la lettre du «Rosbifs Club» n°4
Transcription
la lettre du «Rosbifs Club» n°4
la lettre du «Rosbifs Club» n°4 Spirit’2009 et Rosbifs Club, la rencontre des esprits gourmands Les 04 et 05 novembre 2009 Quand la gourmandise est au rendez-vous, le Rosbifs Club n’est jamais très loin. Pour la première fois, il était partenaire de Spirit, le salon des professionnels des spiritueux. Il a fourni le Bœuf St George pour le dîner d’inauguration et proposé une dégustation de cinq recettes flambées. Ce soir du 4 novembre, dans les salons du Restaurant Montparnasse’25 au Méridien Montparnasse, l’apéritif fut exceptionnellement long, le temps pour les membres du Rosbifs Club d’accomplir un tour complet des exposants de Spirit. Whisky, Armagnac, Cognac, Vodka, Bourbon, Calvados... les flacons étaient légion et les millésimes parfois prestigieux. A l’heure de la viande, les commentaires allaient bon train. Le bœuf St George fut préparé avec justesse par le chef Christian Moine, étoilé du guide Michelin. Dans l’assiette, la viande rouge à Cette mise en bouche très alcoolique introduisait un souhait cohabitait avec de fondants cocos de Paimpol marathon gourmand dont l’originalité (et la surprise) étaient de parfaire l’accord entre les plats et la théorie de spiritueux exposés sur une table centrale. Aucune bouteille de vin ne fut officiellement débouchée ce soir-la. Dans une ambiance bon enfant, les convives, du moins ceux qui n’étaient pas rebutés à l’idée de frotter leurs papilles à des breuvages titrant plus de 40° d’alcool, s’adonnaient à toutes les expériences. Quelques professionnels tentaient d’élever la voix pour nous guider dans nos choix. 1 la lettre du «Rosbifs Club» n°4 Un meating à huit mains et des champignons tendres agrémentés d’une sauce satay pimentée et aux herbes aromatiques. Un faisceau de convergence vers les différents whiskies se dessinait. Single, Pur malt ou Blend ? Les papilles depuis longtemps endolories peinaient à émettre leur jugement. Ce dîner d’inauguration de la neuvième édition du salon Spirit s’acheva tard après minuit par une variation de Roquefort et un mille-feuilles minute. Les plus valeureux membres du Rosbifs Club se retrouvaient le lendemain à la Maison de la Mutualité pour l’évènement proprement dit. Spirit est le rendez-vous de tous les amateurs des meilleures eaux de vie. Créé par Eric Gaudet, ce salon est le lieu de rencontre incontournable entre les distillateurs et les professionnels aguerris de l’univers des spiritueux (cavistes, barmen, sommeliers, restaurateurs). Au cours d’une journée, de dégustations en découvertes de flacons souvent exceptionnels, les esthètes de l’eau de vie sont comblés. Ce fut un délicieux moment volé au quotidien, comme une fin de déjeuner dominical entre amis. On a fait mijoter les au revoir. La lumière de décembre était féérique. Le vin était joyeux. C’était au 122 avenue de Villiers, au Meating, chez Emile Cotte. C’était le dernier déjeuner du Rosbif Club en 2009. Il concluait une année riche en évènements carnés (Voyage dans le Charolais pour une étape à la Colline du Colombier chez Michel et Marie-Pierre Troisgros, expédition à Londres...). Le Meating est l’un des meilleurs restaurants de la capitale dédié à la viande de Bœuf (avec un B majuscule). Dans un décor contemporain, loin des cannons du bistrot parisien, le chef Emile Cotte montre avec talent que la tradition, y compris quand elle concerne la viande Pour la première fois, le Rosbifs Club était partenaire et les visiteurs ont pu apprécier les cinq recettes de Bœuf St George flambé aux spiritueux, imaginées et préparées par Louis Lachenal, chef œuvrant pour l’occasion au nom du Rosbifs Club. 2 photos : Amarante Puget / Vinalys Le 10 décembre 2009 Les membres du Rosbif Club ont dû phosphorer, le temps d’un déjeuner convivial, pour découvrir et déguster les recettes de Flora Mikula, Emile Cotte, David Zuddas et Yves-Marie le Bourdonnec. la lettre du «Rosbifs Club» n°4 rouge, peut se mettre au service de la modernité, pour le plus grand bonheur de nos papilles. Cétait l’esprit de ce déjeuner dont les six recettes exaltaient des découpes et des associations qui sortent des sentiers culinaires, avec une mise en scène très graphique dans l’assiette. À cette occasion, deux chefs, Flora Mikula et David Zuddas et un boucher, Yves-Marie le Bourdonnec, réputés pour leur interprétation non académique des ingrédients, prêtaient main forte à Emile Cotte. Chaque recette était accompagnée d’un petit exercice cérébral, ludique, amusant... pour nous mettre sur la piste des chefs et des saveurs. Les tablées montrèrent plus ou moins d’assiduité à résoudre les questionnaires espiègles. Mais le rire fut le plus grand dénominateur commun de cette expérience gastronomique inédite. anglais ; se situe entre le jumeau et la bavette ; est un ingrédient de la feijoada... Les réponses à ce quiz introduisaient la dernière création du jour de David Zuddas : «Plat de côtes confit, tofu et radis noir». Pour la recette suivante, Flora Mikula n’a pas utilisé les premières aubergines OGM, ni fait défaut au terroir de Grande-Bretagne en préférant du bœuf sudaméricain, ni tenté une expérience macrobiotique. Elle a joué avec nos papilles en remplaçant le bœuf par de l’agneau dans un succulent «Moelleux d’agneau Le «Si j’étais» devait laisser deviner la «Terrine et aubergines à l’orientale». C’était l’intrigue du de queue de bœuf, foie gras et jeunes poireaux jour, nous avons été nombreux à la résoudre ! par Emile Cotte. Il a fallu tester «Nos histoires de viandes crues» pour goûter la deuxième Ce plantureux déjeuner s’est conclu par une recette recette de David Zuddas, «Dés de bœuf et moules d’Emile - Brochette d’onglet de bœuf et échalote grise, d’Espagne, Brocciu et bouillon de coques». jus de civet -. Le dernier exercice était Ce fut l’occasion de relire Roland Barthes un «Qui suis-je ?» où l’on apprit qu’il et ses mythologies fallait caresser la base du bulbe d’une dont est extraite échalote pour la distinguer des cette phrase : (il contrefaçons : le y a) le prestige du doigt doit riper bifteck qui tient à sur une petite sa quasi crudité : le cicatrice qui sang y est visible, marque l’endroit naturel, dense, où l’échalote compact et sécable à était attachée à la la fois. Vrai ou faux ? touffe. Si le doigt Le plat de côtes n’accroche pas, c’est que l’on est un morceau qui est en présence d’un oignon. n’existe pas dans la découpe du bœuf 3 photos : Amarante Puget / Vinalys Tout a commencé par une charade pour introduire la première recette de David Zuddas (avec le concours d’Yves-Marie le Bourdonnec), un «Salaté de bœuf et tartare de langoustines à la coriandre, tartine de moelle et bouillon de pot au feu». la lettre du «Rosbifs Club» n°4 Le Rosbifs Club, en voyage dans le Kent Les 18 et 19 janvier 2010 Après Exeter et Londres, le Rosbifs club a franchi la Manche pour la troisième fois pour faire escale à Ashford, dans le Kent, baptisé le jardin de l’Angleterre. Au menu : les coulisses de la viande rouge britannique. La nuit tombait sur le vieux manoir d’Eastwell et la brume épaisse nous empêchait de goûter la douceur des bocages verdoyants. La jeunesse de l’animal se conjugue avec la tendreté, premier critère d’achat de la viande rouge dans un pays où l’on ne consomme que des morceaux à griller, poêler ou rôtir. Le bœuf anglais n’a pas la musculature rebondie d’un charolais à la française. La côte est calibrée pour la barquette de la grande distribution. La démonstration fut encore plus éclatante le lendemain matin au marché aux enchères d’Ashford. Sous la direction de Peter Kingwill, les animaux d’une étonnante légèreté défilaient sous le regard de quelques acheteurs discrets et d’une assistance, pour l’occasion, très francophone. Une autre dégustation nous attendait. Elle fut studieuse, nourrit un copieux débat et ajusta quelques idées reçues. Un film destiné aux éleveurs britanniques fut projeté. Appuyées par les commentaires de Rémi Fourrier, les images démontrèrent et confirmèrent qu’entre la France et la Grande Bretagne, il y a deux cultures de la viande rouge. De ce côté de la Manche, le bœuf n’est pas une exception mais la règle partagée avec les génisses. La vache laitière de réforme n’a pas droit de parader dans les linéaires sauf réduite en steak haché. Le bœuf (ou la génisse) est rarement de race pure. Fut-il estampillé Angus ou Herford, sa mère est une laitière Prim Hosltein. Il est élevé à l’herbe à la belle saison, fini à Auparavant, chez Anglo Dutch Meat, le Rosbifs Club l’auge l’hiver sans ensilage. Sa vie est courte. avait pu jauger la conformation et l’état d’engraissement A moins de vingt mois, le bœuf est abattu. des carcasses de boeufs fraîchement abattus. C’était la pratique après la théorie ! Contact presse Rosbifs Club : VIVACTIS PUBLIC RELATIONS - Diane Galland assistée de Carolina Aurières tél 01 46 67 63 44 / fax 01 46 67 63 45 - [email protected] 2 rue Sainte Marie - 92418 COURBEVOIE CEDEX www.ilovemeat.fr - www.rosbifsclub.com 4