Fedis modérément positive quant au “Vlaanderen in actie”

Fedis modérément positive quant au “Vlaanderen in actie” : Initiatives en
formation excellentes, besoin d'initiatives en matière de simplification
Le Ministre-Président flamand, Yves Leterme, a présenté aujourd'hui le business plan
“Vlaanderen in actie”. Fedis est satisfaite d'un certain nombre d'initiatives, comme par
exemple l'intention d'intensifier la formation en alternance pour les jeunes. Le secteur
approuve également le projet de revaloriser l'enseignement technique. Fedis regrette toutefois
l'absence d'un certain nombre de simplifications évidentes qui pourraient largement contribuer
au développement du secteur de la distribution mais pour lesquelles aucune mesure concrète n'est
promise dans “Vlaanderen in actie”. Elles concernent des simplifications administratives et fiscales
pour les entrepreneurs. Le secteur de la distribution occupe 400 000 personnes et est, de ce fait, le
deuxième employeur privé du pays. Il représente 11% du PIB.
Mi-mai, Fedis a communiqué les résultats d'une étude réalisée par McKinsey auprès de ses membres.
Celle-ci montre que 61% des distributeurs belges trouvent difficilement de nouveaux travailleurs.
Selon l'étude, c'est surtout la formation (continue) des personnes qui peut offrir une solution à ce
problème. Le 16 mai dernier, les membres de Fedis ont lancé un appel aux ministres compétents de
l'enseignement pour prévoir des modules spécifiques à la distribution dans l'enseignement secondaire
et supérieur. Contrairement aux pays étrangers, il n'existe en effet pas chez nous de formation
spécifique pour ceux qui souhaitent travailler dans le secteur de la distribution. Avec ses 400 000
travailleurs, celui-ci est pourtant le deuxième employeur privé du pays.
Entre-temps, les distributeurs tentent de former par eux-mêmes leurs travailleurs via des formations
poussées sur le lieu de travail. Mais ils investissent également dans des projets concrets avec
l'enseignement. Fedis collabore ainsi au projet Tracer, une initiative de Voka-Kamers van Koophandel.
Par cette initiative, les distributeurs s'engagent à offrir aux jeunes de l'enseignement professionnel à
temps partiel un emploi dans la distribution.
Aujourd'hui, l'orientation "commerce" dans l'enseignement technique de notre pays est plutôt une
orientation administrative. Ceux qui souhaitent travailler plus tard dans la distribution, sont frustrés par
le manque de matières concrètes comme l'accueil du client, l'entretien de vente, la gestion du
magasin... Combinées à une expérience pratique, ces matières sont pourtant une excellente
préparation au travail dans la distribution. Aux Pays-Bas, en France et en Allemagne, la formation en
alternance est beaucoup mieux intégrée dans l'enseignement technique. Le "système dual" en
Allemagne produit même des directeurs de magasin. Fedis considère le projet du Ministre
Vandenbroucke d'intensifier encore la formation en alternance comme l'amorce de mesures concrètes
pour aider les jeunes à trouver plus facilement le chemin du secteur de la distribution (entre autres).
Fedis soutient cette initiative qui vise à promouvoir les magasins de proximité et est certainement
disposée à collaborer à la réalisation de celle-ci. Pour Fedis, cette initiative doit s'inscrire dans une
approche équilibrée de l'offre globale des petites, moyennes et grandes entreprises du commerce.
Etrangement, “Vlaanderen in actie” ne prévoit pas d'actions concrètes pour motiver les personnes
dotées de l'esprit d'entreprise après leur formation. Du moins pas lorsqu'il s'agit de personnes du
secteur de la distribution qui représente aujourd'hui 11% du PIB. Les tracasseries administratives sont
très lourdes pour les distributeurs (flamands). Il leur faut ainsi en moyenne 18 mois pour pouvoir ouvrir
un magasin.
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8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles
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Fedis a rédigé en automne 2005 un livre blanc sur la simplification administrative reprenant des
propositions concrètes pour réduire le nombre d'obligations administratives. Au niveau flamand, un
certain nombre de simplifications susceptibles d'être implémentées assez rapidement, sont possibles.
Un exemple : chaque distributeur qui veut démarrer une affaire, a besoin de l'avis officiel de
nombreuses commissions compétentes (environnement, urbanisme, aménagement du territoire ...).
Les délais endéans lesquels ces avis doivent être rendus, ne sont pas souvent respectés par les diverses
instances publiques. Cela coûte au futur distributeur des milliers d'euros. Fedis demande que le nonrespect des délais soit automatiquement assimilé à un avis favorable pour le demandeur et que le refus
soit sérieusement motivé en cas d'avis négatif. Pour Fedis, ce principe doit également être appliqué
aux diverses procédures de demandes. Fedis veut que ce principe simple soit présent de façon toujours
plus concrète dans le pouvoir législatif des autorités flamandes.
Au niveau fiscal également, un certain nombre de simplifications sont également possibles. Un
distributeur doit en moyenne composer avec 12 sortes différentes de taxes communales. Cela rend le
travail particulièrement compliqué. Fedis a calculé que seules 4 de ces taxes génèrent réellement des
revenus pour une commune. Fedis demande la rationalisation et l'harmonisation du nombre de taxes
communales.
De façon plus générale, Fedis demande qu'avant de comparer la Flandre à des régions étrangères, le
gouvernement flamand la compare d'abord avec les autres régions de notre pays. Ainsi, les
prescriptions en matière de permis d'urbanisme et de permis d'environnement diffèrent tellement
d'une région à l'autre qu'il est souvent plus facile pour un commerçant d'ouvrir des filiales à l'étranger
que dans une autre région de Belgique.
Baudouin Velge
Administrateur délégué
Contact : Paskal Deboosere
Responsable communication
Tél. : 02 537 30 60
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