LE PLQ - Léger

Sondage Léger Marketing, Le Devoir, The Globe and Mail
SONDAGE QUÉBÉCOIS LE DEVOIR, THE GLOBE AND MAIL
/ LÉGER MARKETING
! LE PLQ POURSUIT SA MONTÉE MALGRÉ LA FAIBLE
POPULARITÉ DE SON CHEF
! DE L’ARGENT NEUF EN SANTÉ, COÛTE QUE COÛTE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SOUS EMBARGO jusqu’au 13 décembre 2002
Dates de publication : 13-14 décembre 2002
Méthodologie
Ce sondage Léger Marketing a été effectué auprès de 1005 répondants à travers le Québec,
entre le 4 et le 9 décembre 2002. Un échantillon de cette taille présente une marge d’erreur
maximale de ± 3,4%, 19 fois sur 20.
Les données finales ont été pondérées selon le sexe, la langue maternelle et la région, de façon
à être représentatives de la population québécoise, selon les dernières données de Statistiques
Canada.
1
Sondage Léger Marketing, Le Devoir, The Globe and Mail
1.
Le PLQ poursuit sa montée malgré la faible popularité
de son chef
Le Parti libéral du Québec poursuit sa montée et récolte aujourd’hui 36% des suffrages,
conservant ainsi une mince avance de 3 points sur l’ADQ, qui obtient 33% des voix, et
de 7 points sur le PQ (29%) après répartition des indécis.
Toutefois, le PLQ demeure dernier auprès des francophones (28%) derrière le PQ qui
recueille 33% des appuis et l’ADQ qui conserve la majorité récoltant 37% auprès de ce
groupe.
Rappelons qu’en août 2002 l’ADQ profitait d’une avance de 17% sur le PQ et de 26%
sur le PLQ en août 2002 dans les intentions de vote des francophones. Depuis ce temps,
l’ADQ a perdu 7 points.
Cependant, le vote Québécois est fragile puisque 48%, et en particulier 49% des
francophones, peuvent encore changer d’idée et que l’intention de vote n’est définitive
que chez 44%. Ainsi, 58% des adéquistes, 48% des libéraux et 44% des péquistes ne
sont pas totalement convaincus qu’ils voteront pour ces partis lors des prochaines
élections. Comparativement à octobre dernier, ce sont 8% de plus d’adéquistes qui
hésitent encore.
Tenant compte du fait qu’il y a maintenant trois partis sur l’échiquier politique provincial,
Léger Marketing a effectué une répartition des indécis proportionnelle aux intentions de
vote.
Tableau 1 - Évolution de l'intention de vote ADQ
46%
37%
40%
32%
11%
10%
092001
41%
36%
36%
37%
32% 33%
14%
13%
11%
122001
12%
022002
052002
Vote ADQ
082002
102002
112002
Francophones ADQ
122002
2
Sondage Léger Marketing, Le Devoir, The Globe and Mail
Tableau 2 – INTENTIONS DE VOTE PROVINCIAL AU QUÉBEC
Question : Si des élections provinciales avaient lieu aujourd'hui, pour lequel des partis
politiques suivants auriez-vous l’intention de voter? (Dans le cas où un répondant était sans
opinion, la question de relance suivante était posée) : Même si votre choix n’est pas encore fait,
pour quel parti politique auriez-vous le plus tendance à voter ?
PLQ
ADQ
PQ
Autres
Ne voterait pas
Annulerait son vote
Ne sait pas
Refus
PLQ
ADQ
PQ
Autres
032001
37,2%
18,2%
41,6%
3,0%
052001
45,7%
10,4%
38,9%
4,9%
Avant répartition
n=1005
30%
28%
24%
2%
4%
3%
5%
5%
102001
48,1%
11,3%
34,7%
5,9%
Après répartition
n=839
36%
33%
29%
2%
-
Francophones
28%
37%
33%
3%
-
APRÈS RÉPARTITION DES INDÉCIS
12-2001 03-2002
05082002
2002
43,9%
44,8%
35%
29%
10,6%
11,5%
32%
40%
36,9%
38%
26%
25%
8,6%
5,6%
7%
5%
Nonfrancophones
71%
17%
11%
1%
-
10-2002 11-2002 12-2002
32%
36%
27%
5%
34%
32%
30%
4%
36%
33%
29%
2%
Tableau 3 – Intention de vote définitive
Question : Votre décision de voter pour ce parti est-elle définitive ou vous pourriez changer
d’idée ?
Définitive
Pourrait changer d’idée
Ne sait pas/Refus
Total
n=1005
44%
48%
8%
ADQ
PLQ
PQ
Autres
40%
58%
2%
51%
48%
1%
56%
44%
-
17%
78%
5%
3
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2.
Mario Dumont demeure le plus populaire
La cote de Mario Dumont est à 37%, ce qui lui donne une avance de 12 points sur
Bernard Landry (25%) et de 19 points sur Jean Charest (18%). Si le chef de l’ADQ est
plus populaire que son parti, on ne peut en dire autant pour Jean Charest qui ne
recueille plus que 38% d’appuis auprès des non-francophones, un seuil inégalé chez les
libéraux. D’ailleurs, seulement 54% des libéraux considèrent qu’il ferait un meilleur
premier ministre.
Tableau 4– CONFIANCE À L’ÉGARD DES CHEFS
Question : Qui, selon vous, ferait le meilleur premier ministre pour le Québec entre… ?
n=1005
Ens. population
Francophones
37%
25%
18%
9%
1%
10%
39%
28%
14%
9%
1%
9%
Mario Dumont
Bernard Landry
Jean Charest
Aucun
Les trois également
Nsp/Refus
Mario Dumont
Bernard Landry
Jean Charest
Aucun
Les trois également
Nsp/Refus
Août 2002
43%
20%
20%
9%
1%
7%
Octobre 2002
34%
25%
20%
11%
1%
10%
Nonfrancophones
27%
12%
38%
7%
1%
14%
Novembre 2002
31%
25%
20%
10%
1%
12%
Décembre 2002
37%
25%
18%
9%
1%
10%
4
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3.
Un taux de satisfaction de 10 points supérieur aux
intentions de vote
La satisfaction à l’égard du gouvernement du Parti Québécois demeure faible alors que
39% des Québécois se disent satisfaits contre 56% qui sont insatisfaits. Cependant, le
gouvernement provincial bénéficie de la satisfaction de 78% des péquistes.
Tableau 5– SATISFACTION À L’ÉGARD DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC
Question : Diriez-vous que vous êtes très satisfait, satisfait, insatisfait ou très insatisfait du
gouvernement provincial du Parti Québécois ?
n=1005
59%
53%
52%
53%
50%
54%
50%
48%
42%
39%
50%
50%
48%
47%
41%
35%
37%
38%
42%
40%
'05-01
'09-01
Satisfaits
'10-01
38%
40%
41%
39%
37%
29%
26%
'03-01
39%
'12-01
'02-02
Satis. Francophones
'05-02
27%
25%
'08-02
'10-02
'12-02
Intention de vote PQ
5
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4. Les Québécois sont mitigés quant au droit de regard du
gouvernement fédéral en matière de santé
Pour obtenir une plus grande participation financière du gouvernement fédéral en santé,
près de la moitié des Québécois sont d’accord (48%) pour que le gouvernement fédéral
exerce un plus grand contrôle sur l’organisation des soins de santé au Québec, comme
le propose le rapport Romanow. Par contre, l’autre moitié (49%) est d’avis contraire.
Notons qu’une majorité de francophones (54%) et de péquistes (71%) sont en
désaccord avec cette proposition. Toutefois, 62% des libéraux et 49% des adéquistes
sont d’accord.
Tableau 6– CONTRÔLE DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL EN MATIÈRE DE SANTÉ
Question : Êtes-vous d’ACCORD ou NON pour que le gouvernement fédéral, en échange d’une
plus grande participation financière, exerce un plus grand contrôle sur l’organisation des soins
de santé au Québec, par exemple en décidant dans quels secteurs du système de la santé sera
dépensé l’argent versé ?
n=1005
D’accord
Pas d’accord
Nsp/Refus
Total
48%
49%
3%
Francos.
44%
54%
2%
Non-francos.
66%
26%
8%
ADQ
49%
50%
1%
PLQ
62%
34%
4%
PQ
28%
71%
1%
Autres
27%
69%
5%
Pas étonnant puisque, les deux tiers des Québécois (66%) sont d’avis que le
gouvernement provincial est le plus en mesure de gérer le système de santé, alors que
20% font plus confiance au fédéral. Par surcroît, la même proportion, soit 66%,
considèrent qu’il est préférable d’avoir des systèmes de santé différents et adaptés aux
besoins de chaque province plutôt qu’un seul système uniforme à travers le Canada
(31%).
Tableau 7– CONTRÔLE DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL EN MATIÈRE DE SANTÉ
Question : Selon vous, lequel des gouvernements, entre le fédéral et les gouvernements
provinciaux, est le plus en mesure de gérer le système de santé ?
n=1005
Fédéral
Provincial
Aucun
Nsp/Refus
Total
20%
66%
8%
6%
Francos.
15%
72%
7%
5%
Non-francos.
42%
39%
9%
10%
ADQ
17%
69%
10%
4%
PLQ
35%
55%
6%
4%
PQ
8%
86%
3%
3%
Autres
12%
69%
7%
12%
6
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5. Il faut de l’argent neuf en santé coûte que coûte
Malgré les conditions que pourrait imposer le gouvernement fédéral, 6 Québécois sur 10
(62%) considèrent que le gouvernement du Québec devrait mettre de l’eau dans son
vin et accepter tout de même l’argent plutôt que de le refuser (30%) pour assurer de
l’argent neuf en santé.
Bien qu’un plus grand nombre d’électeurs libéraux sont d’avis que le gouvernement du
Québec devrait accepter ces conditions (79%), une majorité d’adéquistes, soit 63%, est
aussi de cet avis. Seuls 51% des péquistes croient que le gouvernement devrait refuser
alors que 42% sont d’avis contraire.
Tableau 8– ACCÈS AU FINANCEMENT DU FÉDÉRAL
Question : Sachant que la santé est de juridiction provinciale, si le gouvernement du Québec
jugeait inacceptables les conditions imposées par le gouvernement fédéral pour avoir accès à un
budget additionnel dans la santé, selon vous, le gouvernement du Québec devrait-il… ?
n=1005
Refuser et financer
autrement
Accepter et permettre
l’intervention du
fédéral
Ne sait pas/Refus
Total
30%
Francos.
35%
Non-francos.
10%
ADQ
33%
PLQ
17%
PQ
51%
Autres
17%
62%
58%
80%
63%
79%
42%
55%
7%
7%
10%
4%
3%
7%
27%
7
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Dans l’éventualité où le gouvernement du Québec ne recevait pas d’argent d’Ottawa
pour injecter dans la santé, 59% des Québécois croient qu’il faudrait couper dans les
dépenses de la fonction publique. Cette opinion est partagée par une majorité
d’électeurs des trois partis politiques, alors que seulement 1 électeur sur 5 préférerait
une réduction des budgets d’autres ministères, 7% une augmentation des impôts et 4%
une augmentation du déficit.
Tableau 9– AUTRES FORMES DE FINANCEMENT
Question : Dans l’éventualité où le gouvernement du Québec ne recevait pas l’argent
additionnel d’Ottawa pour injecter dans le système de la santé, devrait-il… ?
n=1005
59%
Couper les dépenses de
la fonction publique
Réduire les budgets
des autres ministères
22%
Augmenter les impôts
7%
Augmenter le déficit
4%
Nsp/Ref
10%
8
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Le maintien de la gratuité totale des services de santé semble remis en cause puisque
46% des Québécois seraient d’accord aujourd’hui pour que l’État permette à ceux qui le
désirent, l’accès aux soins de santé privés alors que 51% voudraient maintenir la
gratuité des soins.
Par ailleurs, la proportion de Québécois qui favorisaient l’accès au secteur privé en
octobre dernier s’élevait à 60% dont 83% des adéquistes. Dans le contexte actuel,
61% des adéquistes y sont favorables, ce qui n’est pas le cas d’une majorité d’électeurs
péquistes et libéraux qui favorisent maintenant la gratuité des services.
Tableau 10– GRATUITÉ DES SERVICES DE SANTÉ
Question : Croyez-vous qu’il faut maintenir la gratuité totale des services de santé comme le
propose le rapport Romanow ou permettre, à ceux qui souhaitent un accès plus rapide aux soins
de santé, de payer pour ces soins dans le secteur privé ?
n=1005
Maintenir la
gratuité
Permettre l’accès au
privé
Ne sait pas/Refus
Total
51%
Francos.
50%
Non-francos.
55%
ADQ
39%
PLQ
52%
PQ
59%
Autres
74%
46%
48%
38%
61%
44%
38%
26%
3%
2%
7%
1%
3%
3%
-
9
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6.
Le respect des compétences et des pouvoirs du
Québec en matière de santé, un atout majeur de la
prochaine campagne électorale
Bien qu’ils veulent régler le financement du système de santé à tout prix, il n’en
demeure pas moins qu’une majorité de Québécois (61%), toute allégeances politiques
confondues, appuieraient un parti politique qui ferait du respect des compétences et des
pouvoirs du Québec en matière de santé, l’atout majeur de sa campagne électorale.
Néanmoins, 30% ce l’appuieraient pas.
Notons que les trois quarts des péquistes accorderaient leur appui à un parti qui
défendrait ce point.
Tableau 11– Respect des pouvoirs et compétences en matière de santé
Question : Appuieriez-vous ou NON un parti politique qui ferait du respect des compétences et
des pouvoirs du Québec en matière de santé, l’atout majeur de sa campagne électorale ?
n=1005
Total
Francos.
Non-francos.
ADQ
PLQ
PQ
Autres
Oui
61%
63%
54%
64%
56%
75%
47%
Non
30%
30%
29%
33%
37%
20%
45%
Nsp/Refus
9%
8%
17%
3%
8%
5%
2%
7. 48% des souverainistes ne sont pas péquistes
La souveraineté du Québec n’est certes pas une priorité alors que 40% des Québécois y
sont favorables, dont 81% de ceux ayant l’intention de voter pour le PQ. Cependant,
une majorité de 60% demeure contre, dont 54% des francophones.
D’une part, on remarque que 48% des souverainistes ne sont pas d’allégeance péquiste
et que d’autre part, parmi les souverainistes, 52% sont des électeurs du Parti
Québécois.
Pour
Contre
Tableau 10 – INTENTIONS DE VOTE SOUVERAINISTE
Question : Êtes-vous POUR ou CONTRE la souveraineté du Québec ?
n=1005
Total
Francos.
Non-francos.
ADQ
PLQ
PQ
n=941
40%
46%
11%
35%
13%
81%
60%
54%
89%
65%
87%
19%
Autres
37%
63%
10