Frédéric PERROT maintenu à la présidence de la FRSEA

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Frédéric PERROT maintenu à la présidence de la FRSEA
F.R.S.E.A. – Fédération Régionale des Syndicats d’Exploitants Agricoles
Franche-Comté
2 juin 2008
COMMUNIQUE
Conseil FRSEA
Frédéric PERROT maintenu à la présidence de la FRSEA
Le conseil de la FRSEA vient de se réunir pour renouveler son bureau :
Président
Frédéric PERROT (Jura)
Vice-présidents
Lucrèce BOITEUX (Doubs),
Thierry CHALMIN (Haute-Saône),
Pascal KOEHLY (Territoire de Belfort)
Trésorier
Marcel MARGUET (Jura)
Secrétaire
Gérard MUSARD (Haute-Saône)
Autres membres
Daniel PRIEUR (Doubs),
Eric LIEGEON (Doubs),
Denise YODER (Territoire de Belfort)
Ce renouvellement des instances dirigeantes du syndicalisme franc-comtois a été
l’occasion de traiter des questions d’actualité, avec notamment la mobilisation face au coût
exorbitant du fuel et à la « flambée » des charges d’exploitation.
L’action de sensibilisation de l’opinion publique, à l’initiative de la FDSEA de HauteSaône, le 29 mai à Vesoul, a été saluée. Puisque que c’est le pouvoir d’achat qui
préoccupe nos concitoyens, il n’est pas inutile de rappeler quelques chiffres : il y a dix ans,
le SMIC horaire permettait d’acheter 7,5 litres de fuel, il ne permet plus aujourd’hui d’en
acheter que 4,5 litres. Pour les prix à la production, l’érosion a été bien plus grave : pour
acheter un litre de fuel il y a dix ans, l’agriculteur devait produire 100 gr de bœuf ou 300
gr de porc, aujourd’hui il doit produire 300 gr de bœuf ou 1 kg de porc.
Si cette situation appelle des réponses sur le moyen et le long terme, avec notamment le
développement de ressources alternatives aux énergies fossiles, elle appelle aussi des
réponses immédiates de l’Etat pour permettre aux producteurs de continuer à produire.
Dans ce contexte, l’initiative de la Direction Générale de la Concurrence, de dénoncer les
‘recommandations’ de l’interprofession sur la formation du prix du lait à la production, est
mal venue. La politique contractuelle serait-elle parée de toutes les vertus, sauf lorsqu’elle
s’exerce entre les producteurs et leurs laiteries ? Est-il préférable de « négocier le prix du
lait dans la rue »? Allons-nous devoir rejoindre les producteurs suisses et allemands, qui
ont engagé une ‘grève du lait’, pour accentuer le sentiment de pénurie dans l’opinion
publique ?
Il va sans dire que l’invitation des pouvoirs publics à venir débattre dans les régions de ‘la
place de l’animal dans la société’ ajoute à l’exaspération ambiante…mais ça va mieux en
le disant : depuis que l’homme a domestiqué les bovins, leur place est à l’étable !
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