Les médicaments en vente libre - Addictions Foundation Manitoba
Transcription
Les médicaments en vente libre - Addictions Foundation Manitoba
LES MÉDICAMENTS EN VENTE LIBRE DE L’ DE L’ Les médicaments en vente libre Qu’est-ce les médicaments en vente libre? Les médicaments en vente libre sont des médicaments vendus sans ordonnance directement au consommateur par l’entremise des pharmacies, des épiceries et des dépanneurs. Les remèdes sont tout aussi omniprésents que les troubles pour lesquels le consommateur peut demander de l’aide; ils sont d’ailleurs offerts sous forme de produits naturels (à base de plantes médicinales) et de fabrication pharmaceutique. On a jugé que les formulations pharmaceutiques en vente libre au Canada ne présentent aucun danger pour la santé publique lorsqu’elles sont utilisées selon les directives du fabricant pour remédier aux troubles identifiés; on constate toutefois l’existence d’un risque d’abus associé à certains des médicaments dont il est question. Le plus grand risque d’abus est associé aux médicaments qui appartiennent aux catégories de médicaments suivantes:1 JJ les substances dissociatives et les sédatifs:1 –– le dimenhydrinate: un antiémétique contenu dans l’antinauséeux Gravol®. –– la diphenhydramine: présente dans des médicaments antihistaminiques tels que Benadryl® et dans des aide-sommeil comme Tylenol® PM et Excedrin PM®. –– le dextrométhorphane (DXM ou DM): l’ingrédient actif présent dans la majorité des médicaments en vente libre contre la toux et le rhume tels que Robitussin®, Vicks Nyquil®, Vicks Formula 44® et Coricidin®. JJ les stimulants:1 –– l’éphédra, l’éphédrine et la pseudoéphédrine: les décongestionnants nasaux contenus dans des produits comme Robitussin®. Quoi qu’elle ne soit pas privilégiée en général comme drogue à usage récréatif, la pseudoéphédrine cause effectivement une accélération du rythme cardiaque et de la tension artérielle ainsi qu’une hyperactivité et une sensation d’excitation. Voilà un état que certains culturistes tentent d’obtenir afin d’avoir les muscles « gonflés » juste avant une compétition. D’autres athlètes font un usage abusif de cette drogue en raison de ses propriétés connues pour accroître le niveau d’énergie et l’agressivité. Les gens peuvent aussi consommer de la pseudoéphédrine en raison de ses effets éphédriques, lesquels favorisent la perte de poids. Par ailleurs, l’emploi de la pseudoéphédrine dans la fabrication de la méthamphétamine constitue une grande source de préoccupation.2 Il existe d’autres catégories de médicaments qui présentent un risque d’abus ou de dépendance chez les personnes qui cherchent à vivre un état d’euphorie, à perdre du poids, à connaître un regain d’énergie ou à gérer la douleur. Il s’agit des produits suivants: compléments alimentaires et aides alimentaires; préparations intestinales; laxatifs; stéroïdes; analgésiques, dont l’acétaminophène, l’ibuprofène et l’acide acétylsalicylique (ASA); et compléments à base d’herbes. Usage à des fins médicales Les médicaments en vente libre sont offerts pour traiter différents symptômes que peut éprouver une personne quelconque. Il peut s’agir entre autres des troubles suivants: nausée et vomissements, toux, rhume, allergies, insomnie, constipation, diarrhée, douleur légère et problèmes de maintien d’un poids santé. Ces médicaments se veulent un traitement de troubles relativement mineurs qui se résolvent d’eux-mêmes et qui peuvent être gérés en toute sécurité sans qu’un médecin ou autre professionnel des soins de santé fasse un diagnostic. Prévalence de l’usage 3,4 La disponibilité des données propres à la consommation et à l’abus de médicaments en vente libre est plutôt limitée au Canada et aux États-Unis. Toutefois, il est généralement admis que l’usage abusif de ces médicaments est un problème de plus en plus préoccupant, fait attribuable, en partie, à la facilité avec laquelle on peut se les procurer et à leur coût d’achat relativement peu élevé. La recherche laisse entendre que les jeunes, principalement les adolescents, représentent le groupe le plus enclin à faire un usage abusif de ces médicaments faciles d’accès. Cette situation est exacerbée par la prolifération des sites Web qui s’adressent aux jeunes dans le but de les informer, entre autres, sur le type de médicaments en vente libre à prendre pour éprouver l’état d’euphorie optimal, la quantité de médicaments à prendre, les mises en garde à envisager et à la manière de procéder sans se faire prendre (la description des effets secondaires qu’ils devront dissimuler). Selon le site Web du gouvernement américain National Institute on Drug Abuse, une enquête menée en 2008 auprès des élèves des 8e, 10e et 12e années a révélé que 3,6 % des élèves de 8e année, 5,3 % des élèves de 10e année et 5,5 % des élèves de 12e année avaient consommé des médicaments contre la toux contenant du dextrométhorphane dans le but de connaître un état euphorique.3 D’autres groupes qui présentent un risque d’abus de médicaments en vente libre, en particulier le dimenhydrinate, semblent être des Suite... afm.mb.ca personnes ayant des antécédents de troubles psychiatriques, tels que la schizophrénie, la dépression, les toxicomanies et les troubles de la personnalité. Or, la difficulté qu’on a à distinguer entre les symptômes de la consommation chronique de dimenhydrinate et ceux associés à certains troubles psychiatriques pose un défi de taille.4 La pharmacocinétique Les médicaments en vente libre sont offerts en une variété de formulations, dont les liquides, les comprimés ou les gélules. Pour connaître un état d’euphorie, l’utilisateur doit en général consommer des quantités importantes du médicament. Par exemple, ceux qui font un usage abusif de dimenhydrinate peuvent prendre jusqu’à 16 comprimés, soit l’équivalent de 800 mg de dimenhydrinate, ce qui est reconnu comme la dose normale requise pour provoquer un état d’euphorie. Le dimenhydrinate est un mélange de diphenhydramine et de 8-chlorothéophylline (une méthylxanthine). Bien des chercheurs laissent entendre que le diphenhydramine, le composé antihistaminergique du dimenhydrinate, est à l’origine de l’effet de renforcement propre au médicament.4 La diphenhydramine, qui s’absorbe facilement dans le tractus intestinal, est distribuée à grande échelle dans le corps et traverse la barrière hémato-encéphalique.5 Le dextrométhorphane, quant à lui, s’absorbe facilement dans le tractus gastro-intestinal, où il pénètre dans le système sanguin pour ensuite traverser la barrière hémato-encéphalique.5 Enfin, les alcaloïdes de l’éphédra s’absorbent bien dans l’intestin.6 La pharmacodynamique Le dimenhydrinate est un antiémétique associé avec une activité antagoniste qui s’exerce sur le récepteur H1 de l’histamine. Le diphenhydramine, qui est probablement le composé le plus actif du dimenhydrinate, est un antagoniste compétitif du récepteur H1 de l’histamine tant au niveau du système nerveux périphérique qu’au niveau du système nerveux central (SNC). Ses propriétés sédatives s’expliquent par l’antagonisme des récepteurs H1 du SNC.4 L’on avance qu’à de fortes doses, la dextrométhorphane agit à la fois comme le glutamate et un antagoniste des récepteurs NMDA9 et perturbent ainsi le fonctionnement des mêmes régions cérébrales que la kétamine et la phencyclidine (PCP).3,5 Les principaux alcaloïdes de l’éphédra, de l’éphédrine et de la pseudoéphédrine sont des agents sympathomimétiques non sélectifs qui stimulent à la fois les récepteurs alpha et bêta.6 Effets à court terme Lorsqu’ils sont pris selon la dose recommandée, les médicaments contenant du dimenhydrinate et/ou du diphenhydramine ou de la dextrométhorphane peuvent causer de la somnolence, des étourdissements et une vision trouble. Ce niveau de consommation peut même avoir pour effet de nuire à la concentration et de diminuer la coordination motrice. Parmi les effets secondaires qui peut provoquer ces médicaments, soulignons la sécheresse buccale, les bourdonnements d’oreilles, les tremblements, l’excitation et la nervosité. L’utilisateur peut également éprouver des sensations de mieux-être, de détente et d’euphorie.8 Lorsque ces mêmes médicaments sont pris en quantités supérieures à la dose recommandée (en général un paquet à la fois consommé par le toxicomane), ils peuvent entraîner une hausse de la tension artérielle et du rythme cardiaque et des difficultés à avaler et à parler, en plus de l’apparition de symptômes de lassitude, de paranoïa, d’agitation et de perte de mémoire.8 L’usage abusif peut aussi engendrer un état dissociatif et des hallucinations. L’usage abusif de la dextrométhorphane produit à la fois des effets dépressifs et légèrement hallucinogènes que l’on a qualifiés de « plateaux ». Les plateaux varient de la stimulation minime caractérisée par une altération des perceptions visuelles à un état où l’utilisateur vit une dissociation totale de son corps après avoir pris de fortes doses de ce médicament.3,9 La consommation d’une dose supérieure à 1 250 mg (25 comprimés) de dimenhydrinate en une même occasion peut engendrer la confusion et des actes de violence. 4 Dans un premier temps, la consommation d’éphédra, d’éphédrine et de pseudoéphédrine pendant une courte période provoquera une dilatation des bronches, une accélération de la tension artérielle et du rythme cardiaque, un regain d’énergie et une diminution de l’appétit. L’utilisateur pourrait aussi éprouver des symptômes comme la somnolence, l’irritabilité, l’agitation, les maux de tête, la nausée, les vomissements et les troubles urinaires.10 Bien des préparations en vente livre peuvent engendrer des effets secondaires nettement plus graves lorsqu’elles sont mélangées à de l’alcool. Effets à long terme Les aide-sommeil contenant de la diphenhydramine qui font l’objet d’un usage abusif répété peut entraîner la narcolepsie ou une perturbation des habitudes de sommeil régulières.11 On sait par ailleurs que la somnolence diurne, la diminution de la fonction psychomotrice et l’affaiblissement de la fonction d’apprentissage sont des symptômes associés à l’abus chronique de diphenhydramine. La consommation excessive de dimenhydrinate (notamment Gravol®) pendant une longue période est connue pour entraîner des problèmes, entre autres, la dépression, la confusion, la perte d’énergie, les vomissements, la rétention urinaire et les troubles de la pensée et de socialisation.8 De récents rapports ont révélé des cas d’usage abusif de dimenhydrinate dont les symptômes se sont manifestés sous forme de troubles psychiatriques (principalement une dépression qui résiste souvent au traitement) chez des adolescents.4 La consommation prolongée d’éphédrine peut provoquer la dépendance et la tolérance au médicament. Effets toxiques Lorsque la dimenhydrinate est prise à des doses extrêmement élevées au point de causer une surdose, on peut observer des symptômes comme la confusion, un comportement irrationnel, la perte de coordination musculaire, une fièvre élevée et des convulsions. Par ailleurs, il peut se produire de sérieux problèmes cardiaques et respiratoires, suivis parfois d’un coma. En général, la dose qu’il faut pour provoquer ces symptômes chez les enfants est inférieure à celle nécessaire pour causer la même réaction chez les adultes. Une surdose peut se révéler mortelle.8 En général, la dose qu’il faut pour provoquer ces symptômes chez les enfants est inférieure à celle nécessaire pour causer la même réaction chez les adultes. Le mélange de dextrométhorphane avec un décongestionnant (ingrédient souvent présent dans les médicaments contre le rhume) a, à de rares occasions, causé des lésions cérébrales hypoxiques, ce qui se produit suite à une dépression respiratoire sévère et lorsque le cerveau est privé d’oxygène.3 Les antitussifs à base de dextrométhorphane contiennent d’autres ingrédients (p. ex., l’acétaminophène, Tylenol®) qui, s’ils sont consommés à l’excès, peuvent provoquer des effets graves sur la santé, dont des lésions hépatiques.12 DE L’ afm.mb.ca L’éphédrine, la caféine et le phénylpropanolamine ne sont que quelques-unes des substances présentes dans les pilules amaigrissantes. En fait, toutes ces substances agissent comme des stimulants du système nerveux central et peuvent donc engendrer des effets secondaires graves et potentiellement mortels.13 Au nombre des effets toxiques de l’éphédrine, mentionnons l’hypertension et la tachyarythmie ainsi que le risque de mort. Ce médicament est particulièrement dangereux lorsqu’il est mélangé à des médicaments cardiotoniques, tels que les glucosides digitaliques, les antihypertenseurs, les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) et les médicaments antimigraineux à base d’ergot. Les symptômes d’une surdose peuvent se manifester sous forme de sueurs intenses, de pupilles agrandies, de spasmes et de température corporelle élevée.10 Tolérance et dépendance La consommation chronique de dimenhydrinate peut créer une tolérance et une dépendance au médicament. Il faudra quelques jours à peine pour que la tolérance se développe.8 La consommation chronique d’éphédrine peut créer une tolérance et une dépendance au médicament.10 Symptômes de sevrage Les personnes qui consomment du dimenhydrinate (Gravol®) ou en font un usage abusif pendant une assez longue période de temps éprouveront une gamme de symptômes de sevrage, entre autres, l’excitabilité, l’agitation, la faiblesse, la maladresse, le malaise, le manque d’appétit, les crampes intestinales, la nausée et l’hostilité.4,8 Questions juridiques Au Canada, les médicament en vente libre sont réglementés par les Bonnes pratiques de fabrication (BPF) afin d’assurer la qualité globale et l’uniformité des produits pharmaceutiques commercialisés. Santé Canada procède à l’adoption d’une démarche élargie quant à la gestion des médicaments en vente libre qui contiennent des ingrédients pharmaceutiques actifs. Cette démarche aura pour effet de tenir les fabricants responsables de formulations pharmaceutiques précises et des mélanges de marque exclusive qui en découlent.14 Au Manitoba, certaines formulations contenant des médicaments de catégorie III doivent se trouver à proximité du pharmacien afin que leur achat soit effectué sous une surveillance adéquate et bien pensée.15 Certaines pharmacies manitobaines ont pris la décision de ranger des produits précis de catégorie III derrière le comptoir, en dépit de l’absence d’une exigence en ce sens. Cette situation peut se produire lorsque le profil démographique du bassin des clients sous-entend qu’il y a un risque d’usage abusif de ces produits. D’autres produits sont rangés volontairement derrière le comptoir pour permettre de surveiller de plus près leur utilisation afin d’en prévenir l’usage abusif. Risques et autres méfaits Les personnes qui consomment le médicament par voie intraveineuse s’exposent à d’autres risques, entre autres, le risque de contracter le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), l’hépatite B et C et d’autres virus transmis par le sang.8 Grossesse et lactation16 Les antitussifs et les décongestionnants: Les recherches effectuées sur les effets qu’ont les médicaments en vente libre sur la grossesse portent en grande partie sur le risque de malformations. En termes généraux, il n’existe aucune preuve importante d’effets nocifs sur le fœtus des femmes qui prennent un médicament très précis pour traiter leurs symptômes de rhume pendant la grossesse. Toutefois, on recommande que le recours aux médicaments en vente libre soit limitée et de courte durée. On conseille par ailleurs aux femmes enceintes ou allaitantes de consulter un professionnel des soins de santé avant de prendre tout médicament. La consommation de tout médicament en vente libre en quantités supérieures à la dose recommandée ou pendant une longue période risque de causer des problèmes et doit être évitée sans la recommandation expresse d’un médecin ou d’un autre professionnel des soins de santé. Interventions Lorsque l’abus de drogues met en cause la consommation de médicaments en vente libre, les professionnels des soins de santé, comme les médecins et les pharmaciens, peuvent se révéler une source idéale d’information ou être bien placés pour aiguiller le patient vers le traitement. Une bonne communication est un outil de gestion du risque essentiel pour tous les patients. En effet, les médecins et d’autres professionnels des soins de santé qui sont informés de tous les antécédents de santé du patient sont les mieux placés pour déterminer les interventions cliniques qui lui conviennent.1 Une démarche rigoureuse à entreprendre pour déterminer la relation qu’entretient les patients avec toutes les catégories de médicaments consiste à: JJ poser des questions lors du rendez-vous initial et des rendez-vous subséquents à propos de la consommation de médicaments sur ordonnance, en vente libre, à base de plantes médicinales et illégaux, peu importe la supposition voulant que les patients ayant fait un usage abusif de médicaments ne répondent pas de façon tout à fait honnête; JJ mettre à la disposition des patients des récipients appropriés dans lesquels ils peuvent jeter leurs médicaments non utilisés, qu’ils soient des variétés sur ordonnance ou en vente libre; JJ aiguiller les patients aux prises avec des problèmes d’usage abusif de médicaments vers les programmes qui leur conviennent.1 Le traitement peut faire appel à la détoxification, dont les techniques de détoxification rapide, et à des thérapies classiques axées sur le comportement, comme le counseling individuel, la thérapie en groupe ou familiale, la gestion des contingences et les thérapies du comportement cognitif.2 Toute stratégie de traitement adoptée à l’égard des personnes qui font un usage abusif de médicaments en vente libre doit tenir compte des besoins particuliers du patient, ainsi que de la substance faisant l’objet d’un usage abusif. Le même principe s’applique au traitement des personnes qui font un usage abusif de substances tant légales qu’illégales. À l’instar des cas d’usage abusif de drogues légales et illégales, il existe des répercussions fâcheuses possibles sur les plans juridique, financier et des relations familiales, sans oublier de mentionner le risque auquel s’expose le consommateur en se livrant à des comportements dangereux avec des facultés affaiblies par le médicament. 5 DE L’ afm.mb.ca Consommation de drogues et santé mentale JJ JJ JJ Les problèmes de santé mentale et de consommation de drogues peuvent souvent se produire simultanément. Voilà ce que l’on appelle couramment un trouble concomitant. La consommation de drogues peut augmenter le risque de problèmes de santé mentale. Les personnes atteintes de problèmes de santé mentale présentent un risque élevé de développer des problèmes de toxicomanie: –– Parfois, elles consomment de l’alcool et d’autres drogues comme moyen d’atténuer les symptômes de leurs troubles mentaux. –– Chez la majorité des personnes, la consommation d’alcool et d’autres drogues n’a pour effet que de camoufler les symptômes et risque même de les aggraver. N’oubliez pas: Les effets de la consommation d’une drogue quelconque peuvent varier d’une personne à une autre. Voici quelques-uns des nombreux facteurs qui peuvent altérer l’expérience: la quantité et la concentration de la drogue consommée; le contexte dans lequel elle est consommée; l’humeur de la personne et ses attentes avant de consommer la drogue; le sexe de la personne; son état de santé général; ses expériences antérieures avec la drogue en question; et si la drogue est utilisée seule ou si elle est combinée avec d’autres. Il peut être dangereux de consommer de l’alcool et d’autres drogues en même temps. Sources 1. Lessenger, J. E. & Feinberg, S.D. Clinical Review – Abuse of Prescription and Over-the-counter Medications doi: 10.3122/jabfm, 2008.01.070071 (en anglais seulement) 2. eMedtv. Abuse of Pseudophedrine, 2009. Accessible sur le site Web: http:// cold.emedtv.com/pseudoephedrine/abuse-of-pseudoephedrine.html (en anglais seulement) 3. National Institute on Drug Abuse. InfoFacts – Prescription and Over-thecounter Medications, 2009. Accessible sur le site Web: http://www.nida.nih.gov/ infofacts/PainMed.html (en anglais seulement) 4. BC Mental Health and Addiction Services. For Your Inpharmation Pharmacy Newsletter, 2003. Accessible sur le site Web: http://www.bcmhas.ca/NR/ rdonlyres/8BFC92AF-4023-4D5F-BF51-38DF2B13F531/12668/2003_Mar_ Dimenhydrinate.pdf (en anglais seulement) 5. National Highway Traffic Safety Administration. Fact Sheet –Diphenhydramine and Fact Sheet – Dextromethorphan, 2004. Accessible sur le site Web: http:// www.nhtsa.dot.gov/Peopleinjury/research/job185drugs/diphenhydramine.htm (en anglais seulement) 6. Memorial Sloan-Kettering Cancer Center. Ephedra, 2009. Accessible sur le site Web: http://www.mskcc.org/mskcc/html/69213.cfm (en anglais seulement) 7. Pharmacodynamic Basis of Herbal Medicine, 2nd Edition, Manuchair S. Ebadi, CRC Press, 2nd edition (le 6 septembre 2006), p. 313. (en anglais seulement) 8. Alberta Health Services. The ABCs – Over the Counter Drugs, 2007. Accessible sur le site Web: http://www.aadac.com/87_427.asp. (en anglais seulement) The ABCs – Gravol, 2007. Accessible sur le site Web: http://www.aadac. com/87_433.asp (en anglais seulement) 9. Parents – The Anti Drug website. Dextromethorphan. Accessible sur le site Web: http://www.theantidrug.com/drug-information/otc-prescription-drugabuse/ over-the-counter-drug-abuse/dextromethorphan.aspx (en anglais seulement) 10. Drug Abuse Help website. Ephedra. Accessible sur le site Web: http://www. drugabusehelp.com/drugs/ephedra/ (en anglais seulement) 11. Teen Drug Abuse website. Over-the-counter Drug Abuse. Accessible sur le site Web : http://www.teendrugabuse.us/over_the_counter_drug_abuse.html (en anglais seulement) 12. Indiana University, Indiana Prevention Resource Centre website. DXM PowerPoint Presentation, 2005. Accessible sur le site Web : http://www.drugs. indiana.edu/drug-info-dxm.html (en anglais seulement) 13. National Center on Addiction and Substance Use at Columbia University (CASA). Formative Years: Pathways to Substance Abuse Among Girls and Young Women Ages 8-22, New York, NY, 2003. Accessible sur le site Web: http://www. casacolumbia.org/articlefiles/380-Formative_Years_Pathways_to_Substance_ Abuse.pdf (en anglais seulement) 14. Santé Canada. Consultation sur la création d’une réglementation visant à la mise en œuvre de bonnes pratiques de fabrication des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA), 2009. Accessible sur le site Web: http://www.hcsc.gc.ca/dhp-mps/consultation/compli-conform/2009-api-ipa-lett-fra.php 15. National Association of Pharmacy Regulatory Authorities (NAPRA) website. Supplemental Standards of Practice for Schedule II and III Drugs, 2005. Accessible sur le site Web: http://napra.ca (en anglais seulement) 16. Hospital for Sick Children, MOTHERRISK website. Treating the Common Cold During Pregnancy, 2008. Accessible sur le site Web: http://www.motherisk.org/ prof/updatesDetail.jsp?content_id=881 (en anglais seulement) La Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances (ci-après appelée « la Fondation ») propose une vaste gamme de services de prévention et de traitement pour les problèmes liés à la pratique du jeu et à la consommation d’alcool et d’autres drogues. Conçus pour répondre aux besoins de tous les Manitobains et de toutes les Manitobaines, ces programmes se penchent également sur la réduction des méfaits et l’abstinence. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec le bureau de la Fondation de votre région ou consultez son site Web à l’adresse: afm.mb.ca. Clause de non-responsabilité de la Fondation: ces renseignements n’ont pas pour but de remplacer les conseils d’un professionnel. Tous les efforts nécessaires ont été déployés afin d’assurer l’exactitude des renseignements présentés au moment de leur publication. La Fondation autorise la reproduction de ce document. Si vous désirez commander plusieurs exemplaires de ce document ou d’autres documents tirés de la série « L’essentiel », veuillez communiquer avec la bibliothèque de la Fondation par téléphone au 204-944-6233 ou par courriel à [email protected]. DE L’ afm.mb.ca