Le document est encore tout chaud au moment où il est brandi par

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JOURNALISTE :Jpscapula
16 novembre 2016
Le document est encore tout chaud
au moment où il est brandi par
François Gabri
JPSCAPULA
Le document est encore tout chaud
au moment où il est brandi par
François Gabrielli, en préambule de
la réunion. Il date du matin même. Il
présente la dernière étude
trimestrielle se la société Altares,
base de données internationale, sur
les défaillances d'entreprise.
Comptabilisant notamment les plans
de sauvegarde, les redressements et
liquidations judiciaires, elle
mentionne une "forte diminution des
défaillances d'entreprises durant
l'été" . Cette baisse, évaluée à 12 %
par rapport à 2015, concerne le 3e
trimestre... et le territoire national.
Noyé dans un flot de satisfecit, un
paragraphe mentionne l'économie
insulaire. La sentence tombe. Elle
fait mal : "La Corse fait figure
d'exception, avec une dégradation
forte (+74 %), principalement
constatée dans le bâtiment et la
restauration. "
Si cette statistique est implacable,
elle n'étonne pas, cependant, Denis
Bellaiche, directeur du service
économique de la chambre des
métiers de la Corse-du-Sud. Dans
une note technique sur la situation
de l'artisanat sur l'île, il dénonçait les
causes de cette dégradation, ciblant
principalement "la main-d'oeuvre
détachée en progression
exponentielle, l'effondrement de la
commande publique, l'annulation
des PLU et le régime microsocial" .
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