rejoindre l’école située à Saint-Valéry-en-Caux où il va étudier pendant quatre mois avant de découvrir sa nouvelle affectation. «J’espère me retrouver à Rouen, car c’est là où l’on pratique le plus et des pourparlers ont été engagés pour créer un centre aquatique sur la rive gauche», précise-t-il. Quand il ne sera pas de service, Christophe Laboulais pourra continuer à prêter main-forte à ses collègues du Tréport. Il retrouvera alors ses galons d’adjudant-chef qu’il devra troquer contre ceux de simple sapeur de 2e classe au début de sa carrière chez les professionnels. Par la suite, il espère pouvoir devenir instructeur, de préférence dans le domaine aquatique ou dans Christophe Laboulais surveille aussi les plages pendant l’été. celui de la lutte contre l’incendie. Eteindre les feux, c’est aussi son truc. La seule flamme qu’il n’éteindra jamais, c’est celle qui l’anime depuis toujours quand il voit passer un camion rouge avec son gyrophare. Un sauvetage mémorable Ses diplômes acquis chez les sapeurs-pompiers et tout particulièrement son BNSSA (Brevet National de Secours Sub Aquatique) permettent à Christophe Laboulais d’être chaque année surveillant de baignade. Avec quelques-uns de ses collègues, il partage son temps entre les plages du Tréport, de Mesnil-Val, de Criel et de Saint-Martin-en-Campagne. Au fil des ans, il a porté secours à plusieurs dizaines de personnes dont certaines lui doivent sans doute la vie. Il garde le souvenir tout particulier du sauvetage d’un petit garçon à Mesnil-Val il y a dix ans. «Le gamin avait huit ans, il s’est retrouvé pris dans un tourbillon alors que je venais de fermer le poste. Je me suis jeté à l’eau, mais le courant était si fort que je n’arrivais pas à le sortir seul. J’étais rejeté violemment sur les rochers. J’ai réussi à le tenir la tête hors de l’eau pendant plus de trente minutes, jusqu’au moment où les collègues de Criel sont venus nous aider.A sa sortie de l’hôpital le gosse est venu me voir et m’a offert un porte-clé que je conserve toujours. Il a aujourd’hui 18 ans et prend toujours la peine de me téléphoner pour me souhaiter la bonne année. Cela fait partie des moments dont je me souviendrai longtemps». 7 Vie scolaire La rentrée scolaire sans encombre La rentrée des classes constitue toujours un moment fort tant dans la vie des élèves que dans celle des parents. Confier son petit pour la première fois à un enseignant ou s’inquiéter de savoir si son enfant va connaître une bonne année n’est pas chose simple. Le premier jour est parfois décisif et la rentrée dans les deux écoles maternelles et dans l’école primaire du Tréport se sont parfaitement bien déroulées. Carmen Aguirre Bilon, conseillère déléguée en charge de la scolarité et de la cantine a pu le constater en rencontrant les directrices d’établissement sitôt la rentrée passée. Toutes ont apprécié les travaux réalisés dans les écoles durant les vacances, notamment la rénovation du système informatique de l’école primaire. Dans cette école Ledré-Delmet-Moreau, trois nouveaux enseignants ont rejoint l’équipe pédagogique. Il s’agit de Barbara Leloir, chargée de la CLIS, de Barbara Debray et d’Eric Lelong pour les CM1 et CM2. Dans cette école où les effectifs sont stables avec près de 340 enfants, une attention toute particulière a été accordée aux parents des élèves de CP qui ont pu rencontrer plus longuement les enseignants. A l’école Pierre-Brossolette on affiche complet avec 120 écoliers. Dominique Gest, directrice, y accueille deux nouvelles collègues : Cécile Clément et Agathe Lefèvre. A l’école Nestor-Bréart l’équipe enseignante est la même que l’an dernier. Les 114 élèves et les parents ont d’entrée de jeu apprécié les travaux de rénovations concernant les huisseries et la salle vidéo. Effectifs stables et bonne ambiance : la rentrée s’est déroulée sans encombre. A la maternelle Pierre-Brossolette. La grippe en question Dans tous les établissements, les parents ont été sensibilisés dès la rentrée au sujet du virus de la grippe H1N1. Le personnel a eu à coeur de communiquer de façon efficace en répondant aux questions des parents, en organisant le cas échéant une réunion et en distribuant un fascicule explicatif. L’objectif premier était d’informer les familles de façon claire sur ce sujet sérieux, d’inciter à la prudence sans toutefois tomber dans une psychose préjudiciable pour tous. A la maternelle Nestor-Bréart. Nécrologie M. Joël Aubry A l’école Ledré-Delmet-Moreau. 8 C’est avec beaucoup de tristesse que le monde scolaire a appris la disparition de M. Joël Aubry à l’âge de 43 ans. Papa de Guillaume et de Nicolas, il s’est engagé dans l’action des parents d’élèves il y a quelques années. Malgré la maladie, il ne ménageait pas ses efforts pour mettre sur pied des actions pédagogiques et répondait à toutes les sollicitations. Il était connu pour sa gentillesse et sa force de caractère. A son épouse Catherine et à toute sa famille, nous présentons nos plus sincères condoléances. Vie scolaire Collège Rachel Salmona La rénovation est en route La rentrée scolaire 2009 n’aura pas été tout à fait comme les autres au collège Rachel Salmona. A la mi-mai les 450 élèves ont vu arriver les constructions provisoires qui allaient les accueillir tout au long de cette année scolaire, libérant ainsi les locaux construits au début des années 70 pour permettre leur rénovation complète et leur extension. «Avec ces structures provisoires nous sommes installés de façon tout à fait convenable, mieux même sur certains points que dans nos locaux vétustes», indique Pascal Brulin, principal, qui veille sur cet établissement depuis un peu plus de deux ans. En effet, chaque structure modulaire est équipée d’une connexion internet, la salle informatique est richement dotée, les employées du CDI trouvent leurs marques et les professeurs disposent de salles à peine plus petites que celles qui étaient à leur disposition jusqu’alors. Vidés des élèves et du personnel, les locaux ont laissé la place depuis le début de l’été au personnel de la société Eiffage et de ses sous-traitants. La rénovation complète de l’établissement passe par la réfection totale de toutes les salles. Elles seront agrandies pour atteindre près de 50 m2 pour une salle de classe classique et mises au normes pour les locaux plus techniques. Ainsi, les salles dévolues aux sciences physiques et à la science et vie de la terre mesureront plus de 80 m2 chacune et un laboratoire commun s’étendra sur 60 m2, le tout au 3e étage du bâtiment actuel. Tous les locaux anciens seront bien sûr isolés d’un point de vue accoustique et thermique. L’ensemble sera réalisé dans le cadre d’un chantier répondant aux normes HQE (Haute Qualité Environnementale). Par ailleurs, le collège va renoncer à sa chaudière au gaz pour se doter d’une chaufferie à granulés de bois commune avec le lycée voisin. A côté du bâtiment accueillant jusqu’alors les salles de classe, une extension abritera au rez-de-chaussée la salle d’évolution de 400 m2 qui faisait défaut dans l’établissement. Au dessus on trouvera une vaste salle de dessin ainsi que 11 salles de classe. Le 2e étage recevra quant à lui la salle de musique, deux salles de classe et des sanitaires. A la jonction de la nouvelle construction et de l’ancienne se trouvera l’ascenseur qui permettra aux personnes à mobilité réduite de se déplacer dans l’ensemble de l’établissement. Pascal Brulin s’assure que tout se passe bien dans le CDI provisoire. Espérée depuis 15 ans, la rénovation du collège Rachel Salmona a débuté il y a quelques semaines. Dans un an, le chantier laissera place à un collège plus moderne et plus spacieux. L’extension se situera à l’arrière des salles de classe. Un chantier très attendu En attendant cette réalisation, le chef d’établissement a fait en sorte de pouvoir accueillir une élève ne pouvant accéder à l’étage des constructions modulaires. «J’ai fait en sorte que tous ses professeurs interviennent en rez-de-chaussée pour qu’elle puisse suivre son enseignement de façon tout à fait normale», signale M. Brulin. Si tout va bien, les élèves découvriront leurs nouvelles salles dans le courant du mois de mai. Le chantier attaquera alors sa troisième et ultime phase en abordant le hall d’accueil et le pôle des surveillants. Dans un an, le chantier ne sera plus qu’un souvenir et il laissera aux élèves et au personnel un établissement moderne et fonctionnel pour la plus grande joie du principal. Depuis son arrivée dans cet établissement en septembre 2007, M. Brulin ne cesse de réclamer cette restructuration. «Les locaux étaient à bout. Ouvert en 1972, le collège n’avait pas profité de rénovation très importante». Ses prédécesseurs avaient comme lui appelé cette rénovation de leurs voeux. Elle était d’ailleurs espérée de longue date. Dans les lourds dossiers montés en amont du chantier, se trouve une lettre du Conseil Général qui annonçait une rénovation prochaine. Le courrier est daté de... 1994. La cour du collège a laissé place à un vaste chantier. 9 Vie municipale Commission voirie Un travail très technique A voir son aisance et sa maîtrise des dossiers, tout laisse à penser que Laurent Jacques est un «vieux de la vieille». Pourtant celui qui est aujourd’hui 1er adjoint en charge de la voirie, du stationnement et de l’éclairage public ne siège au conseil municipal que depuis 2001. «Auparavant j’étais très impliqué dans le milieu associatif. A ce titre, je connaissais Alain Longuent et Régis Boulenger. De leur côté, ils savaient qui j’étais et connaissaient mon engagement et celui de ma famille. C’est ce qui les a incités à me contacter quelques mois avant les élections de 2001. J’ai donc été élu conseiller municipal et quand c’était utile, j’épaulais Régis, l’adjoint chargé des sports», se souvient Laurent Jacques qui, à 41 ans, fait aujourd’hui partie de la jeune génération des élus. A ce moment là, rien ne le prédestinait à se charger du poste de 1er adjoint ni à se consacrer aux questions liées aux routes et aux parkings. A la fin du mandat électoral précédent, le maire a constaté que sa charge de travail ne cessait d’augmenter, non seulement au niveau de la ville, mais aussi en raison de l’implication de plus en plus grande de la communauté de communes dans la vie de ses administrés. Il apprenait dans le même temps qu’Yves Boully, son premier adjoint de l’époque, ne briguerait pas un nouveau mandat. Il lui fallait trouver un autre élu suffisamment dynamique, compétent et motivé pour le suppléer. Il ne lui aura pas fallu longtemps pour porter son choix sur Laurent Jacques. «De mon côté, j’ai hésité. Bien sûr la proposition était tentante, mais j’étais à plein temps chez SGD et je ne me voyais pas suivre les réunions et étudier les dossiers avec l’esprit suffisamment clair après avoir travaillé de nuit. Chez SGD on a accepté ma demande de passer à mi-temps et c’est ainsi que j’ai pu prendre ces fonctions», explique Laurent Jacques. Placé à la tête de la commission voirie, stationnement et éclairage public, il tient d’emblée à rendre hommage à Sébastien Delmache, le technicien de la ville qui étudie de près tous les dossiers liés à ce sujet. «Les élus sont là pour prendre les décisions, mais ils ne peuvent pas s’improviser chefs de la voirie. Il faut des compétences très particulières et nous avons avec Sébastien un technicien hors pair. Pour ce qui est des questions d’assainissement, je peux aussi compter sur son collègue Frédérick Houssart», commente M.Jacques qui réunit sa commission trois fois par an. L’objectif est alors de déterminer l’ordre des travaux à réaliser, d’envisager les améliorations à apporter et de travailler sur les sens de circulation (voir notre sujet sur la Petite rue Papin). Les dossiers dont se charge cette commission sont souvent lourds, car ils sont financièrement importants et qu’ils comptent au quotidien dans la vie des Tréportais. Rue de Penthièvre et Jeanne d’Arc Chaque année deux ou trois rues sont refaites. Le dernier chantier en date concerne les rues de Penthièvre et Jeanne d’Arc. Les travaux ont été lancés au début du mois de septembre par l’entreprise Véolia qui s’est chargée de la reprise du réseau d’eau. La société ARH TP Composition de la commission Président : Laurent Jacques. Membres : Marc Lavoine, Philippe Vermeersch, Nadine Piskadlo, Régis Boulenger, Jean-Marie Byhet, Benjamin Comtesse, Jacky Morel, Michel Bilon, Philippe Poussier, Carmen Bilon. 10 Premier adjoint en charge de la voirie, du stationnement et de l’éclairage public, Laurent Jacques n’a pas tardé à maîtriser ses dossiers en s’appuyant sur l’avis des techniciens. Il y a quelques jours, Laurent Jacques, Rino Cocia de la société ARH, et Sébastien Delmache, technicien de la ville, présentaient aux riverains le plan des travaux de la rue de Penthièvre. d’Etalondes a ensuite assuré la démolition des rues, puis viendra la pose de bordures, la réalisation de la chaussée avant la conception des trottoirs. «Les réseaux électriques et téléphoniques sont déjà dissimulés, ce qui réduit le chantier. Comme d’habitude, notre souci est de limiter la gêne occasionnée aux riverains», explique Sébastien Delmache qui prévoit la fin des travaux d’ici le mois de décembre. Du changement Petite rue Papin Dans une précédente édition du «Tréport Magazine» nous vous avions annoncé la mise en sens unique de la Petite rue Papin pour des raisons de sécurité. Cette annonce a provoqué l’émoi de quelques riverains qui ont rencontré le 1er adjoint au maire pour lui faire part de leur désapprobation. «Nous avions trois possibilités pour gérer le problème de circulation de cette rue. Soit nous y interdisions le stationnement, soit nous la mettions en sens unique dans le sens de la montée, soit en sens unique dans le sens de la descente. Nous avions opté pour cette dernière solution, mais comme nous avions des oppositions de quelques habitants, nous leur avons proposé de réaliser un sondage», explique Laurent Jacques. Au final il a été décidé d’interdire le stationnement pour permettre aux voitures de circuler dans les deux sens et de se croiser sans problème. «Si nous avions interdit la descente de la rue, les automobilistes auraient dû faire le tour par la chapelle. Ce n’est pas un souci pour le moment, mais cela pourrait le devenir quand le carrefour entre la rue Paray et la rue Pépin sera entièrement revu. Le Département va y engager des travaux et le sens des priorités va changer. Nous risquerions d’avoir de gros soucis de sécurité si un nombre important de voitures descendant la côte de Dieppe devait tourner à gauche pour aller vers la chapelle», indique Laurent Jacques Dans la ville Un salon de l’habitat à taille humaine Dans un contexte économique difficile, le salon de l’habitat et du développement durable a permis aux visiteurs comme aux professionnels de nouer des contacts fructueux. La crise financière n’épargne pas grand monde. Patrick Bordier, directeur de Normandie Expo, société spécialisée dans l’organisation de salons et de foires, le ressent clairement cette année. Les professionnels sont frileux dès qu’il s’agit de se lancer dans le montage d’un stand pour vanter leurs services ou leurs produits. M. Bordier a donc dû redoubler d’efforts pour mettre sur pied la 21e édition du salon de l’habitat et du développement durable qui se tenait salle Reggiani au début du mois de septembre. Dans ce contexte particulier il est parvenu à rassembler 38 exposants sans se détourner du thème retenu au Tréport depuis quelques années. Restrictions financières et souci de préserver l’environnement font parfois bon ménage comme ont pu le constater les visiteurs au fil des années. Ici on vous encourage à récupérer l’eau de pluie, là c’est un isolant à base de lin ou de paille qui vous est recommandé, un peu plus loin des passionnés de nature vous présentent leurs ouvrages et partout les professionnels sont à la disposition du public pour l’aider à améliorer son Patrick Bordier, organisateur, guide les élus dans les allées du salon. habitat, à faire en sorte que chacun se sente bien chez soi. «On revient aux fondamentaux, aux économies dimension humaine de ce salon aux antipodes des foires géantes. d’énergie. Et dans une ville comme la nôtre, il y a un bon potentiel Le salon du Tréport permet aux visiteurs de prendre le temps de pour les entreprises de rénovation», notait Alain Longuent, maire, regarder les produits de poser des questions et aux exposants de lors de l’inauguration de ce salon. Le premier magistrat saluait la nouer des contacts fructueux. L’Ancrage à l’heure européenne Turcs, Roumains et Français unis autour d’un même projet. Après avoir développé pendant deux ans des échanges avec les habitants de Monastir en Tunisie, l’espace socio-culturel L’Ancrage s’est tourné cette année vers deux autres pays. Son choix s’est porté sur la Roumanie et sur la Turquie. Six jeunes de chacun de ces deux pays ont séjourné au Tréport durant un peu plus d’une semaine. Ils y ont rencontré six jeunes français désireux de mieux connaître les us et coutumes de ces deux pays. Une fois la barrière de la langue franchie, ce qui n’a pas été une simple affaire, les participants se sont retrouvés autour de thèmes concernant le développement durable et l’environnement. Ils ont aussi partagé de bons moments de loisirs au Tréport et dans les environs. 11 12 Dans la ville Le petit singe a retrouvé sa place Depuis le milieu du XVIIIe siècle un petit singe tire la langue en direction de la ville d’Eu. Usé par le temps, il vient d’être remplacé par un mammifère fraîchement sculpté. En règle générale le Tréportais ne nourrit pas d’hostilité envers son voisin eudois, mais lorsqu’il peut rire un peu à ses dépends, force est de constater qu’il ne se gêne pas trop. Cela était le cas surtout par le passé, notamment au XVIIIe siècle. Replaçons nous dans le contexte un instant. Nous sommes en 1744. Le maire, Charles Simon, chirurgien de son état, est en poste depuis deux ans et il ne supporte plus que le maire d’Eu veuille toujours le placer sous sa coupe. Il en a surtout assez d’être considéré comme son lieutenant. Le Tréport est une commune à part entière, cela a été reconnu sous François 1er, mais le voisin eudois est toujours envahissant. Pour que cessent ses velleïtés, Charles Simon lui intente un procès qui durera douze ans (et oui, la justice était encore plus lente à l’époque). Le verdict est sans appel pour la cité royale : Il lui faut cesser ses injonctions. Le Tréport doit retrouver sa pleine autonomie. La décision satisfait pleinement la population qui, apprenant la nouvelle le 12 septembre 1756, porte son maire en triomphe jusqu’aux portes de la Maison de Ville. Quelques temps plus tard, sans doute pour adresser un pied de nez à Eu, on érige au sommet de l’église Saint-Jacques un petit singe qui tire la langue en direction de la ville voisine. L’opération a peutêtre été facilitée par le vicaire de l’époque qui n’était autre que le fils de Charles Simon. Une interprétation de l’original Pendant un peu plus de deux siècles, l’animal a trôné sur ce lieu, mais le temps a fait son oeuvre et le mammifère est devenu méconnaissable. On ne distinguait plus qu’une oreille sur cette masse devenue informe. Michel Bilon, adjoint au maire, a tout fait pour que le singe retrouve son aspect d’origine. «Malheureusement, nous ne disposions pas de représentation. Les gravures montrent l’église dans son ensemble et le singe n’y est pas détaillé», explique l’élu qui n’a pas voulu renoncer à son projet pour autant. Il s’est adressé à Frédéric Thibault, sculpteur de Villeneuve d’Ascq qui était déjà intervenu pour la rénovation de la statue de la Vierge de la place Notre-Dame et sur les armoiries de l’ancien hôtel de ville pour lui faire part de son projet. A partir des rares éléments Ce singe tire distinctement la langue en direction de la ville d’Eu. Frédéric Thibault installe sa sculpture au sommet de l’église. disponibles, l’artisan a livré son interprétation de l’animal. Comme c’était souvent le cas à l’époque, il l’a vêtu d’un pourpoint. Le singe est assis de façon désinvolte. Il regarde clairement en amont de la Bresle et tire la langue. Le sculpteur est venu au Tréport mardi 8 septembre pour installer son oeuvre au sommet de l’église. Sous le regard de quelques employés municipaux, il a hissé sa sculpture avant de réaliser les derniers ajustements nécessaires. Désormais, les Tréportais peuvent admirer son travail. L’ancienne statue a été déposée l’an passé à la faveur des travaux de l’église. Elle a été confiée au musée des Enfants du Vieux Tréport. Comme ce fut le cas il y a quelques mois avec le coq de l’église, Bernard Laurent, président du musée, entend lui donner une place de choix dans l’une de ses salles. ............ Tous nos remerciements à M. et Mme Nicolas qui ont grandement facilté la prise de photos en nous accueillant très gentiment sur leur balcon. Dans la ville Journées du patrimoine Un joli succès 530 visiteurs ont franchi les portes du musée des Enfants du Vieux Tréport Pratiq Les journées nationales du patrimoine mobilisent toujours les foules. A cette occasion les lieux habituellement payants ouvrent leurs portes gratuitement. D’autres sites ouvrent exceptionnellement pour ces journées et le public a bien raison d’en profiter. Au Kahl-Burg, 1266 personnes se sont pressées durant ces deux journées. Elles étaient près de 500 à venir pour découvrir les abris anti-aériens. Michel Bilon qui proposait une visite du domaine de l’ancienne abbaye a accueilli une centaine de visiteurs. La découverte de la ville pilotée par l’office de tourisme a réuni une trentaine de participants. Quant au musée des Enfants du Vieux Tréport, il a reçu 530 personnes en deux jours. «Les salles étant petites, les visiteurs se sont parfois trouvés à l’étroit, notamment le dimanche après-midi», commente avec satisfaction Nicole Laurent, l’une des bénévoles. Courses pédestres 1622 coureurs en piste Marcheurs et coureurs ont sillonné les trois villes soeurs. Pratiq Pour la trentième année consécutive le Comité Omnisports de la Bresle a mis sur pied sa désormais célèbre «courses et marches des trois villes soeurs». Ce rendez-vous annuel attire autant les athlètes qui se sont fait un nom sur le plan national que les sportifs du dimanche prenant plaisir à ressortir leurs baskets dès le printemps pour faire bonne figure pour cette occasion. Ils étaient cette fois 1622 à se retrouver sur les différentes lignes de départ tracées dans chacune des trois villes soeurs. Une nouvelle plaque consacrée à Jules Noël Joël Flandre et Pierre Alix, des services techniques municipaux, se sont chargés de la pose. «Le marché aux poissons du Tréport», l’une des toiles les plus fameuses du peintre Jules Noël, est exposée en permanence dans la salle du conseil municipal en mairie. Toutefois, ce lieu est peu fréquenté par le public et l’éclairage de la toile n’est pas particulièrement flatteur. Aussi Michel Bilon, adjoint chargé de l’environnement et passionné d’histoire locale, a-t-il eu l’idée de compléter la collection de plaques de pierres de lave disposées en ville en faisant réaliser par une entreprise de Garonne une nouvelle plaque mettant en valeur ce tableau. On y trouve sa reproduction ainsi qu’un petit texte explicatif en Français et en Anglais. Cette plaque a été installée à l’endroit même où l’artiste avait posé son chevalet pour réaliser sa composition. Chacun peut donc désormais l’admirer place de la Poissonnerie. Une autre plaque, consacrée cette fois au monument du souvenir, a également été placée près de la salle Serge Reggiani. 13 Dans la ville Maison de retraite Le chantier en bonne voie Le chantier de rénovation et d’extension de la maison de retraite va bon train. Depuis le tout début de l’année les ouvriers s’affairent sur le chantier de la maison de retraite. L’objectif, rappelons-le, est de construire un tout nouveau bâtiment abritant une unité pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et aussi de rénover les locaux actuels afin d’agrandir les chambres existantes pour améliorer le confort des résidents. Il n’aura fallu que quelques mois à la société Quille, chargée du gros oeuvre, pour édifier 1500 m2 de locaux supplémentaires. L’ensemble vient fermer le bâtiment en «L» bâti en 1907 puis en 1976. Au milieu se trouve un jardin thérapeutique qui permettra aux pensionnaires désorientés de profiter du grand air en toute sécurité. L’ensemble abritera prochainement des chambres spacieuses et lumineuses avec tout le confort moderne qui devrait ravir les personnes âgées. Sitôt achevée la construction du nouvel édifice, plusieurs résidents pourront investir les lieux, libérant ainsi le bâtiment de 1976 qui profitera à son tour d’une vaste rénovation. Les chambres actuelles sont exiguës et l’accès aux salles de bains est souvent Le nouveau bâtiment vient fermer l’édifice existant et abrite un jardin thérapeute. mal aisé pour celles et ceux, et ils sont de plus en plus nombreux, qui se déplacent difficilement ou ont besoin d’un fauteuil roulant. Les locaux inaugurés il y a un peu Les repas à domicile plus d’un siècle ont bénéficié d’une rénovation récente et seront donc maintenus en l’état. Lorsque les travaux seront achevés (en Pendant la durée des travaux, la maison de retraite continue à principe pour la fin 2011), la surface utile de l’établissement aura fonctionner normalement. Les repas sont toujours préparés par les bons soins du personnel. Ces repas sont dégustés par les résidents doublé, mais la capacité d’accueil restera la même avec 91 lits. La et un service de portage à domicile est aussi proposé à celles et surface gagnée profitera directement à chaque pensionnaire par ceux qui le souhaitent. l’agrandissement des chambres et aussi par la création et l’extension Pour se renseigner, il suffit de contacter le 02 35 86 68 57. des salles communes. Un nouveau commerce Welcome Au petit creux 14 Mme Boquelet dresse 20 couverts au rez-de-chaussée et autant à l’étage pour les groupes. Originaire de Neufchatel-en-Bray, Françoise Boquelet vient de poser ses valises au Tréport après avoir tenu un bar-tabac dans les environs de Dieppe puis à Tôtes. Mme Boquelet change cette fois d’activité et met en avant son goût pour la cuisine traditionnelle. Elle vient en effet d’ouvrir son premier restaurant au 4 place Charles de Gaulle et elle assure sa mission avec professionnalisme, tant en salle que devant les fourneaux. «Je suis une adepte de la cuisine maison», indique cette commerçante qui met un point d’honneur à faire ses frites elle-même, à concocter de bonnes blanquettes de veau et à réaliser de délicieuses petites crèmes pour le dessert. Soucieuse du portefeuille de ses clients, elle propose des menus de 10 à 15 euros et vous accueille tous les jours. Renseignements au 02 35 82 14 43. Histoire Albert Criquelion Constructeur, armateur et maire Albert Criquelion aura été maire du Tréport moins de deux ans, mais il laisse surtout le souvenir d’un constructeur naval réputé pour la qualité de ses chantiers Issu de familles tréportaises vouées au péril de la mer, fils de Charles Jean Baptiste Criquelion (18151887), ancien marin et gardien du phare du Tréport, Albert Jean Baptiste Criquelion naît le 13 janvier 1856 au Tréport. Il fréquente l’école dirigée par les Frères de la Congrégation de Saint-Joseph et se distingue parmi les meilleurs élèves du Frère Vincent. Sorti de l’école, il marque de l’intérêt pour la construction navale et s’embauche comme simple ouvrier charpentier très vraisemblablement au sein du chantier géré par son oncle Jacques Levillain (1809-1891). La conscription le rattrape en 1876. Il s’engage comme volontaire pour cinq années le 21 février 1877 et intègre le corps des Equipages de la Flotte à la division de Cherbourg le 24 février de la même année avec le grade d’apprenti marin. Ouvrier charpentier de 2e classe au 1er avril 1877, il est promu matelot de 3e classe le 15 mai 1881. Au sein de l’arsenal de Cherbourg, il poursuit son étude et son apprentissage de la construction navale et obtient un brevet de constructeur de navire. Après 19 mois passés à bord de la «Lionne», il débarque le 25 décembre 1881 et se retire au Tréport avec un certificat de bonne conduite. Dès son retour en février 1882, il trouve à s’employer chez son oncle Jacques Levillain de l’entreprise Levillain Frères, constructeurs de navires au Tréport, pour prendre définitivement leur succession et s’établir pour son propre compte à partir de janvier 1884. Ce chantier de construction se situe alors à l’Ouest du canal maritime de la Bresle. Un constructeur réputé Très vite les pilotes du Tréport lui passent commande du sloop «Médiateur», lancé le lundi 18 mai 1885, de construction toute spéciale dont la pleine réussite fait honneur au jeune constructeur. Parallèlement à son activité de constructeur de navires, il se consacre à l’armement de bateaux de pêche et en 1889 il fonde Au XIXe siècle de nombreux bateaux étaient construits au Tréport. Albert Criquelion sur son chantier ainsi sa maison de consignation. Président de la Société de NotreDame de Bonsecours, il est aussi membre de la Société de Secours aux Victimes de la Mer dès sa création. Administrateur de la Caisse d’Epargne depuis 1889, il entre à la Chambre de Commerce du Tréport en 1905. En 1884 il intègre la compagnie des SapeursPompiers comme sous-lieutenant pour se retirer en 1908 avec le titre de Capitaine Honoraire. Il est aussi conseiller municipal à partir de 1888, puis premier adjoint en 1908 et enfin élu maire du Tréport le 16 mai 1912 jusqu’à son décès le 24 mars 1914 en son domicile au n°6 de la place de la Poissonnerie. Au cours de sa séance du 22 avril 1914, le conseil municipal est informé par lettre de Maître Paul Médrinal que, par testament en date du 9 mars 1914, Albert Criquelion fait don au Musée de la ville du Tréport de ses modèles, plans, tableaux et photographies relatifs à la construction navale. Le conseil municipal accepte ce legs dans sa séance du 5 mars 1915. Les archives municipales conservent encore aujourd’hui quelques plans des chantiers d’Albert Criquelion : - Bateau flambard «Marie-Elisabeth» (DT 132) construit pour Monsieur Nicolas Dautresire, armateur au Tréport, mis à l’eau le 12 novembre 1855. - Bateau flambard «Le Zouave» (DT 147) construit pour Monsieur Numa Flouest, négociant au Tréport, mis à la mer en septembre 1856. - Lougre chalutier «Pauline» (T 512) construit pour Charles Alphonse Levillain, armateur, lancé en novembre 1883. - Tracé de la barque de pêche «Saint Laurent» (T 537) construite pour Monsieur Paul Porthman, armateur (lancée en septembreoctobre 1885). - Plan de la barque de pêche «Vierge Marie» (T 570) construite pour l’armateur Sever Lameille, patron Pierre Lefebre dit «Jean Bart». Bénie le jeudi 17 novembre 1887. - Plan d’un canot - 1892. - Plan d’une barque de pêche - 1895. Jérôme Maes. 15 Portrait Philippe Texier Durant vingt-quatre ans Philippe Texier a accueilli les chefs d’Etat à la porte de l’Elysée. Aujourd’hui retraité, il est un membre très actif du «Tréport Festif». De l’Elysée au Tréport Festif 16 «Pas chiche !». Les deux mots sont brefs. Ils claquent. Et ils ont fait basculer la vie de Philippe Texier en 1976. «A l’époque j’étais électrobobineur dans une petite boite de l’Est de la France. En allant faire les courses avec ma femme, sans avoir jamais eu de réelle vocation, je lui ai dit que je m’engagerais bien dans la gendarmerie», raconte cet homme aujourd’hui âgé de 60 ans. Il pousse la porte de la salle où se déroule le concours et apprend quelques temps plus tard qu’il est reçu. Il intègre alors l’école de Chaumont pour une année. «Je n’étais pas très bien classé au moment du choix des affectations», reconnaît-il, «mais l’instructeur m’a dit que j’avais le profil et la carrure pour devenir garde républicain. Il faut mesurer au moins 1,75 m et ne pas peser plus de 80 kg. J’ai postulé et c’est comme ça que j’ai intégré le premier régiment de la garde en 1978». Durant Jacques Chirac accueille Norodom Sihanouc, roi du Cambodge. Philippe Texier veille. deux ans M. Texier évolue au sein de ce régiment d’honneur et de sécurité, il suit le ans il a été préposé à l’organisation des chasses présidentielles. président de la République lors de ses déplacements en France et A l’époque il y en avait cinq chaque année à Marly, Chambord et fait partie des militaires qui accueillent les personnalités en voyage Rambouillet. «Ce jour-là, c’est la famille de Monaco qui était invitée. officiel sur le sol hexagonal lors de leur arrivée à l’aéroport. En 1980 J’ai passé la journée avec la princesse Caroline», raconte M. Texier il demande à être muté à la compagnie de sécurité de la Présidence en montrant un cliché en noir et blanc où on l’aperçoit aux côtés de de la République. C’est ainsi qu’il débarque au palais de l’Elysée où la princesse. Autre moment fort : celui des funérailles de François il travaillera pendant vingt-quatre ans au service de la République Mitterrand. «J’étais placé derrière Fidel Castro, un homme très et de trois de ses présidents. De chacun d’entre eux, il garde un aimable qui parle bien le français, mais je n’en menais pas large. souvenir précis. «Giscard c’était le roi, celui qui aime le faste et tout Comme mes collègues, dans ces circonstances, on sait bien que ce qui est grand. Mitterrand, c’était un poète. Il avait toujours le nez l’on sert de bouclier humain». Philippe Texier a aussi rencontré les dans ses livres, un sens exceptionnel de la répartie et il était toujours stars du show-biz, de Coluche cotoyé en juin 86 juste avant sa mort très courtois avec le personnel. Chirac, c’est l’homme décontracté à Gainsbourg en passant par Delon, Bono, Hallyday ou encore qui se plaît à discuter aussi bien avec les grands du monde qu’avec Belmondo. n’importe qui. Son image du Président qui boit de la Corona est En 2004 le gendarme a fait valoir ses droits à la retraite et a justifiée et il arrivait qu’il invite l’huissier de service à partager un définitivement posé ses valises et celles de son épouse au Tréport verre avec lui, mais son épouse n’hésitait pas à le reprendre»», se dans le quartier des Cordiers où il a acheté une maison dans les souvient M. Texier qui, pendant plus de deux décennies a rencontré années 90. «Je venais en vacances tous les ans dans la région, presque tous les rois et reines et chefs d’Etat du monde. nous avons donc acheté au Tréport où nous nous sentions bien», se souvient M. Texier qui profite de sa retraite pour s’investir dans le milieu associatif. Il est aujourd’hui l’un des piliers de l’association Des chefs d’Etat très courtois Tréport Festif. Après avoir accueilli les chefs d’Etat, il reçoit aujourd’hui les Tréportais pour les animations qu’il concocte pour «J’étais souvent préposé «aux portières», c’est-à-dire que eux. j’accueillais le visiteur dans la cour de l’Elysée en l’aidant à descendre de sa voiture. Je n’en ai jamais vu un qui ne m’ait pas salué et dit merci, mais celui dont je me souviendrai toujours, c’est Jean-Paul II. Quel charisme ! Il avait une façon de vous regarder très intense. Nous étions au garde-àvous et j’ai vu deux gars tomber juste après son passage sous le coup de l’émotion. C’est très fort». Aujourd’hui retraité au Tréport où il a commencé à séjourner il y a une quinzaine d’années, Philippe Texier conserve quelques photos illustrant son parcours professionnel et il garde aussi des souvenirs précis. Pendant cinq Philippe Texier a posé ses valises au Tréport. Salué par le Président Mitterrand à l’Elysée.
Documents pareils
Les U 17 remportent la coupe de Normandie
Elle est ouverte lundi de 14 h à 18 h ; mardi, mercredi, vendredi, samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h (fermé le lundi matin, le jeudi, le dimanche et les jours fériés). • La déchetterie de Beau...
Plus en détailDécembre 2007 - Janvier 2008
Un récent sondage nous apprend que pour la première fois les Français placent le pouvoir d’achat en tête de leurs préoccupations avant même leur santé et celle de leurs proches. Faire ses courses, ...
Plus en détail