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très spéciale
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Série spéciale originale I 4x4 authentique I Aptitudes TT
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Lada
Niva 4x4
Tsarina
1.7i
• Marque > • Modèle > • Motorisation > • Puissance > • Couple > • CO2 > • Malus > • Prix > 30 / génération 4x4 / septembre-octobre 2012
Lada
Niva
1.7i
83 chevaux
127 Nm
225 g/km
2300 euros
13 990 euros
Malus en version essence I Pas de diesel
ans un monde automobile où
les voitures ont en général
un cycle de vie de 6 à 7
ans, la longévité de la Lada Niva
peut impressionner. Voilà 35 ans
en effet que la Niva se joue des
modes, des tendances, et défend
contre vents et marées le vrai 4x4
simple et efficace. Elle n’est pas
resté figée pour autant : pour
tenir 35 ans, elle a dû s’adapter,
s’améliorer, sans jamais renier
ses origines ni perdre une once
d’efficacité, bien au contraire. Pour
fêter dignement son anniversaire,
Lada France lui offre même une
série spéciale baptisée Tsarina. Au
programme : encore des améliorations, un covering et même un
intérieur cuir. Oui monsieur !
Un mythe qui a su
évoluer
Bon, la Niva, on ne va pas de
nouveau vous la présenter. Vous
avez pu lire à de nombreuses
reprises dans Génération 4x4
l’histoire extraordinaire de ce
petit 4x4 pas comme les autres,
né dans les années 1970 dans ce
qui était encore l’URSS. Réponse
très soviétique à la Jeep américaine,
la Niva offrait pour l’époque une
fiche technique très moderne qui
aujourd’hui encore n’a pas pris une
ride. Jugez plutôt : coque autoporteuse, transmission intégrale
Tsarina
à la carte
La Tsarina « de base » est
disponible à 13 990 euros en
version essence, soit 2000 euros
de plus que le modèle normal.
Pour ce prix, vous avez droit à un
covering de pavillon (4 couleurs
au choix), les bandes latérales et
le stripping Tsarina, les bandes
sur le capot, l’intérieur cuir gris,
les jantes alu grises et noires,
les marchepieds, les vitres
teintées et la calandre peinte.
Mais il est également possible
d’opter pour le covering total
(1500 euros, 8 teintes au choix)
ainsi que pour d’autres teintes
de cuir, une prise d’air, des
ouïes latérales, le volant cuir…
Bref de quoi vous configurer une
Tsarina 100 % exclusive !
permanente, suspensions indépen- Une Niva unique
dantes à l’avant. Une définition
qui finalement n’a pas beaucoup Que manquait-il alors au Niva pour
vieilli aujourd’hui, puisque c’est séduire en dehors d’une clientèle
à peu de choses près ce que l’on acquise et fidèle ? Que lui fallait-il
trouve sur le tout dernier Toyota pour convaincre au-delà de son
Land Cruiser !
habituel public de forestiers, monMais Lada ne s’est pas reposé sur tagnards, chasseurs et accros de
ses lauriers et au cours de ses 35 franchissement ? Un peu plus de
ans de carrière, la Niva a constam- sex-appeal d’après Lada France,
ment reçu des améliorations et visiblement décidé à s’inspirer de
des modifications plus ou moins succès récents comme la DS3, la
importantes. Il y a bien sûr eu le Mini ou la Fiat 500. Rassurez-vous,
moteur passé de 1600 et 1700 la Niva n’est pas devenue une auto
cm3, l’apparition de
de garçon coiffeur
4 tsarina
la direction assistée LAda 4x
pour autant, Lada a
en série ou de nomseulement retenu le
breuses modifications
principe de la perde l’habitacle. Mais
sonnalisation.
c’est avec la version
Il est possible de
M apparue en 2009 que
se concocter une
l’on a véritablement
Tsarina à la carte
pu parler de refonte.
(voir encadré) mais
km
00
l/1
10
Oh bien sûr, pas quesaussi opter pour
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l’
t
duran
tion de bouleverser la
n’importe quelle
silhouette du petit 4x4, la plupart option de la Tsarina sur un autre
des modifications étaient d’ailleurs modèle de la gamme. Si Lada soupresque invisibles. Mais la Niva a haite évidemment permettre de
profité de cette grosse mise à jour rajeunir la clientèle de la Niva, la
pour revoir ses trains roulants, son marque n’espère bien évidemment
amortissement, sa transmission, son pas en faire une icône de la mode.
habitacle et ses équipements. Et Lada France sait qu’une bonne
depuis cette année, le baroudeur partie de la rentabilité se fait sur
russe reçoit l’ABS de série et la les équipements et les accessoires
climatisation en option !
: la personnalisation peut devenir
une vraie mine d’or tout en flattant l’ego de son propriétaire qui
n’aura pas la même voiture que
son voisin. A vous donc d’opter
pour la combinaison qui vous fera
craquer parmi les plus de 1000
proposées au catalogue.
Côté technique, on reste sur des
bases connues avec une Niva M
classique, essence ou GPL. On ne
présente plus les capacités TT de
la Niva, dont Jean-Claude Briavoine
a encore donné un récital à l’occasion de la présentation de la
Tsarina et qui restent parmi les
meilleures des 4x4 de série. Le
seul regret concerne finalement
toujours le moteur, qui propulse
honorablement la voiture bien
qu’un peu trop bruyant, mais qui
est flanqué d’une consommation
plutôt élevée et surtout d’un malus
absurde de 2300 euros en version
essence (750 euros en GPL). Une
gabelle écolo injustifiée pour ce
genre de véhicule parcourant peu
de kilomètres annuels et qui est
une véritable épine dans le pied
de Lada puisqu’il représente 20
% du prix de la voiture ! n
100 % authentique
Verdict
Décidément, la Niva nous surprendra toujours. Elle qu’on a
plusieurs fois déclarée cliniquement morte au gré de l’histoire
agitée de la marque, elle que l’on disait finie avec la vague anti4x4 et mourante avec la crise, elle que l’on disait condamnée
par la norme Euro 5 nous revient cette fois aussi « fashion »
qu’une Mini et autrement plus authentique ! Un peu comme
si Mini, justement, produisait toujours le modèle original en
l’ayant fait intelligemment évoluer, plutôt que l’actuelle copie
boursouflée. C’est justement ça qu’on aime dans la Niva, avec
ou sans covering : le goût de l’authentique, du 4x4 à l’ancienne
mais qui a su évoluer vers plus de confort et d’aspects
pratiques. Que Lada trouve un moyen d’alléger ce fichu malus
et le tableau sera parfait. Reste que ce ne sera sans doute pas
pour cette génération de Niva, mais pour la prochaine grosse
évolution prévue d’ici fin 2014. D’ici là, bonne route au volant de
l’un des derniers vrais 4x4 du marché…
génération 4x4 / septembre-octobre 2012 / 31