300 Prix A : 300 Prix A : 300 Prix A : 300
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Livraisons de Janvier 2016 valeurs en €/1000 L Laiterie St Père Moyenne sur 12 mois (Février 2015 à Janvier 2016) Prix de référence 38/32 final* pondéré des volumes Ouest sur les 3 dernières années 323,15 301,32 310,00 290,00 300,00 280,00 280,00 276,14 290,00 275,00 Prix A : 300 301,32 Prix A : 300 301,32 Prix A : 300 301,32 Prix A : 300 301,32 Prix A : 300 Triballat 315,00 Bel 311,73 EURIAL (COLARENA, UCAL) 306,70 ROLLAND 303,53 Agrial (Coralis) 303,07 Vaubernier 302,22 CLAL St Yvi EVEN (la moyenne 12 mois intègre la valorisation 301,61 prix B pour 5% du volume sur mars) TRISKALIA (la moyenne 12 mois intègre la valorisation prix B pour 5% du volume sur mars) TERRENA (la moyenne 12 mois intègre la valorisation prix B pour 5% du volume sur mars) LNA (la moyenne 12 mois intègre la valorisation prix B pour 5% du volume sur mars) SILAV (la moyenne 12 mois intègre la valorisation prix B pour 5% du volume sur mars) Prix Mensuel Janvier 2016 Référence 38/32 final Flexibilité comprise * Prix B : 230 Prix B : 230 Prix B : 230 Prix B : 230 Prix B : 230 Groupe Savencia (CLE, Perreault, Tessier) 301,30 SILL, Laiterie de St Malo 300,20 264,14 277,00 SODIAAL (la moyenne 12 mois intègre la valorisa- 298,61 Prix A : 300 tion prix B pour 10% du volume) Lactalis 297,15 Terra Lacta** 292,26 Prix B : 207,2 272,18 272,62 * Prix à 38 g/l de MG et 32 g/l de MP, qualité de référence pour la grille CILOUEST, flexibilité additionnelle comprise et selon les entreprises, "ajustements" dont les modalités de retour sont clairement définies, compris. ** Grille CRIEL Charente Poitou Pour laiteries Bel et Bongrain les prix sont ceux pratiqués pour les producteurs adhérents d'Organisation de Producteurs ayant contractualisé avec l'entreprise Source : observatoire prix du lait des FDSEA de l'Ouest Observatoire des prix du lait FRSEA Ouest : Une question de volonté ! Le constat des marchés est connu et partagé et les signaux de sortie sont peu visibles. Le prix du lait ne pourra pas s’extraire de ce contexte dégradé mais il peut s’appuyer sur deux points pour résister. Le premier est que les producteurs français n’ont pas produit plus de lait que l’année dernière (+0.2%). Certains y verront une faiblesse vis-à-vis de nos concurrents européens, d’autres une force. Dans tous les cas, c’est une contrainte que les producteurs ont respecté pour répondre aux besoins définis par les entreprises au travers des contrats. Cette contrainte a un prix ! Si certaines entreprises jugent leur volume inadapté, nous les invitons à discuter avec leurs organisations de producteurs sur une approche globale de production. Des solutions existent, il s’agit d’en avoir la volonté et d’accepter de partager une vision commune. Le deuxième est le marché intérieur. La FNPL, la FRSEA et les FDSEA ont travaillé depuis 2 ans pour maintenir la valorisation sur le marché des produits de grande consommation. Bien évidemment, cela ne compensera pas totalement les impacts des marchés internationaux. Mais, le marché intérieur peut jouer son rôle de sauvegarde de la filière laitière. Car l’objectif est là : Sauver les producteurs pour sauvegarder la filière. Encore faut-il que tout le monde partage cet objectif ! La distribution au travers de la Charte laitière de valeurs a montré la voie. Ils achètent probablement la paix. Qu’importe, si cela se traduit sur le prix. Les industriels privés et coopérateurs doivent emboiter le pas. Les producteurs ne comprendraient pas et le signal donné serait catastrophique. Une chose est claire : les producteurs de lait sont déterminés et ne sont pas dupes. Ils sauront revenir vers la distribution et les industriels en cas de non-assistance aux producteurs en danger.