Y ves B onnefoy - Musée des Beaux Arts

Transcription

Y ves B onnefoy - Musée des Beaux Arts
Dossier de presse
Poésie et peinture
Assentiments et partages
Yves Bonnefoy
Sommaire
Exposition
9 avril au 3 juillet 2005
Communiqué de presse
Assentiments et partages / Poésie et peinture
2-3
Présentation : Musée des Beaux-Arts / Château de Tours
Les Paysages intérieurs d’Yves Bonnefoy
Regards croisés sur le musée imaginaire d’Yves Bonnefoy
Des œuvres prestigieuses exceptionnellement réunies
4-8
Biographie
9-10
Publication
11
Autour de l’exposition
12-13
Iconographie
Musée des Beaux-Arts
Château de Tours
14-16
Renseignements pratiques
Musée des Beaux-Arts
Château de Tours
17
12 expositions d’intérêt national pour 2005
18
Musée des Beaux-Arts
18, place François-Sicard
37000 Tours
L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Tours est reconnue d’intérêt national par le
ministère de la Culture et de la Communication / direction des musées de France. Elle
bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’Etat.
Château de Tours
25, avenue André-Malraux
37000 Tours
avec la participation de la Bibliothèque Municipale de
Tours
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
Communiqué de presse
Exposition
Yves Bonnefoy
Assentiments et partages - Poésie et peinture
…si nos musées pouvaient grandir aux proportions de nos assentiments et de nos
désirs de partage…
La Ville de Tours rend hommage à Yves Bonnefoy en organisant une double exposition,
au musée des Beaux-Arts et au château, consacrée à son œuvre de poète, de critique
et d’une certaine manière d’historien de l’art.
Intitulé Assentiments et partages, l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts,
reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/
direction des musées de France, a été conçue en étroite collaboration avec le poète
lui-même et les meilleurs spécialistes de son œuvre ; il suggère le dialogue incessant
entre le texte, l’écriture et l’œuvre d’art saisie dans sa complexité historique mais
aussi dans la vérité de sa présence. Il s’agit de la première grande manifestation sur
le sujet, de par son ampleur et sous cette forme.
S’il n’est évidemment pas envisageable de rendre physiquement présents les tombeaux de
Ravenne ou les églises baroques de Rome, il est possible en revanche de retracer les
étapes d’une réflexion créatrice sur le phénomène artistique, qui nourrit depuis
l’origine de l’œuvre l’inspiration poétique, et ceci grâce à des prêts très attentivement
choisis : d’un Portait du Fayoum à La Maison d’en face de Giacometti en passant
par Mantegna, Poussin, Le Lorrain, Carrache, Goya, Constable, Delacroix, Degas,
Cézanne, Hopper, Bram van Velde, Balthus….
La citation des œuvres prend place au cœur de cette création poétique qui éprouve toutes
les demeures possibles de l’être : l’exil, le « lieu des morts », le « vrai lieu »… C’est
la rencontre avec l’œuvre d’art qui permet au poète d’ « habiter » le lieu tant
recherché.
La muséographie mise en place par l’architecte Maxime Kétoff en concertation avec le
poète fait pénétrer le visiteur dans un monde ouvert, personnel, où la lumière
naturelle a son sens. A la lumière du jour, consacrée à l’entrée et à la toute fin de
l’exposition, répond la teinte ocre des cimaises, pour rappeler que dans le désarroi
de l’intellect la terre recommence
Quelques-uns uns de ses textes essentiels, comme L’Arrière-pays ; Rome 1630 ; Le Nuage
rouge ; Giacometti ou Dessin, couleur, lumière sont mis en relation avec les œuvres
qui les ont inspirés au sein de quatre sections qui s’organisent autour de l’écrit,
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
manuscrits et textes calligraphiés par le poète, et la voix grâce à des enregistrements
d’Yves Bonnefoy lisant certains de ses poèmes.
La seconde exposition Poésie et peinture présente au château de Tours des ouvrages
conçus par le poète, depuis 1993, avec des graveurs et des peintres comme Pierre
Aléchinsky, Nasser Assar, Thierry Cardon, Henri Cartier-Bresson, François De
Assis, Gérard De Palézieux, Martine Franck, Angelo Garoglio, Alexandre Hollan,
George Nama, Farhad Ostrovani, Oscar Piattella, Mehdi Qotbi, Gérard Titus-Carmel,
Zao Wou-Ki qui y montrent également un certain nombre de leurs œuvres récentes.
A l’automne 1993, le Château de Tours consacrait une exposition aux ouvrages d’Yves
Bonnefoy illustrés par des artistes dont plusieurs se retrouvent dans l’exposition d‘à
présent.
Le rassemblement d’ouvrages illustrés ne procède pas d’un désir de porter sur la scène
artistique contemporaine un jugement décidant de ce qui vaut, à l’exclusion d’autres
manières de dessiner ou de peindre. Il s’agit du produit autant de la relation amicale
que de l’adhésion artistique. Admiration et affection, les deux motivations ont besoin
l’une de l’autre, dans les entreprises menées ainsi à deux ou plusieurs, et elles ne
peuvent d’ailleurs que se renforcer de l’échange… Parce que ce sont mes amis, avec
lesquels je n’imagine pas que rien s ‘achève jamais. Notre relation, ce n’est pas
seulement celle que demande le travail, elle a son lieu principal dans la réalité
quotidienne et appelle à la durée de la vie.
Yves Bonnefoy considère cette collaboration nullement comme une illustration d’un texte
par des images. C’est un peintre, un graveur à l’écoute de l’écrivain, c’est ne pas
s’attarder aux aspects déclaratifs de l’écrit, c’est une écriture sans intention que soimême dont les couleurs et les formes seront dès lors une autre des voies.
Dans le cadre des manifestations organisées par la Ville de Tours, l’Université FrançoisRabelais s’associe par une journée d’étude le jeudi 7 avril 2005, 10h30 – 18h00
Shakespeare et le poète français centrée sur les traductions de Shakespeare et les
essais de Bonnefoy.
Sous la direction de Stephen Romer, cette journée accueille, outre Yves Bonnefoy, deux
spécialistes de Shakespeare Michael Edwards (Collège de France) et John Naughton
(Colgate University) ainsi que Richard Hillman (Centre d’Etudes Supérieures de la
Renaissance), Isabelle Moindrot et Julia Gros du Gasquet
Des lectures de textes d’Yves Bonnefoy avec la participation du poète, des conférences
sont données au Centre Dramatique régional de Tours le 9 avril 2005.
La Bibliothèque municipale de Tours met également à la disposition des organisateurs et
des chercheurs son exceptionnel fonds Yves Bonnefoy.
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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Présentation
Paysages intérieurs d’Yves Bonnefoy
…des œuvres que j’aime, des artistes dont je veux croire qu’ils ne seront
pas malheureux de voisiner là, d’échanger des signes…
La rencontre du poète avec les arts visuels a suscité une œuvre critique majeure, tant par le
nombre des sujets abordés que par l’importance de la réflexion sur l’art que mène
cette œuvre-phare de la création poétique contemporaine
L’exposition du musée des Beaux-Arts se veut le reflet d’une activité d’écrivain au
moment où la vie de celui-ci permet un regard rétrospectif et conformément aux
souhaits d’Yves Bonnefoy, elle évoque des artistes qui furent pour lui des maîtres et
rassemble des œuvres emblématiques de ses principaux questionnements : …cette
désignation de quelques grands incitateurs, initiateurs, inspirateurs, comment dire,
ce n’en est pas moins, en ce moment de ma vie, un acte de gratitude qui me paraît
nécessaire…Je les imagine se parlant, se comprenant, s’attachant chacun à chaque
autre malgré quelques grands cris de discords…
Le choc ressenti à la découverte du surréalisme se prolonge dans le double souci qui anime
la poésie : lutter contre le concept et valoriser la densité du monde et d’autrui, la
« présence ». La pensée artistique d’Yves Bonnefoy a pour point de départ une
méditation sur l’enracinement de la peinture de Piero della Francesca dans l’espace
religieux qui l’accueillait. L’artiste du Quattrocento sera représenté par le tableau de
Balthus Interprétation de la Légende de la Croix de Piero della Francesca.
Le mythe de la nativité et la figure de l’enfant, inspirée du Moïse sauvé des eaux de
Poussin et du Conte d’hiver de Shakespeare, portent l’espoir d’une élucidation du
monde par le dieu à venir. Mais la promesse de la « présence » coïncide avec son
retrait, comme le titre Dans le leurre du seuil (1975) suffit à le prouver. Un des
Moïse sauvé de Poussin, qui occupent une place centrale dans l’œuvre du poète, sera
présent dans l’exposition.
Dès 1959, L’Improbable substituait à Dieu la mort qui donne le sens. C’est Balthus qui,
parmi d’autres, procure alors au poète l’apaisement, en ouvrant la voie à
« l’improbable champ de la ténèbre de soi ».
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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La recherche du « vrai lieu » passera désormais par l’immersion dans les œuvres de la
« présence », œuvres qui constituent autant de réponses possibles à la quête
incessante de l’immédiateté. L’intérêt passionné de Bonnefoy pour l’Italie du
XVIIème siècle (Un des siècles du culte des images), pour l’art baroque
(somptueusement exprimé dans Rome 1630, l’horizon du premier baroque publié en
1970) qui permet de ressaisir l’être autrefois caché derrière des apparences, pour
Poussin, mais aussi pour Delacroix, Goya, Giacometti et tant d’autres, sera à chaque
fois significatif de cette quête. Bonnefoy traque la réflexion ontologique des artistes.
Dans Ce qui fut sans lumière (1987) le dialogue avec les peintres de paysage (Constable,
Lorrain) est enraciné dans cette volonté d’atteindre l’au-delà du langage, le « sel » du
réel. Par la dialectique du rêve et du regard, le paysagiste, tout en renouvelant le
visible, nous engage aussi à revenir sans cesse à une vue simple des choses.
Cérès, dont Bonnefoy évoque la figure à plusieurs reprises, emblématise l’être errant à la
recherche d’un sens, de notre « besoin de boire avidement au bol de l’espérance ».
De fait, insiste Bonnefoy dans son livre sur Rimbaud, « il n’y a d’être en nous que
dans ce désir qui jamais n’obtient et qui jamais ne désarme ».
Adam Elsheimer, en étant un de ceux qui ont introduit le paysage et la nature dans la
peinture, notamment dans ses œuvres consacrées à la légende de Cérès, s’accorde
avec la pensée de Bonnefoy selon laquelle le désir trouve satisfaction dans la simple
évidence de la terre : « dans le désarroi de l’intellect la terre recommence ».
Bonnefoy, qui écrivait en 1959 : « Je voudrais réunir, je voudrais identifier presque la
poésie et l’espoir », affirme à nouveau dans Les Planches courbes (2001) : « n’est
réelle que la voix qui espère ».
C’est au contact des « amis » des arts visuels, avec l’adresse qu’il leur fait dans Début et
fin de la neige, qu’Yves Bonnefoy découvre en 1991 la formule qui résume sa
propre recherche : La neige piétinée est la seule rose.
.
L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Tours est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la
Communication / direction des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel
de l’Etat.
Financée par la Ville de Tours, elle bénéficie également de l’appui du Conseil régional du Centre, du Conseil général
d'Indre-et-Loire, de l’association des Amis de la Bibliothèque et du Musée des Beaux-Arts de Tours et de la
DRAC Centre
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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Regards croisés sur le musée personnel d’Yves
Bonnefoy
Alors qu’Yves Bonnefoy a noté à plusieurs reprises le peu d’images qui ont pu nourrir son regard
dans l’enfance, précisément vécue à Tours (exception faite des toiles de la galerie du château
de Villandry, évoquées à la fin des Découvertes de Prague), il est émouvant que tant d’images
et, pour beaucoup, parmi celles qui ont le plus compté pour lui, soient ici rassemblées. Comme
autrefois les allégories de pierre de la gare de Tours se penchant – dans Sept feux – sur la page
de lecture du collégien prenant le train du soir, sa journée de classe accomplie, voici venues de
bien des cimaises plusieurs œuvres majeures qui, toutes ensemble, éclairent de leurs feux
croisés les pas du voyageur de retour : comme en une Sacra Conversazione toujours plus
familière que solennelle, où seraient réunies certaines des présences tutélaires bienveillantes
qui ont accompagné la méditation de ce grand ami des images, pour lui enseigner le bien qui
nous vient d’elles.
Et à son tour il s’en est fait le passeur dans son œuvre (qu’elle soit de poésie ou de réflexion sur
l’art) d’une façon exemplaire : si depuis Baudelaire (mieux que depuis Diderot) il revient au
poète d’entretenir le vrai « culte des images » – c’est doublé, chez Yves Bonnefoy, d’un refus
proportionnel de leur idolâtrie. Les choix de l’exposition du Musée des Beaux-Arts de Tours
permettent de mieux le comprendre : on n’y vérifiera pas l’envie de rassembler un « musée
imaginaire » à la Malraux, dressant l’art en rempart contre la mort selon une fausse idée de
son « éternité », puisque c’est au contraire le sens de la finitude dans l’incarnation qui ne cesse
ici d’aimanter le rapport aux œuvres. On n’y trouvera pas davantage réunis les témoignages du
goût supposé « éclairé » d’un amateur d’art, puisque ça n’est nullement à un critère esthétique
(toujours lié à une fétichisation de la beauté) que répond l’élection des œuvres présentées :
mais à une autre, éthique, qui construit le rapport à notre lieu d’humanité partagée, dans le
dialogue entre ce qu’Yves Bonnefoy appelle « la parole » ou « la terre », et cette terre seconde
de l’art.
Patrick Née
La poésie ne se voit pas, ne s’expose pas, et c’est là un constat qui ne peut que dépiter ceux qui
veulent rendre hommage à un poète dans une exposition où l’on rassemblera des tableaux, des
manuscrits, des photographies et où donc, nécessairement, tout ou presque sera pour l’œil. La
poésie d’Yves Bonnefoy, en quête du fait « invisible de la présence » qu’il oppose souvent à la
représentation, à l’image, à la photographie qualifiée parfois « d’épiphanie de l’absence »,
comment se donnerait-elle à voir ?
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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Et pourtant Yves Bonnefoy sait bien que le danger de l’image, celui de nous entraîner hors du monde
où nous vivons, celui de nous faire oublier le seul lieu où la poésie devrait prendre corps, est
le même pour la poésie que pour la peinture. Si donc il peut commencer ainsi un récit en rêve :
« J’avais à rendre hommage. J’avais, dans la seconde, à décider de qui, parmi nous a pratiqué
à la fois la suprême rigueur et la suprême imprudence. Et je criai dans la nuit le nom “Nicolas
Poussin” », ce simple fait de nommer un peintre et non un poète prouve qu’il sait bien que
poésie et peinture peuvent toutes deux se retrouver dans la même recherche, que la voie d’un
salut possible est bien ouverte à l’une et l’autre.
C’est souvent devant des tableaux, des sculptures, célébrés parfois en tant qu’« icônes » qu’Yves
Bonnefoy nomme « présence » cette épiphanie de la plénitude possible que des œuvres
peuvent évoquer. « Ut pictura poesis », « la poésie comme la peinture », est une formule qu’il
apprécie et on est en droit, alors, de penser qu’en rassemblant quelques œuvres d’artistes avec
lesquels Yves Bonnefoy a partagé les mêmes exigences, des tableaux de Poussin, de Goya, de
Constable, de Degas et d’autres, ou des sculptures de Giacometti, on n’aura pas trahi la poésie.
Et si pour évoquer les poètes dont il se sent le proche, de Marceline Desbordes-Valmore à
André du Bouchet, on s’inquiète de devoir se contenter de portraits photographiques, qu’il
suffise alors de savoir que devant ceux de Marceline Desbordes-Valmore, de Nerval ou de
Baudelaire par Nadar, c’est encore le mot de « présence » qui lui vient ou que pour exprimer
ce qu’il ressent devant des portraits par Cartier-Bresson, c’est le mot d’« icône », « si par ce
mot, précise-t-il, on peut désigner la sorte d’image où paraît quelque réalité qui transcende les
images. » Si donc il y a peut-être pour Yves Bonnefoy un « péché de l’œil », retenons qu’à ce
péché il sait opposer la rédemption du regard et c’est cela que cette exposition voudrait aider à
comprendre en réunissant ainsi autour de lui les images de ceux dont il se sent le proche,
images qui, « purifiées de leur différence d’image », révéleraient ainsi cette réalité « une »,
au-delà des images, que pressent la poésie.
Jean-Paul Avice
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
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Des œuvres prestigieuses exceptionnellement
réunies
…cette synthèse de nécessité et de hasard…me sera peut-être un moyen de
comprendre mieux les réponses que j’ai reçues de ces peintres, de ces
poètes…
Andrea Mantegna
Le Christ au jardin des Oliviers, 1459
Tempera sur bois
Tours, musée des Beaux-Arts
Nicolas Poussin
Moïse sauvé des eaux, 1647
Huile sur toile
Paris, musée du Louvre, Département des Peintures
Francisco Goya
Le Pantin (El Pelele), 1791
Huile sur toile
Los Angeles, Hammer Museum
John Constable
Dedham from Langham, c.1813
Huile sur toile
Londres, Tate Collection
Edgar Degas
Vue de paysage italien à travers une fenêtre
Huile sur toile
Collection Yves Saint Laurent – Pierre Bergé
Bram Van Velde
Sans titre, 1980
Gouache
Paris, Collection Catherine Putman
Alberto Giacometti
Paysage de Maloja, 1953
Huile sur toile
Collection particulière
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
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Biographie
L’écrivain Yves Bonnefoy est né à Tours le 24 juin 1923. Son père était employé des
chemins de fer et sa mère, institutrice. Après des études de mathématiques, il a
fréquenté à Paris les milieux surréalistes, suivi les cours de philosophie de Jean Wahl
et Gaston Bachelard, s’est lié avec André Chastel.
Il commence à écrire dès 1946. Il a publié non seulement des recueils de poèmes (Du
mouvement et de l’immobilité de Douve, 1953 ; Hier régnant désert, 1958 ; Pierre
écrite, 1965 ; Dans le leurre du seuil, 1975 sont rassemblés sous le titre Poèmes dans
la collection Poésie/Gallimard), mais aussi des récits (L’arrière-pays, Récits en rêve,
La Vie errante), ainsi que des études sur les formes et les moments de la création
artistique et poétique (Rome 1630 ; Le Nuage rouge ; La Vérité de parole ;
Entretiens sur la poésie ; Giacometti ; Dessin, couleur et lumière), celle du passé
comme celle des artistes contemporains auxquels le rattachent des liens d’amitié. Il a
par ailleurs traduit un certain nombre d’œuvres de Shakespeare (Gallimard,
Folio/Théâtre) ainsi que des poèmes de Yeats et de Leopardi.
Il a été professeur associé aux universités de Nice et d’Aix-en-Provence, puis élu en 1981
à la Chaire d’Etudes Comparées de la Fonction Poétique du Collège de France, où il
a enseigné jusqu’en 1993.
Internationalement connu (ses écrits sont traduits en 53 langues), il a reçu de nombreux
prix (Prix Montaigne, prix Balzan, prix Del Duca…).Yves Bonnefoy, dont l’œuvre
continue à se développer (Sous l’horizon du langage, 2002 ; Les planches courbes,
2001) est régulièrement invité par les universités, les musées et les grandes
institutions culturelles du monde entier.
PRINCIPALES PUBLICATIONS
Poésie:
au Mercure de France et dans la collection Poésie-Gallimard
Du mouvement et de l’immobilité de Douve, 1953
Hier régnant désert, 1958
Pierre écrite, 1964
Dans le leurre du seuil, 1975
Ce qui fut sans lumière, 1987
Début et fin de la neige, 1991
La vie errante,1993
Keats et Leopardi, Mercure de France, 2000.
Les planches courbes, Mercure de France, 2001
Le coeur-espace 1945, 1961, Farrago, 2001
Remarques sur l’horizon, Raynald Mettraux, 2003
Le Désordre, Editart, 2004
Ales Stenar, Editart, 2004
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
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Prose :
L’Improbable, Mercure de France, 1959
Arthur Rimbaud, Le Seuil, 1961
Un rêve fait à Mantoue, Mercure de France, 1967
Rome, 1630, Flammarion, 1970
L’Arrière-pays, Skira, 1972 (Gallimard, 1998)
Le Nuage rouge, Mercure de France, 1977
Entretiens sur la poésie, Mercure de France, 1981
Récits en rêve, Mercure de France, 1987. Aussi en Poésie-Gallimard, sous le titre Rue
Traversière.
La vérité de parole, Mercure de France, 1988
Alberto Giacometti, biographie d’une oeuvre, Flammarion, I991
Dessin, couleur et lumière, Mercure de France, 1995.
Théâtre et poésie: Shakespeare et Yeats, Mercure de France, 1998
Destins et lieux de l’image, Le Seuil, 1999
La Communauté des traducteurs, Press. Univ. de Strasbourg, 2000
L’enseignement et l’exemple de Leopardi, William Blake & Co, 2001
Le théâtre des enfants, récits, William Blake et Co, 2001
André Breton à l’avant de soi, essai, Farrago, 2001
Remarques sur le regard, essais, Calmann-Lévy, 2002
Sous l’horizon du langage, essais, Mercure de France, 2002.
Bouche bée, Écarts, 2003
Le nom du roi d’Asiné, essai, Virgile, 2003.
La hantise du ptyx, William Blake et Cie, 2003
Le poète et le «flot mouvant des multitudes», BNF, 2003
L’arbre au-delà des images, avec Alexandre Hollan, Blake, 2003
Feuillées, avec Gérard Titus-Carmel, Le Temps qu’il fait, 2004.
Le sommeil de personne, William Blake et Co, avec Farhad Ostovani, 2004.
Goya, Baudelaire et la poésie, entretien avec Jean Starobinski, La Dogana, 2004
En préparation : Goya : les peintures noires.
Traductions de Shakespeare (Hamlet, Macbeth, Le roi Lear, Roméo et Juliette, Jules
César, Le Conte d’hiver, la Tempête, Antoine et Cléopâtre, Othello, Comme il vous
plaira, etc) et de poèmes de Yeats.
Livres conçus avec des artistes : Chillida, Ubac, Bram Van Velde, Zao Wou-Ki,
Alechinsky, Hollan, Ostovani,
Titus-Carmel, Nama, Piattella, Palézieux, et
d’autres.
Edition du Dictionnaire des mythologies et des religions des sociétés traditionnelles et du
monde antique (Flammarion, 1981).
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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Publication
Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
Editions William Blake & Co
broché , 240 x 320 mm
224 p., 54 illustrations couleur et 40 illustrations N.& B
Prix : 40 €
Ce catalogue d’exposition comprend un grand entretien d’Yves Bonnefoy avec Odile
Bombarde, les notices des œuvres, des livres et manuscrits ainsi que deux index de
noms d’artistes et de titres d’œuvres renvoyant aux écrits d’Yves Bonnefoy et à la
réception critique.
Une édition spéciale de 500 exemplaires réunira dans un coffret le catalogue de
l’exposition du musée des Beaux-Arts : Assentiments et partages et celui du château
de Tours : Poésie et peinture.
Prix : 70 €
Les auteurs
Yves Bonnefoy
Odile Bombarde, maître de conférences au Collège de France
Patrick Née, professeur à l’Université de Poitiers
Daniel Lançon, maître de conférences à l’IUFM de Tours
Jean-Paul Avice, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
Yves Bonnefoy. Poésie et peinture
Editions William Blake & Co
Broché, 240 x 320 mm
212 p., 49 illustrations couleur et 38 illustrations N.& B
Prix : 30 €
Texte d’Yves Bonnefoy, présentation des artistes, anthologie de textes sur les artistes
présents à l’exposition
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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Autour de l'exposition
Visites commentées
Visites commentées de l’exposition tous les lundis, mercredis et samedis à 15 h
Visite de groupe sur demande.
Visite pour les sourds et malentendants, pour les mal-voyants, sur rendez-vous
Renseignements et réservations : 02 47 05 68 73
Conférences
Samedi 14 mai, 14h15. Une heure, une œuvre. Bram Van Velde, par Lucile Encrevé, attaché
d’enseignement et de recherche en art contemporain à l’Université François-Rabelais de
Tours, Département d’Histoire de l’Art
Samedi 4 juin, 14h15. Une heure, une œuvre. Alberto Giacometti : Lotar III, par Lucile Encrevé,
attaché d’enseignement et de recherche en art contemporain à l’Université François-Rabelais
de Tours, Département d’Histoire de l’Art
Samedi 18 juin, 14h15. Une heure, une œuvre. Nicolas Poussin : Moïse sauvé des eaux, par
Philippe Le Leyzour, conservateur en chef au musée des Beaux-Arts de Tours
Les visiteurs peuvent écouter des enregistrements d’Yves Bonnefoy lisant certains de ses poèmes.
Lectures / Communications
Jeudi 19 mai, 18h30. Musée des Beaux-Arts de Tours
Tableaux en rêve, l’œil et le regard, par Odile Bombarde, maître de conférence au collège de
France
L’artiste du dernier jour, par Jean-Paul Avice, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
Jeudi 9 juin, 18h30. Musée des Beaux-Arts de Tours
Poésie et photographie. Sur l’ontologie d’Yves Bonnefoy, par Jérôme Thélot, professeur de
littérature à l’Université de Paris XII
Du rôle de l’art : nécessité des images, critique des images selon Yves Bonnefoy, par Patrick
Née, professeur à l’Université de Poitiers
Service éducatif
Accueil des groupes scolaires sur rendez-vous, animation, atelier.
« L’arbre à poèmes » : travail en atelier du Service Pédagogique pour les élèves du primaire. Un
arbre construit en atelier diffuse des poèmes enregistrés par les enfants que l’on peut écouter
dans le cèdre du jardin du musée grâce à de petits haut-parleurs individuels
Des séances sont également montés avec des professeurs de lettres de Lycées de Tours à
l’intention de leurs élèves.
Tél. 02 47 64 62 30 ou 02 47 05 68 73 / Fax. 02.47.05.38.91
[email protected]
[email protected]
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
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Dans les lieux partenaires
Université François Rabelais de Tours : Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance
Dans le cadre des manifestations organisées par la Ville de Tours l’Université François-Rabelais
s’associe par une journée d’étude le jeudi 7 avril 2005, 10h30 – 18h00
Shakespeare – Bonnefoy : Shakespeare et le poète français centrée sur les traductions de
Shakespeare et les essais de Bonnefoy.
Programme provisoire
10h30 : Accueil des participants
10h45 : John Naughton (Colgate University) : Readiness, Ripeness : Hamlet, Lear. Une riche
problématique
11h30 : Stephen Romer (Université François-Rabelais) : « …quelques monstres à la
Shakespeare… » Aspects de l’accueil/refus de Shakespeare dans la tradition poétique
française
14h00 : Yves Bonnefoy : Shakespeare et la poésie
15h00 : Table ronde avec Yves Bonnefoy, John Naughton (Colgate University), Michael Edwards
(Collège de France), Richard Hillman, Stephen Romer, Julia Gros de Gasquet (Université
François-Rabelais) et Bernard Pico (Centre Dramatique Régional de Tours)
17h00 : Lecture bilingue de poèmes et de morceaux choisis de Shakespeare avec la participation
du Centre Dramatique Régional de Tours
18h00 : clôture et réception
Université François Rabelais
Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance, salle Rapin
59, rue Néricault Destouches, 37000 Tours
Contact : Stephen Romer. 02 47 57 69 46 [email protected]
Au Centre dramatique régional de Tours
Journée organisée par la Ville de Tours avec le soutien de l’Association des Amis de la
Bibliothèque et du Musée des Beaux-Arts de Tours
Samedi 9 avril 2005
14h – 18h : lecture de poèmes par Yves Bonnefoy
: Conférence d’Yves Peyré, directeur de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
: Shakespeare, entretien avec John Naughton
: lectures par Karin Romer et Bernard Pico
CDRT / Olympia
7, rue de Lucé 37000 Tours
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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Iconographie Exposition
Disponible dans le cadre de la promotion de l’exposition
Libre de droit pendant la durée de l’exposition
Egypte, 100 – 150 après Jésus Christ
Portrait de Femme
Peinture à l’encaustique sur bois de tilleul
33 x 20 cm
Paris : musée du Louvre.
Département des Antiquités Egyptiennes
Andrea Mantegna (Isola di Carturo, 1430/31 – Mantoue, 1506)
Le Christ au jardin des Oliviers. 1459
Bois transposé sur toile, collé sur bois
71,1 x 93,7 cm.
Tours : Musée des Beaux-Arts
Nicolas Poussin (Villers, 1594 – Rome, 1665)
Moïse sauvé des eaux. 1647
Huile sur toile
121 x 195 cm.
Paris : Musée du Louvre.
Département des Peintures
Claude Gellée dit Le Lorrain (Chamagne, 1600 – Rome, 1682)
Persée et l’origine du corail
Pierre noire, plume, encre brune, encre brun-noir, lavis brun
et gris avec rehauts de blanc et de rose, sur papier bleu
25,3 x 32,1 cm.
Paris : Musée du Louvre
Département des Arts Graphiques
Francisco José de Goya y Lucientes (Fuente de Todos, 1746 – Bordeaux, 1828
El Pelele (Le Pantin) 1791
Huile sur toile
35,6 x 23,2 cm.
Los Angeles : Hammer Museum. The Armand Hammer Collection, gift of
the Armand Hammer Foundation
ET
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
14
John Constable (East Bergholt, 1776 - Londres,1857)
Dedham from Langham, c. 1813
Huile sur toile
13,7 x 19 cm
Londres : Tate Collection
Eugène Delacroix ( Charenton-Saint-Maurice, 1798 – Paris, 1863)
Hamlet et Horatio devant les fossoyeurs
Lithographie
Feuille : 49,2 x 34,5 cm. Trait carré : 28,6 x 21,4 cm
Paris : Musée Eugène Delacroix
Edward Hopper (Nyack, New-York, 1882 – New-York City, 1967)
Etude pour “Sun in an empty room”, vers 1963
Fusain sur papier
19 x 25,6 cm.
Marseille : Musée Cantini
Bram Van Velde (Zoeterwoude, 1895 – Grimaud, 1981)
Sans titre, 1980
Gouache
63,5 x 47,5 cm.
Paris : Collection Catherine Putman
Balthasar Klossowski de Rola dit Balthus (Paris, 1908 – Rossinières, Suisse, 2001)
La Légende de la Sainte-Croix, invention et preuve de la Vraie Croix
d’après Piero della Francesca
Huile sur bois
44 x 66 cm.
Paris : Musée d’Orsay, collection particulière, donation anonyme sous
réserve d’usufruit à l’Etat français
Alberto Giacometti (Borgonovo, 1901 – Stampa, 1966)
Lotar III (Lotar assis), 1965
Bronze
65,5 x 28,2 x 35,5 cm.
Paris : Fondation Alberto et Annette Giacometti
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
15
Iconographie Exposition
♦ Pierre ALÉCHINSKY
♦ Nasser ASSAR
♦ Thierry CARDON
♦ Henri CARTIER-BRESSON
♦ François DE ASIS
♦ Gérard DE PALÉZIEUX
♦ Martine FRANCK
♦ Angelo GAROGLIO
♦ Alexandre HOLLAN
♦ George NAMA
♦ Farhad OSTOVANI
♦ Oscar PIATTELLA
♦ Mehdi QOTBI
♦ Gérard TITUS-CARMEL
♦ Wou-Ki ZAO
Iconographie Château de Tours. Renseignements
T. 02 47 70 88 46 F. 02 47 70 88 45
[email protected]
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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Renseignements pratiques
Musée des Beaux-Arts
Dates
Lieu
Horaires
Commissariat
Scénographie
Renseignements
Visites guidées
Contacts presse
9 avril – 3 juillet 2005
Musée des Beaux-Arts
18, place François-Sicard
37000 Tours
Tous les jours, sauf mardi, de 9h à 12h45 et de 14h à 18h
Fermeture les 1er mai et 14 juillet
Plein tarif : 4 €
Tarif réduit : 2 € Groupe de plus de 10 personnes, étudiants,
personnes de plus de 65 ans.
Gratuité : chômeurs, étudiants en Histoire de l’Art et aux Beaux
Arts, Amis de la Bibliothèque et du Musée, ICOM, enfants de
moins de 13 ans
Philippe Le Leyzour, conservateur en chef
Danielle Oger, conservateur
Maxime Kétoff
Musée des Beaux-Arts Palais des Archevêques
18, place François-Sicard 37000 Tours
T. 02 47 05 68 73 F. 02 47 05 38 91
[email protected]
Lundi, mercredi et samedi à 15h
Visites de groupes sur demande : renseignements du lundi au vendredi
de 9h à 12h et de 14h à 17h
Tel : 02 47 05 68 73 - Fax : 02 47 05 38 91
Eric Garin, chargé de communication
02 47 05 58 71
[email protected]
Château de Tours
Lieu
Logis des Gouverneurs – Château de Tours
25, avenue André Malraux 37000 Tours
T. 02 47 70 88 46 F. 02 47 70 88 45
[email protected]
Horaires
Tous les jours sauf le lundi, de 14h à 18h
Fermeture les 1er mai
Entrée gratuite
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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Communiqué
de presse
12 expositions d’intérêt national pour 2005
Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et de la
communication, annonce que, dans le cadre des mesures en
faveur des musées de région, 12 expositions ont reçu le label
d’intérêt national pour l’année 2005.
Contacts presse
Département de
l’information et de
la communication
3, rue de Valois
75001 Paris Cedex
01
tl. : 01 40 15 80 05
tlc : 01 40 15 80 72
Sélectionnées en fonction non seulement de leur qualité
scientifique, mais aussi du caractère innovant des actions de
médiation culturelle à destination du plus large public qui les
accompagnent, les expositions d’intérêt national s’insèrent dans
la politique de diffusion et d'élargissement des publics menée
par le Ministère de la culture et de la communication.
L’enveloppe financière consacrée par la Direction des musées
de France à cette mesure s'élève cette année à 515 000 €.
Les expositions retenues sont les suivantes :
L'art italien et la metafisica, 1912-1935.
Le temps de la mélancolie
Grenoble, musée de Grenoble, 12 mars - 12 juin 2005
Yves Bonnefoy.
Assentiments et partages
Tours, musée des Beaux-Arts, 9 avril - 3 juillet 2005
L'Impressionnisme et la naissance du Cinématographe.
Lyon, musée des Beaux-Arts, 15 avril - 18 juillet 2005
En collaboration avec l’Institut Lumière.
Christian Dior, homme du siècle, 1905-2005.
Granville, musée Christian Dior, 15 mai - 25 septembre 2005
Le Corbusier et la Franche Comté
Manifestation organisée à l'occasion du cinquantième
anniversaire de la création de la chapelle de Ronchamp.
Le Corbusier. Du génie à la spiritualité.
Champlitte, musée départemental Albert et Félicie Demard, 28mai
- 28 août 2005
Le Corbusier. De l'émotion à la sérénité.
Belfort, musée d'Art et d'Histoire, 25 juin - 9 octobre 2005
Ces expositions sont organisées en coproduction avec les Archives
Départementales de la Haute-Saône, Vesoul, qui accueillent
l'exposition "Autour de Le Corbusier : Architecture des
architectes, architecture des ingénieurs en Franche-Comté,
1880-2000" (Vesoul, 2 juin - 29 juillet 2005.)
…/…
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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La Mer pour mémoire.
Archéologies des épaves atlantiques XVe-XIXe siècles
Douarnenez, Port-musée, 28 mai – 2 octobre 2005
L'exposition, itinérante jusqu'en 2009 dans les régions Bretagne,
Basse-Normandie et Pays-de-la-Loire, est produite par
l'association Buhez (regroupant des conservateurs de musées de
culture scientifique et technique de Bretagne et Loire-Atlantique).
Elle a été conçue par les conservateurs des musées d'accueil, en
liaison avec le DRASSM-Marseille (Département des recherches
archéologiques subaquatiques et sous-marines).
Elle sera présentée au musée d’Art et d’Histoire de Saint-Brieuc
(novembre 2005-février 2006), au musée Maritime de l’île
Tatihou, à l’Historial de Vendée aux Lucs-sur-Boulogne, au
Musée de la Cohue à Vannes, au musée de Bretagne de
Rennes, au musée d’Histoire de Saint-Malo et au musée du
Château des Ducs de Bretagne à Nantes.
Puvis de Chavannes, une voie singulière au siècle de
l'impressionnisme.
Amiens, musée de Picardie, 5 novembre 2005 - 12 mars 2006.
Prévue au printemps l'exposition a été repoussée le musée ayant
subi des dégâts lors d'une tempête en décembre dernier.
Au-delà du Maître.
Girodet et l'atelier de David.
Montargis, musée Girodet, 20 septembre - 31 décembre 2005
Splendeur de Venise, 1500 - 1600.
Peintures et dessins des collections publiques françaises.
Bordeaux, musée des Beaux-Arts, 14 décembre 2005-19 mars 2006
Caen, musée des Beaux-Arts, 30 mars - 4 juillet 2006
et dans le cadre de Nancy 2005 :
Stanislas, un roi de Pologne en Lorraine
Musée lorrain, 17 décembre 2004 - 21 mars 2005
De l'esprit des villes (1720-1770)
Nancy et l'Europe urbaine au siècle des Lumières.
Musée des Beaux-Arts, 7 mai - 22 août 2005
La Lumière au siècle des Lumières et aujourd'hui.
Galeries Poirel, 16 septembre - 16 décembre 2005
Contacts presse :
Direction des musées de France
Robert Fohr 01 40 15 36 00
[email protected]
Bénédicte Moreau 01 40 15 36 12
[email protected]
Venetia Selz 01 40 15 35 97
[email protected]
Exposition / Yves Bonnefoy. Assentiments et partages
9 avril – 3 juillet 2005
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