AIDS in Asia - ICAD-CISD

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AIDS in Asia - ICAD-CISD
AIDS in Asia
December 2005
1 Nicholas, Suite 726, Ottawa ON K1N 7B7
Telephone: (613) 233 7440 ● Fax: (613) 233 8361
E-mail: [email protected] ● Web: www.icad-cisd.com
Regional Overview
India is host to diverse and growing HIV epidemics.
Six states have reported generalized epidemics (HIV
prevalence levels of over 1% in pregnant women visiting
antenatal clinics). Unprotected sex in the South and
unsafe injecting drug use in the North-East represent the
primary drivers behind the spread of HIV. Married
women infected by husbands who frequent sex workers
represent a significant proportion of newly infected
people. Establishing empowerment programs for sex
workers is a vital prevention strategy and must receive
greater investment. The well-documented success of
such a strategy in Sonagachi shines in comparison to the
situation in Mumbai (where sporadic condom promotion
efforts have failed to yield results and HIV prevalence
among sex workers has remained above 52% since
2000).
The latest estimates [and ranges] for HIV in Asia,
reported by the Joint United Nations Programme on
AIDS (UNAIDS) and the World Health Organization, are
presented in the table below.
Parameter
2005
2003
Adults & children living with
HIV
8.3 million
[5.4-12.0 million]
2.0 million
[1.3-3.0 million]
1.1 million
[600 000-2.5 million]
520 000
[330 000-780 000]
7.1 million
[4.6-10.4 million)
1.7 million
[1.1-2.5 million]
940 000
[510 000-2.1 million]
420 000
[270 000-620 000]
Women living with HIV
Incident HIV infections
Deaths due to AIDS
Driving the epidemic in Asia is the relationship between
injecting drug use and unprotected commercial sex. Very
low condom use and/or sharing of non-sterile needles are
widespread both among and between groups engaging in
injecting drug use and paid sex. This ominous
combination can spark the rapid spread of a heterosexual
epidemic by building up a base number of infections in
sexual networks that eventually spills across the general
population. This process is already devastating many
Asian countries, including Indonesia, Viet Nam, and parts
of China.
Overall, much of Asia is facing a changing epidemic.
Countries in which the spread (Cambodia, and Thailand)
has been contained to date need to implement for bolder
responses, while other countries require an urgent scaleup in responses to avoid serious epidemics (Viet Nam,
Pakistan, and Indonesia), and countries with longstanding
epidemics need to boost treatment and care for people
who are infected (India and China).
Profile of the Epidemic
China has announced plans to mitigate risky drug
injecting behaviours head-on by establishing more than
1400 needle-exchange sites and 1500 drug treatment
clinics in seven provinces in southern and western China,
where the most serious epidemics exist. More needs to
be done to address transmission through commercial sex,
which accounts for a large part of both heterosexual
transmission as well as transmission among men who
have sex with men.
The legal and institutional environments may be
facilitating the spread of HIV in Indonesia. The
current epidemic in the archipelago is mainly rooted in
injecting drug use, but sex work is also high and condom
use infrequent to rare. Part of the problem is that many
injectors and sex workers are reluctant to carry sterile
needles or condoms for fear that police will view this as
a sign of being a drug injector or a prostitute (both
illegal). Overcrowded jails have also facilitated the
spread of HIV. Legal and institutional changes may be
required to successfully promote safer behaviours among
injecting drug users and commercial sex workers.
Thailand has driven the momentum for HIV
treatment provision. But despite global praise for its
national response, Thailand’s epidemic is far from over.
Evidence suggests the impact of prevention efforts has
waned. A revitalized strategy that adapts to society’s
changing contexts is crucial to maintaining the relevance
and success of prevention efforts within the country.
Bangladesh and the Philippines have thus far
maintained low national adult prevalences. This has
been attributed to focused prevention efforts; however,
the responses need to be strengthened in order to resist
the threateningly high prevalence of risky behaviours. In
the Philippines in particular, rising rates of sexually
transmitted infections and declining condom use rates
indicate the current low HIV prevalence may soon
worsen.
This information has been compiled from the AIDS Epidemic
Update: December 2005. For more information, please visit the
UNAIDS website: www.unaids.org.
ICAD's mission is to lessen the spread and impact of HIV/AIDS in resource-poor communities and countries by providing leadership and actively contributing to the
Canadian and international response. Funding for this publication was provided by the Public Health Agency of Canada. The opinions expressed in this publication are
those of the authors/researchers and do not necessarily reflect the official views of the Public Health Agency of Canada. Ce feuillet est également disponible en
français.
Le sida en Asie
Décembre 2005
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Aperçu régional
Le tableau ci-dessous présente les dernières estimations [et
étendues] publiées par le Programme commun des Nations
Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Organisation
mondiale de la santé, à propos du VIH/sida en Asie.
Paramètre
Adultes et enfants vivant
avec le VIH
Femmes vivant avec le
VIH
2005
2003
8,3 millions
[5,4-12,0 millions]
7,1 millions
4,6-10,4 millions]
2,0 millions
[1,3-3,0 millions]
Nouvelles infections à VIH
1,1 million
[600 000-2,5 millions]
Décès liés au sida
520 000
[330 000-780 000]
1.7 millions
1,1-2,5 millions]
940 000
10 000-2,1 millions]
420 000
270 000-620 000]
En Asie, l’interaction entre l’injection de drogue et les
relations sexuelles commerciales non protégées catalyse
l’épidémie de VIH/sida. On observe un très faible taux
d’usage du condom et/ou un partage fréquent de seringues
usagées parmi et entre des groupes qui s’injectent des
drogues et qui sont impliqués dans le commerce sexuel.
Cette dangereuse combinaison pourrait déclencher la
propagation rapide d’une épidémie parmi la population
hétérosexuelle, par un certain nombre d’infections dans les
réseaux sexuels qui rejoindraient éventuellement la
population générale. Ce scénario fait déjà des ravages dans
plusieurs pays asiatiques, notamment en Indonésie, au ViêtNam et dans certaines régions de la Chine.
La majeure partie de l’Asie est confrontée à une épidémie
changeante. Les pays où l’épidémie est jusqu’ici contrôlée
(Cambodge, Thaïlande) doivent entreprendre des initiatives
plus audacieuses; d’autres pays (Viêt-Nam, Pakistan,
Indonésie) doivent rehausser de façon urgente leurs
réponses, pour éviter de graves épidémies; et ceux qui sont
aux prises avec des épidémies persistantes (Inde, Chine)
doivent élargir l’accès traitements et aux soins pour les
personnes affectées.
Profil de l’épidémie
La Chine a annoncé son intention de réduire les
comportements à risque liés à l’injection de drogue en
créant plus de 1 400 sites d’échange de seringues et 1 500
cliniques de traitement de la toxicomanie dans sept
provinces du Sud et de l’Est qui sont les plus durement
frappées par l’épidémie. Il faudra intensifier les efforts de
prévention dans le contexte du commerce sexuel, qui est en
cause dans une grande partie des cas de transmission du
VIH, tant chez les hétérosexuels que parmi les hommes qui
ont des rapports sexuels avec des hommes.
L’Inde est confrontée à des épidémies de VIH diversifiées
et croissantes. Six États ont signalé des épidémies
généralisées (prévalence du VIH supérieure à 1 % parmi les
femmes enceintes visitant une clinique prénatale). Les
rapports sexuels non protégés, dans le Sud du pays, et les
pratiques non sécuritaires d’injection de drogue, dans le
Nord-Est, sont les principaux facteurs de propagation du
VIH. Les femmes mariées infectées par leurs époux qui sont
des clients du commerce sexuel représentent une importante
part des nouvelles infections. Les programmes d’habilitation
des travailleuses et travailleurs sexuels sont une stratégie
préventive vitale qui doit recevoir un financement accru. Le
succès documenté d’une telle initiative à Sonagachi est
retentissant, comparativement à la situation à Mumbai (où
des efforts sporadiques de promotion du condom ont échoué
à produire des résultats, et où la prévalence du VIH parmi
les travailleuses et travailleurs sexuels dépasse les 52 %
depuis 2000).
En Indonésie, les contextes juridique et institutionnel
pourraient favoriser la propagation du VIH. L’épidémie
actuelle dans l’archipel indonésien est principalement
alimentée par l’injection de drogue, mais le travail sexuel et
le faible usage du condom sont d’autres facteurs influents.
Une partie du problème est due au fait que plusieurs
personnes qui s’injectent des drogues ou qui pratiquent le
travail sexuel sont réticentes à porter sur elles des seringues
stériles ou des condoms, de peur d’être arrêtées par la
police (puisque ces activités sont illégales). La
surpopulation des prisons catalyse aussi la propagation du
VIH. Des changements juridiques et institutionnels
pourraient être
nécessaires
à promouvoir des
comportements plus sûrs parmi les utilisateurs de drogue
par injection et les travailleuses et travailleurs sexuels.
La Thaïlande a initié un élan pour la provision de
traitements anti-VIH. Même si sa réponse domestique a
reçu des éloges à l’échelle mondiale, la Thaïlande est loin
d’avoir vaincu son épidémie de VIH. Selon les données,
l’impact des efforts de prévention s’affaiblit. Une stratégie
renouvelée, adaptée au contexte social changeant, est
nécessaire au maintien de la pertinence et du succès des
efforts préventifs, dans ce pays.
Le Bangladesh et les Philippines ont maintenu jusqu’ici
un faible taux de prévalence du VIH chez les adultes. Cela
est attribuable à des efforts de prévention ciblés; toutefois,
il faudra renforcer les réponses actuelles pour réagir à la
forte prévalence de comportements à risque. Aux
Philippines, en particulier, la croissance des taux
d’infections transmissibles sexuellement et la diminution de
l’usage du condom présagent une augmentation imminente
des taux de prévalence du VIH.
Ces renseignements sont tirés de la publication Le point sur
l’épidémie de sida – Décembre 2005. Pour plus d’information,
voir le site Internet de l’ONUSIDA : www.unaids.org.
La mission de la CISD est de réduire la propagation du VIH et l'impact du VIH/sida dans les communautés et pays pauvres en ressources, en apportant son leadership et sa
contribution active à la réponse canadienne et internationale. Ce document a été préparé grâce au financement de l'Agence de santé du Canada. Les opinions exprimées par
les auteurs et chercheurs ne reflètent pas nécessairement la position officielle de l'Agence publique du Canada. This document is also available in English.

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