Télécharger le document
Transcription
Télécharger le document
AVRIL N° 24 Achevé de rédiger le 04/04/2013 2013 MAG Le magazine d'informations mensueL TROMPEUSE RENOMMÉE « Ah ! Que la renommée est injuste et trompeuse ! » (Voltaire, Les lois de Minos). Gérard Bourret >>> 3 OFI DÉVELOPPEMENT DURABLE Les dirigeants sont-ils trop payés ? >>> 4 PERSPECTIVES À LA LOUPE L’Europe, une nouvelle fois prétexte à une consolidation boursière ? OFI InfraVia : un environnement dynamique, une stratégie éprouvée, un développement accéléré ! >>> 5 >>> 8 OFI EN BREF OFI Premium Retraite : pensez à l’avenir en toute sérénité Au moment de la retraite, il existe un écart significatif entre les revenus escomptés et les revenus réels. Face à cette situation, la plupart des personnes exerçant une activité professionnelle est convaincue de la nécessité de devoir compléter sa future retraite par d’autres moyens. OFI Premium Retraite est une solution pour sécuriser et diversifier le patrimoine consacré à sa retraite. OFI Premium Retraite est un produit d’épargne proposé par OFI Premium, filiale du Groupe OFI dédiée aux Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants, en partenariat avec l’Union Mutualiste Retraite (UMR). Il s’agit d’un produit d’épargne retraite simple, sûr et efficace alliant des dispositions fiscales proches du PERP et un complément de retraite versé à vie. Le principe de fonctionnement d’OFI Premium Retraite est simple. Chaque versement (15 000 € minimum) permet l’acquisition d’unités de rente. Celles-ci seront converties en revenu mensuel viager. L’âge de référence pour demander la mise en place de la rente est fixé au 60e anniversaire du souscripteur. Cependant, il pourra l’anticiper à partir de 55 ans en contrepartie d’une minoration de son montant et ce, sans condition de cessation d’activité. OFI Premium Retraite bénéficie d’une fiscalité avantageuse proche de celle du PERP. Les versements réalisés sont déductibles du revenu global imposable - et ceci pour chaque membre du foyer fiscal - dans la limite de 10 % de celui-ci, avec un minimum de 3 637 € et un maximum de 29 096 € en 2013. Cette enveloppe peut être majorée du plafond des trois dernières années si aucun autre produit similaire n’a été souscrit. Les versements bénéficient d’un taux de rendement escompté de 2,45 % en 2013. Cela revient à verser au souscripteur, par anticipation et à vie, un rendement annuel de 2,45 %. Pour en savoir plus, découvrez le nouveau site dédié : www.ofipremiumretraite.fr OFI Asset Management, 4e gérant sur le marché ISR français. Cette brochure de 28 pages retrace la démarche durable et responsable du Groupe OFI, appliquée à son cœur de métier, la gestion d’actifs. Elle est disponible sur demande et téléchargeable à partir de notre site : www.ofi-am.fr AGENDA 11 avril 2013 OFI Asset Management, partenaire des Rencontres d’actualité de l’AGEFI Séminaires sur le thème de la « Gestion Alternative ». Centre Capital 8 – 32, rue de Monceau 75008 Paris. Intervention de Frédéric P. Lebel, Directeur Général Délégué d’OFI MGA, notre filiale dédiée à la multigestion alternative. Débat sur le thème : « En quoi AIFM va-t-elle faciliter l’accès de la gestion alternative aux investisseurs institutionnels ? » 2 MAG Le magazine d'informations mensueL Gérard Bourret Directeur Général Trompeuse renommée ÉDITO « Ah ! Que la renommée est injuste et trompeuse ! » (Voltaire, Les lois de minos). Pas de semaine sans que les fameuses trompettes de la renommée – chères à Brassens – nous viennent agresser les oreilles de quelque couac bien discordant. aucun secteur, aucune personnalité un tant soit peu médiatisée, n’est épargné. La success story d’un faceBook dérape sur un cours d’introduction en bourse qui dégringole de 11 % dès la première séance, et c’est tout le business model du web qui se bloque sur « erreur 404 » ! une équipe de france, jadis championne du monde, encaisse plus de buts qu’il n’en faut et ses joueurs plus de millions qu’ils n’en méritent, et c’est l’image du foot qui se prend un carton jaune ! un président de la république perd plus d’opinions favorables en 6 mois qu’aucun élu de la Cinquième, et c’est son prédécesseur qui récupère la mise dans les sondages ! un acteur emblématique choisit l’exil fiscal en Belgique assorti d’un improbable passeport russe, et c’est toute la france qui crie « haro » sur son gégé national ! des réputations qui se font et se défont en moins de temps qu’il en faut pour le dire, des images brutalement ternies après avoir brillé de mille feux, des sondages en berne après avoir tutoyé les sommets, des notoriétés fluctuantes… autant d’exemples qui témoignent de la versatilité de nos sociétés, ou de la vacuité de leurs exigences, au choix. Pourtant, il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. reconnaissons que, le plus souvent, notre surprise n’a d’égal que notre surdité volontaire. en cause, le manque de sens critique, l’absence de recul, plus simplement, la paresse, encouragée par des médias plus moutonniers que les moutons de Panurge, qui nous servent et nous resservent ad nauseam une information prédigérée et garantie exempte de toute réflexion. Je reviens sur deux événements concernant ofi : la sanction amf et le classement du baromètre de la gestion d’actifs d’image & finance*. Quel contraste pour notre notoriété (domaine du quantitatif), notre image (domaine du qualitatif) et notre réputation (domaine du subjectif) ! raison de plus pour savoir raison garder et considérer que s’il y a eu sanction, nous devons tout faire pour la faire oublier, et que si nous jouissons d’une certaine renommée, celle-ci est tout sauf une rente. notre challenge est donc clair : être toujours plus exigeants vis-à-vis de nousmêmes et toujours plus à l’écoute de nos clients. Les romains l’avaient bien compris, qui nous rappellent qu’il n’y a pas loin du Capitole – où l’on célébrait les vainqueurs – à « la roche tarpéienne » – où l’on précipitait les vaincus… * Voir l’édito d’OFIMag n° 23, février 2013. 3 OFI DÉVELOPPEMENT DURABLE Sophie Fiszman Directeur Général Adjoint en charge du DD Les dirigeants sont-ils trop payés ? CETTE QUESTION NE SE POSE PAS QU’EN FRANCE. EN TÉMOIGNE LA DERNIÈRE VOTATION SUISSE QUI VIENT D’INTERDIRE, PAR 68 % DES VOIX, LES PARACHUTES DORÉS. La France n’arrive qu’au 6e rang européen des pays qui paient le mieux leurs patrons, après le royaume-uni, l’allemagne, l’espagne, la suisse et l’italie. en france, les 5 patrons les mieux payés du CaC 40 sont maurice Lévy (Publicis) 19,6 m€, Carlos ghosn (renault/nissan) 13,3 m€, Bernard Charlès (dassault systèmes) 10,9 m€, Bernard arnault (LVmH) 10,8 m€ et Jean-Paul agon (L’oréal) 7,7 m€. Quatorze d’entre eux touchent plus de 240 fois le smiC. en moyenne, ils ont gagné 4,2 m€ l’an dernier contre 4 m€ l’année précédente, soit une augmentation de 5 %. notons qu’en 2006, avant la crise, ils touchaient en moyenne 5,7 m€. Nous sommes loin de ce que le gouvernement a décidé pour les patrons des entreprises publiques. Le décret de juillet doit entériner, pour les mandataires sociaux, un salaire égal à 20 fois la moyenne des 10 % des salaires les moins élevés des entreprises publiques, avec un maximum de 450 000 €. Dans un contexte de crise qui fait reculer les résultats, stagner les salaires et progresser le chômage, nous pouvons comprendre la réémergence du « say on pay » (possibilité qu’ont les actionnaires de voter pour ou contre le salaire des dirigeants). mais celui-ci n’a pas abouti, dans les 17 pays dans lesquels il a été adopté, à une baisse des salaires mais à plus de transparence. en effet, ce n’est pas tant les montants que la justification des rémunérations qui est en cause. Pourquoi les salaires des sportifs de haut niveau (dont les footballeurs) ne choquent pas l’opinion publique ? Car comme le rappelle Jean-Claude seys sur son blog, « pour un sportif l’objectif est clair et unidimensionnel alors que dans l’entreprise, chacun a sa conception de l’objectif ». on manque de critères objectifs, équitables et lisibles, mais les performances doivent être appréciées en prenant en compte l’environnement. Quid d’un bénéfice en hausse de 5 % si la croissance du PiB est de 10 % ?… et vaut-il mieux un bénéfice en hausse de 20 % avec des délocalisations et/ou des licenciements, ou un bénéfice qui croit de 10 % sans suppressions d’emplois ? Là réside la difficulté de l’exercice… Il y a également plusieurs degrés dans l’indignation. Si une 4 MAG Le magazine d'informations mensueL rémunération très élevée peut choquer (daniel Vasella, Pdg de novartis, a longtemps été le patron le mieux payé de suisse avec 16,5 m€ qui, après de nombreuses critiques, a été abaissé à 13 m€ en 2012), il paraît encore plus intolérable de payer le départ d’un grand patron (prime de départ de 58 m€ + 50 % de son salaire comme prime de non concurrence + 12 m€ de droits à la retraite, pour 17 années de bons et loyaux services…). est-il est choquant de voir Carlos Ghosn demander à ses salariés de faire des efforts (gel des salaires, augmentation du temps de travail, suppression de postes…) quand, lui, touche 2,9 m€ comme Pdg de Renault et 9,9 m€ (avant stock-options) en tant que patron de Nissan et que le cours de bourse de ces deux entreprises a reculé de respectivement 75 et 44 % sur les 5 dernières années ?… et quand l’évolution des résultats du secteur a été de 75 % sur 5 ans contre - 23 % pour renault ? Sir Martin Sorrell, patron le mieux payé d’europe a, lui, créé et hissé WPP au premier rang mondial. Le chiffre d’affaires sur 5 ans a progressé de 42 %, les résultats de 59 % (contre 16 % en moyenne pour le secteur) et la capitalisation a progressé de 11 % (contre - 6 % pour le secteur). Pourtant, son salaire est contesté par les actionnaires qui ont rejeté à 59 % son augmentation. Il est important d’aller vers plus de transparence et peut-être moins d’excès : un comité de rémunération qui prépare la décision du conseil, soumise éventuellement au vote des actionnaires (selon les pays), des objectifs fixés et des rémunérations maxima définies. Les recommandations en la matière étant de 240 fois le smiC, soit 4,1 m€… Il serait souhaitable, qu’en plus des classiques critères sociaux, la rémunération des chefs d’entreprises soit également davantage liée à l’évolution de la masse salariale, les écarts de salaires, les flux nets d’emplois, les restructurations et autres critères concernant le Développement Durable (efficacité énergétique, consommation d’eau, préservation des ressources naturelles, émissions des ges…). Cela ouvrirait un débat plus large sur la prévention des risques et l’intérêt social et sociétal de l’entreprise qui s’inscrit dans le temps. PERSPECTIVES Jean-Marie Mercadal Directeur Général Délégué en charge des gestions L’Europe, une nouvelle fois prétexte à une consolidation boursière ? LE PREMIER TRIMESTRE 2013 S’ACHÈVE ET LE BILAN D’ENSEMBLE EST BON POUR LES ACTIONS. LES MARCHÉS ENTRENT DANS UNE PÉRIODE D’AVRIL / MAI SOUVENT MARQUÉE PAR DES TURBULENCES BOURSIÈRES, SURTOUT CES DERNIÈRES ANNÉES. ALORS QUE LES QUESTIONS SUR LA ZONE EURO SE RANIMENT AUTOUR DU CAS DE CHYPRE, FAUT-IL S’ATTENDRE À UNE PÉRIODE PLUS AGITÉE ? L’orientation des marchés est, jusqu’à présent, conforme à nos anticipations de début d’année : les performances sont quasi nulles sur les marchés de taux et nettement positives pour les actions, même si elles sont moins homogènes. Les actions américaines obtiennent ainsi leur meilleur premier trimestre depuis 15 ans et plusieurs records historiques ont été battus sur les indices dow Jones et russel 2000, en hausse de plus de 10 % chacun. Les indices européens sont en progression plus modeste de l’ordre de 5 %, logiquement pénalisés par le retour d’une ambiance de crise au sein de la zone euro. finalement la surprise est venue des actions émergentes, traditionnellement marchés à fort bêta, qui affichent un léger recul. elles ont été pénalisées par une série de facteurs conjoncturels, et notamment la reprise du dollar contre l’euro et surtout le yen. Les devises émergentes sont en effet plus ou moins référencées au dollar (soft Peg), si bien que cela nuit à leur compétitivité ponctuelle. Les doutes sur la reprise chinoise ont également pesé en asie, la Chine étant devenu un importateur important de produits en provenance de la zone. Ces facteurs devraient s’estomper au cours des prochains mois et les actions émergentes pourraient redevenir « surperformantes ». Faut-il se méfier d’un bon premier trimestre d’ensemble pour les actions ? Les deuxièmes trimestres des trois dernières années ont en effet été très délicats, marqués par de fortes consolidations boursières durant les mois d’avril et mai : en 2010, c’était le début de la crise grecque ; en 2011, les printemps arabe avaient provoqué une vive tension des prix du pétrole alors que les États-unis perdaient leur triple « a » ; et l’année dernière, la récession s’accentuait en europe, la Chine marquait le pas et l’incertitude politique américaine commençait à peser… Cette année, les sujets de préoccupation ne manquent pas non plus ! Le principal risque provient à nouveau de la zone euro. La situation de Chypre est bien évidemment spécifique, mais son retentissement ne serait pas aussi fort s'il ne mettait l'accent, une fois de plus, sur quelques faiblesses intrinsèques de la zone euro. Les marchés deviennent également un peu plus nerveux car ils se souviennent que l'histoire financière de ces 20 dernières années a été marquée par des crises qui ont souvent commencé dans de petits pays soit disant marginaux ! La thaïlande en 1997, l'islande avant les autres en 2007/2008 (entre autres)… Les politiques d’austérité menées actuellement dans le but de ramener les déficits publics autour de la norme fixée dans le Pacte de stabilité de la monnaie unique autour de 3 % sont discutables et engendrent des situations sociales difficilement tenables. Les élections en italie montrent bien que la voie raisonnable ne suscite pas l’adhésion des populations. mais la solution de sortir de l’euro est encore plus hasardeuse et dangereuse. La BCe tente de contrebalancer les effets de cette politique de rigueur prônée par l’allemagne d’angela merkel, qui ne va pas adoucir son discours alors qu’elle est en pleine campagne électorale en vue des élections de septembre. Une consolidation boursière est donc possible dans ce contexte anxiogène, d’autant plus que certains indicateurs techniques sont également un peu tendus à Wall Street. Mais attention, elle risque d’être modérée cette année avec des replis attendus de l’ordre de 5 à 7 % seulement. il convient en effet de garder à l’esprit notre grille de lecture globale des marchés : la situation économique mondiale est modeste (surtout en europe), mais visible. elle conduit les Banques Centrales du monde entier à maintenir des politiques très expansionnistes. de plus, les prix de l’énergie sont stables et à des niveaux modérés par rapport aux pics atteints ces dernières années. L’inflation n’est également pas encore un sujet de préoccupation. en conséquence, les taux vont rester très bas et, dans ce contexte, l’attrait relatif des classes d’actifs « plus risquées » va apparaître évident par rapport à des obligations gouvernementales qui ne rémunèrent justement plus leur risque croissant lié à la dérive des déficits et des endettements. 5 ZOOM MARCHÉS OFI MULTISELECT, LA SICAV DU GROUPE OFI AU LUxEMBOURG OFI Asset Management offre à ses clients investisseurs une gamme complète de fonds de mandats investis en actions européennes, américaines et émergentes. Tout comme un OPCVM classique, le fonds de mandats est composé uniquement de titres vifs sélectionnés par plusieurs gérants et agrégés au sein du même véhicule. L’allocation entre chaque gérant, qui se veut plus stratégique que tactique, est réalisée par un « coordinateur OFI » sous la responsabilité de Jean-Marie Mercadal. Le fonctionnement du fonds de mandats Nous avons donc mandaté des gérants performants sur longue période par classes d’actifs et les avons intégrés au sein d’un même compartiment d’OFI MultiSelect dans le cadre d’un partenariat. Chacun des gérants reçoit alors un cahier des charges précis correspondant à sa philosophie d’investissement et à son approche de gestion. Il est important que chaque gérant gère son mandat sans interférence avec les autres et selon son style de gestion. C’est le « coordinateur OFI » qui, par le suivi individuel de OFI MultiSelect Europe SRI (date de création : 14/05/04) OFI MultiSelect US Equity (date de création : 27/05/04) OFI MultiSelect BRICA (date de création : 30/03/07) chacun des gérants, oriente la gestion du fonds de mandats. En effet, nous avons constaté que les gérants connaissent des « cycles » de surperformance ou de sous-performance et nous en tirons profit pour offrir aux investisseurs une surperformance régulière dans le temps. En arbitrant le pourcentage alloué à chaque mandat, nous capitalisons la surperformance réalisée pour renforcer les gérants ayant connu une période de sousperformance. Pratiquée depuis des années, cette méthode ne remet pas en cause notre confiance de « long terme » dans le gérant partenaire et permet d’offrir à nos clients, en un seul produit, l’addition de plusieurs savoir-faire. Les portefeuilles ainsi constitués offrent également une transparence complète en temps réel et un suivi de risque strictement identique à celui d’un fonds classique. Les résultats de cette approche sont tout à fait satisfaisants. Les différents compartiments de la SICAV OFI MultiSelect surperforment leurs indices de référence de façon significative depuis leur création et se situent selon les périodes dans les premiers déciles de leurs catégories. YTD 1 an 3 ans Depuis création Performance vs indice(1) Classement Indice + 73 pb 2e décile (11/94) Indice - 210 pb 5e décile (40/93) Indice - 191 pb 1er décile (8/81) Indice + 2 386 pb 1er décile (2/41) Performance vs indice(2) Classement Indice + 45 pb 5e décile (92/216) Indice + 81 pb 2e décile (29/201) Indice - 217 pb 2e décile (29/172) Indice + 317 pb 2e décile (13/76) Performance vs indice(3) Classement Indice + 114 pb 3e décile (4/18) Indice + 328 pb 3e décile (5/18) Indice + 262 pb 5e décile (9/16) Indice + 1 365 pb 2e décile (2/10) (1) Stoxx Europe 600 DNR - (2) S&P 500 DNR en USD - (3) MSCI BRIC DNR • Source : EuroPerformance au 15/03/13 OFI MULTISELECT EUROPE SRI Lancé en mai 2004, OFI MultiSelect Europe SRI affiche depuis création (arrêté au 15/03/13) une performance de 87,1 %, contre 63,2 % pour l’indice Stoxx Europe 600 dividendes nets réinvestis. OFI MultiSelect Europe SRI est investi en actions européennes. La gestion financière est couplée à une analyse ESG. La gestion du fonds repose sur une approche multi-mandats. Trois sociétés de gestion ont ainsi été sélectionnées, permettant de combiner trois approches de gestion, mais également trois approches ISR : Kempen Capital Management (société de gestion indépendante néerlandaise) est en charge d’une gestion petites et moyennes valeurs, concentrée sur des sociétés de « Croissance ». L’approche ISR associée est de type « Best in Class » et repose sur les notations produites par la société néerlandaise SNS AM. OFI Asset Management gère un mandat grandes valeurs zone Euro. Le portefeuille est le résultat d’une combinaison analyse financière/analyse ESG, cette dernière – de type « Best in Class » – étant effectuée en interne par les équipes de MACIF Gestion, pôle d’expertise ISR du Groupe OFI. De Pury Pictet Turrettini & Cie (société de gestion indépendante suisse), sélectionnée en 2007, gère un mandat grandes valeurs européennes, concentrées sur des sociétés de « Croissance » à forte visibilité. De Pury Pictet 6 MAG Le magazine d'informations mensueL Turrettini & Cie est associée à la Fondation Guilé, qui assure un « engagement actif » auprès des sociétés investies et investissables (les signataires européens du Pacte Mondial des Nations Unies). L’allocation, dynamique entre les trois mandats, est réalisée par les équipes Multigestion d’OFI Asset Management. La pondération actuelle entre les trois mandats est de 35 % pour De Pury Pictet Turrettini & Cie, 33 % pour OFI AM et 32 % pour Kempen Capital Management. Cette allocation est le résultat d’arbitrages récents visant notamment à prendre des bénéfices partiels sur la stratégies « petites et moyennes valeurs » (en hausse de plus de 26 % en 2012 et près de 10 % cette année) et « valeurs de croissance européennes » pour renforcer (+ 6 %) le mandat zone Euro, dans un scénario de reprise boursière de cette région qui cumule une sousperformance de 10 % par rapport à l’indice Stoxx Europe 600 et de plus de 40 % par rapport au marché américain sur les deux dernières années. Depuis le début de l’année, OFI MultiSelect Europe SRI s’inscrit en hausse de près de 7,6 %. Sophie Bigeard Analyste-Gérante Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures + 4,51 쑿 stoxx europe 600 + 6,38 쑿 s&P 500 + 13,06 쑼 msCi BriC - 1,35 쑼 nikkei 225 + 9,69 쑿 msCi monde + 10,13 쑼 euro/usd - 2,62 쑿 CaC 40 Performances en YTD, arrêtées au 02/04/13, en % • Source : Datastream OFI MULTISELECT, LA SICAV DU GROUPE OFI AU LUxEMBOURG OFI MULTISELECT US EqUITY OFI MultiSelect US Equity est un fonds principalement investi dans des actions américaines de toutes capitalisations avec un objectif de surperformer le S&P 500 sur un horizon de 5 ans minimum. Le portefeuille est majoritairement constitué d’actions détenues en direct, résultant de la combinaison de trois mandats de gestion délégués à des partenaires aux styles et aux approches complémentaires. Les 3 mandats sélectionnés sont Edgewood Management LLC (grandes capitalisations « croissance »), Baron Capital (petites et moyennes capitalisations « croissance ») et Kinetics AM (grandes et moyennes capitalisations « value »). Le suivi et la sélection des gérants, ainsi que l’allocation dynamique entre les mandats, sont réalisés par l’équipe de multigestion d’OFI Asset Management. La pondération actuelle des trois mandats est de 40 % pour Edgewood Management LLC, 40 % pour Baron Capital et 20 % pour Kinetics AM. Le portefeuille est donc essentiellement composé de valeurs de croissance solides avec un horizon d’investissement de long terme, et dans une moindre mesure de valeurs dites « value » qui présentent un fort potentiel de revalorisation mais qui restent plus volatiles. La complémentarité de ces trois gérants se retrouve également dans le nombre de valeurs communes dans le portefeuille global : aucune aux trois mandats, et seulement 4 valeurs à deux mandats au plus (pour environ 6 % du portefeuille global). En 2012, OFI MultiSelect US Equity surperforme de 5 % le S&P 500 dividendes réinvestis, entraîné par l’ensemble des mandats, la palme revenant à Kinetics AM (+ 27 %) suivi par Edgewood Management LLC (+ 19,5 %) et enfin Baron Capital (+ 17,3 %). En termes de secteurs, la santé, la consommation cyclique et la technologie contribuent le plus à la performance, tandis que l’énergie et les financières l’impactent négativement. Depuis le début d’année, nous avons effectué plusieurs mouvements d’allocation au sein du portefeuille, allégeant le mandat Kinetics AM jusqu’à 10 % environ suite à sa forte hausse, et en renforçant par ailleurs Baron Capital, en retard sur son indice. Depuis mars, nous avons repositionné le portefeuille autour de 40 % pour Baron Capital, 40 % pour Edgewood Management LLC et 20 % pour Kinetics AM. Grégoire Marière Analyste-Gérant OFI MULTISELECT BRICA OFI MultiSelect BRICA vient de fêter ses 6 ans. Depuis son lancement, le fonds affiche une performance en hausse de 20,2 % en euro contre 6,5 % pour l’indice MSCI BRIC. Cette performance est à mettre en perspectives avec les pertes de près de 3 % générées par les actions mondiales en euro (- 9 % en devises) et les - 35 % des actions européennes. Avec le recul, ces chiffres illustrent parfaitement notre argumentation lors du lancement du fonds en 2007 plaidant pour le rebalancement des forces entre les émergents et le monde développé en accord avec le décalage entre les poids économique et boursier des BRIC par rapport aux vieilles économies. La crise financière puis européenne a accéléré les choses. Force est de constater que les pays émergents ressortent renforcés de ces crises. Aujourd’hui, de nouvelles économies semblent « émergées » et devraient prendre le relais du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine en termes de croissance économique oscillant entre 8 et 10 % par an : ce sont les marchés encore appelés « Frontières ». C’est pourquoi depuis novembre 2011, nous avons choisi d’élargir notre univers d’investissement à l’Afrique et au Moyen-Orient. De la sorte, nous avons créé le premier fonds investissant à la fois sur les actions émergentes « classiques » mais aussi de manière significative (10 %) sur les marchés frontières (ou nouveaux émergents) jusqu’alors ignorés ou marginalement considérés par les gérants intervenant sur les marchés émergents. Comme les compartiments européens et nord-américains de la SICAV, le fonds fonctionne sur un principe de mandats délégués à des sociétés de gestion spécialisées sur chacune des zones. Ainsi, les 5 mandats ont été confiés à Charlemagne Capital sur le Brésil avec une diversification possible pour un tiers sur le reste de l’Amérique latine. East Capital, l’un des pionniers de l’investissement en Europe de l’Est, se charge de sélectionner les titres russes et turcs (limité à 25 %). F&C Investments intervient sur les actions indiennes tandis que Lloyd George Investment Management investit sur les valeurs chinoises cotées à Hong Kong. Enfin, depuis novembre 2011, Silk Invest a pris la responsabilité de gérer notre nouveau mandat couvrant l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient. Avec ses 14 % de surperformance, le fonds se classe 2 e de l’univers des fonds investis en actions BRIC depuis sa création. Astrid Fredericksen Analyste-Gérante Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures 7 À LA LOUPE OFI InfraVia : un environnement dynamique, une stratégie éprouvée, un développement accéléré ! L’ENVIRONNEMENT EST PARTICULIÈREMENT ACTIF SUR LE MARCHÉ EUROPÉEN DES INFRASTRUCTURES AVEC UN CERTAIN NOMBRE DE TENDANCES QUI TRADUISENT UNE ÉVOLUTION, SINON UNE MUTATION, DU MARCHÉ. LA STRATÉGIE D’OFI INFRAVIA S’EST AVÉRÉE PERFORMANTE DANS CE CONTEXTE, PERMETTANT D’ACCÉLÉRER SON DÉVELOPPEMENT. UN AFFLUx DE LIqUIDITéS SUR LES MéGA DEALS ! un nombre croissant d’investisseurs institutionnels développe des stratégies d’investissement « directes » dans les secteurs des infrastructures. À la recherche de rendements courants dans un environnement de taux d’intérêts historiquement bas, un certain nombre de fonds de pensions européens et canadiens se sont positionnés directement sur des acquisitions d’actifs. Ce mouvement a entraîné sur ces méga-acquisitions une hausse des valorisations, avec un montant de fonds propres dimensionné essentiellement sur la base du rendement courant des premières années. Les valorisations des réseaux de gaz en allemagne, en france et en république tchèque illustrent bien cette tendance. LE MODèLE ENR qUI PEINE à SE RENOUVELER… tout d’abord, les incertitudes réglementaires continuent de peser fortement sur ce marché. après avoir effectué des changements rétroactifs sur les tarifs d’achat d’électricité solaire, l’espagne a instauré une nouvelle taxe de 6 % sur les revenus issus de la production d’électricité et annoncé la suspension des tarifs d’achat pour les nouveaux projets. ailleurs en europe, l’incertitude est également de mise avec notamment des réductions de subventions aux nouveaux projets éoliens on-shore au royaume uni, les hésitations de la nouvelle administration en france sur sa politique énergétique, des déclarations politiques surprenantes en allemagne sur le coût de la transition énergétique, ainsi qu’un cadre de raccordement en italie toujours assez flou. dans ce contexte, le volume de nouveaux projets solaires et éoliens on-shore est naturellement ralenti. en parallèle, il semble que les valorisations des parcs existants se soient maintenues à des niveaux élevés sans doute soutenues par l’attrait de ces actifs financièrement stables. enfin, il semble que la consolidation systématique du secteur tarde à s’initier : les grands groupes industriels n’ont plus les ressources financières pour jouer un rôle majeur dans cet exercice, alors que la majorité des investisseurs restent encore hésitants à déployer des volumes de capitaux massifs au regard des prix actuels des actifs et des incertitudes pesant sur l’environnement réglementaire. UNE BULLE AéROPORTUAIRE ? Le secteur aéroportuaire a repris une activité élevée, avec de nombreuses transactions complétées à des niveaux de prix relativement élevés en angleterre, en ecosse et au Portugal. il semble que les acheteurs soient raisonnablement confiants sur les perspectives de croissance du secteur (avec notamment une correction du trafic pour « rattraper » les baisses ou les ralentissements enregistrés depuis le début de la crise). il est probable que cet environnement sectoriel favorable aux vendeurs (que certains qualifient de « bulle ») favorise la mise sur le marché de nouveaux actifs, notamment en angleterre encore, en allemagne, en Hongrie et peut-être même en grèce. EOLIEN OFF-ShORE, NOUVELLE FRONTIèRE ? L’éolien off-shore, pour sa part, enregistre une forte activité avec notamment l’attribution de quatre méga projets au large des côtes français (2 gW pour un budget d’environ 7 mds€) et de 8 MAG Le magazine d'informations mensueL plusieurs projets en Belgique et en allemagne. Ce secteur en développement a également vu l’apparition de ses premières transactions « brownfield » en angleterre et au danemark. Cependant, et alors que l’éolien off-shore apparaît comme la « nouvelle frontière » des énergies renouvelables, le développement de ces projets n’est pas sans conséquence sur l’équilibre des réseaux de transport, avec donc un nombre d’opportunités opportunités d’investissement grandissantes dans les réseaux de transport électrique. C’est en particulier le cas en allemagne, où la décision d’arrêter les centrales nucléaires jumelée avec le développement des champs éoliens en mer du nord, crée structurellement un déséquilibre du réseau et des enjeux réels d’alimentation électrique dans le sud du pays (notamment la Bavière). RETOUR VERS LE FUTUR POUR LES PPPS ! malgré quelques gros projets (ligne ferroviaire en france, rolling stock en angleterre ou bâtiment blic en france), le net ralentissement sur le marché des PPPs par rapport aux années précédentes s’explique par la fin des gros programmes ferroviaires en france et par la raréfaction des financements bancaires long terme qui a conduit au report et à l’annulation de certains programmes d’investissement. il est important par ailleurs de noter que le marché du PPP européen est en pleine redéfinition. Le royaumeuni, précurseur incontestable du PPP, l’ayant utilisé comme outil quasi exclusif de la commande publique entre 2000 et 2010, a annoncé fin 2012 un nouveau cadre pour cet outil, le Pf2, adapté pour accommoder les récentes critiques. de même, après avoir largement supporté l’activité de ce secteur en 2010-2011, la france semble aujourd’hui questionner le modèle en limitant le nombre de PPP sociaux et reportant certains projets de transport. À l’inverse, le Benelux est en passe de devenir le marché le plus prometteur d’europe sur ce segment avec un pipeline de projets, notamment autoroutiers, très importants. qUEL MODèLE POUR LA DETTE INFRA ? depuis le début de la crise financière, le marché de l’infrastructure souffre du ralentissement et dans certains cas de l’absence de financement bancaire long terme. Les raisons en sont bien connues : les banques essaient de renforcer leur bilan et les dispositions de Bâle iii les découragent activement de prêter sur le long terme. il existe quelques exceptions à cette tendance, avec des banques japonaises et allemandes qui montrent encore de l’appétit pour ces actifs et ont soutenu le secteur au cours de l’année passée. alors que les investisseurs cherchent fortement à limiter les risques de refinancement sur des actifs long terme, l’émergence de nouvelles solutions de financement via les marchés de capitaux fait figure de bonne nouvelle. Parmi ces solutions, les fonds de dettes et plateformes dédiées mises en place récemment retiennent particulièrement l’attention du marché. de même, les « Projects Bonds » de la Bei constituent également une initiative intéressante. il est aujourd’hui difficile de prévoir comment ce marché va se structurer (intermédiation bancaire, intermédiation de fonds de dette spécialisés ou émergence d’un vrai marché de capitaux « infra » comme au Canada), mais il est certain que 2013 sera une année test pour juger des capacités de ces nouveaux outils. la difficulté de se financer sur les marchés et une contraction de leurs marges opérationnelles dans un marché plus concurrentiel et en contraction de par la crise économique, les opérateurs semblent avoir compris la création de valeur que peut représenter le « unbundling » de leurs infrastructures passives. La cession des tours de certains opérateurs en allemagne et en france illustre bien cette tendance. Le développement de ce segment de marché semble maintenant engagé de manière inéluctable. ASSETCO-OPCO – UN MODèLE RéPLICABLE ? La nécessité pour les acteurs industriels, notamment les « utilities » (électricité, gaz et eau), d’alléger leurs bilans, le besoin de recycler leur capital afin d’investir dans de nouveaux marchés de croissance et les contraintes réglementaires imposées par l’europe sur « l’ownership unbundling » seront encore sans aucun doute les principaux « drivers » du marché. La capacité du marché à se structurer, avec d’un côté des « assetCos » portant les actifs très consommateurs de capital et, de l’autre côté, des « opCos » industrielles exploitant ce même actif, est un élément particulièrement intéressant à surveiller. Ce modèle, qui a largement fait ses preuves dans l’infrastructure traditionnelle, pourrait particulièrement bien répondre à la situation du marché de l’énergie et dans une moindre mesure des télécoms. ET OFI INFRAVIA DANS CE CONTExTE ? La stratégie déployée par ofi infraVia sur son premier fonds infraVia, caractérisée par un focus « Core infrastructure midmarket europe » s’est largement appuyée sur cet environnement. nous avons notamment favorisé le mid-market à l’abri des méga transactions, investi dans les énergies renouvelables dans une période et une géographie où la règlementation était favorable et sécurisée, et réalisé une des premières transactions dans les télécoms dans les réseaux haut débit. Cette stratégie éprouvée, en ligne avec la « promesse » effectuée aux investisseurs depuis 5 ans, nous permet aujourd’hui d’accélérer notre développement avec la constitution d’un fonds successeur « infraVia european fund ii » et de bénéficier d’un environnement de marché favorable, notamment dans le domaine des transports, de l’énergie conventionnelle et des communications avec un focus particulier sur la france et l’europe du nord. enfin, et c’est la règle d’or de ce secteur complexe, il conviendra de rester discipliné sur l’appréhension des risques et concentré sur notre segment de marché. Vincent Levita, Président - OFI INFRAVIA L’APPARITION TARDIVE (MAIS BIENVENUE !) DES INFRASTRUCTURES TéLéCOMS un nouveau secteur s’ouvre dans les télécoms avec notamment la cession par des opérateurs télécoms de certaines de leurs infrastructures passives (notamment les tours relais). de fait, confrontés à des besoins d’investissements massifs pour les réseaux 4g/Lte, 9 ZOOM « RISK ARBITRAGE » LE PARADOXE DU RISK ARBITRAGE L’activité M&A est l’un des principaux moteurs de la stratégie risk arbitrage. Or force est de constater que, si l’on note un rebond de l’activité M&A depuis les points bas de 2009, les niveaux actuels restent toutefois bien inférieurs à ceux observés lors du précédent haut de cycle. ainsi, d’après thomson reuters datastream, les opérations annoncées en 2012 ont représenté au total à peine 20 % du montant observé en 2007. et ceci, alors même que l’ensemble des marchés de capitaux semble avoir effacé les traces de la crise financière post-Lehman. Le marché du crédit a, par exemple, enregistré une performance exceptionnelle en 2012. Le marché actions américaines est également revenu récemment sur ses plus hauts historiques atteints avant la crise. dès lors, comment expliquer cette situation a priori paradoxale dans laquelle le cycle m&a semble en retard par rapport aux cycles boursiers et économiques ? LE ChAîNON MANqUANT : LA CONFIANCE DES DIRIGEANTS Pour un redémarrage du cycle m&a, plusieurs facteurs sont nécessaires : une valorisation attractive des actifs, un faible coût du crédit, un niveau de trésorerie des entreprises satisfaisant, une stratégie d’expansion des entreprises comme un développement à l’international, une intégration verticale ou la conquête de parts de marché. de ce point de vue, tous les feux sont au vert depuis maintenant plusieurs trimestres. si l’activité m&a n’a pas à ce jour marqué une véritable reprise, c’est qu’il manque un moteur tout aussi important que ceux mentionnés plus haut : le retour de la confiance des entreprises. on pourrait croire que le niveau record du marché actions américaines traduit bien un retour généralisé de la confiance sur les marchés. Certes, les investisseurs ont effectivement regagné confiance. L’afflux massif de liquidités sur les marchés injectées par les Banques Centrales, aux États-unis depuis 2009, en europe depuis 2011 et plus récemment au Japon, est venu neutraliser le risque systémique. Ce qui a eu pour effet de porter la plupart des marchés de capitaux vers de nouveaux plus hauts historiques. toutefois, pour le dirigeant d’entreprise, ces injections de liquidité ont un impact relativement restreint pour le moment. en effet, pour mener à bien un projet de croissance externe, le dirigeant a besoin de stabilité, tant économique que fiscale, et aussi de visibilité. en un mot, de confiance. LES éTATS-UNIS EN AVANCE DE PhASE SUR L’EUROPE en europe, inutile de dire que cette confiance fait cruellement défaut tant les incertitudes politiques et économiques restent grandes. Le choc financier de 2011, qui a accompagné le stress politique dans la zone euro, s’est prolongé jusqu’en 2012, ce qui peut expliquer le retard de l’activité m&a par rapport au cycle économique mondial. aujourd’hui, les dirigeants peinent toujours à percevoir les effets positifs de la mise en place des Ltro par la BCe sur le marché du crédit aux entreprises. s’agissant des perspectives de croissance en europe, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles ne sont pas suffisamment encourageantes à ce stade pour motiver les entreprises dans leurs projets de croissance externe. en revanche, aux États-unis, la situation peut apparaître sous un jour meilleur. Pour ceux qui considèrent que les risques budgétaires demeurent gérables, les signaux observés depuis l’automne dernier sont plutôt encourageants : reprise du marché immobilier, expansion du crédit aux entreprises, légère décrue du chômage. ainsi, le moral des dirigeants, qui était sur une tendance baissière depuis 2011 jusqu’à 10 MAG Le magazine d'informations mensueL la fin de l’année dernière, semble désormais mieux orienté comme l’atteste le rebond récemment observé de l’indicateur avancé des directeurs d’achats aux États-unis. en résumé, si les principales Banques Centrales ont bien pris les mesures nécessaires pour restaurer la confiance des agents économiques, le retour de la confiance chez les dirigeants ne se matérialise pour l’instant qu’assez lentement, en particulier en europe. L’ACTIVITé M&A, PROCYCLIqUE PAR NATURE ensuite, l’étude des précédentes vagues de m&a montre que la reprise des opérations de m&a est en général procyclique, c’est-à-dire qu’elle suit avec un certain décalage le redémarrage des cycles économiques et boursiers. Par exemple, les deux derniers hauts de cycle de m&a ont été observés après 5 ans de croissance mondiale positive. de la même manière, une activité m&a soutenue coïncide souvent avec un marché action haussier comme au début du XiXe siècle aux États-unis et à la fin des années 20 et 90. Ce phénomène a d’ailleurs tendance à accentuer le caractère spéculatif du marché haussier. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce caractère procyclique. d’abord, les marchés de capitaux ont tendance à anticiper, généralement à juste titre, les retournements de cycles économiques avant même les principaux agents économiques concernés. ensuite, comme on vient de le voir ci-dessus, la transmission de la confiance, depuis les actions des Banques Centrales jusqu’à la perception par les entreprises, est un processus qui peut s’avérer long. de plus, entre un projet préliminaire de croissance externe et l’annonce officielle de l’opération aux marchés, les étapes sont également nombreuses : identification de la cible, premières prises de contact, négociation des aspects industriels et financiers entre les différentes parties, obtention des financements, éventuellement discussion en amont avec les autorités de la concurrence. L’annonce officielle d’une offre ferme peut ainsi prendre plusieurs trimestres en fonction de la complexité du projet. PAS SI PARADOxAL qUE çA FINALEMENT au final, ce qui peut sembler un paradoxe n’en est pas réellement un. L’histoire a en effet montré que l’activité m&a est par nature en retard par rapport aux cycles économiques et boursiers. de plus, cette foisci, l’ampleur du choc à la fois financier, économique et politique qui a suivi la faillite de Lehman a probablement retardé davantage encore la reprise du cycle m&a. nous pensons qu’aujourd’hui ce temps de latence entre le démarrage du cycle économique et celui de l’activité m&a est proche de la fin. en effet, les signaux encourageants de l’économie américaine observés depuis fin 2012 devraient désormais ancrer le retour de la confiance chez les dirigeants d’entreprises, ce qui devrait se traduire par un véritable redémarrage du cycle du m&a aux États-unis courant 2013. À cet égard, le mois de février a été particulièrement prometteur avec des opérations de tailles significatives comme Heinz (27 mds$), dell (17 mds$), Virgin media (14 mds$) et gardner denver (4 mds$). Le mois de mars a également été encourageant avec l’annonce de plusieurs surenchères comme celle sur dell de la part de Balckstone et de Carl icahn, l’amélioration de plus de 30 % de l’offre sur Vueling par international Consolidated airlines ou encore l’amélioration de près de 12 % de l’offre sur Jupiter telecommunications par son actionnaire principal. L’équipe Risk Arbitrage PERFORMANCES au 02/04/13 OPCVM 1 semaine du 26/03/13 au 02/04/13 Début d’année du 31/12/12 au 02/04/13 1 an du 03/04/12 au 02/04/13 3 ans du 30/03/10 au 02/04/13 VL / Cours en euros MONÉTAIRE OFI Trésor ISR OFI Trésor Plus ISR Macif Court Terme ISR Trésorerie Performance ISR 0,000% 0,002% 0,000% 0,002% 0,064% 0,099% 0,052% 0,070% 0,536% 0,661% 0,420% 0,660% 2,372% 2,899% 1,969% 2,911% 4 373,64 11 710,07 193,70 103 156,97 TAUX ET CRÉDIT Dette émergente Single Select Platform OFI Global Emerging Debt (1) 0,06% 2,18% 10,93% - 112,27 Investment Grade OFI Euro Investment Grade OFI Investment Grade Court Terme -0,34% -0,01% 0,36% 0,34% 6,70% 2,01% 13,51% 5,33% 5 195,18 106,08 Haut Rendement OFI Euro High Yield -0,05% 1,38% 11,97% 24,46% 82,34 0,59% -0,73% 6,43% - 10 912,43 0,01% 0,15% -0,26% 0,06% -0,34% -0,87% -1,33% 0,49% -0,07% 0,57% -1,11% -1,99% 4,30% 2,86% -3,40% 2,41% 5,30% 11,95% -6,54% 138,64 121,66 140 665,51 85,93 30 161,57 0,25% -0,47% 0,18% 1,94% 0,02% 3,77% 4,72% 2,51% 4,10% 6,18% 4,80% 6,05% 1,02% 1,47% 1,00% -0,12% 0,54% 0,83% 1,07% 5,86% 8,98% 5,78% 5,22% 3,44% 6,45% 1,87% 7,10% 15,52% 12,87% 12,32% 8,30% 12,59% 10,34% 1,79% 1,92% 10,85% 17,79% 16,75% 19,76% 2,98% Obligations indexées à l’inflation Single Select Platform Armored Wolf Euro Inflation PERFORMANCE ABSOLUE OFI Risk Arbitrages OFI Risk Arb Absolu OFI Palmarès Alpha Drive (1) OFI Spread Opportunities (2) OFI International Bond Return OBLIGATIONS CONVERTIBLES OFI Convertibles OFI Convertibles Taux Euro Single Select Platform OFI Convertibles Internationales (1) 64,56 239,50 (D) 51,51 298,52 (C) ACTIONS Europe/Zone Euro OFI Value Europe OFI Leader ISR OFI Nemo OFI Palmarès Actions Europe (1) OFI Prim’KappaStocks OFI MultiSelect Europe SRI Macif Croissance Durable Euro États-Unis Single Select Platform Driehaus US Equity (en USD) Single Select Platform GE US Equity (en USD) OFI MultiSelect US Equity (en USD) 364,62 2 204,83 199,20 771,09 1 280,58 92,56 76,43 -0,67% 8,57% 4,63% 29,07% 83,10 0,75% 0,33% 9,05% 10,79% 9,98% 13,61% 41,66% 56,73 85,56 Asie/Émergents OFI Ming OFI MultiSelect BRICA OFI RCM Europe de l'Est -0,76% 0,10% 1,55% -3,00% 0,67% 0,90% 1,91% -0,05% 4,19% -1,02% -7,23% 3,01% 264,14 59,82 399,98 Thématique OFI MultiSelect Lynx Real Assets (1) Single Select Platform OFI World Energy (1) Single Select Platform Water AM Equity 0,20% 0,16% -0,74% -0,93% 0,27% 3,83% -1,60% -6,84% 6,33% 3,24% - 44,95 43,97 59,15 - 1,71% 2,93% 0,0019% 1,51% 1,29% 1,28% 0,57% 0,35% -0,22% -0,16% -4,12% -2,83% -3,09% 0,0181% 4,51% 3,33% 6,38% 13,06% 10,13% -1,35% -2,62% 9,59% 9,69% 1,72% 0,1561% 11,70% 10,26% 12,58% 15,43% 13,25% -3,65% -3,75% 6,40% 9,20% 6,92% GESTION ALTERNATIVE Multistratégies OFI MGA Latin America (en USD) (3) 10 317,46 Eonia Capitalisé CAC 40 (Clôture) EuroStoxx Large (Clôture) Stoxx Europe 600 (Clôture) S&P 500 (Clôture) MSCI World MSCI BRIC EUR/USD TOPIX 500 (Clôture) NIKKEI 225 (Clôture) CSI 300 (Clôture) 1,4983% -4,57% -2,94% 12,75% 39,92% 24,94% -10,60% -4,35% 3,66% 12,51% -14,98% 144,14 3 805,37 284,20 297,52 1 223,08 1 118,05 222,44 1,28 6,44 100,03 312,44 (1) VL hebdomadaire au 28/03/13 (2) VL hebdomadaire au 28/03/13 - performance 1 semaine du 22/03/13 au 28/03/13 - performance YTD du 28/12/12 au 28/03/13 - performance sur 1 an du 30/03/12 au 28/03/13 (3) VL mensuelle au 28/02/13 - performance YTD du 31/12/12 au 28/02/13 - performance sur 1 an du 29/02/12 au 28/02/13 11 Sources : OFI AM & Datastream INDICES/DEVISES MAG LE MAGAzINE D'INFORMATIONS MENSUEL DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Gérard Bourret RéDACTEURS EN ChEF Anne-Françoise Lacoste, Jean-Marie Mercadal COMITé DE RéDACTION Ralph Bruneau, Maxime du Chayla, Sophie Fiszman, Gilbert Généré, Hervé Goigoux-Becker, Richard Jacquet MISE EN PAGE Service Communication www.ofi-am.fr 1, rue Vernier 75017 Paris - FRANCE Tél. : +33 (0)1 40 68 17 17 Fax : +33 (0)1 40 68 17 18 LES ChIFFRES CITéS ONT TRAIT AUx ANNéES éCOULéES. LES PERFORMANCES PASSéES NE SONT PAS UN INDICATEUR FIABLE DES PERFORMANCES FUTURES. document d’information non contractuel. Le présent document ne vise que les clients professionnels au sens de l’article d. 533-11 du Code monétaire et financier ; les conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CgPi) ; les conseillers en investissements financiers (Cif) au sens de l’article L. 541-1 et suivants du Code monétaire et financier. il n’est pas destiné à être remis à des clients non professionnels ne possédant pas l’expérience, les connaissances et la compétence nécessaires pour prendre leurs propres décisions d’investissement et évaluer correctement les risques encourus. Les informations contenues dans ce document ne sauraient avoir une quelconque valeur contractuelle. seuls le prospectus complet de l’oPCVm et ses derniers états financiers font foi. avant d’envisager toute souscription, il est recommandé de lire attentivement le plus récent prospectus et de consulter le dernier rapport financier publié par l’oPCVm, disponibles sur simple demande auprès d’ofi asset management 1 rue Vernier – 75017 Paris ou des entités qui commercialisent l’oPCVm. aucune exploitation commerciale même partielle des données qui y sont présentées ne pourra être effectuée sans l’accord préalable d’ofi asset management ou de ses filiales. ofi asset management et ses sociétés filiales déclinent toute responsabilité quant à l’utilisation qui pourrait être faite des informations contenues dans le présent document et des conséquences qui pourraient en découler. toute reproduction ou utilisation non autorisée de ces informations engagera la responsabilité de l’utilisateur et sera susceptible d’entraîner des poursuites judiciaires. La société de gestion ne saurait être tenue pour responsable d’une décision d’investissement ou de désinvestissement prise sur la base des informations contenues dans ce document. Le traitement fiscal propre à l’investissement en parts ou actions d’oPCVm dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d’être modifié. ofi asset management • 1 rue Vernier 75017 Paris • tél. : +33 (0) 1 40 68 17 17 • www.ofi-am.fr