Outre une offre de parapharmacie complète (produits de soins

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Outre une offre de parapharmacie complète (produits de soins
Outre une offre de parapharmacie complète (produits de soins, compléments alimentaires...), les sites de vente en ligne de
médicaments proposent près de 1000 médicaments non soumis à prescription et non remboursés, en mettant l’accent sur la
sécurité de leur délivrance.
L’objectif est garantir le même niveau de conseil et de contrôle qu’au comptoir de la pharmacie.
Ainsi, pour commander un médicament, le patient doit se soumettre à plusieurs contrôles entièrement automatisés :
- Confirmation de lecture de la notice
- Vérification de la quantité maximale autorisée pour chaque médicament, calculée en fonction des doses toxiques de
chaque substance
- Détection des interactions médicamenteuses éventuelles entre les médicaments commandés, les commandes précédentes
et le traitement que le client déclare suivre par ailleurs. Pour cela, le site s’appuie sur une base de tous les médicaments
commercialisés en France.
A tout moment, l’internaute peut poser une question en ligne, ou demander à être rappelé par un pharmacien.
Grâce à un système de filtres, les sites de ventes en ligne facilite aussi la sélection du médicament le plus adapté au patient : par
symptôme, maladie, type de médicament (homéopathie, phytothérapie, médicament générique...), forme (comprimé, sirop...), type
de patient (enfant, femme enceinte ou allaitante...).
Enfin, chaque commande est contrôlée par un pharmacien, et annulée en cas d’ anomalie.
Les sites de pharmacies en trouvent plusieurs intérêts à la vente en ligne de médicaments depuis les officines françaises :
-
La lutte contre la contrefaçon. D’après l’OMS, 50% des médicaments vendus en ligne sur internet seraient contrefaits). O r, les
français n’ont pas attendu l’ouverture de pharmacies en ligne françaises pour commander des médicaments sur internet, à
l’étranger.
L’intensification de la concurrence, jugée primordiale par l’UFC-Que Choisir dans son étude de mars 2011 sur l’automédication,
notamment pour éviter les dérives tarifaires constatées dans certaines pharmacies. Le prix d’un même médicament peut varier de 1 à 4
d’une officine à l’autre !
L’accès au médicament à tout moment, partout en France, en particulier dans les dé serts médicaux.
En 2012, Newpharma.be, leader de la e-pharmacie en Belgique a réalisé 32% de son chiffre d’affaires en France, démontrant qu’il y
a une réelle demande des Français dans ce domaine.
Le sujet est d’actualité : pour être en conformité avec la législation européenne, la France doit se positionner d’ici le 31/12/12 pour définir
le cadre juridique de la vente de médicaments sur internet, qui, pour l’instant, n’est ni interdite ni autorisée (alors qu’elle est autorisée dans
de nombreux pays européens) :
L’Union des Syndicats des Pharmaciens d’Officine, farouchement opposé à la vente de médicaments en ligne, a publié le 22/11/12 un
communiqué sur le sujet, après avoir rencontré mardi 20/11 le cabinet de la Ministre de la Santé pour accélérer sa prise de position. Il a
été suivi par la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France le 27/11/12.
Pour le Professeur Claude le Pen, économiste français spécialiste de la santé, « c’est un combat d’arrière-garde de dire non à la vente en
ligne de médicaments, mais ce n’en est pas un de vouloir être prudent. Les pharmaciens ont l’impression que remettre en cause le modèle
économique, c’est remettre en cause la philosophie de la profession. Ce n’est pas le cas. »
Il se murmure que le Ministère de la Santé prendrait position avant même le 31/12/12, et suivrait la majorité des pays europé ens.

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