Mousse au chocolat (Christophe Felder),Blanquette de poisson
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Mousse au chocolat (Christophe Felder),Blanquette de poisson
Butternut rôtie Ah, l’hiver…. Je ne t’aime pas d’amour mais je me console depuis que j’ai découvert ma passion pour les courges. Enfin…le potimarron spécialement . Et cette butternut rôtie ne va pas me faire changer d’avis puisque c’est trop trop bon (en plus d’être très très simple) . J’ai eu un coup de coeur pour les premières courges butternut que j’ai goûtées. Je les mangeais surtout en soupe (natures elles me plaisent beaucoup moins que le potimarron, pas assez sucré je pense :p ) . Puis un jour ça m’a écœurée et j’ai arrêté d’en manger pendant 1 ou 2 ans . Voulant changer un petit peu de mes deux potimarrons hebdomadaires, j’ai voulu retenter et j’ai adoré sa texture veloutée en soupe. Et soudain j’ai voulu changer, un jour, mes légumes grillés que j’adore mais qui comportent toujours aubergines-poivronscourgettes. J’ai donc testé la butternut rôtie et … mmmh… mmh… ça change carrément le goût de la courge, ça lui donne plus de caractère, un goût caramélisé irrésistible. L’aspect sur la photo peut donner l’impression que ça a un peu trop cuit, que ça a un peu crâmé même mais pas du tout, c’est ce qui fait que c’est si bon! La butternut s’épluche facilement à l’économe et est plus tendre que le potimarron donc plus facile à couper en tranches Butternut rôtie pour 2 à 3 personnes selon la gourmandise Une grosse butternut 1 à 2 CS d’huile d’olive Sel Epices selon votre goût (pas pour moi) Préchauffez votre four à 200°C Epluchez votre courge butternut Découpez-la en tranches d’environ 1,5 à 2 cm d’épaisseur Mettez les tranches dans un saladier, ajoutez du sel et l’huile d’olive puis mélangez (avec les mains c’est mieux) pour bien imprégner toutes les tranches Disposez les tranches sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et enfournez pour 20 à 30 minutes, jusqu’à ce que les tranches soient fondantes (la pointe d’un couteau s’enfonce facilement dedans) et la surface joliment caramélisée Régalez vous! Flan pâtissier sans pâte J’aime le flan pâtissier , vraiment beaucoup beaucoup beaucoup. Mais je ne suis pas fan de la pâte qui l’accompagne, un peu superflue, moi ce que j’aime c’est l’appareil vanillé, crémeux…. mmmh ! Je voulais donc depuis un bout de temps faire un flan maison, sans pâte. Après ma pendaison de crémaillère pour laquelle j’avais fait une tarte au citron meringuée, il me restait de la pâte, de l’appareil au citron, et un chéri toujours prêt à manger ( ) . Ni une ni deux, j’ai donc refait une tarte au citron dès le lendemain. Mais zut, il me reste encore un peu de pâte, que faire ? Qu’à cela ne tienne, je la transforme en 2 tartelettes au chocolat. Et les jaunes d’oeufs rescapés de la meringue, et les super gousses de vanille qu’on m’a offertes ? Bah j’en fais un flan pâtissier pardi ! Ok, j’avoue, mon désir de recycler et ne pas jeter a été un peu loin ce jour là ! Alors mon chéri a du (le pauvre) manger des desserts matin, midi et soir pendant 4 jours. Mais il n’a pas eu l’air traumatisé (et n’a même pas pris un gramme, je déteste les garçons :'( ) Et le flan dans tout ça ? Il était merveilleux, crémeux tout en se tenant, vanillé comme il se doit, avec sa jolie peau dorée… Ahhh (soupir d’extase) Par contre, je pense que réussir la cuisson parfaite d’un flan pâtissier est difficile pour un « novice » en cuisine. Je voulais un flan bien haut, j’ai donc choisi un moule assez petit et décidé d’adapter le temps de cuisson (certainement plus long car le flan était plus épais). On ne peut pas tellement se fier à la couche du dessus. Chez moi elle a en effet doré bien avant la fin de la cuisson , nécessitant une feuille d’alu pour ne pas qu’elle brunisse trop. Un flan pâtissier doit être tremblotant à sa sortie, puisqu’il se figera en refroidissant, mais mon flan était presque aussi tremblotant au bout de 45 minutes qu’au bout de 30 minutes. Je l’ai sorti « au feeling » et j’ai bien fait, mais comment bien vous expliquer ? Disons Qu’il faut que la couche du dessus soit bien dorée Que le centre du flan soit encore tremblotant à la sortie du four (quand vous secouez le plat) mais que les bords soient bien pris Qu’il vaut mieux je pense un peu trop de cuisson que pas assez (vaut mieux un flan un peu moins crémeux qu’une soupe de flan ) Que tout dépend de la hauteur du flan, de votre four… Que la deuxième fois tout sera plus facile, vous pourrez corriger les erreurs de cuisson (à condition d’avoir le même plat et le même four) J’ai trouvé cette recette chez Chocolat à tous les étages, qui s’était elle même inspirée de Beau à la louche, un blog de référence. Pour un flan pâtissier pour 6 à 8 personnes 1 litre de lait entier (demi-écrémé ça marche aussi) 100 g de maïzena 2 oeufs + 1 jaune 2 gousses de vanille 150 g de sucre 15 cl de crème liquide 1. Ouvrez vos gousses de vanille et grattez en l’intérieur avec la pointe d’un couteau pour récupérer les graines 2. Versez dans une casserole 750 ml de lait, puis ajoutez-y le sucre et les graines de vanilles avec les gousses fendues. Faites chauffer le tout sur feu moyen (faites très attention au lait sur le feu, ça déborde vite)! 3. Pendant ce temps, dans un cul de poule, mélangez la maizena avec les oeufs jusqu’à avoir une pâte homogène. Ajoutez tout en fouettant les 250 ml de lait restant et la crème. 4. Lorsque le lait commence à frémir, retirez les gousses de vanille et versez le doucement sur le mélange tout en fouettant jusqu’à ce que le mélange épaississe un peu (il m’arrive parfois que ça n’épaississe pas, n’insistez pas) 5. Reversez tout le mélange dans la casserole, remettez la sur le feu et remuez sans arrêt avec une maryse jusqu’à ce que le mélange épaississe (vous le sentirez, le mélange doit devenir « nappant » et épais, un peu comme une crème dessert ) 6. Versez alors le mélange dans un moule graissé et laissez reposer le temps que le four préchauffe à 200 °C 7. Enfournez pour une trentaine de minutes minimum. Mon moule étant assez petit et donc mon flan très épais, il a cuit 45 minutes. Il faut, je le répète, que les bords soient bien pris, la surface bien dorée (si elle dore trop, couvrez le flan d’une feuille d’aluminium) , et que le milieu soit encore tremblotant 8. Laissez tiédir le flan une bonne heure à température ambiante, puis laissez le reposer plusieurs heures au réfrigérateur afin qu’il se fige 9. Régalez vous! Amaretti aux noisettes Hello les gens ! Vous avez passé un bon week end ? Personnellement si j’avais pu je l’aurais passé à dormir! Mais non, il faut profiter du temps libre pour faire autre chose il paraît (pfffff) (manger des amaretti ça compte? ) J’ai ENFIN cuisiné du sucré, ça me manquait quand même ! Cet article est un petit peu particulier parce que c’est une commande de Mamie Thérèse (l’adorable mamie de chéri) alors c’était d’autant plus urgent Vous voulez toute l’histoire ? (Comment ça non ? Je n’ai rien entendu LALALALALA) A Noël, comme je ne pouvais accompagner mon chéri dans sa famille à Lyon, je voulais leur offrir un pain d’épices (après moults entrainements comme vous pouvez le voir là, là et là ) . Mais horreur malheur, après tous ces échauffements réussis, les pains d’épices pour-de-bon que j’ai faits la veille de son départ avaient une texture hyper compacte (malgré un goût délicieux) . Et je suis partie me coucher super tristounette en me disant que non, franchement, je ne pouvais pas leur offrir ça… Mais cuisiner avant son départ signifiait me lever à 05h30 … non non non Alison, sois raisonnable ! Comme par hasard, le lendemain je me réveillai spontanément à 05h30 Mais je n’avais plus que de quoi faire qu’un pain d’épices seulement, ce qui est assez chiche pour une grandeeee famille. Alors vite vite, que puis je cuisiner d’autres sans beurre, sans lait… sans rien quoi xD Et là bim, je me souviens d’une recette vue sur le blog archi gourmand « Pourquoi je grossis » : des amarettis à la pâte de praliné. Bon, je n’ai pas de sucre glace, mais on va dire que ça marche avec du sucre en poudre, hein ? (je confirme, ça marche). Résultat, chéri est parti avec un pain d’épices et des amaretti aux noisettes, ces derniers ont été décrétés « pour mamie Thérèse », qui m’a demandé la recette pour une amie, voilà vous savez tout (passionnant hein ? :p ) Mais je n’avais pas pris de photo (à 6h du matin, bof la lumière en ce moment) . Alors j’ai du en refaire pour écrire cet article et si j’en crois la vitesse à laquelle ces amaretti disparaissent (apparemment on est obligés de les manger 3 par 3 ) ils sont fort bons ! Difficile de décrire leur texture, je n’avais jamais mangé d’amaretti avant. C’est moelleux, un peu collant comme une coque de macarons. Le mieux c’est de tester ! Pour environ 25 amaretti (recette adaptée du blog pourquoi je grossis) 150g de poudre de noisette 80 de sucre glace (fonctionne aussi avec du sucre normal) 2 blancs d’oeufs à température ambiante 2 CS de purée de noisettes ou de pâte de praliné noisettes (bien sûr vous pouvez prendre une pâte à tartiner autre mais choisissez en une de qualité) Préchauffez votre four à 170°C (après avoir enlevé la plaque de cuisson) Mélangez la poudre de noisettes et le sucre glace Cassez vos œufs, laissez les jaunes de côté (vous pourrez faire un bibimbap par exemple) et mettez les blancs dans un récipient. Ajoutez une pincée de sel puis fouettez vos blancs en neige ferme. Incorporez vos blancs délicatement au mélange poudre de noisettes + sucre glace à l’aide d’une maryse , jusqu’à obtenir une pâte homogène Ajoutez votre pâte de noisettes ou praliné (après l’avoir réchauffée quelques secondes au micro-ondes pour la ramollir si besoin) et mélangez à nouveau Recouvrez votre plaque de cuisson de papier sulfurisé et formez des petits tas de pâte avec une cuillère à soupe (en leur donnant une forme de biscuits) Enfournez pour 12 à 15 minutes , jusqu’à ce que vos biscuits soient légèrement dorés. Laissez refroidir (ou pas) et régalez vous ! Gratin dauphinois Coucou !! Hop hop on redresse la barre de ce blog et on publie RÉGULIÈREMENT . En plus je suis sympa je vous livre un plat réconfortant, à faire quand on a un peu de temps devant soi (donc ce week end par exemple ? ), je parle du gratin dauphinois. Le gratin dauphinois, je n’en avais jamais trop mangé dans ma vie. Jusqu’à ce jour où la conjointe de mon papi nous en a fait un et …et… Ma mère et moi en gardons un souvenir ému. Alors nous avons précieusement noté la recette et avons tenté de le reproduire à la maison. 3H de cuisson plus tard, il fallait se rendre à l’évidence : nos pommes de terre ne voulaient pas cuire, ce n’était ni crémeux ni bon. C’était il y a des années et je n’avais jamais retenté l’expérience. Puis pour un repas avec les amis de mon chéri, j’ai décidé de faire un plat qui plairait à tout le monde (ou presque), mais qui soit simple et rapide à réaliser. AHUM ! Bon, disons qu’après l’épluchage et le « mandolinage », je maudissais mon chéri et ses amis sur 3 générations . Si vous faites ça pour votre chéri, faites le participer . Mais après vous êtes tranquilles, plus trop de manipulations J’ai fait un mix entre plusieurs recettes, ne voulant pas que mon gratin dauphinois baigne dans la crème. Si vous voulez le votre très crémeux, augmentez les proportions de lait et de crème, au pire vous ne verserez pas tout dans le plat après avoir fait bouillir les pommes de terre dedans Et puis au moment de la dégustation, j’ai enlevé les mauvais sortilèges lancés : c’était délicieux, fondant, crémeux, au moins aussi bon que celui chez mon papi . Pour tout vous avouer, quelques semaines plus tard dans un restaurant gastronomique de Toulouse, nous avons mangé un gratin dauphinois bien moins bon, qui ressemblait à une omelette avec des pommes de terre dedans. Pour vous dire, on est des chefs vous et moi Allez hop, pour un bon plat de gratin dauphinois 2kg de pommes de terre épluchées (2,5 kg d’agata pour moi, attention de prendre une pomme de terre adaptée) 30 cl de crème liquide (j’ai mis de la 30% mais je pense que de la 15 serait bien aussi) 30 cl de lait 2 gousses d’ail épluchées et écrasées Sel 1 pincée de muscade Un peu de beurre Rincez et épluchez vos pommes de terre (vous ne les rincerez pas une fois épluchée, il faut garder leur amidon) A l’aide d’une mandoline, coupez les en tranches fines (sinon, un bon couteau fera l’affaire) Dans une grosse casserole, faites bouillir le lait et la crème avec le sel, la muscade et les gousses d’ail. Une fois à ébullition, plongez les rondelles de pommes de terre dans ce mélange, baissez sur feu moyen et laissez mijoter une dizaine de minutes. Pendant ce temps, préchauffez votre four à 180°C et beurrez votre plat à gratin Lorsque les 10 minutes sont écoulées, versez le tout (délicatement) dans le plat à gratin (en essayant que les rondelles soient joliment superposées les unes sur les autres, et non pas dans tous les sens). Vous pouvez goûter la « sauce » pour rectifier l’assaisonnement Enfournez pour environ 1h. Vous pouvez baisser le feu à 160°C, et laisser cuire plus longtemps, il paraît que c’est meilleur. Il faut que les rondelles soient fondantes (que la pointe d’un couteau rentre comme dans du beurre), que le dessus soit bien gratiné (mais sans fromage, on est d’accord). D’ailleurs si le dessus dore trop vite, vous pouvez mettre une feuille d’alu. Dégustez chaud, le jour même ou réchauffé, c’est un délice ! Risotto aux cèpes Coucou les amis ! Aujourd’hui c’est risotto mais avant ça je voudrais m’excuser d’être moins présente en ce moment mais j’ai plein de soucis avec mon blog : des dépassements réguliers de quota sur mon hébergeur (liés à des bugs ou à des options inutiles que je ne sais absolument pas régler), un problème de newsletter (normalement réglé après de longues semaines), plus un changement de stage et un déménagement, ça fait beaucoup à gérer Mais promis je pense à vous tous les jours, je me mets juste moins la pression Je ne sais pas si chez vous il a fait un temps d’été comme à Toulouse, mais les nuages reviennent avec le froid et je me dis que vous serez bien contents d’avoir un plat réconfortant et gourmand, comme ce risotto aux cèpes! Et puis même si finalement il faisait 20°C jusqu’au printemps, il n’y a pas de temps pour un risotto Alors pour un risotto aux cèpes pour 4 personnes il vous faut : 1 échalote 20g de beurre + 1 CS d’huile 300g de riz arborio 1, 5litre de bouillon 3 gros cèpes 75g de parmesan 150 ml de vin blanc Préparez votre bouillon dans une casserole (pour moi, des cubes de bouillon de volaille, 1,5 cube dans 1,5 litre d’eau) Si vos cèpes sont frais, nettoyez les avec une petite brosse ou un sopalin, coupez les en morceaux puis faites les revenir à la poêle pour qu’ils dorent et laissent échapper un peu de leur eau. Réservez. Dans une autre casserole, faites revenir votre échalote dans le mélange de beurre et d’huile, sur feux moyen, sans la laisser se colorer (il faut remuer fréquemment) Ajoutez alors le riz, laissez le s’imprégner des sucs puis ajoutez le vin blanc. Lorsque celui ci est absorbé/évaporé, ajoutez le bouillon louche par louche, en en remettant à chaque fois que le liquide précédent est absorbé (bon, j’avoue, parfois je mets 2 louches à la fois pour pouvoir m’éloigner de devant la casserole 1 minute ) et en n’oubliant pas de remuer fréquemment. La cuisson est finie lorsque le riz a la consistance souhaitée sous la dent (ça prend environ 25-30 minutes , le riz doit être moelleux ) et qu’il a absorbé presque tout le bouillon que vous venez de lui rajouter , tout en laissant assez de jus pour donner au risotto une consistance crémeuse Vérifiez l’assaisonnement (sel, poivre), puis ajoutez le parmesan hors du feu ainsi que les cèpes préalablement cuits. Servez aussitôt