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En visite à la ferme ‘Il est temps de remettre les pendules à l’heure’ ➜ Editorial P. 2 ➜ I P.1 Une bouchée d’histoire La bonne caisse La Ferme Jos Theys n’est pas qu’une ferme où des veaux sont élevés. Elle abrite notamment un restaurant où les convives peuvent déguster la viande maison. Pour les amateurs de viande de bœuf, la Ferme Jos Theys est rapidement devenue un véritable lieu de pèlerinage. Un système de caisse offre de nombreuses possibilités : scission de comptes, transfert de tables, clôture vers les comptes-clients et transmission de messages à la cuisine. Une caisse correctement adaptée aux besoins de l’établissement facilite le service. La culture ne se trouve pas seulement dans les musées ou les opéras, mais aussi dans votre assiette. Face à la vague d’authenticité actuelle, force est de constater qu’un nombre croissant d’établissements horeca propose à leurs clients des classiques de la cuisine flamande. C’est donc un pan du patrimoine culinaire qui se retrouve au menu. ➜ P. 4 ➜ P. 9 ➜ P. 17 Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca JOURNAL KRANT Nr- 25 - april 2011 Nr 03 februari 2009 Nr 25 - AVRIL10 2011 Verschijnt keer Verschijnt 10 keer per per jaar jaar 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: 31.300 V.U. Jan De haes V.U. Jan De haes E.R. Jan De haes Horeca Marketing Horeca Marketing Horeca Marketing Anspachlaan bus Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.fedhorecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen bureau d’émission: Malines De officiële krant vanfédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel en Wallonië le journal officiel des ho.re.ca Bruxelles, wallonie et flandre P. Goossens et G. Van Hecke nommés « Chevalier de l’Ordre de Léopold » 2012 ou la gastronomie mise à l’honneur dans la capitale belge La finale européenne du « Bocuse d’or » se déroulera en 2012 à Bruxelles durant le salon « Horeca Life » Le printemps 2012 de Bruxelles sera gastronomique ou ne le sera pas ! La capitale a, en effet, été choisie pour organiser la finale européenne de la compétition gastronomique du Bocuse d’Or 2012. Celle-ci se déroulera au salon professionnel « Horeca Life ». Cet événement gastronomique a cette fois consacré la Belgique face à des pays comme l’Espagne, l’Italie, la Pologne ou encore le Danemark. Organisé tous les deux ans, ce concours élira 20 pays participants et qualifiera les 12 pays d’Europe qui participeront à la finale mondiale du Bocuse d’Or à Lyon. le second plus grand événement gastronomique de rang mondial. La Belgique y a sa place en occupant la 3e marche du podium dans le palmarès du concours, derrière la France et la Norvège, avec l’obtention de 6 podiums, 3 Bocuse d’Argent et 3 de Bronze. Elle n’a malheureusement plus obtenu de prix depuis 1999 malgré des prestations régulièrement remarquées. Une belle occasion pour la Belgique de mettre en exergue la qualité de notre gastronomie nationale, tout cela durant « l’année de la gastronomie et de l’art de vivre ». Un beau coup double donc, pour un secteur Horeca belge, qui a bien besoin de soutien. ➜ www.brusselicious.be Après la finale de Lyon, le « Bocuse d’or Europe » est considéré comme © Wouter Van Vooren À la demande expresse de FED. Ho.Re.Ca, nos deux chefs trois étoiles, Peter Goossens (« Hof Van Cleve ») et Geert Van Hecke (« De Karmeliet »), ont été nommés « Chevalier de l’Ordre de Léopold ». Cette distinction leur a été décernée officiellement par Jan de Haes, Président de FED. Ho.Re.Ca Vlaanderen, et par Vincent Van Quickenborne, Ministre de l’Entreprise, à l’école hôtelière « Ter Duinen » de Coxyde, où les deux chefs ont été formés. Nous ne le soulignons jamais assez, mais obtenir trois étoiles Michelin est une performance exceptionnelle. C’est comparable à un athlète qui décroche la médaille d’or aux jeux Olympiques, mais qui ne devrait pas gagner une compétition pour y parvenir et dont le titre serait remis en jeu chaque jour. Les Ministres Vincent Van Quickenborne et Sabine Laruelle, ainsi que le Premier ministre Yves Leterme, ne sont pas restés indifférents à ces performances hors du commun. Ils ont donc soutenu la requête de votre Fédération, visant à faire de ces chefs des chevaliers du roi. Depuis lors, notre secteur peut se vanter de compter deux chevaliers parmi ses rangs. FED. Ho.Re.Ca : « Cette reconnaissance nous a propulsés au sommet. Mais l’altitude d’un sommet dépend uniquement de la montagne qui le supporte » Travail d’équipe « Nous nous réjouissons de voir les Ministres et le roi apporter la preuve de leur intérêt pour l’horeca», déclare Jan De Haes. « En outre, cette distinction va permettre à l’horeca d’apparaître sous un meilleur jour. Elle vient surtout couronner formellement l’excellence de la gastronomie belge. Cette reconnaissance nous a propulsés au sommet. Mais l’altitude d’un sommet dépend uniquement de la montagne qui le supporte. Et cette montagne, c’est avant tout une équipe très motivée, indispensable au succès. Mais elle a aussi été bâtie par la foule d’entrepreneurs de qualité que compte notre secteur. » En effet, les chefs trois étoiles ne sont pas les seuls prodiges de notre pays. Vous ne trouverez nulle part ailleurs un tel nombre d’étoiles par habitant. Il en va de même pour la qualité des établissements belges, étoilés ou non. La fierté de nos deux chevaliers était manifeste et ils ne se sont pas privés pour fêter cette éclatante distinction entre les murs de leur ancienne école.Par ailleurs, derrière chaque grand homme se cache une femme d’exception. Les épouses de nos deux chefs ont été littéralement couvertes de fleurs au cours de la cérémonie. Katia Belloy Christopher Trine Solid Sun Protection 0 0 2 € - * e € 1000 inimal d ntant m o m n 'u td À l'acha * Offfre www.symoparasols.com ons ondittiiio ous co so the experts since 1932 Tél.: 050 32 07 95 • [email protected] ➜ I P.2 ➜ I editorial I Du respect ! Il est temps de remettre les pendules à l’heure ➜ I la question du mois I Les grands chefs méritent-ils des récompenses officielles ? Oui/non Donnez votre avis sur ➜ www.horecabruxelles.be ou www.horecawallonie.be Lors des négociations avec le gouvernement en vue de la baisse de la TVA dans l’horeca, le secteur s’est engagé à créer de l’emploi, en échange du passage de la T.V.A. de 21 à 12 % pour les repas. La réduction des prix n’est envisageable que dans le cadre de la réduction aux 6 % initialement demandés par ce secteur. © Wouter Van Vooren Donc inutile, à l’heure actuelle, de gaspiller de l’argent dans des études sur l’impact de la diminution de la TVA sur les prix dans l’horeca, inutile d’interviewer des personnalités politiques ou autres ou encore monsieur tout le monde sur ce même sujet, car forcément, les prix n’ont pas diminué. Le but était de créer de l’emploi. Le secteur avait promis de le faire et malgré la crise, il l’a fait, tandis que d’autres secteurs étaient contraints de licencier. L’Horeca est en effet un des rares secteurs à avoir embauché dans ces conditions. Mais pourquoi d’aucuns s’acharnent-ils contre notre secteur en désinformant la population et en la montant ainsi contre l’horeca et les nombreuses familles qui en vivent ? Au risque de nous répéter, lors du passage de la TVA de 21 à 12 %, aucune promesse n’avait été faite de réduire les prix. Certains confondent avec l’exemple français. L’horeca belge avait promis d’engager du personnel et il l’a fait : 4.000 personnes ont trouvé de l’emploi dans notre secteur pendant que les autres secteurs, certes victimes de la crise, remerciaient du personnel. Pourquoi faut-il toujours que d’aucuns interprètent les statistiques officielles à leur façon, sinon à leur avantage ? Pourquoi toujours l’Horeca ? Malgré les grèves, malgré les charges extrêmement lourdes, malgré toutes les contraintes et les taxes innombrables, malgré la lourdeur des investissements, l’Horeca a prouvé sa démarche citoyenne et est un des seuls secteurs à avoir progressé en cette période de crise. Malheureusement, la crise est loin d’être terminée. Certains affirment même « qu’elle va vraiment commencer » ! La baisse du taux de TVA à 6 % est indispensable pour sauver ce secteur à forte intensité de main-d’oeuvre, qui, soulignons-le, ne délocalise pas, et offre bonheur, joie, détente et sécurité au plus grand nombre. Mesdames les détractrices, Messieurs les détracteurs, savez-vous que l’Horeca vous accompagne tout au long de votre vie, de la crèche où nous préparons vos repas en passant par les hôpitaux où l’horeca vous nourrit afin de vous remettre sur pied, à la maison de retraite où vos enfants et petits-enfants viendront, un jour, vous rejoindre pour le repas du weekend ? Tout cela, grâce aux nombreuses entreprises et à leurs nombreux collaborateurs que vous n’arrêtez pas de critiquer, d’offenser, de vexer. Combien de fois ne sommes-nous pas traités de malhonnêtes, de fraudeurs, de voleurs ? Malgré les grèves fréquentes, malgré la crise profonde, malgré les attaques incessantes, malgré les énormes contraintes, l’horeca continue à faire vivre la société en assurant son confort, son bien-être et même sa sécurité par un éclairage des rues en soirée. FED. Ho.Re.Ca estime que nos grands chefs méritent cette reconnaissance. Elle a insisté auprès des ministres pour que nos deux chefs trois étoiles soient nommés « Chevalier de l’Ordre de Léopold », quoi qu’il advienne. Après tout, ce sont de véritables prouesses qui s’accomplissent au quotidien dans leur cuisine, avec toute leur équipe. Par ailleurs, les restaurateurs étoilés ne sont pas les seuls à donner chaque jour le meilleur d’eux-mêmes : tout chef ou entrepreneur horeca qui se respecte veille à la qualité et à l’hospitalité de son établissement. Couronner nos chefs trois étoiles, c’est aussi couronner notre profession et notre gastronomie. Le pensez-vous également et trouvez-vous juste que nos deux chefs soient officiellement récompensés ? Dites-nous ce que vous en pensez. Participez à notre sondage et envoyez-nous une réaction plus étendue à l’adresse [email protected]. Chaque mois, Ho.Re.Ca Journal vous confronte à une thèse ‘discutable’. Nous voulons savoir ce que vous en pensez et comment vous vivez cela dans la pratique. Retrouvez le sondage oui/non sur les sites ➜ www.horecabruxelles.be et www.horecawallonie.be . Pour une réaction plus détaillée, envoyez un courriel à [email protected]. Nous donnerons un aperçu des réactions dans un prochain numéro. Notre question précédente était: Accepterez-vous le titre-repas en version électronique ? OUI 70 % NON 30 % (0) 00 % Plus d’1,3 million de travailleurs reçoivent des titresrepas (un total de 250 millions !) en tant qu’avantage extralégal. A ce jour, ces titres-repas n’existent qu’en version papier, mais avril verra l’introduction du titrerepas électronique. Une mesure que vous n’approuvez visiblement pas. 30% de lecteurs disent ne pas être prêts à les accepter. Grills et BBQ’s professionnels de Qualité Quel est le secteur qui peut en dire autant ? Nos emplois augmentent, une plus grande citoyenneté se développe. L’Horeca fait face à la crise avec courage. Il répond à ses engagements en termes d’emploi. Afin qu’il poursuive sur sa lancée, il mérite bien que le gouvernement lui octroie les 6 % et à ce moment, et seulement à ce moment-là, on pourra entre autres reparler de la baisse des prix. Yvan Roque Président FED. Ho.Re.Ca Bruxelles T: + 32 56 41.34.55 - F: +32 56 42.10.85 [email protected] www.alpina-grills.com ➜ I P.3 ➜ I actualite I Solutions globales d’architecture d’intérieur Une alternative à l’amende administrative Projets dans toute la Belgique Pour toutes les personnes concernées Toutes les personnes « concernées » dans l’entreprise doivent suivre la formation. Comprenez par là toutes les personnes qui entrent directement en contact avec des denrées alimentaires, du personnel au gérant. Il est donc parfaitement inutile d’envoyer un membre de l’équipe de nettoyage ou le comptable. Il est possible de se faire accompagner par un tiers qui servira d’interprète en cas de problèmes liés à la langue. Toute personne qui entre en contact direct avec des denrées alimentaires, membre du personnel ou gérant, doit suivre la formation En collaboration avec les Fédérations de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles, l’AFSCA entend améliorer l’hygiène dans les restaurants, là où cela s’avère nécessaire. Après le bonus sur la cotisation annuelle pour les restaurants dont le système d’autocontrôle est validé et qui sont donc détenteurs d’un Smiley, l’AFSCA propose une mesure alternative au paiement de l’amende administrative, à la condition expresse de suivre une formation. Les exploitants de restaurants, pizzérias, snack-bars ou autres qui, en 2011, se verront sanctionnés pour des infractions relatives à l’hygiène, à la traçabilité et à l’obligation de déclaration, pourront choisir entre l’amende administrative ou la formation proposée par les Fédérations ou l’AFSCA. Qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre, le programme est similaire et les cours sont identiques. Cette mesure vaut pour tous les établissements horeca autorisés par l’AFSCA, à l’exception des cuisines de collectivité. Il va de soi que les multirécidivistes, les exploitants qui menacent nos contrôleurs, refusent le contrôle ou remettent un dossier teinté de fraude, ne pourront pas bénéficier de ce double choix. Il en va de même pour les établissements uniquement sanctionnés pour nonrespect de la réglementation sur le tabagisme. La période de six mois pendant laquelle vous pouvez suivre la formation commence dès l’envoi de votre recommandé avec le formulaire d’inscription. L’amende administrative est payable si vous ne vous inscrivez pas à la formation. Que devez-vous faire ? Gardez à l’esprit qu’il ne suffit pas de s’inscrire à la formation. Vous et vos collaborateurs devez la suivre. Si un procès-verbal vous a été adressé, vous recevrez une proposition d’amende administrative, accompagnée d’une lettre vous expliquant comment éviter cette amende et d’un formulaire d’inscription à une formation. Attention : il convient de renvoyer le formulaire par recommandé au service des amendes administratives dans les 30 jours. Pensez à remplir tous les champs ! Vérifiez les données complétées et mentionnez dans quelle organisation vous souhaitez suivre la formation. L’exigence liée au délai de renvoi est également valable si vous optez pour une formation dispensée par une fédération horeca (et non par l’AFSCA). Conception et réalisation d’intérieurs élégants pour Hôtel Restaurant Bar stuyvenberg varsenare De LinDekes WiLrijk Attestation nominative Chaque personne ayant suivi la formation recevra une attestation de participation nominative par courrier. Cette attestation peut valoir comme preuve par la suite. Pour l’entreprise ayant satisfait à toutes les conditions, une attestation sera également rédigée et ajoutée au dossier. Le service des amendes administratives confirmera alors à l’entreprise en question qu’il a été répondu à toutes les exigences pour le retrait de l’amende. Le service de contrôle sera également informé de l’évolution de votre dossier. ➜ www.afsca.be Texte : AFSCA DSM Interior Projects Hubert d’Ydewallestraat 19 8730 Beernem T 050 28 18 00 T 052 46 36 50 T 03 233 89 00 E [email protected] www.dsminterieur.be Publireportage DSM Interior Projects crée un nouvel intérieur pour votre établissement DSM Interior Projects propose une solution globale pour l’aménagement de votre établissement, consistant à regrouper sous un seul toit le projet d’aménagement et son exécution proprement dite. De la phase de conception jusqu’à la réception finale, tous les services et l’expertise nécessaires sont disponibles en interne. Vous n’aurez affaire qu’à un seul interlocuteur et un seul responsable, aussi bien pour la conception que pour la réalisation de votre nouvel intérieur. Cela vous déchargera ainsi de pas mal de lourdes responsabilités et problèmes. DSM Interior Projects s’est taillé une réputation de partenaire fiable pour la création d’un intérieur unique, sur mesure. L’équipe d’architectes d’intérieur consacre énormément de soin à la conception, où une attention est portée tant à l’ambiance qu’à la fonctionnalité de votre établissement horeca. Le style et l’exécution diffèrent à chaque fois, faisant de chaque projet une réalisation originale et entièrement personnalisée selon les souhaits. La vaste expérience, la créativité et le dynamisme de leur équipe de spécialistes font de DSM Interior Projects le partenaire idéal pour votre projet d’aménagement intérieur. Le concept qui est développé sur mesure apporte la plus-value qu’il faut et augmente d’emblée la rentabilité de votre établissement. Le suivi strict et de qualité, de même que l’exécution rapide des travaux font quant à eux en sorte que la perte de revenus d’un établissement fermé reste limitée. 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Fils d’un éleveur de veaux, Jos Theys a suivi les traces de son père pour se lancer dans la profession à la fin des années 1960. Son diplôme de boucher en poche, il décida de ne pas se consacrer uniquement à l’élevage et de s’occuper aussi de la découpe. Dès le début de son activité, Jos Theys mit la priorité sur la qualité et la transparence de ses processus. L’entreprise continua de croître et à une certaine époque, un abattoir privé vint s’ajouter à la ferme d’élevage. Le groupe comptait alors 250 collaborateurs. En 2000, toutes les activités furent cédées au groupe néerlandais VanDrie. Tous les produits du veau sont consommés ou vendus. La boutique vous en propose un choix varié parmi d’autres délicatesses, tandis que la carte du restaurant offre de nombreuses possibilités. Outre les incontournables filet pur et côte à l’os, y figurent du ris, des rognons, du foie et des onglets. « Ces délices bénéficient d’une popularité grandissante », explique Jos Theys. « Nos clients sont de plus en plus tentés par de nouvelles saveurs et découvertes, même les générations les plus jeunes. La réticence à goûter de nouvelles choses disparaît petit à petit. » tant que couple, nous ayons un lien fort entre nous et que nous nous comprenions et nous respections », explique Uguette Theys. « Une telle entente est nécessaire pour parvenir à travailler et à vivre ensemble. Les enfants s’en félicitent également, mais d’un autre côté, les moments « en famille » leur manquent. Lorsque nous nous retrouvons ensemble à table, c’est souvent avec du personnel ou après une dure journée de travail. La joie de se retrouver en famille a quelque peu perdu de sa force, c’est malheureusement vrai. » Races, alimentation, hébergement, transport et abattage sont autant d’éléments qui déterminent la qualité de la viande. L’ensemble du processus est consigné dans un cahier des charges et tient largement compte du bien-être des animaux à chaque étape. En outre, un système de contrôle étendu garantit la santé des bêtes et la qualité de la viande. Température centrale Une véritable école La famille Theys est restée propriétaire de la ferme du père et du grand-père, située dans le Hageland. Cette bâtisse, qui fait partie du patrimoine familial depuis 1880, fut dans un premier temps ouverte au public en tant que ferme modèle au début des années 1990. Il était notamment possible d’en visiter les étables, pour y découvrir en quoi consistait exactement l’élevage de veaux. Dans l’intervalle, la ferme s’est parée d’un restaurant, de salles de conférence, de chambres pouvant accueillir jusqu’à 18 personnes et d’une boutique. Jos Theys, sa compagne Uguette, un de leurs deux fils et leur fille sont aux commandes de l’élevage de veaux, de la découpe de la viande et de la gestion du restaurant. Alors que J. Theys officie en cuisine, sa femme est l’hôtesse de service. Quant au deuxième fils, il serait exagéré de dire que la pomme est tombée loin de l’arbre : il détient son propre commerce de gros en viande de veau. La meilleure qualité qui soit Les jeunes veaux que Jos Theys achète chaque semaine sont répartis en deux groupes. Ainsi, certaines bêtes sont élevées selon un régime alimentaire équilibré à base de lait et de céréales, jusqu’à l’âge de 28 semaines. Leur chair rosée est particulièrement tendre. Les autres sont élevés jusqu’à devenir de jeunes bœufs (36 semaines) et nourris exclusivement aux céréales. Dans la mesure du possible, tout est préparé à la ferme. Le fonds de veau est produit à partir des os du bétail. Les pommes de terre du voisin servent à faire les frites, qui sont cuites dans la graisse de veau de la ferme. Et même pour la cuisson de la viande, Jos Theys ne jure que par cette graisse qu’il allonge néanmoins d’un filet d’huile d’olive. La viande est passée à la flamme avant d’être mise à cuire au four, pour ensuite repasser dans la poêle. Jos Theys garde ainsi toujours le contrôle sur la température centrale. « Chaque pièce de viande travaillée a sa propre température centrale, qu’il convient de respecter avec exactitude. Par exemple, le ris de veau doit être réservé à une température centrale de 61°C. » Seule la perfection compte pour Jos Theys. « De l’étable à l’assiette du client, tout doit être parfait. Savoir avec quoi on travaille et partager nos connaissances avec les clients fait bonne impression. » Comme chez soi La ferme rénovée de style huguenot a été agrémentée d’une splendide orangerie donnant sur l’étable ouverte où les veaux ruminent tranquillement. L’orangerie peut accueillir jusqu’à 110 hôtes. Pendant les week-ends, le restaurant tourne à 90 couverts au minimum par service. « Malgré l’affluence, chacun doit se sentir chez soi dans notre ferme », affirme Jos Theys. Pour la maîtresse de maison, il est important que chaque hôte bénéficie du même service. « Lorsque les gens viennent Jos Theys. « De l’étable à l’assiette du client, tout doit être parfait. Savoir avec quoi on travaille et partager nos connaissances avec les clients fait bonne impression. » Michael De Lausnay en groupe, nous veillons à ce que chacun passe un bon moment, les enfants et les personnes qui ne mangent pas également. » Une carte spéciale est proposée aux enfants qui, bien entendu, dégusteront eux aussi la même viande maison. « Les parents sont toujours surpris de voir leurs enfants manger leur viande sans ronchonner. » Les végétariens ne sont pas oubliés et pourront se régaler, entre autres, d’une lasagne fraîche et végétarienne faite maison. Pendant ses années d’entrepreneur, Jos Theys a beaucoup voyagé en France, un pays où la viande de veau est traditionnellement très présente dans les fermes et les assiettes. Et de ses clients français, il a appris à apprécier le bon vin. Un goût qui s’est finalement traduit par la Chateau briand de Junior Beef et sa sauce au miel et romarin création d’une cave à vin dans sa ferme. Les clients sont d’ailleurs libres de s’y rendre pour choisir une bouteille. « Etant donné le droit de bouchon fixe, nos clients peuvent bénéficier d’excellents vins à des prix relativement bas. » Jongler avec le temps Si travailler dans l’horeca apporte énormément de satisfaction, le temps qu’il faut consacrer à sa profession reste un inconvénient de taille. Les lundis, mardis et mercredis sont consacrés à l’élevage des veaux. Sélection et achat des bêtes, composition des aliments, abattage et découpe... Le restaurant ouvre du jeudi au dimanche. Faites le compte : il s’agit bien de travailler 7 jours sur 7. « Il est bon qu’en Une bonne partie du personnel de salle est constituée d’étudiants de Leuven, située non loin. La plupart n’ont jamais travaillé dans l’horeca auparavant et expérimentent leur baptême du feu chez Jos Theys. « Nous ne mettons pas la priorité sur l’expérience. Il est surtout important que nos collaborateurs aient la bonne mentalité, l’envie d’apprendre et de travailler en équipe et le souhait d’offrir aux clients un service irréprochable. La solidarité et la connaissance des produits sont également des facteurs essentiels. Pendant le week-end, nous mangeons deux fois par jour avec toute l’équipe, c’est-à-dire le personnel de salle et de cuisine. Les produits préparés sont également servis aux clients. Connaître ses produits et pouvoir en vanter les qualités rend le travail bien plus agréable. D’ailleurs, on observe souvent qu’au début, nos étudiants sont hésitants et réservés, puis deviennent de véritables piliers de l’équipe, très affirmés. » Ferme Jos Theys Sluisbeekstraat 9 3220 Courtrai-Dutsel (Holsbeek) tél. 016 62 35 25 ➜ www.jostheys.be .R Ho Ho beh Afb eur:e Afzend eXpedit bou techn FichesTechn Pag Dim Willem Bonneux Pa ➜ ➜ ➜ P L D t D c d Ingrédients Pour la viande filet pur de Junior Beef (découpe en pavé) de +/- 500 g Poser la viande sur une grille, couvrir et maintenir au chaud à +/- 55°C. ■ Un Pour la sauce ■ 200 g de demi-glace de veau g de romarin frais ■ 30 g de beurre ■ 20 g de miel Faire mijoter la demi-glace avec le romarin. Tirer du feu, ajouter le miel et monter avec le beurre frais. Epicer au sel et poivre du moulin. ■ 20 Préparation Faire dorer légèrement la viande dans un mélange de graisse de veau et d’huile d’olive. Amener à une température centrale de 22°C dans un four à faible ventilation (180°C) ou dans un four à gaz. Finition Saisir le filet à feu vif dans un mélange de graisse de veau et d’huile, couper deux tranches de 1 cm et dresser dans l’assiette. Servir la sauce à part. Accompagner de salade fraîche et de frites. ➜ I P.5 ASTRANOVA.com ➜ I actualite I Que faire lorsqu’un client vous fait faux bond ? l’étranger Le steak tartare à la belge part à la conquête de la planète Notre steak tartare fait fureur à l’étranger. Alors qu’autrefois, les habitants d’outre-Canal faisaient la fine bouche devant la viande crue, ce délice a aujourd’hui conquis les gourmets branchés de Londres. Tout cela ne peut être que l’œuvre d’un Belge. Il y a quelque temps, Luc Van Il paraît logique d’avoir droit à une indemnité lorsqu’un client ne se présente pas comme prévu. Percevoir réellement cette indemnité est cependant une autre paire de manches. Oostende, propriétaire du « Café Pour toute réservation ou commande et a fortiori en cas de réservation conséquente, il est fortement conseillé de demander à votre client de verser un acompte. Le dommage réel Juste après la Saint-Valentin, nous avons été contactés par des restaurateurs qui avaient été contraints de refuser des réservations faute de place, mais qui, au dernier moment, s’étaient retrouvés face à des tables vides ici et là. Cet absentéisme du client coûte cher, car il est généralement trop tard pour proposer ces tables à d’autres convives. Quels sont vos droits ? Il est très important d’apporter la preuve de la réservation dans votre établissement. De préférence, vous devez disposer d’une réservation écrite et signée par le client ou d’un e-mail. Si cette condition est remplie, vous pouvez en principe prétendre à une indemnité. Il n’est pas toujours évident de démontrer que le montant réclamé correspond bien au dommage réel subi. Généralement, les juges estiment qu’un dédommagement de 10 % à 15 % du prix convenu est raisonnable. En cas de désaccord avec le client quant à l’ampleur de l’indemnité, vous devrez porter l’affaire devant le tribunal. Si votre client a payé un acompte, vous pouvez toujours retenir cette somme en guise de dommages et intérêts. Mais là encore, il faudra démontrer que cette somme correspond bien au dommage réel. Katia Belloy Theatre » de Gand, a fondé le « Café Luc » dans la capitale britannique, avec sa fille Julie. Sa spécialité : le steak tartare. Alexje, un Belge qui a quitté sa Flandre natale il y a sept ans pour venir s’installer à Londres, fait l’éloge de ce steak sur Stylebistro.com. « J’ai souvent mangé du steak tartare à Londres, mais ce n’était qu’un pâle succédané du plat que je connaissais. Aujourd’hui, la Flamande Julie Van Oostende et son père Luc ont mis au menu un délicieux steak tartare. » Ce chef belge manie ses casseroles à la National Gallery de Londres. A l’occasion d’une exposition consacrée au peintre flamand Jan Gossaert, le restaurant du musée proposera toute une série de plats flamands, jusqu’au 31 mai inclus. Les directeurs de la Gallery ont obtenu du chef Matthieu Beudaert (« Tables d’Amis », Courtrai), originaire de Flandre occidentale, qu’il concocte nië nie lolo alal enWW selet usre , Brnd enFla les, eler uxnd aa a aVlBr .C.C o. ReRe us 2009 bre August Juli -deCem eliJksl mensue mAAnd us et Aout August Juin en en in Juni hAlvesAuf lens mAline r: meChe de depot: bureAuAntoo fgiftek vzw. Asbl. ing ing mArket mArket AA horeC : horeC er: bte 4 / bus 111 111 hlAAn h d AnspAC AnspAC ulevAr les brussel bruXel 1000 1000 ECHO Wallonie re etnië en Wallo lles,elFland , Bruss Bruxe deren .Ca Vlaan s Ho.Re .Ca nelle Ho.Re ssion ties profe anisa ns psorg beroeisatio deorgan aux nsbij affilié eslote bres aang mem leden tous les pour voor niqueesfiche nisch travail e du temps de ge 1 registre de mesur mona Light et le pictogramme u format pour age 2 caméra: nouvea jusqu’au 30 juin 2010 Surveillance par crise rise: SPRL des mesures de ➜ Prolongation ilité légale pour créer son enterp possib ➜ Nouvelle limité Starter à capital Page 3 ncurrence La clause de non-co utions Page 4 nt des contrib ts de tion du monta sur les contra ux dans la loi ➜ AFSCA: indexa des plafonds salaria ➜ Indexation travail er? Page 5 comment procèd Eco-chèques: quelques plats régionaux pendant Horeca Echo L’Horeca Echo du mois d’avril aborde les sujets suivants : ! ? s De tRaVaIL DIMONa LIgHt deux doubles sURe DU teMP original et de compose d’un gIstRe De Me renvoyés au il convient qui doivent être teNIR Le Re s oc- prestation. En d’autres termes,ation détachables, qu’au pour Garantie ainsi - Le règlement de travail - Licenciement arbitraire - Remplacement d’un travailleur malade - Client qui annule une réservation ou fait faux bond - Comment pouvez-vous prouver que vous possédez les connaissances requises à l’exercice de la profession de Restaurateur ou Traiteurorganisateur de banquets ? - Lutte contre la vermine - Pouvez-vous revenir sur votre décision après avoir signifié un licenciement ? - Salaire d’un jour férié qui tombe pendant une période de maladie et de nouvelle déclar les travailleur Fonds Social prade faire une Dans l’horeca, outre, cette l’objet . Des explications prestation. En doivent faire secrétariat social chaque jour de re afin casionnels enregistreées sur le regist Dimona spéci associée à un tiques sont imprim déclaration est d’une déclaration la Dimona expliqué à le compléter. de travail. Dans nous l’avons de vous aider ment du temps fique. Comme temps de bre, du d’octo ent istrem du mois Full, cet enreg dans l’édition registre dans à-dire que la Didoit tenir un onique, c’esta le choix entre L’employeur travail est électr yés des l’employeur de pres. t où sont emplo et l’heure de fin la Dimona Light tout établissemen l’heure de début re doit mona Full et la déclapour onnels. Ce regist onnées dans s, qui ont opté travailleurs occasi tation sont menti et doit se Les employeur à Light est INseR passeront durant cinq ans tION PROFe . La Dimona qui rvé ou onique conse Light ssION électr être NeLLe ration ent acla Dimona forfaitaire • r un endroit facilem cadre enregistrement dès le 1er janvieConvention dans r un de à Light collab iée trouve na oration en matièr assoc ReMBOURseMeN ue la Dimo nnaires de d’insertion du impliq e de formation, t Des FRaIs professionne que les fonctio . Ce système une invitation le afin de travail lle reçu et cessib d’ense • temps ont Dépla du ignem s (pour secteur horeca le consul2009, ts nt afin de profes puisse ecemen (Commission sionnels avec ou de heureent dans le de 5 parita et de garantie son véhicule privé (janvier) l’inspection social ire n° 02), enca wallon et en t de blocs re couvre Fonds social Région Communaut mesure ne l’acha nt. Le regist ations, voir l’Hore é frança s inform • mome Baisse du rembo un registre de IMPOts ise (avril) ter à tout de plus ample e que commander signifient e fait forfaitaire pour 2009). rier, ce quiursem professionne usage travail. Cet articl• Forfaits TVA mois d’octobre une année calend ducafetie l d’un véhicu pour Echo pour laire le du temps de exemp privé (septembre) rs l en 2009 (janvie ReseRun nouve • Céder gratui r) question. vous recevrez VatIONs tement votre ale point sur la affaire à votre • Attent double déclar (avril) (vos) enfant(s)? est une 200. ion aux réservations l’annéeRetRa Dimona Light malhonnêtes onique, il maxi- ents La •nt Paiem ! (novembre) Ite anticipOutre déclaration électr qui travaille penda és deslaimpôt • Vous engag de ce registre peut s sur les re de mesure Tout travailleur, profes yeursionnetion. s ls (juillet)de tenir un registrevenu incorrecteez un retraité … Faut-i cutifs pour un emplo nt Une tenue saIsIe • Régim mum 2 jours consé tage ONSS lié l le déclarer? (octobre) t dee forfaitconvie contra registre est certiaire de taxatio la perte de l’avan le cadre d’un • Réduc n des. Ce entraî•nerSaisie cafetiers (septe du temps de travail sur salaireêtre Gade l’horeca, dans t d’impô sanctionnée mbre) Social et de ts pour invest d’un contration et peut et cessio ou n Fonds de Light le inée a rémun par issem monta déterm ération: hauss d’énergie ents économiseu à la Dimon nts protégés fié et délivré allant ves travail à durée e des (janvie rs coordonnées ent défini, (novembre) r) des administrati Il contient les amen INItIO un travail nettem sissab par •desL’insai ilité du domicêtes égarantie Horeca. de travail pour les heures de saLaIResàjOURN 6.250 EUR. Vous ile de l’indépendant (septe occasionnel.• Initio: Qui? Quoi? leur occasionnel, de .875 EUR aLIeRs FORFa mbre) travail s. duOù? Comment? (janvie tion, la durée des est un travailleur ons pénaleItaIRe • Augmentatio s jOURs FeRIe le densancti de prestar) des salaires journa s lement passib début et de fin liers forfaitaires • Tableau des • Remp du registre se la déclalacements de salaires journa (mars) Chaque page leur occasionnel, etc. jours s, liers travail fériés le pause forfait en Pour janvier 2009 (mars aires à partir 200: communicat avant lepar jour et 5 décembre du er ) ion (novembre) doit se faire par • Augmentatio LICeNCIeMe ration Dimona n des salaires Nt journaliers forfait dimona light, • Exemption aires et de à partir du er de prestations: juillet 2009 (septe une solution en • Salaires forfait de préavis trop mbre) cas d’indemnité aires à partir chère? (janvie du er juillet r) • Salaires journa • Délais de préavi 2009 (septembre) liers forfaitaires s pour les ouvrie à partir rs relevant de (correction) (novem du er juillet Commission la 2009 paritaire de l’Indus bre) saLaIRes – PRIMe trie hôtelière • Licencier un (février) s travailleur à sa demande? (avril) • Barème salaria • Licenciemen l sectoriel au t abusif: l’épée er janvier 2009 de Damoclès • Salaires mensu chaque licenc (janvier) au-dessus de els minimaux iement? (octob à partir du er re) (février) MesURes De janvier 2009 CRIse • Prime de flexibi • Problèmes de liquidités suite lité pour les entrep à la crise: interve rises de restau (février) gouvernement ration ntion du fédéral pour les seRVICes PUBL indépendants • Protection (avril) ICs De WaLL de l’emploi (juillet ONIe ) • Guide de la • Prologation Région wallon des mesures ne (juillet) de crise jusqu’ sOCIete UNIPe (décembre) au 0 juin 200 RsONNeLLe OU sOCIe • Société uniper te? PLaFONDs saLaR sonnelle ou sociét IaUX é? (juillet) • Nouvelle possib • Indexation des plafonds ilité legale pour salariaux dans créer son entrep Starter à capita de travail (janvie la loi sur les contra rise: SPRL l limité (décem r) ts bre) sURVeILLaN • Indexation Ce PaR CaMe des plafonds Ra salariaux dans • Surveillance de travail (décem la loi sur les contra par caméra: nouve bre) ts au format pour pictogramme PORCeLaINe le (décembre) tOILettes • Vente de porcel aine dans les hôtels (mars) • Toilettes: où PReCOMPte les placer dans PROFessION NeL votre établissemen tOMBOLa • L’employeur t? (octobre) et le travailleur profitent des • Organiser fiscales (mai) récentes mesur une tombola ou une loterie es l’autorisation ? Demandez • Précompte ! (novembre) professionnel au quatrième tRaVa UX interventions trimestre: PUBLICs des pouvoirs publics dans • Nuisances exonération des les prêts et occasi onnées par des jeunes travail travaux public leurs. (novem compensatoire ReCLasseMeNt s: indemnité bre) de pertes de PROFessION revenus accord NeL fédéral (févrie • Le travailleur ée par l’état r) qui a déjà trouvé VaCaNCes un nouvel emplo une procédure i a-t-il droit à de reclassemen • Vacances jeunes t professionne RegLeMeNt l? (octobre) De tRaVaIL et vacances senior • Malade duran s (avril) • Comment t des vacances établir un règlem à l’étranger (avril) ent de travail • Le double ? (octobre) pécule de vacan ces (avril) COLOFON editeu Bld Anspach /4, 000 Bruxel r responsable: Yvette Mooten Mark Ceulem ans, Luc De Bauw,les Coordination: Mark Ceulem, Eve Diels, Karen ans Everaet, Wouter Collaborateurs: Nos services Morren. se tiennent à votre disposition informations: FED. Ho.Re.Ca pour Bruxelles a.s.b.l. tout renseignement relatif horeca@fedho recabruxelles .be / FED. Ho.Re. , T: 02 5 78 4 - F: 02 50 à ces F: 08 72 8 89 57 Ca T: 02 5 64 84 [email protected] / FED. Wallonie a.s.b.l., T: 08 72 7 - F: 02 5 89 Ho.Re. Ca Vlaanderen v.z.w.,8 88 54 - fed.vlaandere [email protected], 8 la Belgique sur le devant de la scène gastronomique internationale. Pour Matthieu Beudaert, cette mission constitue un retour aux sources. Il y a plusieurs années, cet historien (suite) Page 6 pour quoi faire? ➜ Eco-chèques: ➜ Conseils utiles Pages 7 et 8 publiés en 2009 Index des textes l’exposition. Le Flanders Menu pousse Horeca Echo est une publication réservée aux membres des FED. Ho.Re.Ca Bruxelles, Wallonie et Vlaanderen. de l’art de formation a connu un revirement professionnel qui l’a amené à se tourner définitivement vers sa passion : la cuisine. Son menu londonien regorge de grands classiques belges, présentés avec modernité. Il espère ainsi offrir une image vivante et dynamique de la Flandre à un public international. Le plateau-PC supplante le plateau-télé. Les Britanniques ne sont guère Chaises - tables - tabourets banquettes - fauteuils 900 modèles (bois -alu-rotin-métal) sur mesure - aussi recouvrement - anti-feu Showroom en Ardenne uniquement le LUNDI de 10h à16h (ou sur RdV) 24, Rue de Libin 6890 Smuid/Libin (E411 sorti n°24) réputés pour leur amour de la gastronomie. Par conséquent, ils aiment manger devant la télévision. Mais aujourd’hui, le plateau-télé semble faire place au plateau-PC. Une enquête révèle que près d’un quart de la population mange devant son ordinateur. Showroom à Gent 2000 m² Destelbergenstr. 28-34 9040 Gent (St-Amandsberg) ouvert du lundi au vendredi 9h-12h et 13h-17h. info & catalogue gratuit : 09/228.80.20 ou 061/61.43.10 Unilever met le paquet pour développer le marché out of home Belge Unilever lance une nouvelle stratégie commerciale ambitieuse pour le out of home Le 1er avril, Unilever lance sa nouvelle stratégie commerciale et ambitieuse sur le marché out of home du BeLux (horeca et impulse). Avec une nouvelle équipe de vente renforcée, d’un portefeuille de produits plus large et de bons plans, l’ambition est très claire: faire croître d’avantage le chiffre d’affaires de leurs clients. Le portefeuille de produits out of home d’Unilever offre l’occasion aux clients de faire tourner à fond leur commerce en proposant différentes marques solides et innovantes comme Lipton Ice Tea, BiFi, Zwan, Cup a Soup, OLA, Ben & Jerry’s,… avec lesquelles les femmes se sentent plus pistes cyclables fréquentés, pourraient aussi dé- Comme vous le voyez, Unilever peut créer pour proches est de plus en plus évident. cider de passer à l’action durant la saison des l’exploitant une valeur ajoutée supplémentaire glaces avec les glaces OLA qu’on achète sponta- sur de nombreuses catégories de produits dif- Enfin, il y a la demande pour le développement nément (Magnum, Cornetto, Calippo,…). Les férents qui connaissent une croissance. Nous d’un ‘commerce de proximité’, qui continue de glaces étant un véritable produit impuls et un voulons dès lors nous profiler comme un parte- s’intensifier. Le consommateur d’aujourd’hui s’at- congélateur OLA bien placé et visible, rappor- naire quelque peu différent, mais aussi et sur- tend à pouvoir consommer à tout moment, de teront - c’est garanti - un chiffre d’affaires sup- tout comme un partenaire à part entière dans façon plus rapide, plus facile et plus efficace. plémentaire. Et le fait que cela exige beaucoup le marché de l’horeca. La force de nos marques, moins de travail et aille nettement plus vite que le soutien adéquat et le talent de nos collabora- Pouvez-vous nous résumer un peu la nou- de préparer des coupes pour enfants est aussi teurs en sont garants. velle stratégie de vente d’Unilever pour le bon à prendre. Souvent, les exploitants n’y pen- canal out of home? sent tout simplement pas. sente la gamme complète de produits out of Les clients out of home qui voient défiler chez représentant home d’Unilever, tant dans le secteur de l’horeca eux beaucoup de jeunes pourraient certaine- Lipton Ice Tea, OLA, Ben & Jerry’s, Cup a que chez les clients impuls. ment aussi surfer sur la vague de popularité sans Soup, BiFi, que pour Zwan? précédent de la marque Ben & Jerry’s et ainsi Exact. Nos collaborateurs sont responsables réaliser un bénéfice pur supplémentaire. de toute la gamme et offrent un soutien sur En intégrant tous nos produits dans une ap- En misant sur un plus grand nombre de catégories de produits divers (Ice Tea, glaces, soupes, snacks de viande, …), l’exploitant pourra répondre aux attentes et demandes changeantes de son client. Une stratégie de différenciation des produits bien ouvre la porte à une croissance supplémentaire du chiffre d’affaires sur des produits auxquels on n’avait peutêtre pas directement pensé… Un exploitant pourra donc s’adresser à un Depuis le 1 avril, notre équipe de vente préer proche commerciale unique, nous sommes d’Unilever aussi bien pour tous nos produits. Nous sommes convaincus convaincus de pouvoir, en tant que partenaire, Notre glace à la boule Carte d’Or – que nous re- que notre portefeuille offrira à nos clients une représenter une belle valeur ajoutée pour nos lançons cette année avec pas moins de 16 goûts occasion de répondre à la demande et aux at- clients. Notre assortiment horeca offre, certaine- différents – doit quant à elle absolument figu- tentes de leur client, qui s’accompagnera d’une ment aussi avec le lancement du produit Knorr rer sur la carte des desserts: c’est une marque croissance du chiffre d’affaires sur des produits Cup a Soup, des chances de croissance supplé- de qualité, forte et connue. D’avantage mise en auxquels on n’avait peut-être pas directement mentaire pour l’exploitant. évidence dans le commerce ou sur la carte, et pensé…. de façon appropriée, Carte d’Or séduira sans Comment les produits Unilever peuvent-ils conteste le consommateur. générer plus de croissance? Eh bien, avec Lipton Ice Tea, nous avons un Dans les établissements où l’on ne sert pas de Quelles tendances voyez-vous gagnant absolu dans l’équipe. 2010 a été une repas, BiFi et Cup a Soup constitueront quant sur le marché out of home? très bonne année au cours de laquelle la marque à eux des snacks salés parfaits. Le BiFi Cigare En résumé, je distingue trois grandes tendances a connu une forte croissance en termes de vo- est un véritable classique de l’horeca et indis- sociales qui ont (ou auront) un impact sur le lume. Et cette année promet aussi d’être un suc- pensable dans la gamme de tout café qui se modèle d’activité commerciale actuel et futur cès grâce au lancement du Lipton Ice Tea Zero respecte. Mais les innovations plus récentes de de l’exploitant. Tout d’abord, et c’est un fait in- Sugar et à différentes promotions d’envergure BiFi valent aussi la peine d’être essayées dans déniable, le consommateur recherche encore et autres actions de visibilité à l’attention de le commerce. plus et de façon plus active des produits plus l’horeca. Lipton Ice Tea Green enregistre quant sains. Les producteurs, mais aussi les exploi- à lui des scores particulièrement bons auprès Cup a Soup offre pour sa part au client une vraie tants eux-mêmes, devront gérer d’une manière des femmes et constitue un complément parfait soupe avec beaucoup moins de sel. Une qualité plus créative ce changement dans les goûts des et authentique à la gamme des thés glacés. grâce à laquelle la marque répond parfaitement Explications de Sven Stuer à la tendance à vouloir des produits plus sains. Il consommateurs. Dans le prolongement de cette tendance, le besoin d’avoir une gamme de pro- Les clients qui ont un terrain de jeu ou dont le suffira avec ça d’avoir le bon matériel publicitaire duits plus adaptés aux femmes et des marques commerce borde des circuits pédestres ou des horeca et la vente de Cup a Soup sera assurée. Sales Director Unilever Out of Home ➜ I P.7 ➜ I CUISINER AVEC DES PRODUITS REGIONAUX I « Le terroir, c’est l’avenir » Fabian Deckers : « Le principal problème des producteurs régionaux, c’est la distribution. Cet aspect doit faire l’objet d’améliorations pour l’avenir. » © Michael De Lausnay Ho.Re.Ca Journal sillonne le pays en quête de produits régionaux et de plats du terroir. Fort heureusement, ils figurent encore au menu de nombreux restaurants ou y réapparaissent. Chez « Improvisio », à Louvain, le Blanc Bleu Belge est roi. Saviez-vous que Louvain est la capitale mondiale de la banane ? Mieux encore, elle y a reçu le statut de produit régional. C’est l’œuvre de l’université de Louvain qui, avec pas moins de 1.245 variétés, possède la culture de bananes la plus complète au monde. Rony Swennen, professeur de biotechnique des plantes, a mis au point avec « Improvisio » la liqueur de bananes Musa Lova, qui a trouvé sa place sur la liste des produits régionaux. Mais la région recèle de produits plus intéressants encore. Par exemple, le BBB (Blanc Bleu Belge), de la boucherie fermière Ten Halve, à Herent. La brasserie-restaurant « Improvisio », temple des plats du terroir brabançon, ne jure que par la viande de bœuf de cet établissement. Le résultat est particulièrement délectable. Le doute n’est plus permis : une vache n’est pas l’autre. Nous avons interrogé le chef Wannes Ickx (aucun lien de parenté avec l’autre) et Fabian Deckers, l’exploitant d’« Improvisio », aménagé dans un vieux cloître. Le visage pieux des religieuses d’autrefois a été remplacé par une Kate Moss grandeur nature qui nous toise de son regard sensuel. Racontez-nous d’abord comment vous avez découvert cet endroit si fantastique ? Fabian Deckers : « Un coup de chance. Il y a environ huit ans, je suis passé par ici et j’ai vu un panneau disant : “ Cherche : exploitant pour la cafétéria du Cultuurcentrum ”. Je suis allé échanger quelques mots, j’ai jeté un coup d’œil et je suis immédiatement tombé amoureux de cet endroit. Nous avons finalement transformé la cafétéria en une brasserie-restaurant. Ce n’est que plus tard que j’ai découvert que ce bâtiment avait autrefois hébergé l’herboristerie et l’hôpital des Augustines. Il en reste des traces. La brasserie InBev possède ce bâtiment en emphytéose. C’est elle qui nous le loue. Les dernières Augustines ont déménagé dans une maison de repos, dans les années 1990. Il n’y a pas si longtemps, trois d’entre elles sont venues nous rendre visite. Elles ont dégusté une tarte aux pommes chaudes et manifestement, se sont beaucoup amusées. Vous êtes un restaurateur atypique. Comment avez-vous atterri dans l’horeca ? FD : « Un coup du hasard, encore une fois. Je suis infirmier de formation et les circonstances m’ont conduit derrière le comptoir du Fakbar. Après avoir passé plusieurs années dans ce café estudiantin, je souhaitais respirer un peu d’air frais, et mes pas m’ont porté vers cette vieille pharmaciehôpital. Pour y nourrir les affamés, abreuver les assoiffés et apaiser leurs souffrances. C’est l’endroit qu’il me fallait (rire). » Votre restaurant est placé sous le signe du terroir. Wannes Ickx : « Nous nous efforçons d’employer des produits régionaux et de respecter les saisons. Cela n’est pas toujours facile, car Louvain n’est pas réputée pour son terroir. Mais en cherchant un peu, on peut dénicher ici une mine de produits fascinants. Notre viande de bœuf, par exemple, provient de la boucherie fermière « Ten Halve » de Herent et notre viande de porc nous est fournie par la fameuse boucherie Vangramberen, à Boutersem. Nous travaillons souvent avec des légumes oubliés, comme le panais, le chourave ou la saladelle. Ils nous viennent du centre social « De Wikke », qui développe des activités fermières. J’utilise beaucoup de chou dans ma cuisine, toujours avec de la moutarde de Tirlemont ou de Lubbeek. Le miel et la crème glacée sont produits à Louvain selon une méthode artisanale. Quant à notre liqueur maison, elle est préparée à base de bananes louvanistes selon une recette de notre cru. » Vous ne jurez que par le Blanc Bleu Belge. La viande de bœuf estelle la marque de fabrique de ce restaurant ? WI : « Il est vrai que nous sommes surtout connus pour cela. Nous achetons une bonne cuisse entière, sans la découper au préalable. Lorsque nous commandons une pièce de viande, nous découpons toujours la portion dont nous avons besoin. Les viandes sont totalement différentes les unes des autres. Leur qualité varie fortement selon la résistance au stress que possède l’animal. Cela peut dépendre des pâturages, mais aussi du patrimoine génétique des bêtes. Le Blanc Bleu Belge est l’une des races les moins stressées. Notre spécialité est le steak accompagné de frites coupées à la main et d’une béarnaise artisanale. Le steak minute que nous servons à midi rencontre aussi un grand succès. Il s’agit de fines tranches de viande cuites à la poêle pendant une minute tout au plus et servies avec une vinaigrette chaude et des échalotes confites. Notre tartare est émincé à la main et servi au naturel, avec de l’huile d’olive, de la fleur de sel et du poivre du moulin. » D’où vous vient cet intérêt pour les produits du terroir ? FD : « Nous sommes convaincus que les produits du terroir représentent l’avenir de la gastronomie. L’empreinte écologique va jouer un rôle de plus en plus crucial. Notre carte est limitée, nous n’employons aucun surgelé. Nous sommes fiers de nos produits et nous nous efforçons de transmettre cette fierté à notre clientèle. C’est pourquoi nous formons les membres de notre personnel avec soin. Ils doivent connaître ce qu’ils servent et être capables de transmettre ces informations d’une façon appétissante. » WI : « Nous ne sommes que deux en cuisine et nous pouvons servir 68 couverts. Tout est affaire de choix. Notre cuisine reste assez classique, avec une série limitée de plats, mais elle offre un bel éventail de produits brabançons. Avec « Elsen », à Louvain, nous possédons l’une des plus belles fromageries du pays, où les fromages sont encore mûris et affinés de manière artisanale. Pour tout vous dire, nous proposons une délicieuse gamme de fromages du terroir, directement sur le chariot. Vous ne trouverez ça nulle part ailleurs. Les gens apprécient ce genre de choses, ils posent des questions et expérimentent de nouvelles saveurs. » Pourtant, tout n’est pas si rose. Quels obstacles rencontrez-vous ? FD : « Il faut pouvoir trouver ces produits régionaux. Le principal problème des producteurs, c’est la distribution. Cet aspect doit faire l’objet d’améliorations pour l’avenir. L’ISPC met déjà tout en œuvre pour organiser la distribution dans certaines régions, en Wallonie par exemple. Voilà encore une mission pour l’asbl « Streekproducten ». Nous allons souvent chercher les produits à la ferme, mais cela exige du temps et de l’argent. Nous le faisons malgré tout, parce que nous aimons cela. » WI : « Si une journée comptait 48 heures, je travaillerais dans ma propre ferme et j’élèverais mes propres animaux ! » Improvisio Brusselsestraat 63 3000 Louvain tél. 016/20 76 46 www.brasserieimprovisio.be Henk Van Nieuwenhove Steak béarnaise avec frites et salade Ingrédients 200 g de steak BBB/pers. Saus ■ 2 jaunes d’œufs/pers. ■ 4 c. à s. de vinaigre à l’estragon ■ 2 c. à s. de vin blanc ■ Cerfeuil/estragon finement haché ■ Beurre de ferme Salade ■ Vinaigrette ■ Frites coupées à la main Wannes Ickx : « Nous proposons une délicieuse gamme de fromages du terroir, directement sur le chariot. Vous ne trouverez ça nulle part ailleurs. Les gens apprécient ce genre de choses, ils posent des questions et expérimentent de nouvelles saveurs. » © Michael De Lausnay préparation Faites cuire les frites fraîches dans la friteuse à 150°C jusqu’à ce qu’elles soient dorées. Salez et poivrez le steak et cuisez-le selon votre préférence, sur un grill chaud. Retirez du grill et laissez reposer sous une feuille d’aluminium. Dressez la salade sur l’assiette. Préparez la béarnaise : battez les œufs, le vin et le vinaigre à l’estragon dans une petite casserole, mélangez à feu vif jusqu’à faire lier les œufs. Terminez par le beurre de ferme, que vous incorporerez à la sauce jusqu’à obtention d’un mélange homogène. Agrémentez d’herbes finement hachées et disposez tous ces ingrédients sur une assiette chaude. ➜ I P.8 ➜ I interview I « L’Europe et L’Hotrec ont besoin l’une de l’autre » L’Hotrec jouit-elle d’une visibilité suffisante ? « Elle peut encore grandement s’améliorer, puisque nous sommes la seule association officielle de ce secteur sur le sol européen, l’interlocuteur privilégié de l’Union. L’Hotrec et les fédérations nationales sont très importantes pour les PME. Les grandes chaînes hôtelières et de restauration ont des besoins et des représentants qui leur sont propres. Toutefois, les PME de moins de 50 employés doivent aussi être représentées auprès des instances compétentes. L’Hotrec et les fédérations horeca y pourvoient. Nous sommes la voix des PME. » « Et ce n’est pas tout : il nous faut analyser correctement les priorités de nos membres. Nous sommes les seuls habilités à leur faire connaître les décisions de l’Europe. Nous devons donc nous montrer vigilants afin d’analyser leurs besoins et de choisir les sujets sur lesquels communiquer. Les meilleures pratiques diffèrent d’un pays à l’autre. Nous devons échafauder plusieurs modèles pour nos membres. » Anna Torrès : « L’horeca traîne une image négative, celle d’un secteur épuisant et sujet à de nombreuses faillites. Nous devons rectifier cette idée, car l’horeca est avant tout un secteur social où il fait bon travailler. » © Michael De Lausnay L’Hotrec défend le secteur de l’hospitalité auprès des institutions européennes. Cette confédération est donc le porteparole des hôtels, des restaurants et des cafés du continent. C’est pourquoi ses bureaux sont situés à Bruxelles, au coeur de la Communauté européenne et plus précisément, dans les bâtiments des FED. Ho.Re.Ca Vlaanderen et Bruxelles. Depuis plus de six mois, l’avocate Anna Torrès, nouvelle secrétaire générale de l’Hotrec, fait souffler un vent de fraîcheur dans les couloirs de l’organisation. Concrètement, quelle est la mission de l’Hotrec ? « Nous agissons essentiellement aux niveaux législatif et politique. Nous assurons le suivi de toutes les lois et de tous les arrêtés politiques pouvant avoir un impact sur le secteur horeca. Notre organisation regroupe des fédérations nationales et régionales qui défendent le secteur dans leur pays. Par conséquent, nous entretenons des contacts suivis avec les FED. Ho.Re.Ca Vlaanderen, Bruxelles et Wallonie. » Avez-vous l’expérience du secteur horeca ? « Oui et non. Je suis avocate et j’ai travaillé à la Communauté pendant quatorze ans, dans le domaine de la politique européenne. Mais je suis née en Espagne, dans la région touristique des Baléares. J’ai donc grandi au beau milieu du secteur du tourisme. Presque toute ma famille y est active, ou travaille dans l’horeca. En résumé, j’ai des affinités avec ce secteur, que je connais parfaitement. » « L’horeca est un secteur fascinant et aux multiples facettes. Mon travail ne s’en trouve pas allégé, mais enrichi » Comment avez-vous atterri à l’Hotrec ? « Mon expérience précoce du tourisme et ma carrière d’avocate à l’Union européenne ont évidemment joué en ma faveur. Cependant, à la Commission, je n’ai pas été confrontée directement à l’horeca, mais plutôt à l’industrie. L’horeca est un secteur fascinant et aux multiples facettes. Mon travail ne s’en trouve pas allégé, mais enrichi. » Quelles réformes avez-vous l’intention d’entreprendre ? « Les nouveaux venus apportent toujours de nouvelles idées. Après avoir travaillé pour d’autres secteurs, je parviens à observer l’horeca avec une certaine distance. Je tiens à privilégier la communication, tant interne qu’externe. Nos membres doivent être correctement informés de l’avancement de notre travail et de la législation européenne qui touche leurs pays respectifs. En outre, nous devons entretenir des échanges avec les institutions européennes et les autres acteurs du secteur. L’horeca traîne une image négative, celle d’un secteur épuisant et sujet à de nombreuses faillites. Nous devons rectifier cette idée car l’horeca est avant tout un secteur social où il fait bon travailler. » Quelle est l’importance du secteur horeca pour l’Europe ? « Il est vital. La population en est rarement consciente. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’industrie du tourisme est la 3e du continent : elle génère plus de 5 % du PIB européen. Ajoutez-y les secteurs apparentés, comme les compagnies aériennes, le transport, etc. L’Europe est la 1re destination touristique au monde. » L’Europe dispose-t-elle d’une grande marge de manœuvre dans le domaine du tourisme et de l’horeca ? « Jusqu’à présent, l’Union n’exerçait qu’un pouvoir de décision très limité sur le secteur du tourisme, qui relevait principalement des régions. La situation a changé. Il y a un an, l’Europe s’est vu confier une nouvelle compétence grâce au Traité de Lisbonne. Sa politique touristique est à présent bien réelle. » Vous arrivez donc au bon moment. « En effet, d’où l’importance du rôle de l’Hotrec. Désormais, nous pouvons soumettre plus de propositions aux instances européennes, dans l’intérêt du secteur. En outre, l’Europe a besoin de nous, car sa compétence en matière de tourisme est très récente. Nous avons besoin l’un de l’autre. » Elavon se fera un plaisir de vous assister face à un environnement bancaire en constante évolution, grâce à ses solutions fiables et sécurisées. • Acceptation des cartes crédit/débit pour Visa, MasterCard, Diners Club/Discover Card, Maestro International, Maestro Domestic Belgium et V-Pay • Terminaux de paiement avec une solution Chip & PIN • E-commerce • Conversion dynamique de monnaies (DCC) • Paiement multi-devises • Présence mondiale • Affichage de rapports en ligne gratuit • Service de clientèle professionnel Katia Belloy Ho.Re.Ca. Journal vous informe des questions européennes. L’Hotrec vous écrira régulièrement quelques lignes sur les priorités de l’agenda européen. Vous connaîtrez ainsi les tendances qui agitent l’Europe et l’ampleur de leur impact sur votre établissement horeca. Pour mieux nous connaître, visitez notre site www.elavon.be ➜ I P.9 ➜ I themE I ➜ I divers I La « black box » du système de caisse : toujours un mystère Le 45e salon Horecatel a attiré près de 35.000 visiteurs Si vous vous êtes renseigné l’an dernier sur les systèmes de caisse, vous avez certainement eu vent de la « black box ». Dans quelque temps, tous les établissements horeca qui servent régulièrement des repas devront équiper leur système de ce module de contrôle. L’achat d’une caisse enregistreuse est déjà obligatoire pour les nouveaux établissements, mais les spécifications techniques en la matière font encore l’objet de discussions au gouvernement. Peu d’informations avaient filtré au moment de la publication des A.R. sur les caisses enregistreuses, fin 2009. Il était question d’une caisse enregistreuse pourvue d’un module de contrôle (« black box »), mais aucune spécification définitive sur le sujet n’a été communiquée pour l’instant. Les Arrêtés Ministériels pris en exécution de ces A.R. sont encore en chantier. Une fois ces spécifications rendues publiques, les développeurs de systèmes de caisse pourront procéder aux adaptations nécessaires. Aujourd’hui, les établissements horeca qui investissent dans un système de caisse enregistreuse doivent tenir compte des possibilités techniques qui s’offrent à eux pour y incorporer un module de contrôle. Si le logiciel du système de caisse est incompatible avec ce dispositif, il convient d’acquérir dès que possible un nouveau système informatique Nombreuses options Un système de caisse offre de nombreuses possibilités : scission de comptes, transfert de tables, clôture vers les comptes-clients et transmission de messages à la cuisine. Une caisse correctement adaptée aux besoins de l’établissement facilite le service, empêche d’oublier des consommations, assure le contrôle du personnel (pointage, transactions financières, ventes et cibles), offre un répondant aux normes les plus récentes. Cela permettra d’adapter beaucoup plus rapidement le module au logiciel. Les producteurs s’attendent à être débordés par la sortie de la future « black box ». Aujourd’hui, les établissements horeca qui investissent dans un système de caisse enregistreuse doivent tenir compte des possibilités techniques qui s’offrent à eux pour y incorporer un module de contrôle d’ici le 1 er janvier 2013. La disponibilité, le coût et les canaux de distribution du module de contrôle fiscal soulèvent encore beaucoup de questions auprès des producteurs. Les mesures à appliquer en cas de défectuosité de la black box sont tout aussi vagues et il est impossible de savoir si un seul module peut suffire à contrôler un réseau entier de caisses. Lore D’hont Les starters (établissements ayant démarré leur activité après le 1er janvier 2010) devront se procurer un système de caisse enregistreuse dès que le module de contrôle sera disponible. Les établissements moins récents doivent disposer d’un système de caisse enregistreuse Le 45e salon Horecatel a attiré près de 35.000 visiteurs en 5 jours au WEX de Marche-en-Famenne. Une caisse enregistreuse doit répondre à certains critères: - Les données introduites ne peuvent subir aucune adaptation et doivent être conservées ; - Les opérations non commerciales (ex : formation) doivent être enregistrées également ; - La caisse doit être équipée d’un module de contrôle, la « black box ». Le SPF Finances est libre de procéder à des contrôles. Le module de contrôle appose une signature numérique sur la souche TVA ; - La souche TVA doit contenir un minimum d’informations ; - Un rapport financier doit être rédigé quotidiennement ; - Toute simulation doit être enregistrée. aperçu fidèle de l’état des ventes (au niveau des finances et des produits) en fin de journée, enregistre les clients et les programmes de fidélité. En outre, elle se développe en même temps que l’établissement. Pour les chaînes de restauration principalement, la priorité doit être accordée à la consolidation des données encodées dans la caisse et à la gestion centralisée des différentes implantations. Chaque caisse dispose actuellement d’un module de back-office, qui permet de dresser des comptes rendus (entre autres) en configurant une application informatique. Gestion des stocks La gestion des stocks est une option très sollicitée. Toutefois, elle prend du temps. La comptabilisation des stocks s’effectue sur base des ventes réalisées mais les livraisons doivent être encodées dans le logiciel. Des systèmes simplifiés de gestion des stocks sont prévus dans l’applicationcaisse. Les établissements dont Ce salon réservé au professionnel du secteur horeca a connu une légère baisse de fréquentation par rapport à 2010 mais qui s’explique, entre autres, selon l’organisation, par l’instauration d’un système de filtrage beaucoup plus strict au niveau des entrées, afin de limiter le nombre de visiteurs nonprofessionnels. En vue de la prochaine édition, le WEX a a également annoncé, en marge de l’édition 2011 d’Horecatel, que le complexe d’exposition l’organisation est plus complexe trouveront également un logiciel spécialisé d’achat et de gestion des stocks, susceptible de répondre à leurs attentes. Les systèmes de fidélité ont aussi le vent en poupe. De nombreux établissements horeca souhaitent répertorier leurs clients et leurs habitudes de consommation, afin de les encourager à consommer plus. Autre tendance : la miniaturisation des systèmes de caisse. Les clefs de Dallas, permettant à tout membre du personnel de transmettre ses propres marchois allait être agrandi avec un 6e palais. Ce nouveau hall d’une surface de 3.500 m2, et dont le coût de construction est estimé à 2 millions d’euros, devrait être opérationnel au début 2012. La prochaine édition du salon des professionnels de l’horeca, grâce à ce 6e palais, sera complétéé par un événement baptisé « WexProChef ». Ce nouveau rendez-vous sera réservé aux professionnels de la gastronomie, avec la présence des plus grands chefs belges mais aussi d’invités venus de l’étranger. L’invité d’honneur sera la France. commandes, sont fréquemment demandées, elles aussi. Une idée innovante pour l’avenir consisterait à laisser le client passer lui-même sa commande. Cette solution, bien dans l’air du temps, offre à l’établissement un moyen de se distinguer et par la même occasion, de réduire ses frais de personnel. Les écrans tactiles, tous conviviaux et visuellement attirants, sont particulièrement appréciés. En ce qui concerne l’instauration du titrerepas électronique, les établissements horeca devront conclure des contrats ➜ I P.10 ➜ I theme I HorecaTouch avec Sodexho et Edenred (auparavant Accor), afin d’activer ces titresrepas en tant que nouveau mode de paiement aux caisses et aux terminaux de paiement sans fil. Intégration L’intégration de la comptabilité peut s’effectuer de différentes manières. Dans un hôtel, les données commerciales sont envoyées au logiciel de gestion hôtelière avant d’être transmises à la comptabilité. Des informations telles que les ventes d’articles ou les transactions financières peuvent également être exportées à partir de la caisse, puis lues par la comptabilité. Le logiciel de gestion des stocks parcourt les factures des fournisseurs à l’aune des notes de livraison, pour ensuite les transmettre à la comptabilité. L’imprimante incorporée au système de caisse doit être fiable et capable de produire rapidement un exemplaire correct de la commande encodée. Son papier doit pouvoir être remplacé rapidement. Une autre solution consiste à répartir les commandes entre plusieurs imprimantes (au bar, au service des plats froids et à celui des plats chauds, etc). Un écran spécial assure la consolidation des commandes, recueille les plaintes si l’une d’elles se fait attendre, et peut dresser des comptes rendus de gestion (sur les temps de préparation, entre autres). Enfin, l’établissement peut s’équiper d’une imprimante à deux rouleaux, le deuxième servant de pièce justificative lors des contrôles fiscaux. Les caisses peuvent également être reliées à des terminaux de paiement (ex : ATOS, CCV, SIXCards/3C, etc.), mais un système de paiement en circuit fermé propre à l’établissement ou l’usage de cartes de membre ne sont pas exclus. Aujourd‛hui prêt pour demain Service 7/7 - 24/24 région - Bruges - Ypres - Bruxelles Lore D’hont Un partenaire fiable Expertise depuis 1988 Spécialisé dans l’HORECA et la restauration P R ET P OUR L’AVEN IR Solutions pour restauration avec service à table, rapide, terrasse, bar, take away… Intégration avec gestion des stocks, fidélisation, paiements, logiciel hôtelier… Rapportage et gestion centralisés Système de base à un prix abordable !!! Kortrijkstraat 207 8930 Menen Tél. 056 51 81 12 Laarstraat 35 3190 Boortmeerbeek Tél. 016 60 70 20 www.vanhessen.be [email protected] HorecaTouch bvba Meerlaan 6 8620 Zottegem [email protected] T. 09 360 99 44 F. 09 360 99 46 À la carte. UNE AFFAIRE QUI MARCHE. AVEC ATOS WORLDLINE Nos suggestions ? 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En effet, « la créaffectivité » sera le fil rouge de tous les projets qui baliseront le chemin vers 2015. « Elle consiste à unir les notions de création, de créativité, au sens le plus innovant du terme, et celles d’affectivité, de solidarité, de participation citoyenne » explique-ton au sein de l’équipe organisatrice. Valoriser les restaurants Parmi les nombreux projets, nous retiendrons tout particulièrement celui touchant les établissements de bouche dont regorge la noble région. C’est ainsi qu’est né « Mons a du goût » et, dans la foulée, un guide reprenant vingt-cinq établissements – jusqu’à présent – ayant accepté de répondre à l’appel lancé par Dany Van Craen, membre du comité Mons 2015. « 2015 sert à la fois de prétexte et de moteur dans le cadre de ce projet. Notre volonté est de valoriser le plus grand nombre de restaurants de la région, de leur faire signer une charte qui les engage à respecter une certaine ligne de conduite axée principalement sur le bon accueil, la volonté de créer un menu 2015 ou de marquer le coup à leur manière dans le cadre de cette année événement. En pratique, des macarons à l’effigie de la capitale culturelle seront distribués aux restaurateurs, comme une sorte de label”. En outre, des pastilles du même acabit serviront aussi au visiteur muni du guide à l’instar d’une carte de fidélité qu’il pourra présenter au restaurateur participant. Plus de 60 établissements montois mais aussi du nord de la France toute proche, ont été contactés. A l’heure actuelle, 25 d’entre eux ont répondu par l’affirmative et ont ainsi pu être mis en avant dans le guide « Mons 2015 », version 2011 disponible principalement en région montoise. « Les restaurants se sont engagés à utiliser la charte graphique Mons 2015 pour la mise en page de leurs menus, sets de table, courriers, etc. » Ambassadeurs de leur région Les restaurateurs labellisés « Mons 2015 » s’engagent donc à afficher visiblement le macaron Mons 2015 sur leur établissement. « Ils se sont aussi engagés à utiliser la charte graphique Mons 2015 pour la mise en page de leurs menus, sets de table, courriers, etc, à promouvoir les producteurs locaux et à utiliser des produits de terroir”. Mais aussi à donner à leur clientèle une information complète sur la préparation de l’année culturelle 2015. En un mot comme en cent, à se comporter en véritable ambassadeur de leur région. La motivation des restaurateurs participants est identique et unanime : « C’est important et très bien pour Mons d’être Capitale européenne durant un an. Il était logique d’y participer. Cela fera du bien à la région et permettra de la faire connaître dans sa globalité. De plus, ce type de dynamique mis en place en faveur de l’Horeca est sympathique. On a vraiment l’impression de participer à quelque chose d’important, de grand ». Des menus trilingues Un autre projet se trame également dans les coulisses de la Ville. Là encore, 2015 sert de prétexte mobilisateur afin de tenter de réaliser un projet d’envergure espéré depuis longtemps : la traduction des cartes et menus des établissements de bouche. « Nous y pensons depuis longtemps, bien avant que Mons ne soit retenue comme Capitale européenne de la Culture. Le dossier est sur la table et devrait voir le jour dans les mois à venir, bien avant 2015 », nous explique-t-on au cabinet de l’échevin en charge, entre autres, du Tourisme, et porteur du projet Nicolas Martin. « Il est issu d’une réflexion globale. La proximité du SHAPE (Quartier général de l’Alliance Atlantique) et de ses nombreux employés est intéressante et importante à plus d’un titre et nous a incité à mettre en place une valorisation des infrastructures à vocation culturelle, touristique et gastronomique ». Pour l’heure donc, il s’agit bien de faire en sorte que les cartes et menus des maisons de bouche soient traduits en anglais et en néerlandais. De quelle manière ? La Ville ne dit mot, le projet semble en cours de réalisation. « La mise en place du projet n’est pas encore complètement définie », confie-t-on. Cependant, cette démarche proactive en faveur d’une clientèle potentielle bel et bien présente ne peut être qu’encouragée et ce, bien au-delà des frontières du bassin montois et de l’échéance bénéfique que représente 2015. Soutenir le dynamisme En Province de Liège aussi, on songe à soutenir le dynamisme du secteur. Là encore, l’éventualité que Maastricht soit choisie comme capitale culturelle en 2017 sert de levier aux forces vives liégeoises, qui voient en la proximité de la cité hollandaise une vague à succès sur laquelle surfer le temps venu. Cependant, à Liège, le dossier semble davantage au point mort, du moins pour l’instant. Nul doute que l’expérience, l’exemple et le dynamisme de Mons 2015 lui servira de levier. Régine Kerzmann « Mons 2015 », le guide On y retrouve 25 restaurateurs présentés sur une page avec photo et description de leur menu 2015 mais aussi le résumé de la charte qu’ils se sont engagés à respecter. De plus, dans chaque guide, le client trouvera une carte de fidélité lui permettant de découvrir les tables de chaque établissement « ambassadeur ». La carte de fidélité offre aux mille premiers envois, après 8 étapes à travers les adresses du guide, un dîner-spectacle. Histoire d’encourager la découverte des tables et de la vie culturelle d’une région riche à plus d’un titre. Demandez le guide via [email protected]. Matériel professionnel pour l’haute cuisine by sale d’exposition & des conseilles w w w. c h e f u t i l i t i e s . b e ‘t Hoge 98 - Courtrai - Tel 056/203.209 - [email protected] ouvert: lun-ven 9h à 18h30, samedi à 18h ZERO sugar LIPTON ICE TEA. DRINK POSITIVE E.R.-V.U.: S.A. Unilever Belgium N.V., Bld de l'Humanité 292 Humaniteitslaan, B-1190 Brussels,RPM/RPR 0438.390.312 - A2944 - 11-0281 100% LIPTON ICE TEA ➜ I P.15 ➜ I Divers I Publireportage Les croquettes aux crevettes: c’est ‘simple comme bonjour’ bonne cuillère de vraies crevettes grises de notre Mer du Nord. Vossenberg à Hooglede, lui a offert une turbine à glace en cadeau. Caractéristiques d’une bonne croquette aux crevettes: Avoir une pâte qui, avant que les crevettes épluchées ne soient ajoutées, goûte les crevettes. 1) La farce doit, après la cuisson, être très onctueuse. 2) Contenir beaucoup de crevettes. 3) Avoir une croûte subtile, tendre, fine et croquante. 4) La croûte, cuite dans une bonne huile, ne doit pas trop brunir. Craignant que la crème glacée ne se vendrait qu’en été, il a en même temps commencé la production de croquettes au fromage et aux crevettes. Et jamais il n’aurait pu penser que ces croquettes allaient devenir le plus important produit de l’entreprise. Mestdagh appartient maintenant à sa fille Hilde et son gendre, Marc Gombert. Hilde est une ancienne élève de l’école hôtelière De Spijker à Hoogstraten et a par la suite suivi une formation en pâtisserie chez Lucas à Knokke. Marc, ingénieur industriel, a quant à lui de nombreuses années d’expérience dans de grandes entreprises alimentaires. Quelques conseils Ceux qui mettent les croquettes au frigo sans les couvrir, auront des croquettes foncées du fait de l’humidité. Pour éviter cela, mieux vaut d’abord les rouler dans un peu de chapelure. Les grosses croquettes congelées doivent cuire trop longtemps et brunissent elles aussi évidemment trop. Mestdagh, à Furnes, connaît les règles de base pour avoir une croquette aux crevettes parfaite. On y trouve même beaucoup plus de crevettes que dans la plupart des croquettes vendues dans le commerce. Les entreprises alimentaires qui travaillent encore de manière tout à fait artisanale, tout en répondant quand même aux normes les plus récentes en matière d’hygiène, de qualité et de production sont des exceptions. L’une de ces perles rares est Mestdagh, producteur de crème glacée, de pâtisserie, de croquettes aux crevettes et au fromage, et de plats cuisinés. Le nouveau complexe d’entreprises dans le parc industriel de Furnes est la preuve qu’une production artisanale peut aussi se faire de façon ultramoderne. ‘Simple comme bonjour’, voilà ce que disent ceux qui n’ont jamais, ou rarement, fait de croquettes aux crevettes. Or, préparer des croquettes aux crevettes est un travail très minutieux et très intensif. À l’école hôtelière Ter Duinen à Coxyde, ils peuvent en témoigner. La croquette aux crevettes parfaite qui ne finit pas par éclater, est rare. Quand elle n’est pas beaucoup trop ferme, et donc moins savoureuse. Les croquettes aux crevettes, telles qu’elles sont présentées sur votre assiette, dressées en couronne avec un peu de persil et une demirondelle de citron, semblent être un plat facile. Mais ne vous y méprennez pas, cette apparence de simplicité est très trompeuse. Faire une bonne croquette aux crevettes exige pas mal de savoir-faire et bien entendu une Quelques mots à propos de Mestdagh C’est en 1964 que le père Mestdagh a ouvert avec son épouse l’HôtelRestaurant-paquebot La Péniche à Oostdunkerque. En 1971, à la demande du célèbre Abbé Notredaeme, il est allé donner cours de cuisine à l’école hôtelière Ter Duinen à Coxyde, dont il est luimême un ancien élève. Mais un rêve de jeunesse continuait toutefois de le titiller et c’est ainsi qu’en 1979, il s’est lancé dans la fabrication de crème glacée naturelle. Luc Vandendries, propriétaire de l’ancien restaurant Jan Turpin à Nieuport, de l’actuel restaurant Normandie à Coxyde et des Salons Les produits les plus purs Il est évident que le démarrage a été lent. Tout se faisait à la main, mais à l’époque déjà, on utilisait les produits les plus purs (bouillon de crevettes, œufs, crème, aromates et crevettes fraîchement épluchées). Vu que les crevettes doivent obligatoirement contenir un agent conservateur, les croquettes aux crevettes sont le seul produit avec des additifs. En 1982, les croquettes aux crevettes, qui contenaient alors 33% de crevettes, étaient déjà mises en forme et panées par des machines. Mais hélas, elles avaient une forme très géométrique. 3 personnes travaillaient à paner 22. 000 croquettes par jour. En 1988, on a trouvé une machine capable de leur donner une forme artisanale. Mais avec celle-ci, Mestdagh ne pouvait encore en paner que 13 000 par jour. Du moment que le produit était bon. Un problème plus important était le prix des crevettes, qui avait alors augmenté jusqu’à même atteindre plus de 50 euros/kg. Mestdagh a toutefois continué à mettre autant de crevettes. Après cette période chère, Mestdagh a compris que le client était prêt à dépenser un peu plus pour avoir un meilleur produit. À partir de ce moment-là, on est passé à 40% de crevettes. En 2006, Mestdagh s’est installé dans un nouveau bâtiment, plus spacieux. On a lourdement investi dans une nouvelle ligne de croquettes. Aujourd’hui, on pane 34 000 croquettes par jour. Ce qui fait que pour une telle qualité, les prix sont très avantageux. Les croquettes aux crevettes, mais aussi les croquettes au fromage et celles de pommes de terre, ont beaucoup de succès. Les croquettes au fromage, qui ont aussi une forme artisanale irrégulière, sont joliment allongées et sont très onctueuses. Les croquettes de pommes de terre sont petites et marrantes, mais surtout, du fait de la grande quantité de beurre ajoutée, elles fondent dans la bouche. Envie de goûter? Demandez un échantillon sans engagement à: Mestdagh à Furnes, tél. 058/280090 Mestdagh à Kampenhout, tél. 016/650444 ➜ www.mestdagh-artisan.be Publireportage Le monde du vending est en ébullition Anvers ouvre ses portes lors du salon Vending Benelux organisé par le magazine Vending News du 19 au 20 mai. Les temps changent. Notre façon de consommer aussi. Les réunions interminables, les dossiers qui s’accumulent, nos horaires qui ne correspondent plus réellement à ceux de la distribution classique… Les raisons sont nombreuses qui expliquent la prolifération des distributeurs automatiques, tant dans nos entreprises que dans nos quartiers où des solutions sont proposées dans la rue. Face à cette évolution, le magazine Vending News a entrepris d’organiser un salon qui réunira une grande partie des acteurs du vending au Benelux. A peine les invitations lancées, les 44 places disponibles étaient réservées, démontrant, si besoin était, le manque existant. Le salon permettra à de nombreuses marques actives sur le marché du Benelux de présenter leurs nouveautés et autres appareils de l’avenir. Résolument professionnel, ce salon intéressera très certainement les entreprises, utilisateurs du vending au quotidien. Il est donc l’endroit idéal pour découvrir un monde en pleine mutation et relayer son existence auprès d’un large public. Si vous souhaitez plus d’informations quant au Salon Vending Benelux d’Anvers, en savoir plus sur le magazine Vending News, merci de prendre contact avec Monsieur Pierre Dahdah au 02/468 55 43 ou par mail à l’adresse [email protected]. Si vous souhaitez une accréditation pour nous rendre visite lors du salon, merci d’envoyer votre demande à l’adresse [email protected]. ➜ I P.17 ➜ I reportage I Une bouchée d’histoire La culture belge des frites En Belgique, les exploitants de friteries souhaitent introduire un dossier de candidature auprès de La culture ne se trouve pas seulement dans les musées ou les opéras, mais aussi dans votre assiette. Face à la vague d’authenticité actuelle, force est de constater qu’un nombre croissant d’établissements horeca propose à leurs clients des classiques de la cuisine flamande. C’est donc un pan du patrimoine culinaire qui se retrouve au menu. « La culture alimentaire française ayant été élevée au rang de patrimoine mondial, il n’y a aucune raison pour que la nôtre n’affiche pas la même richesse », admet l’historien Peter Scholliers (VUB). Selon l’Unesco, la gastronomie est synonyme de culture. A la fin de l’année dernière, les experts de cette organisation ont décidé que le repas gastronomique traditionnel français et le cérémonial qui l’accompagne présentaient toutes les caractéristiques d’un patrimoine culturel immatériel. Ainsi, c’est la première fois que la gastronomie figure sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, à côté des lieux géographiques présentant une valeur universelle d’exception. Ils sont aujourd’hui plus de 700, du Taj Mahal en Inde à la vieille ville de Tombouctou au Mali, sans compter les merveilles naturelles comme la Grande Barrière de Corail australienne. La Belgique y est représentée par le centre historique de Bruges, entre autres. Patrimoine immatériel Toutefois, il existe depuis plusieurs années une liste du patrimoine culturel immatériel, visant à protéger les traditions et les pratiques du monde entier. Selon la fondation, ce patrimoine regroupe les « pratiques sociales coutumières destinées à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes. » Le dîner à la française est désormais considéré comme tel. En 2005, Mexico avait déjà effectué une tentative en ce sens auprès de l’Unesco, qui lui avait opposé son refus. L’idée de la candidature française pour la Liste du Patrimoine mondial est née en 2006 chez un groupe de gastronomes et de chefs, avant d’être annoncée par le Président Nicolas Sarkozy en 2008. L’Institut européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation de Tours a ensuite planché sur le dossier de candidature. Cette demande ne visait pas tant à protéger une cuisine qu’une habitude alimentaire et sociale : l’usage de bons produits, le dressage de la table et la convivialité des grands repas. Au sommet de la gastronomie Et la cuisine belge dans tout ça ? « Elle appartient aussi au patrimoine culinaire », estime le professeur Peter Scholliers (VUB), qui s’est penché sur notre culture alimentaire. « Une tomatecrevettes avec des crevettes de la Mer du Nord ? Vous ne trouverez pas ça ailleurs. En outre, nos traditions culinaires ont des racines aussi profondes que celles de la France, puisqu’elles remontent à la cour de Bruxelles et à celle de Malines. Dans les années 1960, le GaultMillau a comparé Bruxelles aux villes françaises en termes de gastronomie. Ce fut un honneur considérable puisque ces villes constituaient alors la référence en la matière. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de cuisine francobelge. » Entre-temps, la gastronomie française a quelque peu perdu de son éclat, d’après P. Scholliers. « Ceci alors que la cuisine belge a véritablement atteint les sommets ces dix dernières années. Par conséquent, certains chefs et établissements horeca français déplorent notre promotion. La gastronomie doit évoluer et la France redoute de voir sa créativité freinée par cette reconnaissance de la Belgique. Elle craint de se retrouver à la traîne. » l’Unesco afin que notre culture des frites soit reconnue comme patrimoine mondial. Ils espèrent ainsi endiguer le déclin de la baraque à frites traditionnelle dans l’image des rues belges. Mais il n’est pas du tout certain que notre culture des frites soit un jour déclarée patrimoine mondial, au même titre que la cuisine française. La tâche est moins simple dans un pays politiquement morcelé comme le nôtre. Pour qu’un pays entre au Patrimoine mondial, son ministre de la Culture doit au préalable introduire un dossier auprès de l’Unesco. Et c’est là que le bât blesse : doit-il s’agir du ministre flamand, wallon ou, éventuellement, bruxellois ? Il n’existe aucune règle claire à ce sujet. « Transformations et patrimoine mondial ne font pas toujours bon ménage » Néanmoins, les différentes communautés s’efforcent de mettre en valeur leurs cuisines respectives, tant auprès des Belges que des touristes, car l’horeca demeure l’un des principaux piliers économiques de ce pays. C’est ainsi que des produits régionaux comme la gueuze, le boudin, le cidre, les tartes au maton et les harengs saurs ont fait l’objet d’une reconnaissance. Authenticité Ces produits du terroir sont célébrés par tous en raison de leur goût et de leur caractère authentiques. « Et c’est précisément cette authenticité que beaucoup de clients actuels recherchent », remarque Peter Scholliers. « Les gens reviennent aux plats qu’ils ont connus dans leur enfance et, du même coup, à l’atmosphère et à la tradition qui les entourent » Après des années d’engouement pour la cuisine exotique, les gourmets belges redécouvrent peu à peu leur propre gastronomie. Mieux que le plaisir culinaire, c’est toute notre culture alimentaire qui revient à la mode. « Les restaurants et les brasseries ressortent leurs boulettes sauce tomate et leurs carbonnades flamandes. Certains établissements étoilés proposent même du stoemp au menu » nous dit Peter Scholliers. « Cet engouement pour les spécialités belges est tout à fait fascinant. Il est sans doute dû à leur manque de succès dans les restaurants des années 1950 aux années 1990. » « Après des années d’engouement pour la cuisine exotique, les gourmets belges redécouvrent peu à peu leur propre gastronomie » Or, ces dix dernières années, plusieurs étoilés belges ont mis l’accent sur des produits et des recettes du terroir. Certains chefs, par exemple, éprouvent une aversion pour les endives françaises. Dans l’intervalle, cette tendance s’est transmise aux brasseries et aux bistrots. P. Scholliers y lit également une opposition à la mondialisation croissante, même s’il a déjà assisté à quelques excès. « J’ai vu des restaurants bruxellois servir de banales boulettes sauce tomate sous le nom de “ Boulettes à la Marolienne. Voilà qui est fort douteux. » Immeubles protégés L’authenticité s’invite dans et autour de nos assiettes. Les innombrables touristes qui emplissent Bruges chaque jour en sont la preuve. En 2000, l’Unesco a inscrit l’entièreté du centre historique brugeois sur sa liste du patrimoine mondial. « Quatre-vingts pour cent de mes clients sont des touristes. Grâce à eux, mon établissement ne désemplit que rarement en cours de semaine, ce qui n’est pas le cas chez mes collègues de la périphérie », raconte Philippe Le Loup. Ce restaurateur dirige l’établissement « Poules Moules », situé dans l’un des immeubles historiques de la Simon Stevinplein. Toutefois, ce type de bâtiment a ses défauts. « Les immeubles de Bruges sont souvent étroits, d’où le besoin de travailler en hauteur. Le mien est si petit que j’ai dû répartir mon activité sur trois étages. La cuisine se situe au deuxième. Dans beaucoup d’établissements horeca de la ville, le personnel est contraint de travailler dans les caves, privé de la lumière du jour. Qui plus est, mon rez-dechaussée ne peut accueillir que 16 clients, alors que je dispose d’un étage d’une capacité de 60 personnes. Pourtant, chacune de ces pièces nécessite un personnel constant. En d’autres termes, la structure du bâtiment m’oblige à engager une personne de plus. » Protection des monuments Transformations et patrimoine mondial ne font pas toujours bon ménage, eux non plus. « Toute demande de transformation doit être adressée au service de Protection des Monuments. Plus vous vous rapprochez du centre historique, plus les règles sont strictes. Heureusement, la plupart des entrepreneurs de Bruges les connaissent sur le bout des doigts. Toutefois, vous pouvez être certain qu’une rénovation coûtera d’autant plus cher en raison de ces réglementations. » Les mesures les plus sévères concernent les façades. Par exemple, la pose de doubles vitrages pour réduire la facture d’énergie ne peut se faire librement. « Mon restaurant a brûlé récemment et je suis occupé à installer de nouvelles fenêtres. Elles doivent être identiques aux anciennes. Je ne suis donc pas autorisé à poser de double vitrage, mais je peux installer des contrechâssis. » Ces règlements couvrent jusqu’aux moindres détails. « Mon immeuble comporte de belles poutres anciennes. Puisque je ne peux pas y poser d’interrupteur, je dois faire installer un éclairage sur mesure. » La ville se montre tout aussi intraitable en matière de terrasses. Seules les chaises en rotin sont autorisées. Les parasols doivent mesurer 2 mètres sur 2 au maximum et ne peuvent afficher de publicité voyante. « Cette circonspection est nécessaire à la préservation du patrimoine, mais c’est une arme à double tranchant. Lorsque j’ai déniché ce bâtiment il y a huit ans, je n’avais pas réalisé qu’il me laisserait moins de liberté qu’un immeuble non protégé. Mais je ne m’en plains pas un seul instant. Imaginez-vous un peu : combien de personnes peuvent se vanter de travailler dans un si joli décor ? » Katrien Stragier ➜ I P.18 ➜ I Divers I Publireportage Quand la qualité et la perfection se rencontrent… Les mixeurs-plongeurs Kisag et le chef 3 étoiles Geert Van Hecke des qualités et des capacités des mixeurs-plongeurs Kisag : ‘Ceux qui me connaissent un peu, savent que cuisiner avec des produits régionaux est une de mes passions et que je porte la gastronomie belge dans le coeur. Mais le plus important pour moi reste la qualité. Afin de pouvoir atteindre la perfection gastronomique, il faut que je puisse compter sur la qualité de mes produits ainsi que sur celle des appareils que mon équipe et moi-même utilisons quotidiennement. Les marques comme Kisag répondent à 100% à nos attentes.’ La gamme Kisag offre 3 types de mixeursplongeurs avec différentes longueurs de tube : 20 cm, 40 cm et 50 cm. Une gamme polyvalente pour fouetter de la crème, moudre des noix, mixer de grandes quantités de soupe (jusqu’à 200L pour le plus grand modèle),… Mi-2010, la compagnie suisse Kisag AG confi a la distribution de sa série de mixeurs dans le Benelux à Linum Europe à Kuurne, distributeur depuis plus de 25 ans de marques renommés pour le marché de l’équipement alimentaire. Le Chef de produits Linum, Andi Vertriest : « Il est important pour nous, en tant qu’importateur/distributeurde matériaux de cuisine,d’établir un partenariat de longue durée. Aussi bien avec le fabricant qu’avec nos clients les plus fidèles. Ceci est logique car la qualité et la longévité de la relation sont des aspects très importants dans une entente commerciale. Lorsque l’on travaille avec de grandes marques comme Fermostock, Hamilton Beach Geert Van Hecke: « Les mixeursplongeurs Kisag sont très puissants et adaptés à un usage intensif. Grâce à leur puissance, nous obtenons toujours un résultat parfait en mixant de la soupe ou en préparant de la sauce. Les matériaux utilisés sont très robustes ce qui augmente la longévité de l’appareil. De plus, les pieds sont fabriqués en une seule pièce. Ainsi, il n’y aura aucun dépôt de résidus alimentaires et grâce au joint, il n’y a aucun effet d’aspiration dans le tube. C’est un appareil hygiénique, qui se nettoie facilement grâce à un design unique. De plus, les mixeurs sont esthétiques, c’est toujours ça de gagné. » et Edlund, il est très important que le choix des nouveaux produits soit fait de façon réfléchie. » C’est ainsi qu’en 2010 Linum conclut un partenariat avisé avec Kisag, fabricant de mixeurs professionnels de haute qualité, de réchauds à gaz, d’éplucheurs et autre matériel de cuisine. Geert Van Hecke confirme Depuis des décennies, le fabricant Kisag prouve que le symbole de ‘la qualité suisse’ n’est pas une fantaisie. La nouvelle gamme de mixeursplongeurs offre, pour beaucoup de chefs, LA solution adaptée à leurs préparations quotidiennes. Ainsi Geert Van Hecke, chef du restaurant 3 étoiles ‘Le Karmeliet’ est convaincu Vous désirez, comme Geert Van Hecke, utiliser la gamme Kisag ? Veuillez contacter Linum Europe, ils vous conseilleront avec plaisir et vous transmettront les coordonnées d’un distributeur professionnel près de chez vous. Un excellent service du début à la fin. Tous les clients sont les mêmes : ils veulent être servis au doigt et à l’œil. Y compris quand arrive le moment de payer. C’est la raison pour laquelle les Membres American Express paient si volontiers avec ‘leur’ Carte. Et beaucoup parmi eux – dont toutes les grandes entreprises de Belgique – utilisent la Carte à des fins professionnelles. Notre service commence chez vous. En tant que partenaire American Express, nous veillons à vous faire bénéficier d’un service parfait. 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The Art of Swiss Ice Cream La crème glacée Mövenpick est une crème glacée née d’une passion pour la gastronomie, élaborée avec le meilleur de la nature et façonnée par la perfection suisse. D’origine naturelle, sans additif ni colorant artificiels, chaque parfum Mövenpick est un chef-d’oeuvre d’inspiration culinaire qui saura ravir les gourmets les plus avisés. Régulièrement, les Maîtres Glaciers de Mövenpick créent de nouvelles variétés de glaces irrésistibles. Chacune de ces nouveautés sont une source d’inspiration infinie pour les Chefs ou les Barmen. Dans la gamme Mix Flavour, Mango & Cream, Blackcurrant & Cream et Coconut & Swiss Chocolate Ice Cream marient la crème glacée suisse de la plus pure tradition et les saveurs naturelles des fruits frais. Ces mariages étonnants créent un contraste de couleurs et de textures des plus agréables et témoignent du savoir-faire unique de nos Maîtres Glaciers. « Tous au restaurant », le retour ! Autre nouveauté, le sorbet Grapefruit & Orange qui exalte quant à lui la saveur rafraîchissante du sorbet et la douceur de la crème glacée enrichie de petits morceaux de fruits pour que chaque bouchée comporte une succulente note de fruits frais. Un rêve infiniment rafraîchissant... Pour les amateurs de sensations fortes, les Maîtres Glaciers de Mövenpick ont sorti le grand jeu : Amareto & Almond, Grand-Marnier, Rum Raisin, Cognac VSOP,... une crème glacée veloutée exceptionnelle réchauffée des liqueurs issues des meilleurs chais. N’hésitez pas à nous contacter pour recevoir les livres de recettes Mix Flavours & Cocktails Devigné Van Den Weghe, tel. 0478/80 50 57 Michael Van Limbergen, tel. 0478/80 72 45 La deuxième édition du « Tous au restaurant » voit grand. Changement de période, de formule et doublage du nombre de restaurants participant à l’opération, avec un but clair : fédérer. Le tout encadré par le chef étoilé Alain Ducasse. Du 19 au 25 septembre à Paris. « Votre invité est notre invité », c’est avec ce slogan que la deuxième édition de « Tous au restaurant » se mettra en place chez nos voisins français. De quoi s’agit-il ? Les restaurateurs s’engagent à offrir un menu (hors boissons) pour le deuxième convive. Pour ce cru 2011, la formule s’est modifiée avec le déjeuner à 10,20 euros et le diner du soir à 35 euros. Et « cela marche » commente Dominique Giraudier, Directeur général du groupe Flo : « L’année dernière, 20% de nos clients ont choisi le menu dédié, 3 à 4% d’entre eux sont revenus par la suite. C’est une réussite totale ». « La nouvelle formule permet à chacun de déterminer le prix de vente du menu dédié à l’opération. De la table étoilée au bistrot, tout le monde peut participer », explique Laurent Plantier, Directeur général d’Alain Ducasse Entreprise. Autre changement, il ne s’agit plus du mois de juin, mais de septembre. L’opération est donc programmée du lundi 19 au dimanche 25 septembre. Cette nouvelle période inclut « la fête de la gastronomie française » du vendredi 23 septembre. La formule est donc rodée. En effet, les restaurateurs intéressés pourront s’inscrire sur un site dédié à l’opération, à partir du 14 mars prochain. Ils paieront une participation de 100 euros et recevront un kit de communication comprenant un livret d’adresses régional, des stickers à apposer sur les devantures, une affiche et les formats du menu. L’opération sera, en outre, relayée par une campagne de communication y compris à l’étranger. Les réservations de restaurants débuteront alors sur le site internet à partir du début septembre. Dernier changement, l’édition 2011 va fédérer derrière elle un grand nombre d’organismes, à l’instar du Collège culinaire de France, l’Umih, Euro-Toques, les Etoilés d’Alsace ou encore les Grandes tables du monde… L’ensemble avec l’objectif avoué de rassembler au moins 2000 restaurants. Il s’agit donc ici d’une grande opération commerciale destinée à fidéliser la clientèle. À l’heure où les restaurants belges subissent la crise économique et une baisse générale de la fréquentation, une telle formule ne se révélerait-elle pas bien utile dans la Capitale belge ? Christopher Trine ➜ I colophon I Ho.Re.Ca Journal est la publication officielle des FED. Ho.Re.Ca Bruxelles, Wallonie et Vlaanderen. FED. Ho.Re.Ca Bruxelles Bld. Anspach 111, 1000 Bruxelles Tél. 02/513 78 14, fax: 02/503 57 17 [email protected] www.horecabruxelles.be FED. Ho.Re.Ca Wallonie Av. G. Bovesse 35 bte 1, 5100 Jambes Tél. 081/72 18 88, fax: 081/72 18 89 [email protected] www.horecawallonie.be Devenez membre dès à présent ! 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En outre, la contribution annuelle que la plupart des opérateurs de la chaîne alimentaire versent à l’AFSCA est soumise à un système de bonusmalus. © Senaat/Guy Janssens La ministre Laruelle a également souligné que la réglementation européenne permet de rendre public les résultats des inspections officielles. C’est le cas aux Pays-Bas et au Danemark, par exemple. Hors Union, la ville de New York a pris la même décision. « L’administrateur délégué de l’AFSCA a évoqué l’emploi de cette mesure au cas où la situation ne s’améliorerait pas », ajoute la ministre. « Mais lors d’une récente réunion de concertation avec l’horeca, il a également soulevé une autre possibilité, que je soutiens. Elle consiste à annuler l’amende administrative infligée à un exploitant horeca, si celui-ci accepte de suivre une formation HACCP agréée avec son personnel. » Pour en savoir plus sur l’amende alternative, voir p.3. L’horeca fait partie intégrante de notre vie en société. Nombreux sont les politiciens fortement intéressés par les dernières tendances du secteur. A ce sujet, ils interrogent les ministres compétents, en quête de faits concrets et d’informations sur le secteur. Ho.Re.Ca Journal les a discrètement observés. Depuis le 10 janvier 2010, la vente d’alcool aux mineurs fait l’objet d’une nouvelle loi. Celle-ci rassemble toutes les mesures existantes en matière d’interdiction de vente d’alcool, y compris l’interdiction de vendre de la bière et du vin aux moins de 16 ans. Cette loi confère au Service public fédéral Santé publique un rôle de contrôleur, qu’il partage avec la police. Le député N-VA Manu Beuselinck a questionné la ministre compétente Laurette Onkelinx (PS) quant à l’assiduité du SPF à s’acquitter de sa tâche. Dans sa réponse, Mme Onkelinx a souligné plusieurs chiffres intéressants. Des efforts importants ont été consentis en termes de contrôle des distributeurs de boissons automatiques. En effet, ceux-ci ont été vidés des alcools qu’ils contenaient ou ont été pourvus de dispositifs technologiques permettant de contrôler l’âge de l’acheteur, comme les lecteurs de carte d’identité électroniques. Mais certains de ces lecteurs de carte ne fonctionnaient pas, ce qui a permis de vendre librement des boissons alcoolisées, malgré une interdiction stricte. Naturellement, ces faits ont fait l’objet d’une sanction après avoir * été dûment constatés. Sur les 750 distributeurs contrôlés, 260 (34 %) n’étaient pas en règle et 28 procèsverbaux ont été dressés. Les grandes entreprises qui distribuent ce type de machines ont aussi été informées sans détour. Et ce n’est pas tout : les organisateurs de festivals et de soirées locales ont également été soumis à des contrôles, révélant un certain nombre de manquements ici encore. En d’autres termes, 25 % des 41 festivals contrôlés ne bénéficiaient d’aucun encadrement en la matière, bien qu’une lettre reprenant les mesures d’interdiction ait été préalablement transmise aux organisateurs. Le personnel des débits de boissons de ces festivals semblait ne pas connaître la législation en vigueur et n’avait reçu aucune information de la part de ses supérieurs. En revanche, dix organisateurs ont su s’acquitter de leur tâche. Ils avaient non seulement sensibilisé leurs stewards et leur personnel de bar au problème, mais aussi placardé des affiches sans équivoque sur les stands de boissons vendant de l’alcool, afin de rappeler la législation aux jeunes festivaliers. Les contrôleurs sont allés plus loin en vérifiant l’application de la loi lors des soirées locales, organisées, entre autres, par des mouvements de jeunesse. Sur les 64 événements contrôlés, 29 (45 %) n’étaient pas en règle. 1.150 institutions et établissements horeca ont également fait l’objet d’un contrôle. Parmi eux, 9,5 % ne respectaient pas la législation. Au total, 24 procès-verbaux ont été dressés. Ces contrôles ont également mis à jour plusieurs problèmes d’adaptation. Dans la plupart des soirées locales, les communes sont habilitées à délivrer des autorisations de vente de boissons fortes interdites aux moins de 18 ans. Cet état de fait complique la tâche des vendeurs, qui doivent distinguer les boissons interdites aux moins de 16 ans de celles interdites aux moins de 18 ans lorsqu’ils contrôlent leur clientèle. Ils ignorent qu’ils ont le droit de demander aux acheteurs de prouver leur âge. Quand ils ne sont pas eux-mêmes mineurs, comme c’est souvent le cas. Certaines organisations commercialisent des boissons fortes sans autorisation. En outre, les actions promotionnelles et le sponsoring organisés par les multinationales lors de ces fêtes incitent à la consommation. « Cette situation prouve clairement que notre société est très tolérante vis-à-vis de la consommation d’alcool. Concrètement, les jeunes consomment déjà régulièrement avant même leur seizième anniversaire, car, vers 15-16 ans, le pourcentage de jeunes à avoir consommé de l’alcool au cours des douze mois écoulés s’élève à 83 %. Dès lors, il me paraît important de sensibiliser davantage les bourgmestres, qui sont responsables de l’octroi des autorisations et agréments spéciaux », a conclu Mme Onkelinx. * La suggestion de Gil Houins, Administrateur Délégué de l’AFSCA, de contraindre les entreprises horeca à afficher publiquement leurs manquements, n’a pas non plus été accueillie favorablement au parlement. La ministre compétente Sabine Laruelle (MR) a donc arrondi les angles. « Il reste une tâche importante à accomplir dans le secteur horeca », affirmet-elle. « Les associations horeca qui se concertent régulièrement avec l’Agence alimentaire sont parfaitement conscientes de ce problème et collaborent avec l’AFSCA en vue d’une amélioration structurelle. » Sur ces mots, la ministre énumère encore une fois les efforts déjà fournis. Premièrement, la validation par l’AFSCA et son Comité scientifique du guide d’autocontrôle, vendu à prix modique par les associations ou offert gratuitement à leurs membres. Ensuite, la mise en place, le 1er septembre 2008, d’une cellule d’information au sein du service de communication de l’Agence, qui dispense des formations gratuites à des groupes d’exploitants horeca. Depuis son ouverture, cette cellule a aidé environ 5.000 représentants du segment business to consumer (horeca, bouchers, boulangers, détaillants, etc.). Les fédérations horeca offrent, elles aussi, des formations HACCP gratuites. Depuis trois ans, les Nos élus imaginent parfois des angles d’approches plus inventifs. Le député du VB Peter Logghe, par exemple, a mentionné un phénomène nouveau : le vol de vins exclusifs. Il est apparu qu’un nombre croissant de caves à vin, appartenant aussi bien à des particuliers qu’à des entreprises horeca, sont la cible de bandes criminelles. P. Logghe a interrogé la ministre de l’Intérieur Annemie Turtelboom (Open VLD) quant à la fréquence de ces faits : combien d’attaques ont été commises et combien de bouteilles ont été dérobées, tant chez les particuliers que dans les entreprises ? Mais Mme Turtelboom est restée sans réponse. En effet, il n’existe pas de statistiques particulières pour ce type de hold-up. La ministre a toutefois pu transmettre un message positif. Les entrepreneurs indépendants peuvent protéger leur cave à vin au moyen d’un investissement donnant droit à une déduction fiscale. Cette mesure porte sur la sécurité des locaux professionnels et de leur contenu. Dans cette optique, plusieurs investissements devront être réalisés : des dispositifs visant à empêcher ou à entraver l’accès aux locaux ou la fuite des malfaiteurs, un système permettant de détecter ou d’empêcher la sortie des marchandises et, enfin, des appareils capables de détecter, de vérifier ou d’enregistrer toute entrée par effraction ou usage de la violence à l’intérieur de ces locaux. Le pourcentage de cette déduction fiscale accrue pour l’exercice d’imposition 2011 se chiffre à 20,5 %. Ludwig Verduyn
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