Habitat III Stakeholders Round table
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Habitat III Stakeholders Round table Quito (Équateur) 18 octobre 2016 Modérateur : Enrique R.Silva Modératrice : Sandra Pinel SPEAKERS Panélistes : Sahar Attias, Eugenie Birch, Anne-Helene Prieur, Alexander R. Jachnow, Michele Acuto, Rose-Marie Guignard, Lorena Vivanca Cruz, Claudio Acioly (ONU Habitat) Rapporteur : Michel Max Raynaud Savoirs et capacités après Quito : Le point sur l’engament des Académies pour le Nouvel Agenda urbain et l’urbanisation durable. Au cours d’une Table Ronde les membres du Research and Academia Partner Constituant Group ont débattu des points suivants : - Recensement des priorités et des activités que la communauté des chercheurs et des universitaires doit poursuivre pour répondre à son engagement pour la Nouvel Agenda Urbain et l’urbanisation durable pour les vingt prochaines années ; - Stratégies présentes et à développer pour les initiatives de renforcement des capacités, en particulièrement dans les régions clés ; - Discussions à engager avec les membres représentatifs des états et l’ensemble des acteurs de la ville sur le rôle et l’apport spécifique des chercheurs et des universitaires pour la recherche d’une urbanisation durable. Le Nouvel Agenda Urbain est un programme d’actions. Le Research and Academia Partner Constituant Group y a toute sa place pour autant que nous ayons conscience des engagements que nous devons prendre : - Nous devons nous interroger sur la façon d’utiliser nos connaissances de base pour les transformer en politiques afin de nouer les liens entre le politique, l’académique et les citoyens ; - Nous devons comprendre l’importance du niveau local en changeant d’échelle pour appréhender les problèmes et envisager des solutions concertées. Il faut apprendre à travailler avec les citoyens qui sont les experts de leur vie quotidienne. Leur inclusion dans les projets est la condition de leur réussite ; - Nous avons besoin de revoir les capacités dont nous avons besoin en faisant évoluer nos formations afin de produire de la connaissance accessible et partagée en évitant les connaissances en « silo » ; - Nous avons un besoin d’accès urgent aux outils et aux pratiques d’évaluation pour apprendre à connaître l’impact de nos actions et les rendre opérantes ; Les panélistes ont pu brosser un portrait complet et réaliste de nos forces et de nos faiblesses ainsi que des challenges que nous, universitaires et chercheurs, avons à relever pour répondre à notre volonté d’engagement pour les vingt prochaines années dans le Nouvel Agenda Urbain. Les universités et la recherche sont des mondes confortables, le monde extérieur lui, ne l’est pas. L’université doit apprendre à faire reconnaître son expertise par les gouvernements locaux et les citoyens : nous devons construire des ponts. Pour remplir les objectifs du Nouvel Agenda Urbain, le travail de l’universitaire, du chercheur, de l’urbaniste, ne peut se contenter de rester dans les alcôves des gouvernements nationaux en produisant des plans de développement sans lien avec la réalité sociale et économique. Si nous voulons nous engager dans une action plus participative pour des villes durables, saines et inclusives, si nous devons, comme chercheurs et universitaires, apprendre à « descendre dans l’arène » ; ce qui signifie à la fois de tenir compte des agendas des Politiques, apprendre à écouter les besoins des citoyens et construire des projets basés sur des données économique, techniques et sociales parfaitement évaluées.