NOUVELLE FORMATION AU « BON SERVICE DE LA BIèRE
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NOUVELLE FORMATION AU « BON SERVICE DE LA BIèRE
Les courtes périodes de travail ne sont pas intéressantes Un plan d’action fédéral de simplification administrative : une initiative plus qu’indispensable Depuis le 1er janvier 2012, la réglementation légale en matière de travail des étudiants a été adaptée. Nous avons demandé à plusieurs étudiants s’ils étaient au courant des avantages et des inconvénients de la nouvelle réglementation. ➜ I P.1 «Vers un plan global pour l’horeca» « L’horeca, un mode de vie » Kent Nyström, Président de la Fédération européenne de l’horeca, est souvent à Bruxelles. Malgré son agenda très chargé, il a pu nous consacrer quelques instants. Nous nous sommes entretenus avec un homme passionné par son secteur. Un homme de la concertation et du compromis. La Ministre Sabine Laruelle est en charge des indépendants et des PME depuis 2003. Elle les appelle les moteurs de notre économie et nous explique ce qu'elle a déjà pu réaliser pour eux et quels sont les objectifs inscrits au programme de cette législature. ➜ P. 13 ➜ P. 15 ➜ P. 3 ➜ Editorial P. 2 Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen Ho.Re.Ca JOURNAL KRANT 36 - mei 2012 Nr 03Nr - februari 2009 Nr 36 - MAI10 2012 Verschijnt keer Verschijnt 10 keer per per jaar jaar 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: 31.300 V.U. Jan De haes V.U. Jan De haes E.R. Jan De haes Horeca Marketing Horeca Marketing Horeca Marketing Anspachlaan bus Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.fedhorecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen bureau d’émission: Malines De officiële krant vanfédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des ho.re.ca Bruxelles, wallonie et flandre Nouvelle formation au « Bon Service de la Bière» Inutile de dire que bière et qualité vont de pair. Le service de la bière nécessite quelques connaissances en la matière et une certaine vigilance quant à la qualité et l’hygiène. Dès lors, les Brasseurs Belges, Syntra Limburg, l’IFAPME et le secteur Horeca ont conjugué leurs forces pour redonner vie à l’ancienne formation « Bon Service de la bière ». Le «Bon Service de la Bière» a toujours été le cheval de bataille des Brasseurs Belges. En 1977 déjà, ils avaient créé l’Office National du Débit de la Bière. Au milieu des années nonante, l’ONDB est devenu « l’Office belge du service de la bière ou BSB ». Les panonceaux des formations BSB apparaissaient alors sur bon nombre de façades de café. Aujourd’hui, les formations dans le domaine de la bière ont à nouveau le vent en poupe. Il était donc grand temps de dépoussiérer l’ancien cours et de le réactualiser, selon les exigences et normes auxquelles doivent se conformer les établissements Horeca. Le cours aborde la «bière » sous différentes facettes, tant sur le plan théorique que sur le plan pratique En effet, des études montrent que les établissements qui maîtrisent le service de la bière peuvent accroître jusqu’à 20% leur chiffre d’affaires réalisé avec la bière. En outre, la dégustation de la bière et la gastronomie qui la met en jeu gagnent clairement en popularité, ces dernières années. Via cette nouvelle formation de « Serveur de bière certifié », les exploitants Horeca et leurs collaborateurs peuvent se recycler dans les connaissances élémentaires Wouter Van Vooren Il présente l’histoire, la composition et le processus de brassage de la bière ainsi que les centaines de types de bière qui existent. de la bière et apprendre à soutirer et à servir correctement diverses bières. Plus que soutirer et servir Outre une actualisation de la formation pratique, ce nouveau syllabus contient toute une série de nouvelles informations qui en font un ouvrage de référence très utile. Les schémas de brassage, les feuilles de route annexées et les cartes de cave constituent une précieuse source d’informations. Le cours aborde la «bière » sous différentes facettes, tant sur le plan théorique que sur le plan pratique. Il ne se limite pas au soutirage et au service. Il explique aussi comment apprécier pleinement la bière, au café. Solid Sun Protection Bref, l’exploitant Horeca reçoit quantité d’éléments lui permettant d’offrir à ses clients l’opportunité d’apprécier la bière à sa juste valeur. Vient ensuite la pratique : installation, refroidissement, pression de soutirage, conservation, entretien et hygiène. Les participants ont également l’occasion d’apprendre à soutirer et à servir parfaitement la bière. Désormais, nous pourrons donc profiter d’une bière visuellement parfaite, soutirée ou servie dans des conditions optimales et présentée comme il se doit. ➜ www.beerparadise.be -€ 100 000 * al de € 1 nt minim n monta 'u d t a À l'ach * Offre www.symoparasols.com s ndition sous co the experts since 1932 Tél.: 050 32 07 95 • [email protected] ➜ I P.2 ➜ I editorial I Un plan d’action fédéral de simplification administrative : une initiative plus qu’indispensable Quel entrepreneur ne s’est pas encore plaint de la surcharge administrative ? Quel entrepreneur n’a pas râlé sur le fait de devoir communiquer les mêmes données, à plusieurs reprises ? Quel entrepreneur n’a pas assimilé les coûts des mises à jour de la Banque Carrefour des Entreprises à une taxation déguisée ? ➜ I actualite I En 2011, la faillite a essentiellement sévi parmi les petits débits de boissons Faillites en Belgique pour les restaurants et les débits de boissons -1ER TRIMESTRE 2008 4EME TRIMESTRE 2011- Quel entrepreneur ne s’est pas retrouvé totalement perdu dans les dédales des administrations ? C’est une réalité : aujourd’hui, dans nos entreprises, les temps consacrés, d’une part, à la production et d’autre part, aux tâches administratives se sont inversés ! La gestion administrative de l’entreprise est devenue si complexe que celle-ci doit se faire aider, en confiant certaines tâches spécifiques à des prestataires de services tels que les secrétariats sociaux, les fiduciaires, etc. L’accumulation des charges administratives, à tous les niveaux de pouvoir, est un frein réel au développement de nos entreprises. De plus, cette surcharge administrative engendre une augmentation importante des charges indirectes qui pèsent sur nos entreprises, mettant en péril leur rentabilité. Ainsi, le Bureau du plan a publié récemment un rapport sur ce sujet, dont les conclusions sont sans appel. Nous y apprenons qu’une entreprise moyenne consacre annuellement 40.000 € pour sa gestion administrative, dont la moitié, soit 20.000 €, pour payer les prestataires de services. De surcroît, une même règle administrative ne tient généralement pas compte de la taille des entreprises et par conséquent, n’est pas tenable pour les très petites et moyennes entreprises. Cette réalité, l’Union Européenne l’a bien comprise, en adoptant le « Small Business Act », qui vise à tenir compte de la réalité des (très) petites et moyennes entreprises et à encourager leur développement. Conformément à ce document, il semble que le Gouvernement fédéral ait aussi pris conscience que la simplification administrative est une des réponses, face à la crise actuelle. Ainsi, de manière unanime, les ministres fédéraux, selon leurs compétences respectives, ont contribué à l’élaboration d’un « Plan d’action fédéral de simplification administrative 2012 – 2015 », que le Ministre du Budget et de la Simplification administrative a présenté à la fin de ce mois d’avril. Ce plan a comme principaux objectifs de dégager du temps libre pour les citoyens et de stimuler l’esprit d’entreprendre. Deux tiers des projets identifiés concernent le quotidien des entreprises et devraient engendrer une diminution de près de 30% des charges administratives des entreprises, à l’horizon 2014. Parmi les projets qui seront gérés, citons notamment le renforcement du rôle du guichet unique et le respect du principe « only once », à savoir ne communiquer qu’une seule fois les données administratives. L’application « eDepot » pour la communication Source : SFP Economie -ADSEI- Traitement Guidea En 2011, nous comptons 1.987 faillites dans le secteur horeca, pour toute la Belgique. Cinq faillites sur dix se sont produites en Flandre, trois sur dix en Wallonie et deux sur dix à Bruxelles. De manière un peu plus détaillée, en 2011, quatre établissements horeca en faillite sur dix sont des débits de boissons. Comme, en Belgique, trois établissements horeca sur dix seulement sont des débits de boissons, ils sont proportionnellement davantage frappés par la faillite. Pour les restaurants, la situation est différente : en Belgique, cinq établissements horeca sur dix sont des restaurants et en termes de faillites, les restaurants représentent également la moitié de celles-ci. L’augmentation continue du nombre de faillites de débits de boissons depuis 2008 est frappante. Par contre, pour les restaurants, nous assistons à une augmentation de 2008 à 2009, suivie par une légère diminution en 2010, avant de retrouver le niveau de 2009, en 2011. Par trimestre, nous constatons traditionnellement le plus grand nombre de faillites au premier et au quatrième trimestre. Pendant la période d’été (troisième trimestre), le nombre de faillites est en baisse. En 2011, le scénario est cependant différent : la diminution traditionnelle de l’été ne s’est pas produite. Le nombre de faillites, surtout pour les débits de boissons, reste au même niveau qu’au deuxième trimestre. Les évolutions selon la taille de l’entreprise sont également intéressantes. Nous remarquons ici que l’augmentation du nombre de faillites frappe davantage les petits débits de boissons, employant 1 à 4 travailleurs. Faillites dans les débits de boissons en Belgique, selon la taille de l’entreprise - 2010/2011 des actes authentiques sera étendue et la facturation électronique Faillites débits de boissons 2010 2011 Croissance annuelle nettement encouragée. Les règles pour les marchés publics seront aussi Sans travailleurs 371 225 -39% simplifiées. De nouvelles applications « e-government » seront donc 1 à 4 travailleurs 283 531 88% développées et l’usage de la signature digitale sera préconisé, grâce à la 5 à 9 travailleurs 16 20 25% Plus de 10 travailleurs 10 6 -40% Total 680 782 33% carte d’identité. Il est évident que la concrétisation et le suivi de ce plan nécessiteront aussi la collaboration des pouvoirs publics à tous les niveaux de pouvoir. Dans le contexte socio-économique actuel très difficile, les entrepreneurs revendiquent, de manière légitime, le droit de développer leurs activités de manière beaucoup plus sereine. Dégager du temps pour se réaliser dans son métier et non plus subir une pollution administrative. Par son Faillites restaurants et débits de boissons Faillites Sans travailleurs plan d’action pour la simplification administrative, le gouvernement fédéral semble être en phase avec cette ambition de miser davantage 1 à 4 travailleurs sur la relance économique et sur la croissance. Puisse-t-il maintenant concrétiser rapidement ce plan, en impliquant tant les associations 5 à 9 travailleurs professionnelles que les seuls services publics fédéraux compétents. Thierry Neyens Président FED. Ho.Re.Ca Wallonie Plus de 10 travailleurs Source : SFP Economie -ADSEI- 2010 2011 Croissance annuelle Restaurants 395 397 1% Débits de boissons 371 225 -39% Restaurants 515 593 15% Débits de boissons 283 531 88% Restaurants 81 70 -14% Débits de boissons 16 20 25% Restaurants 24 31 29% Débits de boissons 10 6 -40% Traitement Guidea ➜ I P.3 ➜ I actualite I Les courtes périodes de travail ne sont pas intéressantes de travail de son contingent de 50 jours. Cette situation n’est avantageuse ni pour l’étudiant ni pour l’employeur. Etudiants Manifestement, la plupart des étudiants ne disposent que d’une connaissance assez limitée de la nouvelle réglementation en vigueur. Les établissements horeca qui les emploient se chargent bien souvent de gérer les questions qui s’y rapportent et se chargent eux-mêmes de l’administration des étudiants. Depuis le 1er janvier 2012, la réglementation légale en matière de travail des étudiants a été adaptée. Auparavant, les étudiants pouvaient travailler 23 jours pendant les mois de vacances et 23 jours en période scolaire. Mais à compter de cette année, les étudiants peuvent travailler un total de 50 jours, que ce soit pendant les vacances ou non. La clause stipulant que toute journée entamée ou toute fraction de journée compte comme une journée de travail complète reste un sujet délicat, en particulier pour le secteur horeca. En effet, il n’est pas rare que les cafés, les restaurants ou les hôtels n’aient besoin d’aide supplémentaire que pendant une certaine période de la journée. Or, si un étudiant vient travailler pendant les heures de grande fréquentation des cafés ou quand les restaurants font salle comble, ce dernier perd automatiquement un jour complet Charlotte travaille chez « Mise en Place » et est engagée comme étudiante à l’occasion de fêtes et d’événements. « Chaque ville étudiante compte une agence Mise en Place. Nous sommes environ 200 étudiants. Mise en Place publie les périodes de travail en ligne et chacun choisit quand il veut travailler. Les étudiants sont surtout contents de pouvoir mieux répartir leurs jours de travail C’est un système intéressant et cela fait déjà deux ans que j'y travaille. Je sais que la législation a changé, passant de deux fois 23 jours à 50 jours. Cette nouvelle législation me semble meilleure à tous les niveaux car l’année dernière, je n’étais plus disponible en dehors des vacances mais je n’avais pas encore épuisé les 23 jours de travail à utiliser pendant les vacances. Et c’est aussi nettement plus intéressant pour l’employeur. Sans oublier que nous avons droit à 4 jours en plus. J’ai déjà eu des jobs de 4 heures et d’autres de 14 heures. Cela dépend vraiment d’une fois à l’autre. » Stefanie travaille comme étudiante dans un restaurant, dans le centre de Louvain. Elle y travaille de manière régulière depuis plusieurs années déjà et dispose donc d’une certaine expérience. « J’ai entendu dire que le système de travail des étudiants avait changé mais je sais juste qu’on peut travailler un petit peu plus. C’est mon employeur qui tient le compte des jours que je preste. Cela a toujours été le cas, donc cela ne changera pas avec le nouveau système. Elle tient compte du fait que je suis étudiante. En général, je travaille le dimanche et je fais donc plus de 4 heures. Si je me limitais à 4 heures, ce serait moins intéressant pour moi et pour mon employeur car, de toute manière, c’est considéré comme une journée complète. Le nouveau système est quand même plus intéressant. Il me permet de travailler davantage pendant les grandes vacances. » Joeri débute comme étudiant dans un café de Louvain. « Au cours de deux périodes de test de 4 heures chacune, ils m’ont expliqué comment se déroulait le travail dans un café. Pour ce qui est de la réglementation légale, je recevrai les informations nécessaires une fois que je serai engagé de manière définitive mais on m'a déjà expliqué comment fonctionnait le système. Je dois travailler trois fois 4 heures par semaine. Ce qui est dommage, c’est que je perds chaque fois une journée complète de travail. Si je ne preste que des demi-journées, je ne peux, d’un point de vue légal, travailler en réalité que 25 jours complets par an au lieu de 50. C’est mon patron qui tient le compte des jours pour moi. » www. dupont.be ‘t Hoge 98 - 8500 Courtrai T 056 20 32 09 [email protected] www.facebook.com/dupontnv RE T O N EZ LOGUE D N A D E M A U C ATA E NOUV AVIS PROFESSIONNEL MATERIAL RENTABLE ET DURABLE POUR L’ALIMENTATION Luc Vander Elst Des étudiants risquent de perdre leur tarif avantageux Fin mars, 1.149 étudiants qui ont eu recours au site ➜ www.studentatwork.be indiquaient qu’ils allaient travailler plus de 50 jours, risquant ainsi de perdre le tarif étudiant avantageux pour les cotisations sociales. Ce chiffre résulte d’une analyse des attestations rédigées par les étudiants sur le site internet ➜ www.studentatwork.be, créé en décembre dernier, dans le but notamment d'offrir, tant à l'employeur qu'à l'étudiant, un aperçu du nombre de jours déjà prestés et de ceux planifiés pour le reste de l’année, via une attestation. Cependant, en près de 4 mois, seules 32.235 attestations ont été rédigées. Un nombre très faible en comparaison avec les 522.996 déclarations DIMONA établies sur la même période. En outre, la moyenne du nombre d'attestations consultées par l'employeur, par jour est aussi très réduite en chiffres absolus : moins de 50 par jour. Une utilisation systématique du site www.studentatwork.be doit permettre d’éviter de dépasser le plafond des 50 jours de travail autorisés pour le statut étudiant de 50 jours de travail. En effet, toute infraction entraîne l’obligation de payer des contributions sociales normales dès le 51ème jour. La contribution de solidarité d’application pour un quota de 50 jours s’élève à 2,71 % pour l’étudiant et à 5,42 % pour l’employeur, tandis que les contributions normales sont de 13,07 % pour le travailleur et de 35 % en moyenne pour l’employeur. Au total, à la fin du mois de mars, 6.784 attestations respectaient la limite des 50 jours tandis que 1.149 la dépassaient. Ces situations pourraient facilement être signalées par le biais d'une utilisation systématique du site. ➜ www.studentatwork.be Concrètement, l’étudiant comme l’employeur sont ‘sanctionnés’ en cas de dépassement du contingent HEURES D’OUVERTURE SHOWROOM CASH&CARRY lundi à vendredi de 9h00 à 18h30 samedi à 18u - fermé le dimanche ➜ I P.4 ➜ I notre specialiste de la biere I actualité brassicole par Hans Bombeke Brassage à Bruxelles Très longtemps, Cantillon a été la seule brasserie encore active à Bruxelles. Si les grands noms du passé, comme Léopold, Wielemans et Belle Vue, n’ont peut-être pas encore totalement disparu du paysage urbain et de la mémoire collective, ils ne reviendront probablement jamais. quatre murs, il ne restait plus grandchose. Ivan De Baets et le brasseur Bernard Leboucq ont retroussé leurs manches et métamorphosé l’espace en une vaste salle de brassage, une salle de fermentation, une installation d’embouteillage et un agréable coin dégustation. L’équipe hyperactive de la Brasserie de la Senne / Zennebrouwers a, quant à elle, franchi le pas : depuis une petite année, elle brasse sur le site de la Chaussée de Gand. Son installation de Leeuw-Saint-Pierre étant devenue trop petite, elle avait dû chercher un autre site. Etudiants C’est ici que les étudiants suivant le module « Bierkenner » (connaisseur de bière) au CVO Elishout, à Anderlecht, se sont rencontrés pour découvrir une brasserie artisanale, dans le cadre de leur formation. Accueillis par le brasseur Yvan De Baets, les étudiants ont bénéficié d’explications détaillées sur l’histoire de la brasserie et les techniques utilisées. Un exposé assez technique mais chacun y était préparé. Tous ont été impressionnés par la persévérance des deux jeunes brasseurs, qui Après de longues recherches et une réflexion plus longue encore, le choix s’est porté sur le numéro 565 de la Chaussée de Gand. Cependant, il fallait encore rendre le gigantesque hall opérationnel car, hormis un sol et prennent énormément de risques pour offrir des bières spéciales à la capitale. S’il n’y a pas de formation brassicole sans sessions de dégustation, ces dernières font aussi partie intégrante des visites de brasseries. Au terme de sa visite, le groupe a donc pu découvrir en détails les bières de caractère de la Brasserie de la Senne. Rien que les noms – Taras Boulba, Zinnebir, Stouterik ou Jambe-de-bois, pour n’en citer que quelques-uns – parlent à l’imagination. Mais ce qui a valu très vite une excellente réputation à cette brasserie, c’est l’incontestable qualité des bières. Comme nous l’avons dit, de véritables bières de caractère aux saveurs prononcées mais toutes extrêmement équilibrées et sans défaut. ➜ www.brasseriedelasenne.be ➜ www.elishout.be Vander Ghinste présente une nouvelle bière « ancienne » Les bières rouges du sud de la Flandre occidentale font partie de l’héritage brassicole unique de notre pays. Après la lambic et la gueuze, il s’agit pour ainsi dire du plus ancien style de bière encore brassé de manière artisanale aujourd’hui. Le brasseur laisse la bière mûrir un an et demi à deux ans, dans des foudres de chêne, de gigantesques fûts. Après ce temps de maturation, la bière ancienne est mélangée à de la jeune bière, ce qui génère une saveur aigre-douce pleine de fraîcheur. De nombreuses brasseries ont stoppé la production de ce type de bière en raison de leur longue durée de production. Mais la brasserie Vander Ghinste a un autre avis sur la question ! La brasserie vient en effet d’offrir un nouvel habillage à la Bellegems Bruin, UITNODIGING PERSVOORSTELLING qu’elle a rebaptisée Vander Ghinste Oud Bruin. Maintenant que ce type de bière attire à nouveau fortement l’intérêt (international), l’objectif de ce changement de nom ainsi que des nouvelles étiquettes bleues, hautes en couleurs, est de placer davantage la marque sous les projecteurs. Vander Ghinste s’est avant tout fait connaître par son étonnante approche en matière de marketing. Non seulement les cafés sont visités par une ancienne charrette à bière mais les publicités respirent, elles aussi, la nostalgie… Les anciens vitraux ont été repris pour la blonde houblonnée Omer, leur dernier coup de maître. Un nom qui pourra encore durer un certain temps car depuis des générations, chaque fils aîné est baptisé Omer ! Microbrasserie au cœur de Liège Liège la Fière a maintenant une raison supplémentaire de s’enorgueillir : deux jeunes brasseurs y ont lancé une microbrasserie et viennent de présenter leur première bière. Renaud Pirotte et François Dethier ont été mordus par le virus du brassage pendant leurs études en agronomie. Le lancement a été précédé par de nombreuses expérimentations brassicoles mais ils ont finalement décidé de lancer leur propre microbrasserie. Y avait-il meilleur endroit que Liège et meilleure adresse que la Rue de la Brasserie ? Curtius Ils viennent de présenter leur première bière : la Curtius, une bière blonde qui, au terme de plusieurs mois de maturation, développe une saveur subtilement amère, aux arômes fruités et fleuris. Bien entendu, les deux agronomes ont choisi les meilleurs ingrédients. Proposée en bouteilles de 37,5 cl, la bière est également disponible en fût. Idéal pour l’horeca ! Nous espérons bien sûr que les deux courageux garçons sauront inscrire leur célèbre ville sur la carte brassicole. Dans l’intervalle, nous savons quel breuvage fera l’objet de notre choix si nous sommes de passage dans la région liégeoise ! La fumée a-t-elle disparu ? Après les patrons de cafés, les clients entrent, eux aussi, en résistance contre la législation en matière de tabagisme. Les faits sont ce qu’ils sont. Pendant des années, Horeca Vlaanderen a fait tout ce qui était en son pouvoir mais aucun argument n’a réussi à porter ses fruits. Pourtant, le débat n’est pas clos : à Anvers, quelques clients de cafés ont réfléchi ensemble et ont composé le Rokerslied, une véritable chanson des fumeurs. Dans un clip très enlevé, ils entendent plaider pour la convivialité suite à la désertion des cafés. Un mode d’action alternatif et pour le moins amusant, c’est certain. Reste à savoir s’il aura du poids. Pour regarder la vidéo, rendezvous sur le groupe Facebook « Rokerslied » ou sur You Tube. ➜ I P.5 ASTRANOVA.com Duvel Tripel Hop Après le succès retentissant des éditions limitées produites en 2007 et 2010, Duvel Moortgat a décidé de brasser, chaque année, une Duvel Tripel Hop avec une variété de houblon spéciale. Cette année, le choix s’est porté sur le houblon Citra, une variété américaine qui confère à la bière des impressions marquées de pamplemousse. Fraîche et fruitée, cette bière se laisse boire facilement. Ce qui, bien sûr, n’est pas sans danger, étant donné qu’elle titre à pas moins de 9,5% de volume d’alcool. Dimitri Staelens, responsable de la qualité, explique pourquoi Duvel Moortgat entend se profiler avec celle-ci : « Nous avons vu que le phénomène de mode du houblon persiste. Une nouvelle variété a pour ainsi dire vu le jour et nous ne voulons pas rester à la traîne. Chaque année, nous réalisons donc une sélection, pour laquelle nous mettons une variété de houblon en vedette. En outre, il s’agit d’un bon exercice pour nos brasseurs : cela nous permet de bien exploiter les différences des multiples variétés de houblon. » Après avoir insisté quelque peu, nous avons pu déguster la nouvelle bière en avant-première. Vous pouvez nous croire : à Breendonk, l’été ne sera pas triste ! ➜ I Divers I De la nouveauté chez les citadines ! La nouvelle Peugeot 208 En matière de nouveautés, nous nous devions de vous présenter « le coup de cœur » de ce début 2012, la Peugeot 208. Malgré une concurrence féroce, Peugeot se décide à frapper fort en proposant une voiture susceptible de reproduire le succès commercial de l’ancêtre 205. Certes, la conjoncture incite à la prudence en matière automobile. Cependant, la marque au lion a décidé de renouer avec les standards. La 208, c'est le produit qui donnera peut-être l'oxygène pour les prochaines années. Le constructeur a fait le choix d’un véhicule compact, sobre et pratique. Complètement en phase avec les exigences urbaines actuelles. Les dessinateurs ont réussi le pari audacieux de garder une longueur acceptable, en favorisant la grandeur de l’habitacle et du coffre. Si vous êtes adepte de nouvelles lignes sobres et tendance, vous serez séduit ! Le look général n’a rien à envier au design novateur et complètement dans l’époque de certaines italiennes. La console multimédia est une merveille de conception Habitacle Côté habitacle, c’est également la révolution. J’exagère à peine en précisant que tout est amélioré. Vous serez surpris par le volant, la console centrale et les commandes ergonomiques. La prise en main est sportive. La taille du volant vous fera penser, l’espace d’un instant, que vous êtes aux commandes d’une voiture de rallye. La hauteur du tableau de bord permet également à votre regard de saisir facilement l’ensemble des informations essentielles à la conduite. La console multimédia est également une merveille de conception. Elle vous permettra de régler avec une facilité déconcertante vos GPS, MP3 ou Bluetooth. Côté confort intérieur, les passagers ne souffriront pas d’un trop long trajet. Bien qu’il s’agisse d’une citadine, les places arrière ne sont pas en reste en termes d’améliorations. Le confort, c’est également l’insonorisation. Le véhicule est relativement silencieux. Les amortisseurs aideront également pour le franchissement des voiries de nos villes si bien entretenues. Le train de la modernité La 208 conserve la plateforme de la 207 mais la conception a pris véritablement le train de la modernité. Les motorisations disponibles en essence sont 1l, 1.2l et 1.4 l (95ch). Ce dernier est proposé à 13.810 euros. En version diesel, il vous faudra débourser la somme de 14.580 euros pour un 1.4Hdi. En matière de positionnement de prix, la marque française a décidé de proposer une voiture innovante, peutêtre un peu plus chère. Mais quand on aime, on ne compte pas. Chaises - tables - tabourets banquettes - fauteuils 900 modèles (bois -alu-rotin-métal) sur mesure - aussi recouvrement - anti-feu Showroom en Ardenne uniquement le LUNDI de 10h à16h (ou sur RdV) 24, Rue de Libin 6890 Smuid/Libin (E411 sorti n°24) Showroom à Gent 2000 m² Destelbergenstr. 28-34 9040 Gent (St-Amandsberg) ouvert du lundi au vendredi 9h-12h et 13h-17h. info & catalogue gratuit : 09/228.80.20 061/61.43.10 ➜ I P.6 ➜ I interview I « Il nous faut un plan global pour l’horeca ! » La Ministre Sabine Laruelle nous parle de sa politique pour les travailleurs indépendants et l’horeca Sabine Laruelle : « Les mesures déjà adoptées ne sont pas suffisantes, les différences avec les salariés restent trop grandes. » © RV Depuis juillet 2003, Sabine Laruelle (MR) est en charge des indépendants et des PME. L’impasse dans laquelle se trouvait le gouvernement a occasionné des retards dans un certain nombre de dossiers mais depuis la formation du nouveau gouvernement, son cabinet est de nouveau pleinement opérationnel. La Ministre s’assoie également régulièrement à la table des négociations avec le secteur de l’horeca. Rencontre. Vous êtes une des rares Ministres à avoir conservé vos compétences. En êtes-vous satisfaite ? « Très ! Les PME et les indépendants sont les moteurs de notre économie, a fortiori en période de crise. En outre, étant originaire d’une famille d'indépendants, je connais bien la problématique. En Belgique, 98,9 % des entreprises sont des PME. Elles créent environ 40% de la valeur ajoutée de notre économie et plus de 50% des emplois disponibles! Les dirigeants de PME ont parfois dû mettre leur maison en garantie pour créer leur emploi et en permettre d’autres. Nous devons encourager et soutenir ces entrepreneurs. » Vous ne disposez pas de beaucoup de temps pour accomplir votre tâche, de nouvelles élections auront lieu dans deux ans. « En effet, nous devons travailler rapidement. Disposant d’une connaissance approfondie de mon service, je m’inscris dans la continuité et vise des résultats concrets. » La longue formation du gouvernement a-t-elle ralenti votre politique ? « De nombreuses mesures ont été bloquées. Je pense ici, par exemple, à mon projet de réforme du mode de calcul des cotisations sociales. Pour l’instant, un indépendant paie ses cotisations sociales par rapport à ses revenus d'il y a 3 ans. Les différentes crises survenues dernièrement montrent bien que ce système ne convient pas et n'est pas soutenable pour les indépendants. En effet, aujourd’hui, les revenus sont généralement plus bas qu’il y a trois ans et pourtant, les cotisations sont calculées par rapport à cette période-là. En 2010, j’ai présenté une réforme proposant de payer les cotisations par rapport aux revenus de l'année en cours. Mais la crise institutionnelle a retardé la mise en Votre Spécialiste Sécurité €ec Dryer Coucou, Je vous vois !!! Des Systèmes de VidéoSurveillance Professionnels au Juste Prix +32.2.420.15.90 www.Easy2watch.be De quelles mesures êtes-vous fière ? « Définitivement de l’amélioration du statut social des travailleurs indépendants. Depuis 2003, j’ai obtenu une augmentation de 460 euros par mois pour un indépendant à la retraite. À l’époque, un indépendant avec 35 ans de carrière avait une retraite plus faible qu'un chômeur. En outre, les allocations familiales du premier enfant ont doublé. J’ai développé un statut pour le conjoint aidant, l’assurance faillite a été améliorée et le malus lié à la prise de pension anticipée a été assoupli. Les indépendants qui prennent une retraite anticipée (à 63 ans) ne sont donc plus pénalisés financièrement. Bien entendu, ces mesures ne sont pas encore suffisantes. Les différences avec le statut des travailleurs salariés restent trop importantes. » Quels sont vos projets pour l’avenir ? « Continuer à améliorer le statut social des travailleurs indépendants via, entre autres, une augmentation des allocations familiales et l’extension de l'assurance faillite. Pour l'instant, un indépendant doit déjà être en faillite pour pouvoir prétendre à cette assurance. Je veux une mesure préventive, valable avant la faillite… » Concernant le secteur horeca, êtesvous en faveur d'un assouplissement de la loi d'établissement ? « Il a été convenu, dans le cadre de l’accord gouvernemental, de transférer cette compétence aux Régions. Les exploitants horeca souhaitent que les règles qui s’appliquent aux nouveaux exploitants soient plus strictes. Ce n’est absolument pas l’objectif de cette loi. Nous avons déjà trop peu de starters dans notre pays. Les chiffres de la Commission européenne indiquent que la Belgique à un taux de création d’entreprise qui s’élève à 7% contre 12% en moyenne dans la zone €ec Urinal by Urimat Belgium euro et que ceux qui ont l’intention d’entreprendre sont de 8,2% chez nous contre 11,1% en moyenne dans la zone euro. L’esprit d’entreprise doit donc être encouragé et non affaibli. Nous devons toutefois travailler à une augmentation des connaissances de base lors du lancement d’une activité afin d'enrayer le grand nombre des faillites. » La sécurité alimentaire fait également partie de vos compétences. Quelle est votre politique en la matière ? « Continuer à insister sur les règles pour un bon fonctionnement de la sécurité alimentaire au cours des formations professionnelles est important. En cas de non respect de ces règles par un professionnel de l’horeca, j’ai instauré une sanction alternative : une formation à la place d’une amende financière. Cette mesure remporte un franc succès. Nous avons également pris contact avec tous les secteurs liés à la chaîne alimentaire et donc avec l’horeca, afin de les sonder au sujet des simplifications administratives les plus significatives pour le secteur. C’est un point sur lequel nous allons travailler. Il est difficile de dégager des fonds au niveau budgétaire mais on peut très certainement travailler à une simplification administrative dans ce domaine, sans baisser le niveau de la sécurité alimentaire. » « Les PME et les indépendants sont les moteurs de notre économie » Prévoyez-vous des contrôles plus stricts et en plus grand nombre ? « Non, il n’y aura pas plus de contrôles, ils seront simplement plus ciblés. Les personnes ayant déjà reçu un mauvais rapport seront contrôlées plus fréquemment. Comme mentionné précédemment, nous devons également introduire des simplifications administratives pour les petites structures. » Comment percevez-vous l’arrivée de la caisse enregistreuse ? « C’est une question très sensible. La caisse est un fait. Mais nous sommes bien conscients que le secteur de l’horeca a de nombreux problèmes à gérer. L’abaissement de la TVA à 12 % est déjà une mesure importante au bénéfice du secteur. Néanmoins, d’autres mesures ont été mises en place, comme l’interdiction de fumer, qui posent problème au secteur. Nous devons réfléchir avec le secteur de l’horeca et soumettre un plan global. Je pense ici au travail occasionnel qui pourrait être assoupli. Sans mesure structurelle, l’horeca se transformera en champ de bataille. John Crombez, le Secrétaire d'état à lutte contre la fraude sociale et fiscale, est lui aussi en faveur d’un plan global pour l’horeca. Des mesures concrètes verront donc le jour, d’une manière ou d’une autre. » Selon vous, le secteur horeca est-il un secteur important économiquement ? « C’est un secteur économique très important qui compte plus de 147.000 travailleurs. L’horeca fait aussi partie de notre culture. En Belgique, la gastronomie atteint un niveau très élevé : de la friterie au restaurant étoilé, en passant par la brasserie. Et nous avons de très beaux produits. La bière et le chocolat, évidemment mais aussi les chicons, les asperges… L’horeca est aussi un lieu d’apprentissage fantastique pour les jeunes qui y exercent un job d’étudiant. » N’avez-vous pas peur que la diversité soit compromise ? « Préserver la diversité de nos établissements doit figurer dans notre plan général pour l’horeca. Cette diversité fait partie de notre vie sociale et nous devons clairement prêter attention aux besoins spécifiques du secteur. Cependant, nous ne pouvons pas faire de miracles. Mais tant qu’elles sont réalisables, nous restons clairement ouverts aux nouvelles propositions émises par le secteur. » Que pensez-vous de l’idée d’un Ministre de l’horeca ? « Il n’est pas possible d’avoir un Ministre compétent pour chaque secteur. Celui-ci serait lié à différentes compétences : fiscalité, emploi, santé publique, retraites… Le Ministre miracle n’existe pas. » Katia Belloy www.btwbon.be une adresse pour imprimer vos carnets de tVA [email protected] Photo : Pierre de Munter www.clicart.be The Third Millenium’s handDryer by Urimat Belgium place de cette mesure. Il y a quelques semaines, j’ai pu mettre en place un comité de monitoring. J’espère aboutir à un nouveau système de calcul des cotisations sociales pour 2014.» EcoDryer.eu Urinoirs Sans Eau, Sans Odeurs, Ecologique & Economique 60 carnets à 155,00 e • facile à commander (187,55 e TVA inclus) 120 carnets à 215,00 • prix très compétitifs e 240 carnets à 345,00 e 480 carnets à 595,00 e (260,15 e TVA inclus) (417,45 e TVA inclus) +32.2.420.15.90 (719,95 e TVA inclus) • commandé le mardi avant 12h livré le vendredi • épreuve retourné immédiatement • mise en page gratuite • livraison gratuite Tous les coûts sont inclus www.Urimat.be www.btwbon.be - Kapelsesteenweg 395 - 2180 Ekeren Au-delà des ➜ I P.7 ➜ I actualite I frontières Des boissons gratuites au café Dans l’Anticafé Babochki, à Moscou, les clients reçoivent gratuitement à boire et de quoi grignoter. Ils peuvent même apporter leurs propres boissons mais doivent, par contre, payer pour rester dans le café, à raison d’un rouble et demi par minute (4 centimes d’euro). Le Babochki se définit comme un lieu de détente, où les clients peuvent venir jouer à des jeux de société, par exemple ou encore regarder un film. Un livre de cuisine comestible Le premier et unique livre de cuisine comestible, réalisé en pâte fraîche, a été spécialement conçu par Korefe, dans le cadre d’un projet spécial pour l’éditeur allemand Gerstenberg. Le livre se présente sous la forme d’une lasagne, avec des instructions imprimées sur chacune des feuilles (certes, en allemand). Il suffit donc de suivre ces instructions, d’ajouter les ingrédients et de mettre le livre au four. Aurait-on découvert une agréable solution pour tous ceux qui ne s’en sortent plus parmi leurs piles de livres de cuisine ou de notes pleines de recettes ? Hélas, ce livre de cuisine unique en son genre n’est pas (encore) en vente et aucune traduction n’est à l’ordre du jour. Ferran Adrià lance l’encyclopédie culinaire Ferran Adrià lance projet sur projet, depuis que l’elBulli a fermé ses portes. Entre ses expérimentations et la fondation qu’il est en train de créer, il déclare à présent travailler à l’élaboration de laBulliPedia, une encyclopédie culinaire en ligne. Aux dires de Ferran Adrià, cette encyclopédie devrait devenir le Wikipedia de la cuisine. Il est de fait important que l’information soit accessible gratuitement. On y trouvera des recettes mais aussi beaucoup d’informations sur les produits, explique-t-on sur le site Eater. Ainsi, à côté d’une recette de soupe d’asperges apparaîtra une description de l’asperge, les variétés qui existent, accompagnées de leurs caractéristiques de goût et leurs modes de préparation, l’histoire de l’asperge ainsi que d’autres modes de préparation de ce légume. « Une révolution culinaire a lieu toutes les cinq minutes » commente Ferran Adrià pour expliquer les raisons qui l'ont poussé à rédiger laBulliPedia. « C’est pour cette raison que nous devons regarder un peu en arrière et créer un endroit où nous pouvons conserver et maintenir en vie tout ce que nous avons créé. » On ne sait pas encore quand « la bible de la nouvelle cuisine espagnole », comme l’appelle son auteur, apparaîtra en ligne. Les sommeliers des restaurants « Les Eleveurs » et « Sea Grill » élus les meilleurs du pays Andy De Brouwer, sommelier du restaurant « Les Eleveurs », à Halle et Fabrice D'Hulster, sommelier du « Sea Grill », à Bruxelles, ont été proclamés « Sommeliers of the Year » par les rédacteurs de Foodprint. Rédigé par des experts culinaires, Foodprint est un livre qui fournit, chaque année, un aperçu des événements gastronomiques de l’année précédente dans notre pays. Pour la nouvelle publication, plusieurs nominations culinaires, dont celle de meilleur sommelier, sont également effectuées par un jury professionnel, chaque année. Le choix des gagnants est laissé à l’appréciation des critiques gastronomiques, des journalistes œnologiques et des professionnels d’écoles hôtelières. nië nie llollo Wa enWa re let ndsse , Bru s, Fla lleren de xe an Bru a aVla .C.C .Re .Re Ho Ho Augustues 2009 Juli -deCembr liJks mensuel mAAnde et Aouts Augustu Juin en en in Juni n behAlvesAuf mAlines meChele de depot: bureAuAntoor: Afgiftek vzw. Asbl. gg mArketin mArketin : horeCA r: horeCA bte 4 / bus Afzender 111 eXpediteu lAAn 111 rd AnspACh AnspACh boulevA brussels bruXelle 1000 1000 tous pour voor quesfiche technische FichesTechni ECHO Horeca Echo ie ië e et Wallon l en Wallon les, Flandr Brusse Bruxel eren, Ca Vlaand CaHo.Re. lles Ho.Re. sionne isaties s profes sorgan sation beroep deorgani aux affiliésbij res sloten aange memb leden les Page 1 mesure du temps et registre de Dimona Light des contributions Page 4 les contrats de on du montant x dans la loi sur ➜ AFSCA: indexati des plafonds salariau ➜ Indexation de travail travail pictogramme format pour le Page 2 par caméra: nouveau jusqu’au 30 juin 2010 crise ➜ Surveillance des mesures de créer son enterprise: SPRL ➜ Prolongation té légale pour ➜ Nouvelle possibililimité Starter à capital r? Page 5 comment procède Eco-chèques: Page 3 currence La clause de non-con (suite) Page 6 pour quoi faire? ➜ Eco-chèques: ➜ Conseils utiles Pages 7 et 8 publiés en 2009 Index des textes tRaVaIL! DU teMPs De DIMONa LIgHt? Re De MesURe Ist , il convient teNIR Le Regleurs oc- prestation. En d’autresetermes déclaration pour deux doubles original et de compose d’un renvoyés au qui doivent être détachables, e ainsi qu’au et de Garanti nouvell a, les travail Fonds Social prade faire une Dans l’horec outre, cette l’objet Des explications prestation. En doivent faire secrétariat social. afin chaque jour de casionnels enregistrea spéciées sur le registre associée à un ation Dimon tiques sont imprim déclaration est d’une déclar la Dimona expliqué à le compléter. de travail. Dans nous l’avons de vous aider ment du temps fique. 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Le registre NeLLe e de PROFessION informations, un registr ter à tout momen • Convention cadre de plus amples ReMBOURse commander qui signifie que MeNt Des FRaIs 2009). en matière dereformation, Cet article faitde collaboration calendrier, ce travail. d’insertion une année du mois d’octob • Déplacement professionnelle Echo aire pour s professionnels avec du temps de et d’enseignement dans son véhicule privé un nouvel exempl le on. questisecteur (janvier) horeca (Commission paritaire vous recevrez le point sur la n° 02), en Région double déclara wallonne et en Communauté • Baisse du remboursem est une l’année 200. ent forfaitaire pour usage Dimona Light La française (avril) ique, ilprofessionne IMPOts t maxil d’un véhicule privé (septembre) déclaration électron qui travaille pendan peut tion. Outre la • Forfaits TVA Tout travailleur, mesure ReseRVatIONs pour ur cte de ce registre un registre de tifs pour un employecafetiers en 2009 t(janvier) tenue incorre convien de tenir • AttentionUne mum 2 jours consécu• Céder gratuitement certige ONSS lié aux réservations malhonnêtes d’un contrat devotre affaire à votre Ce registre est (vos) enfant(s)? perte de l’avanta! (novembre) le cadre (avril) RetRaIte entraîner la du temps de travail. de l’horeca, dans sanctionnée et de Gacontrat Light et peut être • Paiements inée ou d’un par le Fonds Social • Vous engagez déterm anticipés des impôts à la Dimona délivré un retraité … Faut-il le tratives allant fié etsur nées travail à durée les revenus déclarer? (octobre) coordonsaIsIe nt défini, les t s adminis professionne netteme contien Il ls . (juillet) un travail par des amende égarantie Horeca de de travail pour heures • Régime forfaitaire de • Saisie sur salaire etEUR à 6.250 EUR. 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(janvier) • Délais de préavis pour les ouvriers relevant de la Commission paritaire de l’Industrie hôtelière (février) • Licencier un travailleur à sa demande? (avril) • Licenciement abusif: l’épée de Damoclès au-dessus de chaque licenciement? (octobre) MesURes De CRIse • Problèmes de liquidités suite à la crise: intervention du gouvernement fédéral pour les indépendants (avril) • Protection de l’emploi (juillet) • Prologation des mesures de crise jusqu’au 0 juin 200 (décembre) • Augmentation des salaires journaliers forfaitaires et de dimona light, à partir du er juillet 2009 (septembre) • Salaires forfaitaires à partir du er juillet 2009 (septembre) • Salaires journaliers forfaitaires à partir du er juillet 2009 (correction) (novembre) saLaIRes – PRIMes • Barème salarial sectoriel au er janvier 2009 (janvier) • Salaires mensuels minimaux à partir du er janvier 2009 (février) • Prime de flexibilité pour les entreprises de restauration (février) seRVICes PUBLICs De WaLLONIe • Guide de la Région wallonne (juillet) sOCIete UNIPeRsONN eLLe OU sOCIete? • Société unipersonnel le ou société? (juillet) • Nouvelle possibilité legale pour créer son entreprise: SPRL Starter à capital limité (décembre) sURVeILLaNCe PaR CaMeRa • Surveillance par caméra: nouveau format pour le pictogramme (décembre) tOILettes • Toilettes: où les placer dans votre établissemen t? (octobre) tOMBOLa PLaFONDs saLaRIaUX • Indexation des plafonds salariaux dans la loi sur les contrats de travail (janvier) • Indexation des plafonds salariaux dans la loi sur les contrats de travail (décembre) PORCeLaINe • Vente de porcelaine dans les hôtels (mars) PReCOMPte PROFessION NeL • L’employeur et le travailleur profitent des récentes mesures fiscales (mai) • Précompte professionne l au quatrième trimestre: interventions des pouvoirs publics dans les prêts et exonération des jeunes travailleurs. (novembre) ReCLasseMeNt PROFessION NeL • Le travailleur qui a déjà trouvé un nouvel emploi a-t-il droit à une procédure de reclassemen t professionnel? (octobre) RegLeMeNt De tRaVaIL • Comment établir un règlement • Organiser une tombola ou une loterie? Demandez l’autorisation! (novembre) tRaVaUX PUBLICs • Nuisances occasionnées par des travaux publics: indemnité compensatoire de pertes de revenus accordée par l’état fédéral (février) VaCaNCes • Vacances jeunes et vacances seniors (avril) • Malade durant des vacances à l’étranger (avril) • Le double pécule de vacances (avril) de travail? (octobre) L' Horeca Echo du mois de mai aborde les sujets suivants : - nouvelles normes en matière de nuisances sonores en Flandre - nouveautés lors de la prise d’un crédit-temps - résiliation d’un contrat à durée indéterminée - résilier un contrat par e-mail ? - nouvelles sanctions en cas de travail à temps partiel - plan d’emploi des travailleurs plus âgés - nouveau calcul de l’avantage pour véhicule de société COLOFON editeur responsable: Yvette Mooten, Bld Anspach /4, 000 Bruxelles Coordination: Mark Ceulemans, Luc Mark Ceulemans Collaborateur De Bauw, Eve Diels, Karen s: Everaet, Wouter Morren. Nos services se tiennent à votre disposition pour tout renseignement relatif informations: FED. Ho.Re.Ca à ces [email protected] a.s.b.l., T: 02 5 78 4 - F: 02 50 57 7 e / FED. Ho.Re.Ca Wallonie F: 08 72 8 89 - info@horecawa a.s.b.l., T: 08 72 8 88 llonie.be / FED. Ho.Re.Ca T: 02 5 64 84 - F: 02 Vlaanderen v.z.w., 5 89 54 - fed.vlaanderen @horeca.be, 8 Horeca Echo est une publication réservée aux membres des FED. Ho.Re.Ca Bruxelles, Wallonie et Horeca Vlaanderen. ➜ I P.8 ➜ I Bistrot de terroir® I Voyez du pays avec nos Bistrots de Terroir® ! Désormais, chaque mois Horeca Journal vous présentera deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour FED. Ho.Re.Ca Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région. En 2010, le Ministre Paul Furlan chargeait FED. Ho.Re.Ca Wallonie d’élaborer et de développer la filière Bistrot de terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait notamment suite à une réflexion menée par FED. Ho.Re.Ca Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de terroir® en Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd’hui, le label compte une cinquantaine d’ambassadeurs et le Ministre en espère une centaine pour fin 2012. Le « Café des Pingouins » vous salue bien ! nous nous sommes lancés dans le projet Bistrot de Terroir® » expliquet-elle. « L’idée était bonne me semblait-il. Et je le crois encore. Nous nous sommes rendus à des réunions de travail pendant deux ans. On joue le jeu depuis le début et il ne faudrait pas que le label soit galvaudé. Tout le monde ne peut être définit comme Bistrot de Terroir®. On se doit d’être véritablement différenciés ; le label doit continuer à donner un coup de pouce aux cafés, brasseries de village subsistants ». Ce cri du cœur est loin d’être un regret. Chantal estime que c’est véritablement un plus d’être sacré Bistrot de Terroir®, même si, comme d’autres établissements labellisés dans le courant de cette première année, elle attend encore de voir à quel point le grand public et les touristes suivront le mouvement. Comme d’autres, Chantal joue le jeu avec cœur et passion et fait en sorte que le label soit mis en valeur. La truite ardennaise « A la carte, chez nous, il y en a vraiment pour tout le monde. Des croquettes de crevettes aux lasagnes, en passant par la tourte au saumon. Mais on a travaillé sur le côté terroir afin de respecter les critères et aussi parce que j'avais véritablement envie de me distinguer. » C’est ainsi que la truite ardennaise, véritable régal aux lardons, champignons et crème, le coq à la Chimay et le lapin à l’Orval sont devenus les ambassadeurs gourmands de la carte terroir. Les « Bistrot de Terroir® doivent avoir quelque chose en plus que les autres, c’est essentiel, sinon ce label tournera à rien et ne sera plus représentatif d’un secteur en tant que tel ». © FED. Ho.Re.Ca Wallonie « Le label ne doit pas être galvaudé » © B.Bardi A Vencimont, dans la vallée de la Houille, la Taverne éponyme est plus communément nommée celle des « pingouins ». Un trait d’humour que l’on doit à la patronne des lieux, une chef coq du cru, passionnée par le métier, par son terroir local et soucieuse du respect de ses clients. Vingt ans déjà que Chantal Bay est dans le secteur horeca. D’abord tenancière d’un « simple » café local, elle tient le piano des cuisines de sa Taverne de la Houille depuis désormais 12 ans. « C’est ainsi, j’aime ce que je fais, les gens, la cuisine, le contact, le métier » confiet-elle spontanément. Dans son bistrot-brasserie à l’enchantement d’antan, elle dispense sa chaleur et son bon accueil, aux côtés d’une carte riche de tout et de quelques recettes maisons labellisées « du cru ». « Nous étions déjà Ambassadeur Orval depuis quelques années et Vencimont est l’une des treize communes que compte Gedinne. Les balades sont légion dans le coin et nombreux sont les touristes qui viennent s’y promener, avant de terminer la journée par un bon verre ou un bon repas. « Il y a un village de vacances tout près et de nombreuses résidences secondaires. La localité est très familiale » poursuit la patronne, que l’on connaît mieux sous le nom de Bibiche. Les pingouins ? C’est ainsi que Bibiche a toujours pris l’habitude d’appeler ses clients ! « (rires) C’est trop bête cette histoire » explique-t-elle. « Et drôle aussi. Tout a commencé le jour où étant au téléphone, j’ai du suspendre l’appel parce qu’un client venait d’entrer. En raccrochant, j’ai dit « je te laisse M’an, y a un pingouin qui vient d’entrer ». Une façon de parler en somme. Sauf que le client avait entendu et est revenu la semaine suivante me déposer un pingouin en pluche. Depuis lors, j’en ai reçu jusqu’à 300, dont un pingouin d’un mètre, c’est dire ! Le pire, c’est que c’est resté. Chez Bibiche, c’est le café des Pingouins et ça ne choque personne ! ». Pingouins Voilà une caractéristique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Et les pingouins sont nombreux chez Chantal alias Bibiche. « Un Bistrot de Terroir® doit être familial, chaleureux, humain. L’été, les touristes sont plus nombreux que durant l’année, forcément. Le label n’a pas encore véritablement connu un été entier. On verra ce que cela donnera mais je continue de penser qu’il est important de conserver notre spécificité ». Bibiche aime son métier, c’est sûr et crois dur comme fer en ce label « On aimerait organiser des excursions en car dans la région, autour du label Bistrot de Terroir®. On a déjà pratiqué une première expérience, en organisant la visite d’une ruche toute proche, avec le charcutier voisin. A la fin de la visite, les participants ont eu droit à une dégustation de produits du terroir chez moi, entre autres, celle de la célèbre terrine à la framboisette de mon boucher. Faut voir ce qu’il en a vendu avant que les gens ne repartent ! » Désormais sur les listes électorales, sûre que Bibiche portera haut les couleurs de son terroir. « (rires) On l’espère ! Là, je suis en campagne…et en cuisine. Mais vous savez, c’est un petit village, j’aime toucher à tout. C’est certain que je défends ce label, à condition qu’il nous défende aussi, à son tour. Les brasseries de village sont un atout pour les petites localités de Wallonie. Il faut les préserver avec coeur. » Derrière le café des Pingouins coule la Houille, la rivière locale. Paisible, comme les villages de Gedinne, dont Vencimont semble être le chef lieu. Chez les Pingouins, on aime ce qui est bon et bien servi. Bibiche et son mari jouent le jeu avec une authentique passion des gens et l’art du métier. Le cachet et l’ambiance du lieu valent de l’or. Les recettes aussi. Un précieux lieu de plus à conserver jalousement. Régine Kerzmann ➜ I P.9 ➜ I bistrot de terroir® I A Beauraing, le terroir fait face au sanctuaire © FED. Ho.Re.Ca Wallonie Entre Rochefort et Viroinval, la cité de Beauraing fait office d’escale à plus d’un titre. Le saint site bénéficie, entre autres, d’un Pèlerin peu ordinaire puisque celui-ci est le nom d’une brasserie labellisée Bistrot de Terroir® depuis un an. Le label pour l’image C’est une collègue du secteur, à Vencimont, dont l’établissement était déjà labellisé Bistrot de Terroir®, qui lui a parlé du label. « Je me suis dit que c’était pas mal pour l’image du bistrot et en plus, c’est une belle publicité et ça fait venir les gens. » Alors, Eddy et son équipe ont retravaillé un peu la carte « restaurant », en proposant des mets typés « terroir ». « On souhaitait proposer des plats rigoureusement frappés du sceau du terroir. Alors on y a réfléchi avec mon chef et l’équipe et on a créé trois nouveaux plats. Le premier plat fut inspiré par la spécialité de la confrérie Beaurinoise dont mon cuisinier connaissait le secret. » Recettes du terroir Ces trois plats du terroir fonctionnent très bien et sont vivement recommandés. « C’est sûr que le côté « recettes du terroir » fait effet. Les gens apprécient et ce sont les plus couramment demandés mais il est difficile d’évaluer l’effet Bistrot de Terroir® poursuit-il. Peut-être devrions-nous être plus créatifs et plus dynamiques en la matière ? La carte va être refaite pour la nouvelle saison et on va essayer de mettre ces plats en évidence ainsi que le label Bistrot de Terroir®.» « Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers » Dynamiser le label Prochainement, la terrasse du Pèlerin sera relookée. L’occasion pour Eddy d’afficher hautement son label, dès la chaussée qui traverse la localité. « L’an dernier, ce label est apparu en plein milieu de l’été. Nous ne nous étions pas vraiment préparés. Là, on peut sans doute davantage y penser et voir ce que cela donnera véritablement. La Tournée, bière du terroir draine du monde toute l’année. La proximité du sanctuaire y est évidemment pour beaucoup. Et puisque les plats intégrés à la carte ont du succès, cela vaudrait peut-être la peine d’en faire plus de notre côté. Il faut prendre un peu le temps pour ça… ». Actif également dans de nombreuses associations locales, Eddy Huysmans reconnaît que son « Pèlerin » compte de nombreux habitués et draine du monde naturellement mais défend le cachet de son établissement. « J’ai voulu cette brasserie chaleureuse, accueillante, avec une âme, c’est ce qui fait, je crois, l’authenticité des Bistrot de Terroir®, leur point commun aussi et il y a 22 ans que ça dure. On fait attention aux produits, au service, c’est important. Par ailleurs, les touristes ne manquent pas avec les promenades avoisinantes et le sanctuaire. Ce label est un plus pour notre image, notre publicité. » Au cœur du « Pèlerin », au charme boisé et aux publicités sans fin des bières régionales tapissant les murs, au comptoir reluisant, au « brouhaha » lancinant, les pintes de Tournée « Cette une belle affiche que d’être Bistrot de Terroir®, même si j’attends encore de voir à quel point ce label peut véritablement être porteur » explique Eddy Huysmans, maître du lieu. Jouxtant l’unique parking proche du sanctuaire, touristes et familiers du site ont coutume de passer obligatoirement devant la terrasse de sa brasserie au charme d’antan. Tombé dans le milieu horeca voilà 22 ans, Eddy a visiblement le sens du commerce, le contact et l’amour de Beauraing dans le sang. « Je ne suis pas né ici mais j’y ai pratiquement quasi toujours vécu » confie-t-il. « Il y a une vingtaine d’années, il n’y avait plus aucun café type brasserie de caractère dans le coin. Plus rien où les jeunes, où les clubs sportifs pouvaient se rassembler mais aussi plus rien pour les touristes. J’ai eu envie de relancer un établissement afin que les gens du coin puissent s’y retrouver et on peut dire que ça a plu puisque les jeunes mais aussi toutes les générations viennent ici boire un verre ou manger ». En cuisine pendant dix ans, Eddy se « contente » aujourd’hui de travailler en salle. « C’est un fameux boulot, vous savez et puis, je n’ai plus le temps. Une équipe tourne en cuisine et j’aime le contact avec les clients et faire tourner la salle, comme on dit ». C’est ainsi que sont apparus le Cravachet au saucisson des Ardennes à l'ail et courgettes (sorte de quiche, le saucisson provient du boucher voisin), la Carbonnade à l’Orval (le Pèlerin est aussi l’un des ambassadeurs Orval) et la fameuse Blanquette de veau à la Tournée beaurinoise. « Ah ça, la Tournée, bière ambrée du coin, on ne la sort au fût que pour moi, en Belgique ! Cette bière, on l’a créée en 2001, pour l’année de la bière, avec mon ami Philippe de Beaulieu. Elle est excellente et c’est forcément l’une de nos spécialités. » pourraient aisément faire tourner les têtes. Tout le charme et l’atmosphère des bistrots que l’on aime. Régine Kerzmann ® □□ □ □ FED HO.RE.CA WALLONIE ASBL • Avenue G. Bovesse 35 bte 1 • 5100 JAMBES Tél. : 081/72.18.88 • Fax : 081/72.18.89 • E-mail : [email protected] • Internet : www.horecawallonie.be • N° d’entreprise : 0416.290.940 ➜ I P.10 ➜ I theme I Les herbes et les épices : des arômes indispensables Les herbes et les épices sont indispensables à toute cuisine équilibrée et savoureuse : avec un minimum de calories et de manière saine, elles rajoutent du goût à un nombre incalculable de plats, depuis les carbonnades aux desserts, en passant par les vinaigrettes et autres sauces. Qui plus est, bon nombre d’herbes et d’épices sont bénéfiques pour la santé. Quiconque est à la tête d’un établissement horeca a l’opportunité de faire son choix parmi de multiples herbes fraîches, surgelées ou séchées, des marinades à l’huile ou encore des mélanges simples ou composés. Chacun présentant ses propres avantages et inconvénients. Les herbes fraîches ont beaucoup de goût mais peuvent être conservées moins longtemps et doivent être lavées et coupées. Une autre succulente option est de faire un bouillon à partir de ces produits frais. Les herbes surgelées doivent toujours retourner à temps dans le surgélateur, tandis que les Où stocker le tout ? Les exhausteurs de goût contribuent non seulement à accroître la saveur des aliments mais aussi à en garantir la conservation, puisqu’ils empêchent les herbes de brunir. Pour une conservation optimale des herbes et épices, il faut les stocker dans un pot fermé hermétiquement, dans un endroit sombre, frais et sec car la chaleur, la lumière et l’humidité altèrent l’arôme. Pour les herbes fraîches, mieux vaut les utiliser le jour même de l’achat. Si ce n’est pas possible, elles peuvent être conservées au frigo pendant maximum 2 semaines, enveloppées dans du papier aluminium. Les marinades à l’huile peuvent se conserver pendant douze mois en dehors du frigo, tant qu’elles n’ont pas été ouvertes. Une fois en contact avec l’air, elles doivent être gardées au frigo mais peuvent rester à température ambiante pendant le service. herbes séchées sont plus faciles d’emploi et ont souvent davantage de goût que les herbes fraîches. D’où l’intérêt de ne pas laisser ces premières cuire avec le plat. Au final, ce sont les herbes séchées qui sont le plus vendues dans le secteur horeca. Les mélanges d’herbes ou d’épices (tels que le garam massala ou les herbes de Provence) sont intéressants pour garantir une constance de goût dans les plats. Par contre, il est peutêtre plus agréable pour un cuisinier de laisser libre cours à sa créativité dans la composition d’un mélange d’épices ou d’herbes. En Belgique, ce sont les épices italiennes et à spaghetti qui décrochent la palme, de même que le basilic, l’ail, le poivre et la noix de muscade. Une autre option qui gagne en popularité concerne les marinades à l’huile qui sont pleines de goût, peuvent être utilisées avec parcimonie en raison de leur forte concentration et sont faciles à employer. Bien assaisonné Les salades gagneront en goût et en couleur si on y ajoute de la ciboulette, de la bourrache, de l’hysope, de l’estragon, de la menthe, du thym ou de la roquette. Si le saumon sur un lit d’aneth est un grand classique, l’aneth se combine aussi parfaitement avec d’autres types de poissons et avec la salade. Utilisez-la toutefois avec parcimonie, en raison de son goût très prononcé. L’estragon se marie très bien avec le poulet, le chou-fleur, les pommes de terre, la sauce de poisson, les produits laitiers, les plats à base d’œufs et le veau. Vu son goût dominant, évitez de l’associer avec d’autres épices. Le cerfeuil apportera un goût particulier aux œufs. Quant à la ciboulette, elle s’associe parfaitement aux omelettes, aux salades, aux vinaigrettes, au poisson, au haché, au fromage frais ou au fromage blanc. Le persil est apprécié dans toutes les sauces mais aussi dans les salades, avec les pommes de terre et les légumes. Le persil frisé laisse un goût plus marqué que le persil commun. Les plats de viande, à base notamment de poulet, de dinde ou d’autres volailles ainsi que de gibier, s’accommoderont parfaitement de sauge. Celle-ci peut aussi être combinée aux légumes, aux sauces à base de crème, à la soupe, au poisson, aux épinards et aux tomates. Le basilic, pour sa part, accompagne idéalement les tomates, les pâtes, les pizzas, la salade, la soupe et le fromage (la mozzarella en tête). Coupez finement cette herbe mais ne la faites pas cuire avec le reste car elle en obtiendrait un goût amère. La vente d’herbes séchées l’emporte au sein de l’horeca La marjolaine et l’origan sont, eux aussi, des incontournables et s’associent très bien aux plats italiens, aux tomates, au potiron, aux pommes de terre, à la viande, à la volaille, au riz et aux haricots blancs. De son côté, le romarin accompagne parfaitement les plats du Sud et convient également comme épice à barbecue, avec la volaille ou le gibier ou encore dans une omelette, une sauce au fromage, des pommes de terre rissolées, de la tarte ou du pudding de Noël. La sarriette facilite la digestion de tout type de haricot. Vous pouvez la laisser mijoter avec des lentilles, des betteraves et du chou mais elle sera aussi délicieuse finement coupée, avec de l’agneau ou dans une omelette paysanne. La coriandre s’utilise avec parcimonie dans les salades, les pâtisseries, avec le chou blanc et dans les marinades. Le laurier s’utilise de préférence séché - car l’herbe fraîche présente un goût trop prononcé - et sera délicieux dans les plats à l’étuvée, les soupes et les sauces. Le raifort a un goût très marqué mais les amateurs peuvent ajouter une très petite quantité de la racine et des jeunes feuilles dans les sauces, la mayonnaise et les plats de poisson. La moutarde au raifort vaut également la peine d’être testée. Le céleri convient très bien aux soupes, aux sauces au fromage, au poisson, à la viande ainsi qu’au bami et nasi goreng. Quant au thym, il est le compagnon idéal de pratiquement tous les plats, en particulier ceux aux accents du Sud. N’en abusez toutefois pas car il garde un goût très marqué. Pour obtenir une soupe au goût prononcé, vous pouvez laisser cuire une branche de thym avec les légumes. Enfin, le thym-citron convient parfaitement aux vinaigrettes et plats de poisson. Des herbes de saison Plus les herbes fraîches auront été récoltées récemment, plus leur arôme sera puissant. Cueillez et coupezles donc juste avant de les utiliser. Ne coupez jamais d’herbes qui sont mouillées car elles perdront alors une partie de leur arôme. Les herbes de saison présenteront une odeur et un goût plus prononcés que les plantes en serre, disponibles toute l’année. Pendant l’hiver, mieux vaut se tourner vers le laurier, l’origan, le persil, le romarin, la sauge, le thym et l’estragon du Mexique. Au printemps, ce sont la ciboulette, l’estragon français, la citronnelle, la menthe, le cerfeuil musqué et encore et toujours le persil et l’origan qui font leur apparition. L’été est la saison du basilic, de la coriandre, de l’aneth, du fenouil, de l’ail, de la roquette, de la sarriette, de la marjolaine, du thym, de la lavande et à nouveau de la menthe, de la citronnelle et de l’estragon. Enfin, l’automne accueille la sarriette, l’origan, le romarin, la sauge et le thym. Ne jetez pas d’herbes et d’épices séchées depuis l’emballage directement dans un plat chaud car elles formeront des grumeaux en raison de la chaleur et leur arôme en sera altéré. Le cerfeuil, le poivre fraîchement moulu et la bourrache doivent être ajoutés en fin de cuisson, tandis que les herbes et épices aux arômes forts, telles que le romarin, la sauge, le laurier, le clou de girofle, les grains de poivre et le cumin, ne révèleront au mieux leur goût qu’en mijotant avec le plat. Les marinades à base d’huile peuvent être utilisées tant dans des plats froids que chauds mais devront être ajoutées vers la fin de la préparation, dans le cas de plats chauds. Comment faire sécher soi-même Il est conseillé de faire sécher la sarriette, le laurier, la menthe, l’origan, le thym, la sauge et le romarin car ils gagnent alors en arôme. Pour ce faire, le four à micro-ondes est idéal : répartissez les herbes sur un morceau de papier de cuisson et laissez-les sécher pendant une minute à la puissance maximale. Retournez-les ensuite et faites-les sécher à nouveau. Pour les feuilles séchées de sauge, de basilic, de romarin et de menthe, vous pouvez les conserver dans de l’huile, dans un pot fermé, pendant 2 à 3 semaines, puis les passer au tamis. Quant à l’estragon, le basilic, la ciboulette, le persil, le cerfeuil et l’aneth, ils peuvent facilement être surgelés sous forme de glaçons. Lore D’hont Votre propre jardin botanique Si vous préférez toujours disposer d’herbes fraîches à portée de main, vous pouvez aisément en cultiver vous-même, en particulier le thym, le laurier, l’estragon, la ciboulette, la menthe, la sauge, le basilic, l’aneth, l’origan, le romarin, le persil et la coriandre. Il vous suffit d’un bac ou de quelques pots de fleurs ou encore d’une petite surface de terre. Ces herbes exigent néanmoins 6 heures de soleil par jour et un sol pas trop acide, neutre et bien drainé. Pour l’alimentation des plantes, il est recommandé d’utiliser de l’engrais foliaire. Arrosez-les aussi régulièrement. Ne laissez en aucun cas le sol sécher et contrôlez le taux d’humidité à 3 cm de la surface. Veillez à ne jamais utiliser plus d’un tiers de la plante lors de la cueillette et idéalement, servez-vous le matin car c’est à ce moment-là que la concentration d'huile est la plus forte dans les plantes et que leur goût en sera donc le meilleur. Pour le thym, les feuilles doivent être régulièrement taillées. Pour le basilic, il faut utiliser les feuilles au sommet de la plante, pour qu’elle se ramifie bien et continue à prospérer par la suite. Récoltez vos herbes et épices avant qu’elles ne fleurissent, autrement, toute l’énergie de la plante y sera consacrée et elles perdront une partie de leur goût. Utilisez les herbes directement après les avoir coupées ou surgelez-les. Sous cette forme, elles conserveront encore leurs propriétés pendant six mois ➜ I P.11 ➜ I reportage I Chaque année, la Ducasse attire 100.000 visiteurs à Mons L’horeca réalise son chiffre d’affaires annuel en une semaine Chaque année, Mons, la capitale du Hainaut, est le théâtre d’une évocation historique. Les préparatifs commencent dans le courant de la semaine suivant la Pentecôte et entre ce jeudi et le deuxième dimanche après la Pentecôte, des activités sont organisées en permanence dans le centre historique de Mons. Processions, géants et musique : tels sont les principaux ingrédients du spectacle qui attire plus de 100.000 visiteurs dans la capitale provinciale, qui ne compte en elle-même que 30.000 habitants. « Pendant La Ducasse de Mons, également appelée « le Doudou », les cafés et débits de boisson montois réalisent le chiffre d’affaires de toute une année. » Le terme Ducasse est dérivé de « dédicace », cette fête étant dédiée, à l’origine, à Sainte-Waudru qui fut la fondatrice de la ville, selon la légende. La Ducasse historique ne comporte en fait que deux ingrédients : la procession du « Car d’or » et le combat avec le dragon, le « Combat dit Lumeçon ». Une épine dorsale autour de laquelle s’articulent néanmoins plus de dix jours de festivités. Avec toutes les conséquences lucratives qui s’ensuivent pour le secteur horeca. La ville se charge de l’organisation. Les classes moyennes – et donc le secteur horeca également – en profitent mais en arrière-plan, contribuent aussi à faire de la fête ce qu’elle est. Nous nous sommes penchés sur l’organisation de l’événement et l’implication du secteur horeca chez Luc Marchal, propriétaire du Restaurant Marchal, situé dans le centre historique de Mons et Administrateur à l’Office du tourisme de Mons. L. Marchal : « Pour l’organisation, la ville collabore avec le secteur horeca. Tous les exploitants horeca sont préalablement invités à une réunion, durant laquelle on explique le déroulement des festivités. La ville attend que le secteur horeca suive les conseils au niveau de la sécurité, des terrasses, de la sécurité alimentaire et de l’hygiène. Celui qui désire étendre son établissement à l’occasion de la Ducasse, doit d’abord demander une autorisation communale. » Hôtels Si la majorité des festivités se déroulent dans le centre historique de Mons et autour de celui-ci, l’impact sur l’horeca est beaucoup plus large au niveau géographique. « Lorsque les festivités se terminent en début d’après-midi, le jour le plus important de la fête, beaucoup de personnes restent dans la ville mais il y en a au moins autant qui se dispersent et recherchent des établissements horeca plus calmes, hors de la ville de Mons. L’impact ne se limite donc absolument pas aux seuls commerces du centre historique. » Tous les hôtels affichent complet longtemps à l’avance et même l’auberge de jeunesse n’a plus la moindre place à cette période. « Dans l’horeca, tout tourne alors à plein régime. Tous les établissements situés « intra muros » – où se déroulent les festivités – réalisent un chiffre d’affaires équivalent à celui d’une année complète de travail. C’est surtout valable pour les cafés et les bars. Les restaurants et les hôtels réalisent également de très bons chiffres mais sont limités dans leur capacité. » Afflux de visiteurs Tout comme pour la plupart des événements, les classes moyennes ne doivent pas payer de supplément ni contribuer aux festivités. « A Mons, le secteur horeca paie des impôts annuels, par exemple, pour les terrasses, les tables et les chaises. Pendant la Ducasse, en raison de la grande affluence, il est interdit d’installer des terrasses, des tables ou des chaises sur la Grand-Place. L’offre du secteur horeca s’en trouve quelque peu limitée mais cela n’a aucune influence sur leurs ventes. Bien au contraire. Avec 100.000 visiteurs, la Ducasse enregistre de très bons résultats. Il est toujours possible d’augmenter ce nombre mais on atteint alors souvent un point à partir duquel cela devient moins intéressant. Un afflux plus important de visiteurs ne génère pas toujours des ventes supplémentaires. Mais bien entendu, nous ne pouvons pas empêcher les gens de venir assister aux festivités. » « Si ce sont surtout les restaurants du centreville qui profitent le plus de la Ducasse, ceux de la périphérie font, eux aussi, de bonnes affaires » Patrimoine mondial « Depuis que la Ducasse de Mons a été proclamée patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, en 2005, la notoriété de la fête a fortement augmenté, ce qui s’est aussi répercuté sur l’afflux de visiteurs. Depuis lors, nous accueillons plus de gens qui viennent de plus loin et surtout, davantage d’étrangers. » Le secteur horeca n’est pas directement impliqué dans l’organisation de la Ducasse proprement dite. « La ville s’en charge à la perfection. Ils se réunissent avec les classes moyennes et l’horeca afin d’expliquer ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Ils fournissent également des explications concernant les modalités. La ville ne se coupe pas du secteur. Elle réfléchit avec nous et nous informe mais le secteur n’est pas impliqué de manière active dans l’organisation. Par contre, nous demandons conseil lorsque cela est nécessaire. » Les festivités commencent le jeudi suivant la Pentecôte et se terminent très tard dans la nuit du mardi suivant. Le lundi et le mardi qui suivent la Ducasse, les autres classes moyennes disposent de leur espace car une braderie est alors organisée pendant deux jours, dans les rues de Mons. Festivités consécutives « Ici également, le secteur horeca a sa part du gâteau. Et le dimanche qui suit, la ville prévoit encore un événement de clôture avec « le petit Doudou », une réédition du vrai Doudou mais organisée par les plus grands enfants de l’enseignement primaire, qui bénéficient de l’aide d’acteurs plus âgés. Ce jour-là, les activités officielles sont également clôturées par le retour des reliques de Sainte-Waudru à la Collégiale. L’impact pour l’horeca dure donc une dizaine de jours. Ici également, la répercussion pour les hôtels est un peu moins grande que pour les cafés et les restaurants car c’est principalement vers le premier dimanche des festivités que les hôtels sont pleins. Ils profitent moins du reste de la semaine. » © OPT-Ricardo de la Riva Centre historique La ville assure également le déploiement d’une impressionnante force de sécurité, surtout durant les périodes de pointe, du jeudi au mardi soir. L’impact pour les restaurants dépend surtout de la localisation de l’établissement et du niveau que celui-ci peut obtenir. En ce qui concerne la localisation, ce sont, chaque année, les mêmes restaurants qui profitent le plus de la Ducasse. « Durant cette période, tous les hôtels de Mons et des larges environs affichent complet. Cet impact est loin de se limiter au seul centre-ville. Afin de pouvoir loger quelque part, les gens sont tout à fait prêts à effectuer un petit déplacement. Ils se désaltèrent généralement dans les bars et les cafés les plus proches, qui font les meilleures affaires. Pour manger, les gens se déplacent un peu mais pas trop loin non plus. Ce sont surtout les restaurants du centre-ville qui profitent le plus de la Ducasse mais les restaurants de la périphérie font, eux aussi, de bonnes affaires, vous savez. Une fois la Ducasse proprement dite terminée – vers 13h30, le dimanche suivant la Pentecôte, le jour pendant lequel 100.000 personnes affluent à Mons –, beaucoup de gens restent dans la ville pour manger quelque chose mais nombreux sont ceux qui recherchent un établissement plus loin du centre pour se restaurer. Dans © OPT-Ricardo de la Riva © OPT-Ricardo de la Riva © OPT-Ricardo de la Riva les très larges environs de Mons, les restaurants font donc de très, très bonnes affaires. » Si la Ducasse constitue pour Mons le temps fort de toutes les festivités de l’année, il y a encore quelques activités mineures, comme « les feux de la Saint-Jean », à la fin du mois de juin. « Cet événement attire, lui aussi, un peu de monde mais c’est tout à fait différent. Il a un impact très réduit sur le secteur horeca et se limite à un quartier bien déterminé de la ville. Pour la Ducasse, c’est différent. J’ai ainsi de très fidèles clients qui viennent manger chez moi chaque année, pendant la Ducasse. Il y a également des gens de Flandre et du nord de la France qui ont découvert Mons pendant la Ducasse et qui reviennent par la suite, à un moment plus calme, afin de mieux découvrir la ville. Mais la Ducasse de Mons constitue pour l’horeca et les classes moyennes la véritable vitrine avec laquelle la ville se profile. Dans notre ville, les préparatifs de la Ducasse occupent certaines personnes pendant toute l’année. Non seulement la ville même mais aussi les gens et les groupes qui participent aux processions, par exemple. La ville attache énormément d’importance à son patrimoine culturel. » Cette année, la Ducasse de Mons se déroulera le 3 juin. Luc Vander Elst ZERO SUGAR LIPTON ICE TEA. DRINK POSITIVE E.R.-V.U.: S.A. Unilever Belgium N.V., Bld de l'Humanité 292 Humaniteitslaan, B-1190 Brussels,RPM/RPR 0438.390.312 - A2944 - 12-0278 100% LIPTON ICE TEA ➜ I P.13 ➜ I hotrec I L’horeca, un mode de vie Kent Nyström, Président de l’Hotrec, évoque sa passion pour le secteur de l’horeca « Si, bien sûr, tant pour l’Hotrec que pour les organisations nationales d’ailleurs. Les petites entreprises ne se préoccupent pas de politique mais de survie. Nous devons les représenter au même titre que les grandes chaînes hôtelières. » Ne dites pas de Kent Nyström, président de l’Hotrec, la fédération européenne de l’horeca, qu’il est Suédois car dans sa fonction, il est tout à fait neutre. Il représente le secteur de l’horeca dans tous les pays de l’Union européenne. Il possède un vaste bagage dans la restauration et l’hôtellerie ainsi qu’un grand enthousiasme pour le secteur, tous deux indispensables à l’exercice de sa fonction. Et de l’enthousiasme, il en faut pour effectuer un travail volontaire en vertu duquel on dort rarement dans son propre lit… qui assurera la présidence de l’UE. Durant ces assemblées, les propositions fusent. Nous y définissons les thèmes qui figureront à l’ordre du jour des 6 mois suivants. Quant à moi, je centralise et diffuse des informations sur les différentes propositions et joue un rôle d’activateur. Nous tenons également de nombreuses réunions avec les parties prenantes et les institutions au sein de l’Europe. Il y a en outre un gros travail de lobbying. Je suis le porte-parole du secteur de l’hospitalité : cette fonction implique d’informer les politiciens des problèmes qui se posent dans notre domaine. » Kent Nyström a passé toute sa vie adulte dans le secteur du tourisme. Il a travaillé pour un tour-opérateur puis pour un agent de voyages, ainsi que dans la restauration et l’hôtellerie. En 1992, il a acheté son propre hôtel, en Suède, qu’il a revendu en 2007. Aujourd’hui, il est gérant d’un hôtel. Il le faut d’ailleurs, car l’une des conditions sine qua non pour devenir président de l’Hotrec était d’être actif dans le secteur. « Il faut connaître le secteur de l’horeca de l’intérieur pour renforcer sa crédibilité », affirme K. Nyström. Quel est le rôle de l’Hotrec pour le secteur ? « Toutes les fédérations nationales font du lobbying dans leur pays mais plusieurs questions se règlent au niveau européen. Et elles sont nombreuses ! On n’en est pas toujours conscient mais un grand nombre de décisions prises à l’échelon européen concernent le secteur au niveau national. L’Hotrec n’a pas de nationalité, la fédération est européenne. Fini le temps où nous vivions dans des états nationaux et où toutes les décisions étaient votées dans les parlements respectifs. » Comment décririez-vous votre travail à l’Hotrec ? « Ce n’est pas un travail mais une fonction. Quoique, en fait, il s’agit bel et bien d’un travail. Et comme il n’est pas rémunéré, il faut vraiment être accro ! Il exige beaucoup de déplacements et quelques heures chaque jour à consacrer aux différents dossiers en cours. Concrètement, il représente plus qu’un mi-temps. » Quelles sont les grandes questions politiques du moment ? « Il y en a tant : des taxes et de la TVA aux questions de santé (obésité, législation relative au tabac, alcool) en passant par la durabilité et la concurrence déloyale. » « La législation doit être flexible pour les entrepreneurs tout en protégeant les travailleurs » Pour quelle raison êtes-vous prêt à investir tant de temps dans cette fonction ? « J’ai toujours été actif au sein de la fédération suédoise de l’horeca, je m’intéresse de près au sujet. Dans notre secteur, il est essentiel de promouvoir l’esprit d’entreprise dans une atmosphère de dialogue avec les travailleurs. Cette fonction m’a permis d’évoluer jusqu’au niveau européen. En 2000, la Suède a organisé l’Assemblée générale de l’Hotrec, dont j’étais l’hôte. C’est là que tout a commencé et il n’a pas fallu longtemps avant que j’adhère à la fédération européenne. » Une nouvelle compétence concernant le tourisme a été créée au sein de l’UE. Est-ce important pour le secteur ? « Assurément, le tourisme est à la base du secteur de l’horeca. Nous nous impliquons dans le processus décisionnel. Nous devons veiller à ce que les propositions soient favorables à l’ensemble de notre secteur, qui affiche cependant une grande diversité. » Quelles tâches remplit le président ? « Deux fois par an se tient une assemblée générale dans le pays Cette diversité ne constitue-t-elle pas précisément un obstacle à toute politique cohérente ? Quelle est la principale idée reçue concernant le secteur ? « Que les entrepreneurs horeca sont guidés par l’appât du gain. Le secteur horeca se compose principalement de petites et moyennes entreprises, qui exigent énormément de travail. Si vous voulez devenir millionnaire, ne vous lancez pas dans l’horeca, ne le faites que si vous êtes passionné par le métier et avez l’ambition du service au client. L’horeca est un mode de vie. Vous ne vous ennuierez jamais mais vous n’aurez pas non plus de Ferrari dans votre garage. » Comment réagit l’Europe à la demande d’une flexibilité accrue pour les travailleurs ? « Elle réagit à peine. Les syndicats sont extrêmement bien organisés, bien représentés et puissants. La flexibilité des heures de travail ne figure pas en tête des priorités. De notre côté, nous parlons de flexicurité : flexibilité pour les entrepreneurs et protection pour les travailleurs. Le dialogue est crucial dans ce contexte. Il est évidemment hors de question d’exploiter les travailleurs pour faire du chiffre. Nous devons trouver un équilibre avec l’aide des syndicats. Les travailleurs doivent se sentir bien et les entrepreneurs garantir la rentabilité de leur investissement. Nous sommes dans un secteur qui connaît des périodes de pointe. Les syndicats doivent avoir davantage confiance dans nos bonnes intentions. Si un établissement ne survit pas, les emplois passent aussi à la trappe. Nous devons nous positionner en employeurs attrayants. » Kent Nyström : « Il y a bien sûr des différences entre les pays européens. Mais il y a aussi de nombreuses similitudes. Nous devons plaider pour une plate-forme commune afin de progresser. » © Michael De Lausnay développera pas plus. Nous devons donc nous partager le gâteau, ce qui implique de rester concurrentiels par rapport à d’autres continents. » de nombreuses similitudes. Nous devons plaider pour une plate-forme commune afin de progresser. C’est la force de l’Hotrec. » Êtes-vous un homme de concertation ? « Je suis contre toute réglementation abrupte, je privilégie une réglementation intelligente. Une réglementation intelligente, c’est de l’autorégulation et l’autorégulation, bien conçue, c’est une réglementation intelligente. Il faut toujours regarder l'ensemble du tableau et trouver un équilibre entre toutes les parties. » Les fédérations belges tirent-elles un avantage du fait que l’Hotrec soit basée à Bruxelles ? « Elles tirent effectivement un avantage géographique du fait que l’UE et l’Hotrec aient leur siège à Bruxelles. Sans oublier que nos bureaux se trouvent dans les mêmes bâtiments que Horeca Vlaanderen et Horeca Bruxelles, nous pouvons donc facilement passer l’un chez l’autre. La Belgique a joué un rôle très actif dans la création de l’Hotrec. » Les politiques ont-ils conscience du poids économique du tourisme ou de l’horeca ? « De plus en plus. Mais de trop nombreux pays considèrent le tourisme comme allant de soi. Ils doivent comprendre qu’il ne se Existe-t-il un horeca européen ou le secteur se caractérise-t-il plutôt par des spécificités nationales ? « Il y a bien sûr des différences entre les pays européens. Heureusement d'ailleurs et nous devons veiller à les préserver. Mais il y a aussi Si vous aviez 18 ans, referiez-vous le même parcours ? « Je pense que oui. J’avais commencé la médecine mais j'ai vite compris que 10 ans d’étude, ce n’était pas pour moi. La vie est trop courte, je suis un entrepreneur, un homme d’action. Je n’ai jamais regretté mon choix de carrière. Le secteur de l’horeca m’a offert une vie fantastique. Beaucoup de choses ont changé bien sûr et ma carrière ne serait plus du tout la même à l’heure actuelle. Par exemple, à l’époque, nous n’avions ni ordinateur ni GSM. » ➜ www.hotrec.org Katia Belloy Pour de plus amples informations, nous vous invitons à contacter votre représentant Coca-Cola ou à prendre contact au numéro suivant: 02/529.17.77. Voor meer informatie kan u zich steeds wenden tot uw Coca-Cola vertegenwoordiger of via het nummer: 02/529.17.77. ➜ I P.15 ➜ I la cuisine saine I L’équilibre entre goût et rapidité villes. Nous disposons également d’enseignes à Milan et à Turin et avons récemment ouvert notre premier établissement néerlandais à La Haye, où les débuts ont été plus difficiles. Dans quelques années, nous aimerions mettre un pied à New York et préparons d’ailleurs cette nouvelle étape depuis très longtemps. Toutes les villes ne conviennent pas à Exki : pas la peine d’essayer à Londres, par exemple. On y compte déjà trop d’acteurs dans le même segment. Mais à New York, nous pensons avoir notre chance. Nous y avons fait mener une enquête de marché mais cela ne veut pas dire pour autant que l’ouverture du premier Exki sur le sol américain soit pour demain. » Bernard Sironval : « Nos clients sont les travailleurs qui disposent d’une demiheure à midi et préfèrent une alternative saine à l’option ‘hamburger’. » © Michael De Lausnay Il y a onze ans de cela, trois Belges du secteur du détail créaient Exki. Aujourd’hui, la chaîne compte 60 établissements, principalement à Bruxelles et à Paris. « Nous ambitionnons de doubler ce chiffre au cours des 10 prochaines années » annonce Bernard Sironval, Chef des opérations du holding belge. Quel est donc le secret de cette chaîne de restauration saine qui suit sa propre voie et navigue même parfois à contre-courant ? Alors que la slow food se révèle être la nouvelle tendance alimentaire, avec un certain Frank Fol à la tête du mouvement belge, Exki se pose comme une alternative saine au marché du fast-food, avec ce même Frank Fol comme conseiller. N’était-ce pas un pari risqué ? « Ce que nous faisons n’apparaît pas toujours de manière évidente mais c’est ce qui nous permet aussi de nous démarquer des autres. Nos clients sont les employés qui disposent d’une demi-heure à midi et préfèrent une alternative saine à l’option ‘hamburger’. Pour cela, nous avons fait appel à Frank Fol, le conseiller culinaire du groupe. Dans un certain sens, nous nous compliquons la vie car nous travaillons avec des produits frais qui présentent une durée de conservation limitée. Mais c’est précisément là notre marque de fabrique. Nous avons assurément lancé ce concept au bon moment. » Pourquoi Exki est-il un produit difficile ? « Nous offrons un vaste assortiment de produits frais et faisons appel à plus de 40 fournisseurs différents. Notre concept demande beaucoup d’énergie et de détermination. En outre, nous devons prendre garde de ne pas tomber dans le piège de l'argent vite gagné et devons sans cesse investir dans l’aménagement du cadre, le service et le marketing en magasin. Nous sommes contraints de fonctionner avec des volumes importants, ce qui implique que nous nous installions à des endroits clés très fréquentés, tels que les aéroports, les gares et les carrefours animés. Mais ce sont bien entendu aussi les emplacements les plus chers. Chaque initiative nouvelle est donc étudiée avec soin. » ‘Chez Exki, vous ne trouverez aucun produit contenant des agents conservateurs ou des rehausseurs de goût. Et vous ne trouverez pas non plus de beurre ou de mayonnaise.’ On retrouve Exki en divers lieux de Bruxelles et de Paris ainsi qu’à Anvers, Liège et Gand mais pas dans les plus petites villes. « C’est exact. Il est possible que dans une phase ultérieure, nous ouvrions nos portes dans de plus petites Est-ce que la carotte du logo ne prête pas à confusion ? Les gens pourraient penser qu’Exki propose de la nourriture végétarienne rapide. « Ce qui n’est pas le cas car nous vendons également des produits avec viande, bien qu'en petites portions et de qualité bio. Les gens pourraient aussi croire qu'Exki est une chaîne d'alimentation biologique, ce qui n’est pas exact non plus. Actuellement, 25% de nos produits sont bio et nous souhaitons accroître ce pourcentage à l'avenir. Mais nous ne proposons pas exclusivement des produits bio. Toutefois, les végétariens ne seront pas déçus s'ils franchissent la porte d'Exki car nous disposons d'un large assortiment de plats complètement végétariens. De même, les disciples du bio trouveront, eux aussi, leur compte chez nous : nous avons été les premiers à calculer l’empreinte écologique de notre restaurant en vue de la réduire. Nous travaillons également beaucoup avec les saisons. Chez Exki, vous ne trouverez pas de tomates en hiver, pas plus que de boissons aux fraises en mars. Nous avons adopté une certaine position dans le segment de l’alimentation saine. La crédibilité est essentielle pour la marque. » Est-ce que vous accordez une grande importance aux médias sociaux ? « Oui, en effet. La communauté dans son ensemble est un concept important pour nous. Et nous le démontrons en accordant de l’importance à l'environnement social et à la durabilité. Nos surplus alimentaires vont à des organisations sociales et nous nous investissons également au niveau de l’économie d’énergie et du recyclage. Nous sommes également en train de développer un nouveau site internet afin d'établir un meilleur contact avec notre communauté. Nous travaillons à l'élaboration d'une forme interactive de communication, notamment par le biais de notre rubrique Ekilibre. Les clients peuvent y consulter des fiches analytiques et la pyramide alimentaire qui les aident à adopter un mode de vie équilibré sur le plan culinaire. » Comment fonctionne le système de fiches analytiques ? « Le projet en est encore en phase d’essai. Pour chacun de nos produits, nous calculons le pourcentage de l’apport journalier recommandé pour une femme de 35 ans, avec un taux d’activité moyen. Vous pouvez ainsi composer votre menu, en sachant exactement quel pourcentage de votre consommation journalière idéale il représente. Nous avons développé ce système pour un certain nombre de produits, en collaboration avec le CIRIHA, le Centre d’Information sur les Intolérance et l’Hygiène alimentaires. » Avec quels produits travaillez-vous ? « Difficile à dire : nous travaillons en effet avec plus de 200 produits différents. Il est donc plus facile de citer ceux que nous n’offrons pas. Chez Exki, vous ne trouverez aucun produit contenant des agents conservateurs ou des rehausseurs de goût. Vous ne trouverez pas non plus de beurre ou de mayonnaise. Nous les remplaçons par des légumaises, ces sauces absolument délicieuses composées à 80% de légumes. Nos mots d’ordre sont qualité et santé. Ainsi, pas de crème ni de bouillon dans la soupe. Mais vous ne trouverez pas davantage de produits pharmaceutiques chez nous. Le goût est un élément tout aussi important à nos yeux, de même que la fraîcheur. Nos fournisseurs viennent livrer leurs produits quotidiennement. Nous forçons en quelque sorte les clients à consommer les bons produits au bon moment. Jusqu’à la mi-juin, vous pourrez déguster un délicieux jus d’argousier et ce n’est que vers la fin de l’été, quand les oranges sont parfaitement mûres, que nous servirons un bon jus d’orange. » Est-ce que vos restaurants sont aussi ouverts le soir ? « Certains Exki restent ouverts en soirée. Dans l’enseigne de la Bourse ainsi que dans celle de Paris, nous travaillons avec de vraies assiettes, le soir et les clients reçoivent un saladier à la place de la barquette de salade en plastique. À l’origine, notre concept porte principalement sur la fourniture d’un lunch rapide mais il est néanmoins important de rester flexible. Nous sommes ainsi parvenus à faire notre entrée dans le Nord de l’Italie mais nous avons dû adapter notre offre au mode culinaire des Italiens. Une salade de pâtes froide est tout simplement inimaginable en Italie. » ➜ www.exki.be Henk Van Nieuwenhove Ce qu’il y a dans votre lunch Monaco (petite salade) EKiLiBRE-index 11% Composition : saumon fumé, taboulé, tomates séchées, raisins secs noirs, concombre, célerirave, brocolis, aneth, roquette, sel, poivre Valdahon : EKiLiBRE-index 13% Composition : chou blanc, célerirave, Comté AOC, pomme, raisins secs, noix, salade mixte et cerfeuil. Vinaigrette à base de céleri. C’est le législateur qui bat les cartes, pas le joueur. Les jeux de hasard sont désormais légaux en Belgique. Quiconque s’en tiendra aux règles légales ne sera plus dorénavant le « cowboy » auquel on l’a souvent assimilé. Dans cette optique, c’est une bonne chose que les règles soient particulièrement sévères, tant pour les joueurs que pour les exploitants. Ces règles plus strictes entraîneront en outre un changement de mentalité fondamental. Cette évolution touchera plus spécifiquement le domaine des jeux de hasard en ligne qui jouissaient UNION BELGE DE L’AUTOMATIQUE jusqu’ici d’une tranquillité totale et devront se conformer à la nouvelle réglementation. L’UBA appuie de tout son poids cette évolution. Le secteur se situe depuis trop longtemps déjà dans une zone d’ombre où s’opposaient de bonnes et moins bonnes intentions. Cette époque là est révolue. Le législateur a tracé des limites très claires et a confié au gouvernement le soin de mettre en œuvre la loi. Les jeux sont faits. La clarté a gagné. Enfin ! www.uba-belgium.be ➜ I P.17 ➜ I actualité I Un chef belge sélectionné pour Lyon Notre pays à nouveau représenté au Bocuse d’Or concours culinaire le plus prestigieux du monde. Un Belge créatif Seul le jury peut déguster les préparations mais à elle seule, la présentation de Robrecht a de quoi surprendre. Tandis que les autres chefs européens tablent sur la classique présentation en miroir, Robrecht ressort des cuisines du concours avec un paysage marin blanc, agrémenté de crevettes vivantes. Et pour son plat de viande, Antoine Van Loocke a réalisé des couverts avec les pattes bleues du poulet de Bresse. Décontracté, Robrecht Wissels se rappelle sa prestation. « Nous sommes partis détendus au concours. Il faut dire que tout était bien préparé. Toutes ces acclamations n’ont pas eu raison de notre concentration. Au contraire, nous nous étions toujours exercés avec de la musique techno afin de rester concentrés au maximum. © Wouter Van Vooren Avec la Norvège en 1ère position, suivie par la Suède et le Danemark aux 2e et 3e places, la Scandinavie est le grand gagnant du Bocuse d’Or européen. Le chef belge Robrecht Wissels (Belgocatering) se qualifie, lui aussi, pour la finale internationale à Lyon. La finale européenne du Bocuse d’Or s’est déroulée fin mars, durant le salon professionnel Horeca Life qui s’est tenu aux Palais du Heysel, à Bruxelles. Vingt chefs disposaient de cinq heures pour produire un plat de poisson et un plat de viande, qui ont été dégustés et évalués par un jury international de top chefs. Acclamations et klaxons retentissent sur la tribune. Si chaque pays encourage ses chefs, c’est surtout l’arrivée massive des supporters scandinaves qui crée la surprise. Il faut dire que ces pays ont saisi toutes les occasions et tous les moyens financiers pour permettre à leurs chefs d’accéder au podium du Avec le Président Yves Mattagne, le Président d’honneur Pierre Wynants et le Président international du jury Alex Atala, le jury du concours déguste et décide. Seuls douze des vingt candidats peuvent aller à Lyon. Les Scandinaves repartent avec les places et les prix d’honneur, tandis que la Belgique se classe en huitième position. La finale internationale du Bocuse d’Or se déroulera les 29 et 30 janvier, au salon Sirha, à Lyon. Les résultats du Bocuse d’Or européen - 1er prix : Orjan Johannessen, restaurant Bekkjarvik Gjestgiveri, de Norvège : gagnant du Bocuse d'Or Europe 2012 et d’un prix de 12.000 € - 2e prix : Adam Dahlberg, restaurant Stefan Eriksson Matsudio, de Suède : gagnant du Bocuse d'Argent Europe 2012 et d’un prix de 9.000 € - 3e prix : Jeppe Foldager, restaurant Sollerodkro, du Danemark : gagnant du Bocuse de Bronze Europe 2012 et d’un prix de 6.000 € - Prix spécial Poisson : Sigurdur Haraldsson, Islande - Prix Spécial Viande : Adam Bennett, Royaume Uni - Le prix du Meilleur Commis: Julie Lhumeau, France Les 12 pays sélectionnés pour la grande finale : 1 Norvège - Orjan Johannessen 2 Suède - Adam Dahlberg 3 Danemark - Jeppe Foldager 4 Islande - Sigurdur Haraldsson 5 France - Thibaut Ruggeri 6 Royaume Uni - Adam Bennett 7 Suisse - Theo Chiaravalloti 8 Belgique - Robrecht Wissels 9 Hongrie - Tamas Szelli 10 Finlande - Mika Palonen 11 Estonie - Heidy Pinnak 12 Pays-Bas - Martin Ruissaard Réglementation stricte des jeux de hasard La loi sur les jeux de hasard a été votée en 1999. Le Conseil d'Etat a instauré cette législation stricte pour protéger l'homme contre « l'attrait manifestement indéracinable de l'homme pour le jeu ». Willy Michiels, président de l'Union belge de l'automatique (UBA), explique pourquoi une régularisation s'impose. © Wouter Van Vooren « Les jeux de hasard souffrent encore trop souvent d'une image négative », estime Willy Michiels; « Pourtant, il n'existe plus de zone grise. Tout est strictement réglementé. Tant la population que les politiques n'en ont pas encore pleinement conscience. » De tout temps, l'homme a aimé les jeux de hasard. C'était déjà le cas au temps des Romains et les choses n'ont pas changé aujourd'hui. Au lieu de miner les jeux de hasard, mieux vaut les encadrer correctement. L'Union belge de l'automatique en est aussi consciente. « Mieux vaut des jeux très réglementés que pas de jeux de hasard du tout », ajoute W. Michiels. « Une interdiction jouerait en faveur des paris illégaux. » Revenus En outre, les machines à sous dans le contexte social d'une visite au café entraîne beaucoup moins d'addiction aux jeux. Ces machines à sous sont une source de revenus non négligeables pour les cafés. Ces revenus supplémentaires sont les bienvenus, surtout dans une période où les cafés font face à de nombreuses difficultés en raison de l'interdiction de fumer. Les machines à sous augmentent l'attrait des cafés. La Belgique applique la législation la plus sévère de toute l'Europe. « Parfois, le législateur va trop loin mais l'expérience nous apprend que ce n'est pas toujours négatif », explique W. Michiels. « Pour pouvoir accéder à des salles de machines à sous et des casinos, vous devez par exemple être âgé de 21 ans. Dans les cafés, la participation aux jeux de hasard est interdite aux mineurs. C'est une bonne chose car nous constatons que les jeunes ont plus de mal à surmonter la perte moyenne. La législation stricte protège ces jeunes. » Surveillance La législation stricte se justifie à la base par la protection des joueurs. Le législateur a également organisé la surveillance du respect de la loi. Une obligation d'identification et d'enregistrement stricte s'applique depuis 1999. En outre, des limites maximales ont été fixées pour les sommes que l'on peut miser ou perdre et la perte horaire moyenne a été fortement réglementée. Pour pouvoir placer des machines à sous, l'exploitant de café doit être parfaitement en règle (hygiène, sécurité incendie, impôts, etc.) et doit pouvoir présenter un extrait du casier judiciaire. Le bourgmestre contrôle l'établissement. Ces normes strictes sont nécessaires. Pas moins de 15.000 sites de paris sont actifs en Europe. La grande majorité d'entre eux agissent en toute illégalité. Les paris sur Internet sont bien plus dangereux que les jeux au café. Sur Internet, il n'y a aucun contrôle social, surtout si le site est illégal. Katia Belloy ent de co le carte d b im rt ta o ri é ss v a e e n tr u o t N n OLA so cevez un bon leure des glaces. il re e s m u o v la Les congélateurs z s, e lu d p n e e v D ent que vous uasi rempartir de €483. q à c s n le o d ib n st o e p r is voient directem u d t te modèles. Ils son s. Votre congéla e ts c n la g re e fé d if s d e d te n p a vente gratuit. m e d com m l o e c ri s té re a iè m m e re d sur vos p lement un colis a g é z e v e d’achat à valoir c re s u ustomer Service mps. Vo C te A L e d O n e e tr ri o n n u z n te boursé e te.be ou contac n e v la .o w w w r nilever.com surfez su u s, @ n x o lu ti e a .b e rm ic fo n rv ’i e Pour plus d ail: customers -m e r a p u o 6 .0 2 .6 team au 02/333 V.U.: Unilever Belgium NV, Humaniteitslaan 292, 1190 Brussel, ondernemingsnR. 0438.390.312 - 12-0239 LA? O E C A L G A L DRE DE N E ANTI! V R I A S S G U S A È C Z C E L U T LE S S ’E VOUS VOU C A L O R U TE A L s. Vos clients u É o v G r u N o p O e C m m N us co DANS U ngélateurs e visite, pour no ➜ I P.19 ➜ I petites annonces I Rest. à reprendre - à Ostende sur une localisation top à la digue avec vue imprenable sur mer - 48 places à l’intérieur +50 places sur la terrasse - bar professionnel et cuisine - exlpoitation sans personnel libre de brasseur Prix d’achat: à discuter T : 0478 22 09 07 Bistro (horeca) à louer à Ostende: situation centrale, magnifique vue sur le port de plaisance, 32 places, salle de 26 places, terrasse 26 places. Possibilité d’acheter matériel horeca. Prêt à occuper. Infos sur 0477/926097 Brasserie rénovée (50pl). Partie d’un hôtel (clientèle garanti). Dans le centre de Tirlemont (shopping), 5 min de la gare. Prèt à ouvrir. Belle terrasse (40pl), soleil toute la journée. 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Nous représentons le principal pays culinaire au monde et pourtant, l’intérêt politique reste inexistant. La culture culinaire dans son ensemble mérite de l’attention et du soutien. (…) Quand on sait à quel point nous avons dû faire pression pour parvenir à attirer le Bocuse d’Or à Bruxelles et ce, à nos propres frais. Et nous parlons pourtant ici d’un oscar prestigieux. Dans deux ans, le concours se déroulera en Suède. Les organisateurs du Bocuse y ont déjà été reçus en petit comité par le Roi, le Premier Ministre et la moitié du gouvernement. Car là-bas, ils savent qu’un exploit culinaire renforcera la réputation de leur pays dans le monde entier. » Peter Goossens (Hof van Cleve), dans DMagazine. « Nous sommes en train de perdre © Michael De Lausnay notre identité. Tout le monde a d’abord copié la cuisine moléculaire d’ElBulli et maintenant, chacun veut L’horeca constitue une partie essentielle de notre société. Nombreux sont les hommes politiques qui s’intéressent de près à ce qui se passe dans le secteur. Ils interrogent les ministres compétents en la matière, en quête de faits et d’informations sur votre secteur. Horeca Journal en a discrètement pris connaissance. Depuis le 1er janvier 2012, un nouveau système est d’application pour le travail des étudiants. L’ancienne subdivision en deux fois 23 jours a été remplacée par un contingent de 50 jours, que l’étudiant peut utiliser librement. En outre, un nouveau système de contrôle, le Student@work - 50 days, a été mis sur pied. Selon la parlementaire N-VA Reinhilde Van Moer, son parti aurait volontiers été un peu plus loin avec la réforme mais l’adaptation actuelle constitue déjà un premier pas dans la bonne direction. D’après elle, il subsiste en pratique encore quelques problèmes, imprécisions et goulots d'étranglement. Ainsi, certaines grandes entreprises réserveraient un nombre X de jours sur le contingent d’un étudiant jobiste, sans que celui-ci ne dispose d’un contrat signé. L’entreprise en question peut retirer ultérieurement la réservation, sans problème alors que l’étudiant a travaillé entre-temps à un autre endroit sous le régime ONSS normal, ayant supposé que son contingent était déjà épuisé. Les entreprises peuvent-elles réserver des jours de travail à l’insu de l’étudiant et sans contrat signé ? Reinhilde Van Moer a posé la question à la Ministre de l’Emploi Monica De Coninck (SP.a). Un étudiant peut-il choisir de travailler d’abord quelques jours selon le régime ONSS normal pour exploiter, ensuite, ses 50 jours en tant qu’étudiant jobiste ? Ou bien faut-il commencer par consommer les 50 jours ? Si un étudiant a d’abord travaillé un certain nombre de jours sous le régime normal de cotisation ONSS, peut-il les récupérer par la suite, dans son contingent de cinquante jours ? Enfin, beaucoup d’étudiants ne travaillent que quelques heures par jour chez un employeur déterminé mais un jour complet est néanmoins déduit du contingent. Peut-on y remédier ? La question de Reinhilde Van Moer ennuie visiblement un peu la Ministre De Coninck. « Réserver un nombre de jours à l’insu de l’étudiant et sans qu’un contrat ne soit signé n’est pas compatible avec l’objectif du système » affirme-t-elle dans sa réponse. « L’employeur doit donc toujours convenir avec l’étudianttravailleur quand celui-ci vient travailler. Si l’étudiant travaille plus ou moins longtemps que ce qui est fixé dans le contrat, l’employeur peut transmettre les données mises à jour à l’ONSS, afin que le nombre de jours restants soit adapté. Si un employeur refuse d’effectuer la rectification à la demande de l’étudiant, ce dernier peut prendre contact avec l’ONSS qui cherchera une solution, avec l’étudiant et l’employeur. Lorsqu’un employeur peut conclure un contrat d’occupation d’étudiant avec un étudiant, il doit le faire. Il n’y a donc pas de libre choix. Pour chaque étudiant qu’il emploie, l’employeur doit rédiger un contrat. » La réponse à la question portant sur la flexibilité n’est pas réellement plus convaincante. « Comme c’était le cas avec l’ancienne réglementation, chaque jour durant lequel l’étudiant travaille est comptabilisé comme un jour entièrement presté, même s’il ne concerne qu’un demi-jour ou que quelques heures. Il n’existe pas de projet de modification de cette disposition » déclare la Ministre De Coninck qui ajoute directement que cette matière relève également de la compétence du Ministère des Affaires Sociales. * Le parlementaire N-VA Jan Van Esbroeck devient entre-temps un véritable spécialiste des terrasses. Le membre de l’opposition s’est acharné un certain temps sur le dossier des terrasses et de l’interdiction de fumer. « Avec l’arrivée du printemps, la problématique de l’interdiction de fumer revient au premier plan » explique J. Van Esbroeck. Et selon le parlementaire, une grande ambiguïté règne encore concernant l’interprétation de la législation. La Loi du 22 décembre 2009 qui réglemente les lieux fermés sans tabac n’apporte aucune clarté concernant la possibilité ou non de fumer sur les terrasses. La nouvelle note de la Ministre Onkelinx reste également vague et ambiguë. « Je demande avec insistance que l’actuelle insécurité juridique soit enfin écartée » affirme J. Van Esbroeck. La disposition actuelle interdit de fumer dans les lieux fermés accessibles au public. Un « lieu fermé » est défini comme « un lieu isolé de l’environnement par des parois, pourvu d’un plafond ou d’un faux plafond ». Pour ne pas être considérée comme un lieu fermé, une terrasse doit, en principe, être entièrement ouverte sur un côté. Laisser une paroi ouverte est nécessaire pour garantir une bonne circulation d’air. En pratique, il apparaît cependant que laisser une paroi « complètement » ouverte est pour ainsi dire irréalisable. En effet, tout exploitant horeca est soucieux d’offrir aux clients une protection nécessaire et minimale contre la pluie, le vent et le soleil. J. Van Esbroeck : « Le concept de « terrasse » doit en fait être défini de manière plus claire et plus réaliste, afin d’engendrer clarté et sécurité juridique. C’est pourquoi la N-VA propose de reprendre dans la loi qu’au minimum la moitié d’une des parois doive rester ouverte. « Complètement » ouverte signifie qu’une partie des clients sont exposés à toutes les intempéries. Lorsque sur un côté de la terrasse, la moitié de la paroi est un espace ouvert, l’exploitant horeca peut offrir à chaque client la protection nécessaire, tout en continuant à garantir la circulation d’air. » s'inspirer de Noma. Résultat : vous Ludwig Verduyn Culinaire Time. allez au restaurant, on vous sert huit petites assiettes au contenu différent et quand vous quittez le restaurant, vous ne savez même pas ce que vous avez mangé. C’est le cas pratiquement partout. Comment notre pays peut-il encore se distinguer des autres ? Il est urgent que nos grands classiques retrouvent leur place sur la carte des menus et que nous exhibions ces plats dont nous pouvons sans aucun doute être fiers. Chicons au gratin, boulettes sauce tomate, asperges, croquettes aux crevettes … et bien d’autres encore. » Pierre Wynants, dans Het Nieuwsblad. « Vous verrez, un jour, tout restaurant qui se respecte servira des fourmis.» Rene Redzepi (Noma), dans « Nous mettons un point d’honneur à ce que les petits clubs ne doivent pas modifier radicalement leur infrastructure. » La Ministre Joke Schauvliege, concernant les nouvelles normes en matière de bruit, dans Humo.
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