quelques éléments clés sur le marché du vin

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quelques éléments clés sur le marché du vin
Quelques éléments clés sur le marché du vin
(source OIV, Crédit Agricole)
Production
La production mondiale de vin en 2014 est de 271 millions d’hectolitres.
En 2014, la France est redevenue le 1er producteur mondial avec 46,2 Mhl.
Les cinq premiers pays producteurs représentent plus de 50 % de la production : France
(46,2 Mhl), Italie (44,4 Mhl), Espagne (37 Mhl), Etats-Unis (22,5 Mhl), Argentine (15,2 Mhl).
La production française est surtout faite de vins d’assemblage, en décalage avec la demande
mondiale tournée d’abord vers les vins de cépage.
Consommation
La consommation mondiale de vin est stable depuis 5 ans à 240 millions d’hectolitres.
Cinq pays représentent 50 % de la consommation mondiale : USA, France, Italie, Allemagne,
Chine.
Le développement des ventes de vin à l’export est porté par les marques qui bénéficient
d’un important soutien promotionnel et d’un réseau commercial, des moyens de mener un travail
œnologique d’adaptation au goût des consommateurs.
Les nouveaux modes de consommation du vin favorisent l’attachement aux marques. Hors la
France est encore peu présente dans les marques de vins tranquilles, en plein essor.
Echanges internationaux
En volume, les échanges mondiaux de vin s’élèvent à 104 Mhl ; en valeur, ils atteignent 26 milliards
d’euros.
Les cinq premiers exportateurs mondiaux en volume : Espagne, Italie, France, Chili, Australie.
Les cinq premiers exportateurs mondiaux en valeur : France, Italie, Espagne, Chili, Australie.
En France, le vin est le 1er secteur agroalimentaire excédentaire et le second secteur excédentaire
après l’aéronautique et devant la chimie/parfumerie.
Les principaux pays importateurs en volume : Allemagne, Royaume-Uni, USA, France, Russie,
Chine.
Les échanges mondiaux de vin sont orientés à la hausse avec une croissance du vrac et des vins
effervescents. Pour maintenir et accroître ses débouchés sur le vrac à l’export, la France devra
disposer d’autres sources de vrac que celui issu des excédents de vin d’appellation, ce qui
suppose d’avoir un vignoble dédié et compétitif inscrit dans les tendances de consommation.
Les deux destinations principales des vins français sont les USA et le Royaume-Uni, deux marchés
encore en croissance sur lesquels la France perd des parts de marché. Dans ces deux pays, la
consommation évolue vers des vins de cépage (pinot noir, pinot gris, muscat et zinfandel) sur
lesquels la France n’est pas ou peu positionnée.
L’inadéquation s’accentue entre une offre française de terroir et une demande internationale
majoritairement axée sur le cépage et le prix.
A l’export, le prix unitaire des vins français s’est constamment revalorisé ces dernières années,
ce qui atteste de l’intérêt pour le « made in France », notamment sur les produits phares.