dossier de presse - Compagnie les Balbucioles
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dossier de presse - Compagnie les Balbucioles
dossier de presse contact : Estelle Gapp 06 64 43 65 50 [email protected] Une comédie noire de Henri-Frédéric Blanc Avec Jean-Pierre de Lavarene et Coralie Bonnemaiso Création photo : Isabelle Lassalle Adaptation et mise en scène : Estelle Gapp Du 23 août au 23 septembre 2007 Théâtre Tallia, 40 rue de la Colonie, Paris 13e (métro Corvisart ou Place d’Italie) www.tallia.fr www.lesbalbucioles.com Le Retour de Zorro C’est un homme en colère. Acteur narcissique et vieillissant, il règle ses comptes avec son producteur, « ce faquin de Mercadoux », qui ne comprend rien à l’art, et veut adapter Dostoïevski au cinéma hollywoodien. Artiste incompris, il se heurte à l’indifférence du monde, cruel et calculateur. Tel Zorro, le justicier de la nuit, le « démasqueur masqué », il pourfend l’hypocrisie de notre société, rongée par l’ambition et la rationalité. Homme blessé, amoureux obsessionnel au bord de la folie, il rêve de ses amours perdues : Katalin, une jeune actrice, à qui il a transmis « le secret du métier », et qui hante à jamais ses nuits solitaires. Mais Katalin a précipité sa chute. Ange déchu, en proie à ses propres démons, le personnage d’Henri-Frédéric Blanc flirte avec le sublime, et succombe à son mal intérieur : la paranoïa, qui se reflète dans les multiples miroirs du jeu scénique, théâtral ou cinématographique. Entre lyrisme et cynisme, ce héros ridicule et tragique dénonce les faux-semblants de nos contemporains, qui dissimulent leurs petites lâchetés et leurs grandes compromissions derrière les barricades de la normalité. De quel côté serez-vous ? Les Balbucioles La Compagnie s’est formée, en janvier 2006, autour de ce projet inaugural : donner à voir et à entendre une écriture non-théâtrale. Afin que le corps du texte rencontre le corps de l’acteur… et vice versa. Afin que le récit s’incarne dans la parole, et que la parole redonne son souffle à l’écrit. Après « DéMonoManie, chronique d’une paranoïa érotique », créée au Théâtre des 2 Rives à Charenton en juillet 2006, Les Balbucioles présentent une nouvelle adaptation d’un texte d’Henri-Frédéric Blanc. Henri-Frédéric Blanc Agitateur de conscience à l’écriture engagée, Henri-Frédéric Blanc vit à Aix-en-Provence. Il a gardé de ses origines marseillaises un style impertinent, hérité de la tradition satirique. Contre l’esprit de sérieux, il pratique une écriture baroque et subversive, qui conjugue esprit critique et esprit d’enfance. La scénographie Autour d’une vieille baignoire, des draps blancs jetés au sol évoquent un univers clinique, blanc et froid. Suspendu au-dessus de la baignoire, un rideau de douche se fait le théâtre de nos souvenirs. Images en technicolor rongées par le temps, le doute, la maladie. La mise en scène Sous une lumière crue, éblouissante, le plateau se transforme en un univers mental. Surgie d’un passé tourmenté, une présence féminine vient hanter un vieil homme, prisonnier d’un monde fantasmé et fantasmagorique. Paranoïaque halluciné, poursuivi par ses propres démons, il se cogne aux murs rétrécis de sa mémoire. Acteur implorant l’amour du public, il se heurte à son propre regard, miroir déformant, réfléchi dans le regard des spectateurs. Jusqu’à l’aveuglement. Les comédiens Le photographe Le metteur en scène « Ah, c’est beau d’être une vedette ! Soi-disant je fais pleurer les habilleuses, je fais tourner en bourrique l’ingénieur du son, j’exige de me faire talquer les fesses avant chaque prise de vue, j’appelle les pompiers quand je n’arrive pas à dormir, pour voir du mouvement… Et même si c’était vrai? Ce n’est pas une raison pour me fabriquer une mauvaise réputation ! » Jean-Pierre de Lavarene dans le rôle de Zorro Co-fondateur de la Compagnie Théâtrale Monceau en 1958, il monte Racine, Molière, Anouilh. Après une carrière dans la communication, il reprend le théâtre en 2003, avec la Compagnie TACA de François Dragon : il joue dans « Mephisto », d’après Klaus Mann, et dans « Passage », de Christoph Hein. En tournée en région parisienne, il interprète le rôle de Don Diègue dans « Le Cid » de Corneille, mis en scène par Henri Lazzarini. Formé à l’atelier de Patrick Bonnel, parrainé par Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin, puis au cours d’art dramatique de Philippe Ferran, il joue dans « Danser à Lunghnasa », de Brian Friel, mis en scène par Patrick Bonnel. Puis il rejoint la compagnie Les Balbucioles pour leur première création, « DéMonoManie : chronique d’une paranoïa érotique », d’après Henri-Frédéric Blanc, au Théâtre des 2 Rives à Charenton. En 2007, il interprète pour la première fois un monologue, « Le Testament de Zorro », d’après Henri-Frédéric Blanc, au Théâtre Tallia (Paris 13e). « Il y a des coups de théâtre, ça c’était un coup de réalité. Pour une fois, la vie me surprenait sous l’aspect de cette créature inespérée. Je me suis tourné vers elle. Elle avait des taches de rousseur sur le nez et deux ou trois gouttes d’Orient dans les yeux. Katalin… Panthère des neiges, princesse arabe, avec un sourire cruel… » Coralie Bonnemaiso dans le rôle de Katalin Après des études scientifiques, elle se forme au métier de comédienne dans divers cours de théâtre à Paris, puis aux ateliers du soir du théâtre Chaillot. Elle intègre l'école "L'Atelier du chemin", où elle suit les enseignements d’Azize Kabouche (improvisation), Abbès Zahmani (travail des scènes), Alison Hornus (versification), Marcela Obregon, Thierry de Carbonnières (travail du masque), Maître Bob (escrime artistique) et Martine Harmel (danse). Elle a joué notamment dans « Celles qu'on prend dans ses bras » de Henry de Montherlant et « Gyubal Velleytar » de Witkiewicz. En juillet 2007, elle joue dans « Le Ruban de Moebius », d'Alain Girodet, mis en scène par Bertrand Destrignéville, au Théâtre Tallia (Paris 13e). Puis elle rejoint la Compagnie Les Balbucioles pour la création du « Testament de Zorro », d'après Henri-Frédéric Blanc, au théâtre Tallia (Paris 13e). Isabelle Lassalle photographe Webmaster à France Culture depuis 2004, elle réalise de nombreux reportages sur le cinéma et le théâtre pour le site internet de la chaîne. Passionnée de photo, elle expose pour la première fois son travail à Paris en juin 2007, dans le cadre d'une exposition collective : "TRANSPORT", où elle présente deux séries : "Paris en roue libre" et "Les péniches, transports habités". Pour "Le Testament de Zorro", elle conçoit une série de photographies sur le thème de l'effacement de la mémoire, qui s'inscrit dans le dispositif scénographique de la pièce. Estelle Gapp adaptation et mise en scène Après dix ans de théâtre amateur, elle suit une formation à la mise en scène au Théâtre de la Manufacture à Nancy. Puis elle anime et met en scène un Atelier de lecture publique en milieu rural, en partenariat avec une radio associative. A Paris, formée au cours d’art dramatique de Patrick Bonnel, parrainé par Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin, elle joue dans « Zon erotikon», cabaret de Laurent Schuh, et dans « Le Suicidé » de Nicolaï Erdman, mis en scène par Arlette Desmots. Elle enregistre des lectures pour France Culture et travaille pour le magazine « Sur Scènes » de Joëlle Gayot. En 2006, elle créé la Compagnie Les Balbucioles, et adapte deux textes de l’auteur marseillais Henri-Frédéric Blanc : « DéMonoManie, chronique d’une paranoïa érotique », créé au Théâtre des 2 Rives à Charenton, puis « Le Testament de Zorro », créé au Théâtre Tallia (Paris 13e). Calendrier des représentations Dans le cadre du Festival « Paris au mois d’août », jusqu’au 2 septembre : -Les jeudi 23, mardi 28, mercredi 29, jeudi 30 août à 19h -Les samedis 25 août et 1er septembre à 15h30 -Le dimanche 2 septembre à 17h Reprise du 9 au 23 septembre : -Les Mardis 11 et 18, les mercredis 12 et 19 septembre à 20h -Les dimanches 9, 16 et 23 septembre à 18h Réservations au 01 45 80 60 90 ou www.tallia.fr ou www.lesbalbucioles.com