Diaporama : Eymard et son chemin de vie

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Diaporama : Eymard et son chemin de vie
Diaporama : Eymard et son chemin de vie
Écran 1-2: Eymard - bicentenaire
Aujourd’hui, pour connaître un peu davantage St Pierre-Julien Eymard, nous allons faire
ensemble un petit pèlerinage virtuel sur les pas du saint.
Nous découvrirons son histoire, son parcours de vie et le charisme qui lui a été donné non
seulement pour l’Europe du XIXe siècle, mais pour l’Église universelle dans son présent et
son avenir.
Grosso modo, voici son parcours de vie :
Enfance et jeunesse (1811-1834)
Prêtre du diocèse de Grenoble (1834-1839)
Religieux mariste (1839-1856)
Fondateur (1856-1868)
et enfin le Saint canonisé en 1962
Écran 3 : Carte géographique
Sa vie se partage en deux grandes parties, de longueur inégale : 45 ans d’avant la fondation
de ses instituts et 12 ans de sa vie de Fondateur.
Trois noms de lieu regroupent les divers événements de la première période : La Mure,
Grenoble et Lyon.
Région de La Mure
Auris, lieu d’origine de M. Julien Eymard, le père de Pierre-Julien. En 1785, à vingt ans, il
épouse Jeanne-Marie Caix dont il aura 6 enfants. À la naissance de Pierre-Julien, ses demifrères et sœurs sont déjà décédés, sauf Antoine qui a 17 ans et Marianne qui en a douze.
Le Freney, lieu de naissance de Marie-Madeleine Pelorce que M. Eymard épouse en
secondes noces en 1804. Le couple vient s’installer à La Mure. Trois premiers enfants de
cette seconde union ne vivent que quelques mois à peine. Pierre-Julien est le quatrième et
dernier-né.
La Salette et Le Laus sont deux lieux de pèlerinage très importants dans la vie du Père
Eymard.
Écran 4 : Carte géographique
Région de Grenoble
Les points principaux avec événements respectifs de ce 2e pôle :
Grenoble centre-ville : Grand séminaire et ordimation sacerdotale.
Notre-Dame de l’Osier : Première messe.
Chatte : Vicaire de paroisse.
St-Romans : Grâce exceptionnelle.
Monteynard : Curé pendant deux ans.
La Grande Chartreuse : s’enquérir de la règle des moines.
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Écran 5 : Carte géographique
Région de Lyon
Pierre-Julien y sera religieux dans la Société de Marie pendant 17 ans. Il travaillera à
Belley, prêchera à St-Étienne, St-Chamond, Tarare, Amplepuis, et à beaucoup d’autres
lieux.
Nous commençons maintenant à visiter quelques lieux.
Écran 6 : Rue du Breuil à La Mure
Cette photo de la rue du Breuil date du début du 20e siècle. Pierre-Julien est né au rez-dechaussée de la première maison à droite, le 4 février 1811. Son frère Antoine et sa sœur
Marianne seront parrain et marraine. Antoine fut mobilisé deux ans plus tard et décédera en
janvier 1814.
Écran 7 : Extérieur de l’église Saint Pierre-Julien à La Mure
L’abside de l’ancienne église de La Mure, dont le vocable actuel est chapelle Saint PierreJulien-Eymard. Le clocher date du 16e siècle. La nef a été démolie au début du 20e siècle.
Écran 8 : Intérieur de l’église
Intérieur de cette église où Pierre-Julien fut baptisé et confirmé, où il fit sa première
communion et où furent célébrées ses obsèques. De son époque sont encore actuellement
conservés la chaire, les fonts baptismaux, un maître-autel, une table de communion et une
partie d’un confessionnal.
Écran 9 : Intérieur de l’église - vitrail
Dans le chœur, le vitrail de gauche reproduit la scène du petit Pierre-Julien retrouvé sur
l’escabeau derrière l’autel, il reporte la phrase : « Je pense à Lui ; c’est là que je l’écoute et
l’entends le mieux ».
La vie familiale et paroissiale à La Mure fera franchir à Pierre-Julien les différentes étapes
du développement de sa foi baptismale, depuis son baptême à son ordination sacerdotale et
sa vie religieuse, jusqu’à son charisme de Fondateur.
Écran 10 : Calvaire de La Mure
De cette place, on peut apercevoir les Trois Croix au Calvaire de La Mure, situé à deux pas
de la maison Eymard. Pierre-Julien gravit cette colline, pieds nus, en plein hiver, pour
multiplier ses pénitences en préparant sa première communion. Il la reçut à 12 ans.
« Quand je pressai Jésus sur mon cœur : je serai prêtre, lui dis-je, je vous le
promets! »… « Quelles grâces le Seigneur m’a faites à ma première communion! »
Mais M. Eymard n’était pas du même avis. Il avait connu trop de deuils, et d’ailleurs, à qui
léguer sa modeste entreprise sinon à ce fils unique et intelligent? M. Eymard était coutelier
et presseur d’huile de noix de Grenoble.
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Écran 11 :
NOTRE-DAME DU LAUS
C’est auprès de Notre-Dame du Laus que Pierre-Julien trouva réconfort. A 11 ans il se rend
à ce sanctuaire en pèlerinage à pieds.
Il en recueillit une grâce singulière. Il écrira plus tard que c’est là « où la première fois j’ai
connu et aimé Marie ». (CO 119)
Écran 12 : Intérieur du sanctuaire
Là il rencontra le Père Touche. Ce missionnaire le confirma dans sa vocation en lui disant :
- Mon ami, tu n’es pas où Dieu te veut : il faut te faire prêtre.
- Mais mon père ne veut pas me le permettre.
- Il n’y a pas mais, mon ami. Il faut apprendre le latin. . Et puis, vois-tu, tu ne
communies pas assez souvent; tu communieras tous les dimanches. C’est dit. »
Pierre-Julien se mit donc discrètement à l’étude du latin et communia dès lors tous les
dimanches.
Écran 13 : Statue
Presque au terme de sa vie, le Père notera : « C’est la très sainte Vierge qui m’a conduit à
Notre Seigneur, à la communion de tous les dimanches par Le Laus à 12 ans, de la
Société de Marie à celle du Très Saint-Sacrement. » (NR 44,14)
En mai 1829, des religieux Oblats, de Marseille, viennent prêcher à La Mure. M. Eymard
se laissant vaincre, consent à ce que Pierre-Julien entre à leur noviciat. Essai de courte
durée; il tombe malade et revient à la maison.
Il a perdu sa mère en 1828, et son père en 1831. Il confiera plus tard : « Pendant sa
maladie, mon père ne parla jamais contre ma vocation. Il mourut saintement dans mes
bras. »
Écran 14 : Chapelle du Grand Séminaire de Grenoble
Pierre-Julien quitta alors La Mure pour le grand séminaire de Grenoble.
Il laissait à la maison sa sœur et marraine, Marianne, et une célibataire de deux ans plus
jeune que Marianne. Elle avait été adoptée par la famille Eymard. Cette ‘Nanette’, comme
on l’appelait, fut toujours considérée comme une sœur par le Père Eymard.
Après trois ans d’études, il fut ordonné prêtre dans la chapelle du Grand Séminaire le 20
juillet 1834.
Écran 15 : Notre-Dame de l’Osier
Il célébra sa première messe, le 22 juillet, au sanctuaire de Notre-Dame de l’Osier, puis il
partit pour Chatte où il fut vicaire trois ans. C’est à cette époque qu’il alla passer un aprèsmidi au Calvaire de St-Romans.
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Écran 16 : Le rocher de Saint-Romans
Vicaire à Chatte, l’abbé Eymard accompagnait volontiers son curé, l’abbé Buisson,
lorsqu’il venait rendre visite à son confrère de Saint-Romans, l’abbé Vallet. C’est ainsi
qu’il a fait connaissance de la vieille église et qu’un jour, poussant plus loin sa promenade,
il s’est rendu au cimetière et au calvaire qui le domine.
Écran 17 : La chapelle du rocher de Saint-Romans
Là, il reçut une grâce qui le marqua pour la vie. En 1851, il écrivait à Mme Jordan :
« N’oubliez pas mon rocher, sa chapelle, sa belle vue. Oh! l’heure délicieuse que j’y ai
passée il y a quelques années, sur le déclin d’une belle journée! Je sentais mon âme
jouir d’une paix et d’une méditation qu’on n’oublie jamais. » (CO 263)
« Vous êtes donc à Calet dans cette charmante campagne où il y a mon rocher mystique
d’où je contemplais le ciel si pur et si beau! C’est une de ces nuits que je n’oublierai
jamais. Profitez de ce doux silence de la solitude pour vous rapprocher de Dieu, goûter
Dieu, vous perdre un peu dans l’harmonie de son cœur » (Lettre à Mme Jordan, 5 mai
1864, CO 1380, OC IV,53).
Au fond de la chapelle, on entrevoit un vitrail…
Écran 18 : Verrière
Cette magnifique verrière y a été posée pour rappeler que sur le rocher, cet humble oratoire
est un lieu béni pour les fils et filles spirituels du Père Eymard. En effet, on y lit :
« N’oubliez pas mon rocher, sa chapelle. »
En 1867, le père Eymard écrivait au sujet de la grâce qu’il avait reçu : « Il faut surtout
simplifier le travail de l’esprit par la vue simple et calme des vérités de Dieu. Le secret de
cette vue simple c’est de voir de prime abord les choses sous le côté de la bonté de Dieu
pour l’homme… Quand l’âme a le bonheur de trouver ce bon côté, l’oraison est plutôt
une contemplation délicieuse, où l’heure passe vite. Ah! bonne fille, que je vous souhaite
et désire souvent de goûter ainsi Dieu! Il y en a pour longtemps; c’est mon rocher de
Saint-Romans. » (CO 2011)
Écran 19 : Le lac de Monteynard
À 26 ans, plein de zèle, le père Eymard est nommé curé de Monteynard, 450 habitants, à
une quinzaine de kilomètres de La Mure. Il restaure l’église à l’abandon, les célébrations
retrouvent leur éclat, les paroissiens chérissent leur curé.
Mais il a d’autres idées en tête…
Avec la permission de son évêque, il quitte Monteynard pour entrer chez les Maristes, à
Lyon (1839). Ni ses sœurs ni ses paroissiens ne sont au courant du coup qu’il leur fait.
Écran 20 : Belley et le père Colin
C’est chez les maristes, que pendant 17 ans, la Providence le prépare, sans qu’il le sache, à
sa mission de fondateur. Il est toujours affecté en poste de confiance. Il a été, tout d’abord,
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directeur spirituel du collège-séminaire de Belley. Ensuite le Père Colin, fondateur des
maristes, en fait son bras droit, par la suite il remplit la charge de supérieur au collège
mariste de La-Seyne-sur-Mer.
Mais il partira finalement pour Paris et fondera la Société du Saint-Sacrement le 13 mai
1856.
Écran 21 : Mère Marguerite Guillot
Mais avant cela, il faut s’arrêter sur un point important.
Dans ses années de résidence à Lyon, en plus de ses autres charges, il dirigea le TiersOrdre de Marie. Entre autres, il y eut comme dirigée Marguerite Guillot qui deviendra sa
collaboratrice quand viendra le temps de fonder la branche féminine de la Société du SaintSacrement. Cette photo la représente alors qu’elle est devenue Mère Marguerite du SaintSacrement.
Écran 22 : Eglise de Saint Paul à Lyon
Le 25 mai 1845, alors qu’il préside la procession de la Fête-Dieu à la paroisse Saint-Paul
de Lyon, le père Eymard reçoit la confirmation d’un attrait : prêcher Jésus-Christ et JésusChrist eucharistique. Et il choisit saint Paul comme patron, ce grand amant de Jésus-Christ.
Il écrit dans ses notes :
« J’ai eu l’insigne faveur de porter le Très Saint Sacrement à Saint-Paul, et mon âme
s’en est bien trouvée. Elle a été pénétrée de la foi et de l’amour à Jésus dans son divin
Sacrement. Ces deux heures ne m’ont paru qu’un instant. J’ai mis aux pieds de Notre
Seigneur l’Église, la France, les catholiques, la Société, moi. Que de soupirs, que de
larmes, comme mon cœur était sous le pressoir! Que j’aurais voulu dans ce moment
avoir dans mon cœur tous les cœurs. Le zèle de saint Paul! » (NR 27,3).
Écran 23 : Basilique de Fourvière
Lyon est la ville de Marie. Cette Basilique domine toute la ville. Le Père y viendra prier
une multitude de fois, en particulier dans les grands moments.
Écran 24 : Chapelle à Fourvière
Tout à côté de la Basilique est conservée l’ancienne petite chapelle. C’est là que le 21
janvier 1851, le Père Eymard reçut une ‘grâce de vocation’, un appel à travailler à
l’établissement d’un corps d’hommes pour l’adoration réparatrice […] corps spécial lié à
la Société de Marie par un lien spirituel. Il serait son Tiers-Ordre, mais avec une
existence indépendante. (cf. CO 243,1)
Écran 25 : Carte géographique
Reprenons notre bâton de pèlerin et rendons-nous maintenant à Paris. C’est là qu’il fonde
ses deux instituts : Les Religieux du Saint-Sacrement et les Servantes du Saint-Sacrement.
Très tôt fut aussi fondée l’Agrégation du Saint-Sacrement qui compte actuellement des
milliers de membres, surtout laïques.
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Les lieux paraissant sur cette carte veulent simplement donner une petite idée de l’étendue
du rayonnement du Père. Tout en sillonnant la France, il a prêché et fondé en Belgique et
est allé trois fois à Rome rencontrer le pape Pie IX.
Nous allons nous arrêter à quelques personnes et lieux.
Écran 26 : Sculpteur Rodin
Auguste Rodin entra au noviciat au début de la fondation. Mais il quittera la communauté
pour suivre sa véritable vocation : la carrière artistique, et deviendra l’un des plus grands
sculpteurs français du 19e siècle. Son bref séjour dans la communauté nous valut ce chefd’œuvre sorti de ses mains : un buste du Père Eymard.
Écran 27 : Château de St Bonnet-le-froid
Résidence de M. Blanc de Saint-Bonnet, philosophe écrivain et ami du Père. C’est dans ce
décor enchanteur que le Père Eymard fut accueilli tout le mois d’octobre 1863 afin de
pouvoir s’adonner en toute tranquillité à la rédaction de règles pour ses deux instituts.
Écran 28 : Statue du curé d’Ars
Le saint curé d’Ars avait été reçu membre du Tiers-Ordre de Marie par le Père Eymard le 8
décembre 1846.
Avant de se décider pour de bon à suivre le Père Eymard à Paris, Marguerite Guillot alla
consulter le curé d’Ars qui lui dit : « Ah! quel bonheur et quelle grâce Dieu vous fait de
vous appeler à cette Œuvre. Le Père Eymard, mon enfant, est un grand saint. Quand
vous le verrez, dites-lui pour moi tout ce qu’on peut se dire quand on se voit entre amis,
et que nous nous verrons dans le ciel, tous. Tous les jours, je prierai pour l’Œuvre... »
Écran 29 : Sacristie et confessionnal du curé d’Ars
C’est dans cette sacristie où le saint curé confessait les hommes, que les deux saints amis
se virent pour la dernière fois.
On était aux premiers jours du mois de mai 1859. Le Père Eymard se rendit à Lyon pour
visiter un malade de ses amis. Il en profita pour se rendre à Ars. Il venait de s’engager pour
une nouvelle fondation à Marseille, et les prêtres sur lesquels il comptait s’étaient désistés.
Manque de personnel. Fallait-il renoncer, alors que tout était prêt ? Un doute même :
qu’est-ce que Dieu attendait de lui ? Il confia ses difficultés à son ami
Écran 30 : Dernière rencontre le Curé d’Ars et le père Eymard
Le récit dit qu’ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre. Ce furent leurs adieux. Trois
mois plus tard, le 4 août 1859, Jean-Marie Vianney rendait son âme à Dieu à l’âge de 73
ans (il sera canonisé en 1925). Le Père Eymard apprit la nouvelle quelques jours plus tard,
le 12 août. Mais que la prière de ce saint ami dans la gloire fut exaucée, le père Eymard
n’en douta pas. Deux mois après sa mort, deux prêtres diocésains et, une quinzaine de jours
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plus tard, un étudiant licencié en Droit se joignirent à la communauté, c’en furent de bons
signes.
Écran 31 : Sanctuaire de La Salette
La Salette se trouve à 40 kms de La Mure. En 1846 Marie y apparut à deux petits pauvres
bergers. La nouvelle se répandit rapidement et le Père crut à ces apparitions dès le début. Il
est allé en pèlerinage à La Salette une dizaine de fois et y a prêché.
Écran 32 : Photo de P.-J. Eymard au cloître des Passionnistes.
Lors des 2e et 3e voyages que le Père fit à Rome, il en profita pour faire des retraites en
attendant d’avoir réponse à ses demandes.
Ici, nous voyons une photo transformée en image de saint Pierre-Julien et qui se trouve
dans le cloître des Religieux Passionnistes, à Rome, où il fit une retraite du 17 au 25 mai
1863.
Écran 33 : Rome l’église des Rédemptoristes
En 1865, il passa presque cinq mois à Rome pour essayer de gagner ce qui lui tenait tant à
cœur : ouvrir une communauté à Jérusalem et acquérir le Cénacle. Les choses traînant en
longueur, il se retira chez les Religieux Rédemptoristes, du 25 janvier au 30 mars. C’est La
grande retraite de Rome. À la lecture des notes, nous pouvons déduire que le Père atteignit
là un sommet de vie mystique. Il ne gagna rien quant au Cénacle de Jérusalem, mais il
entra profondément dans le Cénacle intérieur.
Écran 34 : Photo non retouchée du Père
Cette photo, non datée, nous montre un Père Eymard au naturel, usé par la maladie et les
épreuves. Le 16 juillet 1868, il prêche pour la dernière fois. Il est épuisé. Son médecin ne
peut que lui prescrire un repos dans son coin de pays, La Mure.
Écran 35 : Eglise de l’Adoration à Grenoble
Le 21 juillet il est à Grenoble et célèbre pour la dernière fois la sainte messe. Il arrive à La
Mure en soirée, souffrant de congestion cérébrale. Il est incapable de répondre aux
salutations de ses sœurs. Il griffonne un télégramme indéchiffrable et se met au lit. Il
décède le samedi, 1er août 1868, à l’âge de 57 ans.
Écran 36 : Châsse, à Paris
Nous voici à Paris, dans la chapelle du Corpus Christi des Religieux du Saint-Sacrement.
Derrière cet autel sont enfermés dans un coffret les restes du Père Eymard. Au-dessus de
l’autel le Père est représenté dans une châsse « de seconde main ». Avant lui, le curé d’Ars
avait été vénéré dans cette châsse. Cela fait partie de l’humour des saints, même au-delà de
la mort!
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Écran 37 : Le Père portant l’ostensoir
Le grand fil rouge de la vie du père Eymard a été la foi vive dans l’Eucharistie, comme il a
lui-même noté à Saint-Maurice, avec toute émotion et reconnaissance, dans sa dernière
retraite, à peine trois mois avant sa mort : « La plus grande grâce de ma vie a été une foi
vive au très Saint Sacrement, dès mon enfance (NR 45,3).
Écran 38 : Signature du Père Eymard
Le Père Eymard a encore dit : « La sainte Eucharistie, c’est Jésus passé, présent et
futur. » (PG 356,1) Benoît XVI, à Lourdes, le 14 septembre 2008, reprenait à son compte
cette affirmation. Il déclarait : « Saint Pierre-Julien Eymard nous dit tout, lorsqu’il s’écrie :
La sainte Eucharistie, c’est Jésus-Christ passé, présent et futur ».
Pour le père Eymard, l’Eucharistie c’est la fin d’amour de la vie mortelle de Jésus. « Tous
ses mystères y sont glorifiés, toutes ses vertus continuées d’une manière admirable; c’est
le royal mystère de la foi où toutes les vérités aboutissent comme les fleuves dans l’océan
qui les alimente. C’est tout dire en disant l’Eucharistie! C’est Jésus sacramentel! Mais
pour rayonner de l’Eucharistie partout, il faut en vivre, en faire la science royale de son
esprit, l’amour souverain de son cœur; alors elle deviendra la noble passion de notre
vie. » (PG 356,1)
Écran 39 : Saint
Le 9 décembre 1962, à l’issue de la première session du Concile Vatican II, Jean XXIII
proclame saint Pierre-Julien Eymard. Le pape faisait ainsi sa louange : « Sa note
caractéristique, l’idée directrice de toutes ses activités sacerdotales, on peut le dire, ce fut
l’Eucharistie : le culte et l’apostolat eucharistiques. »
Le 9 décembre 1995, Jean-Paul II inscrit son nom au calendrier de l’Église universelle et
fixe sa fête liturgique à la date du 2 août, en reconnaissant en lui “un apôtre éminent de
l’Eucharistie”.
Écran 40 : les Congrégations dans le monde
Aujourd’hui la Congrégation du St Sacrement est présente dans 29 nations : 10 en Europe,
6 en Afrique, 8 en Amérique, 4 en Asie et 1 en Océanie. Elle compte 145 communautés et
900 religieux.
La Congrégation des Servantes du St Sacrement est présente dans 10 nations : 3 en Europe,
1 en Afrique, 3 en Amérique, 2 en Asie et 1 en Océanie. Elle compte 30 communautés et
300 religieuses.
Écran 41 : le site Internet
Le 5 décembre 2006, à Rome, au Centre Matteo Ricci de l’Université grégorienne, a eu
lieu le lancement des Œuvres Complètes sur Internet. Joyeux événement qui a couronné
des années de travail intense. Pour la première fois nous avons accès à tout l’ensemble de
l’héritage du Père. Le charme de l’informatique, c’est qu’on peut corriger les erreurs, ce
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qui n’est pas le cas dans une édition imprimée. Cette édition électronique fut donc ‘revue et
corrigée’ en vue de l’édition imprimée.
Nous pouvons consulter les écrits du Père Eymard sur le site : www.eymard.org